Polynˆ ome de Poincar´ e virtuel d’une formule semi-lin´ eaire g´ en´ erique
R´emy Nguyen
30 juin 2021
Introduction
Vari´et´es quadratiques diagonales
Calcul en dimension arbitraire
R´esultats en petite dimension
Introduction
Vari´et´es quadratiques diagonales
Calcul en dimension arbitraire
R´esultats en petite dimension
D´efinition (Ensemble semi-alg´ebrique)
Soitd ∈N∗. Un sous-ensembleX ⊂Rd de la forme X =[
i∈I
\
j∈J
x ∈Rd :`ij(x)ij 0 , avec I,J ensembles finis,
`ij(x)∈R[X1, . . . ,Xd], ij ∈ {>,=}, est dit semi-alg´ebrique.
Une application est semi-alg´ebrique lorsque son graphe est un ensemble semi-alg´ebrique.
D´efinition (Anneau de Grothendieck K0(SA))
PourX ∈SA, la classe de X dansK0(SA) est not´ee [X].
I si X,Y ∈SA,X 'Y, alors [X] = [Y],
I si X,Y ∈SA,Y ⊂X, alors [X] = [Y] + [X\Y],
I si X,Y ∈SA, alors [X×Y] = [X][Y].
Th´eor`eme (D´ecomposition cellulaire)
Tout ensemble semi-alg´ebrique est une r´eunion finie de cellules.
Proposition
Il existe une caract´eristique d’Euler
χ: SA3X 7→χ(X)∈Z
qui est additive et multiplicative : elle induit un morphisme K0(SA)→Z.
Proposition
La caract´eristique d’Euler χ:K0(SA)→Z est un isomorphisme.
D´emonstration.
NotonsLla classe de RdansK0(SA). Observons que R= ]−∞,0[∪ {0} ∪]0,+∞[.
Ainsi,L+ 1 = 0. La classe d’une cellule de dimensiond ∈N∗ est (−1)d−1L. Par le th´eor`eme de d´ecomposition cellulaire, l’anneau K0(SA) est donc engendr´e en tant que groupe additif parL. Commeχ(L) =−1, le morphismeχ est surjectif et injectif.
Id´ee (G. Comte & G. Fichou, 2014) : remplacer les ensembles semi-alg´ebriques par les formules semi-alg´ebriques elles-mˆemes.
Exemple (pour pr´eciser les notations) Formule en deux variablesX,Y :
f :X >0,Y >0
f(R) :=
(x,y)∈R2 :f(x,y) =
(x,y)∈R2:x >0,y>0 .
D´efinition (Anneau de Grothendieck K0(FSA))
Pourf ∈FSA, la classe de f dans K0(FSA) est not´ee [f].
I pour tout d ∈N∗, pour toute formulef end variables X1, . . . ,Xd et tout polynˆome `∈R[X1, . . . ,Xd],
[f] = [f, `= 0] + [f, `6= 0], [f, `6= 0] = [f, ` >0] + [f, ` <0].
I pour tous d1,d2 ∈N∗, pour toute formule f end1 variables X1, . . . ,Xd1 et toute formuleg en d2 variablesY1, . . . ,Yd2 telles que les variablesX1, . . . ,Xd1,Y1, . . . ,Yd2 sont deux `a deux distinctes,
[f,g] = [f][g],
o`u la conjonction f,g est vue comme une formule en les d1+d2 variablesX1, . . . ,Xd1,Y1, . . . ,Yd2.
Rappelons que
K0(SA)→Z [X]7→χ(X) est un isomorphisme. Nous avons un morphisme
K0(FSA)→Z
[f]7→χ(f) :=χ(f(R)).
Probl´ematique
La classe [f]∈K0(FSA) rend-elle compte de la topologie, de la g´eom´etrie de l’ensemble semi-alg´ebriquef(R), au-del`a de la seule caract´eristique d’Eulerχ(f(R)) ?
Proposition (G. Comte & G. Fichou, 2014) Il existe un morphisme
β :K0(FSA)→Z 2−1
[u]
[f]7→β(f),
appel´e le polynˆome de Poincar´e virtuel des formules, qui est d´efini en termes de polynˆomes de Poincar´e virtuels de vari´et´es.
D´efinition (Anneau de Grothendieck K0(Var))
La classe d’une vari´et´e alg´ebriqueX ∈Var est [X]∈K0(Var).
I pour toutes vari´et´esX,Y telles que X 'Y, [X] = [Y],
I pour toute vari´et´e alg´ebrique X, pour toute sous-vari´et´e Y ⊂X ferm´ee, [X] = [Y] + [X \Y],
I pour toutes vari´et´es alg´ebriques X,Y, [X ×Y] = [X][Y].
Proposition (C. McCrory & A. Parusi´nski, 2003) Il existe un unique morphisme
β :K0(Var)→Z[u],
appel´e le polynˆome de Poincar´e virtuel des vari´et´es alg´ebriques, tel que pour toute vari´et´e alg´ebrique X lisse et compacte,
β(X) :=β([X]) =
dimX
X
i=0
dimZ/2ZHi(X;Z/2Z)ui.
Proposition (C. McCrory & A. Parusi´nski, 2003)
Pour toute vari´et´e alg´ebrique X , le polynˆome de Poincar´e virtuel β(X)∈Z[u]satisfait les propri´et´es suivantes :
I X est vide si et seulement si β(X) = 0;
I si X n’est pas vide, degβ(X) = dimX ;
I β(X)(−1) =χ(X).
Heuristique : le polynˆome de Poincar´e virtuel β(f) d’une formule f est une combinaison lin´eaire de polynˆomes de Poincar´e virtuels de vari´et´es, choisie de sorte que
Z 2−1
[u]3β(f)7→β(f)(−1) =χ(f(R))∈Z.
Exemple (Formule X >0)
x>0
Premier candidat :
1 2
−
β([X >0]) := 1 2
β
Y2=X
−β([X = 0])
?
Deuxi`eme candidat :
−1 2
−
β([X >0]) :=β([X 6= 0])
−1 2
β
Y2 =−X
−β([X = 0])
?
β([X >0]) := 1 2
1 2
β
Y2=X
−β([X = 0])
! + 1
2 β([X 6= 0])−1 2
β
Y2 =−X
−β([X = 0])
! .
β([X >0]) := 1 4β
Y2 =X
− 1 4β
Y2=−X + 1
2β([X 6= 0]).
Plus g´en´eralement, pour toutd ∈N∗, pour tout`∈R[X1, . . . ,Xd], β([` >0]) := 1
4β
Y2=`
− 1 4β
Y2=−` +1
2β([`6= 0]).
β([X >0]) := 1 4β
Y2 =X
− 1 4β
Y2=−X + 1
2β([X 6= 0]).
Plus g´en´eralement, pour toutd ∈N∗, pour tout`∈R[X1, . . . ,Xd], β([` >0]) := 1
4β
Y2=`
− 1 4β
Y2=−`
+1
2β([`6= 0]).
Proposition (G. Comte & G. Fichou, 2014) Il existe un unique morphisme
β :K0(FSA)→Z 2−1
[u],
appel´e le polynˆome de Poincar´e virtuel des formules, tel que
I pour toute formulef sans in´egalit´es,β(f) =β(f(R)).
I pour tout d ∈N∗, pour toute formulef en d variables X1, . . . ,Xd,
β([f, ` >0]) =1 4β
f,U2=`
−1 4β
f,U2=−`
+1
2β([f, `6= 0]), o`u U est une nouvelle variable qui ne figure pas parmi
X1, . . . ,Xd.
Introduction
Vari´et´es quadratiques diagonales
Calcul en dimension arbitraire
R´esultats en petite dimension
D´efinition (Forme quadratique diagonale) Soitk ∈N. Une forme quadratique de la forme
c0U02+· · ·+ckUk2 ∈R[U0, . . . ,Uk] est dite diagonale.
D´efinition (Vari´et´e quadratique diagonale)
Soientk,n ∈N∗. Soientq1, . . . ,qn∈R[U0, . . . ,Uk] des formes quadratiques diagonales. Alors la vari´et´e alg´ebrique
Q =
u ∈Pk :q1(u) = 0, . . . ,qn(u) = 0 est appel´ee une vari´et´e quadratique diagonale.
Exemple SoitQ :=
[u0 :u1:u2:u3]∈P3:u12+u22+u32 =u20 . Q 'S2:=
(u1,u2,u3)∈R3:u21+u22+u32 = 1 . Consid´erons l’application
θ:S2→R2 (u1,u2,u3)7→(u12,u22).
L’image deθest le polytope
θ(S2) =PR(X,Y,1−X −Y) :={(x,y)∈R2,x>0,y>0,1−x−y>0}.
−→θ
Pour tout orthantO ⊂R3,θinduit un hom´eomorphisme O ∩S2 'θ(S2) =PR(X,Y,1−X −Y).
SoitQ ⊂Pk une vari´et´e quadratique diagonale. Alors il existe
I un entierd ∈N,
I des formes lin´eaires ˜`0, . . . ,`˜k ∈R[X0, . . . ,Xd],
I et une certaine application r´eguli`ere θ:Q ⊂Pk →Pd
dont l’image est le poly`edrePP(˜`0, . . . ,`˜k)⊂Pd. Proposition (2.19, p. 28)
Dans une carte affine appropri´ee,PP(˜`0, . . . ,`˜k)⊂Pd est un polytope deRd.
Proposition (2.23, p. 31)
Pour tout point u= [u0 :· · ·:uk]∈Q et tout i ∈ {0, . . . ,k}, ui = 0 ⇐⇒ θ(u)∈ HP(˜`i).
Proposition (2.28, p. 33)
Pour tout orthantO ⊂Pk,θinduit un hom´eomorphisme Pk ⊃Q∩ O ' PP(˜`0, . . . ,`˜k)⊂Pd.
−→θ
Proposition (2.31, p. 36)
La d´ecomposition cellulaire de PP(˜`0, . . . ,`˜k) induit une d´ecomposition cellulaire sur Q, par l’interm´ediaire de θ−1.
Proposition (2.29, p. 34)
Soit k∈N. Soit Q ⊂Pk une vari´et´e quadratique diagonale. Alors le nombre de composantes connexes de Q est2max(0,k−|V|), o`u
V :={i ∈ {0, . . . ,k}:Q∩ HP(Ui)6=∅}.
Proposition (construction inverse, p. 37)
Soient d,k ∈N∗. Soient `˜0, . . . ,`˜k ∈R[X0, . . . ,Xd]des formes lin´eaires telles quedim Vect(˜`0, . . . ,`˜k) =d+ 1. Alors il existe une vari´et´e quadratique diagonale Q(˜`0, . . . ,`˜k) et une application
θ:Q(˜`0, . . . ,`˜k)→ PP(˜`0, . . . ,`˜k) au sens de la construction mentionn´ee pr´ec´edemment.
Exemple (surface de degr´e 4 dans Pk)
Soitk ∈N,k>3. Alors il existe une surface dansPk avec 2k−3 composantes connexes.
Exemple (k = 5)
`1, `2, `3, `4, `5∈R[X,Y],
`˜0 :=H,`˜1,`˜2,`˜3,`˜4,`˜5∈R[X,Y,H], b0(Q(˜`0,`˜1,`˜2,`˜3,`˜4,`˜5)) = 25−3 = 4.
Introduction
Vari´et´es quadratiques diagonales
Calcul en dimension arbitraire
R´esultats en petite dimension
D´efinition (Formule semi-lin´eaire g´en´erique)
f :`1>0, . . . , `k >0,
o`u d ∈N, o`u `1, . . . , `k ∈R[X1, . . . ,Xd] sont des polynˆomes de degr´e 1 tels que l’arrangement d’hyperplans
HR `1
=
x ∈Rd :`1(x) = 0 , . . . , HR `k
=
x ∈Rd :`k(x) = 0 deRd est g´en´erique.
Exemple (G. Comte & G. Fichou, 2014)
β([X >0,X <1]) = 1 16β
U12 =X,U22 = 1−X
−1 16β
U12=−X,U22= 1−X
− 1 16β
U12=X,U22=−(1−X) + 1
16β
U12 =−X,U22 =−(1−X) +1
8β
U12 =X,1−X 6= 0
−1 8β
U12 =−X,1−X 6= 0 + 1
8β
X 6= 0,U22 = 1−X
−1 8β
X 6= 0,U22 =−(1−X) +1
4β([X 6= 0,1−X 6= 0])
= 5u−11 16 ∈Z
2−1 [u].
Proposition (approche inductive, 3.4, p. 45)
Soient d,k ∈N∗. Soient `1, . . . , `k ∈R[X1, . . . ,Xd]. Alors β(f) = Λ(f)− X
E,F,I partition de
{1,...,k}, I({1,...,k}
1 2
|E|
−1 2
|F|
β
`i>0, `e= 0,i∈I,e∈E ,
Λ(f) := 1 4k
X
ε1,...,εk∈{−1,1}
k
Y
i=1
εi
!
β h
U12=ε1`1, . . . ,Uk2 =εk`ki
! .
Proposition (calcul de Λ(f), cas sp´ecial, 3.5, p. 48) Si k 6d , alors la partie principale
Λ(f) := 1 4k
X
ε1,...,εk∈{−1,1}
k
Y
i=1
εi
!
β h
U12=ε1`1, . . . ,Uk2 =εk`ki
! .
est nulle.
Proposition (calcul de Λ(f), cas g´en´eral, p. 50) Pour tousε0, . . . , εk ∈ {−1,1}, il existe un isomorphisme
(X1, . . . ,Xd,U1, . . . ,Uk)∈Rd+k :U12=ε1`1, . . . ,Uk2 =εk`k
↓ Q(˜`0, ε1`˜1, . . . , εk`˜k)∩
[U0:· · ·:Uk]∈Pk :U06= 0 . Autrement dit,
β h
U12 =ε1`1, . . . ,Uk2 =εk`ki
!
= β(Q(˜`0, ε1`˜1, . . . , εk`˜k))
−β(Q(˜`0, ε1`˜1, . . . , εk`˜k)∩
[U0 :· · ·:Uk]∈Pk :U0 = 0 ).
Proposition (p. 39)
Pour tousε0, . . . , εk ∈ {−1,1}, les deux vari´et´es Q(˜`0, ε1`˜1, . . . , εk`˜k), Q(˜`0, ε1`˜1, . . . , εk`˜k)∩
[U0:· · ·:Uk]∈Pk :U0 = 0 sont compactes et lisses.
Corollaire
Chaque terme de la partie principaleΛ(f)s’obtient en calculant le complexe de chaˆınes cellulaires de deux vari´et´es pour lesquelles on dispose d’une structure de CW-complexe r´egulier explicite.
Impl´ementation OCaml (400 lignes).
Exemple (en dimension trois)
`1 = 1−X + 3Y, `2= 2X+ 3
4Y + 5Z,
`3 = 5 + 2X+1 2Y +5
6Z, `4 =−1−1 3X +1
2Y +1 3Z,
`5 = 5−5X+Y +2
3Z.
Impl´ementation OCaml (400 lignes).
Entr´ee : print_poly (compute_beta
[
["1"; "-1"; "3"; "0"];
["0"; "2"; "3/4"; "5"];
["5"; "2"; "1/2"; "5/6"];
["-1"; "-1/3"; "1/2"; "1/3"];
["5"; "-5"; "1"; "2/3"];
] );
Sortie : -315/512 59/256 -1/8 15/512 %
β([`1>0, `2>0, `3>0, `4>0, `5>0]) = 15 512u3−1
8u2+ 59
256u−315 512.
Introduction
Vari´et´es quadratiques diagonales
Calcul en dimension arbitraire
R´esultats en petite dimension
Th´eor`eme (4.2, p. 60)
Soit k∈N avec k >1. Soient `1, . . . , `k ∈R[X] des polynˆomes de degr´e un tels que les points p1, . . . ,pk ∈Rsatisfaisant`i pi
= 0, i ∈ {1, . . . ,k} sont deux `a deux distincts. Supposons que
l’intervallef(R)d´efini par la formule
f :`1 >0, . . . , `k >0 est non born´e. Alors
β(f) = 3u+ 3
2k+2 +u−7 8 .
Th´eor`eme (4.3, p. 64)
Soit k∈N. Soient `1, . . . , `k ∈R[X]des polynˆomes de degr´e un tels que les points p1, . . . ,pk ∈R satisfaisant`i pi
= 0, i ∈ {1, . . . ,k} sont deux `a deux distincts. Supposons que l’intervallef(R)d´efini par la formule
f :`1 >0, . . . , `k >0 est born´e et non vide. Alors
β(f) = 3u+ 3
2k+2 −1.
Th´eor`eme (4.4, p. 65)
Soit k∈N. Soient `1, . . . , `k ∈R[X]des polynˆomes de degr´e un tels que les points p1, . . . ,pk ∈R satisfaisant`i pi
= 0, i ∈ {1, . . . ,k} sont deux `a deux distincts. Supposons que l’intervallef(R)d´efini par la formule
f :`1 >0, . . . , `k >0 est vide. Alors
β(f) = 3u+ 3
2k+2 .
β(f) =
u si f(R) =R,etk = 0, 3u+ 3
2k+2 +u−7
8 si f(R)( R est un intervalle non born´e, 3u+ 3
2k+2 −1 si f(R) est un intervalle born´e non vide, 3u+ 3
2k+2 si f(R) est vide.
Th´eor`eme (4.6, p. 84)
Soit k∈N avec k >1. Soient `1, . . . , `k ∈R[X,Y] des polynˆomes de degr´e un. Supposons que l’arrangement de droites
HR(`1), . . . ,HR(`k) est g´en´erique. Supposons que la formule f :`1 >0, . . . , `k >0
d´efinit un polygonef(R)⊂R2 non born´e. Notons n∈N le nombre de cˆot´es def(R). Alors nous avons
β(f) =−3k+ 4
2k+2 (u+ 1) + 2n+ 1
8 (u+ 1)−u mod (u+ 1)2.
Th´eor`eme (4.7, p. 89)
Soit k∈N avec k >1. Soient `1, . . . , `k ∈R[X,Y] des polynˆomes de degr´e un. Supposons que l’arrangement de droites
HR(`1), . . . ,HR(`k) est g´en´erique. Supposons que la formule f :`1 >0, . . . , `k >0
d´efinit un polygonef(R)⊂R2 born´e, non vide. Notons n∈Nle nombre de cˆot´es def(R). Alors nous avons
β(f) =−3k+ 4
2k+2 (u+ 1) +2n
8 (u+ 1)−u mod (u+ 1)2.
Th´eor`eme (4.8, p. 91)
Soit k∈N avec k >1. Soient `1, . . . , `k ∈R[X,Y] des polynˆomes de degr´e un. Supposons que l’arrangement de droites
HR(`1), . . . ,HR(`k) est g´en´erique. Supposons que l’ensemble f(R)⊂R2 d´efini par la formule
f :`1 >0, . . . , `k >0 est vide. Alors nous avons
β(f) =−3k+ 4
2k+2 (u+ 1) mod (u+ 1)2.
β(f) =
u2 sif(R) =R2,etk= 0,
−3k+ 4
2k+2 (u+ 1) +2n+ 1
8 (u+ 1)−u mod (u+ 1)2 sif(R) est non born´e, etk>1,
−3k+ 4
2k+2 (u+ 1) +2n
8(u+ 1)−u mod (u+ 1)2 sif(R) est born´e et non vide,
−3k+ 4
2k+2 (u+ 1) mod (u+ 1)2 sif(R) est vide.