Université de Technologie de Belfort-Montbéliard Département IMaP Pierre-Alain WEITE Denis CHOULIER
Prénom et nom : Année :
Signature :
Unité de valeur FQ54 : Conception innovante produit-procédé
Semestre de printemps 2008 - Examen final – 23 juin 2008
Durée : 2h – Les documents distribués en cours et notes personnelles sont autorisés.
Répondre sur le présent document.
Partie Barème indicatif Note
1. Rouleau de printemps 6
2. C'est du gâteau ! 4
3. Où il s'agit de ne pas se faire griller 4
4. Problème à la noix 6
Total 20 pts
1 Rouleau de printemps
Bientôt les vacances : certains d'entre vous vont sûrement en profiter pour remettre à neuf les 195 m2 de leur coquet loft d'étudiant dans le quartier du Marais Belfortain. C'est donc le moment ou jamais de nous intéresser à l'équipement du parfait peintre en bâtiment.
Comme vous êtes quelqu'un d'organisé, vous avez pris soin de commencer par vous documenter : l'annexe 1 regroupe tout ce que vous avez trouvé sur le sujet.
1.1 Formuler le besoin d'un rouleau à peinture
Le système rend service à au peintre
en agissant sur la peinture
Pour
appliquer la peinture sur les murs
A cause de quoi a-t-on besoin de ce système ? Dans quel(s) but(s) a-t-on besoin de ce système J'ai pensé :
parce que la peinture ne sait pas s'étaler toute seule sur le mur.
parce que le peintre ne peut pas le faire sans outil ; ou alors il en mettra trop, ou pas assez, ou de façon irrégulière ; et ce sera difficile et fatigant.
parce que les autres outils existants (pinceaux par ex) ne le font pas assez bien ou pas assez vite.
Vous avez dit aussi :
parce que la peinture texturée est difficile à appliquer au pinceau
les tendances déco, les goûts changent ;
pour obtenir un mur bien peint (protégé et/ou décoré), c'est-à-dire recouvert de la quantité juste nécessaire de peinture, régulièrement répartie (couleur homogène).
pour pouvoir réaliser l'opération vite, facilement, sans fatigue ni danger ;
1.2 Fonctions
Une première réflexion a permis d'identifier les ME et fonctions représentées ci-contre.
Proposez une formulation pour ces fonctions :
F1 : permet au peintre de prélever de la peinture dans le récipient
Certains ont dit aussi : permet de stocker une petite quantité de peinture à partir du récipient.
F2 : permet au peintre d'appliquer la peinture sur le support à peindre
F3 : s'adapte aux autres outils du peintre
F4 :
1.3 Différence entre pinceau et rouleau
Que pensez-vous des propositions suivantes ?
D'accord Pas d'accord
Un pinceau et un rouleau répondent à des besoins différents. X
Un pinceau et un rouleau remplissent des fonctions différentes. X
Un pinceau et un rouleau remplissent les mêmes fonctions, caractérisées
par les mêmes critères de valeur, mais à des niveaux différents. X Un pinceau et un rouleau ne proposent pas la même réponse structurelle
au besoin. X
1.4 Comment fonctionne le rouleau à peinture ?
On s'intéresse maintenant de plus près à la fonction F2.
Examinez l'application au système "rouleau à peinture" de la loi d'évolution n°1 de TRIZ (intégralité des parties du système), et précisez quelle(s) partie(s) du rouleau jouent les rôles de :
Organe(s) moteur Le manche ; + précisément, la partie du manche au contact de l'utilisateur.
Organe(s) de travail Les poils du manchon ; + précisément, la partie des poils qui vient au contact du support à peindre.
Organe(s) de transmission Tout ce qui se trouve entre les deux, en particulier : armature, structure du
FQ 54 – final P08 Page 3 / 12 rouleau (cylindre de plastique), et "base" des poils ou du manchon.
Organe(s) de contrôle Là, c'était plus difficile ; beaucoup d'entre vous citent l'utilisateur comme organe de contrôle, ce qui pose deux problèmes :
1. L'utilisateur ne fait pas partie du système, ce ne peut donc pas être lui.
2. Il est vrai qu'une grande partie du contrôle incombe à l'utilisateur (il décide où il met de la peinture, quand il arrête d'agir …). Mais ceci ne doit pas masquer les fonctions de contrôle assurées malgré tout par le système (en l'occurrence, le contrôle sur l'homogénéité de la couche de peinture).
Donc :
Les poils du manchon interviennent dans le contrôle de
l'homogénéité de la couche de peinture. Les poils répartissent et lissent la peinture déposée sur le support : ils se chargent de peinture là où il y en a beaucoup, et la déposent où il y en a peu (le tout par des phénomènes de capillarité et de tension de surface).
Les bords du manchon (donc les dimensions de ce dernier, comme sa largeur) interviennent dans le contrôle des limites de la zone peinte, et la qualité de ces limites (netteté de l'interface).
Certains rouleaux comportent un marquage de couleur contrastée sur le manchon, qui permet l'utilisateur d'estimer plus facilement la quantité de peinture qui l'imprègne (marquage visible il faut réaprovisionner).
Il y a très peu de contrôle sur la quantité de peinture déposée, ainsi que sur la quantité de peinture prélevée dans le récipient ; c'est pourquoi ces contrôles incombent à l'utilisateur, à travers des gestes particuliers précisés par les recommandations de mise en œuvre, voire par un coup de main qu'il acquiert à l'usage.
1.5 Is something wrong ?
A la lumière de ce qui est évoqué dans la documentation mais aussi de l'analyse que vous venez d'effectuer, citez quelles sont selon vous les principales limites ou insuffisances du système actuel : En s'appuyant sur la question précédente : les principales limites du système actuel sont liées aux insuffisances des fonctions de contrôle, autrement dit à toutes les fonctions de contrôle qui incombent à l'utilisateur, en exigeant de lui un surcroit d'attention ou de pratique :
- contrôle de la quantité de peinture déposée ; - contrôle de la quantité de peinture prélevée ;
- contrôle de la localisation de la peinture appliquée (limites de la zone peinte, coulures, projections).
L'abondance des recommandations d'utilisation, le fait que l'utilisation nécessite de la pratique, sont la signature d'un contrôle insuffisant.
D'autres limites ou insuffisances apparaissent par ailleurs dans la doc :
- limite de capacité (quantité de peinture stockée dans les poils du rouleau), qui détermine la fréquence des réapprovisionnements dans le récipient ;
- limite d'accessibilité des zones confinées ou de forme compliquée ; - nettoyage difficile, consommateur de temps, de peinture et de solvant ;
- …
1.6 Un logement remis à neuf … écrans !
Bonne nouvelle pour vous : le temps et les infos disponibles ne vous permettent pas remplir l'ensemble des neuf écrans d'un rouleau à peinture. Deux questions quand-même !
Ecrivez ici le contenu votre proposition de contenu de la case "super-système" de la colonne centrale (on considérera pour ce cas que le super-système est le système de niveau systémique supérieur)
Le rouleau est un outil. Dans ce cas, le niveau systémique supérieur est l'ensemble des outils nécessaires à l'activité visée. On peut arriver à des périmètres ± étendus selon comment on définit cette activité :
si activité = "peindre un mur ou un plafond", le super-système est composé de :
rouleau(x),
camion,
pinceau(x) à rechampir,
protections de l'environnement et du peintre : bâches, gants, vêtements …
escabeau, échafaudage,
bacs et récipients pour le nettoyage, + solvants,
si activité = "rénover un mur ou un plafond", il faut inclure en plus le matériel de préparation des supports :
outils de nettoyage : éponges, bassines, détergents ;
outils de réparation des supports : couteau de peintre, enduit, …
outils de ponçage : papier de verre, ponceuse ;
protections associées (lunettes, masque).
D'une façon plus générale, citez 3 éléments dont les évolutions devront impérativement être prises en compte au moment de dégager des tendances en vue de définir le système futur.
Notre avis : il y en a 3 à ne pas rater :
- évolution des peintures : composition (ex : développement des acryliques) ; couleurs ; utilisation (d'un point de vue décoration) ;
- évolution des utilisateurs : les pratiques chez les professionnels comme les particuliers ; sensibilité croissante à l'ergonomie (diminuer les efforts), à l'écologie (diminuer les temps d'exposition aux solvants), …
- évolution des supports (murs, plafonds).
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2 Les contradictions, c'est du gâteau !
Je suis fabricant de petits gâteaux, vendus en boîte carton dans la grande distribution, du genre illustré par les photos ci-dessous.
Pour augmenter mes ventes, mon conseiller en image préconise de rendre mon produit plus visible sur les rayons des supermarchés. Je viens d'investir dans une ligne d'emballage : pas question donc de changer quoi que ce soit dans les formes ou les dimensions, mais rien ne s'oppose à revoir le graphisme.
2.1 Sur quoi agir ?
Quels sont les paramètres qui influencent la visibilité du produit dans le rayon ?
2.2 Servi sur un plateau
Toujours de bon conseil, mon publicitaire me dit : "Ne cherchez pas midi à quatorze heures : big is beautiful ! Pour que vos boîtes attirent l'œil, contentez-vous d'y mettre une grosse photo des gâteaux."
J'entends alors ricaner mon neveu Toto, qui se remet de son semestre d'IMaP en travaillant dans ma société : "Là, Tonton, tu vas avoir une belle contradiction physique !".
Je ne comprends vraiment pas ce qu'il veut dire : sauriez-vous formuler cette contradiction ?
2.3 Emballez, c'est pesé !
Voici trois jours et trois nuits que je potasse les cours de Toto sur les contradictions physiques, et je commence à y voir plus clair.
Parmi les principes de séparation des contradictions physiques, mon œil est soudain attiré par le n° 3 (dans le groupe "transition des systèmes") : "Assemblage des systèmes homogènes ou hétérogènes en un super-système."
Mon flair ne m'a jamais trompé : je suis sûr que ceci peut conduire à des idées intéressantes. Saurez-vous m'en proposer une ou deux ?
Important !
3 Où il ne s'agira pas de se faire griller
Un extrait d'un brevet (FR2878420A1) est présenté ci dessous. Il porte sur un barbecue électrique (Cf figure), et décrit certaines caractéristiques de la "cuve"
"Comme on peut le voir à la figure 1, un barbecue électrique 1 adapté à cuire un aliment comprend une cuve 2, une grille de cuisson 3, un dispositif électrique de chauffe et un réflecteur 5.
La cuve 2, adaptée à contenir de l'eau, sert de corps principal au barbecue 1 et, dans le présent mode de réalisation, elle est de forme
parallélépipédique avec une paroi de fond 6 et des parois latérales 7 dont les extrémités libres définissent une ouverture pour le remplissage et la vidange.
La cuve 2 est réalisée en matière plastique, ce matériau présentant les avantages, par rapport à
de l'acier émaillé, d'assurer une certaine isolation thermique et de protéger en conséquence un utilisateur de toute brulure par contact d'une des parois quand le barbecue 1 est utilisé, d'assurer une isolation électrique, et de pouvoir absorber des chocs sans être marquée ou déformée. De plus, la cuve 2 ne peut rouiller et son nettoyage est particulièrement facile.
Un autre avantage d'un tel matériau est qu'il est possible d'intégrer à la cuve 2 des moyens de préhension permettant sa manipulation. A cet effet, dans le présent exemple, les parois latérales 7 sont prolongées, au niveau de leur extrémité libre, par des parois sensiblement horizontales saillantes vers l'extérieur, formant un rebord périphérique 8 qui borde l'ouverture et qui permet la manipulation de la cuve 2.
De préférence, la matière plastique utilisée est du polypropylène."
Indiquer par des croix dans le tableau suivant à quoi correspondent les termes soulignés: énoncé partiel d'une fonction, milieu extérieur, sollicitation, critère ou performance, paramètre de conception.
Enoncé d'une fonction Milieu extérieur Critère ou performance Sollicitation Paramètre de conception
contenir Eau
Forme parallélépipédique Ouverture
Remplissage et vidange Matière plastique Isolation thermique Protéger
Utilisateur Des chocs
Marquée ou rayée Rouiller
Nettoyage
Moyen de préhension Manipulation
Parois horizontales saillantes
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4 Un problème à la noix
Le dispositif figuré ci-dessous est un système de blocage de stores d'intérieur. Il est vu de face. Il se situe en partie droite de la photo. Le rideau de stores (des lames horizontales) est directement relié à la partie horizontale de la ficelle (non visible sur la photo, mais représentée sur les schémas), qui l'empêche de se déployer par son poids propre.
Le fonctionnement est le suivant.
Montée et descente manuelle : on actionne simplement la ficelle (figure a) La "noix" (pièce cylindrique libre) est en position basse, soumise à la gravité La ficelle est libre. On peut actionner la montée et / ou la descente
Blocage et déblocage à partir de n'importe quelle position :
En b), la ficelle, ramenée à droite par l'utilisateur, pousse la noix, qui vient appuyer sur une surface oblique.
En maintenant une tension et un effort vers la droite, et en relâchant légèrement la ficelle vers le haut, la noix s'accroche par adhérence à la surface oblique et remonte en roulant (c)
En position d, la noix est bloquée en position haute par la tension sur la ficelle. Le rideau de stores est bloqué dans sa position.
À partir de la position d, on peut débloquer l'ensemble en tirant sur la ficelle : la noix alors libérée tombe, et on revient à la figure a.
Le problème identifié vient du mouvement nécessaire pour bloquer la noix (de bas en haut – figure c) ou la débloquer (vers le bas – passage figure d à a). De fait, le store n'est jamais complètement en position haute.
4.1 Montrez en quoi le système actuel repose sur l'utilisation d'une ressource.
4.2 On considère qu'il existe une contradiction physique sur le diamètre de la noix.
Trouvez au moins une solution en séparant cette contradiction physique.
Indiquez son fonctionnement par des schémas.
4.3 Identifiez au moins une autre contradiction au sein du système ; trouvez des solutions en appliquant un principe de séparation.
4.4 Tentez de résoudre ce problème en agissant en dehors de la zone représentée
(d'accord, ce sera une "prothèse", mais on peut l'admettre aussi)
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4.5 Annexes : ressources documentaires sur la peinture
1. Recommandations extraites de : www.lebricomag.com
Peindre au pinceau.
Charger le pinceau de peinture en trempant ses poils sur un tiers de leur hauteur.
Enlever l’excès de peinture en pressant légèrement le bout des poils sur le bord du pot.
Tenir le pinceau à pleine main pour peindre une grande surface, ou entre les doigts, comme un crayon, pour les travaux précis.
Appliquer la peinture de haut en bas, par carrés de 50 cm de côté, chaque carré chevauchant légèrement le précédent.
Croiser en donnant des coups de pinceaux horizontaux puis verticaux.
Lisser en effleurant la surface peinte avec le bout des poils, sans recharger le pinceau de peinture.
Choisir un pinceau.
Pour les professionnels un pinceau s’appelle une brosse à peindre, et une brosse de bonne qualité a des poils en soies de porc. Les brosses en poils synthétiques ont rarement les mêmes qualités que les brosses en soies. La brosse à peindre la plus courante est la brosse ronde (brosse de pouce) en différents
diamètres et longueurs. Pour peindre avec précision, on utilise une brosse ronde pointue (brosse à rechampir). La brosse plate (queue de morue) est destinée à vernir ou à laquer. La queue de morue large (spalter) sert à lisser la peinture.
Préparer un pinceau neuf.
Les brosses à peindre de professionnel, en soies naturelles, peignent mieux et durent plus longtemps si on les prépare avant de peindre :
rebrousser la touffe de poils plusieurs fois, à la main, pour faire tomber les poils qui tiennent mal ;
laisser tremper les poils du pinceau dans de l’eau ou dans de l’huile de lin, pendant plusieurs heures, puis bien essorer ;
brosser, avec le pinceau, une surface rugueuse, comme du ciment, afin d’arracher les derniers poils mal fixés.
Nettoyer les pinceaux.
Pour bien peindre, il faut un bon pinceau propre. Les bons pinceaux sont chers, il faut donc bien les nettoyer :
1/ Essorer le pinceau sur un chiffon ou du papier.
2/ Le tremper dans le diluant correspondant à la peinture (eau, white spirit...).
3/ Bien faire pénétrer le diluant entre les poils, essorer, retremper dans le diluant, essorer, etc.
4/ Frotter, pour finir, les poils avec une pâte faite de poudre à lessive mouillée de très peu d’eau.
5/ Rincer et laisser sécher.
Conserver les pinceaux.
Pour garder un pinceau, il doit être parfaitement nettoyé.
Le conserver à plat, la tête en haut ou pendu, mais jamais posé sur ses poils. Attention, les poils en soies, peuvent être attaqués par les mites.
Lorsqu’on interrompt momentanément un travail, mettre le pinceau à tremper dans de l’eau ou du white spirit. Pour éviter que la touffe ne se déforme au fond du récipient : percer un trou dans le manche, y enfiler un fil de fer rigide et faire reposer ce fil sur les bords du récipient. Le pinceau est ainsi suspendu et seuls ses poils trempent dans le diluant.
Peindre au rouleau.
Le rouleau est destiné à peindre rapidement et régulièrement les grandes surfaces.
Tremper, à moitié le rouleau dans la peinture et le faire rouler plusieurs fois sur la grille d’essorage afin de répartir la peinture et d’éliminer le surplus.
Répartir la peinture sur la surface à peindre par de larges mouvements verticaux d’aller et retour.
Croiser pour égaliser, par des roulements horizontaux.
Lisser en passant le rouleau de haut en bas en mouvements réguliers et assez lents.
Choisir un rouleau.
les grandes surfaces planes. Un rouleau est formé d’une monture avec manche et d’un manchon dont la matière définit l’utilisation. Un rouleau à poils longs en mouton est destiné aux peintures courantes vinyliques ou acryliques. Un rouleau mohair est fait pour laquer. Un rouleau en mousse convient aux peintures brillantes. Les rouleaux à crépir sont de plus gros diamètre ; ils sont à poils longs ou en mousse nid d’abeille.
2. Recommandations extraites de : www.linternaute.com
Peindre au rouleau
Le rouleau est le moyen le plus facile et le plus efficace pour peindre des grandes surfaces. Il est très facile à utiliser, mais exige une certaine technique pour un résultat parfait.
Tout d’abord, en fonction de la peinture que vous souhaitez appliquer, choisissez le type de rouleau adéquat :
un rouleau en mousse pour les travaux courants (mat ou satiné) ;
un rouleau en fibres rases polyamide pour la laque acrylique ;
un rouleau en velours pour laine pour la laque glycérophtalique ;
un rouleau étroit à manche coudé pour les endroits difficiles d’accès ;
un rouleau spécial plafond "anti gouttes" ;
un rouleau en plastique à picots pour les crépis décoratifs ;
un rouleau à poils longs pour garnir les aspérités des façades et des crépis.
Vous devez en plus vous procurer :
un bac pour verser la peinture, appelé "camion" ;
une grille d’essorage que vous placez dans le bac.
Avant de commencer la peinture au rouleau, protégez vos sols avec des bâches en plastique. De plus, il est indispensable de rechampir, c’est-à-dire de peindre au préalable les angles, les bordures, les contours avec un pinceau à brosse ronde.
Lorsque la peinture est sèche, vous pouvez commencer à peindre au rouleau.
Pour cela :
versez la peinture dans le camion ;
trempez votre rouleau et essorez-le en le faisant glisser sur les stries de la grille d’essorage, afin d’enlever le surplus de peinture ;
commencez par passer le rouleau verticalement sur 1 m², puis égalisez par des croisements horizontaux ;
lorsque le carré est peint, il faut lisser la peinture, l’étirer. Ne remettez pas de peinture sur votre rouleau et passez le rouleau de bas en haut sur la surface peinte.
renouvelez l’opération sur une autre partie. Celle-ci devra légèrement chevaucher celle que vous venez de finir.
laissez sécher et passez une deuxième couche si cela est nécessaire.
N’oubliez pas de nettoyer le rouleau lorsque vous avez terminé. Pour cela, essorez-le pour retirer le maximum de peinture puis nettoyez-le soit avec un solvant si vous avez utilisé de la peinture glycérophtalique, soit à l’eau si vous avez utilisé de la peinture acrylique. Lavez-le ensuite avec de l'eau savonneuse, rincez-le abondamment et essorez-le.
Pour le sécher, passez-le sur un papier propre (pas de papier journal) et suspendez-le.
Trucs et astuces :
Après utilisation, il faut absolument nettoyer les rouleaux immédiatement, avant que la peinture ne sèche. Pour cette tâche, il existe des couteaux à enduire américains multi-usages dont la lame présente une encoche arrondie qui permet d'éliminer très facilement un maximum de peinture. Le gain de temps est important, sans compter l'intérêt écologique : on peut récupérer un maximum de peinture
« imprégnée » dans le rouleau et on utilise beaucoup moins d'eau pour nettoyer les rouleaux
3. Recommandations extraites de : www.leroymerlin.com
Préparer la surface à peindre : étaler des protections au sol, sur les boiseries, et sur les meubles ne pouvant être déplacés.
S'assurer que la partie à peindre soit propre. Au besoin, lessiver à l'aide d'un détergent et attendre que cela soit complètement sec.
FQ 54 – final P08 Page 11 / 12 Avant utilisation, un rouleau doit être immergé quelques secondes dans l'eau puis essoré avec soin.
Tremper le rouleau dans la peinture sans le faire rouler. Puis le faire tourner légèrement sur la grille d'essorage pour imbiber toute sa surface par un mouvement de va- et-vient.
Un rouleau bien imprégné ne doit pas couler sinon il provoque des projections de peinture lors de l'étalement.
Lors d'une mise en peinture d'un plafond, il est possible de peindre à l'aide d'un pinceau rechampis ou d'une large brosse plate les bords du plafond, de façon à appliquer une bande large de 6 à 9 cm.
Ensuite faire les raccords à l'aide du rouleau.
Déposer par des mouvements horizontaux (d'épaule à épaule) en appuyant de façon régulière et sans décoller le rouleau du support.
Dès que le rouleau ne dépose plus de peinture et sans le recharger, croiser et égaliser la surface par des
mouvements verticaux, sans décoller le rouleau du support.
Appliquer ensuite le rouleau légèrement sans reprendre la peinture et lisser l'ensemble. Le dernier coup de rouleau doit absolument être donné dans le sens de la lumière.
Recharger le rouleau et faire un nouveau rectangle en lissant soigneusement sa jonction avec le précédent ...
et ainsi de suite.
Pour faciliter la tâche ou pour les grandes surfaces, il est conseillé de rajouter une perche télescopique au rouleau.
Le travail se fera dans le sens de la lumière, sans croiser.
Pour les très grandes surfaces, il est conseillé d'utiliser une peinture Plioway qui aura l'avantage de sécher moins vite qu'une peinture acrylique.
4. Extrait de Wikipedia : article sur le pinceau
Le pinceau est un instrument longitudinal, à l'extrémité duquel on trouve généralement des poils (ou d'autres éléments permettant d'absorber la matière) assemblés à l'aide de fil et parfois d'une virole (en métal). Le pinceau sert à diverses formes d'inscriptions. Il est utilisé en peinture et en calligraphie chinoise.
Le manche est majoritairement en bois et les poils peuvent être de différentes origines :
Animale : poils de mangouste, martre …, plumes de poule (sur certains pinceaux chinois) ;
Synthétique : poils synthétiques, embouts en caoutchouc souple , éponge synthétique (utilisé pour la calligraphie chinoise à l'eau).
Ces éléments ont différentes caractéristiques (dureté, absorption…) et sont appropriés à des usages différents.
Les pinceaux ont différentes tailles et formes selon l'utilisation que l'on veut en faire : plats, ronds, en éventail, etc.
5. Extrait de www.larenovation.ca
La peinture est énormément utilisée comme décoration murale, et pour les grandes surfaces, on utilise un rouleau à peinture. Peinturer un plafond ou un mur correctement est important, car la lumière fait beaucoup ressortir les défauts. Si la texture de la surface à peinturer n'est pas égale, ou la quantité de peinture appliquée n'est pas uniforme, les défauts vont paraître énormément.
L'application de la peinture avec le rouleau est faite après le découpage des contours de la surface à l'aide du pinceau.
La peinture est versée dans une panne à peinture, un réservoir de la largeur du rouleau, dont une partie est en pente et bosselée qui sert à essorer et imbiber le rouleau uniformément. Vous trempez et faites tourner le rouleau dans le fond du réservoir, puis roulez celui-ci sur la partie en pente pour enlever le surplus de peinture du trempage.
Il faut appliquer la peinture en petites sections, afin que la peinture appliquée sur une section n'ait pas le temps de sécher le temps que vous peigniez la section suivante. Si elle sèche, c'est comme peindre une seconde couche et vous verrez donc une différence de couleur.
Il faut essayer d'imbiber le rouleau de façon constante, et couvrir la même surface avec celui-ci. Si vous étirez trop la peinture, vous devrez en appliquer une seconde couche, si vous trempez trop, vous laisserez des lignes et des traces. Plus l'application est constante, plus le résultat est uniforme.
Le premier trait est fait en diagonale, de bas en haut, d'un coin opposé à l'autre de la section. Le rouleau bien imbibé de peinture va en laisser plus épais, que vous étendez ensuite horizontalement en un mouvement de va-et-vient. Vous allez ensuite passer de haut en bas pour bien égaliser la couche de peinture, et éliminer les lignes horizontales qui peuvent paraître. Pour un plafond, le dernier roulement de haut en bas est fait vers la source de lumière, comme une fenêtre.
Il faut rouler lentement pour ne pas faire d'éclaboussures et pour permettre à une bonne quantité de peinture d'adhérer à la surface. La texture de la peinture appliquée au pinceau et au rouleau n'est pas la même. Une fois une section bien roulée, vous passez légèrement, le plus possible par-dessus le découpage fait au pinceau, pour en égaliser la texture.
