• Aucun résultat trouvé

(2)SOMMAIRE Aux habitants la ville p

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "(2)SOMMAIRE Aux habitants la ville p"

Copied!
32
0
0

Texte intégral

(1)

PRO FRIBOURG

Juin 1979 INFORMATIONS Trimestriel N° 41

•Itll !•

(2)

SOMMAIRE

Aux habitants la ville

p. 4 Des villes s'améliorent...

10 Le choix de.Neuchâtel

12 Pendant ce temps à Fribourg : 13 Le triangle des Bermudes

14 La plus courte rue piétonne d'Europe 15 N'importe quoi n'importe comment 16 Un mobilier urbain débile

18 Du désordre à la cohérence ? 19 Les avatars du parking du Bourg

21 Mieux qu'un contre-projet, une alternative...

29 Notre prochaine assemblée

30 Initiative cantonale pour un contrôle démocratique du nucléaire.

32 S.O.S. Bulle 1900

Photos : p. 7 et 8 : Germond, Neuchâtel. p. 15, B. Rast, Fribourg. p. 19 : illustrations tirées de "Flash Communications" No 3> 77 du Ministère de l'Equi¬

pement français.

CONVOCATION A NOS MEMBRES :

Assemblée générale de PRO FRIBOURG, le mardi 26 juin 1979 à 18 h 15 à la Grenette (pour l'ordre du jour voir p_.. 29) suivie à 20 h 30 d'une réunion publique sur le thème :

"LE PIETON DANS LA VILLE"

Imprimerie Saint-Paul, Fribourg. Tirage : 3'200 exemplaires Photo de couverture : La place des Ormeaux vue du clocher

de la Cathédrale.

PRO FRIBOURG Secrétariat: Stalden 14, 1700 Fribourg Cotisation :

donnant droit: l'envoi du bulletin Ordinaire: 18 fr.; de soutien 30 fr.

Tarif réduit: 12 fr. (étudiants, apprentis, 3e âge) CCP 17-6883 1700 Fribourg

(3)

3

Ce cahier vous semblera bien critique.

Qu'on ne s'y trompe pas cependant : Il est tout autant dirigé

contre l'apathie des citoyens

que contre les insuffisances des autorités.

La "ville aux habitants", c'est notre affaire à tous.

Il sera inmanquablement question de zones piétonnières, mais ce n'est pas là, d'abord, notre propos.

On a maintenant de bons exemples proches qui ne seront pas suivis de sitôt à Fribourg.

Que nombre de commerçants, par routine ou ignorance, ne savent pas où se trouve leur propre intérêt, nous n'y pouvons pas grand'chose.

Ces zones piétonnières se feront nécessairement, et peut-être même tout naturellement

par suite de la crise du pétrole...

Car nous sommes devenus vulnérables

par notre propre aveuglement et égoisme ; Ni nos abondantes dépenses militaires

ni nos économies dans l'aide au Tiers Monde ne vont nous garantir

des conséquences de notre médiocrité au temps de nos prospérités.

(4)

4

Longtemps, la comparaison avec

d'autres villes romandes ou françaises a été à l'avantage de Fribourg.

Notre Vieille Ville était intacte dans son site, au contraire de Lausanne à la topographie malmenée ou de Neuchâtel coupée de son lac,

elle était moins dégradée que la plupart des villes anciennes françaises.

Maintenant la comparaison tourne en notre défaveur :

Nombre de villes voisines s'améliorent, elles redeviennent accueillantes,

presque conviviales.

A Fribourg, ce ne sont pas

les aménagements de circulation ni les quelques "embellissements"

de ces dernières années

qui améliorent l'image de la ville.

L'image ?

C'est toute la ville qui se dégrade.

(5)

Un exemple :

Rouen

Sa rue du Gros-Horloge remise en valeur parce que

piétonne !

et telle qu'elle était

avant !

(voir à Fribourg notre

rue de Lausanne)

(6)

6

MAIS ...CREER UNE RUE PIETONNE

Ce n'est pas seulement la fermer aux voitures : C'est d'abord l'ouvrir aux piétons

et 1'aménager en conséquence.

Ce qui peut se faire rapidement :

A Rouen, selon le schéma ci-contre, le pavage recouvre simplement les anciens trottoirs.

UNE RUE PIETONNE

N'EST CEPENDANT POSSIBLE QUE DANS LE CADRE

INDISPENSABLE DU PLAN

DE CIRCULATION

(7)

Plus près de nous, à NEUCHATEL, la zone piétonne démarre dans de bonnes conditions, en dépit de quelques réticences et de l'opposition tenace du trust Jelmoli, qui dirige de Zurich les Grands Magasins "Les Armourins". Cette zone de 5 hectares comprend 14 grandes surfaces, 120 petits commerces, une tren¬

taine de restaurants et seulement 900 habitants. Mais l'aména¬

gement actuel provoque déjà la création de trente nouveaux ap¬

partements : Le quartier redevient habitable !

(8)
(9)

9

Le 19 mai 1979» dans Neuchâtel en fête, on célèbre la rue ouverte aux piétons par les funérailles de la voiture ...

Une situation favorable,

un projet bien intégré dans un plan d'ensemble, en liaison avec des parkings proches,

la possibilité d'une desserte limitée, des aménagements durables.

Un choix politique clair et définitif, résultant d'une information

et d'une concertation préalable.

Telles sont les conditions indispensables

d'une pareille réussite dans un quartier animé.

(10)

Le choix de Neuchâtel

L'aménagement du centre-ville de Neuchâtel et la création de la zone piétonne ont été étudiés et débattus d'avril à juillet 1978 par le Conseil Général et une Commission spéciale créée à cet effet. Contrairement à ce qui se passe à Fribourg, les pro¬

cès-verbaux, complets et documentés, des séances du Conseil Gé¬

néral sont publiés et il est possible de s'y référer.

Le Conseil communal de Neuchâtel a avancé trois raisons fonda¬

mentales à l'appui de sa politique :

1. A une époque où, par les conditions sociologiques (apparte¬

ment, automobile, bureau ou atelier, télévision), l'homme vit de plus en plus replié, sur lui-même, dans sa "coquille", le maintien ou la revalorisation d'une zone centrale d'attrac¬

tion devient une nécessité pour la survie des communautés contemporaines. La rue piétonne permet de retrouver un lieu où les échanges sociaux sont possibles.

2. L'augmentation de la circulation des véhicules à moteur dans les coeurs des villes, aux rues étroites non adaptées à l'au¬

tomobile, risque de provoquer l'asphyxie du commerce local.

L'implantation des "grandes surfaces" à la périphérie ne fait qu'accentuer ce danger. Dès lors, la création d'une zone pié¬

tonne permet de retenir le consommateur dans un lieu attra¬

yant ; les supermarchés naturels que constituent nos cités peuvent offrir "plus et mieux" que les centres commerciaux souvent déshumanisés. La grande majorité des expériences fai¬

tes tant en Suisse qu'à l'étranger prouvent le bien-fondé de cette politique,

3« La rue piétonne permet de sauvegarder plus efficacement les sites anciens, et notamment les monuments architecturaux.

Elle favorise en outre le maintien d'une population résidante au centre des villes.

Ces trois motivations fondamentales montrent bien que la rue piétonne n'est pas une condamnation de l'automobile ; elle est l'expression d'une politique de meilleure répartition des espa¬

ces de circulation.

Dans son rapport du 4 avril 1978, le Conseil Communal définit ensuite les objectifs de sa politique :

Pour restituer au centre son caractère de pôle d'attraction local et régional, pour lui apporter une meilleure qualité de vie, un certain nombre d'objectifs ont été fixés :

(11)

11 - Réanimer le centre par une politique de développement qualita¬

tif.

- Donner à la rue un nouveau visage en lui restituant toutes ses fonctions : marché, forum, lieu de rencontre et d'exposition, etc.

- Promouvoir l'animation du centre en collaboration avec le com¬

merce local.

- Fixer une population résidente au centre.

- Réaliser la hiérarchie piétons - transports publics - trafic local, telle qu'elle est prévue dans le règlement concernant la sauvegarde de la vieille ville, du 8 mai 1972.

Lequel règlement précise : "A l'intérieur du périmètre de la vieille ville, la prééminence appartient aux piétons, aux trans¬

ports publics et au trafic local proprement dit".

Le projet sera accepté à l'unanimité du Conseil Général dans sa séance\du 3 juillet 1978. Les seules objections au projet re¬

flétaient les craintes de commerçants face au caractère "trop massif, trop impénétrable" de la zone piétonne : redoutant une diminution d'acheteurs et des difficultés d'approvisionnement, ils souhaitaient une réalisation par étapes.

Ce à quoi le responsable du projet, le Conseiller communal Claude Frey, répondit en s'appuyant sur la publication de notre fédération CIVITAS NOSTRA "Domaine des piétons" :

"Il s'agit d'instituer sans équivoque ni retour, un nouveau mode d'emploi de l'espace central. Pour les mêmes raisons, sont à bannir les accommodements provisoires et précaires qu'on est tenté d'introduire sous le prétexte d'un essai. Leur fragilité et leur médiocrité ruine la crédibilité du projet et à la limite, la timidité de l'essai met en doute le sérieux des études qui ont dû précéder les décisions. Tout au contraire, la réalisation d'un dispositif matériel très visible et irréversible, l'aména¬

gement des espaces choisis : plantations, réfections de sols, re¬

mise en état des façades, (nous pourrions notamment ajouter, quant à nous, les fontaines) recréations des éclairages, redéfi¬

nition des multiples accessoires d'usage public, de la corbeille à papier au centre d'information, etc. sont la garantie tangible de l'achèvement."

La nouvelle zone piétonne de Neuchâtel, inaugurée le 25 mai, apportera, souhaitons-le, aux édiles, aménagistes et commerçants fribourgeois la démonstration évidente que la seule solution pos- ble résulte d'une conception globale et d'un plan d'ensemble, et à tenir compte du désir des habitants, qui sont aussi des ache¬

teurs. Lesquels seraient bien avisés de faire un petit tour du côté de Neuchâtel...

(12)

Pendant ce temps à Fribourg.

INTERDICTION DE FLANER !

De Pérolles à la rue de Lausanne, votre marche n'est déjà plus au gré de votre fantaisie ou de votre plaisir Elle est réglée par ordinateur,

par feux rouges et verts,

par passages obligés, pardon, "protégés Vous êtes, grâce à l1électronique,

petit à petit changés en robots.

Fluidité du trafic, sécurité...

La voiture symbole de "liberté"

dans notre société de consommation ?

Mais qui consomme qui ?

(13)

Le «triangle des Bermudes»...

Au carrefour du Temple, voici ce fameux "triangle"

photographié en semaine, à 6 h. du soir : Entre deux flots rapides de passants,

c'est vraiment l'espace mort.

Personne ne s'arrête, personne ne flâne, c'est le désert au coeur de la ville !

La Commune a renoncé aux fastes édilitaires

d'une fontaine à jets d'eau et du panneau d'affichage culturel, conçus par l'artiste Bernard Schorderet...

Impossible rattrapage d'une erreur monumentale.

(14)

14

La plus petite rue piétonne d'Europe?

Là, Fribourg détient vraiment un record !

D'autant plus qu'avec ses 50 mètres la rue des Epouses est la seule et unique zone piètonnière de la ville.

Obstruée à ses deux extrémités par des bacs à fleurs, elle est en fait plus une rue fermée aux voitures qu'ouverte aux piétons.

A idées courtes, rue courte ?

(15)

N'importe quoi, n'importe comment

15

La rue d'Or, la rue piétonne par excellence : une rue médiévale conservée intacte,

avec son pavage et sa rigole centrale.

Un compromis bâtard barre la rue

et laisse le stationnement anarchique des voitures.

A la dernière assemblée du quartier de l'Auge, les habitants unanimes condamnent ces "sarcophages"

et en majorité souhaitent une vraie rue piétonne.

(16)

Un mobilier urbain débile rf m *

Proche de l'Hôpital, cette "chose" ...

-„V » 1 mm *1* i l'T "* -„.-i 1 _>•»-«■» Jr.

La même vue de dos ! Cet arrière-train de pachyderme

se veut-il "esthétique"

ou "moderne" ?

■ 'î> *> •

Cet échassier en colère enfermé comme volaille dans un enclos

n'indique même pas la direction de la Maternité.

Quelle est sa fonction ?

(17)

17

Avec le mobilier urbain, s'agit-il en premier lieu

de faire de l'esthétique, du design ? (qui sont dans nos villes,

trop souvent des cache-misères) ou de répondre à un besoin réel î

créer des espaces de rencontre, d'accueil, autant de signes, de repères familiers ? Dans le Vieux-Lyon, par exemple,

on a renoncé à la quincaillerie du mobilier urbain

pour une sobre mise en valeur

du cadre architectural et des espaces de libre circulation des piétons.

Une vraie place ancienne dégagée des voitures vaut mieux que ces pseudo-mini-jardins paysagés aux bacs de ciment et aux arbustes malingres.

(18)

18

Du désordre à la cohérence?

Le futur plan d'aménagement

va-t'il enfin apporter la cohérence,

là où règne maintenant le désordre planifié ? Le groupe de travail du susdit plan

est formé exclusivement

de conseillers communaux et des fonctionnaires qui sont les auteurs des exemples précédents, y compris du fameux "Triangle des Bermudes".

En théorie, la méthode des aménagistes est bonne, mais elle ne s'applique qu'à des projets lointains (exemple : le futur Pont de la Poya).

Par contre, cette démarche ne s'applique pas au projet actuel de Parking du Bourg !

(19)

19 Les avatars du parking du Bourg:

1973

Un premier projet mal ficelé est voué à l'échec, malgré les 50'000 francs alloués par la Commune pour les frais d'étude.

1979

Un deuxième projet, plus séduisant, et bénéficiant de toute une opération de relations publiques, ...se heurte aux mêmes difficultés :

L'emballage est cette fois-ci plus soigné, mais la concep¬

tion est restée la même !

(20)

Ce deuxième projet ne passe pas la rampe :

parce qu'il nécessite un énorme et très long chantier à un carrefour important, aux abords d'un monument et en plein site archéologique...

qu'il résout partiellement le problème du stationnement mais absolument pas celui de la circulation...

Quant à la place des Ormeaux, elle serait sacrifiée : Selon le projet :

(21)

mieux qu'un «contre-projet», une alternative...

L'étude du plan d'aménagement se poursuit - nous serions tentés de dire "dans l'abstrait" - et la grande Commission reçoit petit à pe¬

tit les éléments du plan directeur s - utilisation du sol,

- site, avec les cheminements piétons, - transports.

Car, pendant ce temps, "la vie continue".

A preuve, le projet de parking du Bourg.

A preuve, le projet-diversion de l'U.B.S.

Et pendant tout ce temps, de fortes pressions s'exercent pour faire sauter les obstacles aux intérêts privés s ainsi le syndicat des propriétaires de l'avenue de la Gare-Sud demande au Conseil d'Etat l'abandon de l'exigence du passage piétons devant enjamber la futu¬

re rue Saint-Pierre prolongée...

ET POURTANT, le concept d'aménagement avec son système d'objectifs codifiait en quelque sorte la marche à suivre en de tels cas, éta¬

blissant une hiérarchie des valeurs dans les buts à atteindre.

On s'étonne donc de voir les urbanistes et le groupe de travail donner un préavis favorable au parking du Bourg alors même qu'il hy¬

pothèque gravement l'avenir (en dépit de l'objectif affirmé de "res¬

pect du futur").

Dans ces conditions, la démarche qui s'impose est de prendre une bonne fois au sérieux les principes énoncés par les aménagistes, cautionnés par nos autorités et acceptés par la grande Commission.

Ce qui implique de partir d'une conception d'ensemble plutôt que d'une vision fragmentaire des choses cherchant à trouver des solu¬

tions limitées à des problèmes immédiats et localisés.

Une récente étude que nous intitulerons "ALTERNATIVE 79" nous en donne l'occasion. Elle est l'oeuvre de Jean PYTHOUD, architecte FAS et Conseiller général, par ailleurs membre de notre équipe.

Il ne s'agit donc pas d'un contre-projet mais d'une tentative de débloquer la situation en ouvréint un débat public sur le devenir de la ville en conformité avec les voeux des aménagistes :

D'une part, "décongestionner le centre urbain et ses prolongements en éliminant les trafics inutiles et en donnant la préférence aux moyens de transport les plus appropriés."

D'autre part, "obtenir l'adhésion de la population aux principes d'aménagement par la conscience collective et rechercher un consen¬

sus en la matière." p R

(22)

«Alternative 79»

Dans l'exemple que nous venons de donner de la suppression de¬

mandée d'un passage piétons qui, seul, permettrait de passer de l'îlot avenue de la Gare-Sud (de la "glisse") aux Grand'Places sans l'aide d'une signalisation lumineuse, il est clair que ce qui se prépare est loin de correspondre aux espérances susci¬

tées par le concept d'aménagement.

Il est temps de rectifier le tir. C'est la raison de cette pro¬

position d'alternative; Une proposition qui correspond pleine¬

ment au rôle de la grande Commission qui est d'instituer la par¬

ticipation par délégation.

Une proposition pour laquelle il est légitime de demander qu'elle soit étudiée au même titre et avec les mêmes moyens que le projet officiel.

Description

Nous donnons, en pages 25 à 28, des schémas simplifiés : 1. de la situation présente en ville de Fribourg,

2. des grandes lignes du projet officiel,

3. en parallèle, des propositions d'"ALTERNATIVE 79"

4. et de leur intégration dans le concept régional d'aménagement.

Nous prions nos lecteurs de bien vouloir s'y référer.

Les propositions d"'ALTERNATIVE 79" appellent des commentaires sur les points principaux suivants :

Pont de la Poya

- Il est proposé de le situer en plan et en altitude de manière à permettre un raccordement direct de la route du Stadtberg (route collectrice de l'Auge) au réseau des routes principales, en évitant le raccordement malaisé actuel à la route de Berne (garage du Stadtberg).

- De le situer dans le site de manière à éviter de tronçonner les zones de part et d'autre de l'avenue du Général Guisan, quartier d'habitation avec écoles, équipements sociaux et église.

A noter que le projet officiel fait passer le débouché du pont de la Poya en tunnel sous le parc du château'de la Poya, alors que "ALTERNATIVE 79" utilise le ravin de Montrevers.

Avenue de Pérolles et les autres rues de ce quartier.

- Les considérer comme routes de desserte avec raccordements sur

(23)

le tronçon de la route principale des Arsenaux (à aménager comme telle) .

- Le début de l'avenue de Pérolles côté Gare en zone piétonne avec trafic motorisé utile intégré.

- Simplifier le carrefour des Charmettes.

Partie médiane de l'arc à fonctions centrales.

- Renoncer au prolongement de la rue St-Pierre, l'une des causes principales du blocage de la rénovation urbaine du secteur avenue de la Gare-Sud.

- Ce secteur avenue de la Gare-Sud pourrait être aménagé de ma¬

nière plus rationnelle et moins contraignante pour les proprié¬

taires, permettant une intégration meilleure (fonctionnelle et plastique) de l'Eurotel.

- Les Grand'Places en relation continue avec le cheminement pié¬

tons Avenue de la Gare - carrefour du Temple (ou avec la zone piétonne préconisée ici).

- Prévoir la réalisation d'une route de desserte des parkings des Grand'Places, de la rue St-Pierre-Sud et du parking des Alpes (en contrebas de la route des Alpes) depuis le virage

"Klaus" de la route Neuve en contrebas des Grand'Places et au niveau dés parkings desservis.

Raccordement futur possible (et souhaitable) de cette route à la route principale des Arsenaux, en souterrain sous Pérolles, ren¬

dant possible la zone piétonne englobant le début de l'avenue de Pérolles.

Objectif global - respect du futur.

- Garder ouverte l'hypothèse d'une zone piétonne englobant par¬

tiellement ou totalement la partie médiane de l'arc à fonc¬

tions centrales, la vieille ville, haute et basse.

- La réalisation du parking du Bourg serait évidemment un obsta¬

cle majeur dans une telle perspective.

- Le parking des Alpes s'intégrerait à l'état actuel des choses comme à n'importe quel stade d'une réalisation échelonnée ou fragmentaire de la zone piétonne. Il s'intégrerait également à la solution préconisée par le projet officiel de plan direc¬

teur des transports.

L'essentiel étant de ne pas compromettre l'avenir par des réali¬

sations mal intégrées et irréversibles, type parking du Bourg.

L.'essentiel étant finalement de retrouver le bon usage de la ville dans le respect de l'environnement construit et du cadre de vie des habitants.

(24)

Parking du Bourg ou des Alpes?

PARKING "DU BOURG"

PLACE DES ORMEAUX - GRENETTE Avantages

- position centrale dans le quartier - terrain entièrement propriété des

collectivités publiques

- combinaison avec le parking actuel de la Grenette

Inconvénients

- dégradation accrue de la place - trafic plus intense et plus diffi¬

cile.

- respect du futur ! compromis l'hypothèse zone piétonne est pra¬

tiquement écartée

- cheminements piétons en site pro¬

pre interrompus dans la zone du Tilleul et celle de la place des Ormeaux- Grenette :

2 carrefours à régulation lumineu¬

se (poteaux, panneaux indicateurs, chaussées à pistes marquées.•.) - édicule escalier-ascenseur-venti¬

lation.

- chantier difficile avec réduction et déplacements répétés des voies de circulation.

- zone archéologique et proximité de monuments

- capacité : seulement 420 places.

- ventilation mécanique obligatoire.

PARKING "DES ALPES"

EN CONTREBAS DE LA ROUTE DES ALFES Avantages

- amélioration du site par une archi¬

tecture intégrée masquant la barre oblique hors d'échelle de la route des Alpes et de son mur de soutène¬

ment .

- accès aisé depuis la route des Al¬

pes ou par la route à créer de desserte des parkings en contrebas des Grand'Places.

- adjonction possible et souhaitable d'autres affectations : station service, terrasses, établissements publics, ...

- respect du futur : hypothèse zone piétonne élargie.

- chantier relativement facile en dehors des voies de circulation.

- ventilation naturelle possible.

- capacité jusqu'à 1000 places.

- possibilité de réalisation par étapes.

Inconvénients

- emplacement décentré.

- terrain en grande partie en pro¬

priété privée (le reste propriété de la Commune de Fribourg).

L'emplacement prévu pour le parking des Alpes en contrebas de cette route

(25)

2

P^ROLLES-SVD

I 1UFICM0HDUSS ETPARXINGS I K9ÔULAT10K4 UMUNHVSE _ H PB03CTRUBST.PlBWtS PfiOlONô-, .-=• imul RUMS PISTON*

^ mgq PLACE PISTONS (<3W>' PLACES) ÉTAT ACTUEL «Uli MM

FRIBOURG ACTUEL

Toutes les rues, toutes les places sont occupées par les voi¬

tures qui roulent, s'entrecroisent, inquiètent les piétons, les écrasent parfois, les empoisonnent sûrement.

A l'arrêt, elles accaparent le domaine public. Grâce à elles, le paysage urbain s'est enrichi de tout un arsenal de signaux triangulaires, ronds, carrés et polychromes, de parcomètres, de distributeurs de tickets et de contractuels.

Seules exceptions : la pelouse des Gd'Places (rétrécie entre l'Office du Tourisme, l'Eurotel et la rampe du parking), la rue des Epouses et, en théorie tout au moins, une partie du Court-Chemin et du Stalden.

(26)

FRIBOURG DEMAIN ...OFFICIELLEMENT COMME CELA ? Le paysage urbain s'est encore enrichi de feux.

Il y a certes des cheminements piétons : l'avenue de la Gare, la rue de Romont, la rue de Lausanne, la Grand'Rue, le Stalden et la Samaritaine. L'avenue de la Gare ...pour autant que la rue St-Pierre soit un jour prolongée. Le cheminement prévu est hâché d'obstacles bruyants et polluants au carrefour du Temple, à la place G. Python et au Tilleul.

Et les places ? Celle de G. Python avec accompagnement de la circulation, tout comme celle du Petit-St-Jean, sans omettre ce qui restera de celle des Ormeaux et de la Grenette. Les Gd' Places se sont agrandies, mais elles ne seront accessibles par un passage dénivelé sur le prolongement de la rue St-Pierre que pour autant que le Conseil d'Etat le maintienne dans le projet.

(27)

PRO^SlTJQÉr ' ALTESÜNIATIVE AU MCODjrr OPPlCtÊL DE PUN "TJR, DES TRANSPORTS

pensRrc eetAP6«iPHBtue IMMEWate &U CÊNTTtE Je-*" r P p&RKiNGC eiurrdNTs ou

^ ' A«*ée«

< =r-t routes PE PCSSHRTÊ ces : <a«ARTjSR.5

^ »K2DUEJ- PIÉTONS -Pt>~ (ftyfis et PtAcey) FRIBOURG DEMAIN OU FRIBOURG UTOPIQUE ?

Le centre moderne et les quartiers anciens en zone piétonne, avec trafic motorisé utile intégré, complété par une ceinture de parkings rapprochés et accessibles sans déranger les piétons:

1. au Varis, 2. en haut de la rue de l'Hôpital, 3« à l'Universi¬

té, 4. à la Gare et une suite de parkings accessibles par une route ad hoc (rue des Pilettes et en contrebas des Gd'Places jusqu'au funiculaire) : 5» le parking prévu av. de la Gare Sud, 6. celui des Gd'Places agrandi si nécessaire, 7» celui rière rue St-Pierre (Coop City, etc.) et celui des Alpes à construire en contrebas de la route du même nom. Cette route ad .hoc réalisable entièrement sur le domaine public rend inutile le prolongement de la rue St-Pierre, d'où planification et réalisations plus fa¬

ciles dans l'espace et dans le temps dans le secteur av. Gare Sud. Réalisation par étapes selon les besoins et les moyens.

(28)

28

FRIBOURG DANS LA REGION PROCHE

Proposition conforme aux conclusions de l'ACSAR (organisme régional d'aménagement)

Offrir une ville accueillante à nos concitoyens de la région habitable

lisible

(29)

Assemblée générale de Pro Fribourg MARDI 26 JUIN à 18 h 15 à la GRENETTE Ordre du jour : Rapports financier et d'activité

Election du comité et des vérificateurs Programme d'activités

Divers

Un repas simple suivra pour ceux qui désirent participer à la réunion publique. Prière de s'inscrire au 24.70.69 (h. bureau)

SUIVIE à 20 h 30 D'UNE

REUNION PUBLIQUE A LA GRENETTE SUR LE THEME :

"LE PIETON DANS LA VILLE"

avec présentation d'un film récemment tourné à Fribourg.

Débat sur l'évolution de l'urbanisme dans notre ville:

Programme d'automne 22 - 23 septembre à Fribourg :

3e RENCONTRE SUISSE D'ASSOCIATIONS DE CITADINS 3. Schweizerische Arbeitstagung von Bürgergruppen

En collaboration avec la Fondation "WOHNEN UND OEFFENTLICHKEIT"

nous organisons cette rencontre suite à celle de Thoune l'an dernier. Ces groupements confronteront leurs expériences sur

les moyens de la participation et l'utilisation des médias dans les conflits urbains.

20 au 22 octobre à Nancy :

CONGRES INTERNATIONAL DE LA FEDERATION CIVITAS NOSTRA sur le thème : "QUARTIERS ANCIENS, DU DISCOURS A LA REALITE ; Pour une information claire, pour la suppression des blocages, pour une vigilance accrue."

Partant du constat que les quartiers anciens continuent à se dégrader, qu'on déporte leurs habitants et que la spéculation sauvage règne. Et qu'on ne se soucie guère d'améliorer ou de retrouver les techniques de restauration adéquates tant et si bien que le glissement actuel vers le pastiche est le signe du pire passéisme : Que devons-nous faire ? Quels sont notre responsabilité, notre rôle, nos moyens d'action ?

Tous renseignements sur ces rencontres auprès de notre secré¬

tariat : Stalden 14, CH - 1700 Fribourg.

(30)

Chronique nucléaire fribourgeoise 1979

Janvier Les propagandistes du nucléaire déclarent : "87 % de la population des dix communes autour de Mühleberg (centrale située à notre frontière cantonale) affir¬

ment n'avoir aucune crainte du fait de la proximité d'une centrale nucléaire."

7 février PRO FRIBOURG relève dans un communiqué : "Mais com¬

ment se fait-il que les autorités communales des lo¬

calités fribourgeoises limitrophes de cette centrale ne soient pas en possession des plans d'alarme et des mesures de sécurité qui seraient appliquées en cas d'accident ? Le sentiment de sécurité des habitants est-il fonction d'une ignorance habilement entrete¬

nue ? En votant OUI à l'initiative, c'est aussi votre droit à l'information que vous défendez !"

10 février M. André MARRO, directeur des EEF affirme : "Les plans catastrophe en cas de rupture de barrage sont des secrets militaires que les communes qui pour¬

raient être en danger ne reçoivent pas. Pour le nu¬

cléaire, cette notion de secret militaire est compa¬

rable. Et je défie quiconque de me prouver le con- ^ traire !"

l8 février Les Fribourgeois à une majorité de 53 % acceptent l'initiative (Chiètres, la principale commune fri¬

bourgeoise voisine de la centrale nucléaire bernoise, l'accepte, alors qu'à Mühleberg même, elle est re¬

poussée à 3 contre 1).

22 février Le résultat fribourgeois surprend les partisans du nucléaire. L'un d'eux, Alfred OGGIER, va jusqu'à écrire dans l'Indépendant î "Il faut se demander qui est véritablement derrière les antinucléaires. Les moyens mis en oeuvre par les partisans de l'initiati¬

ve ont nécessité des sommes importantes. D'où est ve¬

nu cet argent ? Il serait bon de le savoir et, peut- être, de regarder du côté de l'étranger, en se deman¬

dant qui pourrait bien profiter d'un affaiblissement de l'Europe ?"

29 mars Accident nucléaire de Harrisburg (Pennsylvanie).

4 avril Le Conseil d'Etat bernois demande un rapport sur Müh¬

leberg et constate que les dispositions sont prises pour alerter rapidement les populations proches "pour autant qu'il ne soit pas question de coordination intercantonale".

(31)

L'affaire est sérieuse

Nos autorités ont beau pratiquer la politique de l'autruche derrière leur frontière cantonale (la centrale nucléaire bernoise, on ne connaît pas), cette frontière ne serait pas imperméable aux ra¬

diations en cas d'accident...

Nous savons par ailleurs d'expérience que le pou¬

voir fédéral ne respecte guère la volonté populai¬

re pourtant clairement exprimée dans une région : l'affaire des places de tir en Singine en est la preuve.

Sd vous estimez qu'on ne peut plus se contenter d'une information fragmentaire, d'assurances

sans garantie, et que les récents événements doi¬

vent inciter à la prudence et au renforcement de nos droits démocratiques,

ALORS APPUYEZ, SIGNEZ ET FAITES SIGNER L'INITIATIVE CANTONALE POUR UN CONTROLE DEMOCRATIQUE DU NUCLEAIRE

LA DEMOCRATIE, CELA SE CONQUIERT !

Attention : La liste ci-jointe est à retourner, même incomplète, d'ici au 28 juillet. Elle ne doit porter que des signatures d'une seule commune.

(32)

S.O.S. Bulle 1900

In extremis, une exposition de Massimo Baroncelli et une pétition s'opposent à un nouvel acte de vandalisme aveugle : la démolition de l'ancien Musée gruérien, ci-devant "Hôtel Moderne", un exceptionnel bâtiment, tel qu'on le voit ci-dessous, lors de sa construction en 1906. Irrécupérable, vraiment ?

Hôtel Moderne à Bulle

Références

Documents relatifs

A gauche, départ d’une piste technique, cap Ouest, permettant de rejoindre les terrasses en bordure de l’assif Tanzouzmine (amont de l’oued Mengoub) où se trouvent les

Pour l'emporter sur d'autres équipes de jeunes, ils brilleront dans des épreuves sportives et artistiques qui nous transportent du nord au sud du massif alpin : c'est

Concept C4b: création d’une nouvelle jonction auto- routière à Friseneit entre Mülital et Bösingen avec la nouvelle route de contournement de Düdingen et sans la

Tout d'abord parce que chez Simon, j'ai fait la rencontre d'un texte qui me disait que tout est possible. Tout

C'est dire que j'ai trouvé une forme pour raconter l'histoire qui me tenait le plus à cœur et qui, rétrospectivement, est un premier roman classique dans la mesure où

• Dans un contexte plus acide, le Milio-Fagetum ① peut être confondu avec les hêtraies-sapinières médioeuropéennes acidiphiles (Fiche 1D), où les espèces acidiphiles sont

En outre, la grotte se situe sur les pentes du Grand Coyer (photographie 4) tout comme le village de Peyresq qui présente les mêmes séries calcaires que celles du Cul de Bœuf8.

Le partenariat est matérialisé par un protocole d’accord signé le 28 mai 2002 entre l’Etat et la Communauté d’agglomération du Grand Rodez qui a permis d’arrêter le rôle