• Aucun résultat trouvé

Solutions fortes de l'équation de l'énergie

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Solutions fortes de l'équation de l'énergie"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00142034

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00142034

Preprint submitted on 17 Apr 2007

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires

Solutions fortes de l’équation de l’énergie

Chérif Amrouche, Macaire Batchi, Jean Batina

To cite this version:

Chérif Amrouche, Macaire Batchi, Jean Batina. Solutions fortes de l’équation de l’énergie. 2007.

�hal-00142034�

(2)

hal-00142034, version 1 - 17 Apr 2007

Solutions fortes de l’´equation de l’´energie Ch´erif Amrouche1, Macaire Batchi1,2, Jean Batina2. 1 Laboratoire de Math´ematiques Appliqu´ees CNRS UMR 5142

2 Laboratoire de Thermique Energ´etique et Proc´ed´es Universit´e de Pau et des Pays de l’Adour Avenue de l’Universit´e 64000 Pau, France

Abstract

In this paper, we give some existence results of stong solutions for the energy equation associated to the Navier-Stokes equations with nonhomo- geneous boundary conditions in two dimension.

Mots Cl´es: Equation de l’´energie, ´equations Navier-Stokes, fluide incompress- ible, convection forc´ee, conditions aux limites non homog`enes, temp´erature de paroi.

1 Introduction

Le probl`eme thermique est d´ecrit par l’´equation de l’´energie avec la convection assur´ee par la vitesse du fluide du syst`eme (2). La temp´eratureθ(x,t) du fluide satisfait le syst`eme suivant, dans lequel on suppose qu’il n’y a pas de source ext´erieure de chaleur :

















∂θ

∂t + (v.∇)θ−a△θ= 0 dans QT = Ω×]0, T[,

θ=θ sur Γ0×]0, T[,

θ=θp sur Γ2×]0, T[

∂θ

∂x = 0 sur Γ1×]0, T[,

θ(0) =θ0 dans Ω.

(1)

aveca >0, T > 0, θ, θp r´eels donn´es etθ0 donn´ee. En outre, on a le champ de vitessesv solution des ´equations de Navier-Stokes:









∂v

∂t −ν△v +v.∇v +∇p= 0 dans QT = Ω×]0, T[,

divv = 0 dans QT,

v =g sur ΣT = Γ×]0, T[,

v(0) =v0 dans Ω.

(2)

o`ug ,v0 etT >0 sont donn´es. On suppose que :

divv0 = 0 dans Ω, v0.n= 0 sur Γ, (3) et

g.n= 0 sur ΣT. (4)

(3)

On suppose ici que Ω est un ouvert born´e de classe C1,1. On se ram`ene aux variables adimensionnelles o`u l’on pose pour simplifier :

θ= θ−θ

θp−θ

.

De telle sorte que le syst`eme (1) devient :

















∂θ

∂t + (v.∇)θ−a△θ= 0 dans Ω×]0, T[,

θ= 0 sur Γ0×]0, T[,

θ= 1 sur Γ2×]0, T[,

∂θ

∂x = 0 sur Γ1×]0, T[,

θ(0) =θ0 dans Ω.

(5)

avecθ0= θ0−θ

θp−θ

.

Pour ´etudier le probl`eme (5), on se ram`ene `a des conditions aux limites ho- mog`enes en posant

θ˜=θ−θs

o`uθs repr´esente la fonction de temp´erature `a la paroi et v´erifie









△θs= 0 dans Ω, θs= 0 sur Γ0, θs= 1 sur Γ2,

∂θs

∂x = 0 sur Γ1.

(6)

L’ouvert Ω ´etant r´egulier, le probl`eme (6) poss`ede une solution unique θs

1≤p <2W1,p(Ω). Alors (5) s’´ecrit

















∂θ

∂t + (v.∇)θ−a△θ=−(v.∇)θs dans QT = Ω×]0, T[,

θ= 0 sur Γ0×]0, T[,

θ= 0 sur Γ2×]0, T[,

∂θ

∂x = 0 sur Γ1×]0, T[,

θ(0) =θ0 dans Ω.

(7)

avec

θ00−θs,

et o`u pour simplifier l’´ecriture, on a not´eθau lieu de ˜θdans (7).

(4)

Remarque 1.1 Commeθs∈ ∩

1≤p<2W1,p(Ω) et v ∈L2(0, T;H2(Ω)) alors

v.∇θs∈L2(0, T;Lp(Ω))∀1≤p <2.

Afin de r´esoudre le probl`eme (7), nous allons utiliser `a nouveau la m´ethode de Galerkin. Pour cela, on d´efinit l’espace Φ =

ϕ∈H1(Ω),ϕ= 0 sur Γ0∪Γ2 . Le lemme qui suit permet d’obtenir une base sp´eciale adapt´ee.

Lemme 1.2 Il existe une suite (ψj)j≥1 de Φet une suite (λj)j≥1 de r´eels tels que :

λj >0, lim

j→∞λj= +∞,

∀ϕ∈Φ, ((ψj, ϕ)) =λjj|ϕ), (ψjk) =δjk, ((ψj, ϕ)) =λjδjk.

D´emonstration. Pourf ∈L2((Ω)) , soitψ∈H2(Ω) l’unique solution de





−△ψ=f dans Ω, ψ= 0 sur Γ0∪ Γ2,

∂ψ

∂x = 0 sur Γ1. L’op´erateur∧:

f 7−→ ψ lin´eaire et continue, L2(Ω)−→H2(Ω)

est consid´er´e comme op´erateur deL2(Ω) dans lui mˆeme,∧est compact. De plus, il est auto-adjoint :

(∧f1, f2) = (u1,−△u2) = Z

∇u1.∇u2dx= (f1,∧f2).

Par cons´equent,L2(Ω) poss`ede une base hilbertienne form´ee de vecteurs propres de∧

∧ψjjψj, µj∈R, µj −→0

j−→∞

On a donc

ij) =δij

et pour toutϕ∈H1(Ω) tel queϕ= 0 sur Γ0 ∪Γ2,on a : (∧ψi|ϕ) =µii|ϕ)

(5)

i.e. 









−△ψj= 1 µj

ψj dans Ω, ψj = 0 sur Γ0∪ Γ2,

∂ψj

∂x = 0 sur Γ1.

Notons que

jk) =λjδjk o`u λj= 1 µj

et que (ψj)j≥1 est une base orthogonale de l’espace Φ.

En particulier pour toutϕ∈Φ,il existeϕm∈ hψ1, ..., ψmitel queϕm→ϕdans H1(Ω) lorsquem→ ∞.

2 Existence de solution

Consid´erons maintenant le probl`eme auxiliaire suivant :













∂θ

∂t + (v.∇)θ−a△θ=h dans Ω×]0, T[, θ= 0 sur (Γ0∪Γ2)×]0, T[,

∂θ

∂x = 0 sur Γ1×]0, T[,

θ(0) =θ0 dans Ω.

(8)

o`uhetθ0 donn´es.

On se propose de d´emontrer le r´esultat suivant

Lemme 2.1 Si θ0∈H1(Ω)et θ0= 0sur Γ0∪Γ2 et si h∈L2 0, T;L2(Ω) , alors le probl`eme (8) poss`ede une solution unique telle que

θ∈L2(0, T;H2(Ω))∩L(0, T;H1(Ω)) θ∈L2(0, T;L2(Ω)).

D´emonstration. On d´efinitθm(t) une solution approch´ee du probl`eme (8) par :

θm(t) =

m

X

j=1

gjm(t)ψj

De sorte que

m (t), ψj) +α((θm(t), ψj)) +b(v, θm(t), ψj) = (h, ψj) (9)

(6)

avec

θm(0) =θ0m∈ hψ1, ..., ψmi,

θ0m→θ0 dansH1(Ω) lorsque m→ ∞,

θ0= 0 sur Γ0.

(10)

i) Estimation 1

Multiplions (9) pargjm(t) et sommons surj de 1 `a m: 1

2 d

dt|θm(t)|2+αkθm(t)k2 = (h, θm(t))

≤C|h(t)| kθm(t)k

d

dt|θm(t)|2+αkθm(t)k2≤ 1

αC2|h(t)|2 (11)

En int´egrant (11) de 0 `as, o`us∈]0, T],on obtient

m(t)|2≤ kθ0k2+ 1

αC2khk2L2(0,T;L2(Ω)), et on d´eduit que

θm∈born´e de L(0, T;L2(Ω)).

Ensuite, en int´egrant de nouveau (11) entre 0 etT, il vient θm∈born´e de L2(0, T;H1(Ω)).

Finalement, on a :

θm∈born´e deL(0, T;L2(Ω))∩L2(0, T;H1(Ω)). (12) ii) Estimation 2

Multiplions (9) par λjgjm(t) puis sommons sur j et grˆace au choix de la base (ψj) d´efinie au lemme 1.2, on a :

1 2

d

dtkθm(t)k2+α|△θm(t)|2+b(v, θm(t),△θm(t)) = (h,△θm(t)). D’o`u

1 2

d

dtkθm(t)k2+α|△θm(t)|2≤ |b(v, θm(t),△θm(t))|+|(h,△θm(t))|

Mais,

|b(v, θm(t),△θm(t))| ≤ kvkL(Ω)m(t)k |△θm(t)|

≤ 3

4αkvk2L(Ω)m(t)k2

4 |△θm(t)|2. Et par cons´equent, on a

(7)

1 2

d

dtkθm(t)k2+α|△θm(t)|2≤ 3

4αkvk2L(Ω)m(t)k2

4 |△θm(t)|2 + 3

4α|h(t)|2

4|△θm(t)|2, et

d

dtkθm(t)k2+α|△θm(t)|2≤ 3

2αkvk2L(Ω)m(t)k2+ 3

2α|h(t)|2. En utilisant le lemme de Gronwall, puis l’int´egration entre 0 etT,on d´eduit que

θm∈born´e deL2(0, T;H2(Ω))∩L(0, T;H1(Ω)). (13) iii) Estimation 3

Multiplions (9) pargjm (t) et sommant surj = 1 `am,on a :

m(t)|2+α 2

d

dtkθm(t)k2 ≤ |b(v(t), θm(t), θm(t))|+|(h, θm (t))|

≤ kv(t)kL(Ω)m(t)k |θm (t)|+|h(t)| |θm(t)|. On a donc :

m(t)|2+αd

dtkθm(t)k2 ≤Ckv(t)k2L(Ω)m(t)k2+C|h(t)|2. En int´egrant entre 0 ett,on obtient

Z t 0

m(s)|2ds+αkθm(t)k2≤C Z t

0

kv(t)k2L(Ω)m(s)k2ds +C

Z t 0

|h(s)|2ds+αkθ0k2. Il en r´esulte alors que :

θm ∈born´e deL2(0, T;L2(Ω)). (14) iv) Passage `a la limite.

On utilise ici le r´esultat de compacit´e suivant (voir Temam [7],Lions [5]) : Th´eor`eme 2.2 Soit B0, B, B1 trois espaces de Banach avec

B0⊂B⊂B1, B0 et B1 ´etant reflexifs et on suppose que

l’injection de B0→B est compacte.

Soit

W =

v∈Lp0(0, T;B0), v= dv

dt ∈Lp1(0, T;B1)

(8)

avec 1< pi<+∞, i= 0,1.

Alors l’injection de W dans Lp0(0, T;B)est compacte.

Nous appliquons maintenant ce th´eor`eme en posant W =

θ∈L2 0, T;H2(Ω)

, θ =dθ

dt ∈L2(0, T;L2(Ω))

L’injectionW ⊂L2 0, T;H1(Ω)

´etant compacte, donc il existe une sous-suite deθm, encore not´eeθm, telle que lorsque m → ∞, les convergences suivantes aient lieu :

θm → θ, dans L2(0, T;H2(Ω)) faible (15) θm → θ, dans L(0, T;H1(Ω)) faible * (16) θm → θ, dans L2(0, T;H1(Ω)) fort (17) θm → θ, dans L2(0, T;L2(Ω)) faible. (18) Passons `a la limite dans (9), on obtient

∀ψ∈Φ, (θ(t), ψ) +α((θ(t), ψ)) +b(v, θ(t), ψ) = (h, ψ) Par ailleurs, pour toutt∈[0, T],

θm(t)→θ(t) dansH1(Ω) faible et en particulier

θ0mm(0)→θ(0) dansH1(Ω) faible.

Donc θ0=θ(0). Il est clair finalement que grˆace `a (15)-(18), on v´erifie les conditions aux limites dans (8).

3 R´ esolution du probl` eme (7)

De la remarque 1.1, on note quev.∇θs ∈L2(0, T;Lp(Ω)) pour tout 1≤p <2.

Il existehk∈ D(QT) tel que

hk → −v.∇θs dansL2(0, T;Lp(Ω)).

Il existe donc pour chaquekun uniqueθk∈L2(0, T;H2(Ω))∩L(0, T;H1(Ω)), θk∈L2(0, T;L2(Ω)) solution de (8) avec second membrehk et θk(0) =θ0. Par ailleurs,

∂θk

∂t −α△θk =hk−(v.∇)θk. (19) Il est clair que d’apr`es (12)

θk∈ L2(0, T;H2(Ω))∩L(0, T;H1(Ω))

(9)

i.e.

v.∇θs ∈born´e de L1(0, T;L2(Ω)).

En particulierθk∈ born´e deL2(0, T;H1(Ω)) ethk−(v.∇)θk∈L2(0, T;Lp(Ω)).

De sorte qu’en utilisant les r´esultats sur l’´equation de la chaleur et la convergence dehk vers−v.∇θsdansL2(0, T;Lp(Ω)), on d´eduit que pour tout 1≤p <2,

θk∈born´e deL2(0, T;W2,p(Ω)), (20)

θk ∈born´e deL2(0, T;Lp(Ω)). (21) On peut finalement passer `a la limite pour montrer que le probl`eme (7) admet une solution uniqueθtelle que

θ∈L2(0, T;W2,p(Ω)), (22)

θ∈L2(0, T;Lp(Ω)). (23)

Alors, on peut ´enoncer le Th´eor`eme 3.1 Soit θs∈ ∩

1≤p<2W1,p(Ω),θ0∈H1(Ω) et v∈L2(0, T;H2(Ω)).

Alors le probl`eme (7) admet une solution uniqueθv´erifiant, pour tout1≤p <2 θ∈L2(0, T;W2,p(Ω)), θ∈L2(0, T;Lp(Ω)).

De ce r´esultat, on d´eduit le

Corollaire 3.2 Soit θ0 ∈H1(Ω) et v ∈ L2(0, T;H2(Ω)). Alors le probl`eme (1) admet une solution unique θv´erifiant, pour tout 1≤p <2

θ∈L2(0, T;W2,p(Ω)), θ∈L2(0, T;Lp(Ω)).

Remarque 3.3 Si v∈L(0, T;H2(Ω)),on peut montrer que θ∈L2(0, T;W2,p(Ω)), θ∈L2(0, T;Lp(Ω)).

References

[1] Girault, V., Raviart, P.A.,Finite Element Methods for Navier-Stokes Equa- tions, Springer Series SCM, 1986.

[2] Kaniel, S. et Shinbrot, M.,A Reproductive Property of the Navier-Stokes Equations, Arch.Rat.Mech. Analysis, 24, pp.363-369, 1967.

[3] Ladyzhenskaya, O. A.,The mathematical theory of viscous incompressible flow, N.Y.: Gordon and Breach,1963.

(10)

[4] Lions, J.L. et Magenes, E., Probl`emes aux limites non homog`enes et Ap- plications, vol.1&2, Paris, Dunod, 1968.

[5] Lions, J.L.,Quelques M´ethodes de R´esolution des Probl`emes aux Limites Nonlin´eaires, Paris, Dunod, 1969.

[6] Takeshita, A.,On the reproductive property of the 2-dimensional Navier- Stokes Equations, J.Fac.Sci.Univ.Tokyo, Sect.IA 15, pp.297-311, 1970.

[7] Temam, R., Navier-Stokes Equations. Theory and Analysis, North- Holland, Amsterdam, 1985.

Références

Documents relatifs

Given a rarefaction wave with one-side vacuum state to the compressible Euler equations, we can construct a sequence of solutions to one-dimensional compressible

• Section 7 is devoted to the proof of Theorem 6 which states that the non- linear boundary condition under study is satisfied, in a weak sense, by the solution to the weak

On injecte alors de la fum´ ee dans l’enceinte pour rendre visible le mouvement de l’air : au dessus de la source de chaleur, on aper¸ coit nettement les filets d’air qui s’´

A position ¯ x fix´ ee aux temps courts, on est dans la question 3, puis lorsque le temps augmente, on arrive au probl` eme complet de la question 2, et enfin aux temps longs au

[r]

We also study the existence of weak solutions to the three-dimensional instationary Navier–Stokes equations for more regular data, but without any smallness assumption on the

Navier Stokes équations, stochastic équations, abstract parabolic équations, Ito intégral, local solution, Ito équation, Stokes operator, Functional équation, Mild solution,

Lorsque le second membre g est une fonction qui s’´ecrit comme le produit d’un polynˆome par une exponentielle e ↵x , il existe toujours une solution qui a une forme