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17/01/12. Dr Michel RYBOJAD Hôpital Saint-Louis. Paris.

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Texte intégral

(1)

17/01/12

Dr Michel RYBOJAD

Hôpital Saint-Louis. Paris.

(2)

L'aréole et le mamelon forment la plaque aréolo-mamelonnaire et constituent

deux structures hautement spécialisées.

L'aréole: situé au dôme du sein = zone pigmentée entourant le mamelon.

!! Surface parsemée de structures pilaires (duvet, poils terminaux).

!! Pores des glandes sudorales eccrines et apocrines.

!! Glandes "aposébacées" (tubercules de Montgomery).

(3)

Le mamelon: structure centrale et glabre du sein ou s’abouchent les canaux galactophores (pores galactophores).

!! Innervation particulièrement développée (terminaisons

nerveuses et fibres musculaires lisses du muscle aréolaire).

!! Stimulation par le nourrisson: succession de réflexes neuro- endocrines qui aboutissent à l’émission de lait.

!! Maintient par l’hypophyse d’une sécrétion de prolactine essentielle à la poursuite de l’allaitement.

(4)

"!

Naturellement rétractés

(différents de la rétraction acquise du K du sein).

" ! Ombiliqués.

" ! Invaginés.

" ! Hypertrophiques.

(5)

Peau du sein: semblable histologiquement à la peau de la paroi thoracique antérieure.

Aréole: Quelques particularités.

!! Epiderme

!! Hyperpigmenté.

!! Présence de ¢ claires arrondies: ¢ de Toker, ¢ glandulaires isolées, exprimant la cytokératine 7 ( rôle physiologique

mal connu).

!! Derme

!! Structures épithéliales annexielles.

!! Nombreuses expansions des fibres musculaires lisses du muscle dartos.

!! Tubercules de Montgomery: sinus galactophoriques rudimentaires ou glandes aposébacées.

(6)

Mamelon: Structure centrale et glabre du sein ou s’abouchent les canaux galactophoriques.

!! Organisation histologique d’une extrême complexité.

!! Innervation particulièrement développée.

(7)

!! Les schémas anatomiques classiques ne réflètent pas la notion essentielle du remaniement structurel et

fonctionnel qui intervient tout au long de la vie sous l'influence d'hormones dont les hormones sexuelles;

!! Prolifération des canaux glandulaires à la puberté.

!! Développement du système alvéolo-lobulaire pendant la grossesse.

(8)
(9)
(10)
(11)

Maladie de Paget mammaire

Décrite en 1874 par Sir James Paget.

!!

1 à 5% de tous les cancers du sein.

!!

Femme 50-60 ans +++

!!

Moins de 60 cas rapportés chez l’homme.

!!

Association possible avec des localisations

extra-mammaires de la MP.

(12)

Maladie de Paget mammaire

!!

Adénocarcinome intra-épidermique de la région aréolo-mamelonnaire.

!!

Toujours associé à un adénoK mammaire intra-galactophorique sous-jacent.

Celui-ci détermine le pronostic

Sa recherche doit être systématique

(13)

!! Début insidieux +++

!! Atteinte toujours unilatérale.

!! Modifications cutanées, débutant au mamelon.

!! Lésion eczématiforme unilatérale de la plaque aréolo- mamelonnaire

!! Extension lente, centrifuge, vers l'aréole.

!! Nappe érythémateuse, bien limitée, érosive, suintante, croûteuse ou encore hyperkératosique.

!! Iparfois écoulement mamelonnaire sérosanglant.

(14)

!! Le mamelon ulcéré est parfois rétracté évoquant un

cancer mammaire, avec ou sans adénopathies locales.

!! Le prurit est absent ou discret.

!! Les formes pigmentées peuvent simuler un mélanome malin.

!! Une maladie de Paget vulvaire est parfois associée.

Des améliorations transitoires sont décrites et ne doivent pas faire éliminer le diagnostic.

Le diagnostic doit être établi avec certitude en raison de ses implications pronostiques et thérapeutiques +++

(15)
(16)
(17)
(18)

Paget du mamelon

#! Nodule induré du sein traduisant l’existence de la tumeur galactophorique sous-jacente (30-50%)

Lésion ulcéro-nodulaire

#! Rétraction ou ulcération du mamelon au cours de l’évolution.

#! Lésions parfois développés sur seins ectopiques, mamelons surnuméraires

#! Absence congénitale de mamelon.

(19)
(20)

!! L’épiderme acanthosique contient des grandes ¢ claires au cytoplasme abondant en migration intraépidermique, à

noyau large et nucléolé (¢ de Paget) en nombre variable, isolées ou regroupées en amas.

!! Elles prédominent au niveau des couches basales, mais

peuvent envahir l'épiderme sur toute sa hauteur. L’extension en profondeur peut se faire dans les annexes épidermiques.

Jamais de CONNEXION DIRECTE AVEC LE CANCER MAMMAIRE SOUS-JACENT.

!! Ces ¢ peuvent contenir des mucopolysaccharides et être colorées par le PAS ou le bleu alcian.

(21)
(22)

Les ¢ expriment les cytokératines glandulaires de bas poids moléculaire dans 90% des cas.

- Cytokératine 7 +++

- Antigène épithélial de membrane (EMA)

! L’Ag carcino-embryonnaire (ACE) est exprimé dans 30 à 70% des cas.

! La protéine S100 entre 0% et 35% des cas.

! La gross cystic disease fluid protein (GCDFP-15), marqueur des glandes apocrines, est positive dans 50% des cas.

(23)
(24)

o! Le marquage des oncoprotéines C-erb B2 et p53 est retrouvé dans la majorité des cas.

o! Ag liés au cycle cellulaire p21, Ki 67, cycline D1

o! L'expression des cytokératines glandulaires

(cytokératine 7, de l'EMA, de l'ACE) et la négativité des cytokératines épidermiques de haut poids moléculaire

Orientent vers la nature glandulaire à diffénciation apocrine de la ¢ de Paget.

(25)
(26)

Cette association est quasi-constante et ne doit pas être récusée, si la palpation du sein,

l’échographie et la mammographie sont normales.

Intérêt de l’IRM (en cours d’évaluation).

(27)

L'histologie des pièces de mastectomie

retrouve un carcinome intragalactophorique sous-jacent dans plus de 80% des cas.

!!

Le plus souvent in situ.

!!

Plus rarement invasif.

!!

Multifocal dans 20% à 75% des cas.

(28)

!! La palpation du sein révèle une masse tumorale, sous l'aréole ou à distance, dans moins de 50% des cas.

!! La mammographie est anormale dans 60% des cas :

!! 90% s'il existe une masse palpable.

!! 50% en l'absence de masse palpable.

(29)

o! Migration dans l'épiderme de ¢ issues d'un carcinome des canaux galactophoriques contigus = forme

épidermotrope de cancer intraductal avec migration des ¢ malignes situées plus profondément.

(migration pagétoide)

o! Il n'est cependant pas possible de démontrer une

continuité histologique entre la maladie de Paget et le carcinome mammaire sous-jacent.

(30)

Plusieurs études immuno-histochimiques portant sur la lésion de Paget et le

carcinome sous-jacent ont permis de

mettre en évidence dans 90% à 100% des cas une bonne concordance pour les

marqueurs exprimés.

(Cytokératine7, oncoproteine Her/neu,

EMA et ACE, GCDFP-15).

(31)

!! Des ¢ épidermiques particulières ont été mises en

évidence par Toker dans 10% des mamelons normaux.

!! Ces ¢ à cytoplasme abondant ont tendance à ébaucher des structures glandulaires et sont appelées ¢ claires de Toker.

Fu W Am J Clin Oncol 2010.

(32)

!! Il n'est pas possible de démontrer une continuité histologique entre la maladie de Paget et le carcinome mammaire sous-jacent.

!! Les rares cas où le carcinome sous-jacent n'est pas retrouvé sur la pièce de mammectomie, font supposer que la ¢ de Paget pourrait provenir de l'hyperplasie des ¢ de Toker.

!! Les ¢ normales de l’épiderme, claires, de grande taille pourraient acquérir des signes de malignité histologique:

$! Soit sous l’action d’un facteur carcinogène commun à celui du cancer mammaire,

$! Soit sous l’influence de cytokines sécrétées par le carcinome.

(33)

!!

Eczéma atopique:

!!

bilatéralité de ses lésions,

!!

prurit,

!!

évolution par poussées,

!!

atteinte d'autres parties du corps

!!

(creux poplités, plis des coudes).

!!

Réponse durable aux DC

!!

Psoriasis

!!

Eczéma de contact

(34)

!! Ectasie galactophorique ++

!! Adénomatose érosive +++

!! Carcinome basocellulaire pagétoïde.

!! Maladie de Bowen.

!! Le mélanome (MP pigmentées) peut être difficile à distinguer cliniquement:

"! Partage avec la MP le caractère unilatéral et l'évolution chronique.

"! La biopsie cutanée permettra d'en faire le diagnostic.

"! Histologiquement, la distinction avec la maladie de Bowen à ¢

claires (pagétoïde) et le mélanome in situ peut parfois nécessiter une étude immuno-histochimique complémentaire.

(35)

!! Il dépend surtout du caractère invasif ou non du carcinome intra-galactophorique associé.

!! La survie à 10 ans est > à 90% en l'absence de masse palpable,

!! < à 40% en cas de masse palpable.

Le pronostic serait plus sévère en cas de survenue avant la ménopause et chez l'homme.

(36)

!! Prise en charge en milieu spécialisé, en oncologie ou en gynécologie.

!! Le traitement chirurgical par une mastectomie est le traitement de référence:

!! En raison du caractère fréquemment multicentrique de l'adénocarcinome intra-galactophorique associé.

!! Curage. Rx-thérapie.

!! Pour les formes sans masse palpable et à mammographie normale (IRM): Tt radio-chirurgical plus conservateur ?

Kanitakis J. JEADV 2007.

Le Pennec. J Gynecol Obstetr Biol Reprod 2000

(37)

Paget vulvaire

(38)

Paget vulvaire

(39)

Paget péri-anal

(40)

Paget extra-mammaire

!!

Génitale

"!

Vulvaire +++

"!

Organes génitaux masculins : verge, scrotum

!!

Péri-anale

!!

Inguinale

!!

Parfois multifocale

(41)

Aspects cliniques

#! Maladie du sujet âgé.

#! Plaque érythémateuse unique et bien limitée.

#! Rares formes dépigmentées.

#! Polycyclique.

#! Plus ou moins suintante selon localisation.

#! Parfois prurigineuse.

#! Résistante aux traitements conventionnels.

(42)

Histologie

#! Cellules à cytoplasme abondant et clair, PAS+

#! Noyau volumineux (aspect en « bague à chaton »)

#! Dispersées sur toute la hauteur de l’épiderme mais prédominant sur la zone basale.

#! Immuno-histochimie :

"! CK 7 + = marqueur très spécifique

"! EMA +

"! ACE +

(43)
(44)
(45)
(46)
(47)

!! Tumeur bénigne développée au dépens des canaux galactophores (sinus) du mamelon.

!! Papillomatose floride des canaux mamelonnaires

!! Toujours après la puberté.

!! Femme avant ménopause +++

!! Principal diagnostic différentiel de la maladie de Paget.

(48)

!!

Atteinte unilatérale.

!!

Expression clinique polymorphe:

"!

Petit nodule charnu +++

"!

Lésion eczématiforme, érosive ou croûteuse

"!

Le mamelon a un aspect érosif croûtelleux et

est augmenté de volume.

!!

Un nodule est parfois palpable sous le mamelon.

!!

Ecoulement mamelonnaire sanglant.

(49)

#! Evolution chronique sur des mois ou des années.

#! Enfant, sein surnuméraire.

#! Complications infectieuses

!! Abcès du sein,

!! Adénopathies +++

(50)
(51)
(52)
(53)

Prolifération bénigne des canaux galactophoriques, superficielle, ulcérant l’épiderme, composée

d’une double assise ¢

1- couche interne de ¢ épithéliales, sans atypies ¢, bordant la lumière

2- couche externe de ¢ myoépithéliales.

Structures glandulaires et canaliculaires voisines de

celles des hidradénomes papillifères

(54)
(55)
(56)

!!

Cliniquement:

"!

Maladie de Paget

"!

Ectasie galactophorique

!!

Histologiquement:

"!

Carcinome galactophorique bien

différentié.

"!

Marquage anti-actine négatif

Lee HJ. J Am Acad Dermatol 2002

(57)

!! Risque de carcinome mammaire non augmenté.

!! Abcédation.

!! Traitement = Excision chirurgicale emportant le tissu aréolaire atteint.

!! Si incomplète: Risque de récidive.

!! Reconstruction du mamelon.

!! Allaitement déconseillé: Risque d’engorgement.

(58)
(59)

#! Femme ménopausée.

#! Ecoulement mamelonnaire crêmeux ou sanglant unilatéral.

#! Accompagné d’une tuméfaction douloureuse sous- aréolaire.

« Mastite à plamocytes »

(60)

!!

Histologie: dilatation des canaux galactophores dont la lumière est emplie d’une substance

amorphe.

!!

Réaction inflammatoire plasmocytaire.

secondaire à l’irruption dans le tissu mammaire sous-mamelonnaire de ce matériel.

!!

Inflammation nodulaire et scléreuse.

Rétraction du tégument et notamment du

mamelon: simule un cancer du sein

(61)

La tendance désespérante aux récidives impose une attitude chirurgicale

agressive avec résection de tout le

tissu inflammatoire rétro-aréolaire.

(62)

62

(63)
(64)
(65)

$!

Nodule scabieux.

$!

Hyperkératose naevoïde du mammelon.

$!

Mamelon du Jogger.

$!

Eczéma lichénifié.

$!

Lymphome.

$!

Tumeur d’abrikossof.

$!

Léiomyome.

……… Anamnèse

(66)
(67)
(68)

%! Interrogatoire: Notion de piqûre de tique.

%! Sérologie des borrélioses positive.

%! Possible atteinte viscérale

%!Cardiaque,

%!Neurologique

%!Ophtalmique

%! Biopsie cutanée: Hyperplasie lymphoïde bénigne.

%! Traitement par Ceftriaxone IM.

%! Régression en 8 sem.

(69)

!! Apanage des borrélioses européennes.

!! Plus fréquent chez l’enfant.

!! Survient chez 7% des enfants atteints de borrélioses.

!! Siège: lobule de l’oreille , tronc notamment l’aréole mammaire.

!! Adp satellite fréquente.

!! Survient quelques semaines à quelques mois après la piqûre de tique.

!! Le diagnostic est clinique et sérologique.

!! Identification des Borrelia par PCR et/ou cultures: Dc différentiel avec un lymphome B.

Sérologie habituellement positive à ce stade de borréliose.

(70)

Nodule érythémateux de l’aréole

mammaire: Penser à la maladie de Lyme.

$ ! Sérologie des Borrélioses.

$ ! Western Blott.

$ ! PCR.

$ ! Tt d’épreuve par Amoxicilline, Ceftriaxone ou

Doxycycline.

(71)

!!

Neurofibrome de l’aréole et du mamelon:

fréquent au cours de la neurofibromatose.

!!

Léiomyome solitaire du mamelon

"!

Rare, développée au dépens des muscles

lisses arrecteurs des poils.

"!

Nodule douloureux du mamelon.

"!

Traitement chirurgical.

"!

Parfois récidive locale.

(72)
(73)
(74)

!!

Femme jeune,

!!

Lésions dysgracieuses des mamelon

!!

Papillomateuses,

!!

Bilatérales atteignant la plaque aréolo- mamelonnaire.

!!

Ne s’accompagnant d’aucune symptomatologie fonctionnelle.

!!

Excroissances hyperpigmentées, filiformes de 5

à 10 mm de hauteur.

(75)
(76)
(77)

!! Sous estimée mais rare. Début après la puberté.

!! Atteint essentiellement la femme.

!! Asymtomatique.

!! Rôle favorisant des oestrogènes?

!! Diagnostic clinique:

!! Histologie: hyperkératose, acanthose, papillomatose (KS).

!! Etiologie inconnue. Evolution chronique.

!! Traitement: Calcipotriol. Rétinoides locaux, chirurgie esthétique,

!! Laser CO2.

!! Rassurer la patiente +++.

(78)

Hyperkératose de l’aréole et du mamelon survenant au cours de dermatoses variées

$! Hamartome épidermique (unilatéral).

$! Ichtyose.

$! Mycosis fongoïde.

$! Acanthosis nigricans.

$! Maladie de Bowen.

$!Eczéma chronique ++

(79)
(80)
(81)

!! Anamnèse +++

!! Hyperkératose de frottement.

!! Erosions mamelonnaires, bilatérales,douloureuses.

!! Origine mécanique: Déclenchement par le frottement des vêtements lors de la pratique de la couse à pied, planche de surf.

!! Traitement préventif: soutien gorge et vaseline sur les mamelons lors de la course à pied.

(82)
(83)

!!

Apparition de papules ou d’un

épaississement diffus, de coloration

jaunâtre, de l’une ou des deux aréoles.

!!

Femme en état d’hyperœstrogénie.

!!

Histologie: nombreuses glandes sébacées

dans le derme superficiel.

(84)
(85)
(86)

Il faut y penser devant

!!

Une éruption très prurigineuse de petites papules fermes, intéressant les mamelons mais aussi les grands plis et l’ombilic.

!!

Rythmée par les règles.

!!

Atteignant le sexe féminin entre 10-35 ans.

(87)
(88)
(89)

!

Rétention apocrine associée à une réaction inflammatoire.

!

Pas de modification hormonale dépistable.

!

Pas d’autre manifestation associée.

!

Rôle de facteurs hormonaux dans l’étiologie de ce dysfonctionnement apocrine.

!

Traitement: œstrogènes locaux, corticoïdes

locaux, antiandrogènes.

(90)

Mastite granulomateuse

(91)

!!

Femme jeune.

!!

Placard inflammatoire à distance de l’aréole (localisation péri-aréolaire).

!!

Diagnostic différentiel avec cancer mammaire.

!!

Pas de phénomène de « peau d’orange ».

!!

Episodes de fistulisation.

!!

Evolution par poussées entrecoupées de

rémissions.

(92)
(93)

!!

Mastite carcinomateuse.

!!

Suppuration d’origine infectieuse.

!!

Hidrosadénite suppurée.

!!

Cytostéatonécrose.

!!

Panniculite d’origine systémique.

(94)

!! Smadja /1966.

!! Kessler et Wolloch: 1972: 5 observations.

!! Lésions inflammatoires survenant chez des femmes entre 25 et 40 ans, à distance de tout allaitement, d’aspect nodulaire péri ou sous-aréolaire.

!! Tableau parfois inquiétant. Masse inflammatoire sous-cutanée avec tendance rétractile.

!! Evolution par poussées et vers la fistulisation.

!! Liquide puriforme aseptique.

Chronicité. Maladie invalidante.

(95)

!!

Lésion inflammatoire confinée aux lobules s’étendant peu en dehors d’eux, sans

dilatation des canaux, sans cristal lipidique.

Granulome inflammatoire.

!!

¢ épithélioides atypiques pouvant en

imposer pour un processus malin.

(96)

!!

Traitement difficile: AINS, Corticoides.

!!

Etiologie inconnue.

!!

Origine auto-immune (PAN, BBS).

!!

Etiologie virale.

!!

Tabac.

!!

Rapports avec ectasie galactophorique

sécrétante et mastite à plasmocytes.

(97)

!!

Femme jeune.

!!

Non exceptionnelle.

!!

Association parfois à une acné sévère.

!!

Rapports très probables avec maladie de

Verneuil ou hidradénite suppurative.

(98)

!! Inflammation avec parfois surinfection à staphylocoque doré des canaux galactophores rétro-aréolaires

préalablement dilatés, par métaplasie épidermoïde des canaux collecteurs.

!! Tuméfaction inflammatoire, abcédante, rétroaréolaire, pouvant se drainer spontanément par un orifice

mamelonnaire ou alors se fistuliser à la peau.

Maladie très handicapante

(99)

! Abcès rétroaréolaires récidivants par inflammation des glandes sudorales apocrines annexées aux follicules pilo-sébacés,

d’étiologie inconnue.

! Autres topographies (aisselles, plis inguinaux).

! Traitement:

! Chirurgie: Excision des glandes apocrines +++

! Acétate de cyprotérone.

! Rétinoides inefficaces.

! Anti-TNF alpha en cours d’évaluation.

! Cyclines, Zinc.

! Traitement des poussées quand la maladie n’est pas trop évolutive.

(100)

!!

En période d’allaitement: surinfection staphylococcique voire candidosique.

!!

Léiomyome solitaire du mamelon.

!!

Cancer (rare).

!!

Le plus souvent dermite d’irritation ou de

frottement (hyperkératose réactionnelle

).

(101)

1 - Sanguignolants, séreux ou séro-sanglants

!! Adénomatose érosive du mamelon.

!! Carcinome intracanaliculaire.

!! Fistule mammaire sur corps étranger (paraffine, silicone) ou sur mastite granulomateuse.

2 - Purulents

!! Abcès mammaire.

!! Mastite suppurative chronique.

(102)

3 - Visqueux, de couleur diverses

"!

Ectasie galactophorique (mastite à plamocytes)

4 - Lactés

"!

Brûlures, zona thoracique

"!

Médicaments: effet antiandrogène

(spironolactone), antidopaminergiques (pimozide), parfois noir (minocyne).

"!

Hypothyroïdie, acromégalie, BBS.

"!

Sd d’Albright, histiocytose langerhansienne.

(103)
(104)

!

Observé essentiellement au cours de la dermatite atopique.

!

Atteinte parfois unilatérale, mais le plus souvent bilatérale.

!

Prurit +++

!

Poussées entrecoupées de rémissions.

!

Lésions parfois inflammatoires, mais aussi chroniques et lichénifiées.

!

Traitement dermocorticoïde bien conduit +++

!

Attention Paget +++

(105)

Prurit des mamelons et des aréoles.

!! Prurit généralisé à prédominance nocturne, familial.

!! Diagnostic: autres lésions à distance: espaces

interdigitaux, face antérieure des poignets, flancs, fesses.

!! Traitement d’épreuve par ivermectine et ascabiol +++

(106)
(107)

!! Touche entre 1% à 6% de la population.

!! Mamelon seul, aréole seule, mamelon et aréole,

isolés le plus souvent, parfois associés à une glande mammaire.

!! Siège sur la ligne mammaire embryonnaire (crête mammaire) allant de la partie antérieure du pli

axillaire à la partie interne des plis inguinaux.

!! Il peut être bilatéral. Son siège peut être ectopique.

(108)

Formes familiales

!!

La présence de tissu mammaire accessoire peut varier d'un simple mamelon surnuméraire au sein surnuméraire complet (polymastie).

!!

Association significative à diverses anomalies des voies urinaires.

!!

Le mamelon surnuméraire peut être ôté

comme un nævus, avec lequel il est parfois confondu.

!!

L'aréole et le mamelon surnuméraire peuvent

être le siège des mêmes pathologies que celles

de la plaque aérolo-mamelonnaire

(109)
(110)

!!

Tumeurs de l’aréole et du mamelon:

rares.

!!

Leur diagnostic repose sur l’histologie.

!!

La maladie de Paget doit être

systématiquement évoquée devant

toute lésion aréolo-mamelonnaire

unilatérale persistante.

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