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Être fonctionnaire, le rêve des lycéens!

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Academic year: 2022

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Être fonctionnaire, le rêve des lycéens!

RH

COMPETENCES

Supplément de L’Economiste N°4729

Management: Un colloque international à Marrakech

n Système de crédit, formation, recherche,… l’UIC dévoile ses projets

Page III

n Entretien de départ: Se quitter sur une bonne note

Page VII

n Gastronomie: Parcours d’un grand chef

Page VI

E

N matière de management RH, le Ma- roc est mauvais élève. Enfin presque. Côté cadres supérieurs et top managers, les pratiques sont plutôt élaborées, contrairement aux cadres moyens et ouvriers. Or, la création de richesse au sein de l’entreprise est une affaire de tous.

Certains secteurs sont, par ailleurs, mieux lotis que d’autres, et les bonnes pratiques ne sont pas toujours formalisées. Du 14 au 15 avril prochain, les chercheurs se réuniront à Mar- rakech, pour les deuxièmes Rencontres inter- nationales des sciences de management. L’oc- casion de revenir sur tous les défis à relever. o

Page II

Pages IV & V

• Près de 6 candidats au bac sur 10 souhaitent intégrer le secteur public

• C’est ce que révèle la 2e enquête nationale socioéducative

• Religion, sexe, politique,… ils se livrent sans tabous

(Ph. Fotolia)

(2)

A ctu

HEM Business School et le ministère de l’Education nationale. Elle a été menée entre janvier et mai 2015, auprès de 5.236

élèves de la deuxième année du baccalau- réat dans 16 régions, aussi bien de l’ensei- gnement public que du privé.

Manque d’ambition? Héritage culturel?

Peur des conditions d’exercice souvent dif- ficiles dans le privé? Peut-être. Ce qui est sûr, c’est qu’à la base, les jeunes ne sont pas suffisamment préparés à intégrer le monde de l’entreprise. Ils ne sont pas non plus incités à relever des défis et à prendre des risques, ou encouragés à se lancer dans l’entrepreneuriat. La solution pour eux, c’est le fonctionnariat. «Il faudrait une sensibilisation en amont, au niveau du primaire et secondaire, en vue de stimuler les jeunes et leur donner de l’ambition», estime Mouhcine Berrada, président du groupe L’Etudiant marocain.

Selon l’enquête, uniquement 36,9%

déclarent qu’ils pourraient être intéressés par la création d’une entreprise, tandis que plus de 44,4% n’ont aucun avis sur la ques- tion. A leurs yeux, la médecine & santé et le commerce (ex-æquo) sont les principaux secteurs porteurs d’opportunités d’emploi, suivis de l’aéronautique, de la banque &

assurance et des métiers militaires. En termes de salaire qu’ils pensent décrocher avec le métier qu’ils souhaitent exercer plus tard, ils sont plutôt raisonnables, voire peu ambitieux. Seuls 27,7% pensent pou- voir toucher plus de 10.000 DH par mois.

Concernant le chômage, pour eux, il touche d’abord les personnes ayant un ni- veau inférieur au baccalauréat, suivis des lauréats des universités publiques. Pour- tant, plus de la moitié (56,8%) désirent quand même intégrer l’université publique après le bac. Environ 39% souhaitent s’ins- crire dans de grandes écoles et établisse- ment de formation des cadres. Même si elle permet une insertion rapide sur le mar- ché du travail, la formation professionnelle (BTS, DUT,…) n’intéresse qu’un élève sur cinq. En revanche, 43,5% sont disposés à suivre des cursus longs (master et doc- torat). De manière générale, 8 élèves sur 10 envisagent de poursuivre leurs études,

Mardi 15 Mars 2016

n Seuls 13,4% des futurs bache- liers souhaitent s’insérer dans le privé

n Uniquement 27,7% pensent pouvoir toucher plus de 10.000 DH par mois à l’avenir

n Ils préfèrent les longs cursus (master et doctorat)

P

RÈS de huit futurs bacheliers sur dix savent déjà ce qu’ils veulent faire de leur avenir. Et ce n’est pas trop compliqué, la majorité désire une place dans le secteur public! La carrière de fonctionnaire paisible

L

A quasi-totalité des élèves insiste sur l’importance de l’apprentissage des langues étrangères, à la fois pour les études (61,3%) et dans le monde du tra- vail (82,5%). Mais conscients de leurs lacunes, plus de la moitié (53%) appré- hendent la «rupture linguistique» entre

le secondaire et le supérieur. Ils pensent qu’avec un niveau «moyen» en langue française ce sera très dur de réussir leurs études. Quelque 16,6% comptent prendre des cours de français pour y arriver. Seuls 30,4% jugent leur niveau suffisamment bon et n’y trouvent aucun problème. Toutefois, les élèves issus du système privé semblent moins concer- nés par cette difficulté. Plus de 6 sur 10

contre 17,3% qui prévoient de chercher un emploi tout de suite après avoir achevé le secondaire qualifiant. Au niveau de ceux qui ont opté pour des études supérieures, les deux tiers ont une idée claire de leur orientation future. La filière commerce &

gestion est plébiscitée (25,5%), suivie par la médecine (19,9%, dont une majorité de filles). La formation militaire se classe troi- sième, suivie de l’enseignement.

Uniquement 18,2% comptent pour- suivre un cursus à l’étranger. Cette part est probablement liée aux moyens dont disposent les familles. Parmi cette ca- tégorie, la plupart désirent s’expatrier afin de décrocher un diplôme à plus forte valeur et d’accéder à un enseigne- ment de meilleure qualité. Une bonne partie (41,1%) pense que l’enseigne- ment supérieur au Maroc est de mau- vaise qualité, tandis qu’une deuxième catégorie (38,7%) aspire à découvrir de nouvelles cultures. Les élèves puisent leurs informations d’abord sur internet, suivi du Forum de l’Etudiant et de leurs professeurs. Le choix des études est na- turellement fait essentiellement avec les parents.

Religion, sexe, politique,…

ce qu’ils en pensent

Ce n’est pas une surprise, ils ne sont pas nombreux à s’intéresser à la politique (4 sur 10), et plus particulièrement les filles (36,5%). Ce n’est pas leur sujet fa- vori de conversation, seuls 10,8% en par- lent souvent. Si près de 44,6% la considè- rent comme un «moyen pour développer le pays et accéder à la démocratie», 38%

pensent qu’il s’agit simplement de slogans et de discours. 17,5% n’en ont aucun avis.

Les futurs bacheliers sont plutôt «laïcs».

Pour la majorité d’entre eux (75,6%), la religion est une affaire personnelle. Seuls 4,5% estiment qu’elle devrait guider la po- litique. La sexualité est à leurs yeux encore taboue au Maroc. 61,8% n’en parlent que rarement, voire pas du tout, mais le tiers dit évoquer le sujet avec un membre de la famille. Ils sont, cela dit, favorables à des cours d’éducation sexuelle au lycée. Les jeunes lycéens sont, par ailleurs, conser- vateurs. 33,6% sont contre les relations sexuelles avant le mariage, et 36,4% pen- sent que c’est immoral. Seuls 11,1% y sont favorables.o

Ahlam NAZIH et sécurisée fait fantasmer environ 60% des

candidats au bac. Seuls 13,4% souhaitent s’insérer dans le privé (27% sont indiffé-

rents). Pourtant le public n’assure au total qu’un emploi sur 10. C’est ce qu’a révélé la deuxième édition de l’enquête natio- nale socioéducative réalisée par le groupe L’Etudiant marocain, en partenariat avec

déclarent n’avoir aucun problème avec la langue de Molière. Mais le tiers juge sa performance moyenne et craint de ne pas pouvoir s’en sortir. Malgré leur faible maîtrise, ils sont pour l’usage de différentes langues dans l’enseignement supérieur. Près de la moitié ont proposé

soit le français, l’anglais ou les deux langues combinées comme langues d’enseignement. L’autre moitié a sug- géré soit l’arabe, l’arabe et le français ou l’arabe et l’anglais.o

A. Na

II

Les élèves rêvent d’une carrière de fonctionnaire!

Le français, un frein pour la moitié des candidats au bac

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RH

COMPETENCES

L

ES élèves sont plutôt bien équipés en TIC. Près de 8 sur 10 possèdent un ordinateur. Plus des deux tiers disposent d’une connexion internet, à la fois en milieu urbain et rural. Pour ces «digital natives», le net est d’abord utilisé comme outil d’apprentissage et de recherche. 57,7% y passent au moins 3 heures par jour.

Sans surprise, les réseaux sociaux, à leur tête Facebook (54,1%) et Whatsapp (42,1%), sont les plus consultés par les élèves, suivis des sites de téléchargement de vidéos.o

8 sur 10 possèdent un ordinateur

C’est un vrai problème mais je suivrai des cours particuliers de français 16,6%

Pour moi, ce n’est pas un problème, mon niveau en français est bon 30,4%

Mon niveau en français est moyen, ce sera très dur 53%

(Après le bac, les cours sont généralement enseignés en français, qu’en pensez-vous?)

Source: L’Etudiant marocain

(3)

Mardi 15 Mars 2016 III

gnement et de recherche, si l’on regarde le modèle américain par exemple, investissent des milliards de dollars. Donc, pour pouvoir mettre en place des projets consistants, il faut absolument que ce soit en coopération ou en réseau.

- Le modèle actuel d’enseignement supérieur marocain se rapproche-t-il de celui d’Europe?

- Toute l’Europe est aujourd’hui alignée sur la réforme de Bologne, qui a pour objec- tif de promouvoir la mobilité et de faciliter la comparabilité. Ce modèle comprend un système de crédit et un supplément au di- plôme, qui permet justement cette interac- tion entre les différents espaces d’enseigne- ment et de recherche en Europe. Au Maroc, le système fonctionne sur la base de la ré- forme LMD, largement inspirée du modèle français. Cela dit, il reste encore du chemin à parcourir avant qu’il ne devienne totale- ment compatible avec celui de Bologne.

Nous pouvons l’adopter sans être néces- sairement dans des réseaux européens, cela facilitera la comparabilité et éventuellement favorisera la mobilité des étudiants. Le Ma- roc fait aujourd’hui partie de l’Erasmus+, le programme européen pour le développe- ment des échanges. C’est déjà un pas très important en avant. Au niveau de l’UIC, nous mettrons sous peu en place un système de crédit et de supplément au diplôme, à titre indicatif, pour offrir aux étudiants plus d’horizons.o

Propos recueillis par Ahlam NAZIH diants. Toutefois, c’est au final le marché

du travail qui évalue les diplômes délivrés par les établissements.

- Quels sont vos projets à moyen et long terme?

- L’UIC dispose actuellement de 33 fi- lières partagées entre 3 facultés: commerce

& gestion, ingénierie et sciences de la santé.

Nous sommes relativement pluridiscipli- naires, mais nous souhaitons diversifier encore plus notre offre de formation, dans l’objectif de devenir une «comprehensive

university», comme diraient les Anglo- Saxons. Des spécialités comme l’architec- ture, le design, la médecine et la médecine dentaire font partie de notre horizon. Nous avons déjà déposé en janvier dernier des dossiers pour plusieurs formations auprès de la tutelle, dans les domaines de la santé, de l’ingénierie, des arts,… Nous devrions recevoir une réponse en avril ou mai.

- L’UIC souhaitait se positionner en hub vers l’Afrique. Où en êtes-vous par rapport à cette ambition?

- Les étudiants étrangers sont une réelle opportunité. Ils investissent dans leur for- mation, paient des frais de scolarité, de sé- jour,… Une fois de retour chez eux, ils se transforment en ambassadeurs de leur pays

d’accueil. Malheureusement, ils ne repré- sentent que 1,5% du total des effectifs au Maroc, public et privé confondus. A l’UIC, sur notre campus à Casablanca, nous comp- tons 19 nationalités, dont 12 sont d’Afrique subsaharienne. Cette année, le taux de crois- sance des étudiants étrangers a été de 43%.

Nous espérons en attirer davantage l’année prochaine. Au total, nous accueillons 1.500 étudiants, y compris ceux de la formation Executive, dont 6% sont étrangers. Parmi eux, près des trois quarts sont Subsahariens.

- La recherche, est-ce prioritaire pour vous?

- Sur ce volet, nous privilégions les par- tenariats avec d’autres établissements de l’enseignement, public et privé, au Maroc et à l’étranger. Nous croyons que la recherche scientifique obéit également à des écono- mies d’échelle, car elle nécessite beaucoup d’investissements. A notre niveau, nous es- sayons de créer des synergies en nous as- sociant à d’autres centres de recherche, au Maroc ou à l’étranger, ainsi qu’à des entre- prises, premières bénéficiaires des résultats de la recherche. Nous travaillons également sur des centres de recherche propres que nous souhaitons ouverts à d’autres parte- naires, comme celui que nous avons monté sur les SI. D’autres dans le domaine de la santé sont en préparation.

- L’UIC se positionne-t-elle comme un établissement d’enseignement et de recherche?

- Plutôt comme une institution essentiel- lement d’enseignement, et accessoirement de recherche. Les vraies universités d’ensei-

L’UIC vers une «comprehensive university»

Architecture, médecine, design, arts… elle souhaite élar- gir sa pluridisciplinarité

50 millions d’euros investis depuis 2010

Bientôt un système de crédit pour faciliter la mobilité des étudiants

+43% d’étudiants étrangers à l’UIC cette année. La jeune université, fondée en 2010, membre du réseau Lauréate (80 établissements dans le monde), souhaite intensifier son ouverture à l’internatio- nal pour attirer plus d’étudiants. Son nouveau recteur, nommé en septembre 2015, Tawfiq Rkibi, également président de la Chambre de commerce et d’indus- trie luso-marocaine au Portugal, livre ses projets.

- L’Economiste: L’UIC vient de dépo- ser son dossier pour la reconnaissance de l’Etat. Avez-vous pu aisément satisfaire à toutes les conditions?

- Tawfiq Rkibi: A travers la reconnais- sance, le gouvernement a pris l’initiative de mettre de l’ordre dans le secteur, afin de garantir la qualité de l’offre et de préparer le terrain pour aller vers l’objectif des 20%

pour le privé. Depuis sa création en 2010, l’UIC a investi près de 50 millions d’euros

en termes d’infrastructures et de moyens di- dactiques. L’université répond aujourd’hui au cahier des charges, très exigeant, de la tutelle. Nous espérons obtenir la reconnais- sance le plus tôt possible.

- Cette reconnaissance, que pourrait- elle vous apporter?

- Je pense qu’il s’agit d’un processus qui permettra de distinguer les établisse- ments qui répondent aux normes de qualité, et de créer une nouvelle dynamique dans le secteur. Tous les établissements travaille- ront dur pour être reconnus. En obtenant la reconnaissance, tout le monde essaiera d’améliorer constamment la qualité de son programme. Cela peut aussi être un signal de confiance pour les parents et les étu-

A ctu RH

COMPETENCES

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Tawfiq Rkibi, recteur de l’UIC: «Les étu- diants étrangers sont une réelle oppor- tunité. Malheureusement, au Maroc, ils ne représentent que 1,5% du total des effectifs» (Ph.UIC)

L’

UIC mise beaucoup sur son pôle Executive destiné aux cadres. Près de 400 ont déjà bénéficié de ses programmes de MBA (Executive MBA, management de l’immobilier, management des structures de santé,…) et de mastères professionnels (contrôle de gestion, achats et logistique, marchés financiers & finance islamique, …).

L’accent y est mis sur la transversalité des disciplines, le développement de la vision stratégique, du sens de leadership et des aptitudes en communication, sans compter l’efficacité opérationnelle. L’approche adoptée est basée sur le project-based learning (PBL). Chaque module intègre des projets gérés par les participants. o

Formation Executive: Plus de 400 cadres formés

Cadre juriste

Groupe multinational, intervenant dans le BTP et l’industrie, recherche pour accompagner son développement, un cadre juriste bilingue français / anglais.

Description du poste

Votre mission principale est de contribuer à sécuriser les engagements contractuels et d’assurer un rôle d’animation pédagogique au sein des entités opérationnelles, en vue d’une montée en compétence sur les aspects administratifs, juridiques et financiers des contrats commerciaux au stade de la passation et de l’exécution. Il s’agit de :

- La rédaction et la revue des contrats commerciaux.

- Le suivi et la mise en œuvre des modèles de contrats - La validation sur le plan juridique des documents commerciaux - L’analyse des risques sur des problématiques juridiques diverses dans le cadre de l’exécution des contrats et plus généralement de la conduite des activités du groupe, - L’information et la sensibilisation des opérationnels aux

nouvelles réglementations et aux risques juridiques - Le suivi des précontentieux et contentieux - La veille juridique et règlementaire Profil requis

Diplômé Bac+4 (droits des affaires, droit des contrats …), vous présentez une expérience dans la pratique des contrats commerciaux. Vous êtes parfaitement bilingue français / anglais.

Vous êtes rigoureux (se) et méthodique, votre capacité d’investissement n’est plus à démontrer, vous êtes reconnu(e) pour votre esprit d’analyse et de synthèse.

Merci d’adresser votre dossier de candidature via courriel à l’adresse suivante : ndwane@live.fr

Responsable Etude et Production

Groupe multinational recherche pour accompagner le développement de sa filiale industrielle basée à Rabat, des responsables études et production.

Description du poste

Les principales missions sont :

- La conception et le développement de nouveaux produits et de nouvelles solutions

- L’étude de projets de menuiserie aluminium, en termes de choix, de dimensionnement et d’optimisation.

- La prescription des produits et des solutions auprès des architectes, des maitres d’ouvrage et de menuisiers.

- La supervision de la chaîne de production

- L’optimisation des entrants et des moyens de production - La planification et l’organisation des activités de production - L’amélioration des processus de production et l’anticipation

des évolutions.

- Le contrôle et le suivi des rapports de production et la préparation des statistiques et tableaux de Bord

Profil requis

De formation ingénieur mécanicien avec une expérience en bureau d’études, fabrication de structures métalliques et/ou gestion de production. Vous maîtrisez le calcul de structure métallique, les outils CAO, DAO. Vous avez une connaissance des outils d’amélioration continue.

Merci d’adresser votre dossier de candidature via courriel à l’adresse suivante : ndwane@live.fr

Responsable Logistique

Groupe multinational recherche pour accompagner le développement de sa filiale industrielle basée à Rabat, un Responsable Logistique.

Description du poste

En forte interaction avec le commercial et la production, vous êtes le garant de la fluidité de la chaîne logistique (de l’approvisionnement à l’expédition). A ce titre, vous assurer le pilotage et vous veillez à l’amélioration de la performance des flux logistiques du site. Vos principales missions sont :

- L’organisation de la chaine logistique et la supervision de la planification de l’ordonnancement et du lancement de la fabrication

- La gestion du stock des encours et produits finis

- La supervision de la gestion du transport et de la programmation des livraisons

- Le suivi et l’analyse de l’activité du service et la proposition et la mise en place des axes d’amélioration

- La mise en place des tableaux de bord pour assurer un reporting efficace de l’activité

Profil requis

De formation ingénieur généraliste ou logistique avec une expérience dans la logistique industrielle.

Merci d’adresser votre dossier de candidature via courriel à l’adresse suivante : ndwane@live.fr

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tenues en France, afin d’initier un regard croisé des chercheurs professionnels ma- ghrébins issus des 2 rives. L’idée étant de focaliser sur l’Afrique, des chercheurs et professionnels africains sont invités au débat et aux échanges pour une meilleure vision des pratiques locales.

Le Royaume étant pionnier sur le continent en matière de management, des partenariats concrets sont attendus. Servir de modèle comme pour le Sénégal et la Côte d’Ivoire, deux pays qui travaillent déjà avec le Maroc dans le cadre d’associa- tions de gestion des ressources humaines.

De nombreuses missions de visites d’en-

Mardi 15 Mars 2016 IV

Sciences du management, nouveau paradigme

n 2e rencontres internationales des sciences de management n Pour concevoir des solutions managériales singulières

F

AIRE rimer humanisme et gestion ne coule pas de source pour tout le monde.

Pourtant, les bienfaits d’un bon manage- ment ne sont plus à prouver. Quand la science se penche sur le sujet, ça donne un événement appelé Rencontres inter- nationales des sciences de management (RISM), qui tiendra sa 2e édition les 14 et 15 avril prochain à Marrakech. Organisées par l'Académie de management-Maroc, l'Académie des sciences de management- Paris, l'Association marocaine de GRH

& KEDGE Business School, plus de 80 intervenants y sont attendus, venus princi- palement du Maroc, mais aussi d’Algérie, de Tunisie, de France, de Belgique et du Québec. Cette rencontre coïncide avec les 13èmes journées humanisme et gestion,

treprises marocaines ont déjà été initiées par les professionnels africains. Car l’en- vironnement international est marqué par la montée en puissance des économies émergentes. Un bouleversement qui initie de nouvelles réalités économiques, tech- nologiques et sociétales. Alors plutôt que transposer à l’identique les recettes ma- nagériales venues d’ailleurs, l’approche universaliste étant aujourd’hui fortement remise en question, ces économies et les entreprises des pays émergents pourraient imaginer et concevoir des solutions mana- gériales singulières suffisamment enraci- nées dans leurs contextes.

Cette seconde édition des RISM am- bitionne donc d’apporter des éléments de réponses grâce aux contributions de chercheurs et de praticiens internationaux du management. L’objectif étant d’échan- ger pour créer de la valeur. L'évènement est adossé à une chaire internationale de recherche et d’enseignement (Chaire in- novation managériale) qui associe étroite- ment les chercheurs et les entreprises sou- cieuses de développer des compétences innovantes. Entre production des savoirs nouveaux et évolution de la science et de la pratique du management face aux nouveaux défis de l’environnement in- ternational, elle fonctionne de manière collective grâce à son insertion dans un réseau d’excellence (Maroc, France, Ca- nada, Belgique, Suisse,…). Un véritable incubateur de l’innovation managériale et pédagogique. o

Stéphanie JACOB

➨➨➨

A nAlyse COMPETENCES RH

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courrier@leconomiste.com

Les 2è Rencontres internatio- nales des sciences de mana- gement (RISM) sont prévues les 14 et 15 avril prochain à Marrakech. Le rendez- vous verra la participation de quelque 80 intervenants venus du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de France, de Belgique et du Québec pour initier un regard croisé des chercheurs professionnels

Réseau de 77 agences ;

• 400 conseillers en emploi ;

• 15.000 entreprises clientes ;

• Base de 300.000 candidatures ;

• Un Objectif de 200 000 insertions.

www.anapec.org

Recrute pour un cabinet d’audit et de conseil

Un Auditeur Senior (H/F)

Profil recherché :

- Titulaire d’un diplôme supérieur en finance, audit et comptabilité, issu d’une grande école de commerce et de gestion (Type ISCAE) ou équivalent.

- Un parcours professionnel de 6 ans minimum au sein d’un cabinet d’expertise comptable et d’audit.

- Maîtrise de la réglementation Comptable et Fiscale des pays membres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

« OHADA » et des divergences entre le CGNC/CGI et le SYSCOHADA/OHADA.

-Maîtrise de logiciels de comptabilité (Sage) et d’audit (Voyager, Idea).

- Maîtrise du français et de l’anglais tant à l’écrit qu’à l’oral.

Si vous possédez les qualifications requises pour le poste, veuillez postuler sur le site www.anapec.org

Référence de l’offre(ET190216393301) Merci de bien vouloir attacher votre CV

Missions :

- Mener et superviser des missions de commissariat aux comptes, d’audit et de conseil au Maroc, en Afrique de l’Ouest et du centre.

- Développer des projets de partenariats d’affaires en Afrique Subsaharienne notamment en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Réseau de 77 agences ;

• 400 conseillers en emploi ;

• 15.000 entreprises clientes ;

• Base de 300.000 candidatures ;

• Un Objectif de 200 000 insertions.

www.anapec.org

Recrute pour un cabinet d’audit et de conseil

Un Auditeur (H/F)

Profil recherché :

-Titulaire d’un Master en finance, comptabilité, contrôle et audit et issu de l’université ou d’une grande école de commerce.

- Expérience professionnelle de 2 ans minimum au sein d’un cabinet d’expertise comptable, d’audit et de conseil.

- Maîtrise de la réglementation comptable et fiscale des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest « CEDEAO » et des pays membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale

« CEMAC ».

-Maîtrise de logiciels de comptabilité (Sage) et d’audit (Voyager, Idea).

- Maîtrise du français et de l’anglais tant à l’écrit qu’à l’oral.

Si vous possédez les qualifications requises pour le poste, veuillez postuler sur le site www.anapec.org

Référence de l’offre(ET190216393246)

Merci de bien vouloir attacher votre CV

Missions :

- Participer à des missions de commissariat aux comptes, d’audit et de conseil au Maroc, en Afrique Occidentale et en Afrique Centrale.

- Réaliser des études générales et sectorielles et rédiger des rapports en anglais et en français sur les études réalisées.

- Participer au développement de projets de partenariats d’affaires notamment en Afrique Occidentale et en Afrique Centrale.

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Mardi 15 Mars 2016 V

“Tout le monde produit les richesses, on doit donc tous en profiter!”

tractive ou un foncier ne suffisent pas, il faut également préparer les compétences et les ressources humaines et les styles de management pour les driver. Mais il faut d’abord s’attaquer au top management.

Que l’importance et le besoin de toutes les ressources humaines soient une convic- tion pour les dirigeants eux-mêmes. Tout le monde contribue à la production des ri- chesses, il doit donc être logique que tout le monde en profite. Le top management a également la responsabilité de former et de qualifier les ouvriers, sans uniquement utiliser leurs compétences de base, mais les aider à les développer d’avantage. C’est à la fois bénéfique pour l’entreprise, pour le salarié, et pour le pays et son dévelop- pement.

- Pourquoi cette logique n’est pas plus répandue?

- Il y a depuis de nombreuses années

RH

COMPETENCES

mêmes pratiques ne sont pas déclinées aux autres niveaux. La rareté des profils pointus pour les cadres peut expliquer ce constat.

L’entreprise est obligée de chercher à les sé- duire pour les attirer, et de les satisfaire pour les conserver. Sans politique de fidélisation, c’est la guerre des talents avec le risque de perdre ses meilleurs salariés. La politique de GRH se développe donc bien pour ces populations. Par contre, pour la population des non-cadres, nous avons une armée de réserves de chômeurs. Cette fameuse loi de l’offre et de la demande. Alors si nous perdons un profil, nous en avons beaucoup d’autres qui attendent.

- Pourtant, chercher à les fidéliser eux aussi boosterait la qualité de l’entre- prise, non?

- Tout à fait! Nous avons un besoin énorme en cadres intermédiaires qualifiés.

Nous voudrions, par cet événement, atti- rer l’attention sur ces défis qui attendent le Maroc en matière de management, en relation avec les grands projets structurants de l’industrie et de l’économie marocaine.

Savoir quelles ressources nous devons préparer et quelles pratiques de manage- ment mettre en place pour être compétitif à l’international. Une politique fiscale at-

un dispositif offert par l’Etat pour financer jusqu’à 80% la formation continue de tout le personnel au sein d’une entreprise. Si les grandes entreprises en profitent, ce disposi- tif est encore trop peu connu des PME. Et pour celles qui le connaissent, elles n’ont pas forcément ni le temps ni l’encadre- ment nécessaire à son application, car il faut obligatoirement un responsable RH professionnel. Vous savez, nous payons au Maroc pour chaque salarié la taxe de la formation professionnelle, la TFP, que l’on peut récupérer sur le remboursement des frais de formation. Nous payons cette taxe, parfois sans le savoir, car elle est intégrée à la CNSS, sans jamais la récupérer. Une vraie perte.o

Propos recueillis par Stéphanie JACOB

A nAlyse

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courrier@leconomiste.com A la tête du comité d’organisation

des RISM, Chafik Bentaleb souhaite en- gager de réelles recherches scientifiques sur la question du management et des économies émergentes. Poser les bases d’un choix crucial qui oscille entre uni- versalisme et contextualisation. L’évé- nement s’appuyant sur des communi- cations de haut niveau et le témoignage autour de tables rondes de chercheurs confirmés. Pour lui, la transposition à l’identique ne marche pas. Les pra- tiques peuvent se transmettre d’un pays à l’autre, à condition qu’il y ait un effort de contextualisation. Entretien.

- L’Economiste: Au Maroc, quels sont les secteurs qui font figure de bons et mauvais élèves dans le management?

- Chafik Bentaleb: Partout dans le monde, pas seulement au Maroc, le sec- teur de l’hôtellerie est le mauvais élève en termes de pratiques managériales. Il y a non seulement beaucoup de mobilité et de turn over et peu ou pas de pratiques in- novantes en RH. C’est un secteur à part.

A l’inverse, notre pays peut s’appuyer en premier lieu sur le secteur industriel, et certains secteurs de services comme les banques, les assurances ou les télécoms, qui ont des pratiques managériales éla- borées et formalisées. Car, justement, le premier défi au Maroc est de formaliser ses pratiques. Nous sommes issus d’une culture orale, et sommes plus à l’aise pour parler des politiques que de retranscrire à l’écrit nos prévisions.

- Ces structures pionnières en termes de management pourraient-elles jouer le rôle de moteur pour l’ensemble des secteurs?

- Tout dépend de quel management on parle. Concernant la gestion des ressources humaines, la GRH, une récente étude com- parative entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée montre que le Maroc est très bien classé. Mais avec une carac- téristique qui nous est propre, la GRH est exclusivement élaborée pour les cadres.

Nous manageons bien nos cadres dans le Royaume, mais malheureusement les

Chafik Bentaleb est le président du comité d’organisation de ces 2es Rencontres internationales des sciences de management, qui vont se tenir à Marrakech les 14 et 15 avril prochain (Ph. C.B.)

10e édition pour le Forum Esith-Entreprises

L

A dixième édition du Forum Esith-Entreprises se tiendra les 16 et 17 mars sous le thème: «La logistique, un levier de compétitivité pour le développement des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest». Plusieurs panels sont prévus et porteront, entre autres, sur les thèmes: «Le Maroc, un hub pour l’Afrique?:

Réalités, enjeux et perspectives» et «Des infrastructures efficaces pour une logistique inter-africaine performante». Le second jour de l’évènement laissera place à une com- pétition «Start your business» qui opposera 16 projets en lice provenant de différentes écoles supérieures dont l’Ensem, l’Ensa ou encore l’Esith.o

Réseau de 77 agences ;

• 400 conseillers en emploi ;

• 15.000 entreprises clientes ;

• Base de 300.000 candidatures ;

• Un Objectif de 200 000 insertions.

www.anapec.org

Recrute pour un cabinet d’audit et de conseil

Chef de mission (H/F)

Profil recherché :

- Titulaire d’un diplôme supérieur en finance et audit d’une grande école de commerce et de gestion (Type ISCAE ou équivalent)et complété par un Master Comptabilité, Contrôle, Audit.

- Parcours professionnel de 5 ans minimum dont à un poste d’audit en banque ou en cabinet d’audit comptable et financier (Spécialité banque).

- Maîtrise du Plan Comptable Bancaire (PCB) SYSCOHADA, de la règlementation et des activités bancaires de l’espace de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine « UEMOA »

-Maîtrise de logiciels de comptabilité (Sage) et d’audit (Voyager, Idea).

- Maîtrise du français et de l’anglais tant à l’écrit qu’à l’oral.

Si vous possédez les qualifications requises pour le poste, veuillez postuler sur le site www.anapec.org

Référence de l’offre(ET190216393311) Merci de bien vouloir attacher votre CV

Missions :

- Réaliser des missions de commissariat aux comptes, d’audit et de conseil au Maroc et en Afrique de l’Ouest principalement dans le secteur bancaire.

- Mener des missions d’audit financier (Spécialité bancaire).

- Développer des projets de partenariats d’affaires en Afrique Subsaharienne notamment en Afrique de l’Ouest.

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dit-il. Un fidèle, en effet! Puis vient l’ou- verture d’une table japonaise, qu’il dirige et qui reçoit en 2009 et 2011 le prix de

«meilleurs sushis du Maroc». Mais alors comment et pourquoi il se consacre à la cuisine asiatique? «Par coïncidence. Le propre d’un chef, explique-t-il, est d’être en perpétuelle recherche de nouveautés.

La cuisine asiatique est extrêmement compliquée. Je m’étais donc fixé comme

ouvertures d’établissements» donne-t-il comme autre raison à cet engouement. Si la réputation de la cuisine du complexe marrakchi n’est plus à démontrer, le challenge actuel du chef exécutif est «de maintenir cette qualité». Peu de doute à ce que ce énième challenge soit réussi.o

Stéphanie JACOB objectif de connaître l’Asie par le biais

de sa cuisine, et sans jamais y avoir mis les pieds! J’ai tout appris aux côtés de 6 grands chefs asiatiques». Pour autant, sa marque de fabrique à lui est de mili- ter pour son pays, le Maroc. «Mettre en avant notre cuisine et nos produits. Un devoir pour moi. Et ne surtout pas repro- duire à la lettre ce qui se fait ailleurs».

Car si Agouzoule cuisine pour les chefs d’états, c’est cuisiner pour sa mère qui le rend le plus fier. Né à Marrakech, au sein d’une famille nombreuse, il a l’envie très jeune de l’aider à préparer à manger, investissant sa cuisine et la questionnant sur tous ses secrets de recettes.

A l’heure où la question des études se pose, c’est donc tout naturellement qu’il choisit l’école hôtelière. Sa carrière est lancée. Plusieurs années plus tard, c’est donc lui qui mène aujourd’hui la brigade d’une centaine de cuisiniers au Palme- raie Resorts. S’inscrivant comme un ami pour eux, un conseiller, sans auto- rité, «car nous passons plus de temps en- semble qu’au sein de nos familles». Il se réjouit d’ailleurs de voir émerger de plus en plus de jeunes marocains qui choisis- sent le métier. Un fait qu’il explique par une meilleure communication, et par le changement de culture et de mentalité, qui ne réserve plus la cuisine uniquement aux femmes. «Notre pays, tourné vers le tourisme, s’est nettement enrichi d’écoles hôtelières. Aujourd’hui, il y a l’offre et le marché suffisants pour faire naître des vocations, grâce aux perpétuelles

n Hassan Agouzoule nommé chef exécutif

n Au Palmeraie Resorts, où il officie depuis 1996

n Portrait d’un ambitieux tran- quille

L’

ANTITHÈSE du chef tyrannique.

Hassan Agouzoule vient de se voir confier l’ensemble des cuisines du Palmeraie Resorts de Marrakech. Un nouveau chal- lenge atteint pour celui qui officie sur ce domaine depuis 1996. Tout comme l’éta- blissement hôtelier, qui est aujourd’hui un vaste complexe, l’homme a grandi au même rythme. «Je suis du genre fidèle»

s’amuse-t-il à justifier. Est-ce un aboutis- sement? «Surtout pas! Aboutir c’est mou- rir». Il parlera plutôt de plaisir, d’envie.

Alors que la plupart des cuisiniers enchaî- nent les restaurants et les pays, son expé- rience à lui se tisse au gré de la dizaine de tables que compte aujourd’hui le resort.

Un voyage sur un même lieu qui dure depuis 20 ans. Devenir un grand chef cuisinier demande beaucoup de passion et d’envie, et beaucoup d’heures de tra- vail. Mais peut-être aussi quelques coups de pouce de la vie. Lorsque l’hôtel veut s’essayer à la cuisine chinoise, Agouzoule devait renforcer la brigade lors d’un rush d’une journée. «Et j’y suis resté 10 ans!»

S tratégie

Mardi 15 Mars 2016 VI

RH

COMPETENCES

RH: Dans la peau d’un grand chef

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com

Depuis 1996, Hassan Agouzoule offi- cie au sein du complexe hôtelier de Marrakech, le Palmeraie Resorts.

Vingt ans de fidélité qui le consacre aujourd’hui chef exécutif, à la tête d’une brigade de plus d’une centaine de cuisiniers (Ph. HA)

n Une convention spécifique entre l’OFPPT et la Côte d’Ivoire

Afin de mettre en œuvre l’accord- cadre signé à Abidjan le 3 juin 2015 entre l’OFPPT et le ministère de l’em- ploi de Côte d’Ivoire, l’organisme vient de recevoir en visite de travail une dé- légation ivoirienne présidée par le mi- nistre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire Paul Koffi. Une rencontre qui a eu lieu au centre de formation dans les métiers de l’hôtellerie restauration Guich Loudaya-Temara et qui a abouti à la signature d’une convention spéci- fique de mise en œuvre des axes inscrits dans la convention-cadre. A travers ce partenariat, l’OFPPT apportera son sou- tien technique pour diagnostiquer mais également mettre à niveau le dispositif de formation ivoirien. Au programme sont prévus entre autres le renforce- ment du quota annuel pour l’accueil des stagiaires en formation, l’appui à la création d’entreprises ou encore le perfectionnement des formateurs et du personnel technico-pédagogique.

n Un portail dédié aux cher- cheurs d’emploi en situation de handicap

L’association Espoir Maroc vient de lancer le premier portail dédié aux cher- cheurs d’emploi en situation de han- dicap au Maroc. Objectif : faciliter la recherche d’emploi pour les handicapés et contribuer à la lutte contre l’exclu- sion. La plateforme permet aux candi- dats en situation de handicap de gérer leur propre espace d’emploi mais éga- lement de déposer leur CV, de consul- ter les offres d’emploi, de postuler aux offres des recruteurs directement en ligne ou encore de suivre l’actualité du marché de l’emploi et du handicap. Le portail offre aussi la possibilité aux en- treprises d’accéder à un large choix de compétences.o

B rèveS

Responsable Etude et Production

Groupe multinational recherche pour accompagner le développement de sa filiale industrielle basée à Rabat, des responsables études et production.

Description du poste

Les principales missions sont :

- La conception et le développement de nouveaux produits et de nouvelles solutions

- L’étude de projets de menuiserie aluminium, en termes de choix, de dimensionnement et d’optimisation.

- La prescription des produits et des solutions auprès des architectes, des maitres d’ouvrage et de menuisiers.

- La supervision de la chaîne de production

- L’optimisation des entrants et des moyens de production - La planification et l’organisation des activités de production - L’amélioration des processus de production et l’anticipation

des évolutions.

- Le contrôle et le suivi des rapports de production et la préparation des statistiques et tableaux de Bord

Profil requis

De formation ingénieur mécanicien avec une expérience en bureau d’études, fabrication de structures métalliques et/ou gestion de production. Vous maîtrisez le calcul de structure métallique, les outils CAO, DAO. Vous avez une connaissance des outils d’amélioration continue.

Merci d’adresser votre dossier de candidature via courriel à l’adresse suivante : ndwane@live.fr

Responsable Logistique

Groupe multinational recherche pour accompagner le développement de sa filiale industrielle basée à Rabat, un Responsable Logistique.

Description du poste

En forte interaction avec le commercial et la production, vous êtes le garant de la fluidité de la chaîne logistique (de l’approvisionnement à l’expédition). A ce titre, vous assurer le pilotage et vous veillez à l’amélioration de la performance des flux logistiques du site. Vos principales missions sont :

- L’organisation de la chaine logistique et la supervision de la planification de l’ordonnancement et du lancement de la fabrication

- La gestion du stock des encours et produits finis

- La supervision de la gestion du transport et de la programmation des livraisons

- Le suivi et l’analyse de l’activité du service et la proposition et la mise en place des axes d’amélioration

- La mise en place des tableaux de bord pour assurer un reporting efficace de l’activité

Profil requis

De formation ingénieur généraliste ou logistique avec une expérience dans la logistique industrielle.

Merci d’adresser votre dossier de candidature via courriel à l’adresse suivante : ndwane@live.fr

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RH

COMPETENCES I dées

Mardi 15 Mars 2016 VII

n Choisir le bon timing, privi- légier l’écoute, mener un suivi…

Les conseils à suivre

n Points à améliorer dans l’en- treprise, aspects préférés du poste… Les questions à se poser n Un moyen de réduire le taux de roulement volontaire de l’en- treprise

L

es employeurs sont parfaitement conscients des dégâts provoqués par le départ d’un employé. Ils ont alors tout intérêt à mettre en place des stratégies de fidélisation du personnel s’ils souhai- tent garder leurs meilleurs salariés le plus longtemps possible. L’une d’entres elles consiste à réaliser des entretiens de dé- part lorsque les collaborateurs s’apprêtent à quitter le navire. Pour réussir ce type d’entrevue, il est conseillé de choisir le bon timing, de privilégier l’écoute plu- tôt que la parole et d’assurer un suivi.

Un moyen de réduire à terme le taux de roulement volontaire de l’entreprise et d’améliorer les conditions de travail des employés.

Le départ d’un salarié peut en effet avoir de sérieuses retombées directes et indirectes pour l’entreprise en termes de coûts. La perte d’un collaborateur peut tout d’abord affecter le moral des troupes, ce qui aura des incidences évidentes sur la productivité de l’entreprise. «si un em- ployé est licencié alors qu’il ne le mérite pas, le moral des troupes sera très affecté.

Conséquence, tout le monde travaillera dans la suspicion et l’entreprise risque d’en pâtir au niveau de son image et de sa

productivité», souligne ainsi Ali serhani, directeur associé chez Gesper services.

De plus, la publication d’une offre d’em- ploi et l’intégration de nouvelles recrues occasionnent le plus souvent de nouvelles dépenses.

Pour mener efficacement un entretien de départ, il est tout d’abord conseillé de poser les bonnes questions, une dizaine au total. Le manager doit ainsi deman- der au salarié ce qui, selon lui, pourrait être amélioré dans l’entreprise. souvent, c’est de rémunération dont il est question.

Mais l’employé peut également évoquer un besoin en formation supplémentaire, davantage d’opportunité de progression ou encore une plus grande flexibilité proposée aux salariés. Le manager peut également demander au collaborateur

quels aspects du tra- vail ils ont aimé. Un moyen de déceler les points forts du groupe. Un entretien de départ réussi doit également se dérouler au bon moment. Les employeurs ont tout intérêt à le mener le plus rapidement pos- sible, afin de pouvoir analyser la discussion voire même l’inciter à changer d’avis. Il est également suggéré d’écouter l’employé plutôt que de lui parler pour pouvoir comprendre ce qu’il pense de son travail et de son entreprise.

enfin, un entretien de départ efficace doit absolument être

Réussissez votre entretien de départ

accompagné d’un suivi pour pouvoir ana- lyser les informations récoltées, les com- parer avec celles obtenues lors d’autres entretiens similaires et déterminer des mesures à prendre. «Il faut tenter de dé- terminer ce qui manquait à l’épanouis- sement du salarié sortant. Identifier les éléments déclencheurs permettra ensuite à l’employeur de rectifier certains de ses process», confie dans ce sens Adil Chaou- ki, DRH «Afrique du Nord et de l’Ouest»

à sKF et généraliste RH.

Quoi qu’il en soit, il faut rester neutre et professionnel jusqu’au bout, ce qui n’est pas toujours évident puisque l’em- ployeur doit parfois subir le choc des cri- tiques sans pouvoir argumenter dans le sens contraire. Les deux doivent se quitter en bons termes afin de laisser la porte ou- verte à une future collaboration, précise serhani. o

K. A.

Choisir un timing approprié

Préserver le climat social Améliorer les conditions de travail des employés

Privilégier l’écoute

Mener un suivi détaillé

Réduire le taux de roulement volontaire de l’entreprise

Infographie L’Economiste

1 2

3

Les objectifs du process

La démarche à adopter

Pour réagir à cet article:

courrier@leconomiste.com

D emandes & O ffres d ’e mplOi

25 ans d'expérience en entreprises, cabinets de conseil et banques.

Cherche poste à temps partiel ou mission de restructuration comptable, financière et

d'organisation.

Suivi des financements bancaires.

D0008

Ingénieur senior en Génie civil, longue expérience (Études &travaux) sur grands projets (BTP Tout secteur) cherche opportunité en

Management de projet, Management de la construction, Direction de chantier ou de projet Email : ds.m2sa@gmail.com

D0043

GSM : 06 61 91 01 28 GSM :06 76 07 17 76/ 06 65 11 31 75 Formation en expertise comptable PROJECT /CONSTRUCTION MANAGER

10 ans d'exp. dans le domaine de transport - Chauffeur de marchandises

-transport du personnel - livreur - coursier

- 1997 Niv. bac - 2007 lauréat de l'INFTR

- permis B, C, D, E carte de conducteur professionelle

D0066

GSM : 06 62 70 92 74 JH 40 ans

Ex-mécanicien avion (formation au USA) Stage aux usines ‘LA FARGE FRANCE’

Maîtrise des gaz industriel/Origène/Azote 2 stages à la SIO en Italie

DSTG

GSM : 06 11 17 81 51 Directeur technico-commercial retraité

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Pratique de la comptabilité et fiscalité générale et immo- bilière, travaux d’inventaire, déclarations fiscales, états de synthèse et gestion fiscale de la paie

Date : Mars

Tél : 05.22 .24.64.65 / 05.22.24.65.71

Recouvrement, Coûts de Revient, Gestion Budgétaire, Gestion des Risques

Dates : Mars Tél : 05 22 48 65 79

E-mail : audina@menara.ma

Mettre en oeuvre une GPECDate:17-18 mars

Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Auditeur Irca - qualifica- tion d’auditeur tierce partie

Iso 9001 v 2015

Date : Jusqu’au 18 mars Tél: 05.22.94.55.33 E-mail: ghizlane.dibiche@

afnor.org

ISO 9001 Version 2015 Date : 17-18-19 mars Tél.: 05 22 25 68 08

Email : formation.tmisconseil@

gmail.com

La gestion pratique de la paie en conformité avec la Loi de Finance 2016

Date:17 et 18 mars Tél: 06.61.66.37.42

E-mail : contact@assessmentrh.

com

Attentes clients et enquêtes de leur satisfaction

Date:17-18 mars Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Perfectionnement d’Excel : Niveau expert

Date : 21 au 22 mars Tél : 05 2239 2810

E-mail : contact@hkmconseil.

com■ Leadership et gestion des collaborateurs

Date: 21-22 mars Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

FSSC 22000 Date : 22-23 mars Tél: 05.22.94.55.33 E-mail: ghizlane.dibiche@

afnor.org

L’assurance accidents du travail et maladies profession- nelles

Date: 23 et 24 Mars Tél.: 06.62.72.80.69

E-Mail: h.morjane@inteconsul- ting.info

Gestion du parc Date: 24-25 mars Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

La loi de Finances Date : 24 Mars 2016 Tél.: 05 22 25 68 08

Email : formation.tmisconseil@

gmail.com

ETF «Les fonds indiciels exchanger trades funds»

Date: 24 et 25 mars Tél: 05-22-25-36-67

E-mail : contact@financite.ma

La gestion des risques dans les banques participatives Date: 31 mars

Tél: 05-22-25-36-67

E-mail : contact@financite.ma

Formation à la norme ISO 14001 V 2015

Date: 04 - 05 Avril Tél. : 0661.33.9546

Mail : my.qualite@gmail.com

Iso 31000 management des risques

Date : 5-6 avril Tél: 05.22.94.55.33 E-mail: ghizlane.dibiche@

afnor.org

Lecture pas à pas de la norme Iso 9001 v 2015 Date : 26-28 avril Tél: 05.22.94.55.33 E-mail: ghizlane.dibiche@

afnor.org

Certificat de Banquier Isla- mique Agréé - CIBAFI- Date: 28 avril au 01 mai Tél: 05-22-25-36-67

E-mail : contact@financite.ma

VIII

Votre calendrier de formation

Mardi 15 Mars 2016

Contact:

Mohamed EL OUADI IDRISSI melouadi@leconomiste.com

RH

COMPETENCES

Références

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