• Aucun résultat trouvé

Entrez et ouvrez les yeux, afin de redécouvrir le plaisir et la joie de la décoration à des prix très abordables (Fr

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Entrez et ouvrez les yeux, afin de redécouvrir le plaisir et la joie de la décoration à des prix très abordables (Fr"

Copied!
44
0
0

Texte intégral

(1)

REVUE BIMENSUELLE 25 avril 1997

N° 8 Fr. 3.70

"C/ftSTi

J

V

Un pakiiBj^

à protég^g

RandoBS dansilBBSl

(2)

ILLUSTRE Flash

and green

that's

«BIGGIE BEST»

Soyez curieux, pressez-vous aux portes de «BIGGIE BEST» à la rue de Lausanne 34 et laissez-vous séduire et emporter par les ambiances toutes anglaises, plus folles les unes que les autres.

Entrez et ouvrez les yeux, afin de redécouvrir le plaisir et la joie de la décoration à des prix très abordables (Fr. 22.- le mètre de tissu coton) grâce à des produits de lre qualité pro¬

venant directement d'Angle¬

terre. Ansi vous pourrez en tout temps et pendant long¬

temps avoir accès aux gammes les plus classiques de «Biggie Best».

«Biggie Best» présente un as¬

sortiment à faire pâlir la caver¬

ne d'Ali Baba: ligne de tissus fleuris ou pastels, choix de ta¬

pisseries s'accordant parfaite¬

ment à la garniture du lit et aux coussins, canapés et enfin mo¬

biliers typiques. L'on dé¬

couvre également une gamme masculine avec des patch¬

works, des tissus écossais ou à carreaux. Il est encore néces¬

saire de vous présenter un en¬

semble de produits très doux pour les enfants: poupées en chiffons et petits coussins très finement brodés.

Entrez dans la danse et laissez- vous entraîner dans le monde merveilleux de «BIGGIE BEST».

P. N.

Après Rome, Paris et Sydney,

voilà que Fribourg a l'honneur d'accueillir

Tissus d'ameublement, tapisserie, sofas...

à des prix attractifs

Rue de Lausanne 34 -1701 Fribourg - Tél./fax 026/323 13 24

(3)

Une question

d'éducation

Le billet ILLUSTRE

Les gens ne sont pas les seuls à se venger, les sens aussi aiment f le faire. L'ouïe, encore plus que la vue, a tendance à dériver et à s'enliser. Ce mal du siècle est dû essentiellement à une société qui n 'est pas bien dans sa peau, ne s'écoute plus, par¬

ce que perturbée par la violence et le bruit. Etonnez-vous alors que toujours plus d'humains deviennent malades de ci, handicapés de ça, sans oublier les turbulences mentales qui affectent l'organisme ou le psychisme.

Il ne faut pas sans cesse mettre les torts sur une multitude de maux qui font que le monde est déboussolé. L'éducation de chacun est primordiale. Pre¬

nons l'exemple de cette soirée vécue dans un restaurant de la région de Fribourg où, à notre arrivée, l'atmosphère était cal¬

me. Au stade St-Léonard, le FC Fribourg disputait un mat¬

ch en présence d'un public presque aussi nombreux qu'à la patinoire. Nous étions dans cet estaminet non pas pour fê¬

ter la performance de Gotté- ron, mais pour partager un re¬

pas entre amis. L'ambiance était de bon aloi jusqu'au mo¬

ment où une dizaine de loubs (jeunes gens et jeunes filles) ont fait une entrée truculente.

Des excités qui gencivaient des banalités à pleurer dont les décibels étaient ceux d'un haut-parleur lors d'une course cycliste. Et pourtant, ce n'était pas encore l'arrivée de l'étape du Tour de France à Fribourg!

En présence de cette bande loufoque dont l'attitude mora¬

le était déplorable, nous avions beau nous retourner ostensi¬

blement et écarquiller les yeux comme pour un enfant turbu¬

lent, rien ne pouvait atténuer leurs voix. Pire, ces brise- fer se sentaient écoutés et augmentaient encore le ther¬

mostat. Un membre de notre groupe a tenté avec courtoisie de les calmer, d'étirer le milli¬

mètre, d'émincer le subtil. Ce fut peine perdue. Notre ami s'est trouvé comme un oiseau face à un marteau-piqueur.

Une intervention de la police?

Cela aurait pu faire tourner l'affaire au vinaigre. Nous de¬

vions donc prendre ce mal en patience qui vous cassait les oreilles depuis près d'une heu¬

re. Face à un tel bruit et à une telle violence dans les paroles, les meilleurs clients écrasent et s'en vont. Vous nous rever¬

rez plus, ont-ils dit au tenan¬

cier qui n'a rien fait pour apai¬

ser les esprits!

Alors que faire? Existe-t-il une autre tactique? Oui, celle de quitter votre table et d'aller discrètement à la cabine pour appeler l'un de vos amis. Vous lui donnez le prénom du plus fâcheux de l'équipe et vous lui

demandez de rappeler. Vous regagnez votre place. Le télé¬

phone sonne. L'interlocuteur demande la personne sus-dé- crite. L'olibrius, étonné, se lè¬

ve. Au bout du fil votre com¬

plice lui signale avec diplomatie l'ennui carabiné que suscitent ses vocalises au¬

près de la clientèle et l'invite à être un tantinet plus doux sur la pédale. Il ne vous reste plus qu'à déguster le retour du pe¬

naud.

Quant à nous, lassés par tant de désinvolture, nous avons quitté cet établissement pour aller suivre à domicile la deuxième mi-temps du match Atletico-Ajax, bien que nous aurions préféré voir Gottéron jouer la finale!

Gérard Bourquenoud

(4)

ILLUSTRE Sommaire 25 avril 1997-N° 8 5 Sourire à la vie

Grâce à un donneur 7 Nous les jeunes

Le camp de l'AFJM, une tradition

Le 19e camp de l'Association fribour- geoise des jeunes mu¬

siciens a fait fort cette année avec la partici¬

pation de 138 jeunes gens et jeunes filles issus de 38 fanfares du canton à un cours de perfectionnement assuré par une quin¬

zaine de moniteurs.

8 Croque-notes

Concerts au Cantorama de Jaun 1 1 Sports et loisirs

De nouvelles motocyclettes Les 7 règles d'or de la moto Des passionnés: Lucky Motos Le plaisir de pédaler

La petite reine prend chaque année un nou¬

veau virage pour les ex¬

cursions dans la cam¬

pagne. La moto connaît elle aussi une nette re¬

prise depuis cinq ans, alors que les scooters ont encore la faveur des jeunes.

15 Excursions

Conseils pour préparer une randonnée

A l'origine de nom¬

breux plaisirs comme la détente dans la verdure qui calme les nerfs, la randonnée en plaine comme en montagne a aussi pour effet de chas¬

ser la «vague à l'âme», tout en étant un bienfait pour le cœur, les pou¬

mons et les muscles.

1 8 Ellipses

Flashes d'ici et d'ailleurs 20 Chasse

Equilibre du cheptel 21 Le patê d'intche-no

Economie alpestre 22 Huitième district

Fribourgeois d'Yverdon

Organe de l'AJB depuis 30 ans 24 Patrimoine

Fête du fromage d'alpage à Charmey L'économie fromagère au XVIIIe siècle C'est le 26 avril, à

Charmey, que sera or¬

ganisée la première fête du fromage d'al¬

page, laquelle coïnci¬

de avec le centième anniversaire de la Société fribourgeoise d'économie alpestre.

Un village qui va cer¬

tainement connaître la grande foule!

* M

27 Les sports

Le FC Fribourg à nouveau crédible 31 Du cœur pour...

Je t'aime, maman!

35 Equitation

A Autigny, le cheval est roi 37 Horoscope

De quel signe êtes-vous?

39 Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés

NOTRE COUVERTURE Diane pour la Fête des mères

Est-il une plus belle marque de reconnaissance et d'amour pour sa maman et toutes les mamans que le sourire de ce garçon de trois ans qui se prépare à battre la diane dimanche 1 1 mai, jour de la Fête des mères?

PHOTO NESTLÉ

4

(5)

/V/ée le 8 juillet 1994, Â. Y elle est arrivée dans le foyer de ses parents comme un rayon de soleil pour tenir compagnie à son frère Michael, au¬

jourd'hui âgé de six ans.

Alors que tout semblait al¬

ler pour le mieux, Emilie avait de la peine à manger et devenait de plus en plus jaune.

Grâce

En septembre de la même an¬

née, lors d'un examen appro¬

fondi à l'hôpital, les médecins informaient les parents d'Emi¬

lie que celle-ci était très mala¬

de et qu'elle souffrait de l'atrésie des voies biliaires. El¬

le fut hospitalisée par la suite à Genève pour une première in¬

tervention dite de KASAI, la¬

quelle consiste à refaire un ca¬

nal de la bile, afin que son foie puisse être suffisamment irri¬

gué. A ce moment-là, Yvan et Marie-Josée Dafflon-Des- cloux ont compris qu'un jour ou l'autre leur fille devrait su¬

bir la transplantation d'un foie. De retour à la maison, le grand souci de ses parents était de faire manger convenable¬

ment Emilie, afin qu'elle puis¬

se prendre un maximum de forces pour supporter cette grave opération.

Quotidiennement Yvan et Ma- rie-Josée avaient les yeux ri¬

vés sur le pèse-bébé. Le poids de leur fille jouait en effet aux montagnes russes et c'était l'angoisse. En avril 95 son état s'est aggravé et elle dut à nou¬

veau être hospitalisée durant six semaines à Genève. Les médecins décidèrent alors de la mettre sur la liste d'attente d'un donneur d'organes. De¬

puis ce jour-là la vie de ses pa¬

rents a complètement changé et à chaque fois que le télépho¬

ne sonnait c'était à la fois l'an¬

goisse et l'espoir. L'attente était longue, mais un peu moins pénible à supporter en voyant leur petite protégée

a un don neur,

Emi le

peut à nouveau

sourire à la vie

Emilie sourit à nouveau à la vie.

manifester son envie de vivre.

Le 13 novembre 96, à l'heure du café, un coup de fil infor-

Sourire à la vie

11 ILLUSTRE

mait Yvan et Marie-Josée Daf- flon qu'ils avaient trente mi¬

nutes pour s'organiser et

prendre la route pour Genève.

Au moment de quitter leur fille à l'entrée de la salle d'opération, ils se posaient une multitude de questions.

Avaient-ils bien fait de venir?

Allaient-ils la revoir? De toute façon, plus rien ne dépendait d'eux. Ils devaient faire entiè¬

re confiance au chirurgien et à l'équipe médicale qui avaient entrepris Emilie pour tenter de lui sauver la vie. Toute la nuit les parents sont restés en contact avec l'anesthésiste qui les renseignait sur le déroule¬

ment de l'intervention. Après douze heures d'attente, ils étaient informés que tout s'était bien passé et que la transplantation d'un foie avait réussi.

Emilie s'est remise gentiment et après 80 jours d'hôpital elle a rejoint le domicile de ses pa¬

rents, à Matran. Son état de santé exigeait, il est vrai, une présence continue auprès d'el¬

le, mais cela valait la peine.

Quelle joie aussi pour toute la famille de voir Emilie dans une meilleure forme et manger à nouveau normalement. Sou¬

haitons qu'elle puisse vivre comme tous les enfants, pour le plus grand bonheur de son frère et de ses parents. Ceux-ci remercient du fond du cœur la famille du donneur et leurs proches qui les ont aidés à supporter cette douloureuse épreuve. Ils encouragent tout un chacun à devenir donneur d'organes et qui sait, peut-être, que vous aussi vous aurez be¬

soin d'un organe pour vivre et sourire à la vie-

Gérard Bourquenoud 5

(6)

Histoires

Avec

le feu

sacré

du

cirque,

Antoine

est

devenu

jongleur

\ a

seize ans

»Y asciné par Pic, le M. clown du cirque Knie, alors qu'il n'avait que trois ans, Antoine rê¬

vait de devenir jongleur.

Treize ans plus tard, il était déjà sur le chemin du suc¬

cès. Sa passion: redonner le sourire aux gens. Pour cela, il se rend tous les sa¬

medis au marché de Fri- bourg en emportant dans sa valise rouge tous les in¬

grédients destinés à dis¬

traire petits et grands, soit nez rouge, pantalons bouf¬

fants, chapeau, chemise à carreaux, balles, torches, diabolo... et bonne hu¬

meur.

Antoine, un jeune talent sur le chemin du succès.

Dès l'âge de dix ans, Antoine a commencé à se déplacer en monocycle, exercice qui exige une maîtrise de l'équilibre. Il a ensuite été l'élève de Marco Cesa, un clown renommé de Bulle, et a participé à un camp de l'Espoir romand où il a ap¬

pris avec des massues. Dési¬

reux de se perfectionner et d'aller encore plus loin, il a suivi durant deux ans l'Ecole nationale de cirque de Buda¬

pest. C'est ainsi qu'en 1996, en Hongrie, il a pu suivre un cours de trois semaines sur le crachement du feu, trapèze, claquettes et acrobatie. Depuis cette date, il s'entraîne seul lorsqu'il dispose de temps libre, étant donné qu'il est ac¬

tuellement en première année d'apprentissage. Misant sur la sécurité, il a préféré entrer à l'école des métiers, plutôt que dans une école de cirque. Mais il n'abandonne pas une éven¬

tuelle carrière comme jongleur et a opté pour une formation de monteur électricien qui pourrait lui permettre d'être électricien éclairagiste dans un chapiteau. Après avoir acquis le CFC, il souhaite parcourir le monde et vivre de ses ambi¬

tions et, comme récompense de ses efforts, procurer du

plaisir aux gens et gagner leur confiance pour des engage¬

ments dans des spectacles.

Dans cet espoir, il rend pour l'instant visite aux enfants des écoles enfantines et à tous ceux qui feront appel à son ta¬

lent.

Jongleur à seize ans, Antoine prouve qu'avec beaucoup de volonté et de motivation les rêves peuvent devenir une réa¬

lité.

Mélanie Studer-FRILL

Antoine donnera des cours, en collaboration avec Marco Cesa, du 7 au 11 juillet, au centre spor¬

tif du Platy, à Villars-sur- Glâne.

Se déplacer en monocycle exige une maîtrise de l'équilibre.

Un jeune garçon entre dans une droguerie et demande s'il peut obtenir de l'insecticide.

- Mais certainement! C'est pour les mites ou pour les moustiques? demande le dro¬

guiste.

- Oh, c'est pour moi, j'ai le cafard.

Un contrôleur vérifie les billets de train dans un TGV et interpelle alors une passa¬

gère:

- Désolé, madame, mais votre billet n'est pas valable pour un train à grande vites¬

se!

- Eh bien, répond la dame, demandez au conducteur de rouler moins vite...

On constate une recrudes¬

cence des vols dans le canton de Fribourg. Par contre aucu¬

ne horloge n'a disparu des bureaux de l'administration fribourgeoise tant cantonale que communale.

- Savez-vous pourquoi?

- Parce que tous les employés ont les yeux dessus!

Trois retraités se rencontrent dans un café.

Le tenancier s'inquiète de sa¬

voir comment ils occupent leur temps et leur pose la question à chacun.

Edouard lui répond qu'il tra¬

vaille quelques heures par se¬

maine à trier des livres dans un cercle littéraire.

Justin, lui, apporte les repas de la Croix-Rouge à domici¬

le trois jours par semaine.

Gilbert se lève pour leur dire qu'il est occupé au Centre de recherches de l'Ecole poly¬

technique fédérale à Lausan¬

ne. Les deux autres, ébahis, lui demandent ce qu'il y fait.

- Je cherche après mes pan¬

toufles et mes lunettes.

de rire

6

(7)

Le camp de l'AFJM s'inscrit désormais

comme une tradition

Nous les jeunes

SB ILLUSTRE

Êf endez-vous annuel M. m. des jeunes musi¬

ciens fribourgeois, le camp de l'AFJM cartonne à Ro- mont. Cette année, ils étaient 138 à se presser au portillon avec leurs instru¬

ments. Par amour de la musique.

Le 19e camp de l'Association fribourgeoise des jeunes musi¬

ciens (AFJM) a fait fort. Avec 138 participants (78 garçons et 60 filles), issus de 38 sociétés de musique du canton, il a at¬

teint un nombre record durant les dernières vacances pas¬

cales. Organisé à Romont du 1er au 4 avril, il réunissait des jeunes de 13 à 17 ans passion¬

nés de musique instrumentale (cuivres, percussions et tam¬

bours). «Ce camp est désor¬

mais devenu une tradition pour les jeunes musiciens du canton. Pour eux, il s'inscrit comme une rencontre incon¬

tournable, quelque chose à ne

surtout pas manquer», sou¬

ligne Jean-Marc Oberson, pré¬

sident de l'AFJM.

Sarine en tête

Fondée en 1973 et alors réser¬

vée aux corps de cadets consti¬

tués, l'association a, depuis 1992, repensé ses structures et ouvert ses portes à tous les jeunes musiciens du canton.

«Cette réorganisation répon¬

dait à un besoin et aux attentes des sociétés de musique. Ré¬

sultat: en cinq ans l'AFJM a plus que doublé le nombre de ses membres et s'est étendue sur les districts de la Broyé et du Lac», note Jean-Marc Oberson. La participation des jeunes fanfarons au camp mu¬

sical en est l'écho. Avec 60 musiciens, la Sarine se place en tête, suivie de la Glâne (31 ), de la Gruyère (23) et de la Veveyse (14). Toujours à la traîne, le Lac (7) et la Broyé (3) ont cependant fait montre d'un rapprochement. «Mal¬

heureusement, la Singine, qui a son propre camp musical, ne

Le président Jean-Marc Oberson (2e depuis la gauche), avec une partie de son comité et de la commission de musique de l'AFJM.

s'est pas encore décidée à ad¬

hérer à l'AFJM. Nous avons des contacts et une synergie se fera sans doute au niveau de la fête cantonale des jeunes mu¬

siciens», observe le président.

Plus de 600 spectateurs Encadrés par 15 moniteurs et partagés en deux formations musicales autonomes, «Dal Segno» et «Da Capo», les élèves alternent répétitions gé¬

nérales et classes réduites.

«Cette formule permet d'allé¬

ger le travail des jeunes et offre aux moniteurs de creuser les partitions jouées et la tech¬

nique de l'instrument», note Jean-Marc Oberson. L'abou¬

tissement du camp étant le grand concert final - cette an¬

née organisé à la halle du centre sportif du Mouret - les jeunes ont bûché sur un pro¬

gramme musical frais et diver¬

tissant. Chacune des deux for¬

mations a interprété cinq pièces différentes, plus est deux morceaux d'ensemble, devant plus de 600 specta¬

teurs. Dirigé par Nicolas Fra- gnière, Hugo Stern et Luc Vonlanthen (tous trois Le camp de l'AFJM s'inscrit dé¬

sormais comme une tradition pour les jeunes fanfarons du can¬

ton.

membres de la commisssion de musique), le concert s'est offert la participation de Do¬

minique Morel, jeune trompet¬

tiste soliste de Villarepos.

Budget de 35 000 francs Depuis quatre ans, l'AFJM jouit d'un partenariat avec la commune et la paroisse de Ro¬

mont, ainsi qu'avec le Cycle d'orientation de la Glâne.

Tous trois mettent à disposi¬

tion du camp leurs infrastruc¬

tures (classes à l'école primai¬

re, dortoirs dans les abris de Chavannes et de la Condémi- ne, la Maison St-Charles, les cuisines et le réfectoire de l'école secondaire). Avec un budget de 35000 francs, le camp de l'AFJM fonctionne grâce au financement des par¬

ticipants et de leurs fanfares, de la Société cantonale des musiques fribourgeoises, du Département culturel du can¬

ton, de l'Association fédérale des musiques, de l'Associa¬

tion des vétérans fribourgeois, de l'Office culturel Migros, de quelques entreprises du canton et du parrainage des pièces jouées au concert final. Le soutien de la Loterie Romande est également envisagé, la dé¬

cision sera prise au mois de juin.

Valentine Jaquier 7

(8)

IM Au CANTORAMA de Jaun:

jDZElilli Croque-notes

un nouveau proa ram me

de concerts encore plus varié

et attrayant m-^our sa 6e saison de

M. concerts, le CANTO¬

RAMA présente un pro¬

gramme encore plus at¬

trayant et varié que les années précédentes. L'or¬

ganisation de 50 manifes¬

tations en 5 ans a permis à la commission des concerts de tirer les conclusions de nombreuses expériences et de prévoir ainsi le bon concert au bon moment.

1500 auditeurs par an De décembre 1995 à octobre

1996, la petite église de Jaun accueillit en moyenne 150 au¬

diteurs par concert. Afin d'ali¬

gner le cycle de concerts de l'année liturgique sur le calen¬

drier profane, le programme 1997 comprend exceptionnel¬

lement 11 soirées.

Fidèle aux objectifs qu'il s'est proposés, le CANTORAMA est ouvert avant tout aux chœurs du canton de Fribourg.

Le programme prometteur commence l'après-midi du Vendredi-Saint consacré à une heure de réflexion avec le Chœur de chambre de l'Uni¬

versité de Fribourg. Au dé¬

but mai, ce sera au Chœur des Armaillis de la Gruyère de nous annoncer le printemps.

Comme chaque année en oc¬

tobre, une autre région du can¬

ton est invitée à se produire dans «La maison du chant po¬

pulaire fribourgeois»: en 1997, le tour est au district du

Lac, par les voix du Chœur de dames de Morat et de la Chanson du Lac. Le concert de clôture de la saison - et peut-être aussi son point fort - sera offert, le 4e dimanche de l'Avent 1997, par la Cécilien- ne de Guin qui présentera un Oratorio de Noël de Johann Christian Friedrich Bach. Le 8 août permettra au Trio Eug- ster, très connu des téléspecta¬

teurs alémaniques, de se pré¬

senter dans un programme tout neuf, voire insolite, tandis que des groupes participant aux Rencontres folkloriques in¬

ternationales de Fribourg évolueront le 22 août, selon une tradition déjà établie.

Et les jeunes?

Ils ne sont pas oubliés dans le programme 1997, puisque, en plus de la Maîtrise de Fri¬

bourg, les habitués du CAN¬

TORAMA auront l'occasion d'applaudir, le 15 septembre, la surprenante violoniste vir¬

tuose Lisa Oeberg, âgée de 15 ans, accompagnée par un or¬

chestre de jeunes de Bucarest, et, le 1er novembre, l'orchestre d'enfants Ministrings de Lu- cerne.

L'art se paie aussi

La commission des concerts, composée d'Oswald Schneuw-

L'ancienne église de Bellegarde abrite aujourd'hui le Cantorama.

PHOTO G. BD

ly (Wünnewil), Eduard Buchs (Jaun) et Jean Andrey (Bulle), dispose d'un budget d'environ 43000 francs. Sans l'apport annuel de subsides pour à pei¬

ne 20000 francs et l'engage¬

ment de généreux donateurs, l'activité culturelle du CAN¬

TORAMA ne pourrait pas se poursuivre. Les entrées à 15 francs (exceptionnellement 20 francs pour des ensembles ou artistes plus exigeants) ne cou¬

vrent qu'une partie des frais.

Les amis fidèles du CANTO¬

RAMA peuvent bénéficier de deux catégories d'abonne¬

ments: l'abonnement A à 80 francs, valable pour 5 concerts au choix, et l'abon¬

nement B à 130 francs, va¬

lable pour les 11 concerts.

Le programme détaillé peut être obtenu gratuitement au¬

près de l'organisation des concerts (tél. 026/929 84 44) ou des offices de tourisme.

8

(9)

Elisabeth

Python

a l'art

d'embelli

le verre

ntre les mains d'Elisabeth M J Python, les bouteilles de vin, les carafes et les verres sont embellis, transformés, personnalisés par la gravure. C'est une femme douce, gé¬

néreuse, qui aime secourir les autres.

Aide auxiliaire à la Croix-Rouge du¬

rant plusieurs années, elle prodiguait soins et réconfort aux personnes en fin de vie. Puis, gouvernante chez des particuliers, elle se retrouve un beau matin sans emploi. Dure épreuve pour cette jeune femme active. Pour occuper son temps, elle se remet alors à la gravure sur verre, qu'elle pratiquait dans sa jeunesse. «Je ne suis restée que 200 jours au chôma¬

ge. J'avais honte d'aller timbrer.

C'est pourquoi d'un hobby j'ai fait un travail», dit-elle fièrement. La fi¬

nesse, la précision et l'originalité de son ouvrage l'ont vite fait connaître des gens. Le bouche à oreille lui sert de publicité et sa clientèle grandit de jour en jour. Aujourd'hui, Elisabeth Python vit de sa spécialité, bien que très modestement.

La couleur, spécialité de Partisane Rien n'arrête Elisabeth Python. La variété de dessin qu'elle reproduit est multiple.

«Je peux exécuter n'importe quoi, tout ce que le client demande», note-t-elle. Cela va des maisons aux fleurs, en passant par des tracteurs, des fermes, des oiseaux, des voitures, des portraits, etc. Tout commen¬

ce par le choix du motif. «Maintenant que je possède un ordinateur, la tâche est beaucoup plus simple. Je sors en premier lieu un dessin à l'ordinateur, puis je le re¬

produis sur le support et le grave avec un petit appareil pourvu d'une pointe en dia¬

mant, comme chez le dentiste», explique l'artisane. Comme nouveauté, l'astucieu¬

se y apporte la couleur: son invention et son secret. Le respect des ombres est pri¬

mordial, d'où la réussite du dessin. A l'occasion d'une fête ou d'un anniversai¬

re, les gravures d'Elisabeth Python sont des cadeaux originaux et personnalisés.

Les bouteilles de vin qu'elle propose sont pleines, de surcroît d'un nectar qui plaira aux amateurs de bons crus.

Travailler sans patron

Dans son petit atelier de Chénens, clair et tranquille, Elisabeth Python est heureuse.

Elle œuvre quand ça lui chante, tard le soir, tôt le matin, le dimanche ou les jours fériés, qu'importe. Derrière elle, pas de patron, mais une liberté totale, qu'elle sa¬

voure avec reconnaissance. Sous l'œil amusé de son chien, elle crée et accomplit des merveilles de ses mains habiles. L'ar¬

tisane aime à se souvenir d'un moment émouvant, vécu le 1er mai 1993. Des bam¬

bins, venus lui donner une aubade, lui po¬

sèrent une question qui décida de son ave-

Arfisanat

■ ILLUSTRE

Elisabeth Python grave le verre avec magie.

PHOTOS MJ

nir: «Qu'est-ce que tu fais comme métier Madame?» Elle n'avait pas répondu, étant au chômage. Mais aujourd'hui elle dirait avec fierté: «Je suis une artiste!»

Marinette Jaquier

A l'occasion de la Fête des mères, «Les artisanes des Sources», dont Elisabeth Python fait partie, exposeront au Café de la Gare, à Chénens, le 2 mai de 16 à 22 heures et le 3 mai de 10 à 18 heures. Ainsi que le 31 mai, de 9 à 17 heures, à Orsonnens.

Dans sa cave où il y a du bon vin!

(10)

AN125

$ SUZUKI $ SUZUKI $ SUZUKI $ SUZUKI $ SUZUKI $ SUZUKI $ SUZUKI Ï N

# i i N

# 3 l N

S N

# ü

= Votre concessionnaire officiel:

ï RTE DE TAVEL FRIBOURG 3 (300 m du Bureau des automobiles)

t Tél. 026/481 38 67 Fax 026/481 38 57 S N

# 3 $ SUZUKI

Ride the winds of change

PRO MOTOS MARLY Michel BONGARD

Gase« HARLEY-DflVlDSON aprilia

Offrez-vous

un week-end de rêve sur une flarley de location

Dès Fr. 2990.-

Vionnet Motos 026/912 60 82

1628 Vuadens

SFX 50 OK dès 16 ans!

OK avec permis de

voiture!

Tél. 026/436 46 43 Fax 026/436 46 87 Rte de Corbaroche 32

1723 MARLY

YAMAHA

MOTOS

R. DUPASQUIER

1642 SORENS

Tél. 026/915 10 35 Fax 026/915 20 86

La bouille du mois

Fidèle berger de la transhu¬

mance, Primo Benzoni tra¬

vaille avec les moutons depuis plus de trente ans. Silhouette atypique et endurante, il ar¬

pente chaque hiver, de la mi- novembre à la mi-mars, les prés de la Côte lémanique aux plaines de la Broyé avec son troupeau de 500 têtes.

Marinette Jaquier

(11)

De nouvelles motocyclettes

et le monde

de la moto en 1997

Sports

et loisirs ILLUSTRE

Pour la première fois depuis 5 ans, le mar¬

ché suisse des deux-roues motorisés enregistre à nouveau une nette et ré¬

jouissante reprise avec plus de 34000 unités ven¬

dues. Attention toutefois:

ce sont avant tout les scoo¬

ters qui sont responsables de ce bilan positif. Leurs ventes sur une année équi¬

valent à plus de 50% de l'ensemble de celles-ci. La situation n 'est pas aussi fa¬

vorable pour les «vraies»

motocyclettes: une diminu¬

tion de 4% cause quelques soucis aux importateurs et aux marchands de la branche.

ser. Les taux de croissance sensationnels dans cette caté¬

gorie ont conduit au fait que plus aucun fabricant ne peut aujourd'hui se permettre de ne pas avoir au moins une de ces petites «abeilles de ville» dans sa gamme. Si, il y a un ou deux ans, les scooters de 125 cm3

étaient très demandés, les allé¬

gements accordés en matière de permis de conduire - autori¬

sation de conduire dès 16 ans

-■•««.■iSL îSSHï'fï

La moto: c'est le plaisir de la conduite que l'on recherche Le secteur des motocyclettes ne se présente pas sous un jour aussi rose. Les choppers confortables et les gros cubes de croisière ont certes la cote;

le «feeling d'Easy Rider» et le rêve des interminables auto¬

routes américaines font encore rêver bien des motards de notre petit pays. Mais pour le moment, les affaires marquent

La situation économique ten¬

due et donc la crainte des consommatrices et des consommateurs pour leur em¬

ploi se sont clairement concentrées sur l'industrie des loisirs. Economiser, telle est la devise, même pour les deux- roues motorisés. L'achat de la

«nouvelle» est davantage dif¬

féré que précédemment et les habitudes modifiées des consommateurs, de même que le manque de relève en 125 cm3 et la concurrence d'autres loisirs exercent une pression supplémentaire sur le marché.

Les scooters:

les chouchous de la nation Dans ces conditions, ce sont de loin les scooters avanta¬

geux à l'achat et à l'entretien et faciles à manier qui ont les meilleures chances de s'impo-

Les scooters ont toujours la cote.

avec le permis «F» ou permis voiture suffisant pour un 50 cm3 - ont ouvert largement la voie aux 50 cm3 encore plus avantageux. De l'avis des spé¬

cialistes de la branche et mal¬

gré le gigantesque boom des scooters, ce dernier n'a de loin pas encore atteint son apogée.

L'immense choix des modèles que seuls quelques initiés connaissent pour l'instant pré¬

pare encore quelques belles surprises pour l'avenir.

quelque peu le pas avec les machines sportives à très hautes performances. Ce n'est donc pas par hasard que cer¬

tains fabricants occupant ce segment sportif se soient tour¬

nés vers de nouveaux concepts dans lesquels les hautes per¬

formances ou le dernier cri technique ne sont plus visés en premier lieu, mais sont rem¬

placés par des vitesses de croi¬

sière civilisées et un plaisir de conduite très émotionnel.

125 cm3: le paradis en deçà de la frontière

C'est avec une petite larme à l'œil que les importateurs et marchands suisses de deux- roues lorgnent sur les pays voisins qui connaissent actuel¬

lement un boom en règle sur les 125 cm3. Motif: dans les pays de l'UE, la dernière légis¬

lation permet aux adolescents de 16 ans de piloter une 125 cm3. Jouissent du même droit les automobilistes qui ont pas¬

sé leur permis voiture avant le 1er avril 1980. Le potentiel de ceux qui reviennent à la moto paraît inépuisable; en Alle¬

magne, le marché de la 125 cm3 connaît un véritable boom. Pour le moment, les commerçants suisses du deux- roues ne peuvent que rêver - et espérer que notre législateur assouplira les conditions d'oc¬

troi du permis de conduire 125. Car la relève motocyclis¬

te n'est pas au mieux dans notre pays...

Les femmes en tête!

Un groupe au sein de la popu¬

lation motocycliste se renforce de plus en plus: les femmes.

Pour le moment, pratiquement une moto sur trois est vendue et conduite par une femme. Il ne faut donc pas s'étonner que la plupart des fabricants ont réagi à cette tendance et offrent désormais des modèles dont le siège est drastiquement plus bas.

L'embarras du choix Le «Salon du 2 roues de Zu¬

rich» prouve que le marché de la moto est actuellement en mesure de satisfaire les goûts de chacun. Même ceux dont la bourse est limitée se voient of¬

frir un choix comme jamais!

OSCD 11

(12)

ILLUSTRE Sports et loisirs

Les 7 règles d'or

de la moto

1. Conduire toujours avec un équipement de protection, soit un casque, un ensemble veste/pantalon ou une com¬

binaison en cuir, ou dans des matériaux comparables.

Ne pas oublier ses gants, ses bottes et une ceinture qui protège les reins!

2. Conduire toujours avec les phares, même de jour. La silhouette d'un motard est nettement plus petite que celle d'une automobile. Et avec les phares «code» en¬

clenchés, on distingue sen¬

siblement mieux un conducteur de deux-roues!

3. Ne conduire qu'avec des visières de casque propres et en parfait état. Une visiè¬

re rayée - spécialement lorsque le ciel s'assombrit - peut diminuer la vue jus¬

qu'à 80%!

4. 11 est absolument nécessaire de ne pas surestimer ses propres capacités de conduite et celles des autres usagers de la route. Une

saine portion de prudence constitue la meilleure des assurances vie!

5. Sur le plan technique, il faut s'assurer que son véhi¬

cule est dans un état parfait, en demandant à un spécia¬

liste d'effectuer les travaux de service: installation de freinage, chaîne ou cardan, guidon, fourche et amortis¬

seurs doivent fonctionner de façon optimale. Le profil des pneumatiques doit être suffisant, la pression d'air idéale. Une machine prépa¬

rée avec le plus grand soin est un garant d'un plus grand plaisir d'utilisation!

6. Lorsque l'on roule en groupes, il est primordial de respecter un certain espace entre les motos et il est tout aussi primordial de renon¬

cer à des «duels routiers»

avec un copain ou une copi¬

ne!

7. Il ne faut pas se laisser pro¬

voquer. Lors d'une erreur d'un(e) automobiliste, il est

Une bien belle machine. Yvan Pasquier ne vous dira pas le contraire.

PHOTO G. BD

préférable de retenir son agressivité. Il ne faut pas prendre l'automobile pour une ennemie, mais bien considérer son conducteur ou sa conductrice comme un(e) partenaire dans le tra¬

fic... même s'il est parfois difficile de garder son cal¬

me!

Office suisse de conseil pour deux-roues

Station-service

Rte de Beaumont 6A - 1700 FRIBOURG GRANDE ACTION DE PNEUS:

Iirelli — STOMIL

AGROLA O Téléphone 026/424 19 19

Roland Jolliet Maîtrise fédérale

Pneus-service Pirelli et Michelin Grande action de pneus d'été

12

(13)

Des passionnés

de belles machines

Lucky Motos

à Bulle

Ils sont trois... comme les Trois Mousquetaires. Jo Rouiller, Stéphane Demierre et Jean-Luc Romanens se sont associés pour créer et diriger Lucky (Luke?!..) Motos à Bul¬

le. Une entreprise de vente avec atelier de réparation pour tous véhicules à moteur à deux roues, éventuellement quatre si l'on parle de ces petits en¬

gins à tous usages de traction, véritables bijoux de méca¬

nique. Depuis peu, une large place a dû être faite aux scoo¬

ters dont la vente, après être tombée à deux ou trois pièces par année, est revenue en force

Jo Rouiller, Stéphane Demierre et Jean-Luc Romanens ont tous les trois l'amour de leurs belles ma¬

chines...

IRcte de t/euey 103 - 1630 ^uCte

<7él. 026/913 99 XX

dépôt-vente motos d'occasion*

Nous vendons votre moto pour vous GRAND CHOIX D'OCCASIONS

Sports

et loisirs ILLUSTRE

••a»

et atteint actuellement presque 30% du volume des affaires.

Juste revanche pour cette peti¬

te si dédaigneusement traitée dans les années 60/70 de «trot¬

tinette».

Les goûts s'adaptent avec le temps et les motos font de mê¬

me. Après avoir connu un suc¬

cès particulier, les grosses cy¬

lindrées sport cèdent le pas aux roadsters qui privilégient le plaisir de la route plutôt que la course. Mais, par contre, da¬

vantage de demandes pour des éléments personnalisés: caré¬

nage, design, forme du gui¬

don, etc.

Récemment, Lucky Motos a ouvert un local destiné à l'ex¬

position et à la vente, pour le compte des clients, de motos dont ils veulent se défaire. Un avantage qui connaît un grand succès et attire les acheteurs.

Texte et photo: J.S.B.

Menuiserie Rohrbasser Frères

Rénovation - Fenêtres Armoires - Escaliers - Portes

1687 VUlSTERNENS-DEVANT-ROMONT Tél. 026/655 12 01

13

(14)

ILLUSTRE Sports et loisirs

Le

plaisir

de

pédaler

sur les

chemi ns

du Pays

de

F ri bourg

Toute la famille à vélo sur les che¬

mins du Pays de Fribourg.

»Y st-il un plus beau M^J loisir que celui de pédaler le long d'un lac, de découvrir à travers champs le charme de la nature, ou encore de prendre son mountain bike pour gravir des chemins de montagne?

Les excursions à vélo of¬

frent en effet de belles pos¬

sibilités à respirer l'air frais loin du trafic, tout en jouissant d'une grande li¬

berté dans ses mouve¬

ments.

Un sport qui fait à juste titre de plus en plus d'adeptes pour la raison que faire du vélo est agréable et bon pour la santé.

Il y a les escapades en famille durant le week-end, le cyclo¬

tourisme et enfin la course.

Mais avant de rêver à égaler Ferdi Kübler, nous vous sug¬

gérons de choisir un modèle de vélo qui convient au sport que vous envisagez de prati¬

quer au cours de l'été. Prenez le temps, ne précipitez pas les choses et considérez que le fait de faire du vélo est un moyen de rester en forme, à prendre comme plaisir et non comme obligation.

Du vélo pliant en passant par le vélo de course jusqu'au vé¬

lo de compétition, aujourd'hui

il existe un grand choix à votre disposition. Encore un conseil:

si toute la famille décide de passer des vacances estivales à vélo, il est indéniable qu'un tel achat va porter atteinte à votre budget. Il est donc recomman¬

dé de vous rendre chez un commerçant spécialisé chez lequel vous pourrez obtenir tous les renseignements et être assuré d'un service après-ven¬

te sur les bicyclettes de marque suisse. Bien équipé, il ne fait aucun doute que vous aurez un immense plaisir de parcourir la campagne et de vivre de belles vacances au grand air.

FRILL

Le vélo du point de vue médical

Selon le professeur K. Bie- ner, faire du vélo est un sport très sain qui peut être pratiqué par toute la famille.

Il est d'autre part conseillé aux personnes qui ont be¬

soin de perdre des kilos pour être bien dans leur peau.

Faire du vélo consomme beaucoup d'énergie pour la raison que le poids de la per¬

sonne ne repose ni sur les genoux, ni sur les articula¬

tions, mais sur la selle. Par ailleurs, faire du vélo stimu¬

le le cœur, les artères, la res¬

piration et le métabolis¬

me. Le professeur Biener conseille aux amateurs non entraînés d'agir progressive¬

ment et d'éviter l'amour- propre mal placé, de pra¬

tiquer des sports de compensation comme le jogging, la natation ou la gymnastique.

VENTE ET REPARATIONS CYCLES - CYCLOMOTEURS

eHciti

V. \H.

PRE DU RUISSEAU

1724 ESSERT Tél. + Fax 026/413 14 19

14

(15)

Conseils pour préparer

une randonnée

Excursions

H ILLUSTRE

Les bienfaits de la randonnée

La randonnée ou la balade ne sont pas des activités ou des loisirs violents. Bien au contraire, ces loisirs de plein air sont pleins d'avantages pour le corps. Cependant, ces activités sportives nécessitent

un minimum de préparation, préparation nécessaire, voire même obligatoire lorsque l'on part pour une longue randon¬

née.

La randonnée pédestre est une activité physique qui se pra¬

tique en pleine nature. Les ha¬

bitués des randonnées seront d'accord si l'on affirme que plus cette activité physique est développée et meilleure est la condition physique... Le fait de pratiquer régulièrement la randonnée, cela permet de maintenir une bonne forme physique, élément essentiel d'une bonne santé. Lorsque l'on pratique la randonnée, on fait travailler dans de bonnes conditions à la fois l'appareil respiratoire et l'appareil car- dio-vasculaire. Les avantages de la randonnée ne s'arrêtent pas uniquement aux bienfaits physiques... Randonner en pleine nature c'est remettre l'homme en contact avec cette même nature. Si vous n'êtes

pas un habitué de la randon¬

née, ne vous jetez pas à corps perdu dans cette activité.

Comme toutes les activités sportives, elle nécessite une certaine connaissance, ainsi que des équipements particu¬

liers. Comme par exemple des vêtements appropriés, des chaussures adéquates, des plans, ou si vous ne voulez pas vous aventurer seul, faites ap¬

pel à un guide. Vous pourrez alors découvrir la montagne, avec un accompagnateur qui vous fera découvrir les mul¬

tiples facettes de ce monde merveilleux et en toute sécuri¬

té.

Les dangers de la montagne En montagne, il existe des dangers de nature différente:

les orages, la foudre, les chutes de pierres ou encore les glissements de terrain... Voici donc quelques conseils pour bien réagir si vous êtes confronté à l'une de ces situa¬

tions. Tout d'abord, en cas d'orage il faut éviter de se pla¬

cer près d'un arbre isolé, d'un lac ou d'un pylône. Evitez également les zones humides, ne restez jamais sur les crêtes et les cols, descendez de 150 à 200 mètres.

Les dangers ne viennent pas uniquement de la montagne, il en existe bien d'autres. La ran¬

donnée en montagne nécessite un minimum de préparation physique. Une mauvaise esti¬

mation de l'itinéraire à suivre, une erreur de lecture de carte et c'est l'affolement général.

Pour éviter ce genre de désa¬

gréments, ne quittez jamais le sentier balisé, même si l'on vous a conseillé de prendre un raccourci. Si vous n'êtes pas un habitué de la randonnée, commencez par emprunter des sentiers faciles, qui ne présen¬

teront pas de grandes difficul¬

tés. En début de saison, ne sur¬

estimez pas votre état phy¬

sique. Ne vous lancez pas dans l'ascension d'un modeste sommet, car cette escapade entraînerait un état de fatigue conséquent, et votre randon¬

née se transformerait rapide¬

ment en un véritable cauche¬

mar: crampes, fatigue, retard sur l'horaire prévu...

En montagne, la randonnée ne s'improvise pas, elle se prépa¬

re. Il faut savoir quand le temps menace ou quand la for¬

me physique nous empêche d'aller plus loin.

© Mulli-Ad Services Europe

BUCHARD voyages 1912 LEYTRON - Tél. 027/306 22 30 - Fax 027/306 53 77 Offres pour vos sorties de classes, sociétés, clubs sportifs, etc.

VACANCES BALNEAIRES ROSAS, Costa Brava, Espagne Dès le 20 juin 1997, départs assurés tous les vendredis soir de Fribourg - Bulle - Châtel-St-Denis.

Autocars tout confort, hôtels *** de construction récente, pension complète, vin et eau aux repas.

Magnifique plage de sable fin, pente très douce.

Prix par personne: de Fr. 540.- à Fr. 770.- en chambre double pour 8 jours + 2 nuits de voyage.

Réduction importante pour les enfants de 2 à 12 ans.

Prix spécial jeunesse: Fr. 530.-.

Demandez notre brochure de voyages et vacances balnéaires 1997, plus de 40 destinations.

Dès le

1er mai au 30 octobre (du mardi au dimanche)

(ou sur demande)

TsCHu

Voyages iViW Imh-

^6)32^

Louis Réservation à l'Office du tourisme

(16)

INDEX DES SALLES - PAYS DE FRIBOURG Exclusivité A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre FRIBOURG ILLUSTRÉ E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

LIEU I TÉL. I JOUR DE I SALLE I ron|T |^^p^iAirr^^|MENU

RAISON SOCIALE \ FAX [FERMETURE fNBRE PLACES \ | M'UllALl I f.a i DU J0(JR

GLÂNE ROMONT

Restaurant de la Poularde T. 026/652 27 21

F. 026/652 14 72 - 10 à 240 places A-B-C-

N-S Spécialités de saison Oui ROMONT

Hôtel-de-Ville T. 026/652 26 98

F. - Lundi Jusqu'à 300 places A-B-C-

N Fondue Fr. 11 .- Oui SIVIRIEZ

Auberge du Lion-d'Or T. 026/656 13 31

F. 026/656 16 62 Lundi 30 à 250 places A-B-C-

E-N-S Spécialités de saison,

menu traditionnel et gastronomique Oui

VEVEYSE

■LECRÊT IT. 026/918 51 42 I T IT ™ . 1 A-B- I T . , I _ . 1

|HÔtel de la Croix-Fédérale |f.- | Lundl jJusqu a 300 places j N.s j Jambon de campagne | Oui |

GRUYÈRE BOTTERENS

Auberge du Chamois T. 026/921 16 19

F. - Mercredi 40 à 120 places A-B-

N-S Spécialités de saison Oui CHARMEY

Hôtel Cailler T. 026/927 62 62

F. 026/927 62 63 Jusqu'à 260 places A-B-C-

E-N-S Suggestions gastronomiques Oui CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet T. 026/927 12 86

F. - Mardi,

sauf juillet-août Jusqu'à 250 places A-B-

C-N Tournedos Vieux-Chalet Oui ÉCHARLENS

Auberge de la Croix-Verte T. 026/915 15 15

F. 026/915 17 70 Dimanche soir

et lundi 120 places A-B-

N-S Cuisses de grenouilles,

spécialités de saison Oui MORLON

Café Gruyérien T. 026/912 71 58

F. 026/912 16 84 Mardi 10 à 120 places

Accès chaise roulante A-B-

N-S Filet de sandre du lac Oui NEIRIVUE

Auberge du Lion-d'Or T. 026/928 11 05

F. - Mercredi 10 à 100 places A-B-

E-N Truites de Neirivue,

spécialités de saison Oui SÂLES

Hôtel de la Couronne T. 026/917 81 12

F. - Lundi Jusqu'à 250 places A-B-

N-S Petit menu gastronomique Oui VAULRUZ

Restaurant de la Croix-Verte T. 026/912 74 33

F. - Lundi ap.-midi

et mardi 10 à 120 places A-B-

E-N Fondue bressane, filet de perche,

menu du dimanche Oui VUADENS

Chalet des Colombettes T. 026/912 12 93

F. 026/912 12 96 - 10 à 200 places A-B-C-

E-N-S Spécialités gniériennes, cuisine sponta¬

née, buffet au fil des saisons dès 35 fir. Oui

* SINGINE LAC-NOIR/SCHWARZSEE

Hôtel Primerose au Lac T. 026/412 16 32

F. 026/412 12 66 - 40,100,160 places A-B-C-

E-N-S Spécialités de saison Oui TAVEL

Hôtel Taverna T. 026/494 53 13

F. 026/494 53 15 - 10 à 200 places A-B-C- E-N-S

Spécialités fribourgeoises,

buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui

SARINE LE PAFUET

Café-Restaurant T. 026/413 33 22

F. 026/413 41 74 Lundi 20 à 450 places A-B- E-N

Filet de perche, jambon

JE + DI thé dansant Oui LOSSY

Café-Restaurant Le Sarrazin T. 026/475 12 44

F. 026/475 42 44 - 100 places A-B- N-S

Fondue bourguignonne

à volonté Non

MARLY

Hôtel-Rest. Croix-Blanche T. 026/439 93 53

F. 026/439 93 50 - 10 à 140 places A-B-C- E-N-S

Buffet (campagnard) dès 35.-Fr.

Service traiteur - Crevettes à l'espagnol Oui TREYVAUX

Auberge-Rest.-Pizzeria-Bar T. 026/413 11 53

F.- Lundi 20 à 300 places A-B-C- E-N-S

Röstis

30 sortes de pizzas oui

(17)

<v

COMMERCE

DE VIANDE SA 1635 La Tour-de-Trême/ Bulle Tél. 026/912 33 22 - Fax 026/913 13 30

Yves Meys Jean-Marie Python Privé 026/915 20 77 Privé 026/912 59 62 Natel 079/446 17 22 Nalel 079/446 18 22

- „Wp»»* tre®

cfe nos v eux

ava«**a* Madame, Monsieur,

La polémique de la vache folle s'étant quelque peu at¬

ténuée, le prix du bœuf va vers une forte tendance à la hausse. Aussi, nous désirons vous faire bénéficier des derniers prix extrêmement favorables avant la remon¬

tée des prix.

BŒUF Prix par kg

1/2 bœuf 8.—

quartier avant 6.—

quartier arrière 11.—

cuisse 10.—

aloyau 18.—

épaule avec os 9.—

train de côte avec os 8.50 morceaux de bœuf pour steaks et rôtis 17.—

AGNEAU

v agneau entier 15.—

VEAU

1/2veau 12.50

quart arrière 17.—

cuisse entière 17.—

PORC

porc entier ou demi carré de porc

8.20 14.50 Nous nous réjouissons de votre prochaine visite et par la même occasion nous vous rappelons que notre nouvelle boucherie de Bulle vous accueillera avec cet esprit simple, mais ô combien important: combler la clientèle.

Boucher^

du

Gérant Michel Oberson

Grand-Rue 16 1630 Bulle Tél. + Fax 026/912 33 12

Flash ILLUSTRE

La Boucherie

du Centre à Bulle

Yves Meys et Jean-Marie Python font tout pour satisfaire les clients.

Depuis bientôt dix ans, Jean-Marie Python et Yves Meys, bouchers de profes¬

sion, se sont associés pour faire commerce de viande en Gruyère. A La Tour-de- Trême d'abord, où ils sont encore, destiné à fournir les collectivités, les restau¬

rants, etc., et depuis le dé¬

but de cette année à Bulle cette fois, avec un second magasin à l'enseigne de la Boucherie du Centre.

La tornade qui a soufflé sur le bétail de boucherie l'an passé avec le problème de la vache folle et la baisse des ventes qui s'en est sui¬

vie n'a guère touché Yves et Jean-Marie. Ils ont su profi¬

ter des achats de viande à bas prix, puisque la Confé¬

dération allouait des mon¬

tants compensatoires, et ré¬

percuté cette baisse sur les consommateurs. Une ma¬

nière comme une autre, et qui s'est révélée très effica¬

ce, de fidéliser les clients.

Maintenant, la vente re¬

prend ses droits, mais les deux jeunes patrons main¬

tiennent leurs efforts dans ce sens.

Une entreprise de dix per¬

sonnes suppose un volume de travail important qui doit être géré au plus près si l'on veut équilibrer chiffre d'af¬

faires et charges. Comme l'entreprise s'occupe elle- même de l'abattage des bêtes qu'elle commerciali¬

se, elle évite ainsi les frais d'intermédiaires, mais c'est au prix d'un travail supplé¬

mentaire et d'une organisa¬

tion très bien rodée.

Texte et photo: J.S.B.

17

(18)

ILLUSTRE Ellipses

Ils se sont rencontrés il y a un demi-siècle et se sont unis le 12 avril 1947 à Pully. De ce ma¬

riage heureux sont nés trois enfants qui, à leur tour, ont agrandi la famille de six petits-

Noces d'or pour un couple

de Servion

enfants qui sont un rayon de so¬

leil pour Honoré Grand, 78 ans, et son épouse Elisa Clément, 76 ans, lesquels vivent dans une harmonie parfaite à Ser¬

vion.

Dans son jeune âge, Honoré a travaillé comme domestique de campagne, puis dans le bâti¬

ment et a achevé sa carrière en qualité de coupeur de verre.

Depuis qu'il jouit de sa retraite, il s'occupe de son jardin, effec¬

tue des promenades et consacre ses loisirs au yass. Elisa a, quant à elle, fait des ménages durant de nombreuses années.

A l'heure actuelle elle fait en¬

core partie de la Société de gymnastique de Carrouge, pour se maintenir en forme.

Ce couple fribourgeois de Ser¬

vion fêtera ses cinquante ans de mariage au mois de juin pro¬

chain, lors d'une réunion fami¬

liale qui aura lieu dans une fer¬

me de Blessens. A Honoré et Elisa Grand-Clément, abonnés au FRILL depuis quelques an¬

nées, la rédaction exprime ses plus vives félicitations et forme le vœu que leur santé de fer leur permette de vivre encore long¬

temps ensemble!

G. Bd

NUVILLY:

un village propre en ordre

Cette localité broyarde n'a pourtant que 300 habitants, mais sa population a compris ce que veut dire «protection de l'environnement». Cette com¬

mune a, en effet, aménagé un enclos dans lequel il y a un certain nombre de containers

destinés aux déchets ména¬

gers, aux objets durs, à la récu¬

pération de l'huile usée, aux bouteilles en verre et en plas¬

tique, etc. Une excellente ini¬

tiative qui fait que ce village est propre en ordre.

Texte et photo: G. Bd

Sa boisson préférée à portée de main

La maison Sigg édite chaque an¬

née une nouvelle collection de gourdes axées sur les nouvelles tendances, ceci pour que chacun y trouve celle qui lui convient pour les excursions à vélo dans la nature et à pied en montagne,

ou encore en course d'école. La gourde Sigg Bottles est pratique, légère, maniable et facile à en¬

tretenir. C'est certainement ce qui fait le succès de sa vente dans les magasins d'articles de ménage et de sport. G. Bd

18

(19)

AUMONT:

un coin de terre fertile

Ellipses ILLUSTRE

Ce village ne doit pas être confondu avec Esmonts, dans la Glâne, même qu'un nombre très restreint de Fribourgeois du sud du canton sont inca¬

pables de vous dire où se trou¬

ve Aumont. Sis à une altitude de 605 m, sur la rive droite de la Petite Glâne, ce village était anciennement une seigneurie et appartenait à la famille de Reiff, de Fribourg. Au centre de la localité, une église

construite en 1826, qui réunit les paroissiens d'Aumont et de Granges-de-Vesin. Sa popula¬

tion est essentiellement occu¬

pée dans l'agriculture et la cul¬

ture du tabac. Une importante scierie exploite les bois de cet¬

te région de la Broyé fribour- geoise, alors que deux restau¬

rants font le bonheur de ceux qui aiment bien manger.

Texte et photo: G. Bd

Trop, c'est trop, même si sécurité oblige!

Nous voulons parler de la route de Fort-St-Jacques, à Fribourg, laquelle est un véritable laby¬

rinthe avec le nombre d'îlots et de gendarmes couchés qui ont été placés sur toute sa longueur, ainsi que les places de parc qui ont été aménagées pour le sta¬

tionnement des voitures. La conduite d'un véhicule sur cet¬

te route devient infernale. Et

Le charme d'un étang naturel

Si vous aimez les promenades par monts et par vaux, nous vous proposons d'aller en voi¬

ture jusqu'à Grandsivaz, villa¬

ge situé sur la route Fribourg- Payerne, et de laisser votre véhicule au Relais du Marron¬

nier. De là, faites une excur¬

sion à pied en direction de Montagny-les-Monts. Après un quart d'heure de marche, votre regard sur la nature vous

invitera à prendre un chemin de forêt pour admirer l'étang privé des Gours, sur la commu¬

ne de Montagny-les-Monts, lequel séduit par son charme, ses grenouilles et ses canards, tout en étant animé par le chant de nombreux oiseaux qui nichent dans les haies et les arbres qui l'entourent. Une agréable promenade pour qui aime le grand air. G. Bd

cela dans les deux sens. Même les riverains estiment que c'est un peu beaucoup. Bon nombre d'automobilistes se posent la question de savoir si autant de chicanes sont encore néces¬

saires sur cette route, étant don¬

né que les cyclomotoristes et motocycles légers circulent le plus souvent sur les trottoirs.

Texte et photo: G. Bd

19

(20)

ILLUSTRE Chasse Avec un millier de chevreuils abattus,

'équilibre du cheptel a été atteint

i le chamois et le che- vreuil se portent bien dans le canton, que le san¬

glier commence à se mani¬

fester, il y a par contre trop de renards et de blaireaux, dont un certain nombre de¬

vra être éliminé. A cet ef¬

fet, la Fédération des chas¬

seurs fribourgeois, qui a tenu récemment son as¬

semblée à Semsales, pro¬

pose par la voix de son pré¬

sident Pius Macheret de créer un permis à 50 francs ou alors d'autoriser la chasse aux détenteurs de permis B.

Ce jeune chevreuil réussira-t-il à échapper aux chasseurs l'autom¬

ne prochain?

Pius Macheret, président des chasseurs fribourgeois.

L'automne passé a vu la parti¬

cipation de 730 chasseurs, par¬

mi lesquels 330 étaient titu¬

laires d'un permis pour la chasse en montagne et en plai¬

ne, 335 pour la plaine unique¬

ment et 45 pour la montagne.

11 y a eu 982 chevreuils abattus en plaine et 91 en montagne.

Par rapport aux années précé¬

dentes, la répartition entre chevreuils mâles (55%) et fe¬

melles est très proche de l'équilibre. Celle du chamois a fourni 332 bêtes, un résultat qui n'a pratiquement pas chan¬

gé. Quelque 60 chamois ont par contre été tirés lors d'une chasse spéciale à laquelle 60 chasseurs, désignés par tirage au sort, ont participé, sur les 135 qui s'étaient annoncés.

Aucun cerf n'a été abattu en automne 96.

Les chasseurs de la Veveyse sont déçus

Les nemrods sarinois ont de¬

mandé lors de cette assemblée d'ouvrir la saison de chasse 98 une semaine plus tard que d'habitude, soit le 20 sep¬

tembre. La section de la Ve¬

veyse ne pouvait être d'accord avec cette proposition du fait qu'elle s'était battue pour la date de la mi-septembre, dans l'espoir de ne pas se trouver face à l'armée sur le territoire de chasse. Une majorité de chasseurs s'est prononcée pour son ouverture une semai¬

ne plus tard, ce qui a profondé¬

ment déçu les nemrods de la Veveyse. Quant au préfet Ber¬

nard Rohrbasser, il en appela à la compréhension des chas¬

seurs à l'égard des gardes- chasse qui ont «une mission plus épineuse que les curés à qui l'on avoue ses péchés».

G. Bourquenoud

La NI avance bon train Déjà ouverte jusqu'à Payerne,

l'autoroute de la Broyé avance à pas de géant en direction d'Yverdon. Le pont construit à proximité de Lully, près d'Es- tavayer-le-Lac, est pratique¬

ment achevé et la construction de la NI se poursuit vers Châbles. Dans une année, les automobilistes de toute la Broyé vaudoise et fribourgeoi-

se auront la possibilité de se rendre à Lausanne par Yver¬

don en moins de trente mi¬

nutes. Ils ne regretteront cer¬

tainement pas le désagréable

«serpent de mer» de Font- Cheyres, une route cantonale qui deviendra nettement plus calme pour les usagers de la région.

Texte et photo: G. Bd

.if

20

(21)

L'économie alpestre Le patê d'intche-no

111»

ILLUSTRE

Kemin fô-the chin tranchlatâ in patê?

N'in ché rin. La chochiètâ d'économie alpestre dè Chuiche l'a dza nié dè 130 t'an. La chochiètâ fribordzêre va fithâ chè 100 j'an chti tsôtin. Ma, po ehe n'âdzo l'è adi pyêna dè ya, on pou mi- mamin dre ke l'è djèmé j'ou ache vidze. Chon prèjidan, Robert Guillet dè Trivô, ke chàbrè ora a Avry-dèvan-Pon, l'a dza poyi thinkant'an è l'è onko pâ fournê. Ha chochiètâ ch'okupè dè to chin ke chè pâchè pê lè montanyè: lè dzà, lè pyantè, lè botyè, lè patchi, lè tse- min, lè tsalè, lè bithè pu bin chure lè dzin ke vèkechon na partya dè l'an pê hou tsalè è hou j'intsôtenâdzo. Ti lè tsô¬

tin, tota na kobya dè dzin dè ha cho¬

chiètâ van fére le toua de na partya dè hou j'intsôtenâdzo a pou pri chaptantè- thin. Lou fô 18 t'an po fére le toua di 1350 tsalè dè nouthron tyinton. Chti tsôtin hou vijitè chè faron din la Vevéje.

Ou bè de la chenanna, kan l'an fournê lou toua, i fan lou rapouâ chu l'ètha di patchi, di dzà, di tsemin, di tsalè è di bithè. Bin chur ke fèlichiton achebin lè bon tinyâre è bayon di konchèye yô ke fô.

Ma chti an, po fithâ lè 100 j'an de la chochiètâ, l'i arè po keminthi, ouna fitha dou fre dè montanyè, le dechando 26 d'èvri in Tsarmê. Po keminhyi, lè j'invelè poron fére na vijita ou mujé dè Tsarmê, on porè l'i vêre l'ichtouâre dou fre dè montanyè du lè j'an 1700 è ôtyè.

Din chi tin, on dèvejâvè dza di «baron»

dou fre. In alin vindre le fre dè monta¬

nyè de la Grevire tantyè in Franthe è mi- mamin pye yin, n'in d'à bin dè hou ke l'an te fortena, pu achebin dè hou ke chè chè chon rinâ. Ma, rèvinyin a ha fitha dou fre. Le dumidzoua a katr'àrè, a La Tsintre, din na granta kantina, l'i arè lè rèjulta dou konkour di fretchi dè monta¬

nyè, pu la vijita di kâvè dè fre ke chon konyè yin è lârdzo è la fitha ke dourèrè prou chur tantyè i j'àrè d'alâ gouêrnâ le lindèman matin. Chu pyèthe on porè achebin agothâ, mimamin adzetâ dè chi bon fre dè montanyè pu in mimo tin, bêre na bouna golâ, portyè pâ?

Ti lè j'an, la chochiètâ fâ na chayête, chuto por alâ vouitchi chin ke chè pâchè ôtrapâ. Chin vou a dre ke hou chayêtè chè fan din totè lè kotsè dou payi, bin chur in montanyè. On pou totèvi

Dessin de Fernand Jaquet, peintre et paysan, Estavannens.

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

aprindre ôtyè dè hou ke fan le mimo mihi tyè chè. Ma, chti an po fithâ lè 100 t'an i volon chobrâ din le tyinton è chin chè pâchèrè in Chindzena, le dedzà 19 dè juiyè, chu chi lordo patchi de la Riggisalp, d'amon dou Lé Domêna (Lac-Noir). N'in d'à prà ke dyon ke l'è le pye bi patchi dou tyinton. L'i arè la mècha avoui l'inkourâ Murith, l'èmi di j'armayi, è l'inkourâ dè Balavouêrda po la partya in'aleman. L'è achebin lé hô ke bayèron lè pri dou konkour di fretchi dè montanyè. Apri chin, l'i arè le goutâ teri dou cha è la fitha chin dèbredâ din le dzouyo, le tsan è la mujika avoui lè

«yodleur dè Planfayon». Bin chur ke por arouvâ a la Riggisalp, rin dè pye fa- chilo. L'y a tyè a ch'achetâ chu on'èch- kabi dou «télésiège» ke modè dré dè- kouthè le kabarè de la Gypsera yô on pou léchi lè j'oto chu pyèthe è lé d'amon on'arouvè a kotyè pâ de la pyèthe dè fitha.

Ti hou ke l'an fan dè pachâ na bala dzornâ in montanyè avoui di dzin de la montanyè chè rètràvèron avoui pyéji chi dedzà 19 dè juiyè ke vin.

Albert Bovigny

21

(22)

ILLUSTRE 1

Huitième district

Amicale

des

Fribourgeois

d'Yverdon

Chanteurs vaudois et fribourgeois réunis sur scène sous la direction de François Chassot.

et environs

Une douzaine de chansons pour des noces de perle

Jrente ans d'existen¬

ce! Cela fait déjà un bout de chemin pour une amicale dont l'objectif principal est de rassembler les Fribourgeois qui vivent et travaillent dans cette vil¬

le et dans la région d'Yver¬

don. Une étape qui se de¬

vait d'être marquée par une soirée digne d'un tel anniversaire. Et elle le fut avec le concours du chœur mixte «Le Mayentset», mot patois qui veut dire mésan¬

ge, lequel est aussi donné aux enfants du canton de Fribourg qui, le 1" mai, vont de maison en maison chanter le retour du prin¬

temps.

Comme l'an passé, la salle de La Marive était à nouveau comble pour cette soirée de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon et environs qui coïncidait avec le 30e anniver¬

saire de sa fondation. Dirigé depuis une décennie par Fran¬

çois Chassot, le chœur mixte

«Lè Mayentset» a offert un concert-spectacle qui était aussi ravissant pour les yeux qu'il était sensible à l'ouïe des auditeurs. Les applaudisse-

Lisette Party, la populaire prési¬

dente du chœur mixte «Lè Mayentset», encadrée par Fran¬

çois Chassot, directeur, et Roland Frossard, président de l'amicale.

ments ont d'ailleurs confirmé leur satisfaction sur la qualité de l'exécution. Parmi les chansons qui ont été bissées,

citons «Le gamin de Paris - La petite diligence - Ah! le petit vin blanc - L'armailli des grands monts». Ce dernier

22

(23)

chant, cadeau du chœur mixte à l'amicale, a été interprété avec le soliste Michel Py- thoud, de Lausanne. Mais c'est avec «Méli-Mélo», de l'abbé Bovet, chanté par cet ensemble vocal fribourgeois et une chorale vaudoise d'Orbe, que s'est achevée cette presta¬

tion.

Denise Mollard, vingt-cinq ans de fidélité au chœur mixte «Lè

Mayentset».

Offrir chaque année un nou¬

veau concert-spectacle exige du dévouement de la part des membres du chœur «Lè Mayentset», même si parfois il faut improviser. Celui de cette année a évolué à la bonne franquette, avec des senti¬

ments de reconnaissance de Roland Frossard, président de l'amicale; des anecdotes de François Chassot, directeur; et des ingrédients savoureux de Lisette Party, présidente du choeur mixte. Tout cela asso¬

cié à la qualité du concert et à la beauté du spectacle, a per¬

mis à cet ensemble vocal de percer l'apathie du public et à en faire, pourquoi pas, un complice!

La seconde partie de cette soi¬

rée fut tout aussi enrichissante, grâce à l'ensemble de cuivres

«Bavaria», d'Ecublens/VD, que dirige Bernard Valloton,

Michel Pythoud, soliste de «L'ar- mailli des grands monts».

dont la prestation s'est révélée remarquable tant par l'exécu¬

tion que par l'ossature de cette fanfare qui, dès l'entrée en scène, est déjà une promesse d'inattendu, de mordant. Par leur talent et leur enthousias¬

me, ces musiciens ont été, comme le chœur mixte «Lè Mayentset», les artisans de ce millésime 97 qui devrait rester un bon cru pour l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon et en¬

virons, à laquelle nous souhai¬

tons bon vent.

Texte et photos:

Gérard Bourquenoud

Association Joseph Bovet

Assemblée des délégués à Sion

Déjà trente ans que le FRILL est l'organe officiel des Fribourgeois du dehors C'était le 22 octobre 1967.

L'Association Joseph Bovet te¬

nait son assemblée des délé¬

gués à Estavayer-le-Lac. Au cours des débats présidés par Max Pasquier, président de l'AJB, un délégué du Freibur- ger-Verein Genf (Cercle fri¬

bourgeois de langue allemande de Genève) exprima le vœu que l'Association Joseph Bo¬

vet fasse de «Fribourg-Illustré»

son organe officiel. Dans le compte rendu de cette assem¬

blée paru dans l'édition de novembre 1967, nous pouvons

lire ceci; «Plusieurs membres de l'AJB abondèrent dans ce sens, soulignant les services que cette revue a déjà rendus et rendra encore aux Fribourgeois du dehors. M. Henri Fragnière, éditeur et administrateur, par¬

lant également au nom de Pier¬

re Charrière, rédacteur, remer¬

cia ses compatriotes hors les murs de la confiance témoi¬

gnée à «Fribourg-Illustré» et releva l'intérêt que manifestent les responsables de ce mensuel aux Fribourgeois de l'extérieur.

A l'unanimité, l'assemblée adopta le principe de donner à

«Fribourg-Illustré» le caractère d'organe officiel de l'Associa¬

tion, en laissant toutefois au co¬

mité le soin de rechercher la meilleure formule pour que les divers groupements puissent s'exprimer dans cette revue».

Il y a en outre trente-cinq ans que Gérard Bourquenoud assu¬

re le contact entre la revue

«Fribourg-Illustré» et les Fri¬

bourgeois hors les murs, d'abord en qualité de corres¬

pondant pendant dix ans, puis comme attaché de presse de l'AJB durant quinze ans. Il y a également un quart de siècle cette année qu'il assume la fonction de rédacteur en chef du FRILL, ainsi que la respon¬

sabilité de la rubrique «Le hui¬

tième district» dans chaque édition. FRILL

La prochaine assemblée des délégués de l'AJB se tiendra le dimanche 4 mai, à 9 h 15, à la salle du Grand Conseil va- laisan, à Sion, sur invitation de l'Amicale des Fribour¬

geois de cette ville qui fête son 25e anniversaire.

Programme d'activité de l'AJB en 97:

31 mai: loto à Vuadens et dé¬

coration florale des Colom- bettes.

8 juin: pique-nique AJB aux Colombettes.

19, 20 et 21 septembre: festi¬

vités du 40e anniversaire de l'AJB à Bulle et aux Colom¬

bettes.

23

Références

Documents relatifs

– La garantie s’applique aux frais exposés pour l’acquisition d’un équipement optique (composé de deux verres et d’une monture) dans les conditions de renouvellement

• changement de situation de famille, pour maintenir la télétransmission entre la Sécurité sociale et AG2R Réunica Prévoyance, adressez-nous la copie de votre nouvelle attestation

J’ATTESTE AVOIR REÇU ET PRIS CONNAISSANCE DES INFORMATIONS VISÉES PAR LES ARTICLES L.932-15-1 ET R.932-2-3 DU CODE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE QUI SONT REPRODUITS DANS LA

« Maladie » ou « Accidents du travail / Maladies professionnelles » du régime de base de la Sécurité sociale, et ce, en dehors des cas de maintien organisés selon les

– La garantie s’applique aux frais exposés pour l’acquisition d’un équipement optique (composé de deux verres et d’une monture) dans les conditions de renouvellement

* Salaire de référence : salaire brut moyen des trois derniers mois précédant l’arrêt de travail à l’exclusion des primes présentant un caractère exceptionnel et

* Salaire de référence : salaire brut moyen des trois derniers mois précédant l’arrêt de travail à l’exclusion des primes présentant un caractère exceptionnel et

Vos données à caractère personnel sont collectées et traitées par votre organisme d’assurance, membre de AG2R LA MONDIALE, dans le cadre de la gestion des garanties dont