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Travail d approche pluridisciplinaire 4e spécialisation pédiatrie

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Academic year: 2022

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Travail d’approche pluridisciplinaire 4e spécialisation pédiatrie

Amélioration de la communication des enfants entre 3 et 18 ans atteints de troubles du spectre autistique avec leur entourage grâce à l’hippothérapie : mythe ou réalité ?

Alexia LESCART, 4eme spécialisation pédiatrie, ISEI 2013-2014 05/05/2014

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Contenu

I. Introduction ... 2

A. Motivations personnelles/cas clinique ... 2

B. Qu’est-ce que l’autisme ? ... 3

C. La zoothérapie et l’hippothérapie ... 5

1. La zoothérapie ... 5

3. L’hippothérapie ... 6

II. Question de recherche ... 7

III. PICO ... 7

IV. Démarche de la recherche documentaire ... 8

V. Grille de lecture de Bordage ... 9

VI. Table d’évidence ... 16

VII. Argumentation ... 26

VIII. Conclusion ... 27

IV. Bibliographie ... 28

A) Revues de littérature et autres utilisées pour l’introduction ... 28

B) Articles scientifiques ... 29

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I. Introduction

« Essayez de vous imaginer dans un pays étrange où vivent des êtres étranges qui se comportent de façon étrange, émettant des sons étranges, bref des êtres que vous ne sauriez reconnaître.

Ces êtres étranges, de plus, vous donnent à vous qui ne comprenez déjà rien à la situation, des ordres bizarres que vous ne pouvez même avec la meilleure volonté du monde, comprendre et encore moins exécuter.

Que feriez-vous si vous remarquiez que l'on s'efforce de vous faire obéir par tous les moyens, alors que vous ne voyez aucune possibilité de répondre à ces demandes? Peut-être feriez-vous semblant d'être sourd ou aveugle: peut-être essayerez-vous d'écarter de vous ce qui vous accable en vous repliant sur vous-même; peut-être vous cogneriez-vous la tête contre le mur; peut-être commenceriez-vous à vous mordre le bras... » Théo Peeters, « La forteresse éclatée », 1994.

Voilà un aperçu de ce que les personnes souffrantes d'autisme peuvent ressentir face à notre société.

Les autistes ne nous comprennent pas, ils ont un mode de fonctionnement tout à fait différent du nôtre. Et cette différence fait que les autistes sont considérés comme des handicapés ou pire, comme des malades mentaux qu'il faut absolument faire rentrer dans les rangs…

A. Motivations personnelles/cas clinique

Cela fait plusieurs années que je m’intéresse à un moyen de pouvoir rallier mes deux passions : l’équitation et les soins aux enfants. Lors de ma première année à l’université (à l’époque j’avais commencé la biologie), j’ai eu la chance de pouvoir effectué un petit travail de recherche sur le sujet de la zoothérapie. Ce sujet m’a beaucoup intéressée mais je me suis aussi rendu compte qu’il existait très peu de recherches sérieuses sur le sujet et que les résultats dépendaient souvent de l’auteur du texte ! Mais étant donné que je n’avais pas encore eu la possibilité d’assister à des cours de méthodologie de la recherche, la plupart des textes sur lesquels était basé mon travail était des revues de littérature plus ou moins scientifiques et non de véritables travaux de recherches. Grâce au cours que j’ai reçu cette année et la réalisation de ce travail, je peux à nouveau me pencher sur le sujet et essayer de trouver une réponse peut-être plus convaincante ou en tout cas plus sérieuse par rapport aux effets de l’hippothérapie1 sur des enfants atteints de troubles autistiques.

Pourquoi m’intéresser plus particulièrement aux enfants autistes ? Dans ma classe primaire il y avait un garçon pas comme les autres… Il parlait tout seul dans la cour en faisant de drôles de mouvements avec ses mains, il marchait sur la pointe des pieds et ne parlait presque jamais. Les institutrices nous ont un jour dit qu’il était « autiste ». Je pense que cette expérience m’a laissé une marque et que c’est pour cette raison que l’autisme est un sujet qui m’interpelle et sur lequel j’ai toujours envie d’en savoir plus lorsque l’occasion se présente.

Pourquoi est-ce que je crois « au pouvoir » de l’hippothérapie pour aider les enfants autistes ? D’après les nombreuses lectures que j’ai pu faire et après un job d’été dans une petite association qui réunit chevaux maltraités et enfants en décrochage scolaire ou autistes, j’ai pu me rendre compte que les personnes qui se sont lancées dans l’aventure sont généralement convaincues par les résultats sur ces enfants. Mais de nouveau, le témoignage de certaines personnes dans des magazines équestres n’est pas ce qu’on peut appeler des preuves très objectives de l’efficacité de

1 Définition : Voir le point sur l’hippothérapie

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3 l’hippothérapie… Mais j’ai la chance de posséder mon propre cheval depuis maintenant presque neuf ans. Je suis également chef louveteaux dans une troupe de scouts à cheval et l’année passée j’ai emmené ma jument avec moi au camp. J’ai pu remarquer par moi-même qu’elle a radicalement modifié son comportement lorsque j’ai mis de jeunes enfants sur son dos. Elle a été plus douce et plus calme que d’habitude. Ceci n’est pas non plus une preuve de quoi que ce soit mais ce changement de comportement m’a interpellée et depuis, je me pose davantage de questions sur l’empathie des animaux et le bien que cela pourrait faire aux enfants autistes.

Enfin, en juin 2013 j’ai obtenu mon diplôme d’infirmière. J’ai cependant décidé de continuer à me spécialiser pour pouvoir m’occuper et soigner les enfants. Je n’ai pas eu l’occasion de côtoyer des enfants autistes lors de mes stages de cette année mais lors du dernier stage de cette année (en juin), j’ai l’occasion de partir dans un centre d’équithérapie en Bolivie. Ce centre travaille avec des enfants porteurs de handicap et/ou atteints de troubles du spectre autistique. Voilà une belle occasion de pouvoir mettre en lien la théorie et la pratique.

Ce travail me permettra de me faire une idée concrète de la situation avant de me retrouver sur le terrain.

Mais avant d’aborder le fond de ce travail à savoir l’analyse de textes scientifiques, il me paraissait important de définir clairement les deux concepts principaux de ce travail : l’autisme et l’hippothérapie. Les deux chapitres suivants ne sont qu’un résumé du minimum à savoir pour pouvoir appréhender au mieux ce travail.

B. Qu’est-ce que l’autisme ?

L'autisme fait partie d'un ensemble de maladies appelées Troubles Envahissants du Développement (les « TED »). Les TED se manifestent généralement chez les enfants en bas âge et avant leurs trois ans. Ils se caractérisent par des troubles de la communication, des relations sociales mais aussi par des troubles au niveau de l'imagination. L'autisme (ou troubles du spectre autistiques ou autisme de Kanner), est le plus connu et le plus répandu des TED. Il touche plus les garçons que les filles (une fille pour quatre garçons). (Fédération québécoise de l'autisme et des troubles envahissants du développement, n.d.)

Contrairement à des idées reçues, l'autisme n'est pas un trouble affectif mais bien un trouble cognitif.

L'autisme était autrefois considéré comme une maladie mentale, une maladie qui affectait le cerveau des jeunes enfants et qui persistait tout au long de leur vie.

Aujourd'hui, l'Organisation Mondiale de la Santé a classé les gens souffrants d'autisme dans la catégorie des personnes handicapées c'est-à-dire ayant une déficience qui entraîne une limitation des activités professionnelles et de la vie quotidienne, ainsi que des activités de participation sociales.

(Mottron, 2004)

Cependant, de plus en plus de psychologues, psychiatres, médecins,... s'accordent pour dire qu'aujourd'hui l'autisme devrait passer du stade de « handicap » à celui de « différence » (Peeters, 1996). En effet, pour eux, les personnes souffrantes d'autisme feraient partie d'une minorité de notre société (tout comme les homosexuels par exemple) auxquelles on voudrait absolument imposer les règles, telles que la majorité les conçoit.

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4 La plus grande difficulté des personnes atteintes d'autisme est de communiquer avec les autres. Les autistes n'utilisent la plupart du temps, ni la communication verbale (on estime que la moitié des autistes souffrent de mutisme (Fédération québécoise de l'autisme et des troubles envahissants du développement, n.d.)) ni la communication non-verbale pour échanger avec les autres.

Mais la chose la plus importante à intégrer dans la notion d'autisme est le fait que ces personnes prennent tout au premier degré. Elles ne comprennent pas les symboles, les métaphores,... et c'est une des raisons majeure qui explique pourquoi les autistes ont tant de mal à communiquer avec nous : elles ne nous comprennent pas. (Participate !, n.d.)

De cette difficulté à communiquer apparaissent des troubles dans les relations sociales. Ces troubles sont principalement dus à un manque de réciprocité dans ces relations : un enfant autiste ne tendra pas les bras vers ses parents en vue d'être pris car il ne comprend pas la symbolique de ce comportement social. Les personnes autistes ne se rendent pas comptent qu'elles peuvent agir sur leur entourage grâce à la communication. (Participate !, n.d.)

Une autre catégorie de troubles présente chez les autistes est le trouble du « moi ». Un autiste n'a en effet pas conscience de l'espace qu'il prend dans son environnement. Il n'est pas conscient de son corps, il n'a pas la conscience de son « soi » (le Polain de Waroux, 2006). Cela peut également expliquer le fait que les autistes soient angoissés dès le moindre changement dans leur environnement. Ils ne savent alors plus où ils sont situés dans l'espace, de quoi effrayer n'importe qui.

Ces troubles se manifestant avec une intensité différente et variable au cours de la vie de chaque autiste. Le traitement de ce handicap est donc un problème difficile à résoudre. En effet, chaque autiste étant différent, le traitement sera lui aussi spécifique à chacun des patients.

De nombreux traitements sont proposés aux parents ayant des enfants atteints de troubles du spectre autistique : médicaments, méthode TEACCH2, communication facilitée,… et la zoothérapie dont l’hippothérapie fait partie.

Etant donné mon attrait pour les animaux et en particulier les chevaux, j’ai décidé de me renseigner sur les effets réels que l’hippothérapie peut avoir chez des enfants autistes.

2Treatment and Education of Autistic and related Communication Handicapped Children. C’est un programme d’intervention globale d’éducation spécialisée qui a été inventée par le Docteur Eric Schopler (psychologue et psychiatre) en 1964.

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C. La zoothérapie et l’hippothérapie

1. La zoothérapie

La relation entre les hommes et les animaux ne cesse d'évoluer. Au début, nous utilisions les animaux uniquement pour qu'ils nous aident dans notre travail (champs, déplacement, transport,...). Mais aujourd'hui, avec la technologie, nos amis à quatre pattes ont pris une toute autre place dans notre vie. Ils sont devenus des compagnons de vie.

Notre vision de l'animal à elle aussi évolué. Autrefois ils étaient considérés comme des êtres vivants sans émotion et sans conscience mais maintenant, grâce au développement de l'éthologie3, nous savons que ce sont des êtres vivants sensibles et intelligents. C'est de cette découverte que naquit la zoothérapie.

La zoothérapie est une thérapie qui met en contact un patient souffrant de problèmes ou de pathologies divers (handicap moteur, mental, stress, solitude,...) et un animal.

Il semblerait que la première utilisation d'un animal à des fins médicales daterait de 1792. Le médecin britannique William Tuke, spécialiste des maladies mentales découvrit que ses patients étaient beaucoup plus calmes lorsque son chien était présent dans la pièce (Victor, Establet, 2004).

Au XVIIIe siècle, les chiens étaient utilisés pour remonter le moral des blessés de guerre. Mais c'est en 1944 que la Croix Rouge de New-York a initié le premier programme thérapeutique avec des animaux. Quant aux premières études sérieuses sur le sujet, elles datent de 1953 et c'est un psychiatre de New-York, Boris Levinson qui les entama. Il analysa le rôle social des animaux et découvrit que les animaux thérapeutes étaient une bonne manière d'observer le comportement d'enfants autistes ou psychotiques (Victor, Establet, 2004). Par la suite, d'autres études en Australie et en Grande-Bretagne confirmeront l'hypothèse avancée par B. Levinson.

Les domaines d'application de la zoothérapie sont nombreux et variables: les animaux peuvent avoir des effets positifs sur des personnes handicapées physiques ou mentales, sur des personnes âgées ou en difficulté (stress, dépression,...) ou encore sur des personnes hospitalisées, en maison de repos voire même chez des prisonniers.

L'une des plus grandes qualités d'un animal est sa neutralité par rapport aux différents handicaps. En effet, l'animal ne juge pas. Un être humain est un être humain. Qu'il soit dans une prison, dans un hôpital ou dans une chaise roulante, pour un animal c'est la même chose. Et cette neutralité est importante dans les relations que l'animal peut avoir avec un enfant autiste. L'animal devient un confident, qui n'a pas besoin qu'on lui parle pour qu'il s'intéresse à nous, et donc l'animal peut faciliter la socialisation des enfants et des adolescents souffrants de troubles autistiques.

Mais le contact avec un animal est surtout une amorce à la socialisation. En effet, d'un point de vue psychologique, l'enfant développera plus facilement sa personnalité en présence d'un animal. Mais aussi, en observant un enfant en compagnie d'un animal, on peut déceler d'éventuelles difficultés relationnelles (Nespoli, 2003). De plus, un animal agit comme un catalyseur pour la socialisation (Fine, 2000). Effectivement, on observe que lorsqu'une personne handicapée possède un animal (du chien à la tortue !), cet animal peut susciter la curiosité chez des passants, des voisins et ainsi faciliter l'insertion sociale.

3 Etude du comportement animal

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6 3. L’hippothérapie

« La TAC (Thérapie Avec le Cheval) est une méthode d’éducation ou de rééducation, à la fois globale et analytique, par le média du cheval et de l’équitation, qui traite l’individu dans son complexe psychosomatique, visant à améliorer son état physique, mental, social et affectif ". Yvonne Nuyttens, présidente de l'ASBL ANTHE ANTHESIS.

Méthode globale car elle stimule tout l’organisme, aussi bien physique que psychique et méthode analytique car les patients peuvent réaliser des mouvements isolés et indépendants avec beaucoup de précisions (Grisard, 2004).

Il est utile dans un premier temps de bien cerner ce qu'est l'hippothérapie. En effet, il ne faut pas confondre les trois types d'utilisation du cheval pour les handicapés. (le Polain de Waroux, 2006) Premièrement, l'équitation adaptée. L'objectif de cette thérapie est d'aider les personnes souffrantes de troubles physiques, psychiques ou physiologiques à monter à cheval. Le but n'est donc pas de soigner mais de permettre à ces gens d'assouvir leur passion, leur permettre de sortir de leur handicap en leur apprenant une équitation qui convient à leurs possibilités tout en veillant à ne pas nuire à leur état de santé.

Ensuite, il y a l'équitation sportive pour handicapés. Ici, le but de la compétition est clairement défini.

Dans ce cas, les personnes qui souhaitent concourir à cheval malgré leur handicap le font parfois en sachant que cela pourrait aggraver leur état.

Pour terminer, il y a l'hippothérapie. Aussi désignée par le mot de TAC (Thérapie Avec le Cheval) ou équithérapie, c'est pourtant le mot d'hippothérapie qui semble le plus approprié, de par son origine étymologique. Hippo, d'origine grecque signifiant cheval et thérapie (mot d'origine allemande) signifiant soin, cure (Grisard, 2004).

L'hippothérapie utilise donc le cheval comme « outil thérapeutique ». Et ce qui est particulièrement intéressant avec cette thérapie, c'est que le patient n'est pas obligé de monter à cheval. En effet, une grande partie des séances se déroule à pied, à côté du cheval (soins au box, brossage, sortie en prairie,...). Ce qui est important de noter ici c'est que le cheval est bien un « outil » d'apprentissage et que lors d'une séance d'hippothérapie, il y a trois acteurs en relation, chacun ayant un rôle et étant indispensable au bon fonctionnement de la méthode. A savoir, le cheval, l'enfant et le thérapeute (qui peut avoir diverses formations: kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue,... ou pourquoi pas une infirmière pédiatrique). On parle de « relation triangulaire » (Grisard, 2004).

Mais pourquoi l’utilisation du cheval plus qu’un autre animal ?

Le cheval est un être réactif et sensible qui possède certains traits de caractères communs avec nous.

Un cheval peut être docile, appliqué, violent, fougueux, têtu, joueur,... Il peut également avoir des émotions, c'est-à-dire que suivant les jours, le cheval peut être triste, gai, indifférent, méfiant, révolté,... (Grisard, 2004)

Toutes ces caractéristiques font du cheval un outil parfait pour étudier et interpréter les réactions des autistes.

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7 Tout d'abord, le cheval communique principalement de façon corporelle, il a un sens du toucher développé ce qui permet au cavalier d'échanger avec sa monture sans prononcer un seul mot. Le fait d'utiliser des gestes rend donc cette relation vraie puisque les gestes ne peuvent pas mentir (le Polain de Waroux, 2006). De plus, les gestes posés lors des séances d'hippothérapie n'ont pas de sens symbolique.

Mais les chevaux ont aussi une grande capacité à communiquer avec le regard. La plupart du temps, ils peuvent déceler notre état émotionnel et agir en « miroir ». C'est-à-dire que si le cavalier est stressé, le cheval le sera également. Si le cavalier est fatigué, son cheval sera mou. Le thérapeute pourra alors utiliser ces indices extérieurs de l'émotion du cheval (traduits par la position de ses oreilles, de l'expression de ses yeux, de sa posture) pour interpréter l'état émotionnel du patient (Grisard, 2004).

Cet effet miroir est également utilisé pour faire passer des messages au patient par l'intermédiaire du cheval afin d'éviter de le blesser. Par exemple on dira à l'autiste qui a l'air endormi: « réveille ton cheval » et cela aura pour effet de ranimer l'enfant en même temps que son poney.

Ensuite, le fait d'utiliser un langage primaire uniquement constitué de gestes ou de réactions de bases (jouer, manger, avoir peur,...) permet à l'enfant de tisser un lien particulier avec l'animal (Grisard, 2004). En effet, l'animal est en réalité au « même stade » que l'enfant autiste, c'est-à-dire qu'il réagit de manière simple, dénuée de toute symbolique aux différents stimuli de son entourage.

En ce qui me concerne et avant d’effectuer ce travail, ma conviction est que l’hippothérapie peut avoir des conséquences positives au niveau moteur et psychomoteur mais aussi au niveau de la communication et donc de la socialisation des enfants autistes.

II. Question de recherche

Des séances d’hippothérapie pour des enfants de 3 à 18 ans atteints de troubles du spectre autistique peuvent-elles entrainer une amélioration de la communication de ces enfants avec leur entourage ?

III. PICO

P : Pour des enfants de 3 à 18 ans atteints de troubles du spectre autistique I : L’hippothérapie

C : /

O : Améliorer la communication de ces enfants avec leur entourage

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IV. Démarche de la recherche documentaire

J’ai commencé par faire des recherches sur le site de Pubmed. Pour le trouver, j’ai tapé « Pubmed » dans Google et j’ai sélectionné le premier lien. Ensuite, j’ai écrit dans la barre de recherche

« hippotherapy » et un dérouleur s’est ensuite mis avec une liste de mots-clés. J’ai sélectionné

« hippotherapy autism ». J’ai ensuite sélectionné le premier lien car le titre me semblait judicieux par rapport à ma recherche (« Effect of hippotherapy on motor control, adaptive behaviors, and participation in children with autism spectrum disorder: a pilot study. »). N’ayant pas accès au texte en entier, j’ai noté la référence PMID et j’ai continué à chercher.

J’ai remarqué qu’il y avait plus d’articles concernant les effets de l’hippothérapie pour les enfants avec une paralysie hémi-ou bilatérale cérébrale. Mais plus loin j’ai trouvé un deuxième texte : « The effectiveness of simulated developmental horse-riding program in children with autism » et un autre encore « Prospective trial of equine-assisted activities in autism spectrum disorder ». N’ayant toujours pas accès aux textes complets, j’ai noté les références et continué mes recherches.

J’ai changé de mot clé et ai mis « Hippotherapy and autism » et d’autres textes sont sortis. Je me suis arrêtée au tout premier : « Effect of hippotherapy on motor control, adaptive behaviors, and participation in children with autism spectrum disorder: a pilot study. Mais j’avais déjà noté les références de ce texte et sur le reste de la page, je suis retombée sur les mêmes textes. J’ai donc inversé mes mots clés et mis : « Autism and Hippotherapy » mais aucun autre texte ne me paraissait correct.

J’ai alors changé mes mots clés et élargi un peu mon champ d’action en mettant « hippotherapy children ». Là plusieurs pages sont sorties et je me suis dit que je pourrais chercher un texte en français pour faciliter l’analyse que je dois faire par la suite. J’ai fini par en trouver un au titre anglais mais au texte français : « Hippotherapy in the paedopsychiatric care project ». Après avoir noté les références, je suis passée à la suite. Il me manquait encore un article.

J’ai alors décidé d’essayer un autre site de recherche : Cismef. J’ai tapé dans la barre URL l’adresse que Mme Filion nous avait donnée en classe. En tapant le mot « hippothérapie » dans la barre de recherche, je suis tombée sur des textes d’associations de patients, ce qui ne m’intéressait donc pas.

Retour à l’écran principal. J’ai mis hippothérapie et autisme mais rien d’intéressant n’est apparu. Il n’y avait que des sites internet non scientifiques qui étaient proposés, CisMef n’ayant rien trouvé dans sa base de données.

J’ai ensuite été sur le site Cinhal mais je n’ai pas compris où je devais lancer ma recherche… Les autres sites étant des sites de guidelines, je n’ai pas vu l’intérêt d’aller les consulter pour le sujet de mon travail. Comme la fin de la journée approchait, j’ai décidé d’envoyer les références des quatre textes que j’avais trouvés sur Pubmed à Mme Filion pour qu’elle puisse m’envoyer les versions complètes si elle y a accès. Malheureusement, elle n’a pu avoir accès qu’à un seul des quatre textes mais elle m’a envoyé en lien trois autres textes qu’elle avait sur son ordinateur et qui m’ont semblés tout à fait pertinent.

J’ai ensuite réalisé l’exercice du cours de méthodologie avec l’un des textes qu’elle m’a envoyé.

Après, j’ai sélectionné un résumé d’une étude qui m’intéressait (« Prospective trial of equine-assisted activities in autism spectrum disorder ») et dont le résumé me semblait le plus clair et le plus complet.

A partir de ce moment et après avoir validé ces différents textes auprès de Mme Filion, j’avais mes cinq textes pour commencer le travail.

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V. Grille de lecture de Bordage

Titre de l’article : « The effect of Therapeutic Horseback Riding on Social Functionning in Children with Autism »

Composante oui non Je ne

sais pas

Remarques / Justifications 1. Titre

Le titre correspond exactement à l'étude rapportée; le titre n'est pas trompeur.

Le titre est clair et concis et met bien en valeur le contenu de l'étude; il sert à capter l'intérêt du lecteur.

Le titre met en évidence le but de la recherche, pas son contenu détaillé mais cela suffit à capter l’intérêt.

2. Auteurs

Les titres (diplômes, poste universitaire) et le lieu de travail de l'auteur sont clairement décrits (permettant d'apprécier la crédibilité de l'auteur).

Le lieu de travail des auteurs est indiqué mais pas leurs titres.

On suppose que la première travaille au centre équestre et que les deux autres dans une université mais nous ne connaissons pas leurs titres (professeurs, étudiants ?)

3. Résumé (Abstract)

Le résumé est un condensé de chacune des composantes de l'étude et non seulement d'une partie de l'article comme la section discussion : problématique et question de recherche, matériel et méthodes, sujets, résultats, discussion et conclusion, implications.

Les auteurs y décrivent la question de recherche, la méthode utilisée (deux groupes à comparer), les sujets (enfants autistes) et les

résultats.

Le résumé contient des données précises; les résultats les plus significatifs sont présentés.

Il n’y a que la conclusion des résultats qui est proposée.

Les retombées de l'étude sont décrites à leur juste mesure c'est-à-dire qu'on ne généralise pas au-delà des limites de l'étude.

Ils généralisent en disant que l’hippothérapie pourrait être une option dans le traitement des enfants autistes. Et ce, d’après les résultats de leur étude sur un petit échantillon. Mais ils utilisent le conditionnel.

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10 4. Introduction et revue de la littérature

Le but de l'étude (vs celui de l'article) est clairement énoncé c'est-à-dire la question, les objectifs ou les hypothèses de recherche.

Le but de l’étude est écrit dans l’introduction dans le dernier paragraphe p. 1262.

Il y a rappel des principales données connues sur le sujet;

la relation entre le problème et l'étude proposée est claire.

D’abord sur l’hippothérapie (pas qu’avec les autistes) puis de la thérapie assistée par les animaux chez les autistes (autre que chevaux).

La revue de la littérature fournit un cadre théorique et méthodologique au problème à l'étude.

Le cadre méthodologique est décrit à partir de la p.1262.

Les allusions aux données connues sont accompagnées de références bibliographiques appropriées.

Même si certaines références bibliographiques sont assez anciennes (1999, 1994, 2001,…)

Les concepts (variables) importants sont clairement définis. Les deux concepts principaux (à savoir : l’hippothérapie et l’autisme) sont clairement définis aux 2e et 3e paragraphes de l’introduction.

L'importance ou la pertinence du sujet est clairement établie par rapport à la littérature et au milieu.

En effet, bien que plusieurs études portent sur les interventions avec des animaux, l’hippothérapie n’est pas mise en évidence…

Le plan général de l'étude est clairement présenté. Pas au niveau de l’introduction. Ils ne nous donnent pas les « balises » de leur étude.

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11 5. Matériel et méthodes

Les variables choisies pour l'étude sont décrites clairement et sont appropriées compte tenu de la question posée.

p. 1263

Le plan de recherche est approprié compte tenu de la question posée; le plan ne présente pas de faiblesses particulières (e.g., explications autres que celles contrôlées par le chercheurs, présence de biais).

p. 1263 de « Procedure » jusque p. 1264

Les instruments de mesure sont clairement décrits ou documentés, y compris leurs qualités psychométriques (validité : mesure réellement ce qu'il doit mesurer; et fiabilité : mesure les mêmes caractéristiques avec constance).

P. 1263 sont décrites la Social Responsiveness Scale et la Sensory Profile. Les deux ne mesurent pas la même chose mais elles couvrent plus de points qui font partie de la symptomatologie de l’autisme.

La population visée, les sujets (échantillon) et la méthode d'échantillonnage sont clairement décrits; la taille de l'échantillon est adéquate.

p. 1263. Taille = groupe expérimental de 19 enfants et le groupe contrôle de 15 enfants. Etant donné les patients cibles (enfants autistes,…) et les restrictions associées à la pratique de l’équitation, l’échantillon ne pourra jamais être très grand.

La procédure de collecte des données est clairement décrite.

Le milieu ou le contexte où s'est déroulé l'étude est clairement décrit.

Ils disent juste que c’est au « Good Hope Equestrian Training Center » en Floride. Mais ils ne précisent pas plus… De quel type de manège s’agit-il ? (spécialisé ou non ?,…)

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12 Les méthodes d'analyse statistique sont clairement

énumérées.

p. 1265

Les méthodes d'analyse statistique sont appropriées. Je n’ai pas de connaissances théoriques sur les statistiques.

6. Résultats

Les énoncés de résultats sont accompagnés de données précises.

p. 1265

Les tableaux et les figures sont utilisés efficacement (ni trop, ni trop peu); on évite de reprendre dans le texte le contenu intégral des tableaux et des figures.

Ils auraient peut-être pu être plus clairs en utilisant des figures pour illustrer les séances d’hippothérapie surtout pour les personnes qui ne connaissent pas l’équitation.

Le contenu et la forme des tableaux et des figures sont bien présentés; on a évité les longues listes de données brutes.

Le tableau n’est pas facile à comprendre mais est lisible.

La section se limite à la présentation stricte des résultats et ne contient pas d'opinion ni de discussion.

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13 7. Discussion et conclusion

La discussion fait bien ressortir tous les éléments discutables de l'étude (les plus et les moins).

Les limitations de l’étude p. 1267

Et les points positifs : au début de la discussion.

La discussion porte sur les résultats de l'étude et non sur un autre sujet.

Ils parlent des causes de l’autisme qui sont discutées (notamment malformations du cervelet,… ?). Ils le rapportent pour finir à leur étude mais je trouve que ça n’a pas sa place là. C’est un peu long pour expliquer les différences motrices en lien avec l’équitation et les enfants autistes.

La discussion ou la conclusion fait le lien entre les résultats obtenus et l'état des connaissances décrits dans la revue de la littérature.

Les conclusions énoncées sont en accord avec l'étude faite c'est-à-dire qu'ils ne dépassent pas les limites de l'étude (compte tenu de l'échantillon et des instruments de mesure utilisés et des résultats obtenus).

Ils précisent bien que c’est une étude pilote qui pourrait en inciter d’autres même s’ils généralisent un peu en disant que l’hippothérapie pourrait avoir une intervention bénéfique auprès des enfants

autistes…

8. Références

Le nombre de références est raisonnable (ni trop, ni trop peu); chacune d'elle apporte un éclairage particulier.

Il y en a 21. C’est un peu trop mais certaines étant assez anciennes, il est sûrement préférable qu’il y en ait plus que 15.

Le contenu de l'article démontre clairement que les références citées ont été lues et bien comprises par l'auteur.

Les auteurs font souvent référence à la bibliographie surtout lorsqu’ils définissent des termes importants.

Les références sont présentées selon les règles acceptées de rédaction autant dans le texte que dans la bibliographie.

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14 9. Considérations générales

Les différentes sections de l'article sont clairement identifiées et leur contenu est en accord avec le titre de la section

La terminologie est uniforme tout au long de l'article (y compris les abréviations et les unités de mesure).

Le ton de l'article est à la portée de l'auditoire visé et dénote une attitude rigoureuse.

Le style est clair et agréable à lire.

10. Pertinence clinique

Ce résultat présente-t-il un bénéfice important et est-il extrapolable aux patients à traiter en pratique ?

Il faudrait d’autres études pour le prouver mais les résultats de celle- ci sont encourageants.

Quelle est la taille de l’effet ? L’estimation de la taille de l’effet est-elle précise ? L’effet observé correspond-il à un effet cliniquement pertinent ?

Il n’y a que 34 individus qui ont été sélectionné pour cette étude.

Mais il faut prendre en compte que la population intéressée n’est pas très nombreuse et qu’il y a beaucoup de contraintes matérielles aussi.

(En effet, je ne pense pas qu’il existe des centres d’hippothérapie avec 200 chevaux disponibles …)

Les patients de l’essai sont-ils représentatifs des patients rencontrés couramment en pratique médicale ?

Je n’ai pas encore été confrontée ni au travail avec les enfants autistes ni à l’hippothérapie avec ce type de patients.

Mais j’ai la chance de pouvoir aller en stage dans un centre

d’hippothérapie en Bolivie au mois de juin pour l’expérimenter par moi-même…

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15 Quelles sont vos conclusions à la suite de votre lecture critique selon la grille de Bordage4 :

Cet article me parait correct. Il manque cependant les titres des auteurs qui, pour moi, semble indispensable pour savoir qui a écrit l’article, si c’est quelqu’un du milieu ou autre ?

Le résumé n’est pas assez complet mais nous ne connaissons pas les normes rédactionnelles de la revue… Ils ont peut-être été contraints d’écrire si peu de chose. Cependant, l’essentiel s’y trouve et l’étude est clairement bien détaillée par la suite.

Il y a plusieurs choses que je ne sais pas (notamment au niveau des résultats statistiques) car je ne les comprends pas, n’ayant pas de bagages théoriques sur le sujet.

4 Bordage, G. (1989). Considerations on Preparing a Paper for Publication. Teaching and Learning in Medicine, 1(1), 47-52.

(17)

16

VI. Table d’évidence

texte

Auteurs + année Lieu de l’étude

Objectif de l’étude Type d’étude Setting

1. M.M. Bass travaille au

« Good Hope Equestrian Training Center » en Floride.

C.A. Duchowny et M.M.

Llabre de l’Université de Miami

Aux Etats-Unis, en Floride

Examiner les effets de séances d’une heure d’hippothérapie pendant 12 semaines sur les comportements sociaux des enfants atteints de troubles du spectre autistique en comparant deux groupes d’enfants autistes : un recevant la thérapie équine et l’autre non. Mais tous sont sous thérapies conventionnelles.

Etude randomisée. Les enfants ont été assignés de manière aléatoire au groupe expérimental ou au groupe contrôle.

Dans le centre équestre

« Good Hope Equestrian Training Center » en Floride.

2. JK Kern, CL Fletcher, CR Garver, JA Mehta, BD Grannemann, KR Knox, TA Richardson, MH Trivedi Du département de recherche des traitements de l’autisme à Dallas au Texas

Aux Etats-Unis, au Texas (Dallas)

Examiner les effets des activités de thérapie équine sur les symptômes sévères de l’autisme ainsi que sur la qualité des interactions des enfants avec leurs parents. En plus, cette étude examine les changements au niveau du traitement sensoriel des informations, de la qualité de vie et de la satisfaction parentale.

Non précisé dans le résumé.

Il semble qu’il y ait eu un seul groupe d’enfants autistes participant.

Non précisé dans le résumé.

(18)

17 3. MB Holm, JM Baird, YJ

Kim, KB Rajora, DD’Silva du Département des Thérapies

Occupationnelles de l’Ecole de la Santé et des Sciences de Réhabilitation,

Université de Pittsburgh + L. Podolinsky du centre équestre + C.

Mazefsky du Département de Pédiatrie et de

Psychiatrie, Université de Pittsburgh + N.

Minshew du Département de Psychiatrie et Neurologie de l’Université de Pittsburgh

Aux Etats-Unis, à Pittsburgh

Cette étude a pour but d’observer de quelle manière différentes « doses » d’hippothérapie peuvent influencer des comportements cibles désignés par les parents des enfants avec de troubles du spectre autistique. Ces comportements seront étudiés durant la séance, à la maison et dans la communauté.

Méthode ABA’ pour une étude de cas.

Dans le centre équestre :

“The Nickers ‘N Neighs Therapeutic Riding Center”

à Donegal aux Etats-Unis.

Choisi car le Directeur à un baccalauréat dans les Thérapies Facilitées par la Cheval et est Certifié et Répertorié comme Instructeur.

4. SC Ward de l’Ecole de l’Education à

Williamsburg, K Whalon de l’Ecole de l’Education de l’Université de Floride, K Rusnak du Collège de la Santé et des Sciences de la Réhabilitation à

l’Université de Boston, K Wendell, N Paschall

Aux Etats-Unis Cette étude investigue l’association entre la thérapie par le cheval et la

communication ainsi que l’amélioration des compétences sensorielles de 21 élèves primaires atteints de trouble du spectre autistique.

Une étude quasi-

expérimentale sur un seul groupe et avec des temps d’interruption. (2 phases d’équithérapie et un temps d’arrêt).

Dans le centre équestre Dream Catcher at the Sikich Therapeutic Riding Center

(19)

18 5. YP Wuang, CC Wang,

MH Huang, CY Su de l’Université Médicale de Kaohsiung à Taiwan.

YP Wuang et CY Su sont du Département des Thérapies

Occupationnelles et CC Wang ainsi que MH Huang sont du Département de Médecine Physique et de la Réhabilitation.

A Taiwan Cette étude investigue l’efficacité d’une thérapie de 20 semaines sur un cheval mécanique (Joba®) sur l’habilité motrice et les fonctions sensorielles de 60 enfants autistes entre 6 et 8 ans.

Etude randomisée. Ils n’expliquent pas comment les enfants ont été répartis dans le groupe témoin ou le groupe de thérapie. Ils disent juste que les groupes sont homogènes et

similaires au niveau de l’âge et des sexes. Un groupe a suivi la thérapie habituelle en plus de l’hippothérapie et l’autre groupe uniquement la thérapie habituelle pendant 20 semaines puis il y a eu un temps d’arrêt et puis les groupes ont été inversés pendant les 20 semaines d’après. Il y a donc eu 3 temps d’évaluation des enfants.

Dans l’unité de thérapie pédiatrique à une partie de l’université affiliée au centre médical.

(20)

19

Méthode Résultats Limites Conclusions

auteurs

Remarques/

positionnement 1. Echantillon = 34 enfants répartis en 2

groupes de 19 pour l’expérimental et 15 pour le témoin.

Outils utilisés = 2 échelles de mesures : Social Responsiveness Scale et Sensory Profile. Utilisées avant et après

l’intervention et sur les deux groupes de sujets.

Recrutement = à partir de l’Agence pour les Personnes porteuses d’un Handicap et du Centre pour les Handicaps associés à l’Autisme de l’Université de Miami. Les 34 enfants sont tous diagnostiqués atteints du trouble du spectre autistique sur les critères du DSM-IV. Les parents ont dû donner leur consentement. Aucun des enfants n’avaient eu d’expérience de thérapie assistée par le cheval. Et ils ont dû avoir une autorisation médicale de leur médecin pour pouvoir participer.

Collecte des données : Via les deux échelles qui ont été distribuées aux parents ou aux professeurs. Ils ont dû remplir ces

documents avant l’intervention et après les 12 semaines d’hippothérapie dans les deux groupes (y compris ceux qui sont dans le groupe contrôle).

Les résultats de cette étude suggèrent que la thérapie équine pourrait être une option efficace pour les enfants

atteints de trouble du spectre de l’autisme. Les enfants dans le groupe expérimental ayant amélioré des comportements comme l’intégration sensorielle et l’attention directe (moins d’inattention et de

distractibilité).

L’amélioration observée dans les

comportements sociaux pourrait être attribuée à de nombreux facteurs.

La thérapie équine ayant pour effet d’être stimulant. La période de l’étude ne porte que sur 12 semaines. Les auteurs ne savaient pas quels enfants étaient sous médication et de quel type de médication il s’agissait. Ni quel autre de type de thérapie ils suivaient.

Les auteurs précisent qu’il s’agit d’une étude pilote et que le manque de plusieurs données ne permet pas de dire clairement si les résultats obtenus sont dus uniquement à l’hippothérapie ou à des facteurs associés ou autres.

Cette étude est la première à évaluer et quantifier l’impact d’une thérapie équine sur les comportements sociaux de ce type d’enfants. Leurs résultats indiquent que la thérapie équine pourrait être une option efficace pour les enfants atteints de trouble du spectre de l’autisme. Mais que des études

complémentaires sont nécessaires pour aller plus loin dans la recherche et confirmer ces effets.

Par rapport à ma question de recherche, je retiendrai de cette étude qu’ils ont obtenus des résultats encourageants même s’ils ont manqué de plusieurs données et que par

conséquent, ils ne peuvent pas affirmer que leurs résultats sont dus uniquement aux effets de

l’hippothérapie ou à des facteurs

associés.

(21)

20 2. Echantillon : 24 enfants inscrits au début,

20 ont complété les 6 mois de

« traitement » par hippothérapie pour l’étude.

Outils utilisés : 2 échelles : Childhood Autism Rating Scale (pour évaluer la sévérité des symptômes) et la Timberlawn Parent-Child Interaction Scale pour les interactions parents-enfant.

Recrutement : Non précisé dans le résumé Collecte des données: Non précisé. Ils disent juste qu’ils comparent les échelles de pré- et posttraitement.

La première échelle (pour les symptômes) a montré des diminutions significatives après 3 et 6 mois d’hippothérapie. La deuxième échelle pour les interactions parents-enfant à montrer une amélioration significative dans l’humeur et dans le ton (la parole) à 3 et 6 mois d’hippothérapie et une amélioration moindre dans la réduction du regard négatif à 6 mois. La mesure de la qualité de vie par les parents, elle, montre des améliorations.

Selon auteur : Non précisé dans le résumé Selon moi : Etant donné que je n’ai pu avoir accès qu’au résumé de cette étude, il me manque beaucoup de données comme l’analyse a pu le montrer (au niveau des auteurs, du lieu de l’étude, du type d’étude en lui-même et le type de participants).

Ces résultats suggèrent que les enfants atteints de trouble du spectre autistique

bénéficient des activités assistées par le cheval.

Je ne peux retenir grand chose de cette étude vu le peu de données présentes dans le résumé. Cependant, je peux remarquer que leurs résultats semblent aller dans un sens positif et suggérer que l’hippothérapie peut aider les enfants autistes.

(22)

21 3. Echantillon : 3 garçons âgés de 6 à 8 ans

Outils utilisés : Aberrant Behavior Checklist-Community (ABC-C). Cette checklist a été désignée pour évaluer les comportements et mesurer les effets de l’intervention sur les patients avec des problèmes de développement.

Une deuxième échelle est la Social Responsiveness Scale et la dernière la Sensory Profile-Caregiver Questionnaire.

Pour pouvoir évaluer les changements, les parents ont dû sélectionner trois

comportements cibles qu’ils voulaient que leur enfant améliore ou diminue.

Recrutement : Les participants à l’enquête ont été recrutés au centre équestre Nickers

‘N Neighs via un flyer qui a été distribué aux parents d’enfants âgés de 5 à 13 ans.

Après consentement des parents, le centre équestre et les parents ont dû choisir les trois comportements cibles. Pour être choisis, les participants devaient avoir été diagnostiqué atteint de trouble du spectre autistique par un médecin, avoir entre 5 et 13 ans, être capable de participer à

l’intervention qui pouvait requérir jusqu’à 5 jours/semaines de leçons d’équithérapie pendant 4 semaines. Et ils devaient avoir des parents capables d’identifier et de documenter les comportements cibles qu’ils avaient choisis pour leur enfant.

Ensuite les trois garçons se sont vus attribué de manière aléatoire (au pile ou

Les résultats sont très précis pour chacun des trois participants : Participant A = tension au niveau des muscles faciaux : ce comportement a augmenté pendant les leçons mais a diminué à la maison et dans la communauté, idem pour les tapotements de doigts.

Pour la communication verbale spontanée, ce comportement s’est amélioré dans les trois secteurs.

Participant B = Le premier comportement (martellement des doigts) a augmenté pendant l’intervention mais diminué de manière significative à la maison et dans la communauté.

Le deuxième (pushing in nose) a diminué dans les trois secteurs et le troisième (claquements des mains) a augmenté à la maison et durant les séances mais a nettement diminué dans la communauté.

Participant C :

Le premier comportement (écholalie) s’est amélioré de manière significative sur les trois terrains. Le deuxième (mâchonnements de ses doigts ou d’objets) a d’abord diminué

Il n’y a que trois sujets et la généralisation devient donc plus limitée. Les parents étaient au courant du but poursuivi par l’étude et servaient entre autre à collecter des informations sur les comportements cibles à la maison et dans la communauté. Et chaque participant avait déjà une expérience d’un an d’hippothérapie donc ils n’avaient plus peur du cheval ni de monter dessus.

70% des buts à atteindre ont été meilleurs après l’intervention et 63%

le restent. Le nombre de séances d’hippothérapie a donc une influence positive sur les comportements cibles mais pas sur leur nombre. Même si pendant la séance, à cause de

l’excitation du moment, certains comportements sont moins bons, les effets se généralisent positivement à la maison et dans la communauté pour les comportements de stéréotypies physiques et de verbalisation spontanée mais pas pour les stéréotypies verbales

(écholalie,…).

C’est une étude qui n’a pas été facile à lire et à bien

comprendre. Malgré le nombre très restreint de sujets, cette étude de cas est néanmoins intéressante car elle est plus précise que les autres. Les parents sont aussi plus impliqués dans la prise en charge en choisissant eux- mêmes des comportements cibles qu’ils souhaitent voir améliorer chez leur enfant par

l’hippothérapie. La conclusion

rejoignant celle des deux premiers textes à savoir : l’hippothérapie peut être utile pour diminuer certains comportements chez l’enfant autiste et cela dépend entre autre du

(23)

22 face) celui qui aurait 1, 3 ou 5 leçons par

semaine.

Collecte des données : Les parents ont dû compléter 3 fois les échelles : une fois avant l’étude, un mois après la première étape et un mois après la deuxième étape.

significativement pour

réaugmenter par la suite. Et le troisième (demande verbale de trois mots ou plus) a augmenté significativement dans les trois secteurs.

En plus des trois

comportements cibles, les parents ont perçus d’autres améliorations durant la phase d’intervention et par la suite : augmentation de la

verbalisation globale, une meilleure habileté à suivre des directions, une amélioration de la posture et de la coordination et pour finir une meilleure habileté à répondre au rythme imposé par leur cheval.

nombre de séances suivies par

semaines.

(24)

23 4. Echantillon : 21 enfants (15 garçons

pour 6 filles), moyenne d’âge 8,1 ans.

Outils utilisés : Gilliam autism rating scale-2 et la Sensory Profile School Companion que les professeurs devaient compléter.

Recrutement : Les enfants ont été choisis dans une école primaire faisant partie du programme d’accueil pour enfants autistes.

Collecte des données : Les titulaires de classes complétaient les mesures sur les échelles à 3 moments durant chaque session d’équithérapie : avant, pendant et après la leçon.

Suivant la première échelle : Gilliam autism rating scale-2, le score moyen de l’index autistique est passé de

« très probablement autiste » à

« possiblement autiste » et idem pour l’interaction sociale.

Pour la seconde échelle (SPSC) le schéma de base a sensiblement augmenté entre la période avant l’hippothérapie et après 6 semaines. Mais à 16 semaines, ils ont noté une diminution

significative. Et ces scores sont restés stables durant la période d’arrêt.

Ils ont remarqué que lorsque la thérapie équine est arrêtée, les mesures sur les deux échelles retournaient au niveau d’avant

l’hippothérapie.

Les auteurs précisent que les résultats de cette étude préliminaire sont à interpréter avec prudence à cause de certaines limitations… Il y avait peu d’enfants (21) et pas de groupe contrôle. En plus, toutes les données étaient transmises par une seule source à savoir les enseignants.

D’autres études doivent être faites pour

observer si avec d’autres outils de mesures et plusieurs sources de données, des résultats similaires peuvent être obtenus.

Elles devraient aussi comparer les résultats obtenus en

hippothérapie avec d’autres thérapies assistées par les animaux. Mais en conclusion de leur étude, celle-ci a montré que l’hippothérapie pouvait aider les enfants atteints de trouble du spectre autistique de

nombreuses façons et devrait être considérée comme une forme de thérapie potentielle pour ce type d’enfants.

Malgré l’absence de groupe témoin, je trouve cette étude intéressante. Leurs résultats vont dans le même sens que les autres études. Tous restent cependant très nuancés en utilisant le

conditionnel car ce ne sont pas des études avec beaucoup de sujets. Dès lors, la généralisation s’avère délicate…

(25)

24 5. Echantillon : 60 enfants ont complété l’étude

(sur 71 au départ) dont 13 filles et 47 garçons.

Outils utilisés : Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency (BOTMP) pour mesurer de manière qualitative la motricité fine et globale.

Et Test of Sensory Integration Function (TSIF) pour identifier le degré de dysfonctionnement sensoriel de ces enfants.

Recrutement : L’étude a été approuvée par le comité d’éthique de l’université. Les

participants devaient avoir comme critères : diagnostique d’autisme, avoir entre 6 et 10 ans, capables de suivre des instructions, autorisation parentale et avoir déjà à la base une thérapie occupationnelle régulière. Certains critères d’exclusion ont été mis en application. 5 écoles primaires et 3 écoles spécialisées ont été choisies ainsi que les départements médicaux de rééducation et de pédiatrie. Les auteurs ont contacté les enseignants et les thérapeutes. Ils leur ont demandé de nominer les enfants qui possédaient les critères adéquats pour leur étude. 86 enfants ont alors été sélectionnés et les auteurs ont alors informé leurs parents ou, à défaut, leur tuteur. Après ces explications, 15 ont refusé et 71 ont accepté de participer à l’étude. Aucun d’entre eux n’avait fait

d’hippothérapie auparavant. 11 enfants ont dû abandonner pour des raisons de santé.

Collecte des données : 2 thérapeutes spécialisés dans les thérapies occupationnelles avec 10 ans d’expérience clinique devaient s’assurer des techniques de traitement administrées aux

Le groupe A a montré des améliorations significatives dans tous les domaines de l’échelle BOTMP.

Idem pour l’échelle TSIF.

Idem pour le groupe B

Cette étude concernait un nombre restreint d’enfants, dans un âge réduit et la nature de leur pathologie également.

D’autres études avec d’autres groupes d’âges différents et d’autres problèmes de

développement devraient augmenter l’utilité clinique et la confiance dans les conclusions de ce type d’étude utilisant la thérapie par le cheval pour augmenter l’habilité motrice et sensorielle. Les prochaines études

devraient essayer de déterminer la fréquence optimale du traitement par hippothérapie.

Les enfants autistes de cette étude ont montré une amélioration de leur habilité motrice et sensorielle après avoir eu des séances

d’hippothérapie durant 20 semaines, 2 leçons par semaine pendant 1h chacune.

Ils concluent que l’hippothérapie est une option d’intervention efficace pour les enfants autistes.

Cette étude est intéressante même si elle ne porte pas sur de l’hippothérapie

« classique » mais

« mécanique ». Cela a permis aux

chercheurs de tester leur hypothèse avec un cheval mécanique et donc de cibler les capacités motrices et sensorielles des enfants au dépend de la communication.

Ceci est donc moins intéressant pour ma question de

recherche qui est basée sur la

communication mais elle est tout de même intéressante pour voir si ce type de thérapie équestre mécanique a tout de même des effets positifs pour les enfants autistes.

Ensuite, je trouve que leur méthode plus précise et plus strict.

Notamment en regardant les moyens

(26)

25 enfants de chaque groupe. Pour s’assurer de la

fidélité du traitement, chaque thérapeute a dû filmer les séances de thérapie. 15 vidéos pour chaque période et pour chaque groupe. Deux autres thérapeutes pédiatriques qui n’étaient pas impliqués directement dans l’étude ont dû classé sur une échelle de 1 à 4 le niveau

d’adhérence des deux premiers thérapeutes au traitement prévu et recommandé pour l’étude.

Enfin, deux autres thérapeutes, qui ne savaient pas quel enfant faisait partie de quel groupe, ont dû remplir les deux échelles (BOTMP et TSIF) pour chaque enfant. D’abord, ils ont du s’entrainer avec l’enquêteur principal. Pour s’assurer que les thérapeutes avaient les compétences nécessaires, chaque examinateur devait cocher une case en plus de celle du chercheur principal. Ensuite, chacun des deux thérapeutes a regardé les vidéos et les a scorés individuellement. Un grand taux de fiabilité et de concordance entre leurs résultats a été obtenu. Pour diminuer le risque de biais du chercheur, l’examinateur ne pouvait pas revoir le score des enfants de la première évaluation lors des deux suivantes. Le test que les enfants devaient faire a été fait dans une unité de thérapie occupationnelle et durait environ une heure pour minimiser les effets de la fatigue.

mis en place pour l’évaluation qui a été faite de manière moins subjective que dans les études précédentes en faisant intervenir des personnes

extérieures à l’étude et qui ne connaissent pas les enfants ni le groupe auquel ils sont assignés. Les

différentes parties de leur étude sont clairement indiquées ce qui permet d’avoir une bonne vision globale des

démarches qu’ils ont effectuées.

(27)

26

VII. Argumentation

Suite aux différents textes scientifiques que j’ai pu lire, je remarque que leurs conclusions vont toutes dans le même sens. A savoir que l’hippothérapie pourrait être un outil intéressant pour le traitement des enfants atteints de troubles du spectre autistique.

En revanche, dans la plupart des études, les chercheurs sont restés fort nuancés en insistant sur le fait que pour certaines il s’agissait d’une étude pilote, pour d’autres il y avait de nombreux facteurs qui entraient en jeux ou encore que le nombre de participants étaient clairement insuffisant pour permettre une généralisation.

Dans toutes les études, le type d’échantillon (nombre d’enfants, l’âge, le nombre de filles et de garçons,…) était différent ainsi que les échelles utilisées. Dans ma question de recherches, je m’intéresse à des enfants autistes entre 3 et 18 ans. Dans les différents textes de recherche que j’ai lu, la population cible avait un âge moyen beaucoup plus bas et comptait une fourchette d’âges moins large. Je n’ai pas d’informations concernant les différentes échelles, je ne sais donc pas si celles-ci sont validées mais en général les auteurs expliquaient bien combien d’items elles comprennent et ce qu’elles permettent d’évaluer. Toutes les études n’avaient pas non plus le même but. Certaines étudiaient l’amélioration de la communication, d’autres la diminution de certains symptômes moteurs,… due à l’hippothérapie, d’autres s’intéressaient aux nombres de séances nécessaires pour obtenir des résultats significatifs,… Pour la plupart, il s’agit d’études de cas ou d’études randomisées qui n’ont pas un haut taux de validité mais en remettant dans le contexte du sujet d’étude, on peut se rendre compte de la difficulté de mettre en place des études avec un nombre suffisant de participants et de mettre en évidence tous les effets de l’hippothérapie chez tous les patients.

Je crois que pour une thérapie assistée par un animal, il est en effet difficile d’obtenir des résultats très objectifs et applicables à l’ensemble de la population visée (dans ce travail : les enfants autistes).

Puisqu’au sein de cette population il existe un nombre très important de différences dans la sévérité et la variété des symptômes, il est difficile de pouvoir prévoir quelle sera la réaction de tel enfant par rapport à tel type de thérapie… De plus il est très compliqué de mettre en place des séances d’hippothérapie avec un nombre suffisant de professionnels et de chevaux formés à cet effet pour un grand nombre d’enfants. Cela demande de grandes infrastructures, beaucoup de personnel et donc beaucoup de moyens financiers…

Je pense que ce qu’on peut retenir de ces différentes études est une tendance générale pour dire que l’hippothérapie a des effets bénéfiques sur les enfants autistes mais que ces effets sont d’intensité variable et touchent différents symptômes de l’enfant en fonction de la manière dont l’autisme s’est développé chez ce dernier. Les études que j’ai lues n’ont pas pu prouver que l’hippothérapie est LA solution pour résoudre tous les problèmes liés à l’autisme. Cependant, ces études ont montré que la plupart des enfants réagissaient favorablement à ces séances et amélioraient certaines de leurs compétences relationnelles, motrices ou sensorielles.

Ma position par rapport à la question de départ est donc renforcée dans l’idée que l’hippothérapie peut apporter de l’aide aux enfants autistes notamment au niveau de la communication avec leur entourage.

(28)

27

VIII. Conclusion

Dans ce travail, j’ai appris non seulement à analyser des textes scientifiques avec des critères précis mais aussi à rester attentive aux textes que je lis. En effet, ce n’est pas parce que le texte sort d’une revue scientifique qu’il est parfait et 100% vrai. De plus, la nuance s’impose dans des questionnements comme celui sur les enfants autistes. Mais dans les textes que j’ai sélectionnés, la plupart ont décrit leurs limitations et ont utilisé le conditionnel dans leur conclusion afin de mettre l’accent sur le fait qu’il faudrait d’autres études pour compléter la leur.

Les différentes études que j’ai pu lire ont toutes mis en évidence que l’hippothérapie peut être considérée comme une thérapie efficace chez les enfants autistes. Après leur analyse, il en est ressorti que ces études étaient plutôt des prémisses de réponses à des hypothèses que de réelles preuves de l’efficacité de cette thérapie. Cependant les résultats sont encourageants et la plupart des études, après avoir décrit leurs limitations, décrivent ce qu’il serait intéressant de rechercher dans des études futures. Ce qui permettra peut-être à terme de trouver des preuves tangibles de l’efficacité ou non de l’équithérapie.

Alors à moins de trouver « le » remède miracle pour faire des autistes des personnes « normales », les parents et leur enfant devront essayer les méthodes qu'ils jugent les moins contraignantes et les plus efficaces. Peut-être que celle qui aura des effets positifs sur leur enfant n’engendrera aucune réaction pour un autre enfant autiste…

Ou alors peut-être devrions-nous apprendre à accepter les autistes tels qu'ils sont. C'est-à-dire différents, tout simplement.

(29)

28

IV. Bibliographie

5

A) Revues de littérature et autres utilisées pour l’introduction

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http://www.autisme75.org/pg/autisme_definition.php consulté le 23 mars 2014.

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alpes.org/IMG/pdf_rapport_DGAS-CRA-LR_interventions_educatives-autisme.pdf, consulté le 23 mars 2014.

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- Mottron, L. (2004). L'autisme : une autre intelligence. Sprimont, Belgique : Mardaga Pierre.

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- Participate! (n.d.). L'autisme jour après jour : Comprendre pour agir. En ligne

http://www.participate-autisme.be/fr/pdf/brochure_participate.pdf, consulté le 2 avril 2014 - Peeters, T. (1996). L'autisme : De la compréhension à l'intervention. (G. Franco, Trad.). Paris, France : DUNOD. (Œuvre originale publiée en 1994)

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5Selon les normes APA de Spoiden, A. (2010). Rédaction des références bibliographiques selon les normes de l’American Psychological Association : Abrégé adapté à un environnement francophone. En ligne

http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/bpsp/documents/Bibliographie_APA_F_13doi.pdf le 28 avril 2014

(30)

29

B) Articles scientifiques

- Bass, M., Duchowny, C., Llabre, M. (2009). The effect of Therapeutic Horseback Riding on Social Functionning in Children with Autism. Journal of Autism and Developmental Disorders, 39, 1261-1267.

DOI : 10.1007/s10803-009-0734-3.

- Holm, M., Baird, J., Kim, YJ., Rajora, K., D’Silva, D., Podolinsky, L., Mazefsky, C. Minshew, N. (2013).

Therapeutic Horseback Riding outcomes of Parent-Identified Goals for Children with Autism

Spectrum Disorder : an ABA’ Multiple Case Design Examining Dosing and Generalization to the Home and Community. Journal of Autism and Developmental Disorders, 44(4), 937-947. DOI:

10.1007/s10803-013-1949-x.

- Kern, JK., Fletcher, CL., Garver, CR., Mehta, JA., Grannemann, BD., Knox, KR., Richardson, TA., Trivedi, MH. (2011). Prospective trial of equine-assisted activities in autism spectrum disorder.

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- Ward, S., Whalon, K., Rusnak, K., Wendell, K., Paschall, N. (2013). The Association Between

Therapeutic Horseback Riding and the Social Communication and Sensory Reactions of Children with Autism. Journal of Autism and Developmental Disorders, 43, 2190-2198. DOI: 10.1007/s10803-013- 1773-3.

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