LE CROUS DE LYON EN 2021

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Restauration > Donner de la saveur

LE CROUS DE LYON EN 2021

crous-lyon.fr

CONSTRUIRE INNOVER

FÉDÉRER

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Le Crous de Lyon en 2021

ÉDI TO

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Le Crous de Lyon en 2021

L’année écoulée est placée sous la thématique des

« dynamiques », et c’est vrai qu’elle s’est présentée, pour le Crous de Lyon, comme une année de renaissance après l’épreuve traversée en 2020. Bien que le premier semestre ait été rythmé par les vagues successives de COVID et l’apparition de nouveaux variants, la campagne de vaccination a permis une rentrée universitaire en présentiel.

Et c’est dans ces conditions que les services de la vie étu- diante ont pu à nouveau organiser, les 24 et 25 septembre, la deuxième édition du Free’stival. L’expérience acquise, le choix du lieu, (la résidence Benjamin Delessert), mais sû- rement aussi le plaisir retrouvé par les étudiants de pouvoir se rencontrer et échanger, ont contribué à faire de ce moment un véritable succès. En rassemblant plus de 1 500 étudiants autour de nombreux ateliers, le Free’stival s’est imposé comme l’élément phare de la vie étudiante de cette rentrée universitaire.

L’organisation des élections des représentants étudiants au conseil d’administration du Crous en aura été le second temps fort.Le scrutin, tenu pour la première fois sous forme dématérialisée, a fortement mobilisé les services, et ceci d’autant plus que notre établissement a été choisi comme site pilote. Nous avons déployé beaucoup d’énergie pour aboutir à la validation des différentes étapes du processus.

Malheureusement, la participation n’aura pas été au rendez-vous, avec un taux de 4,29%, et cela malgré le déroule- ment du scrutin sur 5 jours.

L’animation et le lien social ont été au cœur de l’action du Crous, soutenus par le dispositif des étudiants référents au sein des résidences universitaires. Ces nouveaux acteurs se sont très vite imposés comme un maillon important dans la relation entre les étudiants usagers et l’administration de la résidence. Le succès de cette expérience a justifié qu’elle soit reconduite. Et ce sont ainsi 39 étudiants qui ont été re- crutés au titre de l’année universitaire 2021-2022.

L’ouverture du restaurant Monod, dans les locaux de l’École Normale Supérieure de Lyon, a consolidé l’engagement du Crous dans le domaine de la restauration. Cette nouvelle structure constitue, au-delà de ses aspects fonctionnels, un

bel outil au service des étudiants et des personnels. Pour le Crous, il s’agit d’une véritable vitrine pour valoriser son savoir-faire. Elle signe assurément une coopération fertile entre le Crous et l’ENS de Lyon et augure d’un contexte favorable à l’émergence de nouveaux projets, en matière de logement notamment.

Le logement, il en a bien sûr aussi été question en 2021 avec l’inauguration de la résidence Commandant Charcot sur le site Allix, dans le 5^ème arrondissement de Lyon. Cette rési- dence de 76 places, érigée en 10 mois grâce à la mise en œuvre de méthodes de préfabrication, incarne la volonté du Crous d’aller vite dans le développement de solutions d’hébergement, tout en innovant chaque fois que cela est possible et nécessaire. Cette offre a été complétée par la réa- lisation de 30 logements supplémentaires au rez-de-chaussée de la résidence Fort Saint-Irénée.

Sans doute doit-on également considérer cette année 2021 comme celle d’un nouveau départ dans la réalisation des projets du Crous, dont une bonne partie aboutira en 2022.

Mais cette histoire reste encore à écrire.

Ces « dynamiques » ont enfin irrigué l’ensemble des services supports, qui ont poursuivi un travail de fond dans de nombreux domaines, parmi lesquels la communication interne avec la création d’un Intranet, la concrétisation d’une politique de gestion des archives et enfin, la mise en place d’un service facturier.

L’engagement et l’action auront été au cœur de cette année 2021 soulignant, s’il en était besoin, notre détermination à poursuivre nos missions au service des étudiants, nonobs- tant un contexte encore très difficile.

Le Crous de Lyon a été et reste ainsi toujours au plus proche des étudiants, pour les accompagner et les soutenir dans les difficultés qu’ils rencontrent, qu’elles soient matérielles ou psychologiques, à l’instar de l’ensemble des établissements du réseau. La Cour des Comptes n’a d’ailleurs pas manqué de le noter dans son dernier rapport qui vient de paraître.

Ce résultat est à mettre au crédit de l’engagement et de la capacité de résilience de l’ensemble des personnels du Crous de Lyon que je veux saluer ici.

Bonne lecture !

Christian Chazal, Directeur général du Crous de Lyon

RENAISSANCE

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Patrimoine > Construire le logement étudiant de demain

Construire le logement étudiant

de demain

PATRI

NE MOI

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Sur un terrain boisé qui longe l’avenue du Commandant Charcot, dans le 5^ème arrondissement de Lyon, la nouvelle résidence étudiante a fière allure. Dans cet écrin de nature, l’ensemble déploie de beaux studios lumineux tout équipés.

Dans les appartements proposés en colocation, chaque chambre dispose de son point d’eau. Et un grand espace de vie offre la possibilité de partager des repas en commun et des moments de convivialité. À l’exigence de dévelop- per rapidement une offre qualitative de logements répond une nouvelle approche de la construction. Dans cette rési- dence nouvelle génération, l’agence d’architectes Hobo a utilisé un procédé innovant qui a permis de réduire consi- dérablement le délai de construction. Entamé début 2021, le projet de résidence de trois étages a été livré en octobre de la même année. Le concept repose sur la préfabrication

en usine des éléments en béton comme les planchers et les façades. L’impact environnemental est minoré grâce à l’utilisation d’un béton décarboné, qui offre de sucroît un très bon confort thermique et acoustique. Du choix des maté- riaux jusqu’à la prise en compte de l’entretien et de la maintenance, la nouvelle résidence Commandant Charcot signe une conception durable de la construction. L’ensemble est situé sur le site Allix, à deux pas de la résidence Fort Saint-Irénée, où 30 nouveaux studios ont été aménagés au rez-de-chaussée du bâtiment. Ces projets récents, la transformation de l’ancien restaurant en 62 studios d’ici fin 2022 et la rénovation complète des anciens bâtiments à l’horizon 2024 vont faire du site Allix un pôle renouvelé du logement étudiant dans l’agglomération lyonnaise.

44 studios et 8 appartements partagés

dans la résidence Commandant Charcot.

Nouvelle résidence Commandant Charcot

UN COCON DANS LE BÉTON

Sur le site Allix, une approche de construction innovante a permis de réduire la durée du chantier et son impact environnemental.

Une empreinte carbone

réduite de 80 %.

Un investissement de 4,6 millions €

financé par le CPER 2015-2020, l’emprunt et sur fonds propres.

Une nouvelle résidence sortie de terre en

10 mois

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Résidence Commandant Charcot, 25 juin 2021

Ophélie Perret-Coutagne,

cheffe de projet au service patrimoine

« L’urgence de construire, c’est très motivant »

« Ce projet opère une symbiose entre les objectifs de qualité de l’offre et l’exigence de répondre rapidement à une demande croissante de logements étudiants.

L’urgence de construire de nouveaux logements pé- rennes à Lyon, où l’immobilier est tendu, est très mo- tivante. Le défi est aussi d’intégrer les contraintes du site. Elles sont à la fois d’ordre patrimonial, archéolo- gique et végétal. Sur tous ces points, les échanges avec les différents services de la ville, de la métropole et de l’État ainsi qu’avec nos partenaires sont particulière- ment riches. Nous partageons le même niveau d’exigence et la même attention au moindre détail. »

Yann Champion,

architecte associé de HOBO Architecture

« Dans un temps record »

« En tant que spécialistes du logement étudiant et de l’hébergement social, nous avons développé des sys- tèmes constructifs qui nous permettent de répondre rapidement à des programmes et de nous insérer dans des contextes spécifiques. Nous avons travaillé le projet Commandant Charcot en maquette numérique. Les informations sont partagées en 3D et les équipes du Crous de Lyon ont pu valider les choix par immersion virtuelle dans la maquette numérique. Sur un campus classé aux Monuments Historiques, nous apportons une réponse sur mesure intégrée dans le plan masse originel de l’architecte Perrin-Fayolle. Nous sommes heureux de contribuer à une offre de logements qualitative, réalisée dans un temps record, au profit des étudiants lyonnais. »

Caroline Grémy,

responsable du service logement

« La demande est forte »

« Notre rôle a été de renseigner les critères techniques de la résidence Commandant Charcot sur la plateforme trouverunlogement.lescrous.fr. Ce paramétrage permet aux étudiants de mieux apprécier les caracté- ristiques de la résidence et de formuler leur demande sur la plateforme. Il facilite aussi l’affectation des rési- dents et la gestion locative des logements. Nous avons réceptionné beaucoup de demandes et les retours des premiers résidents sont extrêmement positifs. Ils soulignent la qualité de l’architecture du bâtiment et la luminosité des studios. »

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7 « Démarrée début 2021, la nouvelle résidence de trois étages a été livrée en octobre de la même année. »

UNE POLITIQUE DE RÉNOVATION ET DE CONSTRUCTION AMBITIEUSE

Sous l’impulsion de la direction du patrimoine, le Crous de Lyon poursuit la modernisation de son parc immobilier. Depuis le début de l’année 2021, 227 nouvelles places d’hébergement ont été mises à la disposition des étu- diants lyonnais. Le bâtiment 2 de la résidence intergéné- rationnelle Georges Rinck a ainsi ouvert ses portes avec 32 logements étudiants, suivi par la résidence Confluence : 65 studios entièrement équipés et 6 appartements partagés.

Cette politique de rénovation et de construction se poursuit avec les investissements massifs du Crous de Lyon, du Cnous, de l’État et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Des programmes ambitieux

Cap sur la rentrée 2022 pour la livraison de deux programmes significatifs : les trois premiers bâtiments de la résidence Claudie Haigneré (Lyon 8) accueilleront 324 étu- diants tandis que la résidence Françoise Barré-Sinoussi pro- posera 272 nouveaux logements sur le campus Laennec (Lyon 8). Plusieurs chantiers ambitieux se préparent égale- ment à Saint-Etienne sur les campus Métare et Tréfilerie.

La montée en puissance de la maintenance

En restauration également, priorité à la modernisation. En 2021, huit opérations ont été engagées - Puvis, Les Quais, Quartier de la physique à la Doua, Manufacture des Tabacs, Tréfilerie, espace multiservices Métare - ou finalisées - site IUT de la Doua, IUT Gratte-Ciel à Villeurbanne, Rockefeller. La réflexion porte aujourd’hui sur de nouvelles évolutions dans un objectif de diversification et d’attractivité de l’offre : ré- intégration des productions sur certains sites, renforcement des offres de cafétéria, évolution des modes de distribution.

Cette vision de long terme s’applique également au pôle maintenance qui ne cesse de monter en puissance. Il est appelé à intégrer de nouvelles responsabilités en termes de gestion de patrimoine, d’exploitation ou encore de partage d’expertises.

2 300 logements neufs

Un objectif ambitieux pour le Crous de Lyon à l’horizon 2025

Une équipe de 9 personnes

compose la direction de patrimoine

3 pôles :

Pôle ingénierie et développement de l’immobilier, Pôle administratif, juridique et financier,

Pôle maintenance.

39,5 millions €

Montant des autorisations d’engagements consommées en 2021.

Résidence intergénérationnelle Georges Rinck.

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8 Donner de

la saveur

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Les restaurants universitaires font leur révolution tout en douceur - de l’agencement des espaces à une offre toujours plus diversifiée - pour s’adapter à une clientèle plus attentive à la qualité, à la variété des produits et à l’impact environnemental. Le restaurant Monod, implanté sur le campus de l’ENS de Lyon, a intégré ces nouvelles donnes.

À la clé, une offre globale de services comprenant un restaurant, une cafétéria en libre-service, un espace café et une brasserie. La capacité d’accueil est doublée par rapport à l’ancien restaurant et l’ensemble déroule de grands espaces conviviaux et confortables. Une formule de restauration rapide vient compléter l’offre de restauration tradi- tionnelle. Les horaires, aussi, ont été élargis pour pouvoir prendre un café ou se restaurer pendant la journée. L’espace cafétéria gagne des points : il est ouvert de 8 h à 18 h.

Ce nouveau regard à l’égard des plaisirs de la table est de nature à ouvrir de nouvelles opportunités. D’autant que le site, à l’instar des 13 restaurants du Crous de Lyon, re- vendique également une approche écoresponsable pour réduire son empreinte environnementale : ajustement des quantités servies pour limiter le gaspillage, méthanisation des biodéchets, cuisine à base de produits locaux et de sai- son, de viandes labellisées bleu-blanc-cœur et de poissons issus de la pêche durable, café bioéquitable, pain bio, offre végétarienne quotidienne, contenant en verre réutilisable pour la vente à emporter. Sans oublier la cuisson de nuit et la cuisson à basse température pour économiser l’énergie, le tri des déchets et bien d’autres avancées. Le restaurant Monod est entré dans une nouvelle ère.

Une surface totale de 2 300 m

²

pour accueillir les usagers.

Plus de 700 places assises

604 dans la salle de restauration, 108 dans la cafétéria et 42 dans la Brasserie des sciences.

Une opération portée par l’Université de Lyon

et pilotée par l’agence d’architecture Patriarche.

Restaurant Monod

ÉVOLUTIONS ET RÉVOLUTIONS

Le restaurant Monod signe un lieu moderne et entièrement repensé pour répondre aux nouveaux usages des étudiants,

des enseignants-chercheurs et des personnels.

Une capacité d’accueil de

1 800 clients par jour.

Un budget de 9 536 000 € financé

par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Crous de Lyon, l’ENS de Lyon, l’ISARA et l’Université Claude Bernard Lyon 1.

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Espace café et entrée de la cafétéria à l’ENS de Lyon, site Monod.

Mohammed Bendahmane, chercheur

« Nous avons gagné en confort »

« Comme je fréquente le restaurant de l’ENS depuis plus de vingt ans, j’ai pu observer plusieurs évolutions.

Personnellement, je trouve que cette nouvelle version est exceptionnelle. Nous avons gagné en confort : plus d’espaces, moins de bruit. Fini aussi les longues files d’attente à l’espace caisses parfaitement réaménagé.

La cafétéria est aussi un site vitrine et l’élargissement des horaires en fait un lieu quasi incontournable. Le tout animé par un personnel toujours souriant et pro- fessionnel. »

Bertrand Mollereau, enseignant-chercheur

« Une vraie réussite »

« Je suis un habitué depuis 2006. La rénovation du restaurant est une vraie réussite. L’espace est à la fois lumineux et esthétique et décline tous les formats de la restauration. Tout y est : une offre de restauration adaptée intégrant le plat végétarien, les produits bio et locaux, la restauration rapide et l’espace brasserie pour des repas occasionnels. L’ambiance est agréable et détendue : idéal pour prendre un café dans l’espace convivial aménagé avec canapés. »

Thierry Philippe,

chef de cuisine du restaurant Monod

« Un restaurant

nouvelle génération »

« Le restaurant est le premier site du Crous de Lyon avec un espace multimodal intégrant restaurant, café- téria et brasserie. Les surfaces sont amples et vont nous permettre de bien travailler. Nous avons été particuliè- rement attentifs à l’ergonomie des gros équipements comme les cellules de refroidissement et l’hygiène dans les zones de distribution. Le bâtiment intègre les dernières normes énergétiques et les matériaux les plus actuels. La zone de service, l’espace cafétéria et ses mange-debout avec connexion informatique ou le vaisselier et les meubles de caisse de la brasserie sont de vraies plus-values. A nous de faire vivre ce nouveau restaurant en valorisant notre savoir-faire et nos plats signatures. »

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11 « La capacité d’accueil est doublée par

rapport à l’ancien restaurant et l’ensemble déroule de grands espaces conviviaux et confortables. »

Direction de la restauration

AGILITÉ PERMANENTE

Depuis le début de la crise sanitaire, les personnels de restauration font la preuve d’une grande capacité d’adapta- tion. Face aux soubresauts de l’activité, l’agilité est permanente. La mise en œuvre du repas à 1 € a ainsi bouleversé les organisations et conduit la direction de la restauration à prendre des mesures spécifiques comme l’ouverture de nouveaux créneaux et de structures durant l’été ou encore la création du menu étudiant en cafétéria à la rentrée 2021. Dans les structures, la crise sanitaire n’a pas empê- ché la déclinaison de la feuille de route issue du schéma directeur immobilier de la restauration. Parmi les initia- tives engagées : la mise en autonomie des restaurants IUT Gratte-Ciel et Rockefeller, la fermeture de Puvis en amont

du démarrage des travaux de rénovation, la réhabilitation de Monod ainsi que le lancement du chantier de restructuration de Tréfilerie. La direction de la restauration a mené de front d’autres opérations comme l’ouverture du Cooking-Lab, du Studio et du Corner, ainsi que le suivi du Plan de relance. Ses prochains défis portent notamment sur la mise en service de l’Atelier culinaire, qui remplace- ra l’actuelle Unité centrale de production, la poursuite des mises en conformité de la loi EGALIM, le développement des partenariats de recherche avec l’Institut Paul Bocuse et l’École Centrale de Lyon, sans oublier la mise en place de la démarche « Mon Restau Responsable » dans les 13 restaurants universitaires.

Le Studio, nouvelle cafétéria de l’IUT Lyon 1 (Villeurbanne, La Doua).

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12 1 577 822

repas servis dans 13 restaurants universitaires.

675 386

repas boursiers à 1 €.

494 773

repas non boursiers à 1 €.

7 387

repas servis

à des étudiants non boursiers précaires.

« Place à la déclinaison de la feuille de route issue du schéma directeur

immobilier de la restauration qui implique des investissements clés. »

Bron-Rockefeller

LA REPRISE EST LÀ

Le site, qui s’étend sur deux campus universitaires (universi- tés Lyon 1 et Lyon 2) avec deux restaurants et cinq cafété- rias, a été marqué par la crise sanitaire, comme l’ensemble des structures de restauration. Le maître-mot est l’adapta- tion aux consignes sanitaires : fermetures, réouvertures, dis- tanciations, vente à emporter, repas sur place. À Bron, seul le restaurant était ouvert pendant le premier semestre 2021.

La rentrée a marqué une nette reprise avec une hausse de la fréquentation de près de 14 % par rapport à 2019. L’effet repas à 1 € joue pleinement sur ce campus où les boursiers re- présentent 55 % des usagers. La baisse est notable à l’inverse dans les cafétérias Filtre, Lumière et Kiosque. Rockefeller a retrouvé des couleurs dès que les conditions sanitaires l’ont permis. Dans le sillage du restaurant, la cafétéria a rapidement repris ses activités, suivie par Laënnec à la rentrée avec plus de 950 passages par jour.

Confluence Restauration

DANS LE SILLAGE DE MONOD

Au cœur de Lyon et du campus des grandes écoles, le site Confluence Restauration regroupe 6 établissements de restauration universitaire : restaurant Descartes, restaurant et cafétéria Monod sur les sites de l’ENS de Lyon, la cafétéria Gerland à l’Université Lyon 1, les cafétérias Carnot et Saint-Paul à l’UCLY et enfin la cafétéria Hori- zon à l’ECAM. Sur l’ensemble du secteur, le bilan annuel reflète une hausse de la fréquentation totale de près de 70 % et une augmentation du chiffre d’affaires de 29 %.

Le maintien des plus grosses structures et la réouverture du restaurant Monod en février ont eu un retentissement majeur et ont permis de servir 120 035 repas de plus qu’en 2020. Les prochaines années seront rythmées par la relance de l’activité restauration en tenant compte des nouveaux modes de travail et d’enseignement. La réha- bilitation du site de Monod, véritable locomotive du secteur et la restructuration de la cafétéria Horizon sont de nature à installer cette nouvelle dynamique.

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13 École Centrale de Lyon

COOKING-LAB ET L’ESCALE

IUT Gratte-Ciel

EN AUTONOMIE

Complémentarité et synergies sont au menu du restaurant universitaire - plus de 106 000 repas servis en 2021 - et de la nouvelle cafétéria L’Escale ouverte à la rentrée 2021 qui attire une autre population d’étudiants et de personnels.

L’ouverture du Cooking-Lab, une cuisine école originale, conçue en partenariat avec l’Institut Paul Bocuse et l’École Centrale de Lyon, dédiée à la formation des personnels et la dégustation de nouveaux produits, donne un nouveau relief au site. Preuve de son haut niveau d’équipement, le restaurant a accueilli en septembre, pour une journée d’entraînement, l’équipe du Danemark qui a décroché le Bocuse d’Argent du prestigieux concours de l’édition 2021 du Sirha à Eurexpo (Salon international de la restauration et de l’hôtellerie).

La mise en autonomie est le fait marquant de l’année pour ce restaurant de 410 places. Le restaurant IUT Gratte-Ciel dispose aujourd’hui des moyens matériels et humains pour cuisiner sur place sans passer par la cuisine centrale. Les travaux réalisés ont permis notamment un renouvellement des équipements et une réorganisa- tion de la zone de distribution. La mise en autonomie a également entraîné le recrutement d’un chef de cuisine et d’un responsable approvisionnement. Dès la rentrée, toute l’équipe s’est mise au diapason pour retrouver les standards d’avant Covid autour d’un nouveau directeur de site. La cafétéria Cybercafé complète l’offre du restaurant en pouvant réaliser jusqu’à 9000 transactions.

Equipe du Danemark, Bocuse d’Argent 2021.

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14 La Doua

DE SOLIDES ATOUTS POUR REBONDIR

Avec 25 000 étudiants et 40 % du potentiel scientifique lyonnais, la Doua à Villeurbanne est un site majeur. Il com- prend le restaurant universitaire Jussieu et cinq cafété- rias : Jussieu, Archimède, Astrée, Cyber et Le Studio mis en service en septembre 2021. Le restaurant est le seul établissement à être resté ouvert pendant toute l’année, permettant ainsi de maintenir le lien avec les étudiants et d’affermir la cohésion de l’équipe. En mars, l’opération

« L’OL supporte les étudiants », organisée en partenariat avec l’Olympique Lyonnais, a ainsi permis d’accueillir plus de 1 000 étudiants venus récupérer leur repas à emporter dans une ambiance festive. Les résultats sont plus contras- tés pour les cafétérias, contexte sanitaire oblige, mais l’implication et la réactivité des personnels sont de réels atouts pour rebondir. Après une ouverture réussie de la nouvelle cafétéria Le Studio, l’objectif est de développer les presta- tions annexes et de mettre en avant les salades préparées sur place. La Doua attend aussi beaucoup de la réhabilita- tion du restaurant Puvis qui ouvrira en 2023 avec à la clé, une nouvelle organisation autour de l’Atelier culinaire et du nouveau restaurant universitaire.

ENTPE

OBJECTIF FIDÉLISATION

Le restaurant de l’ENTPE, qui compte 377 places et peut servir jusqu’à 700 repas, accueille principalement des étudiants et des élèves fonctionnaires des trois écoles - ENTPE, ENSAL, ESITC - ainsi que les personnels administratifs. L’activité est restée régulière même si les presta- tions exceptionnelles n’ont pas été au rendez-vous. La marge de progression est forte pour ce secteur qui attend un assouplissement des mesures sanitaires pour repartir de l’avant. Le restaurant veut fidéliser sa clientèle en re- nouant avec les repas à thèmes et en développant l’offre végétarienne. Il veut aussi généraliser les pratiques qualita- tives et vertueuses comme la cuisson à basse température et intégrer davantage les engagements de la démarche

« Mon Restau Responsable ».

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15 « La Doua attend beaucoup de la réhabilitation du restaurant Puvis

avec à la clé, une nouvelle organisation autour de l’Atelier culinaire et

du nouveau restaurant universitaire. »

Lyon Sud

TOUS ÉCORESPONSABLES

Après un premier semestre atone - 95 jours d’ouverture et près de 9 600 repas en vente à emporter distribués entre janvier et juin, soit trois fois moins qu’en période normale - place à la rentrée sous le signe de la reprise. Dès le mois de février, l’équipe du restaurant Lyon Sud - un restaurant et une cafétéria - a organisé le retour des étudiants : équilibre

nutritionnel, variété de l’offre, plats végétariens au quotidien, démarche écoresponsable, tri des déchets. Le restaurant a redessiné la zone de distribution pour fluidifier les passages en caisse. Ces ambitions s’accompagnent d’un plan de formation pour une plus grande polyvalence des personnels et une optimisation de l’accueil des étudiants.

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16 VetAgro Sup

EN QUÊTE

DE RENOUVEAU

Les Quais

UNE RÉFÉRENCE

La crise sanitaire a fortement impacté ce restaurant de 180 places réhabilité en cafétéria et a contraint l’équipe à re- pousser l’ouverture du bar à salades. En 2021, la structure a cependant servi près de 25 000 repas à emporter, favorisés par la mise en place du tarif à 1 € pour tous dès le mois de janvier.

Le site ne manque pas d’attrait entre un restaurant universitaire de 800 places et trois cafétérias à proximité des berges du Rhône. La carte du restaurant est particulière- ment variée comprenant plats du jour, grillades, pizzas, wok, pâtes fraîches et offre végétarienne quotidienne. La cuisson devant les clients est valorisée. Même diversité côté cafétérias entre plats complets, gamme de sandwichs, pizzas et bar à salades. Dans une année traversées par les effets de la crise sanitaire, l’agilité a été de mise pour assurer la continuité du service. L’application des protocoles sanitaires a nécessité une nouvelle approche des métiers, en particulier dans la préparation et la distribution des pla- teaux et des couverts. S’agissant de la fréquentation, l’impact du repas à 1 € et la reprise universitaire sur site sont indéniables : 1 850 couverts par jour entre septembre et décembre, soit 223 000 repas servis au total en 2021. Une année marquée également par l’ouverture de la nouvelle cafétéria Le Corner. Un espace moderne et multimodal au cœur du bâtiment de Sciences Po Lyon où les étudiants peuvent travailler ou jouer du piano. À l’image de l’ensemble des restaurants universitaires lyonnais, Les Quais s’inscrit dans la démarche « Mon Restau Responsable ».

L’établissement a porté le projet et accueilli la séance d’engagement officiel. L’ambition est ainsi renforcée : offrir aux usagers une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.

Manufacture des Tabacs

ENGAGÉS ET SOLIDAIRES

Un restaurant, une cafétéria et un espace de restauration pour le personnel : le site Manufacture des Tabacs (Univer- sité Lyon 3), s’appuie sur ses trois structures pour déployer son offre. Et malgré un contexte particulier, les équipes sont restées engagées et solidaires. Une partie de l’effectif a renforcé les personnels de l’Unité centrale de production et du restaurant Les Quais. En résonance avec ses valeurs, la Manufacture des Tabacs a maintenu les liens avec ses partenaires et organisé des animations thématiques autour des cuisines du Monde et d’une fresque murale réalisée par l’artiste plasticienne Catherine Ursin. Ses projets ? Mettre en œuvre un pacte de 11 engagements écoresponsables

dans le cadre de la démarche « Mon Restau Responsable », proposer chaque mois un repas à thème, développer la cuisson à basse température et continuer à agir contre le gaspillage alimentaire.

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17 Les Quais

UNE RÉFÉRENCE

Saint-Étienne

RETOURS D’EXPÉRIENCES

Les équipes des restaurants Tréfilerie et Métare à Saint- Étienne et celles de Roanne ont tiré parti de l’expérience de 2020 pour s’adapter efficacement aux contraintes sanitaires. Tous les processus ont été revus pour ajuster l’organisation à la nouvelle donne. La généralisation du menu à 1 € a conduit à une ouverture supplémentaire en fin de jour- née des 2 restaurants. 2021 est aussi l’année du retour des animations : « Bien s’alimenter à la rentrée », « Bien manger végétarien », « Bien se nourrir au rythme des saisons »

« Bleu Blanc Cœur ». Portés en partenariat avec l’Université de Lyon, ces rendez-vous viennent en appui de la charte qualité du Crous de Lyon. De nouvelles évolutions se des- sinent à Saint-Étienne. Le lancement du chantier du nouveau campus Tréfilerie dans lequel s’insère la reconstruc- tion du restaurant universitaire et la requalification du site de la Métare en sont les jalons significatifs. Les étudiants sont associés à la réflexion. Dans le cadre du challenge « 48 heures pour faire vivre des idées », 66 étudiants ont travail- lé sur un projet proposé par le Crous : « Imaginez un nouvel espace multiservices à votre image sur le campus Métare à Saint-Étienne ».

« Dans le cadre du challenge

48 heures pour faire vivre des idées , 66 étudiants ont travaillé sur un projet proposé par le Crous. »

L’espace de vie étudiante idéal imaginé par l’équipe victorieuse de l’ENISE.

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Vie étudiante > Réinventer la vie étudiante

Réinventer la vie

étudiante

ANTE

VIE ÉTUDI

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La solidarité est une valeur qui compte pour le Crous de Lyon et il le prouve avec son événement de rentrée : le Free’stival. La crise sanitaire, la précarité, l’isolement mais aussi l’envie de surmonter collectivement ces difficultés, de passer à l’action et tout simplement de se rencontrer ont donné un écho particulier à cette deuxième édition. Dans la cour de la résidence Benjamin Delessert, dont le décor et la scénographie inspirent un esprit de fabrique, les stands et les ateliers débordent d’activités éclectiques. C’est une véritable culture de l’échange, de la discussion et du vivre ensemble qui se met en place. Tous les sujets sont abordés : prévention santé, alimentation, gestion du budget, sorties culturelles, engagement social, écocitoyenneté. Concerts, danse et théâtre d’improvisation rythment l’événement.

Un espace gratuit qui renoue avec les valeurs de l’entraide, de l’altruisme et du collectif. Les étudiants y trouvent de quoi meubler leur chambre ou leur studio. Du service social aux chefs de cuisine, tous les métiers du Crous de Lyon sont engagés autour d’un objectif : donner aux étudiants les clés de l’autonomie et de l’épanouissement personnel. Respecter un budget, apprendre à cuisiner bon et pas cher, prendre soin de soi (santé, alimentation, sport) et accéder à la culture sont les principales thématiques de ces rencontres de proximité entre les équipes du Crous, les étudiants, les partenaires et les associations. Un festival d’idées et de solutions dès la rentrée, dans une ambiance ludique et interactive : le Free’stival a gagné son pari en accueillant 1500 étudiants.

1 500 étudiants

participants.

40 ateliers

pour apprendre

à cuisiner, créer, se dépenser, se soigner.

8 happenings

culturels.

Événement

LE CROUS FAIT SON FREE’STIVAL

Pendant le Free’stival, les 24 et 25 septembre, entre animations, musique, conseils et bons plans, les étudiants font le plein d’idées, de solutions et d’optimisme.

42 personnels

mobilisés.

Et aussi...

bar à smoothies, distribution de protections périodiques, atelier tri des déchets avec expérience immersive,

mini-séances d’ostéopathie, atelier de réparation de vélo.

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Mélanie Teruel, assistante sociale

« L’atelier Bling Bling est très formateur »

« Dans la check-list de rentrée pour un étudiant, la gestion du budget occupe le premier rang. Notre respon- sabilité est de les aider à suivre leurs dépenses, de leur donner des pistes et de les informer sur leurs droits, qu’il s’agisse des bourses, du logement ou des aides so- ciales. Nous avons choisi de le faire en mode ludique et décalé en animant l’atelier Bling Bling. L’idée est de les sensibiliser à travers un escape game et d’expéri- menter un budget en les invitant à prendre les bonnes décisions face à des situations de la vie quotidienne.

Les étudiants réfléchissent en équipe et cherchent ensemble des compromis. Inscrit dans une démarche collective, ce jeu interactif met en lumière un rapport bien personnel à l’argent. C’est très formateur, autant pour les étudiants que pour les animateurs. Nous envi- sageons d’ailleurs de former de nouvelles équipes dans les universités de Lyon. »

Anna Rampon,

lauréate du Tremplin musical Pulsations

« Ce festival est unique »

« Le Free’stival était l’occasion de me produire sur scène, devant un public, et d’interpréter les morceaux qui m’ont permis de remporter le 2^ème prix régional du Tremplin musical Pulsations. Le Crous de Lyon m’a donné ma chance et c’est avec plaisir que j’ai accep- té cette invitation. J’en garde un excellent souvenir. Ce festival est unique. Il soulève des pistes de réflexion et apporte des solutions en phase avec le réel des étu- diants. Partager ma musique avec eux m’a aussi permis d’avoir leur ressenti. C’est encourageant pour la suite que je veux donner à mon projet musical. »

Florie Calatayud,

chargée de projets vie de campus

« Faire du Free’stival

un événement incontournable »

« Entendre véritablement la voix des étudiants, leur apporter des solutions et faire passer des messages impor- tants à travers un événement festif et interactif : c’est tout le sens et toute la force du Free’stival. Pas à pas, nous avons mûri le projet et innové avec les étudiants, les associations et nos partenaires. Aujourd’hui, c’est un rendez-vous incontournable sur le campus lyonnais qui attire aussi les étudiants stéphanois. Notre ambition est d’aller plus loin en impliquant davantage les étudiants dans le partage d’idées et d’expériences. Nous prépa- rons la troisième édition en misant notamment sur une programmation culturelle portée plus encore par les étudiants et l’organisation de repas partagés. »

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21 « Tous les métiers du Crous de Lyon sont engagés avec un seul objectif : donner aux étudiants les clés de l’autonomie et de l’épanouissement personnel. »

Service du Dossier social étudiant

LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ ET AGIR POUR LA RÉUSSITE

Le service du Dossier social étudiant - DSE - avec son équipe de 16 gestionnaires est engagé au quotidien pour optimiser le traitement des demandes de bourses sur critères sociaux. Au 31 octobre 2021, près de 90 % de ces dossiers étaient traités et payés sur un total de 62 730 demandes.

Le dispositif de liquidation automatique des bourses, mis en place en 2021, permet de verser les bourses tous les mois à la même date. Le DSE gère également un système d’aides complémentaires comme l’aide à la mobilité Par- coursup. En 2021, 1 419 aides à la mobilité Parcoursup ont été attribuées pour un total de 709 500 euros. L’accompagnement et le conseil passent aussi par l’accueil télépho- nique sur rendez-vous qui a permis la continuité du dispositif d’information des étudiants pendant les périodes de fermeture liées aux contraintes sanitaires. Cette procédure a fait la preuve de son efficacité et pourra être maintenue en parallèle de l’accueil en présentiel.

52 068 484 €

Montant des bourses sur critères sociaux accordées à 47 068 étudiants.

849 206 €

Montant des bourses du ministère de la Culture octroyées à 835 étudiants.

615 277 €

Montant des bourses du ministère de l’Agriculture payées à 688 étudiants.

345 324 €

Montant des aides spécifiques annuelles (ASAA) à destination de 176 étudiants bénéficiaires.

594 000 €

Montant des aides à la mobilité Master attribuées à 594 étudiants.

Bourses École des Mines et École du Numérique pour un montant respectif de

98 693 € et 250 466 €.

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22 Service Vie de campus et innovation

LES ÉNERGIES CRÉATIVES

La mission de ce service clé est d’améliorer la qualité de vie de tous les étudiants et de les accompagner dans leur prise d’autonomie. Ses équipes s’appuient sur une culture de l’innovation pour faire émerger des projets significatifs qui re- nouvellent l’image du campus et de la création étudiante.

Le programme Fil’Free est un moteur de son action. Il fait le lien entre tous les projets vie de campus et associe dif- férents métiers du Crous, des étudiants et des partenaires.

Tous les sujets de la vie étudiante sont abordés : culture, santé, alimentation, gestion du budget, engagement, écocitoyenneté, accompagnement administratif. Après un an de programmation sur les réseaux sociaux, Fil’Free est sorti du numérique avec le Free’stival, un programme d’animations en résidence et le lancement d’un podcast

«En terrasse - bons plans et vie étudiante».

450 kits postaux

gagnés par les étudiants via Instagram.

3 774 abonnés

sur Instagram.

3 podcasts

sur la rentrée, la vie sexuelle et affective et la préparation des examens.

2 547 étudiants

ont participé aux événements organisés à Lyon et Saint-Étienne.

2 300 protections périodiques lavables

distribuées.

10 000 kits hygiène

distribués lors de l’accueil des résidents.

Service Logement-Accueil

TOUJOURS PLUS NUMÉRIQUE

Malgré la crise sanitaire, ni les demandes de logement, ni le taux de renouvellement (40 %) n’ont fléchi. La demande à Lyon reste très supérieure à l’offre et les boursiers des plus hauts échelons demeurent prioritaires. À Saint-Étienne, où la tension est moins importante, boursiers et non-boursiers peuvent obtenir un logement en résidence universitaire. Au-delà des conventions partenariales qui permettent de loger plus de 1 200 étudiants internationaux, le service logement a pu répondre favorablement à près de 800 étudiants internationaux individuels alors que plus de

80 % des places destinées à ce public étudiant s’inscrivent dans les procédures de réadmission. Dans ce service égale- ment, la dématérialisation s’accentue. La numérisation des dossiers locatifs et la généralisation de l’e-bail facilitent la gestion et le suivi des dossiers en résidence. Au cours de cette année singulière, le service logement n’a eu de cesse de s’adapter en privilégiant l’accueil téléphonique et en as- surant la continuité du service auprès du public dans un contexte de télétravail largement déployé.

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La transition écologique irrigue les réflexions de tous les services : patrimoine, restauration, hébergement et vie de campus. Des projets sont menés en partenariat avec l’Université de Lyon, les métropoles de Lyon et Saint-Étienne mais aussi avec le réseau des Crous. Le personnel est mobilisé pour agir sur ces questions : tri des déchets, collectes de contenants ou de mobiliers au profit des étudiants, animations dans le cadre de la semaine du bien-être et de l’écologie au travail organisée en juin 2021. Trois thématiques phares ont struc- turé l’action du service Vie de campus en 2021 pour pro- mouvoir l’écoresponsabilité : les déchets, la biodiversité et le changement de comportement. À la clé, des animations à fort impact comme la distribution de kits de tri à 1 000 étudiants du site Allix, la balade biodiversité ou encore la journée éco-pâturage sur le site de la Doua. Et d’autres ini- tiatives se mettent en place tels que le Printemps étudiant du développement durable et le programme « Promotion climat » aux côtés des établissements d’enseignement su- périeur lyonnais et stéphanois.

Le nombre de demandes de subvention a augmenté de 35 % entre 2020 et 2021. Sur les 57 projets déposés en 2021, 33 ont été validés par la commission CVEC. Cette aide a notamment permis de concrétiser l’installation de distributeurs de protections périodiques et l’implantation d’une épicerie solidaire à la Manufacture des Tabacs. Elle a aussi soutenu des opérations de sensibilisation au han- disport menées par le Bureau des Élèves de STAPS à Saint- Étienne.

Le schéma directeur de la vie étudiante (SDVE 2022-27) associe le Crous et l’Université de Lyon autour de grands objectifs : le bien-être étudiant, l’accès facili- té aux droits, l’accompagnement vers l’autonomie, le soutien à l’engagement citoyen. Ces orientations sont issues d’une vaste concertation qui conjugue entretiens, enquêtes, forums, tables rondes, comités techniques et de pilotage. Le Crous et l’Université de Lyon se positionnent en coordonnateurs, animateurs et opérateurs en mettant en œuvre une démarche partagée fondée sur l’expérimentation et l’innovation.

40 recettes faciles et pas cher

tournées avec les chefs et diffusées sur la chaîne Youtube entre septembre 2020 et juin 2021.

20 000 calendriers de recettes

spécialement conçues pour les étudiants

« Un jour, une recette ».

70 animations de diététique

dans les restaurants et les cafétérias en partenariat avec l’Université de Lyon.

Plus d’une dizaine d’ateliers cuisine

en résidences universitaires.

Tous engagés pour la transition écologique

Les projets CVEC

en constante progression Le SDVE trace l’avenir

« Bien manger sans se ruiner »

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24 Service social

EN PREMIÈRE LIGNE

Depuis le début de la crise sanitaire, le service social est fortement sollicité. Il n’a jamais interrompu son action et a pris appui sur son organisation pour la faire évoluer autour de trois principes majeurs : soutenir les étudiants dans un contexte particulier, faire preuve d’agilité pour s’adapter aux besoins des étudiants, s’impliquer dans des actions transversales pour aller vers les étudiants en lien avec les partenaires institutionnels, les associations et les établisse-

ments d’enseignement supérieur. L’enjeu pour les années à venir est de consolider l’organisation du service social en développant l’utilisation des outils numériques pour optimiser l’accompagnement des étudiants, en stimulant la réflexion au sein des groupes de travail sur les dispositifs et les actions à mener, en poursuivant l’analyse de la pratique qui est aussi un temps ressource pour l’équipe et en sta- bilisant l’effectif pour gagner en efficacité opérationnelle.

7 316 étudiants accompagnés

au cours de

17 778 entretiens

+ 24 % par rapport à 2019 (avant Covid).

5 748 aides spécifiques ponctuelles

accordées à 3 616 étudiants pour un montant de 1 879 305 €,

+ 45 % par rapport à 2019.

17 assistants et assistantes de service social,

2 conseillères techniques et 2 secrétaires à l’écoute.

« Depuis le début de la crise sanitaire, le service social est en première ligne pour répondre à la détresse des étudiants.

Il n’a jamais interrompu son action

et a fait preuve d’une grande agilité. »

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25 À SAINT-ÉTIENNE, UNE VISION

TRANSVERSALE DE LA VIE ÉTUDIANTE

L’antenne du Crous de Lyon à Saint-Étienne apporte des services de proximité aux étudiants stéphanois et un accompagnement adapté aux enjeux du territoire. Depuis juin 2020, une responsable de la politique de site de la Loire permet de repositionner le Crous comme le premier opérateur de la vie étudiante. Son rôle est d’adapter et de développer les services du Crous en cohérence avec les enjeux et les dynamiques du territoire, en collaboration avec les collectivités, les établissements d’enseignement supé- rieur, les associations et les élus étudiants.

La politique de site dépasse largement le champ de la restauration et de l’hébergement pour apporter une vision transversale de la vie étudiante. Cette dynamique de ré- seau est stimulée par la diffusion d’une lettre d’information mensuelle présentant l’ensemble des actions menées par le Crous de Lyon sur le territoire ligérien. La mise en place d’une mission de service civique Vie de campus, à la rentrée 2021, a permis de consolider le développement du programme Fil’Free autour des thématiques santé, bien- être et culture.

Le Crous de Lyon a également répondu aux sollicitations de la ville et de la métropole de Saint-Étienne pour mettre en œuvre le plan de lutte contre la précarité étudiante. La contribution à la création de « Sainté Mémo », le guide des aides aux étudiants stéphanois, et le déploiement du dispositif « Sainté Psycho » en témoignent. De même, le Crous est partenaire du plan « Précarité Jeunes » mis en place par le Conseil départemental de la Loire. Il accueille à ce titre deux services civiques pour une mission d’ambassadeurs de la vie étudiante. Enfin, en juin 2021, le Crous de Lyon a signé une convention avec Infos-Jeunes Auvergne-Rhô- ne-Alpes et intégré le dispositif « La Boussole des Jeunes de la Loire », le nouvel outil numérique qui facilite l’accès à des solutions d’accompagnement, et notamment le logement étudiant.

Dynamique de réseau

Facilitateur de solutions

29 800 étudiants,

dont 3 000 internationaux et 9 116 boursiers.

1 984 entretiens

réalisés par le service social pour 619 étudiants accompagnés.

120 000 € d’aides

versées.

52 000 € engagés

pour des projets vie de campus.

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26 Service Culture et Relations internationales

INVITATION À LA CRÉATION

Le soutien à la création étudiante, la valorisation des projets, l’accès à la culture et aux pratiques artistiques sont autant de priorités pour le Crous de Lyon. Cet engagement prend des formes multiples, des appels à projets Culture-ActionS aux sept concours de création étudiante en passant par des événements et des opérations spéci- fiques en partenariat avec l’Orchestre de Chambre de Lyon et l’UCPA par exemple. Chaque année, le Crous publie un recueil des œuvres des étudiants lauréats des concours Bande dessinée et Nouvelle. Après une interruption en 2020, un nouvel ouvrage est en préparation qui compilera les créations de 2020 et 2021. La finale du concours Trem- plin musical Pulsations n’ayant pas pu se tenir en présence d’un public, cette contrainte a été l’occasion d’innover avec la publication de quatre vidéos des concerts enregis- trés à huis clos. Pour la première fois, le public a été invité à voter via la plateforme Pollunit : 2 577 étudiants et étu- diantes ont participé à ce vote.

Remise des prix aux lauréats de concours artistiques.

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Pour 2022 d’autres projets sont à l’étude comme la participation à des événements phares de Lyon : Festival Lumière, Lyon BD Festival, Quais du Polar ou encore les assises internationales du roman. L’objectif du Crous est aussi de s’impliquer dans des concours hors du réseau comme le prix du roman des étudiants France Culture-Télérama, le prix « Le goût des sciences », le concours Déclics Jeunes, le prix de l’audace artistique et culturelle. Et pour les personnels du Crous, deux événements sont au programme : l’opéra- tion « Dis-moi dix mots » en collaboration avec le Ministère de la Culture et le concours de nouvelles organisé par le magazine Lire.

Sur le plan international, l’activité de l’établissement a subi un coup d’arrêt avec la crise sanitaire. C’est le cas notamment des ateliers culinaires qui déclinent le thème « Cui- sine, facteur d’intégration » en association avec les chefs des restaurants et l’université Lyon 1. Les restrictions sanitaires ont conduit à l’annulation de ces rendez-vous qui sont l’occasion pour les étudiants internationaux de dé- couvrir des saveurs et une culture nouvelle. Le Crous de Lyon nourrit l’ambition de réactiver ces événements mais aussi de renouer les échanges avec ses partenaires de Dres- de, Karlsruhe, Munich ainsi que Florence, Montréal, Shan- ghai, les États-Unis et Malte.

Vivre la culture

Réactiver les échanges internationaux

« D’autres projets sont à l’étude comme la participation à des événements phares de Lyon et l’implication dans des concours hors du réseau. »

64 projets accompagnés

par le dispositif Culture-ActionS pour un montant d’environ 50 000 €.

223 projets déposés

pour les concours de création étudiante : nouvelle, photographie, bande dessinée, film court,

musique, danse, théâtre.

Et des distinctions nationales

pour les talents lyonnais

en bande dessinée, musique, danse et théâtre.

Dans cette dernière catégorie, le collectif Tadam et son spectacle « À table » ont décroché le 2^ème prix national.

52 étudiants boursiers

ont profité de l’opération « Un bus pour un campus » : un séjour de ski à tarif préférentiel à l’UCPA de La Plagne.

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28

Hébergement > Être au plus près de nos résidents

Être au plus près de nos résidents

MENT HÉ BER

GE

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La crise sanitaire a été un révélateur et un amplificateur des problématiques d’isolement dans les résidences universitaires. Face à ces difficultés, le gouvernement a déployé fin 2020 le dispositif des étudiants référents. Leur rôle : aller à la rencontre des étudiants, détecter les situations de mal- être et les orienter le cas échéant vers les services compé- tents. Dans les résidences universitaires du Crous de Lyon, une dynamique d’accompagnement est en place. Elle s’est encore amplifiée cette année grâce à une stratégie basée avant tout sur le porte à porte, des permanences, la dis- ponibilité, moins sur le phoning, le mailing et les réseaux sociaux. Dans un contexte difficile, le dispositif a permis de réhabiliter le facteur humain et d’incarner une présence rassurante pour les étudiants confrontés à une période iné- dite entre confinement et cours en ligne.

Les étudiants référents ne se contentent pas non plus d’être des relais auprès du service social ou du service des bourses. Ils se font aussi l’écho des campagnes de communication menées sur les campus comme la lutte contre la précarité menstruelle, la prévention santé, le renouvellement des logements. Incontestablement, l’approche de pair à pair est le meilleur format pour sensibiliser et informer les résidents. Mais l’empathie et la dialogue ne suffisent pas. Le Crous de Lyon va capitaliser sur ces ex- périences pour affiner le dispositif et ces missions au long cours, étoffer les compétences. Des formations sont pro- grammées, notamment sur les premiers secours en santé mentale. Plus que jamais, les étudiants référents sont au cœur des résidences universitaires.

33 étudiants référents

en mission dans les résidences universitaires de Lyon.

3 formations organisées :

formation « écoute » animée par Apsytude, formation « premier secours en santé mentale »,

formation de début d’année.

Étudiants référents

CRÉATEURS DE LIEN SOCIAL

Pour redonner une dimension humaine à la vie en résidence et ne laisser personne sur le bord du chemin, le Crous de Lyon

s’appuie sur 33 étudiants référents.

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Claire Brisset,

adjointe à la direction des résidences Lyon 3

« Ce dispositif est novateur »

« À l’échelle du secteur, nous avons recruté sept étu- diants référents. Mon rôle est de participer à l’organisation de leurs missions à l’aide d’un tableau de bord et d’être à leur écoute. Travailler avec des résidents pour des résidents est très enrichissant. C’est une autre approche. Il s’agit de rendre l’administration plus acces- sible. Il nous faut aussi prendre en compte rapidement leurs signalements. Notre capacité à réagir est un vrai défi car elle maintient la relation de confiance et entre- tient la motivation des étudiants référents. Ce dispositif est novateur. Il fallait donc le construire étape par étape avec les référents et l’ensemble des équipes de nos résidences. Le bilan est particulièrement positif et on sent chez nos référents une vraie fierté d’avoir été choisis pour exercer cette mission si singulière. »

Julien Sagny,

directeur des résidences de la Loire

« Leur rôle est essentiel »

« Indéniablement, les étudiants référents recréent du lien entre nos résidents et les services administratifs, notamment sur nos sites dépourvus d’un accueil cen- tral ouvert en permanence. Leur rôle est très important, et pas seulement dans la détection de situations difficiles. Nous leur confions la distribution des kits de bienvenue, ce qui facilite la prise de contact et l’iden- tification de leur rôle par les résidents. Ils sont aussi associés à la communication du programme d’animations et l’organisation d’événements. Nous avons des échanges directs, sans filtre. Il est important de bien les accompagner et de rester disponible pour évoquer, par exemple, des situations complexes auxquelles ils n’ont pas forcément les réponses. Notre souhait est que ce dispositif soit pérennisé, y compris après la crise sanitaire. »

Hugo Kabalu,

étudiant référent à la résidence Jacques Cavalier

« Privilégier le porte à porte et le contact direct »

« Ma mission consiste à faire du porte à porte la plu- part du temps. Cela me permet d’entrer en contact direct avec les étudiants, d’échanger et de recueillir leurs suggestions. L’occasion aussi de mieux connaître leur situation tant financière que psychologique. C’est aussi via les animations en ligne que je peux identifier les attentes des résidents en matière d’activités culturelles ou sportives, évaluer les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés. Cette mission correspond bien à ma personnalité et je peux m’appuyer sur mes compétences linguistiques pour communiquer avec l’ensemble des résidents. La solidarité et l’altruisme n’ont pas de frontières. Épauler les résidents, leur tendre la main, être à leur écoute, cela allège considé- rablement leur quotidien. »

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31 Lyon 8 - Saint-Priest

CAPACITÉ EN HAUSSE

Allix

NOUVELLE ÈRE

Lyon 3

URBAINES ET TRÈS HUMAINES

Répartie sur quatre résidences - Saint-Exupéry, Croix du Sud, Paradin, Aimé-Césaire - le secteur Lyon 8 propose plus de 1 000 logements. Appuyée par les étudiants référents, une animatrice et des services civiques, très présents dans les résidences, l’équipe a fait de la qualité de l’accueil sa

priorité. Ses projets le confirment. Les deux grands programmes immobiliers à venir du Crous de Lyon que sont la résidence Françoise Barré-Sinoussi et la résidence Claudie Haigneré s’inscrivent dans l’avenir et vont doubler la capa- cité d’accueil du site à partir de la rentrée 2022.

Avec sept résidences pour une offre de 1 900 logements, dont 500 places en convention avec les universités et les grandes écoles, le site Allix est un maillon essentiel de la politique d’hébergement du Crous de Lyon. Les résidences affichent complet et ce taux d’occupation optimal té- moigne de l’attrait du site. Une nouvelle ère s’ouvre et des transformations majeures sont engagées. La réhabilitation du rez-de-chaussée du Fort Saint-Irénée, qui a permis la création de 30 studios supplémentaires, et la construction de la nouvelle résidence Commandant Charcot en sont les étapes clés, alors que la rénovation des bâtiments les plus anciens a démarré (bâtiments G et H). D’ici 2024, toutes les chambres seront équipés de sanitaires individuels. L’uni- té d’hébergement s’appuie aussi sur ses personnels et son équipe d’étudiants référents et de services civiques pour renforcer la proximité avec les résidents. La propreté des locaux communs et la qualité des espaces verts sont égale- ment mises en avant.

Entre Lyon et Villeurbanne, le secteur Lyon 3 regroupe 860 logements avec une offre très variée, de la chambre avec sanitaires individuels à l’appartement partagé. Dans ce secteur très urbain, la dimension humaine prend un relief particulier.

Elle est incarnée par le dispositif des étudiants référents qui créent du lien entre les résidents et avec l’administration.

Cette approche de pair à pair facilite les échanges et la com- préhension des problématiques étudiantes. Elle est à l’évi- dence bien plus efficace que l’envoi de mails ou l’affichage d’informations. Humanité mais aussi modernité et sécurité sont au programme. Comme en témoignent les travaux de sécurisation de la résidence Cartellier, la rénovation progres- sive et l’externalisation de la veille de nuit de la résidence Cavallier pour assurer une continuité dans l’accueil et la sur- veillance du site. D’autres projets sont en cours, notamment l’amélioration des procédures d’état des lieux en présentiel qui apporte une vraie valeur ajoutée à la qualité de l’accueil.

« Une dynamique d’accompagnement est en place. Elle s’est encore amplifiée cette année grâce à une stratégie basée sur le

porte à porte, la présence, la disponibilité. »

Nouveaux studios résidence Fort Saint-Irénée, site Allix.

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32 Lyon Gerland

CAP SUR UN NOUVEAU MODÈLE DE RÉSIDENCE

C’est un travail au long cours qui se concrétise avec l’ouverture de la résidence intergénérationnelle Georges Rinck au cœur du quartier Confluence. Un projet emblématique associant résidence étudiante de 41 lits et résidence pour seniors autonomes de 83 logements. Il fait l’objet d’un partenariat inédit entre le Crous de Lyon et le Centre Com- munal d’Action Sociale. L’animation est portée par l’équipe du secteur et engage les étudiants à accorder une heure de bénévolat par semaine en contrepartie d’un loyer ré- duit. La nouvelle résidence Confluence a accueilli les pre-

miers étudiants au printemps dans un contexte sanitaire peu favorable. Mais à la rentrée, les résidents ont pu appré- cier les 65 studios et 6 appartements partagés lumineux et spacieux. Les projets ne manquent pas sur le secteur.

La résidence Delessert, dotée en 2021 d’une nouvelle salle d’animation, va bénéficier d’une rénovation thermique de ses façades en 2022 dans le cadre du Plan de relance. Enfin, la nouvelle résidence Patay accueillera 121 étudiants dès la rentrée prochaine.

Lyon Centre

LE COLLECTIF D’ABORD

La crise sanitaire a redonné du sens à la mission de l’équipe du site Lyon Centre qui s’est recentrée sur son cœur de métier : le service à l’étudiant. Que ce soit dans les rési- dences de La Madeleine, Garibaldi ou Les Quais, le travail quotidien des étudiants référents, l’implication du secré- tariat, l’attention soutenue des agents d’accueil à l’égard des résidents soulignent la dynamique positive qui est en place. Ses équipes voient plus loin et portent des projets ambitieux comme la rénovation de la résidence Garibaldi, la création d’un espace de coworking dans l’enceinte de la résidence Les Quais ou encore l’aménagement d’une salle de détente à La Madeleine.

Studio de la résidence intergénérationnelle Georges Rinck.

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33 Villeurbanne-Bourg-en-Bresse-Bugeaud

ENCORE PLUS DE PROXIMITÉ

Dans ce secteur qui compte 2 738 places d’hébergement, l’offre reste attractive et le taux d’occupation des logements s’élève à 89 %. Une performance identique aux standards de 2019 et qui confirme une tendance favorable. Le bilan est dominé par la crise sanitaire et sa gestion dans les résidences. Les étudiants référents jouent un rôle décisif en maintenant le lien avec les résidents, en diffusant l’information, en orientant les étudiants en difficulté vers le service social ou les psychologues. Cet accompagnement est relayé par les équipes d’Apsytude qui organisent des consultations hebdomadaires gratuites pour les étudiants.

Leur présence est essentielle et leur aide particulièrement bénéfique dans un contexte d’isolement et de restrictions.

Les consultations téléphoniques Proconsulte complètent le dispositif et permettent d’offrir aux étudiants un soutien psychologique à tout moment. Le principal chantier porte sur la réhabilitation des façades de la Tour Puvis de Chavannes qui sera engagée en 2022 dans le cadre du Plan de relance. L’équipe enregistre également l’arrivée de nouveaux personnels pour optimiser la gestion des structures et le suivi de la vie en résidence. L’exigence de lien social n’a jamais été aussi forte.