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ILLUSTRES FRIBOUR

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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estprêteatesecoumn Toujours un pas d'avance ! FRIBOUR ILLUSTRES DANS CE NUMÉRO Les défunts pages 2 et 3 Quand sonne l'heure de

PREMIER MENSUEL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS

I, le Suisse Hans Spillmann lâche son dernier coup au stand : journal. (Photo Fontana)

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Mme Marie Thérèse Saudan

Fille de Nicolas Wicky, ancien hôtelier à Guin et épouse de feu Emile Saudan, ancien fonctionnaire postal à Fribourg, la défunte fut une maman pleine de courage et de pa¬ tience au milieu des épreuves que la vie lui réserva.

Elle s'en est allée à 71 ans gardant jus¬ qu'à la fin de ses jours ce sourire confiant qui lui valut tant d'amitiés. Dans son vil¬ lage de Cuin qu'elle aima comme sa vraie patrie, elle recueillait, au jour de ses funé¬ railles, le juste hommage d'une population qui avait gardé d'elle un excellent souvenir.

Mlle Anne Lyse Wyssmiiller

Fille de M. Jean Wyssmiiller à Hauteville, elle était âgée de 22 ans et fut atteinte d'une grave maladie depuis quelques années déjà. Avec un courage et une patience admirable, elle chercha constamment à la surmonter. Pleine de courage, elle cherchait constam¬ ment à rendre service. Récemment encore, elle avait trouvé un emploi à Bulle. Elle en avait éprouvé une grande joie. Mais elle fut brève.

Aînée de quatre enfants, elle laisse dans le chagrin des parents qui n'ont cessé de l'entourer avec tendresse et amour.

M. François Gobet

C'est une figure bien sympathique de la paroisse de Vuisternens-dt-Romont, qui vient de disparaître en la personne de M. François Gobet, décédé à l'âge de 71 ans. Issu d'une vieille famille paysanne de la Glane, il en avait gardé la simplicité et la droiture. Son affabilité, sa bonté innée, sa foi profonde lui avaient acquis l'estime de toute la popu¬ lation.

En 1947, il eut le chagrin de perdre son épouse. Dès lors, il voua toute sa sollicitude à ses cinq enfante. M. Gobet fut l'un des fondateurs de la Lyre paroissiale.

M. Carlo Riva

Une figure populaire de Fribourg que le papa Riva ! 11 était âgé de 87 ans, mais si jeune encore de cœur.

Malgré son grand âge, il tenait encore sa partie à l'Union instrumentale, dont il avait été l'un des fondateurs. Il avait du plaisir à revêtir le nouvel uniforme de sa société, où scintillaient les médailles de vétéran cantonal et fédéral et la médaille d'or de la Société fédérale de musique. M. Riva avait eu la grande joie de participer à la Fête cantonale de musique des 28-29 mai 1960.

M. Fernand Davet

Enfant de Bouloz (Vevevsc), Fernand Davet était élève de première année com¬ merciale de l'Ecole secondaire de la Veveyse. Par son excellent caractère, sa bonne vo¬ lonté, sa gentillesse, il s'était attaché à tous ses camarades et l'annonce de sa mort tra¬ gique les a profondément bouleversés. Ses professeurs l'appréciaient pour sa conduite, sa politesse, son sens de la discipline et la façon dont il avait admis l'esprit de l'Ecole.

Mme Elise Frey Mme Césarine Wicht M. Jules Rœmy

Après une vie de dur labeur et remplie de charité chrétienne, s'est éteinte pieuse¬ ment, à St-Imier (J. B.) Mme Elise Frey, née Piller, âgée de 63 ans.

Elle sut, durant toute sa vie, garder le calme et la dignité malgré les épreuves qui s'abattirent sur elle.

Sa famille et tous ses proches sauront prendre exemple de son amour maternel qui est le plus brl héritage qu'elle lègue.

Peu de temps après avoir célébré avec simplicité le 55e anniversaire de mariage, Mme Pierre Wicht, née Césarine Rossier, s'est éteinte paisiblement dans sa 83e année des suites d'une courte maladie. Sa belle famille pleure une épouse et maman aimée« dont le sourire et la bonté n'avait d'égal que le souci du bien pour ceux qui étaient sa joie et sa douceur de vivre.

Beaucoup trop tôt M. Jules Reemy a été arraché à l'affection des siens et de ses nom¬ breux amis, à l'âge de 65 ans. Durant 35 ans, il servit fidèlement les CFF. Il fut un em¬ ployé honnête et consciencieux, aimé de son entourage. Sa santé chancelante l'obligea à prendre une retraite bien méritée qui, mal¬ heureusement, ne put enrayer le cours de sa maladie.

M. Jules Rœmy laisse parmi ceux qui l'ont connu et aimé un souvenir ému. M. Emile Chassot

C'est dans le coquet village de Corbières que vécut celui qui était considéré comme un excellent citoyen chrétien.

Il travailla très longtemps comme ouvrier de la Briquctteric, servant fidèlement ses patrons et donnant un bel exemple à ses collègues. Auparavant, il exerça la même activité à Lentignv.

Epoux et père tendrement aimé, il consa¬ crait une partie de ses loisirs au chant sacré. Aussi sa disparition est-elle des plus regret¬ tées au sein de la cécilienne paroissiale.

M. Alexandre Moullet

Fils de M. Louis Moullet, instituteur à Rössens, Alexandre, décédé tragiquement lors d'un accident de circulation, à l'âge de 26 ans, était employé aux PTT à Genève. La Direction, ses collègues de travail et ses nombreux amis lui ont fait d'émouvantes funérailles au cimetière de Rössens, village de son enfance. L'éloge funèbre prononcée par M. Baumann, directeur de l'arrondisse¬ ment et M. Buclin, président de l'Union PTT à Genève témoignait de l'estime dont jouissait cet employé fidèle.

M. Casimir Gradel M. Jean Ellgass

M. Casimir Gradel, retraité de l'Arsenal de Fribourg s'est éteint à l'âge de 83 ans. Père d'une nombreuse famille, il eut la dou¬ leur de perdre sa chère épouse en 1941. Sa belle famille continua à l'entourer jusqu'à ses derniers jours.

Chanteur émérite, il fut pendant plus de 25 ans un membre assidu du Chœur mixte de St-Jean. Il eut la satisfaction d'obtenir la médaille de vétéran cantonal.

Fils d'une famille qui choisit Estavayer- le-Lac comme seconde patrie, voici plus d'un siècle, M. Ellgass dirigeait une importante entreprise dont les ramifications s'étendent hors des limites de notre canton.

Il s'intéressa à la vie publique, devint conseiller communal, présida le Conseil d'administration de la Banque d'Epargne et de Prêts de la Broyé, succédant égale¬ ment à son père au Conseil d'administration de la Charmag S. A. D'autres institutions bénéficièrent de son expérience. Mme Edouard de Buman

Mme Edouard de Buman, née Jeanne de Reynold était une femme fort distinguée et très bonne, une excellente compagne et précieuse collaboratrice de son regretté mari, le docteur Edouard de Buman. Elle avait élevé une belle famille, qui lui fait pleine¬ ment honneur et dont deux enfants ont suivi les traces paternelles au service des malades. Par sa mère, Mme de Buman descendait, par les Diesbach, de M. de Choiseul, mi¬ nistre des Affaires étrangères de Louis XV.

M. Joseph Monney M. Max Droux M. Louis Schneider

Bien qu'avant passé la septantaine, cet homme actif apportait eucore sa collabora- lion et son expérience à l'Etat de Fribourg comme employé au Service cantonal des contributions.

Après son apprentissage bancaire, il s'in¬ téressa au commerce qu'il garda jusqu'à la seconde guerre mondiale.

Très attaché aux sociétés de Fribourg, il fur nommé, en qualité de fourrier, membre vétéran de l'Association suisse des sous- officiers.

Gravement atteint dans sa santé, il cau¬ sait de vifs soucis à sa famille, mais chacun espérait en une guérison prochaine. Hélas, il a quitté une jeune épouse et deux enfants Fils de M. Julien Droux, qui fut boucher aux Etablissements de Marsens, il apprit le métier de son père et de son frère aîné, M. Louis Droux. Ce dernier ayant succédé à son père, M. Max Droux fut, depuis 1946, ouvrier boucher à Marsens. 11 avait passé quelques années en Suisse allemande.

Après avoir servi fidèlement la commune de Fribourg pendant 41 ans, comme em¬ ployé de l'Edilité, M. Schneider est décédé à l'âge de 65 ans.

C'était un aviculteur estimé de ses col¬ lègues. Il se mettait à la disposition de la Société d'aviculture de Fribourg, dont la prospérité lui tenait particulièrement à cœur. Pendant nombre d'années, il en fut un des membres du comité avant d'être élu président, poste auquel il dut renoncer en raison de son état de santé.

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M. Marcel Page

Un terrible accident a endeuillé les qui •• tiers de la Vignettaz et de Beauregard. Alors que M. Page, âgé de 48 ans, se rendait à son travail, il fut violemment heurté par un autobus dans un passage de sécurité pour piétons. Hélas, il devait succomber pendant son transfert à l'hôpital. Epoux dévoué et affectueux, ptre de famille exem¬ plaire, le défunt laisse une ^ eti\ e éplorée et quatre garçons mineurs. Les Entreprises électriques fribourgeois» s regrettent cet em¬ ployé ponctuel et capable. Le Chœur mixte de St-Pierre pleure son chanteur doué d'une belle voix. Tous ses amis ne peuvent croire à la disparition de ce camarade au caractère s> jovial.

M. Romain Bussard

Agé de 32 ans seulement, il a été emporté brusquement. Il exploitait ,avec son frère, un domaine à Villurbeney, jouissait de l'es¬ time et de la considération générale. C'était un grand travailleur et un éleveur des plus avisés. On appréciait ses qualités de cœur, sa vive intelligence et son caractère aimable. Sa personnulité s'était i.nposée h l'atten¬ tion des autorités locales qui l'avaient ap¬ pelé à fonctionner comme vérificateur des comptes de la commuue ; il était aussi membre de la commission d'impôt. Il faisait partie du Ski-club de Botterens-Villarbeney où il ne comptait q le des amis. Son brusque décès et sa mort bien prématurée a causé une vive émotion et d'unanimes regrets.

M. Placide Pytlioud

Jeune encore, puisqu'âgé de 62 ans seu- lemcnt, M. Pythoud a rendu sa belle âme à Dieu en son village de Lovens.

Il était agriculteur de son état et avait élevé une belle et grande famille; un de ses fils se destine à lu prêtrise: M. l'abbé Louis Pythoud, élève du Grand Séminaire. C'était le type du terrien intelligent et droit, qui se vouait entièrement aux siens.

M. Pythoud, qui était ardemment patriote, avait fait les mobilisations avec le grade de sergent-major. Il était le frère de Mère Alice, de l'Œuvre de St-Paul, de Mère Françoise, de l'Hôpital cantonal, et de M. l'abbé Gilbert Pythoud, curé de Villar- lod.

M. Pacifique Piccand

Mis au bénéfice d'une retraite méritée et que chacun lui souhaitait heureuse, M. Piccand, âgé de 66 ans a quitté cette terre dans des sentiments d'admirable résignation. Tout au long de sa vie, il accepta les sacrifices qu'on lui demanda. Habitant Fri- bourg et employé à la réfection des routes, il ne comptait ni ses peines, ni sou temps. Ceux qui le connurent comme membre vé¬ téran de la Société suisse des artilleurs l'apprécièrent également. Il éleva ses six enfants dans l'esprit de nos belles traditions fri bourgeoises.

M. Denis Déglise Mme Vve Rosalie Sciboz M. Paul Menoud M. le doyen Marius Cocliard

Fils aîné de M. Joseph Déglise, ingénieur à la Compagnie des chemins de fer du Jura- Simplon, puis des CFF, le défunt est né en 1899, à Lausanne.

Il entra au service des CFF à Berne, puis à la gare de Fribourg. Son apprentissage terminé, il roula sa bosse de gare en gare. Citons parmi ces étapes: Lucens, Payerne, Dagmersellen, Flamatt, Palézieux, Aigle et Siviriez. En 1921, il fut promu chef de sta¬ tion à Tüscherz, près de Bienne. Par la suite il passa à Cressier (NE) et finalement à Cuin. Après 14 ans, il y prit sa retraite. Le défunt laisse le souvenir d'un homme extrêmement modeste, d'une grande bonté, •erviable, pacifique et surtout pacificateur.

Née le 25 décembre 1873, d'une famille Zahno, elle vécut à Estavayer-le-Lac avant de venir à Avry-sur-Matran exploiter le domaine qui appartient à M. le Conseiller fédéral Jean Bourgknecht.

Chef d'exploitation avisée, travailleuse acharnée, accomplissant son devoir, elle mena son domaine avec autorité.

Elle accomplissait les gestes les plus humbles avec amour, en vraie Tertiaire de St-François. Après huit années de souf¬ frances, elle s'est éteinte en invoquant Notre-Daine des Grâces de Montévraz.

Un terrible accident a fauché, â l'âge de 37 ans, le motocycliste Patil Menoud qui rentrait à son domicile, ù La Joux. Il tra¬ vaillait dans un chantier de Lausanne, jouissant de l'estime de ses patrons et de l'amitié de ses camarades.

Marié depuis six ans, il fut un époux exemplaire. Il n'avait pas d'enfant, mais laisse une nombreuse parenté dans la peine. Cette tragédie de la route, dont a été victime un travailleur de chez, nous, incite- ra-t-elle à la prudence ceux qui ne connais¬ sent pas nos routes?

M. le Doyen Marius Cochard est né le 7 juin 1888 A Remaufens. Ordonné prêtre le 11 juillet 1920, il fut nommé vicaire à Carouge puis curé de Murist en 1922 et enfin de Lcntigny où il exerça son ministère pendant 32 ans.

Eprouvé par une longue maladie, il prit sa retraite en 1958 et se fixa à Vuisternens- dt-Romont où il mourut le 20 juillet 1960. Il fut enseveli à Lentigny où l'on garde de lui le souvenir marqué de bonté et de solli¬ citude paternelle.

M. Edouard Wassmer

A 68 ans, une existence aussi bien remplie que celle de cette personnalité fribourgeoise exige des ménagements. Mais M. Wassmer continuait à déployer son activité débor¬ dante, dans son commerce florissant, aidé il est vrai par les membres de sa belle famille. Conseiller général à Fribourg, défenseur de son cher quartier du Bourg, il veilla sur les intérêts de la rue de Lausanne.

Le défunt, qui avait un cœur d'or, ne demandait qu'à servir. Il fit une carrière jffî? '*hte, où le commandement de la compa¬ arim*e, tout d'abord dans l'infanterie

gnie 111/16 lui avait été dévolu, puis dans les unités territoriales. Il était fier d'appartc- mt au Contingent des grenadiers fribourgeois.

M. Charles Giroud

Caporal de gendarmerie, il est décédé à La Roche, le 16 juillet 1960, à l'âge de 63 ans, à la suite d'une maladie courageusement supportée.

Il éleva une belle famille de treize enfants auxquels il laisse l'exemple d'un bon père. Durant toute sa vie, il fut guidé par le sens du devoir et du dévouement.

C'était un fonctionnaire compétent et courtois, apprécié de la population. Il s'est distingué dans le dressage des chiens de police et obtint, h ce titre, plusieurs premiers prix et des médailles.

M. Michel Borne M. Albert Ruch

M. Michel Borne est décédé à l'âge de 24 ans des suites d'un accident de la cir¬ culation. Décolleteur de son métier, il tra¬ vaillait aux « Usines Tavaro S. A. », à Ge¬ nève. Il avait su, par son travail, son bon caractère et son zèle, se faire estimer de tous. Il était membre de plusieurs sociétés de tir, notamment de l'Arquebuse et Navi¬ gation, de Genève. Il laissera pour sa famille comme pour ses camarades, un très grand vide.

Le tragique accident de voiture qui coûta la vie à M. Ruch, le 26 juin dernier, a enlevé une personnalité qui était un sujet de légi¬ time espoir pour le développement industriel de Fribourg. En même temps, les arts gra¬ phiques perdaient un des meilleurs spécia¬ listes de la machine à composer.

Il s'installa à Berne puis vint à Fribourg. En décembre 1958, le premier coup de pioche de sa nouvelle usine des Daillettes était donné, mais hélas, à deux semaines de l'ins¬ tallation, le fondateur de l'entreprise dis¬ paraissait dans des conditions tragiques.

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Elles en voient de toutes les couleurs! Un garçon tur¬ bulent, une fillette pleine de vie doivent se dépenser, et leurs chaussures en subissent les effets d'un bout de la journée à l'autre, sur le chemin de l'école comme pendant les jeux.

Souvenons-nous donc de notre propre jeunesse, et veil¬ lons seulement à équiper nos enfants de bonnes chaus¬ sures solides, résistant aux mauvais traitements qu'elles auront à subir.

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de l'école...

Le temps béni des vacances, qui réunit parents et enfants, qui parfois les sépare aussi, prend fin. Maîtres et maîtresses ont bénéficié d'un repos indispensable et mis à profit leurs expériences de l'année écoulée, pour repartir plus décidés que jamais à tout sacrifier à leurs élèves. Conscients du rôle qu'ils jouent dans la formation de l'enfant, nos éducateurs savent que souvent c'est l'école qui imprime les caractères les plus indélébiles, dans le cerveau des jeunes. D'ailleurs, le maître ou la maîtresse prend une place très grande dans le cœur de l'écolier. « La maîtresse a dit que... A l'école, nous avons appris que...» répètent souvent les enfants, sur un ton qui ne souffre pas de réplique !

Belle mission en vérité, mais redoutable aussi, car on se rend compte que des lacunes, des erreurs dans l'instruction et l'éducation pourraient entraîner des conséquences graves. Au cours du printemps 1960, une grande conférence publique, donnée à Fribourg, mettait en parallèle la situation des régions où les enfants sont livrés à l'école laïque, dite neutre et ceux d'autres pays qui assurent à leur jeunesse une école chré¬ tienne. Fribourg, canton privilégié sous ce rapport, comme sous de nombreux autres, possède des éducateurs et des édu- catrices guidés par le souci de prodiguer un enseignement chrétien. Si le principal mérite en revient au Gouvernement qui n'a jamais cédé sur ce principe, ce serait manifester de l'ingratitude que de ne pas rendre hommage aux autorités communales qui facilitent la tâche de l'enseignement et au corps enseignant lui-même.

A tous les échelons, de l'école primaire à l'université, en passant par nos nombreuses écoles secondaires — Fribourg-

Illustré consacre dans ce numéro même, une rubrique à ce problème — nos instituts d'éducation et le Collège St-Michel, à tous les échelons, l'enfant, l'adolescent, le jeune homme et la jeune fille reçoivent un enseignement qui s'inspire de la morale chrétienne. En réalise-t-on toujours et partout les bienfaits ?

Certes, le pays a besoin d'hommes. C'est le but de l'édu¬ cation. Il réclame des valeurs sur le plan professionnel: c'est le but de l'instruction, destinée à tous : écoliers, élèves d'écoles secondaires, étudiants et apprentis. Tous, à des degrés divers et avec une intensité qui varie, s'instruisent au contact de maîtres. Mais par dessus tout, nous avons besoin d'hommes professionnellement formés et décidés à maintenir notre civi¬ lisation chrétienne.

Voilà pourquoi, mamans qui demain conduirez vos petits garçons et vos petites filles à l'école pour la première fois, et vous qui avez déjà accompli ce geste touchant, voilà pourquoi, élèves des classes primaires et secondaires, étudiants et appren¬ tis, vous considérerez le chemin de l'école et des cours, comme la voie qui mène à la vie. A l'image du sentier que vous avez suivi pendant vos vacances, celui de l'école vous semblera parfois hérissé d'obstacles, un peu long. Il s'enfoncera même dans des dédales et des haies touffues, mais toujours, il débouche dans le soleil, en pleine lumière. L'heure de l'école, c'est l'appel vers la lumière. Aussi petits Fribourgeois, vous y donnerez une réponse enthousiaste.

Et bon trimestre !

Fribourg-Illustré.

FRIBOURG

ILLUSTRÉ

Rédaction, édition, administration, impression : Imprimerie Fragnière S.A., Route de la Glane 35, Fribourg

Tél. (037) 2 75 76 Régie des annonces :

Annonces suisses S.A. ASSA, 5, Av. de Tivoli, Fribourg Tél. (037) 2 51 35 /2 54 35

Abonnements:

Suisse: Fr. 6.80 par an. Etranger: Fr. 9.80 par an. Cpte de chèques postaux lia 2851

Nos photos sont l'œuvre de MM. Fontana, Fribourg

Thévoz » Schmidt » Yerly, Villars s/Glâne Bourdin, Paris

Cliché obligeamment prêté par M. Chassot, directeur

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A juste

écoles

L'Ecole secondaire (vue par¬ tielle) d'Estavayer-le-Lac. A droi¬ te, le Pigeonnier, dont le nom sympathique et suggestif évoque tant de souvenirs.

L'Ecole secondaire d'Estavayer L'Ecole secondaire de la Broyé, fondée en 1859, groupe actuel¬ lement huit classes soit quatre années littéraires et deux années commerciales (subdivisées en deux).

Si l'on veut mieux mesurer le rayonnement de cette institu¬ tion, on se penchera sur ces précisions:

L'Ecole secondaire compte au nombre de ses anciens élèves: 31 prêtres, dont 21 prêtres séculiers et 10 religieux,

3 frères religieux, dont 1 frère enseignant.

11 séminaristes, dont l'un décédé peu après son admission au Séminaire.

Vingt-six anciens élèves de l'école sont devenus instituteurs. De ce nombre, 2 sont devenus prêtres, 7 professeurs, 2 inspecteurs scolaires, 1 directeur de notre Ecole, et de l'Ecole secondaire de Bulle,

22 anciens élèves sont devenus professeurs 20 ont fait des études de droit

2 sont devenus juges cantonaux

2 ont présidé avec distinction le Grand Conseil

2 sont devenus conseillers nationaux, dont l'un à l'âge de 30 ans

4 sont entrés dans la carrière diplomatique

2 sont devenus médecins, dont l'un spécialiste pour le poumon, l'autre bactériologue

6 médecins-dentistes, pharmacien, droguiste 3 ingénieurs agronomes

3 rédacteurs de journaux 1 conseiller d'Etat.

La dernière année scolaire comptait 157 élèves. Mais des gar¬ çons ont quitté l'école au cours des trimestres, dont 11 pour conti¬ nuer leurs études au Technicum ou dans des instituts spécialisés dans l'enseignement de l'allemand; 15 pour entrer en apprentis¬ sage.

UNE INNOVATION !

Les premières classes sont divisées en deux sections désignées par les lettres A rt B. A titre d'essai, les meilleurs élèves dans la section A et les moins forts dans la section B.

Cette organisation présente des avantages: les élèves les mieux doués peuvent travailler à un rythme plus rapide, le programme peut être adapté au niveau de chaque section.

A Romont, on les appelle les Ratons...

Elle aussi centenaire, l'Ecole secondaire de la Glane occupe une place importante dans cet opulent district.

Le 18 septembre 1959, St-Charles ouvrait ses portes à 178 élèves. Effectif encore jamais atteint dans les annales de l'Ecole secondaire. Quelqu'un cependant manquait à l'appel. En effet, M. le chanoine Oberson, atteint par la limite d'âge, quittait son enseignement après 43 ans d'activité. Deux autres prêtres se retirèrent également, chargés de mérites pour un dévouement de plus de 40 ans au profit de notre institution: M. le rd curé Léon Pasquier et M. l'abbé Maurice Roulin.

Différentes modifications durent être apportées dès l'année pas¬ sée à l'organisation des cours. L'effectif de la première commerciale se montant à lui seul à 72 élèves, force fut de scinder cette classe en deux groupes. Par ailleurs, il était urgent d'introduire en deu¬ xième commerciale l'enseignement de la dactylographie. Huit ma¬ chines furent mises à disposition par les soins du comité. Les élèves les ont largement utilisées et tous se sont déclarés enchantés de cette expérience.

On dit qu'il faut vivre avec son temps. C'est en s'inspirant de cet adage que la direction a inscrit au programme de la troisième

et de la quatrième des leçons d'anglais et de géométrie. Cette inno¬ vation a le grand avantage de permettre aux parents de Romont et des environs de pouvoir envoyer à l'Ecole secondaire leurs enfants pendant quatre ans, même si ces derniers désirent plus tard fréquenter les classes techniques.

Quant aux classes littéraires, au nombre de quatre également, elles préparent admirablement au Collège St-Michel.

titre : fiers de nos

secondaires

Fribourg, à l'avenue de Rome

L'E.S.P. (Ecole secondaire professionnelle) de Fribourg a 75 ans. Fondée en septembre 1885, cette école a comme but spécial de préparer ses élèves à un apprentissage, artisanal ou commercial. Cette préparation particulière est basée sur une large culture géné¬ rale. Le programme des cours est réparti sur 3 ans. C'est en 3e année

seulement que l'on sépare les cours en deux sections: technique et commerciale.

Il y avait 21 élèves en 1885, 103 en 1910, 180 en 1935, 180 en 1950, 425 en septembre 1959, et 450 sont attendus pour septembre 1960. Chaque année la direction veille à assurer aux élèves une bonne information professionnelle suivie d'une orientation aussi complète que possible ; mieux encore le placement des élèves dans l'appren¬ tissage désiré est assuré par l'école. C'est ainsi qu'au cours de la dernière année scolaire plus de 120 élèves ont trouvé grâce à I E.S.P. la voie qui les conduira à la profession qui sera celle de leur vie.

L'E.S.P. est une école communale; cependant grâce à la com¬ préhension des autorités communales elle peut recevoir des élèves du district de la Sarine et même des régions françaises du Lac. II est d'importantes localités de la Broyé qui voudraient aussi envoyer leurs garçons à Fribourg parce que le train s'en va vers Fribourg aux heures d'école mais la loi prévoit leur école secon¬ daire à Estavayer-le-Lac. Avec toutes ces communes (il y en a plus de 80) on trouve, et on trouvera encore des arrangements financiers qui permettront finalement aux parents de donner à leurs grands fils la préparation nécessaire à un solide avenir profes¬ sionnel. ^

Comme tous les instituts d'éducation, l'E.S.P. est à l'étroit à l'avenue de Rome; dès septembre 1960, 8 salles de cours sont prévues dans le bâtiment de l'ancien orphelinat, rue du Père- Girard. Déjà, et avec raison, l'Autorité communale envisage la construction d'un nouveau bâtiment, assez grand pour recevoir les 17 classes actuelles, et celles qu'il faut prévoir pour ces années prochaines.

Modeste, à l'extrémité du canton: Châtel-St-Denis

^6tte ann®e encore> continuant son bel effort, la commune de

âtel-St-Denis, qui a été seule, jusqu'à présent, à supporter les ourdes dépenses de la transformation et de l'aménagement du atiment scolaire, a bien voulu consentir à l'équipement complé¬ mentaire et aux réparations indispensables.

79 qu'il était l'année dernière, l'effectif des élèves a passé

a »0. Cette augmentation réjouissante est la meilleure preuve de la

oecessité d'un établissement secondaire pour le district. Le chef-lieu o est pas en tête quant au nombre des élèves et le récent examen admission, qui a eu lieu en juin, ne fait que confirmer ce fait: , r ^ candidats, 5 seulement sont de Châtel. Signe d'un heureux

équilibre !

Le sourire entraînant de M. Plancherel, qui depuis 46 ans, se dépense au service de notre jeunesse. Merci à M. Plancherel et heureuse retraite.

Nous sommes heureux de pouvoir constater que l'Ecole secon¬ daire de la Yeveyse prend enfin cette forme et ce visage que ses amis lui souhaitaient.

« Demain, nous allons reprendre chacun notre tâche et, nous mettant au service d'une jeunesse sympathique, qui attend de nous que nous lui apportions cette vérité qu'elle souhaite, nous resterons fidèles à une vocation et à un idéal dont cette école, qui nous est chère, doit pouvoir bénéficier toujours mieux et toujours plus.»

(M. l'inspecteur Ducrest.)

Fribourg-Illustré exprime sa gratitude à M. le chanoine Jean Vermot à Romont, à MM. Alfred Repond à Fribourg, Emile Chassot à Estavayer-le-Lac et Fernand Ducrest à Châtel-St-Denis, directeurs des écoles secondaires qui ont répondu fort aimablement à sa demande. Il leur souhaite une excellente et fructueuse année scolaire.

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BULLE

Bulle s'embellit

vers le nord

A la sortie du chef-lieu gruérien, sur la droite de la route con¬ duisant vers Fribourg, l'aspect du paysage a complètement changé depuis quelques années.

Pendant la construction

Photo Joël Gapany, Bulle Le Rallye terminé, n'est-ce pas un immeuble, un Hôtel garni, unique en son genre dans notre canton? Récemment, un magnifique immeuble a surgi de terre sous la baguette quasi magique de l'architecte M. Francis Bertherin. Nos photographies que représentent la construction à son achèvement ne peuvent révéler toute l'élégance de cette œuvre qu'on ne se lasse pas d'admirer.

(9)

Unique en son genre, dans notre canton, le Rallye, tel est son nom, ouvre ses portes à tous ceux qui recherchent à la fois le confort et le délassement dans un site merveil¬ leux.

Le sous-sol attend les amateurs de jeu de quilles — ils sont de plus en plus nombreux.

De belles chambres d'hôtel avec bain occupent les quatre premiers étages, alors qu'on a installé un restaurant au 5e étage.

Un peu de curiosité encore et vous pénétrerez au 6e;

un café-bar-concert vous invite. Pendant la saison touris¬ tique on y danse chaque soir.

Faut-il plus pour vous inviter? Admirez alors la salle à manger, son agencement, son mobilier luxueux, sa lus- trerie, ses grandes baies, le ton chaud des murs.

Le Rallye de Bulle est plus qu'une réussite: un témoi¬ gnage éloquent en faveur de nos techniciens, de notre indus¬ trie, de notre artisanat.

Vue de la salle à manger Photo Joël Gapany, Bulle

PIERRE BRASEY, ingénieur conseil EPF, Avenue de la Gare 5, Fribourg, Tél. (037) 2 17 40

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M. l'abbé F.-X. Brodard, le sympathique Jèvié.

L'Amicale des patoisants s'est trans¬ formée en Association cantonale des pa¬ toisants que préside un comité de sept membres, soit: MM. Jean Brodard, à La Roche; Francis Brodard, à Fribourg; Charles Borgognon, à Meyriez ; François- Xavier Brodard, à Estavayer; Ernest Deil- lon, secrétaire à Yuisternens-dt-Romont ; Jules Dévaud, à Porsel et Joseph Yerly, à Treyvaux.

Un comité provisoire, formé de MM. Jean Brodard, à La Roche, Charles Bor-

Les patoisants fribourgeois se réunissent, s'organisent

et délibèrent

gognon à Meyriez et Ernest Deillon à Vuisternens-dt-Roinint, avait reçu mis¬ sion d'élaborer des statuts et de convo¬ quer en assemblée cantonale les patoi¬ sants fribourgeois. Elle se tint à Fri¬ bourg et fut très fréquentée. Elle se déroula sous la présidence de M. Jean Brodard, qui commença par saluer les présents, accourus d'un peu tout le can¬ ton. La grande salle du café des Grands-

Places était pleine. M. Pasche secrétaire-caissier romand signe un M. Pasche renseigna sur l'état actuel document pendant que le président, M. Jean Brodard des tractations entre le Conseil romand ( Jeu" '^es Neiges), surveille notre photographe !

des patoisants et le comité d'organisa¬ tion de l'Exposition nationale de 1964. L'assemblée confirma ensuite par accla¬ mation M. l'abbé Brodard comme délégué du canton au sein du Conseil des patoi¬ sants et lui adjoint, en remplacement du très regretté Denis Pittet din Boù, M. Ernest Deillon, membre fondateur de cette Bal'èthêla qui fut le noyau de l'ac¬ tuelle Association cantonale des patoi¬ sants.

On discute ferme entre MM. Joseph Yerly (à gauche), Henri Clément (deface), de Fribourg et Aubry de Sommentier. En patois naturellement.

La Société de sauvetage du Lac de la Gruyère

La mise en eau du barrage de Rössens en 1949 et les dangers inhérents aux rives d'un lac artificiel éveillèrent auprès de quelques nageurs de la contrée l'idée de former des sauveteurs. Sous l'impulsion du champion de grand fond, Marcel Brique, boulanger à Farvagny, le mouvement recueillit le sou¬ tien de plusieurs de ses amis, dont M. Rey, instituteur émérite présida aux destinées de la société fondée en 1956. Par son dévoue¬ ment, M. Rey s'entoura de l'appui des com¬ munes riveraines et des E.E.F. et parvint

à recueillir de modestes fonds pour l'achat du matériel nécessaire aux interventions dans une eau dont la température est très basse. Avant même de pouvoir bénéficier de l'équipement de plongée Marcel Brique était appelé à plusieurs reprises. L'effectif de la Société de sauvetage du lac de la Gruyère augmenta grâce à l'arrivée de plusieurs ex¬ cellents nageurs de Fribourg. Aujourd'hui, présidée par M. Henri Clément, masseur à Fribourg, elle déploie une activité réjouis¬ sante. Son matériel, certes, encore insuffi¬

sant, permet tout de même des sauvetaget dans de meilleures conditions. A ce jour, les sauveteurs du lac de la Gruyère et tous spécialement son chef technique Marcel Brique comptent plus de trente interven¬ tions également dans les lacs de Neucliâtel, Lac-Noir, la Sarine et la Glâne. Dernière¬ ment, Marcel Brique et Marcel Girard réa¬ lisèrent l'exploit de sauver sept jeunes cam¬ peurs surpris par une crue subite de la Sarine en raison de l'ouverture des vannes du barrage. Ce dernier fait met en évidence le caractère philantropique de la société mais plus encore les sentiments d'humanité qui animent tous les membres, toujours prêts à porter secours dans un esprit d'ab¬ négation totale.

A gauche : MM. Marcel Girard et Marcel Brique au travail dans leur lac favori.

A droite: M. Marcel Brique revêtu de son costume particu¬ lièrement compliqué.

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'Reflet

automnal

chez

Knopf

Des carreaux même pour la robe cock¬ tail en taffetas.

Admirez les gros boutons médaille de cette ravissante robe de lainage blanc.

Une petite robe de lainage foncé toute simple mais chic avec ces manchettes de dentelle.

C'est une volière animée et froufroutante qui nous accueille, au 2e étage de la Maison

Knopf S. A. Le défilé est devenu une tradition et chacune attend impatiemment de juger de la nouvelle mode. Une nouvelle mode qui, à voir des journaux, nous causait quelque appréhension.

Mais non, la réalité diffère. Knopf a tout préparé minutieusement. Il a résolument laissé le côté excentrique pour nous apporter cette harmonie faite de goût et de chic qui ont créé sa renommée.

Et nous avons vu... trois petits tours et puis s'en vont... (merci, ravissants manne¬ quins) le manteau unique avec col de fourrure véritable, à un prix abordable, le manteau dont vous rêviez, Madame. Voici maintenant le manteau « très 1920» puis celui poil de chameau, toujours en vedette.

Pour toutes les tailles, et toutes les bourses, la petite robe de l'automne que nous ai¬ merons porter. Elle plaît avec son col chemisier dont on ne se lasse pas. Quant aux teintes dominantes, choisissons entre gris noir, nègre ou brun. Les tissus, eux, vont du velours miracle toujours en faveur, au therylène à carreaux. Et que dire des tailleurs, dans leurs tons foncés et leurs tissus tweed et prince-de-Galles ?

Le tricot est très en vogue à Paris. Knopf n'a pas failli, là non plus, à la tradition. Déjà, nous avons ressenti comme un léger frisson, en voyant le pantalon Helanca, d'un vert très mode et le pull, en laine mohair brun. Savez-vous encore, que tous les accessoires proviennent de la Maison Knopf — tout sous la main... —? Vraiment, chaque femme trouve chez Knopf ce qu'elle désire.

Nous sommes certaines que plus d'une petite Madame aura ouvert son armoire en rentrant chez elle et soupiré: « .Te n'ai plus rien à me mettre.» Alors, qu'attendez-vous?

Un tailleur élégant et pratique avec col de fourrure très mode.

Photo* Fontana, Fribourg.

Un oh ! dïadmiration accueille cette robe de velours noir dont le seul orne¬ ment est la ceinture de cuir.

Un col de fourrure agneau de Toscane, un tissu à longs poils, voilà le manteau unique et avantageux.

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la route... L'as du volant Joseph Siffert se distingue à Reims, 6e, Messi¬ ne 2e, Païenne 4e, Villars 2e. Ancien cham¬ pion motocycliste et vainqueur du Grand Prix de Finlande, il est venu à l'automo¬ bile, où il court sur sa Fiat Stan- ghelini... qu'il ^e- xamine et pré¬ pare avec soin.

Un nouveau champion cycliste fribourgeois sur route, Girard de Fribourg (junior).

LES AIRS. Pour la 4e année consécutive, le Club fribourgeois d'aviation,

membre de l'Aero-Club de Suisse a organisé à Ecuvillens son mee¬ ting, grandiose manifestation, devant une foule record.

Cette parachutiste> n'inspire-t-elle pas confiance ? Jolie et sportive, cette jeune fille.

On s'embarque pour le grand saut vers cette planète qui a nom terre !

Morat a vécu son Seenachtfest, à l'exemple de Lucerne. Il commença par un soir de bénichon, des réjouissances publiques, auxquelles participèrent plus de deux mille personnes venues du dehors, des concours dont un de natation (à gauche) et une course de voiliers (à droite). Un premier essai qui fut un succès !

LA VOILE

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Fribourg, un des beaux maillons de la Chaîne des Rôtisseurs C'est à l'initiative de quelques gastrono¬

mes français fervents disciples du culte de la bonne table et de quelques chefs éprouvés et maîtres de leur art que revient l'honneur d'avoir restauré la corporation des rôtis¬ seurs, fondée sous saint Louis en 1248. Renouée en 1950, la Chaîne des rôtisseurs a fait en deux ans le tour du monde entier et elle est devenue une chevalerie qui groupe dans le même esprit d'entraide et de fra¬ ternel dévouement l'élite des plus fins gas¬ tronomes et des meilleurs professionnels.

Cette organisation de renommée mondiale déploie une grande activité dans son bail- lage de Suisse. Elle réunit ses membres et sert ainsi puissamment les intérêts du tou¬ risme.

Au mois de juillet, le Grand chapitre inter¬ national suisse de la Chaîne des rôtisseurs se réunissait à Fribourir. M. Oscar Antha-

matten, directeur du Buffet de la Gare de Fribourg, « bailli de Fribourg» avait mis sur pied une grandiose réception, secondé qu'il était par M. Roger Chatton, trésorier du chapitre et de M. Romain de Meyer, officier de la Chaîne des rôtisseurs. M. Roger Morel, maître rôtisseur lui aussi reçut ses hôtes à la Grenette. C'est aussi dans la Salle des fêtes du restaurant de la Grenette que se déroula la cérémonie des intronisations des nouveaux membres, par les hauts dignitaires du conseil magistral.

Plus de deux cents membres, venus des différentes régions du pays et de l'étranger firent fête aux nouveaux chevaliers d'hon¬ neur, mais tout spécialement à M. le prési¬ dent du Gouvernement Paul Torche, con¬ seiller aux Etats, à M. le syndic Max Aebi- scher, conseiller national et à M. le préfet

Laurent Buttv.

Le Grand Chapitre de la Chaîne avec les Baillis pour les diverses régions de la Suisse. Au centre : M. le DT Guebel, président. Vers la droite : M. le Ministre Feisst et plus loin M. le

Conseiller aux Etats Fauquex. Vers la gauche : le Grand Maître M. Walbi ; le grand Trésorier M. Bopp et le sympathique Bailli de la région de Fribourg, M. Oscar Anthamatten, directeur du Buffet de la Gare, à Fribourg.

Fribourg-Illustré tient à rendre hommage à l'activité de la Chaîne des rôtisseurs et de ses membres. Leurs connaissances profes¬ sionnelles alliées à leur entregent constituent un stimulant pour nos hôteliers et nos res¬ taurateurs en leur révélant combien les joies de la table sont un attrait pour la clientèle indigène et étrangère.

Au cours de la séance tenue par le Cha¬ pitre international, M. le ministre Dr Feisst,

prononça une allocution qui magnifiait le pays de Fribourg et ses représentants. En voici de larges extraits:

Ma qualité de Bailli délégué de Suisse me confère l'insigne honneur et l'agréable pri¬ vilège de souhaiter la plus cordiale bienvenue à nos hôtes vénérés, ainsi qu'aux membres de la Chaîne des rôtisseurs de l'étranger et du pays helvétique. J'adresse tout d'abord un salut tout particulier à la délégation très distinguée du canton et de la ville de Fri¬ bourg, à la tête de laquelle préside M. le conseiller d'Etat et député au Conseil des Etats Paul Torche, président du Gouverne¬ ment de la république et canton de Fri¬ bourg, homme d'Etat d'une envergure fédé¬ rale ; à M. Max Aebischer, syndic de la ville de Fribourg qui nous accueille aujourd'hui avec sa proverbiale hospitalité; à M. Lau¬ rent Butty, l'honorable préfet de Fribourg. Nous leur présentons nos déférents hom¬ mages, leur souhaitons la plus chaleureuse bienvenue et leur disons trois fois merci d'honorer notre Chapitre de leur présence. Sachant combien les représentants des autorités cantonales et communales sont mis à contribution et surchargés d'obliga¬ tions officielles, nous aimerions prier ces Messieurs de se considérer simplement com¬ me nos hôtes, affranchis de tout devoir d'orateur. Ce disant, nous sommes conscients que nous nous privons d'un grand plaisir, car ces trois personnalités sont précisément des orateurs que la providence a gratifiés d'un don proverbial d'éloquence. La Chaîne sait cependant ce qui se doit et que noblesse oblige.

Un salut spécial aussi à deux Confédérés renommés qui sont depuis longtemps déjà dignitaires de notre Chaîne et nous font l'honneur d'assister à la réception officielle d'aujourd'hui. J'ai nommé M. le Dr Alfred

Schaller, président du canton de Bâle-Ville et député aux Chambres fédérales, ainsi que

Le relais de*la bonne table. Repas à prix'modérés et chaque jour son menu du gastronome Carte variée aux nombreuses spécialités.

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M. le colonel commandant de corps Robert Frick, chef de l'instruction de l'armée.

C'est aussi pour moi un plaisir tout par¬ ticulier que d'adresser le salut le plus cha¬ leureux aux membres du Conseil magistral de Paris, ainsi qu'aux délégations étrangères qui de nouveau nous honorent hautement de leurs présences.

Je souhaite enfin une bienvenue frater¬ nellement cordiale aux baillis cantonaux, à tous nos confrères et consœurs, avec un hommage bien respectueux aux dames et demoiselles de la Chaîne. Vous ne ine ferez pas grief de renoncer à citer chacune de ces très honorables personnalités et de les en¬ glober toutes dans une même et unique adresse. Permettez-moi de faire trois excep¬ tions: pour O. Anthamatten, bailli de Fri- bourg, M. Roger Chatton, trésorier du Cha¬ pitre et M. de Meyer, officier de la Chaîne des rôtisseurs qui ont pris sur eux la grande responsabilité d'organiser le Chapitre inter¬ national de la Chaîne d'aujourd'hui. Peut- être quelques-uns d'entre vous se rendent-ils compte de l'énorme et minutieux travail pré¬ paratoire qu'exige une telle manifestation, si tout doit jouer et se dérouler selon l'ordre prévu. Mais nous connaissons les remar¬ quables compétences en la matière de ces trois messieurs qui d'ailleurs nous les prou¬ veront derechef aujourd'hui. Nous les remer¬ cions très sincèrement de leur magnifique dévouement.

• * *

Nous tenons nos assises dans l'une des plus illustres capitales des Etats confédérés de notre patrie, dans une cité riche d'un héritage d'histoire et de gloire. Le temps ne me permet malheureusement pas de le faire revivre dans mon propos. Je me bornerai à rendre à cette communauté et à ses autorités tous les honneurs qui leur sont dus, en les priant de veiller à maintenir et à protéger les valeurs culturelles, morales et civiques, ainsi que les beautés et particularités archi- tectoniques de leur magnifique patrimoine

* * *

A l'instar de sa capitale, le canton de Fri¬ bourg a son propre visage et son caractère spécifique: il est un des rares grands can¬ tons suisses qui ait conservé^ dans une large mesure, sa structure agraire et qui soit une region à prédominance agricole par excel¬ lence. La variété qui caractérise son agri¬ culture et ses paysages lui donne sa beauté et son originalité. Ce sont les opulentes ré¬ gions de grandes cultures, les domaines arrondis avec leurs fermes isolées au milieu de leur petit royaume, les beaux villages paysans entourés de leur vaste finage dans les districts du Lac et de la Singine. Ce sont la culture herbagère et l'exploitation du bé¬ tail avec une culture des champs réduite sur le haut plateau et dans la verte Gruyère, incomparablement belle ; c'est l'économie alpestre proprement dite, dans les districts et les régions élevées. Telle est la merveil¬ leuse mosaïque que nous offre le canton de Fribourg. Mais une mosaïque dont les divers éléments se fondent harmonieusement dans

un tout et c'est là encore une particularité

bien helvétique. Mais il est un joyau étin- eelant qu'il convient de ne pas oublier dans cette composition: l'important vignoble que

e canton et les congrégations religieuses

possèdent en territoire vaudois, plus préci¬ sément aux Faverges, en plein Lavaux. Ce vignoble produit de délicieux vins blancs e la variété du Chasselas, dont nous aurons

e plaisir de déguster pendant le déjeuner,

un représentant très digne de la grande année 1959. Mais le canton de Fribourg se distingue encore par d'autres particularités. C'est un pays de production laitière et une partie de son troupeau, la race fribourgeoise — fait unique en Suisse — revendique l'honneur de porter avec fierté sur sa robe pie-noire, les couleurs cantonales: le noir et le blanc.

Le lait de ces vaches n'a aucune couleur confessionnelle et n'est parsemé d'aucune tache noire, mais croyez-moi, il est blanc comme neige, aromatique et très riche. On le transforma d'ailleurs en un fromage de renommée mondiale: la Gruyère qui porte le nom de sa patrie d'origine, la « verte Gruyère ». Il ne s'agit pas du « Gruyère d'Emmental», si estimé à Paris et dans le reste de la France, mais du Gruyère véri¬ table, original, beaucoup plus aromatique

et savoureux, préparé dans d'autres condi¬ tions fermentatives, par un autre traite¬ ment à la cave que l'Emmental désigné par erreur en France comme Gruyère. Les meules de gruyère sont d'un calibre nota¬ blement plus petit que les énormes « roues » d'Emmental pesant jusqu'à 120 kg. que l'on voit exposées, imposantes, dans les vitrines de nombreux commerces de fromage pari¬ siens. Nous ne voulons nullement nous for¬ maliser de cette petite confusion de noms; l'essentiel est que la France reste un fidèle et un amateur très apprécié de notre « gruyère d'Emmental».

L'économie alpestre fribourgeoise et la vie sur les alpages ont donné naissance à un folklore émouvant qui a su en garder jalou¬ sement la fraîcheur originelle, la culture et les traditions ancestrales. Elle a ses bardes, ses poètes. Qui n'a pas fredonné ou chanté

L'intronisation de trois nou¬ veaux Chevaliers :

a) M. le Conseiller aux Etats Paul Torche, président du gouvernement fribourgeois

b) M. le Conseiller national Max Aebischer, syndic de Fribourg

c) M. Laurent Butty, préfet de la Sarine

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« l'armailli du Lac-Noir» ou le « Vieux Cha¬ let» de notre cher abbé Bovet ? Et la leçon du pâtre qui « reconstruit plus beau qu'a¬ vant » son chalet détruit par la neige et les rochers ! N'est-ce pas celle de tout homme digne de ce nom, lorsqu'il est frappé par le malheur, n'est-ce pas la devise de toute na¬ tion qui veut rester fidèle à son destin, en dépit des catastrophes parfois capricieuses de l'histoire ?

Et lorsque retentissent les accents mélo¬ dieux et mélancoliques du Ranz des vaches: « Les armaillis des Colombettes », comme un écho venu de nos montagnes, ou comme sor¬ tis des entrailles de la vieille terre helvé¬ tique, pour beaucoup les larmes de l'émotion sont irrésistibles.

Savez-vous que le Ranz des vaches a été interdit autrefois dans certains régiments suisses au service étranger pour éviter que le mal du pays ne gagne les soldats suisses ?

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Oui, lorsqu'on a parcouru ce pays de Fribourg aux lignes douces vers le nord, lorsqu'on a traversé l'in¬ comparable Gruyère, si verte, do¬ minée par la masse imposante du Moléson et par les silhouettes ar- tistement découpées, comme des créneaux, des dents de Broc, de Brenleire et de Foliéran, lorsqu'on a vu le soleil couchant teinter de rose les Vanils rocheux qui bordent la Gruyère, on l'entend aussi au fond de soi, l'armailli chanter « A Moléson ».

Et l'on sent combien ce passage de la Ste-Ecriture s'applique parfai¬ tement au canton de Fribourg, comme le rappelait volontiers feu Monseigneur Besson:

« Le cordeau vous a mesuré une portion magnifique ; un splendide héritage vous est échu. »

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A l'honneur, avec les compliments de «Fribourg Illustré»

Le nouveau chef du Service d'oph¬ talmologie de l'Hôpital cantonal

Le nouveau chef du Service des améliorations foncières

Le nouveau Président du Tribunal de la Sarine

Le Dr Maurice Favre, que le Conseil d'E¬

tat vient d'appeler au poste de chef du ser¬ vice d'ophtalmologie de l'Hôpital cantonal, en remplacement du Dr Pierre Fietta, dé¬

missionnaire, est né à Fribourg, en 1922. Il est le fils de M. Alphonse Favre, opticien. Après avoir fréquenté le Collège St-Michel, où il obtint, en 1943, son certificat de ma¬ turité, le Dr Favre s'inscrivit à l'Université

de Fribourg où il subit les deux examens propédeutiques. Il poursuivit ses études à la Faculté de médecine de Lausanne où il re¬ çut, en 1949, le diplôme fédéral de méde¬ cin.

Après un stage d'une année au service de médecine de l'Hôpital cantonal (Dr Treyer),

le Dr Favre entra, en 1951, à la clinique

universitaire d'ophtalmologie de Berne où il fut d'abord assistant, puis, dès 1955, le chef de clinique du Prof. Goldmann. Docteur en médecine de l'Université de Berne et spé¬ cialiste FMH en ophtalmologie, le nouveau chef de service a publié de nombreux tra¬ vaux scientifiques dont l'un lui a valu, l'an- nee dernière, le prix de la Faculté de méde¬ cine de Berne.

M. Paul Joye est fils de M. Joseph Joye, qui fut commissaire général.

M. Joye est né le 10 septembre 1915. Il a fait ses études primaires à Fribourg et fré¬ quenté le Collège St-Michel, où il passa son baccalauréat latin-sciences. Il fit ses études supérieures au Polytechnicum de Zurich, y obtint le diplôme de géomètre officiel en 1939 et celui d'ingénieur rural en 1941.

M. Joye a fait des stages pratiques à Ge¬ nève et Hérisau. Il obtint sa patente fédérale de géomètre en 1943. C'est en 1944 qu'il ouvrit un bureau privé à Fribourg, en colla¬ boration avec M. Charles Villard.

On lui doit la nouvelle cadastration de Chésalles, le remaniement parcellaire de Rueyres-les-Prés-Morens-Bussy, la nouvelle mensuration de plusieurs communes, ainsi que celle des secteurs 2 et 3 de Fribourg. Les améliorations foncières intégrales de Châbles et le remaniement parcellaire d'Es- tavayer-le-Lac lui avaient été confiés.

C'est dire que le choix du Conseil d'Etat est excellent, puisque M. Joye allie à une sérieuse formation professionnelle une vaste expérience pratique.

M. Raphaël Barras, bourgeois de Corpa- taux, est né à Onnens le 1er juillet 1926.

Il est le fils de M. Jean-Philippe Barras- Chatagny, domicile dans ce village.

Après avoir fait ses classes sous la direc¬ tion de son père, il entra au Collège St-Mi¬ chel, où il acquit son baccalauréat latin-grec en 1946. A l'Université, M. Barras porta les couleurs de Sarinia tout en suivant régu¬ lièrement les cours de la Faculté de droit, qui lui décerna le grade de licencié en 1950. Ensuite de quoi, il accomplit son stage régle¬ mentaire d'avocat, sous la responsabilité de MMes Bartsch, Dupraz et Richter.

Le 1er février 1952, M. Raphaël Barras

devenait effectivement greffier-adjoint au Tribunal d'arrondissement du Lac, à Morat, et, à la fin de l'année 1954, il était promu chef de service du département de la Santé publique, où il commença son travail en décembre; enfin, depuis le mois d'avril 1958, M. Barras était également le bras droit de son conseiller d'Etat-directeur pour le dé¬ partement de Police.

M. Raphaël Barras, qui est capitaine d'in¬ fanterie, commande la lre compagnie du

bataillon 16; le capitaine Barras fut, pen¬ dant plusieurs années, secrétaire de la So¬ ciété fribourgeoise des officiers.

Père de famille, le nouveau président a un fils et deux filles. Il a épousé M110 Marie-

Thérèse Bise, fille du regretté docteur Em¬ manuel Bise.

Esprit éveillé et brillant, juriste clair, pré¬ cis et expéditif, grand travailleur, M. Ra¬ phaël Barras est un citoyen unanimement estimé et est le digne successeur, au Tribu¬ nal de la Sarine, de M. le président Georges Carrel, qui a, comme on sait, résilié ses fonctions pour entrer à la direction d'une importante fiduciaire et qui mérite la gra¬ titude du canton.

Nous présentons nos vœux à M. le pré¬ sident Barras, de même que nous souhai¬ tons plein succès à son prédécesseur. M. Louis Grivel

doyen de la Neuveville, à Fribourg, âgé de 85 ans.

M. Grivel

est le grand-père maternel de notre collaborateur M. Jean-Claude Fontana.

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sonnalités fribourgeoises ont reçu le ruban tricolore brodé d'or attestant un demi-siècle de fidélité à l'idéal de leur jeunesse. Nos félicitations. Ajoutons que d'autres étudiants suisses ont été l'objet de la même distinction. M. Philippe Etter, ancien conseiller fédé¬ ral, sénateur honoraire de notre Aima Mater ; le maître Jean-Baptiste Hilber, composi¬

teur, docteur honoris causa de l'Université de Fribourg, à Lucerne, et son compatriote, M. le conseiller national Carl Wiek; Mgr Gustave Lisibach, Rme Vicaire général du

diocèse de Bâle et Lugano, à Soleure, pré¬ sident des Amis de l'Université; Son Exc. Henry de Torrenté, ambassadeur de la Con¬ fédération suisse à Washington, ancien élève de notre Haute Ecole.

-< M. Corpataux

M. le prof. . Gutzwiller

Son Exc. Mgr François Charrière, en con¬ versation à l'Université de Fribourg.

PRETRES DU SEIGNEUR

Au cours de ses magnifiques allocutions Mgr Pittet disait, en parlant du prêtre:

« Il faut sans doute avoir du courage pour se mettre au service de Dieu en ce monde où aucun homme n'est plus discuté que le prê¬ tre; au regard d'aucuns, il est du côté de la puissance ; aux yeux d'autres, c'est un inu¬ tile; pour d'autres encore, c'est un phéno¬ mène curieux, que son célibat, surtout, in¬ trigue. Il y a aussi ceux que le prêtre dérange, parce que sa vue leur rappelle quelque chose qu'ils souhaiteraient oublier.

D'autres, enfin, voient dans le prêtre un ami, quelqu'un qui nous veut du bien. Dé¬ positaire et transmetteur des dons de Dieu

nécessaires au salut. Le prêtre, honneur de nos familles chrétiennes et pour la sauve¬ garde de qui l'on fait des prodiges en temps de persécution, est cependant un homme comme les autres. S'il est discuté, c'est que Jésus déjà l'était, malgré sa sainteté, et le disciple ne saurait être au-dessus du Maître, comme lequel il connaît le va-et-vient des cœurs. »

Plusieurs de nos paroisses ont eu l'hon¬ neur d'accueillir un nouveau prêtre. Voici, celle du Christ-Roi à Fribourg. M. le curé Julmy accompagne le primiciant, M. l'abbé Spoorenberg. Ils quittent l'église pour s'en aller dans le monde.

Bénédiction des nouvelles cloches de Villars-sur-Glâne

Villars a célébré avec ferveur cette fête que constitue l'appa¬ rition de deux nouvelles cloches.

L'assemblée paroissiale, réunie le 11 avril, proposait de lancer une souscription et M. le curé offrait une cloche.

Elles arrivèrent d'Aarau à Fribourg et furent acheminées de la gare sur un char enguirlandé monté par les jeunes filles. Elles franchissent le territoire de la commune sur un char que conduisaient MM. Aloys Kiittel de Planafaye et André Roubaty, du Pré-Neuf. La bénédiction fut donnée par Mgr Wa;ber, délégué de l'évêque du diocèse.

La Cécilienne renforcée, sous la baguette de M. Arthur Roubaty, exécuta la majestueuse Cantate de Georges Aeby et Jean Risse,

Voici le jour du Saint-Esprit... ô Père éternel.

Parmi les personnalités présentes, citons le parrain et la mar¬ raine, M. Joseph Dreyer (heureusement remis d'un accident), Mme Maria Roubaty. M. le curé Kœrber, Mme Marguerite Borcard,

M. l'abbé M. Abriel, le Père Dinger, diacre et sous-diacre; M. le doyen Porchel; les RR. PP. Seiler, Kœser et Dumoulin, supérieurs à Matran, Cormanon et Bertigny; Mgr Schmidt, vicaire général à Lausanne ; les autorités paroissiales et communales in corpore. Les Pères de Notre-Dame de la Route, en surplis, les ser¬ vants, le Chœur mixte des Daillettes, la Cécilienne, les sociétés locales, toute la paroisse était de la fête.

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... Du concours hippique d'Estavayer-le-Lac, organisé de main de maître par le dragon Jean Duriaux...

... à la fête régionale de gymnastique de Cugy. La valeur ne se mesure pas au nombre des années ! Quelle élégance.

Le pays broyard, terre des sports et patrie des sportifs

En hommage^à un sportif tragiquement décédé Denis Bongard

de Châtel-St-Denis

Denis Bongard était né en 1921. Tout jeune, il s'intéressa aux sports cycliste et motocycliste et décida d'acquérir une formation professionnelle dans cette branche, tout en pratiquant la compétition cycliste.

C'est en 1952 qu'il se lança dans la compétition moto¬ cycliste, donnant le meilleur de lui-même, tout en se mesurant avec les meilleurs coureurs du pays, avec Coura- jod en particulier. Champion de grande classe, il remporta de nombreuses victoires dans cette discipline et ce n'est que depuis quelques années qu'il participa aux courses motocyclistes sur gazon ainsi qu'aux courses de côte.

A Domdidier, une fois de plus l'Olympic-club se distingue dans son sport favori, la lutte. On a pu assister récem¬ ment à un match pas¬ sionnant de lutte libre entre les gars de Dom¬ didier et ceux de Berne. La soirée se termina par de spectaculaires com¬ bats de catch.

Et hop ! Encore un effort. Ce ballet bien réglé quoique peu at¬ tendu se déroule au Lac-Noir à la fête al¬ pestre et de lutte mise sur pied par les lutteurs de la Singine et de Fri- bourg.

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Les champions fribourgeois de la saison 1959/1960 en quatrième ligue

Les équipes de Giffers, Gletterens, Montet et Rue ont été promues de quatrième en troisième ligue. Voici trois des quatre formations. Elle se comportent remarquablement dans leur nouvelle série actuelle.

CHEVRILLES I Debout : Bapst Severin, Aeby Bruno, Aeby Albin, Fillistorf Hugo, Jungo Josef, Jungo Otto, Mulhauser Paul. A genou: Nydegger Walter, Mauron Francis (entraîneur), Bapst Josef, Aebischer Peter, Aeby Félix.

Quelques notes :

En 1942, quelques jeunes gens de Giffers et Tentlingen fon¬ daient une société sportive. A défaut d'un terrain, les adeptes ne pratiquèrent que l'athlétisme léger. Une belle phalange de coureurs sortit de ses rangs qui remportèrent maints titres de champion fri¬ bourgeois et régionaux.

Dès la saison 1954/55 une équipe se lança dans le championnat de football de IVe ligue. Giffers I obtint 11 victoires, 1 match nul

et 2 défaites, le goal-average de 50:24 et le titre de champion de groupe. Au cours des 6 matchs de promotion, les 2 premiers résul¬ tats furent décevants mais l'équipe se rassaisit brillamment pour terminer au 3e rang, à égalité avec Montet, obtenant ainsi l'asecn-

sion en IIIe ligue, comme troisième club singinois.

Il est présidé par le fondateur du club M. Willy Neuhaus. rtt?.- •

W:

RUE I Debout de gauche à droite: Crausaz Michel, Bertinoti entraîneur, Conus Alfred, Conus Bernard, Magnin Robert, Sugnaux Francis, Crausaz Raphaël, Mauroux Bernard, Meuwly Charly.

Accroupis : Gumy Vincent, Panchaud Louis, Savary Charly, Perriard Pierre, Perriard André.

Quelques notes :

Le FC Etoile Rue a été fondé en 1957. Après plusieurs défaites, victoire sourit à ce jeune club lors du match Chénens II-Rue. En 1960, le club est promu en IIIe ligue et sort vice-champion

fribourgeois de IVe ligue.

Le comité composé de trois membres, est présidé par M. Charly Savary qui occupe dans l'équipe la place de gardien de but. M. Alfred

onus fonctionne comme secrétaire tandis que M. Antoine Robatel se dévoue comme caissier. L'entraînement est confié à M. Bertinoti.

la

GLETTERENS I Debout: Dubey Charles, Dubey Joseph, Dubey Raoul, Collomb Léonard, Plancherel Michel, Borgognon Michel, Duc Paul, Dubey Charles, Collomb Michel, Borgognon Marcel, Borgognon Roger, Guinnard Armand, Borgognon Willy, Dubey Auguste, entourés de leurs dirigeants.

Brèves notes

Le FC Gletterens s'est formé à nouveau en 1959 et ses dirigeants actuels sont MM.: Gérard Borgognon président, Charles Dubey, Charles Bertin et tous leurs précieux collaborateurs.

Grâce à cette équipe dévouée et aux talents de ses joueurs, Gletterens a été promu à la fin de sa première année d'existence.

Tournoi Sateg

Chaque année l'entreprise SATEG de Fribourg met en compé¬ tition un magnifique challenge à disputer par les équipes de foot¬ ball des usines et entreprises de la place. Cette maison contribue ainsi intelligemment au développement du football chez nous. Les deux finalistes se livrèrent une belle lutte. Finalement, le FC Entreprises électriques fribourgeoises l'emporta par 1 à 0 sur le FC PTT.

FC E.E.F. vainqueur du tournoi.

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L'Association fribourgeoise de football a fêté à Bulle

son 20e anniversaire

Les footballeurs, à l'invitation du F.C. Bulle, répondirent avec enthousiasme et en grand nombre. Nous publions dans notre nouveau supplément Fribourg-Sports le tableau d'honneur de cette imposante société.

Qu'il nous suffise ici, de relever la présence de nombreuses personnalités: MM. Friolet, président du Grand Conseil, Lanthe- mann et Pipoz, membres de l'autorité communale de Bulle, Gérard Lavanchy, membre du comité de football de l'ASF et représentant de la ZUS, Jean Lutz, vice-président de la Commission des arbitres de l'ASF, Alfred Aebi, du secrétariat central, Roger Pochon, direc¬ teur de La Liberté, Roubaty, de la Commission pénale et de contrôle, Chanez, président du groupement des arbitres fribourgeois, Noël, président du F.C. Fribourg, Oscar Aeby, président des vétérans et Max Bugnon, secrétaire de la Commission cantonale de recours. M. le conseiller d'Etat Paul Torche, président du gouvernement, M. le doyen Perrin, curé de Bulle avaient envoyé des télégrammes.

Me Friolet, magistrat

distingué et ami des footballeurs

Les vétérans de l'Association cantonale, anciens présidents pour la plupart, MM. Joseph Bonnabry, Isidore Andrey, Ferdinand Poffet, Joseph Pugin, Louis Bielmann, secrétaire, Eugène Gumy, actuel président, Edouard Gilardi, vice-président.

M. Roger Pochon, directeur de La Liberté qui a large¬ ment ouvert ses colonnes au football par une chronique hebdomadaire intéressante. M. Alfred Aebi de la ZUS, à Berne, et M. Louis Lanthemann député à Bulle, dirigeant dévoué et compétent du F. C. Bulle.

L'armée an secours de nos mamans Quelle aubaine pour les enfants du quartier du Jura à Fri¬ bourg ! Leur place de jeu est devenue un terrain d'aviation. Grâce à la compréhension de l'armée, un avion désaffecté et... désarmé a été remis et livré pour servir de jouet aux garçons de ce quartier- Oh ! les fillettes ne le boudent pas et se prennent pour des pilotes à l'image d'autres jeunes filles fribourgeoises passionnées de l'air. Ainsi, l'armée a contribué à divertir nos gosses, non seulement en faisant défiler ses soldats mais en remettant un de ces oiseaux, sages et dociles, qui a été supplanté par d'autres plus rapides, peut-être plus méchants aussi.

Petits garçons du Jura soignez votre avion qu'il soit un Messer¬ schmitt ou un Morane, car il n'en tombera pas du ciel un second

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Le Moto-cross de Pribourg

Une épreuve internationale sensation¬ nelle ! Le mot n'est pas trop fort. En vou¬ lez-vous une preuve ? Ce concurrent vous l'apporte. Couvert de boue et de sueur, le visage qui fait songer à celui d'un combat¬

tant des tranchées, cet athlète garde le sou¬ rire. Avouez qu'il faut un solide optimisme. Mais non, nous a-t-il répondu. C'est mon métier et je l'aime !

Le reconnaissez-vous, ce concurrent suis¬ se ? Un grand champion de ski, Georges Schneider de La Chaux-de-Fonds se lance dans la compétition et réussit. Il était aussi au bois de la Glane.

Félicitations aux organisateurs du 8e moto-cross du

4 septembre. Les comités présidés par MM. Etienne Thalmann et Gaston Sauteur ont réalisé un tour de force. La manifestation était honorée de la présence du colonel- divisionnaire Roch de Diesbach ; de M. Marcel Renevey, ancien préfet de la Sarine ; de M. l'abbé Louis Kœrber, curé de Villars-sur-Glâne et aumônier du M.C.F. ; de M. le conseiller d'Etat Georges Ducotterd, directeur militaire; de Mme et M. Georges Sandoz, président des motocyclistes

fribourgeois ; de M. R. Ischy, du comité directeur de la Fédération motocycliste suisse; de M. Cravaglio, et de M. Roger Pochon, président de la presse fribourgeoise.

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