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IL Y A 90 ANS L ARMISTICE

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Academic year: 2022

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COMPIEGNE COMPIEGNE N O T R E V I L L E

NOVEMBRE 2008 - N°269- www.compiegne.fr

Page 2 Page 5 Page 7

IL Y A 90 ANS

L’ARMISTICE

Pages 8 et 9

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ACTUALITÉ

2

C

COOMMPPIIÈÈGGNNEE NNOOTTRREE VVIILLLLEE -- NNOOVVEEMMBBRREE 2200008833

Relocalisation du siège de l’ONF à Compiègne

Le siège de l’établissement public, aujourd’hui installé à Paris, avenue de Saint Mandé dans le 12ème arrondissement sera relocalisé à Compiègne en 2011.

L’implantation dans la Ville Impériale cor- respond à la fois à un symbole affirmé sur le plan forestier et à une accessibilité aisée au

site pour les nombreux élus, responsables professionnels et personnels en lien avec l’ONF, compte tenu de sa forte présence territoriale.

L’implantation du siège de l’ONF va amener sur Compiègne de 300 à 400 personnes, notamment des cadres et l’on peut espérer que cette venue suscitera également l’arri- vée de centres techniques et de centres de recherche et de développement de la filière bois qui s’inscrivent parfaitement dans le cadre du pôle de compétitivité Agro- Ressources initié à l’UTC.

La construction d’un nouveau siège de l’ONF à Compiègne pourra se faire dans des conditions très satisfaisantes pour 6 000 m2 à 10 000m2de surface utile. La très grande forêt domaniale entourant l’agglomération a été un facteur déterminant du choix de cette implantation. Une première possibilité sur le Parc Tertiaire et Scientifique à La Croix Saint-Ouen, à l’entrée de Compiègne, a été proposée et une autre sur l’ancien site mili- taire du 25ème RGA. Ces deux localisations envisagées offrent une proximité immédiate à la forêt domaniale. Sur chacun de ces sites, une construction résolument tournée

vers les valeurs actuelles de la haute qualité environnementale pourrait permettre à cette importante administration de disposer d’un siège emblématique sur le territoire compié- gnois.

L’ONF : un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1966

L'ONF a pour principales missions la ges- tion des forêts domaniales et des forêts publiques relevant du régime forestier ainsi que la réalisation de missions d'intérêt général confiées par l'Etat. L'ONF déve- loppe également diverses prestations de services : gestion, expertise, travaux, au profit de tous les clients dans ces domaines d'excellence que sont les espaces naturels, l'environnement, la filière forêt bois et le développement des territoires.

La gestion des forêts publiques françaises

L’ONF gère 1,8 million d’hectares de forêts domaniales et 2,9 Mha de forêts communa- les, départementales, régionales ou d’éta- blissements publics en métropole, soit 27%

de la forêt française et plus de 8% du territoire national. S'y ajoutent 6 Mha dans les dépar- tements d’Outre-mer (Guyane, Guadeloupe, Martinique et La Réunion). Outre cette mis- sion, l’ONF met en vente l'ensemble des bois issus des opérations sylvicoles d'amé- lioration et de régénération des forêts publi- ques, soit près de 40% des bois mis en mar- ché sur le territoire national. Pour le bois d'œuvre, les forêts publiques fournissent plus de 50% du Chêne, 85% du Hêtre et 50%

du Sapin-Epicéa mis en marché, ce qui confère à l'ONF une responsabilité particu- lière au sein de la filière bois.

Le développement de prestations de services

L'expertise de l'ONF en matière de forêt s'étend également aux autres espaces naturels.

L'ONF propose ainsi aux collectivités, entre- prises ou particuliers des prestations de services dans différents domaines : gestion de l'arbre, évaluation et prévention des risques naturels, qualité des paysages, réhabilitation de sites, protection et valori- sation des milieux naturels, gestion de l'eau, développement des loisirs.

Photo Jean-Pierre Gilson

Si 90 % des Français sont favorables au don d’organes, ils sont encore trop peu à en avoir discuté avec la famille, celle-ci se trou- vant dans la délicate situation, au moment du décès, de décider au nom du proche.

Organisée en partenariat avec France Adot 60, cette 8èmeédition des rencontres de la CCMO Mutuelle est l’occasion de s’informer sur le don d’organes, d’aider à déterminer son choix et de sensibiliser à l’importance de le communiquer à ses proches.

Une rencontre-débat ouverte au public aura lieu le mercredi 12 novembre de 18h à 19h30 aux salles Saint-Nicolas, 2 rue du Grand Ferré à Compiègne. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

Réservations au 03 44 06 91 82.

ENTRAIDE DISPARITIONS

ETAT ET COLLECTIVITÉS

Le choix de Compiègne traduit le souci d’implanter le siège de l’ONF sur un site qui ait un sens symbolique affirmé sur le plan forestier.

Les Haras nationaux de Compiègne, rue de l’Orangerie, resteront un site réservé à la plus belle conquête de l’Homme.

Les grandes écuries du roi ont été bâties en 1738.

Aujourd’hui situées au cœur de la ville, ces magnifiques

bâtisses abritent les Haras nationaux. Le ministère de l’Agriculture dont dépend cette administration a annoncé mi-septembre une prochaine restructuration, dont les modalités ne sont pas encore connues.

Reste alors à imaginer l’avenir de cet équipement classé

“monument historique“. Philippe Marini, Sénateur-Maire de

Compiègne précise que le site actuel des haras de Compiègne doit rester dévolu à des activités équestres. “J'ai d'ores et déjà des idées précises à ce sujet, en liaison avec un partenaire privé qui est un grand nom de l'équitation, et qui peut développer une vocation sportive et culturelle à la fois” précise le premier magistrat.

Don d’organes : pour ou contre,

l’important est de faire connaître son choix

Cette année les Rotary clubs de Compiègne, Compiègne Sud, Noyon et Crépy en Valois sont à nouveau associés dans cette action nationale Espoir en tête qui a permis en 2007 de verser 800 000 euros (2 millions d’euros sur 3 ans) à la Fédération Française pour la recherche sur le Cerveau (FRC).

Mardi 25 novembre, dans toute la France et en avant première, sera projeté le film des studios Disney “Les ailes pourpres”, relatant la naissance, la vie et la mort d'un million de flamants dans un environnement aussi secret que spectaculaire, encore jamais vu sur les écrans. L'incroyable aventure de ces oiseaux méconnus qui affrontent mille et un dangers, à la poursuite d'un destin hors du commun. Le film sera projeté au Majestic de Compiègne-Jaux ; le prix des places sera de 15 euros dont 8 euros seront reversés inté- gralement à la FRC.

Pour se procurer des places, s’adresser à André Setbon au 03 44 40 14 11.

Les Rotary Clubs de France lancent leur opération Espoir en tête

Jean-Louis Borloo, Michel Barnier et Eric Woerth ont annoncé le 25 septembre dernier l’implantation du siège de l’Office National des Forêts à Compiègne.

Un nouvel avenir pour les écuries du roi

René Bouillon était connu des Compiégnois non seulement professionnellement puisqu’il avait occupé les fonctions de sous- directeur à la faïencerie héraldique de Pierrefonds entre 1932 et 1952, puis de chef de fabrication à la Société d’Etudes et d’Exploitation Techniques ainsi que chez Englebert Uniroyal jusqu’en 1973, mais aussi pour son dévouement dans de nom- breuses associations.

Membre à part entière du Groupement phi- latélique, de la Société Historique, de la Généalogie, de la Sauvegarde de Compiègne, de plusieurs amicales dont celle des Anciens combattants et prison-

niers de guerre, René Bouillon était aussi visiteur de prison et participait activement à la vie de la paroisse Saint-Paul des Sablons, mettant ainsi au service des autres ses for- ces et ses passions.

Ancien combattant et prisonnier de guerre 39-45, René Bouillon avait eu la très grande fierté d’être décoré de la croix du combat- tant en 1999.

René Bouillon était aussi connu pour ses convictions politiques : syndicaliste à la CFTC, il était un Gaulliste fidèle et un homme de droite convaincu.

René Bouillon nous a quittés le 24 septem- bre dernier dans sa 100èmeannée.

René Bouillon nous a quittés

C’est avec regret que nous avons appris la disparition d’Alain Duprez, président de l’Entente Familiale Omnisport de Royallieu Compiègne.

Formé à l’haltérophilie, ce sportif polyvalent, à l’image de son club aux multiples sections, s’intéressait aussi à de nombreuses autres disciplines, et en particulier à la gymnastique, discipline pour laquelle il a beaucoup œuvré.

L’EFORC en deuil

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S O M M A I R E

Dans quelques jours, nous fêterons le 90ème anniversaire de l’armistice qui a mis fin au premier conflit mondial. Parce qu’il est essentiel de bien savoir d’où l’on vient pour ne pas se perdre, revenons quelques instants sur ces quatre années de combats qui ont changé la face du monde.

Depuis la guerre des Gaules de César à l’in- vasion allemande du printemps 1940, notre Picardie a régulièrement constitué un théâtre guerrier parsemé de champs de bataille.

Pour ceux qui l’ignorent, des stèles, des sépultures, des cimetières militaires sont là pour en témoigner. Aussi sommes-nous sou- vent rappelés à ces souvenirs et au devoir de mémoire.

Il y avait eu bien des guerres avant le chaos de 14-18, mais aucune n’avait atteint ce degré de violence. L’Europe ne s’en est jamais tota- lement remise.

Lorsqu’à l’été 1914 a sonné l’heure de la mobilisation, personne n’imaginait que cette guerre serait mondiale, totale et si profondé- ment destructrice. On est même parti joyeux au combat. Lorsque le 2 août 1914, le premier soldat français tombait sous les balles enne- mies, personne n’imaginait que tant de ses camarades mourraient à leur tour pour la Patrie.

Ce 1ermort militaire français de la 1ère guerre mondiale s’appelait Jules Peugeot. Il était caporal. Il avait 21 ans. Après lui, plus de 1 357 000 de ses frères d’armes périrent.

Plus de 900 morts par jour pendant 4 ans ! Jamais l’armée française ne connut une telle saignée.

Plus de 4 années interminables durant les- quelles les Poilus durent lutter non seule- ment contre l’ennemi, mais aussi contre le froid, la boue, la faim, les rats, les poux, la

maladie, la folie… Les héros n’existent pas que dans la mythologie. Nos arrières grands- parents et nos grands pères furent de vérita- bles héros, supportant l’insupportable, résis- tant à l’irrésistible.

Ils furent la France combattante qui refuse d’être battue, qui refuse de se résigner, qui refuse de s’incliner.

Nous leur devons plus que la victoire. Nous leur devons la Liberté, la Souveraineté.

N’oublions jamais qu’à l’automne 1914, la France était envahie. Ses plus riches dépar- tements industriels et miniers du Nord-Est du pays étaient occupés. Après la contre- offensive de la Marne, les deux armées se sont terrées dans les tranchées, pour un face à face, un bras de fer inhumain.

Il aura fallu le courage, la bravoure, l’héroïsme et le sacrifice ultime de ces hommes morts sous le drapeau français pour obtenir cette vic- toire si coûteuse. Pendant près de 4 ans, la ligne de front a traversé la Picardie ; certains de ses villages ont été rasés, ses paysages défigurés.

Ces lieux sont aujourd’hui paisibles.

Bucoliques. On ne pourrait soupçonner qu’un orage de feu s’y est abattu voici 90 ans, presque jour pour jour.

Alors que le dernier Poilu survivant, Lazare Ponticelli, s’est éteint il y a quelques semaines, le devoir de mémoire autour de la guerre 14-18 est plus que jamais nécessaire, indispensable.

Ceux qui l’ont vécue l’ont appelée la “Grande Guerre “,

Ceux qui y ont survécu l’ont surnommée “la der des der”,

A nous de maintenir vivant le souvenir de leurs sacrifices.

Parce que, comme le disait Elie Wiesel, “l’oubli est une seconde mort”.

En 1918, devant les députés, Georges Clemenceau, le futur “père la Victoire”, décla- rait :

“Politique intérieure ? Je fais la guerre.

Politique étrangère ? Je fais la guerre. Je fais toujours la guerre”.

Il a fait la guerre. Mais il ne l’a pas faite seule. Ils furent 8,5 millions d’hommes sous les drapeaux à faire la guerre. Beaucoup sont morts.

Beaucoup en sont revenus blessés, mutilés, la

“gueule cassée”.

Tous y ont laissé leur jeunesse et leurs illusions.

Ne les oublions jamais.

Philippe MARINI Sénateur de l’Oise - Maire de Compiègne Président de l’Agglomération

de la Région de Compiègne

“Allô, Monsieur le Maire …”

03 44 40 72 80

Vous pouvez joindre le sénateur-maire au téléphone, le lundi 17 novembre entre 8h30 et 9h30.

Réunion de quartier

Mercredi 12 novembre à 20h45, pour le quartier de la Victoire, au foyer Pierre Desbordes.

LES IMAGES DU MOIS

7Les médaillés du travail à l’honneur Dix médailles d’argent, vingt-deux de vermeil, dix d’or, et quatre de Grand or ont été remises par le sénateur-maire et l’équipe municipale.

7Eglise Saint-Paul des Sablons Toute l’explication de sa façade sculptée en un son et lumière.

7Miss Oise 2008

Cindy Roctus, habitante de Margny les Compiègne, a été élue miss Oise 2008. Hélène Adriansen qui fut reine du muguet en 2007, est sa première dauphine.

7Retraités tous champions Michèle Trouart remporte la finale 2008, animée par Frédéric Morlot et organisée par Marie-France Gibout, conseillère municipale déléguée.

OFFICE NATIONAL DES FORÊTS . . . .P2 IMAGES DU MOIS . . . .P3 CENTRES AÉRÉS ET FORMATION . . . .P5 POINT SUR LES TRAVAUX . . . .P7 DOSSIER : IL Y A 90 ANS, L’ARMISTICE . . . .P8-9

ZOOM-PORTRAIT . . . .P11 EXPRESSION LIBRE . . . .P13 ACTUALITÉ . . . .P14 VIE PRATIQUE . . . .P15 ÉVÉNEMENT . . . .P16 7Fête des moissons

Un petit coin de campagne à la ville avec la Fête des Moissons qui a mis en vedette le vin et le bois.

Aux Héros de la Grande Guerre

7Opération “Plus de Vie”

Bernadette Chirac et Mireille Darc ont rendu visite aux pensionnaires de la maison de retraite Fournier-Sarlovèze.

Franck Brenner - Courrier Picard

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ACTUALITÉ

CENTRES AÉRÉS

Les jeunes Compiégnois se découvrent une passion

Depuis 1970, la ville de Compiègne a déve- loppé des activités pour les plus jeunes dans les périodes extra scolaires par la mise en place de centres aérés. La modifi- cation récente du programme de l’Éduca- tion Nationale, la nouvelle répartition du temps scolaire et la volonté de la municipa- lité ont mené la ville à repenser son offre et à la compléter. L’objectif étant que les enfants compiégnois se découvrent une passion et l’exercent dans les clubs sportifs et associations culturelles le samedi matin désormais libres.

Plus vite, plus haut, plus fort

Les enfants des centres aérés peuvent s’es- sayer à la pratique d’un sport qu’ils pour- ront, plus grands, pratiquer en club. Sport collectif ou individuel, toutes les qualités requises à la pratique du sport sont enseignées aux jeunes compiégnois de 6 à 10 ans.

Le football est réservé aux 6-8 ans qui auront le privilège d’avoir pour parrain Dominique Rocheteau, “l’Ange vert” de Saint-Etienne, modèle de conduite sur le terrain qui a terminé sa carrière avec seule- ment 1 carton jaune. Mais les jeunes de 6 à 10 ans peuvent également s’initier au tennis de table, au judo, à la natation ou encore au patin à glace.

Nos enfants, ces artistes

L’éveil à l’art est également l’un des points forts des activités proposées dans le cadre des centres aérés. Les Beaux-Arts accueil- lent des enfants au sein d’un groupe de des- sin et l’École de Musique fait découvrir aux petits les instruments et la musique.

Mais cette année sera marquée par la créa- tion d’une comédie musicale dirigée sous la houlette de Laurence Lemoine-Rocheteau, danseuse et chorégraphe. 20 à 30 enfants de 6 à 8 ans des centres Hersan et

Pompidou, pourront suivre cette activité qui les mènera dans le monde merveilleux du Bois de Chiquibaba. Les costumes et les décors seront réalisés dans le cadre des activités des centres aérés.

Do you speak english ?

Un premier pas vers la pratique de l’anglais est franchi. Trois intervenantes aguerries à l’apprentissage des langues pour les plus petits ou d’origine anglophone, font parta- ger leur passion pour cette langue lors de la matinée du mercredi matin. 24 enfants âgés de 4-6 ans sont invités à chanter, danser, bouger, en anglais. Tout en proposant cet apprentissage ludique, les enfants seront amenés à découvrir l’anglais et à le prati- quer. Le chant ayant pour vocation d’ouvrir leur oreille car l’anglais utilise une fré- quence hertzienne très élevée par rapport au français (500 à 1000 Hz pour le français ; 2000 à 20000 Hz pour l’anglais). Durant l’an- née, les intervenantes feront aussi décou- vrir aux enfants les différentes fêtes anglo- saxonnes et pourront égayer la journée des petits par une séance de cuisine.

Après-midi : détente et défoulement

L’après-midi, les enfants retournent à leurs activités traditionnelles des centres aérés.

Mais cette année, les enfants seront davan- tage amenés à l’extérieur et notamment en forêt afin qu’ils découvrent, profitent et pro- tègent ce cadre exceptionnel qu’est la forêt domaniale.

Une logistique de qualité

Toutes les activités proposées dans le cadre des centres aérés sont sous la responsabi- lité d’une équipe de professionnels ayant obtenu au minimum le BAFA. Les activités sportives sont obligatoirement encadrées par des éducateurs sportifs diplômés. Ces animateurs sont sous la responsabilité de la Ville de Compiègne. Enfin, certaines activi- tés nécessitent des déplacements qui sont réalisés à pied ou grâce aux transports en commun gratuits de l’ARC.

Des tarifs stables

Les activités des centres aérés de l’année 2008-2009 sont réservées aux petits com- piégnois. Ces centres sont aux mêmes tarifs que l’année précédente et ce malgré l’offre supplémentaire proposée, soit sans les repas :

1 enfant à charge : de 1,23 euro à 7,20 euros 2 enfants à charge : de 1,13 euro à 6,60 euros 3 enfants à charge : de 1,02 euro à 6,00 euros 4 enfants à charge et plus : de 0,92 euro à 5,40 euros.

FORMATION 3 ÈME ÂGE

Compiègne mise sur ses jeunes

Compiègne lance son programme de coaching personnalisé. Ce projet va permettre aux jeunes les plus motivés des Zones Urbaines Sensibles d’accéder aux Grandes Écoles et à une orientation ambitieuse.

Ces dernières années, les Grandes Écoles se sont ouvertes aux jeunes issus des quar- tiers sensibles, mais l’accès à ces écoles reste encore trop difficile. Pour favoriser l’égalité des chances, pour faire en sorte que les jeunes prennent confiance en eux, la Ville de Compiègne met en place cette année un programme de coaching person- nalisé.

Qu’est ce que le coaching ?

Le coaching est un programme qui prend en compte à la fois les capacités de la per- sonne, les objectifs qu’elle se fixe avec ses coachs et sa personnalité. La valeur ajoutée réside donc dans l’adaptation des méthodes de travail à la personne suivie.

A Compiègne, les élèves des ZUS qui seront suivis dans le cadre de ce programme seront amenés à exprimer leur potentiel pour des cycles d’études courts et longs, du DUT à l’Université jusqu’aux Grandes Écoles et il s’agit de tisser une véritable toile autour du jeune pour le mettre dans les meilleures conditions de réussite aux examens. Cours, orientation et découverte du monde du tra- vail sont aussi au programme.

Le programme de coaching

Dès la rentrée scolaire 2008-2009, 20 jeunes habitant la ZUS et scolarisés en 3èmedans les établissements Denain et Malraux, seront suivis jusqu’à la terminale. Un coordinateur, quatre salariés et six bénévoles assureront

le fonctionnement de ce dispositif. Repérés par le corps éducatif, ces jeunes, ayant des capacités sous exploitées, suivront des séances de 1h30 par jour pendant 4 jours à l’école Philéas Lebesgue A.

Les cours de soutien seront dispensés par des enseignants bénévoles, des doctorants et des thésards. En plus des cours, ces jeu- nes pourront avoir une première approche avec le monde du travail. Grâce à des entre- prises qui leur feront découvrir leur domaine d’activité et des rencontres avec les services d’orientation, les élèves auront accès à toutes les clefs de la réussite.

Un programme d’avenir

Compiègne a établi un programme de coa- ching qui s’établit sur quatre années pour atteindre 80 élèves suivis. 25 160 euros seront nécessaires la première année et 40 240 l’année suivante pour la réussite de ce projet.

Le financement sera intégré aux subven- tions du CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale).

Repas des personnes âgées

A l’occasion des Fêtes de fin d’année, la Ville de Compiègne et l’association “Clubs et Loisirs des Retraités de Compiègne” offrent un repas aux personnes âgées d’au moins 65 ans habitant Compiègne, le vendredi 12 décembre ou le samedi 13 décembre 2008, au Centre de Rencontres de la Victoire, 112 rue Saint-Joseph.

Les inscriptions ont lieu jusqu’au 28 novem- bre 2008, au bureau “Clubs et Loisirs des Retraités” situé à l’entrée de la mairie de Compiègne (hall d’accueil à droite), du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Pour l’inscription, il convient de se munir d’une pièce d’identité, d’une quittance d’EDF et d’un chèque de caution de 20 euros par personne.

Renseignements au 03 44 40 73 73.

Anne-Marie Vivé, adjointe au maire, déléguée à l’Action Sociale dans les quartiers et aux centres aérés, propose une série d’activités nouvelles le mercredi visant à éveiller les sens et les goûts des enfants. Sport, culture et loisirs sont au programme des centres aérés 2008-2009.

Des activités culturelles, sportives et ludiques sont proposées aux enfants des centres aérés pour leur permettre de découvrir de nouvelles passions.

Les élus compiégnois, Anne-Marie Vivé et Oumar Ba sont à l’initiative de ce programme de coaching personnalisé.

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POINT SUR LES TRAVAUX

PATRIMOINE COMMUNAL

Le service Bâtiments de la Ville dans une démarche de qualité environnementale

Une consommation d’énergie comprise entre 120 et 269 kWh/m

2

par an

Alors que la consommation moyenne d’énergie dans le secteur bâtiment est de l’ordre de 400 kWh/m2 par an, le diagnostic établi par une entreprise indépendante de la Ville de Compiègne a révélé que les équi- pements communaux consommaient en moyenne entre 120 et 269 kWh/m2par an, selon qu’il s’agissait des groupes scolaires, de bâtiments historiques ou de complexes sportifs, ces derniers étant plus gourmands en énergie compte tenu de leur taille et de leur spécificité (voir tableau).

Des aménagements qui portent leurs fruits

“Ces résultats plutôt encourageants sont dus aux mesures prises par la Ville de Compiègne depuis plusieurs années” souli- gne Nicolas Leday, adjoint au maire délégué aux Travaux et aux Bâtiments communaux.

“En effet, depuis maintenant 8 ans, la ville s’est engagée dans un programme ambi- tieux de rénovation des huisseries dans les

écoles. 120 000 euros sont ainsi investis chaque année afin de remplacer les huisse- ries en bois par des huisseries en alumi- nium plus isolantes”.

Côté éclairage, des installations plus per- formantes et moins consommatrices en énergie ont été installées dans 29 écoles, plusieurs gymnases et à la piscine de Mercières. Les terrains des stades d’athlé- tisme et de football, ainsi que le gymnase Ferdinand Bac ont été équipés de dispositifs d’éclairage modulables, qui permettent une utilisation plus économique. Le stade de rugby en sera également doté.

La patinoire de Mercières, qui utilise déjà pour le refroidissement de la glace le prin- cipe d’échange de chaleur avec la piscine située à proximité, a été dotée d’un logiciel

pour optimiser les périodes de refroidisse- ment de la glace. Parallèlement, les chau- dières de la piscine-patinoire ont été chan- gées tandis que la crèche Sainte-Elisabeth a été raccordée au chauffage urbain en 2007, de façon à contribuer à la réduction des émissions de C02.

Des technologies nouvelles au service des économies d’énergie

“Au regard du diagnostic récemment établi, d’autres actions vont être engagées afin de réduire les consommations anormales.

Nos efforts porteront en particulier sur les bâtiments les plus gourmands tels les com- plexes sportifs et l’Espace Jean Legendre“

confie Nicolas Leday. “Il faut aussi sensibili- ser les utilisateurs sportifs à ne pas gaspil- ler l’énergie mise à leur disposition en étei- gnant les lumières inutiles et en évitant le gaspillage de l’eau”.

Ainsi, pour éviter les pertes d’eau provo- quées par des fuites enfouies et difficiles à

déceler avant les relevés catastrophiques des compteurs, des dispositifs de coupure automatique du réseau seront prochaine- ment installés dans les bâtiments particu- lièrement consommateurs.

“La Ville s’oriente aussi vers des technolo- gies plus écologiques notamment pour les nouvelles constructions”.

Au Mémorial de l’Internement et de la Déportation, des premiers essais ont été initiés avec la récupération de l’eau de pluie pour des utilisations domestiques.

Le nouveau club house de l’association Agility Canine à Bellicart inclura un équipe- ment solaire et une pompe à chaleur.

De même, le futur club house du stade de rugby et ses vestiaires prendront en compte totalement les normes Haute Qualité Environnementale tant au niveau de la construction, de la consommation des flui- des que de l’entretien.

L’installation de toitures végétalisées est également à l’étude lors du renouvellement de l’étanchéité des toitures-terrasses de certaines écoles ou de gymnases.

Le bassin d'orages prévu rue d'Austerlitz ne sera finalement pas construit. L'Agglo- mération de la Région de Compiègne a en effet décidé d'agrandir le bassin prévu rue de l'Oise, à hauteur de la rue du Chevreuil, ce qui permet de conserver une capacité de stockage identique à celle envisagée initia- lement avec le bassin d'Austerlitz (soit un bassin unique de 12 300 m3contre deux bas- sins de 8 700 m3et 3 600 m3prévus à l'ori- gine). Cet ouvrage de 35 m de diamètre

permettra d'éviter les débordements des réseaux d'assainissement dans le secteur, et de réduire les rejets directs dans l'Oise, synonymes de pollution. Il fonctionnera comme ceux mis en service en avril dernier rue Eugénie Louis (Royallieu) et place du 5e Dragons (Bellicart).

Cette solution de créer un bassin unique sur le centre-ville permettra de diminuer l'im- pact du chantier, évitant la suppression du parking rue d'Austerlitz durant les travaux, ainsi que la réduction de la voirie. D'autre part, le risque de dégradation accidentelle de la Tour Beauregard est ainsi évité. La réalisation d'un bassin unique a d'autre part l'avantage d'être plus économe.

La construction du bassin débutera l'été prochain et durera environ un an. Des tra- vaux de raccordement du réseau au bassin devront être réalisés rues du Chevreuil, d'Austerlitz, James de Rothschild et sur la piste cyclable.

Un bassin au lieu de deux Le Rugby Club bientôt transformé

La réorganisation et l’extension des locaux du RCC sera le principal chantier dans le domaine sportif du mandat municipal.

Eclaté sur deux sites, avec un club house se situant à 500 m des terrains et disposant de locaux trop petits, plus conformes aux nor- mes fédérales, le site du Rugby Club va faire

l’objet d’un réaménagement important.

Le chantier consistera pour l’essentiel en : - L’aménagement d’un club house de 150 m2avec salle de réunion donnant sur les terrains,

- La construction de locaux administratifs et de stockage,

- L’extension de vestiaires pour une surface totale multipliée par deux par rapport à l’existant.

Les principes de Haute Qualité environne- mentales seront respectés sur ce chantier tant au niveau de la conception que de la réalisation et de l’exploitation, l’objectif étant de réduire les impacts sur l’environne- ment extérieur en s’intégrant au Grand Parc et de créer des installations saines et confortables.

La consultation pour le choix de la maîtrise d’œuvre vient d’être lancée.

Début des travaux prévu en octobre 2009.

Fin des travaux : fin août 2010.

Bâtiments recevant du public Consommation moyenne d’énergie (catégories 1 à 4)

Moyenne nationale 400kWh/m2/an

Pour Compiègne Groupes scolaires

(10 bâtiments concernés) 120kWh/m2/an 20Kg éq CO2/m2/an Bâtiments historiques et municipaux

(11 bâtiments concernés) 172kWh/m2/an 24Kg éq CO2/m2/an Complexes sportifs

(11 bâtiments concernés) 269kWh/m2/an 43Kg éq CO2/m2/an Le patrimoine de la Ville de Compiègne, s’il reflète un passé prestigieux, n’est pas toujours très économe en matière de consommation d’énergie et d’eau. Fin 2007, la Ville de Compiègne a mené, conformément aux textes règlementaires, un diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments d’une superficie supérieure à 1000m2et recevant du public (ERP de 1ère à 4èmecatégories).

La Ville de Compiègne mène depuis plusieurs années un programme de rénovation des huisseries dans les écoles.

Les terrains du stade d’athlétisme et de football sont désormais équipés de dispositifs d’éclairage modulables plus économiques.

De nouvelles techniques sont utilisées pour optimiser les périodes de refroidissement de la glace à la patinoire.

Le bassin de la rue de l’Oise sera plus important que prévu et aura une capacité de 12 300m3.

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DOSSIER

La signature de l’Armistice le 11 novembre 1918 en forêt de Compiègne, a mis un terme à 4 années d’une guerre qui fit 8 millions de morts et

6 millions de mutilés.

Ce n’est qu’une modeste clairière dans la forêt de Compiègne, à quelques kilomètres de la ville. Et pourtant ce site est mondialement connu, mieux encore il est devenu un haut lieu symbolique de la Paix. Car au matin du 11 novem- bre 1918, l’Armistice qui mit fin à la Grande Guerre y fut signé.

l Mettre fin à quatre années de guerre

Quelques jours plus tôt, la cause est presque entendue.

L’Allemagne ne peut que capituler et avant cela un Armistice doit être signé. En grand soldat, le général Foch ne souhaite aucunement humilier le vaincu. Il est donc à la recherche d’un lieu discret pour ratifier ce document qui devait mettre fin à quatre années de combats.

Alors que ses recherches s’avèrent presque infructueuses, le détachement de l’Etat-major chargé de cette quête d’un endroit idéal s’apprête à quitter la région quand il découvre des rails de chemin de fer. Ils mènent à un épi d’artillerie dont les pièces disposent de deux voies parallèles. C’est ici que le train-bureau du général Foch d’une part et le train destiné aux plénipotentiaires allemands d’autre part seront stationnés.

Tenu secret, l’endroit sera rallié par ces derniers. Le Comte Alfred von Oberndorff représente le ministère des Affaires étrangères allemand, les généraux Detlof von Winterfeld et von Gruennel, l’armée allemande, le capitaine Ernst Vanselow, la marine. Matthias Erzberger représente lui le gouvernement allemand. Face à eux, le général Ferdinand Foch, commandant suprême des forces alliées qui devien- dra plus tard le Maréchal Foch, et son chef d’état-major le

général Weygand. L’amiral Rosslyn Wemyss représente l’ar- mée britannique. Durant trois jours, les négociations se poursuivent. En réalité, les allemands ne peuvent que se plier aux conditions édictées par le texte soumis par Foch.

D’autant que le 9 novembre, le kaiser était poussé à abdi- quer et à partir en exil en Hollande.

11 Novembre 1918 à 5h15

Ainsi le 11 novembre 1918 à 5 h 15 est signé l’armistice qui marque la fin de ce que l’on croyait être alors “la der des der” dans le wagon stationné au cœur de la forêt compié- gnoise, dans la Clairière de Rethondes. Le cessez-le-feu intervient dans la matinée “à la onzième heure du onzième jour du onzième mois”.

Mais si le clairon relayé par les cloches des églises de tout le pays sonne cette issue tant espérée, on n’oubliera pas que cette guerre aura fait plus de huit millions de morts et six millions de mutilés. D’autres victimes tomberont encore dans des secteurs difficiles comme les Ardennes, la Champagne ou la Belgique.

Deux ans plus tard, le 11 novembre 1920, on décide de ren- dre un hommage solennel à tous ces soldats morts sur les champs de bataille et notamment à ceux qui n’ont pu être identifiés. L’un des leurs est choisi, parmi des milliers d’au- tres dont les dépouilles sont réunies dans la citadelle de Verdun. Il est inhumé sous l’Arc de Triomphe de la place de l’Etoile, place Charles-de-Gaulle. En 1923 une flamme est allumée devant la stèle de ce soldat inconnu. Elle ne s’est jamais éteinte.

Comme cette flamme, le souvenir ne s’éteint pas. La jour- née du 11 novembre est fériée dans de nombreux pays, France, Belgique, Canada. Les Etats-Unis en ont fait une journée commémorative des vétérans de guerre.

IL Y A 90 ANS : L’ARMISTICE

HOMMAGE AUX COMBATTANTS

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crédit photo : l’Equipe

Soldats français lisant la presse et leur correspondance dans la forêt de Laigue.

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DOSSIER

l 14-18, première guerre planétaire

Dès la mythologie et la Préhistoire, l’homme a toujours emprunté les sentiers de la guerre, et les millénaires se sont ainsi succédés avec leurs cortèges de conflits. Mais parmi ces innombrables affrontements, certains sont restés plus que d’autres dans les mémoires collectives.

14-18 occupe ainsi une place à part. Non pas par sa durée.

D’abord par sa férocité, ensuite par sa modernité puisque bien des armes nouvelles y furent testées et développées en grandes séries : l’avion, les gaz, les chars, les sous-marins.

Ce fut d’ailleurs la première guerre “totale”, toutes les sociétés étant entièrement mobilisées dans l’effort militaire.

Enfin parce que ce conflit fut tout simplement la première guerre mondiale.

En effet, même si la déflagration trouve d’abord ses racines dans l’Histoire et les rivalités de la vieille Europe, c’est la planète entière qui a rapidement été concernée.

En premier lieu par l’intermédiaire des colonies possédées par les Etats Européens, notamment en Afrique et en Asie.

Qu’ils soient tirailleurs, Spahis, Zouaves, qu’ils servent la Triple Alliance ou la Triple Entente, qu’ils soient africains, asiatiques, les bataillons indigènes fournirent des troupes nombreuses et valeureuses. Le Commonwealth fut aussi bien présent sur les champs de bataille avec des soldats australiens, néo-zélandais, canadiens. En 1917, les Etats- Unis entrèrent dans la danse macabre suivis de près par Cuba, la Chine, le Brésil. Avant eux le Japon, l’Italie, le

Portugal, la Grèce s’étaient mobilisés. Toujours contre les empires allemand, austro-hongrois et ottoman.

Quant aux théâtres guerriers, ils ne se limitèrent pas à l’Artois, la Marne, la Champagne et la Picardie. Le Nord-Est de l’Italie, la Galicie, les plaines russes connurent aussi de sanglants affrontements. Sans oublier les Balkans, le Proche et Moyen-Orient où les alliés affrontèrent les trou- pes ottomanes. On se battit sur tous les océans, des Falkland au Pacifique en passant par l’océan indien.

La première guerre mondiale porte donc bien son nom !

l Frères d’Armes d’hier et d’aujourd’hui…

Les conflits qui ont ensanglanté notre vieux continent lors de deux conflits majeurs, la Grande Guerre et celle de 40, ont été de vraies guerres civiles européennes.

La guerre de 14-18, qui marqua la fin des empires austro- hongrois, allemand et russe annonçait les grands boulever- sements politiques et sociaux à venir, les prémices d’un autre conflit, plus idéologique celui-ci, la deuxième guerre mondiale.

Faut-il rappeler, que quelle que soit la nationalité des com- battants, ces derniers se battaient chacun dans leur camp pour leur Patrie. Ils méritent tout notre respect.

L’Europe, notre socle commun de Paix

Ce 11 novembre 2008 qui marque le 90èmeanniversaire de l’Armistice de 1918 coïncide également avec la Présidence Française de l’Union Européenne.

L’union de l’ensemble des pays européens est l’avenir de notre continent. Notre socle est identique, notre histoire est commune, les sacrifices ont été partagés, le même sang répandu.

Les menaces existent. Elles ont changé d’aspect, de zones géographiques mais elles sont bien présentes hors des frontières de l’Europe. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants un outil qui leur permettra de maintenir la Paix et la sécurité des peuples d’Europe. Les peuples euro- péens ont été frères d’armes dans la guerre, qu’ils le demeurent dans la paix.

Il existe un exemple vivant de la fraternité des armes au niveau d’un continent, c’est la Légion Etrangère. C’est éga- lement le plus bel exemple d’une intégration voulue et réus- sie allant hélas parfois jusqu’au sacrifice suprême au nom de la France.

Chaque pays européen a vu au moins un de ses ressortis- sants servir dans la Légion, Français de souche, Français par le sang versé ou Français par engagement, ils sont la diversité européenne. Ils sont aussi la force de la Légion.

A l’image de la Légion, l’Europe doit être un bloc unique, une force militaire structurée. C’est à ce prix que l’Europe conti- nuera d’exister. Les soldats des nécropoles disséminées de l’Atlantique à l’Oural l’exigent. Nos enfants le demandent…

Cavaliers indiens dans le nord de la France

Légionnaire en tenue. (photo d’archives)

musée Mémorial de la Clairière de l’Armistice

Cérémonies du 11 novembre

En présence de François Fillon, premier Ministre

9h30 : Messe en l'Eglise Saint-Jacques. Dépôt de gerbe à la Stèle Paul Cosyns puis dépôt de gerbe au stade de Rugby.

10h30 :Cérémonie au Monument aux Morts, place Saint Jacques - Lecture d’un texte par les élèves du collège Jacques Monod. Dépôt de gerbes puis Marseillaise interprétée par les élèves de l’Institution Guynemer.

10h45 : Service religieux au Centre Cultuel Musulman.

11h15 : Cérémonie au Monument des Alsaciens-Lorrains.

11h30 :Service religieux à la Maison Communautaire Israélite.

14h00 : Clairière de l’Armistice, mise en place des Troupes, des Associations Patriotiques, des anciens combattants avec leurs drapeaux, des médaillés militai- res et des Sapeurs-Pompiers puis des scolaires.

14h27 : Descente de l’Allée Triomphale et dépôt de gerbe devant le Monument du Maréchal Foch par les Associations Patriotiques.

15h00 : Arrivée à la Clairière de l’Armistice de Monsieur le Premier Ministre, accompagné des autorités. Revue des troupes. Présentation de la Cérémonie et évocation historique portant sur le 90èmeanniversaire de l’Armistice de 1918.

15h20 :Lecture du texte sur le premier conflit mondial.

Sonneries “Cessez le feu”.

15h40 :Monsieur le Premier Ministre accompagné de Monsieur le Sénateur-Maire et de Monsieur le Président de l’Association “Mémorial de la Clairière de l’Armistice”

se rendent à la Dalle Sacrée. Ravivage de la flamme et dépôt de gerbe. Sonnerie "aux Morts" suivie d’une minute de silence puis de la Marseillaise.

15h45 :Lecture d’un texte par deux enfants et allocu- tions. Salut des drapeaux des Anciens Combattants, signature du Livre d'Or par les autorités officielles au Wagon de l’Armistice.

16h30 : Cérémonie au Monument des Déportés à Royallieu. Dépôt de gerbe par Monsieur le Premier Ministre.

Jean-Jacques Becker

Président du Centre de Recherche de l’Historial de Péronne

Invité d’honneur du Festival du Film 2008, Jean- Jacques Becker plantera le chêne, symbole du festival, dans l’allée de la Mémoire de la Clairière de l’Armistice le 12 novembre.

Jean-Jacques Becker, agrégé d'histoire, docteur es let- tres avec une thèse sur l'opinion publique et les débuts de la Première Guerre mondiale, est professeur émé- rite de l'Université de Paris X-Nanterre, et président du Centre de Recherche de l'Historial de Péronne sur la Grande Guerre.

Navettes

Des navettes sont assurées au départ de Compiègne pour se rendre à la Clairière. Rendez-vous à 13h15 Place du Château, Parkings d’Intermarché et du Centre de Rencontres de la Victoire et à 13h30 au Cimetière Nord. Rens : 03 44 40 72 48

Légionnaires lors du défilé du 14 juillet 2008.

© ADJ DRAHI / SIRPA Terre

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ZOOM-PORTRAIT

“Je n’étais pas un bon professeur, je n’étais pas très méthodique. Je voulais surtout intéresser mes élèves et les émouvoir. Et je dois reconnaître que certains ont été mar- qués par mes cours, ils ont la gentillesse de me le dire” avoue François Callais. Trop modeste assurément car de fait ce Picard d’origine a su faire partager au plus grand nombre sa passion pour l’histoire. “Je suis un peu hanté par l’oubli, c’est pourquoi

j’aime transmettre le savoir accumulé par des érudits qui nous ont précédés comme les Bénédictins du XVesiècle qui ont beau- coup écrit sur Compiègne. Pour autant, il convient de garder la tradition critique et de montrer l’histoire telle qu’elle est” affirme François Callais.

Son goût pour la science du passé lui est venu à l’aube du dernier conflit mondial.

“J’avais 12 ans lors du bouleversement de

1940. Mon père avait connu 1914 et mon grand-père 1870. Cela a fait que j’ai ressenti une horreur pour ce régime qui a fait un million cinq cents mille jeunes sacrifiés par l’imbécillité des politiciens de l’époque.

Pour moi la république, ce fut la honte”

confie François Callais qui explique ainsi ses “penchants royalistes”. “Royaliste et fervent gaulliste car pour moi, de Gaulle incarnait le roi qui nous manquait. J’ai gardé comme lui une certaine idée de la France”.

De la passion il a fait un métier. “J’étais génétiquement attiré par le professorat“

avoue-t-il faisant allusion à un père et un grand-père enseignants. Des débuts à Laon, puis à l’école professionnelle de Creil avant de rejoindre en 1959 Constantine qu’il quitte en 1962. Le retour en métropole prend la forme d’une année d’enseigne- ment à Avignon. “J’ai souhaité rejoindre ma région d’origine. C’est ainsi que j’ai officié durant dix ans au lycée technique Mireille- Grenet à Compiègne avant de poursuivre ma carrière au lycée Pierre-d’Ailly”.

Parallèlement, François Callais cultive son amour de l’histoire, notamment pour celle de Compiègne, au travers de la Société his- torique créée sous le Second empire par Arthur de Marcy. Il y côtoie d’autres érudits

comme Louis Carolus-Barré ou Jacques Mourichon. “Nous sommes les maillons d’une chaîne” aime-t-il à dire. Des maillons pourtant essentiels. Ainsi François Callais a signé plusieurs ouvrages qui font référence, sur le passé de Chevrières et celui de Margny-lès-Compiègne, notamment. Il est aussi l’auteur d’une remarquable et remar- quée monographie sur l’histoire de la forêt de Compiègne. “La ville est née de la forêt, nos souverains y sont restés fidèles depuis Louis XV”. Il a bien sûr participé très active- ment au livre contant par le menu l’histoire de la cité impériale et préparé autrefois une thèse en compagnie de l’historien René Remond. Un chapitre a été publié, intitulé

“La jeunesse royaliste”. Quant à sa période de prédilection, François Callais évoque

“cette satanée Troisième république et par- ticulièrement la renaissance du royalisme au travers de l’Action française”.

Egalement présent à l’origine de la Société pour la protection de la forêt de Compiègne, de la Sauvegarde de Compiègne et actuel président de la Société historique, François Callais en prépare les prochaines publica- tions. L’une d’elles concernera la charte de 1153 qui donna la liberté d’administration à la ville de Compiègne.

François Callais, historien par passion

Rares sont ceux qui ne connaissent pas François Callais, ses talents d’historien et de “raconteur” du passé. Et s’il a fait profession d’enseigner l’histoire, c’est plutôt de passion totale qu’il convient de parler à son propos.

Enseignant au lycée Mireille Grenet puis à Pierre d’Ailly, François Callais est surtout connu pour ses talents d’historien et de “raconteur” du passé.

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EXPRESSION LIBRE

A l’heure de la mondialisation de l’écono- mie, la compétitivité des territoires est un enjeu majeur.

Les enjeux culturels ne sont pas absents de cette dynamique et doivent être à la fois davantage considérés et favorisés.

Si l’on veut illustrer ou renforcer l’attracti- vité d’une ville ou d’un territoire, il faut aussi considérer et valoriser sa “culture”, son patrimoine et mettre en évidence tous les éléments qui concourent à la qualité de vie, et parmi eux bien sûr, toutes les ressources culturelles. Les grands équipements et les évènements artistiques et culturels sont d’importants facteurs d’attractivité.

La ville de Compiègne est particulièrement bien dotée, riche de son histoire, et la muni- cipalité cherche à offrir les meilleurs équi- pements culturels au plus grand nombre et s’efforce de répondre aux attentes légitimes des Compiégnois.

Certains de nos “atouts” permettent à notre ville d’atteindre une grande notoriété et un rayonnement qui dépasse largement les limites de l’Oise : nos deux théâtres, l’Espace Jean Legendre et le Théâtre Impérial, le Château de Compiègne bien sûr.

Nous disposons également d’un réseau sérieusement rénové de bibliothèques municipales, de nouvelles cyber-bases très fréquentées, d’une vie associative extrême- ment riche et variée. Ce sont des exemples.

En cherchant à sensibiliser le public le plus large possible, nous essayons depuis plu- sieurs années d’accentuer nos efforts envers le jeune public. L’initiation artistique et culturelle est essentielle et doit donner à

“voir”, à “entendre”, à “faire”, à “compren- dre” et “distinguer”, le plus souvent possi- ble.

Il n’est pas suffisant d’apprendre à lire, à écrire, à parler. Nous vivons à l’ère du zap- ping et notre jeunesse a besoin de repères.

Nous nous devons de développer les efforts et les moyens de susciter l’exposition du jeune public à la vie culturelle.

Toutes les structures culturelles de Compiègne proposent des activités de sen- sibilisation artistique et culturelle en direc- tion des enfants : c’est vrai à l’Espace Jean Legendre, dans les bibliothèques, les Musées, et c’est vrai bien sûr également au Château de Compiègne et au Théâtre Impérial.

Tout ce qui existe n’est pas encore suffisant, il faut faire davantage, et c’est ainsi par exemple que nous réfléchissons avec Sylvie Oger, en charge de la Vie Scolaire, à des ate- liers musicaux dans les écoles primaires.

Toutes nos structures culturelles doivent elles aussi constamment évoluer avec la meilleure exigence possible.

“L’apprentissage culturel”, une exposition plus précoce à l’art et à l’expression artisti- que font partie des voies qui aboutissent à l’égalité des chances.

Susciter l’intérêt, un nouveau regard, des échanges, des rencontres, inciter les enfants à revenir au Théâtre ou au Musée avec leurs parents, cela fait partie de nos missions.

Michèle LE CHATELIER Adjointe au maire déléguée à la Politique culturelle et à l’Action touristique

A l’heure où l’Administration Bush signe un chèque de 700 milliards de dollars pour renflouer les apprentis sorciers de la finance américaine et sauver le système bancaire, on peut se demander si le Président Sarkozy, lui, ne s’emploie pas plutôt à sauver les apparences :

Oui la crise est grave, mais elle est entière- ment importée et les mauvais chiffres du chô- mage, de la croissance et du pouvoir d’achat n’ont rien à voir avec ma gestion. Non le capita- lisme financier ne peut pas s’autoréguler et doit être encadré et même garanti par l’Etat, mais la France souffre de rigidités, d’indolence, de déficits et ma politique libérale est la bonne” nous assène-t-il depuis son fameux dis- cours de Toulon.

Alors qu’une hausse d’un quart de point des taux d’intérêt accroît mécaniquement le service de la dette de 3 milliards d’euros ou que le bouclier fiscal représente un manque à gagner de 15 milliards, l’exécutif s’enor-

gueillit maintenant de supprimer 30 000 postes de fonctionnaires en 2009 pour

“seulement” 800 millions d’économies pré- vues.

Cette politique de retrait de l’Etat n’épargne pas l’échelon local puisque les départs annoncés de l’école d’état major de Compiègne pour Saumur et des Haras pour nulle part découlent directement des res- trictions budgétaires, tandis que, faute d’en- seignants pour les accueillir, nombre d’en- fants sont maintenant refusés en mater- nelle et refoulés sur les listes d’attente de crèches désormais submergées (Le Parisien du 15/09/08).

Mais le pire pourrait bien être devant nous.

Selon l'Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF), le gouvernement envisage de réduire d'un tiers le nombre de communes éligibles à la dotation de solida- rité urbaine (DSU) et parmi les malheureu-

ses élues, la Ville de Compiègne.

Concrètement la DSU (1,27 million euro en 2006 pour un budget total 41 millions) serait amputée de moitié l’année prochaine pour disparaître purement et simplement en 2010. Vaches maigres en perspective. Mais comme pour la situation économique natio- nale, il serait trop facile de rejeter toutes les responsabilités sur l’extérieur pour mieux se dédouaner d’une mauvaise gestion à l’in- térieur.

En 2008, la majorité municipale n’assure plus la couverture de ses dépenses de fonc- tionnement (qui représentent déjà 105 % des recettes) lorsqu’elle propose et vote son budget. Devant l’ampleur de l’hémorragie, la majorité toujours décide en juin la hausse des tarifs de cantine scolaire que l’on sait (+75 %) et veut maintenant imposer 15 % d’augmentation aux repas servis au domi- cile des personnes âgées et/ou handicapées (passage de 6,40 euros à 7,40 euros). Tout

dernièrement encore, ce sont les chefs de services municipaux qui ont été “briefés” et les agents, rappelés à l’ordre, car désor- mais sommés de récupérer toutes leurs heures supplémentaires (pathétique illus- tration du “travailler plus pour gagner plus”).

Et demain ?

Même si la vente d’une partie du patrimoine municipal pourrait bien être une piste à exploiter pour retarder quelque peu l’échéance (le Foyer Soiron par exemple va fermer ses portes et l’immeuble devrait bientôt être vendu), c‘est très probablement à une hausse de leurs impôts que les Compiégnois devront s’attendre.

Laurence ROSSIGNOL, Frédéric PYSSON, Solange DUMAY, Olivier KOVAL, Anne SERRET, Michel FUMAGALLI, Théodora GOMA-BALLOU

Les jeux sont-ils faits ? Et la culture ?

Au lycée, l’économie m’apparaissait comme une science exacte. Cette matière ne souf- frait d’aucune approximation ; tout semblait prévisible. D’ailleurs mon professeur d’éco- nomie, qui avait hésité entre une carrière de mathématicien et celle d’économiste, me confortait dans mon approche. Il avait cou- tume de dire : “L’économie répond très logi- quement à une succession de cycles, ni hasard, ni accident.” Je pense qu’il était convaincu de ce qu’il avançait.

Mais alors que se passe-t-il donc ? Comment expliquer cette crise financière qui secoue la planète ? Je n’aurai ni la pré- tention ni l’expertise nécessaire pour expli- quer cette dernière, cependant comme tout le monde je m’interroge. Tous ces écono- mistes et analystes seraient-ils d’accord pour reconnaître qu’une erreur s’est glissée dans leur équation ? Le hasard a-t-il repris ses droits, ou bien cette crise est-elle la conséquence d’une mauvaise gestion mon- dialisée ?

Le sentiment aujourd’hui que les places financières sont devenues de véritables

“casinos “ domine nos esprits. La mondiali- sation a peut-être été un accélérateur.

Comment expliquer que l’on doive de plus se mobiliser pour combler les pertes abyssa- les de grands groupes internationaux ou établissements bancaires qui ont pris des risques “calculés” parfois injustes et ruineux ? En 2007, le Président de la République, alors candidat, avait souhaité axer son pro- gramme sur la valeur du travail : “Une France qui se lève tôt”. Un programme auquel j’adhère, mais qui ne répond pas encore à l’ensemble des problèmes des Français et de leurs entreprises : comment expliquer en effet qu’une entreprise, consti- tuée d’hommes et de femmes qui travaillent et qui a son carnet de commandes saturé, ne réussit pas à demeurer pérenne ?

Comment faire également passer la pilule qui découle de la crise actuelle, qui voit un salarié qui travaille toujours plus ou une entreprise dans l’impossibilité d’em- prunter pour investir, par exemple dans l’immobilier ? Les banques ne prendront plus un seul risque dans les mois qui vien- nent, et c’est toute l’économie qui en pâtira.

Cette crise apparaît dans un contexte morose. Je suis triste d’entendre parler de nouveaux pauvres ou de savoir que près de 750 000 personnes qui pourtant travaillent font appel à la banque alimentaire.

Je vous invite très modestement à la réflexion autour de ces quelques idées sim- ples. Si toutefois aujourd’hui je garde confiance, c’est que le gouvernement s’érige en rempart contre cette nouvelle crise et se prépare à mettre en œuvre une action efficace pour la juguler.

A l’heure de la mondialisation et de l’infini- ment grand, je ressens énormément de plaisir à travailler dans une équipe qui est consciente de ces enjeux. Dans les actions que nous menons chaque jour, nous som- mes soucieux de répondre au plus juste aux demandes chacune différente. Dans ce cli- mat, je félicite aussi toutes les actions géné- reuses des Compiégnois et Compiégnoises, comme celles des associations qui tentent de renforcer les liens entre nous et ainsi replacer l’humanité au cœur du débat.

Permettez-moi de citer pour conclure une citation récurrente chez celui qui m’a ensei- gné l’économie, des mots justes qui font réfléchir : “La somme des intérêts particu- liers doit concourir à l’intérêt général”.

Abdelhalim BENZADI Conseiller municipal délégué pour le quartier des Maréchaux et délégué pour le quartier des Sablons

MAJORITÉ

OPPOSITION

Crise financière mondiale, crise financière municipale

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ème

édition de la remise des Trophées de l’A’actes

Jeudi 6 novembre à 20h aura lieu aux salles

Saint-Nicolas la remise des Trophées de l’A’actes qui récompensent le parcours pro- fessionnel exceptionnel d’autodidactes, sous la présidence de Louis Schweitzer, Président de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) créée le 30 décembre 2004. A cette occasion, les entreprises compiégnoises signeront la charte de la diversité, opération menée avec le concours de la Maison de l’Emploi et de la Formation. Entrée libre.

Rens. au 03 44 83 37 97 ou 06 07 54 91 50.

La boutique de l’Office de Tourisme

Du nouveau ! Une nouvelle tête à la police municipale

L’Office de tourisme n’est pas seulement le lieu idéal pour trouver un renseignement sur la ville, la visite de monuments histori- ques et de sites naturels, on peut aussi y glaner des idées de cadeaux.

Un coin boutique est en effet à la disposition des touristes et des Compiégnois. “On peut y trouver des articles très divers comme des tabliers et des tee-shirts portant en broderie les trois Picantins” explique

Laurence Francart, directrice de l’OTSI. Des parapluies de golf, des sacs pour les petits, des porte-clefs boussole, des magnets sont disponibles aussi avec les trois Picantins.

Bien sûr des cartes postales présentant la ville et la forêt, des affiches ainsi que divers ouvrages sur Compiègne et la Picardie sont également en vente. D’autres objets souve- nirs, pin’s, muggs, porte-savons, bougeoirs confectionnés par l’atelier de l’Arche sont présents dans les vitrines. On peut aussi repartir avec un DVD du passé de la cité impériale ou de ses attraits, dévoilés dans

“Regards sur Compiègne”. En fin d’année, une idée cadeau originale prend la forme d’un calendrier rassemblant des voitures anciennes mises en scène dans des sites du Compiégnois. Enfin l’Office de tourisme dis- pose de billetteries pour le Parc Astérix (ouvert pendant les vacances scolaires de la Toussaint et de Noël).

COMMERCES SÉCURITÉ

Succédant à Philippe Caullier, Denis Remy est désormais en charge des policiers muni- cipaux sous l’autorité d’Hervé Legrand, chargé de mission à la sécurité et d’Eric Verrier, le maire-adjoint délégué à la sécu- rité. Outre les policiers en tenue, Hervé Legrand a également pour mission de gérer les personnels civils, coursiers, pla- ciers des marchés, vacataires en fonction aux sorties d’écoles soit au total 86 person- nes qui œuvrent pour la sécurité et la tran- quillité de tous.

“J’ai été séduit par la ville et par son envi- ronnement” confie Denis Remy. A 37 ans, cet originaire de Charleville-Mézières fait part de sa satisfaction : “Sur le plan profes-

sionnel, il s’agit ici d’une grande structure puisque les effectifs se montent à vingt- quatre policiers en tenue, c’est pour moi un challenge passionnant”.

La passion, c’est justement ce qui anime Denis Remy. Débutant en 1993 au sein de la police municipale de Meaux où il exerce durant huit années dont cinq en brigade de nuit, Denis Remy rejoint ensuite Goussainville dans le Val d’Oise en qualité de responsable adjoint du service local de police. Deux ans plus tard, il est nommé responsable de la police municipale de Lagny-sur-Marne avant de faire son entrée dans la police de la cité impériale à la ren- trée de septembre où son expérience sera utile. “Suivant la connaissance du terrain et en fonction des différents secteurs nous devons mettre en place des techniques adaptées d’intervention. Connaître l’envi- ronnement est à ce titre très important”

confie Denis Remy qui prône la mise en place d'un “plan de sécurité globale”. “La police municipale est très sollicitée, une demande croissante existe de la part des habitants en terme de tranquillité, c’est pourquoi nous nous devons d’établir cette stratégie de sécurité globale” explique le nouveau responsable des policiers en tenue.

Denis Remy (à droite) dirige désormais les poli- ciers municipaux en tenue sous l’autorité d’Hervé Legrand, (à gauche) et d’Eric Verrier, adjoint au maire.

La plus haute marche du podium

pour les maîtres-chiens de la police municipale

Dès que nous avons vu l’annonce du concours, nous avons immédiatement dit : on y va!“ Les maîtres-chiens de la police municipale ont consacré de longues heures de loisirs et de RTT à s’entraîner avec leurs chiens afin de préparer ce concours qui a réuni à Blois vingt-cinq équipages de police, de gendar- merie et de compagnies de sécurité de France et de Belgique. De difficiles épreuves étaient au programme. Tir, franchissement

d’une tyrolienne haute de 25 mètres, passa- ges d’obstacles comme tunnel et barrica- des, détection et interpellation d’un fuyard caché dans un bâtiment, intervention du chien en “frappe muselée” et épreuve de mordant. Un jury de professionnels a noté les équipes hommes-chiens qui devaient être irréprochables sur l’exécution de leurs prestations.

Au terme de la compétition, les policiers compiégnois ont accédé à la première mar- che du podium, première place du classe- ment général concrétisée par le challenge interunités. Ainsi Alexandre et Tony ont reçu la coupe du meilleur tireur, Arnaud et Cédric le trophée du meilleur parcours sportif. Les chiens Spike et Saber ont eux aussi été distingués par une médaille.

Et déjà ces maîtres-chiens de la police municipale ont décidé de participer à nou- veau à ce concours l’année prochaine.

“Nous allons préparer pour cela de jeunes chiens” confient-ils.

Les maîtres-chiens de la police municipale ont décroché la première place du classement du concours qui s’est disputé à Blois.

Hei Tiki, boutique de vêtements, accessoires et décoration, 1 rue des Pâtissiers.

Agence Cetelem, 10 rue Saint-Antoine.

Jade, magasin de vêtements et accessoires, 35 rue Saint-Corneille.

Le restaurant Terre A Terre, 8 rue Saint-Lazare.

BRÈVES

Portes ouvertes

Le lycée Pierre d’Ailly organise à l’inten- tion des élèves des Terminales générales (L, ES et S) et de leurs parents, une jour- née portes ouvertes et deux forums sur les classes préparatoires littéraires et scientiques et les formations auxquelles ces classes permettent d’accéder, le samedi 15 novembre de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Rens. au 03 44 92 13 13.

Collectes de sang

Prochaines collectes : le 12 novembre de 14h à 19h et le 22 novembre de 8h30 à 12h à l’annexe de l’Hôtel de Ville, 2 rue de la Surveillance. Rens. au 03 44 85 25 08.

Tri sélectif

Les messagères du tri présenteront les conditions de collecte des déchets ménagers les 4 et 7 novembre à partir de 14h00 à l’épicerie sociale “La Passerelle”, 13 quai du Clos des Roses.

Rens. au 03 44 40 76 33.

Le magasin Picapi, 9 rue de la Corne de Cerf.

Les Maisons Pierre, 7 rue du Général-Leclerc.

La boutique de l’Office de Tourisme propose des idées de cadeaux.

Louis Schweitzer, Président de la Halde.

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