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Langues régionales : une question spécifique.

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Academic year: 2021

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Langues régionales : une question spécifique.

Les langues régionales participent de la diversité constitutive de la France.Elles sont reconnues comme patrimoine de la France dans sa constitution (article 75-1).

La France a également signé la « Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles » ainsi que la « Convention sur la sauvegarde du patrimoine immatériel de l’humanité ».

Ces textes doivent donc être mis en œuvre en élaborant notamment une loi langues régionales dans le cadre national. Ils permettront la promotion des langues et des cultures de la France.

De l’initiation à la langue en passant par l’optionnel ou le bilinguisme à parité horaire, les demandes, l’offre, les situations sont diverses. Pour la FSU, toutes ces formes d’enseignement doivent être développées dans le service public pour contribuer à enrichir les pratiques linguistiques. Nous exigeons de contribuer à une véritable diversification des langues vivantes, la continuité sur l’ensemble du cursus scolaire, le respect des horaires nationaux et des conditions décentes d’enseignement.

Cela nécessite d’assurer dans le service public la cohérence de parcours de la maternelle à l’université.

Depuis 2002, la situation des langues régionales n’a pourtant pas cessé de se dégrader en terme de moyens et de statut (nombre de postes au CAPES externe divisé par trois, abandons et flux vers l’enseignement privé associatif et confessionnel, place dans les examens et concours…).

La loi Fillon impose un conventionnement spécifique Etat-Régions. Toutes les régions n’ont pas encore mis en œuvre cette loi ce qui est source d’inégalités entre les territoires. La FSU doit faire pression sur l’ensemble des régions concernées.

Par ailleurs, il convient de faire le bilan des conventions déjà signées. En ce qui concerne la Bretagne ( nous en sommes à la seconde convention), les objectifs relevant de la compétence de la Région ont été quasiment atteints :culture, éditions, loisirs…. On ne peut en dire autant des objectifs relevant de la compétence de l’Etat : effectifs scolarisés, moyens d’enseignement, formation des maîtres…

Cela renforce la nécessité d’une loi-cadre sur le statut des langues régionales à laquelle s’était engagée l’ancienne Ministre de la culture C.Albanel.

En tout état de cause l’Etat doit rester le maître d’œuvre en matière de programmes, de recrutement, de formation et d’affectation des enseignements.

Pour que le recrutement des enseignants soit à la hauteur des besoins, il convient d’augmenter notablement le nombre de postes aux concours de recrutement (concours spécifiques dans le 1er degré, CAPES monovalents ou CAPLP pour les enseignants du 2nd degré, création d’une agrégation).

Pour les professeurs des écoles la formation est la clé de voûte. Face au constat d’un vivier issu de l’Université incertain, il doit être recherché une réponse dans le cadre de la formation continue des personnels. La dimension professionnelle doit aussi être réaffirmée, une réflexion sur les pratiques menées. La carte scolaire et l’ouverture de nouvelles structures doivent répondre à une vision cohérente et à moyen terme de l’évolution des structures qui ne peuvent être laissées à l’initiative des seules associations.

Pour l'enseignement à parité horaire, le CAPES dans une discipline non linguistique doit comporter une option en langue régionale. La formation continue doit permettre de valider une formation en langue régionale pour les enseignants déjà recrutés.

La FSU doit à tous les niveaux être une force de propositions cohérente (CALR, CDEN, CAEN, CTEN, CTP…).

En complément de la promotion de son enseignement, des dispositifs doivent être mis en place dans de domaine de la création et de la diffusion culturelles et une incitation à son développement au sein de la vie sociale doit émerger.

Snes-Fsu, 25/01/10.

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