• Aucun résultat trouvé

La loge LEMIEUX LA (( CROIX )) l' Emancipation PAR 309, RUE SAINT-PAUL, MONTREAL A.-J. îî^ss'tv

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "La loge LEMIEUX LA (( CROIX )) l' Emancipation PAR 309, RUE SAINT-PAUL, MONTREAL A.-J. îî^ss'tv"

Copied!
36
0
0

Texte intégral

(1)

La loge

l' Emancipation

PAR

A.-J.

LEMIEUX

îî^SS'Tv

LA

((

CROIX

))

309, RUE SAINT-PAUL, MONTREAL

_

1910

(2)

The EDITH and LORNE PIERCE

COLLECTION of CANADI ANA

Queens University at Kingston

(3)

La loge

F Emancipation

PAR

A.-J.

LEMIEUX

LA

((

CROIX

))

309, RUE SAINT-PAUL, MONTREAL

1910

(4)
(5)

PREFACE

Le

lecteur pourra constater que je ne donne qu'un résumé

du

travail qui se fait à la loge l'Emancipation affiliée au

Grand

Orient de France... Il

me

fautfaire une forte réserve de détails, que couvrent

mes

preuves, afin d'êtreen position de

me

défendre, si Ton

ne

fait un pro- cès.., Je tiens à assurer lelecteur, quele jouroù

l'on m'intenteraune poursuite judiciaire, on

me

fournira l'occasion d'accumulerlaplus formida- ble preuve, qui ait jamais été faite, à l'appui d'accusations portées contre unesecte. Lorsque cespreuves seront fournies, nos franc-maçons ne mentionnetont plus l'affaire Léo Taxil.

Si l'on croitque c'est

du

chantage ou de l'in-

timidation que je veux faire, j'invite ceux qui auraientà seplaindre de cette brochure à

me

rencontrer sur le terrain judiciaire.

Je

donne

le rapport de six assemblées de la loge d'Emancipation, et des détails inédits sur lesfunérailles civiles

du

docteur P.-S. Côté...

Je ne fais aucun commentaire; je

mécontente

de mettre une note explicative après certains

noms

mentionnés dans les rapports, afin qu'il n'y ait pas d'équivoque,... et qu'on

comprenne

que jene parle pasen aveugle...

(6)

La loge.'. l'Emancipation

i^^^^^N^^^^^S^^S^S^S^t/S^.

Assemblée du 8

octobre

1909

Un

jugeau sein de la loge.

Frère,:.* Godefroy Langlois auBureau de Contrôle.

— On

deman- de la division

du

comté d'Hochelaga.

A

Vassaut de la législatureif provinciale'.—

On

ridiculise V Archevêquede Montréal.

— Un

chef ouvrier qui veut à tout prix avoirVuni- formité deslivres.

— La

" Semaine"de

M.

Gus- tave Comte.

Frère Adelstan

De

Martigny au Convent de 1909.

— Uorsquun

frère veut êtrecandidat.

— A

Vassautdu Bureau de Con-

trôle.

Un

indiscretau ."Concile Plênier."

Un

frère .*.. fait remarquer que certains

membres

fontbien peu de chose dans l'intérêt

delà

loge...

Un

autre frère.:, réplique: " aux reprochesde frère.:,

un

tel, je dirai que lorsque je suis sur le banc, je faistouten

mon

possible

dans l'intérêt de la loge....

Frère .:. Gustave Francq, chef ouvrier, a sou- ligné lefait que le

Canada

a été leseul journal

(7)

-

s

à reproduire toutesles résolutions passées parle dernier congrèsouvrier.

Le même

frère .:. dis- cutelonguement lechoix des candidats au

Bu-

reau de Contrôle. Ildit qu'il cèdele pas à

M.

Ainey, (aujourd'hui

membre du

Bureau de

Con-

trôle) mais ques'il avait voulu, il aurait battu Ainey au scrutin.

On demande

au frère... Godefroy Langlois, député deSaint-Louis, de posersa candidature au Bureau de Contrôle.

On

discute aussi ladivision

du

comté d'Ho- chelagaoù les frères.:,veulent pousser del'avant la candidature d'un

membre

de laloge l'Eman- cipation. Profitant de la circonstance, voici ce qu'un frère.:, disait: Il faut s'emparer de la législature provinciale,parce que c'est elle qui gouverne le plus grand

nombre

de catholiques au Canada.

Les frères.:, ont ridiculisé les conseils donnés aux ouvrierspar Monseigneur Bruchési à l'oc- casionde la fêtedu Travail.

Frère.:. Gustave Francq a promis qu'avant longtemps, unerequête recouverte d'au-delà de 25,000 signatures d'ouvriers serait envoyée au Premier Ministre, pour le forcer à

demander

des soumissions pourl'impressionde livres tels

quele veut l'uniformité préconisée parla loge.

(8)

6

"Nous

aurons ainsi ladifférence de prix, entre

lesséries de livresdes Congrégations religieuses et les soumissions fournies parle gouvernement

et de au succèsfinal il n'y aura qu'un pas."

Au

sein dela loge, ce soir-làon a lu la con- damnation de la Semaine de Gustave Comte, par Monseigneur Bruchési et les frères .:. en sont venus àla conclusionqu'il fallait prendre les

moyens

d'enfinir avec l'oppression

du

peuple par l'autorité religieuse. Il faut au peuple la liberté: "Les Evêques secroient les seuls auto- risésà travaillerau relèvementsocial de la race canadienne-française."

Lesfrères.:. ont célébré les succès remportés en France par le frère.: Adelstan

De

Martigny, (médecinde Montréal), qui a représenté la loge l'Emancipation au convent de 1909.

Dans

le

temps, les journauxs'accordaient à dire que le

docteur

De Martigny

était allé,en France, étu- dierle fonctionnement des sanatoriums anti- antituberculeux

Lorsqu'un

membre

del'Emancipation veutêtre candidat à l'échevinage, au Bureau de Contrôle, ou à la législature,il doittoutd'abordfaire part de sesintentions, aucomitéd'électionde laloge.

S'il arrivait que plusieurs frères.:. voulussent êtrecandidatsdansla

même

circonscription,seul,

(9)

7

le candidat choisi par le comitéd'élection,devra se présenter.

Un

frère.:, dit: Si les

membres

de la loge le voulaient, nous pourrions avoir au moins un contrôleursur quatre et poussant plus loin son enthousiasmeil ajoutait:

En

nous donnant la main, en travaillant ferme, il y aurait sur les 4 contrôleurs,3

membres

delalogel'Emancipation

Un

autre frère.:, propose quela logemettesur les rangs plusieurscandidats, lors des élections municipales de février 1Q10.

Les frères.:, se sont beaucoup amusés d'une prétendue indiscrétion de lapart d'un

membre du

Concile Pîénier,qni setenait à Québec.

Assemblée du 12 novembre 1909

Election de Saint-Jacques

— M.

Clément Robil- lard.

— M

. Gabriel

Marchand

au Conseillégis- latif.

Son successeur.

— Un ami

de

M.

Perrault.

Les meilleurs caballeurs.

Vic- toire de V Emancipation.

— Le

curé de Saint- Hubert.

A

cetteassemblée, on applaudit à la victoire de

M.

ClémentRobillarddansSaint-Jacques.

Un

(10)

frère.:,

communique

à la loge unedéclaration qu'il prétend avoirobtenue

du

nouveau député.

On compte comme

certainela nomination de

M.

Gabriel

Marchand,

député deSaint-Jean, au conseil législatif.

Un

frère.:, propose que la

candidature de

M.

Poulin,dansSaint-Jean, soit patronée par l'Emancipation, mais aupréalable, dit-il, il faut obtenir de lui une promesse sem- blableàcelleobtenue

du

députédeSaint-Jacques

On

a loué l'hypocrisie d'un frère .:., qui serait le confident de

M.

Perreaut, directeur général des écoles sous lecontrôle de lacommission sco- lairecatholique de Montréal.

Ce

soir-là, il yeut trois initiations

Un

frère.:, fait ressortir la nécessité de con- trôler la presse; pour appuyersa théorie, il fait la réflexion suivante:

On

a beau se couvrir du

manteau

de la religion catholique, si les jour- naux font

campagne

contrenous, on ne peut se faire élire dans unecirconscription aussi catho- lique que la division Saint-Jacques.

Un

autre frère.:, signale lavictoire de Saint- Jacques

comme

étant celle de l'Emancipation.

Cette victoire, dit-il, c'estle

commencement

de l'écrasementde castors.

On

a beaucoup ri

du

Curé de Saint-Hubert, qui avait exigédes candidats, une déclaration

(11)

g

tégorique relativement à la franc-maçonnerie.

A

cette assemblée,la questionde l'instruction publiquey aété discutéelonguement.

Assemblée du 26 novembre 1909

Frères.:. Maillet et Langlois dans Saint-Jacques.

Honorabilitédu frère.:. Maillet

— San

Fran- cisco et Montréal.

Création d'un lycée.

Elections municipales.

Ernest Tétreau dans

le quartier Saint-Denis.

Comité d'Election.

Paul Marcelde VAcadémie.

— Mgr

Paul Bru-

chêsi.

Germain Beaulieu.

Le

frère.*:. Oscar

Emond,

agent d'immeuble,

obtient

un

degrésupérieur.

La

loge promet aux frères :. Gaston Maillet et GodefroyLanglois, d'être toute entière avec eux dansla division Saint-Jacques, aprèsla con- testation.

Un

frère.:, a rapporté la conversation de soupçonssur laconduite

du

frère.:. Maillet pen- dant la

campagne

électoraledeSaint-Jacques.

La

loge est convaincue de la parfaite honorabilité

du

frère.:. Maillet et s'il y a eu de la corruption

(12)

10

électorale dans Saint-Jacques, il n'en est nulle-

ment

responsable:en conséquence, si quelqu'un porteune accusation contre lui, laloge prendra

les

moyens

de le défendre"

Dans

sa lettre à l'Emancipation,

M. Donat

Caron, de San Francisco,

demande

à la loge,de

lui aider à répandre à Montréal, un journal de la libre-pensée.

On

annonce les élections desofficiers, pour la

prochaine réunion qui aura lieu le 10 décembre.

On

discute la création d'un nouveau lycée,

pour lequel on

demandera

une subvention au gouvernement.

Un

frère.:, a rapporté la conversation de frère.:. Adelstan

De

Martigny et lasienne avec un ministre presbytérien lors de leur retour d'Europe.

On

soulèvela question des candidatures muni-

cipales.

Un membre

dit:

La

loge a lahautemain sur lefrère.:. Francq: ce dernier devra faire,

auprès

du

candidat Ernest Tétreau, les démar- chesnécessaires pours'assurer son concours s'il

est élu; s'il refuse, le frère.:. Francq: devra faire en sorte qu'Ernest Tétreau soit battu dans le quartier ouvrieroù il a posé sa candidature.

Un

frère.:, fait remarquer quele comité d'é- lection n'apasété instituéseulementdans lebut

(13)

-

11

dechoisir des candidats, mais pourassurer à la logele plus grand

nombre

possible d'échevins sympathiques. Si lescandidats ne font pas par- tiede la loge, les

membres du

comité devrait s'assurer leurconcours d'une autre manière.

Un

frère.:, a rencontré Paul Marcel, directeur

du

théâtre l'Académie,et ce dernier lui a de-

mandé

pour assister àune tenue de la loge-

Ce

frère.:. lui a répondu:

Vous

ne pouvez assistersi

vousn'avez pas votrediplôme de maître: il lui a fait remarquer que s'il se courbait devant Paul Bruchési et

nommait

un censeur, la loge lui refuserait son concours:Sur ce, un autre frè- re.:, ajoute: Paul Marcel en a

nommé

un cen- seur,

Germain

Beaulieu, maisce dernier est à couteau tiré avec leclergé."

Assemblée du 10 décembre 1909

Frères.:, enrègle.

Ceux qui sont en retard.

On

ne peut pas poursuivre ceux qui doivent à laloge.

Le bibliothécaire municipal.

V

ins- pecteur des Postes.

II reviendra.

Le dé- puté de Vaudreuil.

Nouvelleloge.

Inspec- teur de Police de Montréal.

Le

nom

de la nouvelleloge.

Les élections.

Le Club ca-

(14)

12

nadien.

— Pas

de recrutement àla vapeur

Dieu etV Immortalité deVâme.

Conférences.

Soiréedu 12 décembre, . . Le musée.

Le ly- céedesjeunes filles.

Le

Secrétaire donne lecture de tous les

noms

des frères.:, qui ont droitde vote:

11 mentionne aussi les

noms

de ceux qui sont arriérésdans leurspaiements.

On

apprend la maladie du docteur Lacombe.

Le

secrétairedit qu'ila écritau frère.:.Arthur Lamaliceet que ce dernier ne répond pas; un

membre

ajoute: il fautle retrancher.

Un

frère.:, propose de rayer les

noms

de ceux qui sontarriérésdansleurs paiements, puisqu'il n'y apas

moyen

de les poursuivre.

Un

frère. :. fait remarquer que le frère .:.

Frédéric Villeneuve est certainement en état de payersa contributionmaintenant qu'il a obtenu

laposition debibliothécaire municipal, grâce à l'influence de la loge.

Le

frère.:. Victor

Gaudet

est arriéré dans les

paiements desa contribution.

Un

frère.:, fait

remarquerque

Gaudet

a eu

un moment

de

mau-

vaise

humeur

à cause

du

retrait de sa candida- turedans Maisonneuve, lors des dernières élec- tions générales, mais il reviendra.

(15)

13

Le

nom du

frère.:. Gustave Boyer, député de Vaudreil, estrayé à cette réunion.

On

donneensuitel'étatfinancier de la loge.

On

mentionne laformation d'une nouuelle lo- ge,dont le frère.:.

Grandchamp,

inspecteur de policedeMontréal, sera lesecrétaire, etdontfe-

ront partiedesdocteurs Marcil,d'Hochelaga, et

Henri Dermarais. et d'autres, dont nous tairons les

noms

pour le

moment. Tous

les papiers con- cernant cette nouvelle loge ont été envoyés au

Grand

Orient de France.

Nous

attendons l'ap- probation

du Grand

Orient sous peu. Voici les

noms

suggérés, pourdésigner la nouvelle loge:

Evolution, Aurore, Force et Courage.

Le Grand

Orient a choisile

nom

de Force et Courage. Tel est le

nom

de la nouvelle loge.

Lesélections ont lieu: Maîtresdes Banquets,

frère.:. J. T.

Marchand,

ancien président

du

Club Canadienet frère.:. Paul Turgeon,liquida- teur,

du

bureau de Chartrand etTurgeon.

On

propose

comme

Orateur, frère.:. Gaston Maillet. Il objecte en disantqu'il est malade et qu'il suitun traitement chezle docteur Lasalle, spécialiste dela rue Saint-Denis.

Un membre

invite les frères à assister

aux

séances du Club Canadien.

Le

vénérablede lanouvelleloge,dont noustai- rons le

nom

dit ceci: "

Nous

observerons les rè-

(16)

14

glements àla lettre.

Nous

seronstrès discrets, afin de réussir

mieux

que ne l'a fait la loge l'Emancipation, depuis 14 ans qu'elleexiste. Les

membres

de lalogel'Emancipation quivoudront nous rendre visitedevrontse procurer les mots de passe et signes, car personne n'entrera à moins queces formalités ne soient remplies.

La

nouvelle loge se réunira avec l'Emancipation en attendantd'avoir un autre local. Puis il ajoute:

Nous

ne voulons pas faire de recrutement à la

vapeur.

Tout

ce que nous voulons, ce sont des

hommes

convaincus etprêts àsupporter laloge,

dans sontravail d'évolution.'1

"Je serai contre l'entrée, dans laloge, d'un profane quicroirait encore en Dieu ou en l'im- mortalité de l'âme."

Maintenant que nous avons uncomité d'études nous aurons des conférences une fois par mois

et d'ici quelque temps, nous serons plus fermes dansles résolutions que nous avons prises en entrant.

Une

soirée auralieule 12décembre (dimanche

soir) à l'auditorium. Les frères.:, auront des billetsgratis. Frère.:. Dubois, violoncelliste, y prêtera son concours, ainsi que

MM.

Paul

Mar-

cel, Rouvière, Palmiéri,

Hamel

et

Dme

Rither.

Dans

le mois de février, nousaurons une soi-

(17)

15

réeau

Monument

National etsi nous voulons, nousferons sallecomble.

Le musée

estdans la dèche et il est grand temps que Ton vienne à son secours,

Un

concert sera donné, pour nous permettre d'amasser les fondsnécessaires, pour soutenirle lycéedes jeunes filles.

Assemblée du 24 décembre

1

909

Décèsdu docteur P. S. Côté.

Funérailles ci- viles.

Converti.

Mort enathée.

Invita- tionaux funérailles.

"Laval en corps".

Couronne de fleurs

Inconnus.

— La

non- existencede la loge.

Le réveil.

Traqués, poursuivis, persécutés.

— On

nous croit des milliers.

Notre force serait nulle.

— Le

corps de Côté sera incinérée.

Ce n'est pas dans son testament.

Le Questionnaire.

Nous

aurons des journaux à nous.

Propo- sitionde nouveauxmembres.

Il ne désire que parvenir.

C'est

un

journaliste très avancé.

Le lycée desjeunes filles.

Ce n'est pas l'af- faire des prêtres.

— Tu

iras au lycée quand même,

— Une

mère qui connait sondevoir.

(18)

-

16

Cette assemblée fut surtoutremarquable par

la longue discussion que suscitèrent le décès et les funérailles civilesdefeu le

Dr

P. S.Côté, qui demeurait au

No.

75 de la rue Saint-Denis, à Montréal. (Ces funérailleseurent

un

grand re- tentissement par toute la province.)

Voici ce qu'un frère.:, disait à ce propos: Les catholiques vont encore essayer de faire croire

que Côtés'est converti, mais jesuis en mesure de prouver qu'il fut brave jusqu'aubout et qu'il est mort en athée: Les frères doivent se faire

un devoird'assisteraux funérailles civiles

du

dé- funt,

dimanche

après-midi.

Que

tous les

mem-

bres, soit par téléphone ou autrement, avertis- sent leurs amis, afin qu'ilyait une suite

nom-

breuse. S'il y a possibilité, il faudra faireen sor- te que les étudiants deLaval assistent en corps.

Il est proposé par un frère.:, que la Loge l'Emancipation envoie une couronne de fleurs avecle

nom

de la logeécrit sur lacarte.

Un

des fondateurs répond:

"Ce

qui a fait notre force depuis 14 ans,c'est que nous

somme»

restés in- connus.

On

doutede l'existence de la loge l'E-

mancipation etce que le frère.:, vient de propo- ser donnerait l'éveil.

Nous sommes

poursuivis, persécutés.

On

nouscroit des milliers et si un jouron savait le

nombre

des membres, notre

(19)

17

force serait nulle. Je proposedonc que la loge envoie une couronne de fleurs etque surla carte on inscrive tout simplement: par des amis"

Quelqu'un ditque le corps de Côté seraincinéré

Un

autre reprend que ce n'es pasdans son testa-

ment, et lepremier réplique que maintenant ce n'est pasnécessaire.

Un membre

propose que les réponsesauques- tionnaire que devra donnertout

membre

en en- trant, soit la propriété de la loge afin que plus tard si

un membre

voulait trahir, la loge puisse lui lancer ces réponses à la face. Espérons que dans ce temps-là,ajoute 1

même

frère.:, nous aurons des journaux à nous.

Il estproposé par frère :. Godefroy Langlois, secondé par frère Adelstan de Martigny qu'un comité soit formé pour étudier les rapports qui doivent exister entre lesdeux loges.

A

cette

même

réunion

MM.

Albert Ferland, Raoul Sylvestre, Adolphe Descarries, Gustave Valois, AlcipiadeBrosseau, avocat, sont proposés

comme

nouveaux

membres

de laloge.Quelqu'un

fait remarquer que

M.

AlcipiadeBrosseaudésire entrer à laloge,nonpasparcequ'ilestconvaincu mais simplement parcequ'ildésireparvenir, etun

membre

se permet de plaisanter en ces termes:

"Attendons qu'il soit parvenu et alorsnousl'ac-

(20)

-

18

cepterons."

A

cette

même

réunion

M.

Nighthingale est aussi proposé

comme

nouveau

membre. A

l'ap- pui de sa proposition leproposeurfaitremarquer que c'estun journaliste très avancé.

Il estproposé de préparer une liste de sous- cription pourvenir en aideau lycée des jeunes

filles.

A

ce

moment

un

membre

raconte l'anec-

dote suivante:

"Une

jeune fille est allée à con- fesse et le prêtre lui a défendu de continuer ses études au lycée.

La

jeune fille fit part de cette défense à sa mère,qui lui répondit:

Ca

ce n'est pas l'affaire des prêtres, tu

y

retourneras

quand même."

Et le frère.:, ajoute:

"Heureusement

quec'était une mère qui connaissaitsondevoir."

Le

frère Duboisa été prié de se choisir une

salle convenable pour les artistes. Il aura un

programme

ragoûtant et cette séance sera au

profit

du

lycée.

Un membre

ajoute: Veuillez

me

téléphoner

demain

et sile frère.:. Dubois a choi-

si le

Monument

National,je ferai imprimer les billets immédiatement.

ï&riïTs»

(21)

Funérailles civiles

du Dr Côté (26 décembre 1908)

M.

Honoré Gervais.

L'Emancipation y est re- présentée.

— On

ignore V Eglise Saint-Jacques.

M.

ClémentRobillard.

Gonzalve Désaulniers Coin Rachel et Saint Denis.

— A

la SalleSaint- Joseph.

Le cercle Alpha-Oméga.

— Mgr

PaulBruchêsi.

— Une femme

difficile à in fluencer.

Côtéjugé par

un

des leurs.

Cus- son etBeauchemin.

Education à donner aux enfants.

Côté était libre-penseur.

11yavait déj

aune

heure quej'arpentais la rue Saint-Denis, dela rue Lagauchetière à la rue Dorchester, lorsque lecortège

commença

àdéfiler Pendant ce tempsj'observais ce qui se passait,

M.

H. Gervais, député de St-Jacques au fédé- ral, probablement averti par des amis,se rendit à la

demeure du Dr

Côté,consulta quelques amis, puis revint àlapharmacieSaint-Denis, coindela

rue Dorchester, où il entra quelques instants. Il

retourna à la

demeure du Dr

Côté.

Chemin

faisant, il serra la

main

à droite et à gauche, puis tout àcoupsesentanttrèsprobablement dans une atmosphèreinsalubre, prit lepartideretour-

(22)

20

ner chez luien passant Dar la rue Dorchester.

J'avais remarqué

un

très grand

nombre

de

mem-

bres de laloge l'Emancipation qui s'allignaient derrière lecorbillard.

Le

cortège suivait la rue Saint-Denis, passadevant l'église Saint-Jacques quetous lesbonscatholiquesde lalogeoublièrent de saluer.

Au

coin de la rue Sherbrooke,

mon-

sieurC. Robillardquitta le cortège.

M.

G. De- saulniers. qui arriva à ce

même

endroitquelques instant trop tard pour se joindre auxamis, prit

un char, qui se dirigeaitdans la direction de la

rue Rachel. Je

me

rendis à l'intersection des ruesSaint-Denis et Rachel.

Le

cortège s'arrêta.

Quelqu'un dit:4<

Nous

allonsnousrendreà lasalle Saint-Joseph, il n'y a queceux qui ont descartes qui soientadmis." Je revins avec ceux qui re- tournaient à la salle Saint-Joseph.

Un

jeune

membre

du cercle

Alpha-Oméga

quejerencontre trèssouventdepuis, conversait avec ses compa- gnons et voici sesparoles: "Ca, au moins, c'est

un

brave, il estmort

comme

un

homme,

et je

vousassure que

quand même

Paul Bruchési, ou n'importe qui aurait voulu le voir, sa

femme

n'estpasune personne quel'on peut influencer"

Et après d'assez longs commentaires, il en vint à cetteconclusion: "Entre nous, si Côtéestchez

le diable,

comme

le disentlescatholiques,ilneTa

(23)

21

pas volé, cars'il y a quelqu'un qui Ta mérité,

c'est bien lui.Ses

compagnons

soulignèrent cette farcepar des rires ironiques.

MM.

Cusson et

Beauchemin

étaient ensemble, l'un d'eux dit:

Tout

àl'heure, au coinde la rue Rachel, unepe- tite fille m'a

demandé:

Qui est mort?.— je lui dis: c'est le

Dr

Côté.

Etait-il catholique?

Non,

lui dis-je,

C'est donc pour cela qu'il n'y a pas de croix surle corbillard.

Mais

alors, il

est doncprotestant ?

Non.

Mais

quepeut-il

être s'il n'est ni protestant, ni catholique ?

Il est libre-penseur.

Il est sûrement en enfer, alors! je

me

mis à rireet lui dis: Pauvre petite, tant qu'on est jeune, on nous fait facilement croire à ces choses-là.

Mais quand

tu seras gran- de, tu n'y croiras plus. Je laissai ces libres pen- seurs convaincusau coin desrues Sainte Cathe- rine et Saint-Denis.

Voicile rapport que donnait le

Canada du

27 décembre1909.

4'Unefoule nombreuse

accompagne

sadépouil- lejusqu'au cimetièreMont-Royal.

"Lesfunérailles civiles

du Dr

P. S. Côté ont eu lieu hier aprè-midi àtrois heures.

La

dépouil- le mortelle est partie de la maison mortuaire

No

75 rue Saint-Denis, et le cortège funèbre à suiviensuite les rues Saint-Denis, Rachel jus- qu'au cimetièreMont-Royal.

(24)

22

"

Le

deuil était conduit par

MM.

N. Circé, beau-pére dudéfunt, J. Mirhaud, son beau-frère et V.

Plamondon

son cousin.

11 Parmi lespersonnes présentes àcesimposan-

tes funérailles on remarquaient:

THon.

L.

O

David, lesjuges Lafontaine, St-Pierre et Cho- quette; î'échevin Dagenais,

Dr

Globensky,

Dr

Louis Laberge,

Dr

Bourdon.

MM.

GodefroyLan-

glois, Jules Helbronner, C.Charbonneau, Arthur Maillé,GastonMaillet,

Honoré

Gervais,Clément Robillard, GonzalveDésaulniers,ClovisLaporte, Paul Turgeon, Olivar Asselin, Fred. Villeneuve, Achille Goyette, échevin

Prud'homme,

H. Ava- you,

Honoré

St-Martin, H. Péloquin,

Dr

Asselin J. A. Bleau,

Dr

H. Renaud, Guillaume Boivin, E. Laliberté, O.Normandin,Palmiéri,L.C.Petit ArthurLamalice, Geo. Poliquin, F. Marrie, N.

Lefaivre, D. Versailles, Chs. Roger, Louis Flen-

ti, Ach. Cuson, Camille Dumouchel, Pierre Dro-

let, A. Martin, Albert St-Martin, L. P. Dupré, Ernest Lafontaine, H. Viger, J. B. Viger, C. A.

Rodier,

W.

Bessette,

Louvigny

de Montigny, J.

A. Lamer, LouisLefaivre, D. Villecourt, D. Do- naldson, Chs. Holmes, J. Beauchemin, Ose. Hé-

mond, Aimé

Dufresne, Emile Ritchot, H.

M.

Duhamel,

Alph. Ouimet, Camille Massard, Er- nest Déguise, A. Foucher,

Marc

Lachambre, A.

(25)

23

Careau, Jos. Marcotte, Henri Mathurin, A. Le-

may,

Eug. Pelletier. F. J. Pelletier, Geo. Nor- mandin,

M.

Hess, Noury, J. F. Jacques, J. A.

Ritchot, Ern. Ritchot, Jules Aigre, Pierre Beau- doin, Louis Payette, F. Télat, P. Noël,

Dr Du"

feutrelle,

Dr

Marcil.

Dr

H. Desmarais, Inspec- teur,

Grandcamp,

EIz. Boulay, Pierre Saillard,

Dr

Bourdon, MichelHelbronner,ex-éch.Gagnon Léger Mercier, Alphée Mercier, Dr. Ad. Lebel, Cap. O. H. Bélanger, Jos. Grenier, Dr. Aubry, A. L. Chapdelaine, Rob. Maillet, Cherrier. A.

Parent, Réliveau, Chas. Nasgelé, E. Bourdetîe, A. Geoffrion, J. A. Perron, Al.

Duhamel,

A. B.

Côté, Chas. Côté, A. A. Beaudet, L. A. Lepage,

J.S. Lepage, A. Larocque, L. P. H. Dastoor, L.

N. Betournav. Jos,

Moquin,

L. Bolduc, Pierre Gouiller, P. Bourchet, J. B. Laplante, A. L.

Forget, Ed. Glas, P. Lassonde, Louis Becquette, Louis Houle, C. Lacombe, A. Brière, le person- neldela rédaction du

"Canada",

Gustave

Com-

te. Paul de Martigny, Alfred

Mouseau,

A. La- londe,

M.

E. Arby, E. Vernier,Albert Laberge.

"Mesdames

Viger, Lassonde, Duplessis,

Do-

naldson, Drolet et Mlle

Dumas.

"La

famille avait reçu

comme

témoignages de sympathie à l'occasion de la mort

du

Dr. P. S, Côté,

nombre

d'offrandes de fleurs, parmi les-

(26)

24

quelles on remarquait celles envoyées par le

"Canada";

le

Dr

Louis Laberge, au

nom

de l'Al- liance Scientifique Universelle'.; les professeurs et lesélèves

du

Lycée de jeunes filles

MM.

Ro- bert Ernest, A. E. Beauchemin, HoraceKearlry

le"Cercle Littéraire"; la famille Yandelac.

" Après lesfunérailles, les

membres

du cercle

Alpha-Oméga, se sont réunis et

M.

Elz Boulay

fit l'éloge

du

défuntqui fut suivie de la lecture d'une poésie àsamémoire,par

M.

E. Laliberté."

Assemblée du 14

janvier

1910

Albert Ferland.

L. P. Dupré.

Ila volé.

Pierre Leclerc.

Ses indiscrétions n'ont pas fait detort.

— M.

Giroux.

— On

vent le faire consentir à être incinéré.

Arthur Lamalice Frédéric Villeneuve

Le Sénateur Gasgrain.

Honoré Mercier et Fayette.

— Dr

Dagenais dans Saint-Gabriel.

— Dr

Louis Laberge.

Agénor Tanner.

Télégramme de Québec.

Olivar Asselin.

— Dr

Villecourt est

un

indis- cret.

Larose visite le cercle Alpha-Oméga.

Il ne faut pas dire qu'on est maçon.

— Un

frère.:, indiscret.

Cen'est pas

E

C. Ville-

magne

de Saint-Jean.

Le "Pays".

Le

(27)

25

"Pays", ce ne sont pas les hôteliers.

Le "De- voir" est à côté.

L'alliance Scientifique Uni-

verselle.

— La

tempérance.

Liberté:., Egalité.:., Fraternité.:..—

M.Albert

Ferland est refusé parce qu'il est reconcilié avec le clergé

Le nouveau vénérable promet d'observer fidè-

lementla constitution du

Grand

Orient de Fran-

ce. Frère.:.

Honoré

St-Martin, A.P.

Beauchemin

et Gonzalve Desaulniers font partied'un comité.

M.L.P. Dupré,avocat,est présenté par Larose et Beauchemin.

Un

frère :. fait objection à l'en- trée de

Dupré

dans la loge: je l'ai connu, dit-il,

étantpauvre et dansle malheur:jel'ai prisavec moi et il a profité

du

fait qu'il connaissait

mes

secrets pour

me

dénoncer au Barreau.

Vous

savezqued'après lesrèglements

du

Barreau on ne peut pasfaire de sollicitation. Si vous pensez qu'un tel

homme

peut faire partie de notre as- sociation, jel'accepterai.

Pierre Leclerc,

membre

de lalogedes Coeurs- Unis,

demande

à faire partiede la logé

Emanci-

pation.

Un

frère.:, rappelle ses indiscrétions lors de lacommission royale àMontréal.

Un membre

s'enquiert: Est-cequ'il en a

nommé

d'autres?

On

répond oui. Alorsest-ce queça fait

du

tort?

(28)

26

Réponse non. Pourquoi le refuser si ses indis- crétions n'ontfait de tort à personne ? Et ce frère.:. ajoute: Frère.:. Vénérable, il

y

a deux ans que Pierre Leclerc est proposé etil n'estpas encoreaccepté.

A

cette

même

assemblée,

M.

Girouard, avo- cat d'Arthabaskaville,aété'proposé

comme

nou- veau

membre.

Le

profane Giroux serait un autre indiscret, réplique un frère.: en s'opposant à son entrée àla loge, et nous en avons déjàassez.

Le

propo- seurréplique: Il n'a

même

pas essayéde savoir le

nombre

des

membres

de la loge.

Dans

la

campagne

de Saint-Jacques,au mois de

novem-

bre, Girouxapprit que la loge travaillait pour

Clément

Robillard, etil atravaillé de toutesses forces pour notrecandidat.

Un

frère.:, est maladeà l'hôpital générale.

Un membre

de laloge propose qu'on lui fasse met-

tre dansson testamentqn'il se fasse incinérer.

Le

comité desfinances sera

comme

suit: frè- re.:. Fortier, Tanner, St-Mars que l'on sub- stitueau frère.:. Cherrier qui avait été choisi en premier lieu.

A

cette assemblée, le frère. \ Ar- thur Lamalice est rayé.

Un

frère.:. propose de rayer le

nom

de Gustave Boyer, député

deVau-

dreuil.

Le

secrétaire répond que c'est déjà fait.

(29)

27

On

mentionneencore le fait que le frère.:. Fré- déric Villeneuve, bibliothécairemunicipal,est ar- riérépour sa contribution.

On

en vientauxélec- tions municipales.

On

fait le choixdes candidats àappuyer.

La

logedécide de soutenir la candi- daturede frère.:. G. Maillet dans Saint-Louis, celle

du

sénateur Casgrain à la mairie.

Au

Bu- reau deContrôle, les candidatures de

M,

Ainey, H. Mercier et Fayette.

On

décide de soutenir lacandidature de l'échevin Proulxdans Saint- Jean-Baptiste.

Un

frère.:, propose que la loge appuiele

Dr

Dagenais dans Saint-Gabriel.

Un

frère.:. réplique: Si en votant pour Dagenais nous opposons en sa personne un adversaire

du

frère.:.

Dr

L. Laberge, président

du Bureau

d'hygiène, nous devons fairetout en notrepossi- ble pourbattre Dagenais. Il y eut sur ce su- jetune discussion d'au moins 20 minutes.

Un

autre

membre

ajoute: Je suis d'opinion que si

l'Estavait

comme

candidat

un bon maçon

onau- rait quelque chance de réussir.

Un

frère.:. don- ne àla loge une communication

du

frère.:, Age- nor

Tanner

qui

demande

leconcours de la loge poursoutenir sa candidature dans Argenteuil, siègelaissé vacantparlanomination de

M.

Weir.

Il a reçu aujourd'hui

un

télégramme de

Québec

et il estparti pour le

comté

il tentera de se

(30)

-

28

faire choisir

comme

candidat.

Un membre

dit:

LorsqueAsselin, Olivar a écrit dans le''Devoir"

que les

maçons

avaient voté en Blocpour Lan-

gloisau

Monument

National,je crois que c'est le

Dr

Villecourt qui le lui avaitdit.

On

soupçon- ne aussile

Dr

Villecourt d'être l'auteur des in- discrétions qui se

commettent

à l'Archevêché surle

compte

du Cercle Alpha-Oméga.

Le

cercle

Alpha-Oméga

a été fondé Dar les

membres

de la loge l'Emancipation. Mercredi,

frère.:. Larose assistait à une réunion

du

club Alpha-Omega.

Un membre

reproche aux autres frères.:, de direqu'ilssont

maçons

pour fairede

la propagande, et il ajoute: Plutôtquede parler dela franc-maçonnerie, il vaudrait mieux parler contresles curés, contre les religieux, traiter la

question del'instruction publique, l'uniformité des livres, le ministère de l'instruction publique.

Ceci porterait beaucoup plus defruitque sivous dites que vous êtes maçons.

On

croit que les

renseignements qui percent au dehors ont pour cause l'indiscrétion d'un frère.:. Après cer- tainesremarques, un frère.:, ajoute, je ne vou- drais pas quele frère.:. Villemagnecroie que je

veuxl'accuser.

Le

journal le

"Pays"

est l'orga- nede la loge de l'Emancipation.

Un

frère.:, se

vanted'avoirfaitsouscrire les partsen 50minu-

(31)

29

tespar les

membres

de la loge.

Un

frère.:, pré-

tend quele

Dr

Villecourt lui afait voir son di-

plôme de "Maître".

Un

autre frère.:, dit: J'ai

demandé

àlaloge l'Emancipation de s'unir à l'Alliance Scientifique Universelle et de travail- ler avec nous.

On

citele "Devoir", écrivant que

lessouscripteursau

"Pays"

étaientdeshôteliers.

On

réfute cette assertion, disant: Pas un seul hôtelier n'a fourni defonds au journal, mais ce sontles

membres

de la loge qui en sont les four- nisseurs.

Le

"Devoir" est encore dans l'erreur.

La

tempérancetelle que prêchée par le Clergé est incompatible avec notre devise:Liberté,Ega-

lité,prendreun coup

quand

nousen avonsledésir L'assemblée estclose à minuit et quart.

Quelques noms

Voici les

noms

dequelques-uns des

membres

de laloge l'Emancipation figurant le 14 janvier 1910.

Comme

jele disais au début, je

me

garde une réserve:

GodefroyLanglois, député de Saint-Louis.

Dr

Gaston Maillet, Dentiste.

Dr

Louis Laberge, bureaud'hygiène de

Mon.

tréal.

(32)

30

Léger Mercier, imprimeur, rueSt-Jacques.

Dr

Adelstan

De

Martigny,coin Sanguinet et Sherbrooke.

Victor Gaudet, avocat, inspecteur des Postes.

Gonzalve Désaulniers, C. R.

Damien

Bouchard, greffierdelaville deSaint- Hyacinthe.

Juge F.

X.

Dupuis, recorderde Montréal.

Dr

Henri

Duhamel.

Oscar Norrnandin,

marchand

de fourrures.

Arthur Cherrier, banquier, Boulevard Saint- Laurent.

Henri Saint-Mars.

J. T.

Marchand,

deJ. T.

Marchand

et Cie;

Clovis Laporte, avocat;

Orner Chaput, de la Tribune, deSherbrooke;

PaulTurgeon, liquidateur;

Henri Craig.

du

Pays;

A. J. Laliberté, aussi

du

CercleAlpha-Omega;

Oscar

Emond.

agent d'immeuble, bâtisse de

La Banque

desCantons de l'Est;

GustaveFrancq, chef ouvrier;

Dan.

McAvoy,

avocat;

E. C. Villemagne, de Saint-Jean, P. Q.

Arsène Bessette,

du

Canada-Français, Saint- Jean.

(33)

Conclusion

Cette brochure ne donnequ'un aperçu

du

tra- vail que peuvent accomplir quelques

hommes

audacieux, dans leurs démarches ténébreuses, mais troplâches pour lutteràciel ouvert.

Ils étaient nombreux, ceux qui croyaient à l'impossibilitéde savoir cequi sepassaient à la loge l'Emancipation, ceux qui se refusaient à croire qu'un travail incessant auraitbientôtrai- son de ces visages doubles, qui s'arrogent le droit d'instruirenos enfantsà leur guise, d'en fairedes mécréants

comme

eux, des ingrats qui n'ontpas

même

lerespect desmorts:— maisj'es-

pèrequ'ils seront plus

nombreux

encore ceux qui sauront ce que valentles réformespatronées parla loge l'Emancipation. Les mères defamil- lessauront quel danger elles font courir à leurs jeunes filles, lorsqu'ellesles confient aulycéedes

frères..:. Langlois et

De

Martigny, et les ouvri- erssauront ce quevalentles théoriesémises par

un

GustaveFrancq.

Il

y

adeux ans queje travaille à

démasquer

cesfrères..:.et je présente aujourd'hui aupublic lespremiers fruits de

mes

rechercheset de

mes

(34)

32

efforts.

Dans un volume

qui paraîtra d'ici quelques mois, je raconterai, jourpar jour, le travail ac- compli, jedémontrerai, preuves en main, l'exac- titudede

mes

avancés.

J'attends maintenant la vengeance de ces bons frères.:.

Un

derniermot: Si les

membres

de l'Emanci- pation ne trouvent pas ces détails suffisants, je

pourrai rendre public le petit complot

monté

contre les

membres

du clergé (ils comprennent ce queje veux dire) quel'un d'euximagina pour

faire éclater quelquescandale pendant les fêtes

du Congrès Eucharistique. Je démontrerai (si

ce n'est pas déjà fait) dequel bois se chauffent nos émancipés.

(35)
(36)

Références

Documents relatifs

J'vais rester à l'intérieur j'crois Regarde comme il fait chaud dehors Faut sortir s'aérer. &#34;Bonjour, j'ai une quatre-saisons et une calzone : c'est

Quand il fait chaud, je fais de la natation mais quand il fait trop chaud, je joue aux cartes à la maison.. Quand il fait froid, je fais du ski alpin et quand il fait trop froid,

D’une certaine façon, William Booth introduit la légitimité de la lutte contre la pauvreté pour elle-même, au nom des droits de l’homme au rang desquels figure le droit

Ces observations nous permettent de résoudre l’énigme inhérente à la phrase selon laquelle la philosophie première est universelle parce qu’elle est première. Si l’acte, au

Le « criminel », pas plus que la victime, n’est qu’affaire de droit ; si celui-ci énonce, en conséquence d’un usage toujours instable, la criminologie, a à faire,

Richardson, après avoir dimensionné le réseau de mesures atmosphériques nécessaire pour définir l’état initial d’une prévision numérique,

Dans certains cas, comme dans les documents de Pier Paolo Pasolini (cités dans les articles de Laurent Matthey et de Claudio Ferrata et Francesco Gilardi), on trouve de nom-

Certes, vous ne pouviez pas choisir un jour plus approprie qtrj celui de la fete de la Patrie pour feter celui qui l'a chantee dans des vers empreints d'un patriotisme si