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Contrôle continu de logique L1 n˚2 – Semestre 2 – Correction

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Academic year: 2022

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(1)

Contrôle continu de logique L1 n˚2 – Semestre 2 – Correction

Mercredi 1er Avril 2015

Tous les documents sont autorisés.

Toutes les réponses doivent être rédigées, détaillées, et justifiées.

1 Vérités logiques

(8 pts)

Vous déterminerez – à l’aide de la méthode des arbres de vérité – si les formules suivantes sont des vérités logiques.

1. ¬∃x¬(F x∨Gx)→(∃x¬F x→ ∃xGx)

L’arbre pour cette première formule aura l’allure suivante :

(2)

X¬{¬∃x¬(F x∨Gx)→(∃x¬F x→ ∃xGx)}

¬∃x¬(F x∨Gx) X¬(∃x¬F x→ ∃xGx)

X∃x¬F x X¬∃xGx

¬F a

∀x¬Gx

¬Ga

∀x(F x∨Gx) F a∨Ga F a

⊗ Ga

Toutes les branches de l’arbre ferment, c’est donc que la formule en haut de l’arbre est contradictoire, et que la formule de départ (la formule à évaluer) est une vérité logique.

2. ¬{[∀xRx∨ ¬∃x¬T x]∧ ∃x¬(Rx∨T x)}

L’arbre pour cette formule prendra l’allure suivante :

(3)

X[∀xRx∨ ¬∃x¬T x]∧ ∃x¬(Rx∨T x) X∀xRx∨ ¬∃x¬T x

X∃x¬(Rx∨T x) X¬(Ra∨T a)

¬Ra

¬T a

∀xRx Ra

X¬∃x¬T x

∀xT x T a

Toutes les branches de l’arbre ferment, c’est donc que la formule en haut de l’arbre est contradictoire, et que la formule de départ (la formule à évaluer) est une vérité logique.

3. [∀x(M x→ ¬P x)∧ ∃x(Sx∧M x)]→ ∃x(Sx∧ ¬P x) L’arbre pour cette formule prendra l’allure suivante :

(4)

X¬{[∀x(M x→ ¬P x)∧ ∃x(Sx∧M x)]→ ∃x(Sx∧ ¬P x)}

X[∀x(M x→ ¬P x)∧ ∃x(Sx∧M x)]

X¬∃x(Sx∧ ¬P x)

∀x(M x→ ¬P x) X∃x(Sx∧M x)

XSa∧M a Sa M a

∀x¬(Sx∧ ¬P x) X¬(Sa∧ ¬P a)

¬Sa

P a X(M a→ ¬P a)

¬M a

¬P a

Toutes les branches de l’arbre ferment, c’est donc que la formule en haut de l’arbre est contradictoire, et que la formule de départ (la formule à évaluer) est une vérité logique.

4. (∃xF x∧ ∃xSx)→ ∀x(F x↔Sx)

L’arbre pour cette formule aura l’allure suivante :

(5)

X¬{(∃xF x∧ ∃xSx)→ ∀x(F x↔Sx)}

X(∃xF x∧ ∃xSx)

¬∀x(F x↔Sx) X∃xF x X∃xSx

F a Sb

∃x¬(F x↔Sx)

¬(F c↔Sc) F c

¬Sc

¬F c Sc

Ici, aucune branche de l’arbre ne ferme : cela veut dire que la formule à évaluer n’est pas une vérité logique (il est possible de rendre vraie sa négation, donc il est possible qu’elle soit fausse).

Elle sera notamment fausse dans un domaine à trois éléments, avec l’interpré- tation des lettres de prédicats suivante :

D:{a, b, c}

F :{a, c}

S:{b}

On le prouvera en passant par la formule équivalente, dans le langageProp :

(6)

Si ces deux formules sont équivalentes logiquement, alors l’arbre pour la formule

¬{(∃xP x∨ ∃xRx)↔(∃x(P x∨Rx)}

doit fermer.

Faisons l’arbre :

X¬{(∃xP x∨ ∃xRx)↔(∃x(P x∨Rx)}

X(∃xP x∨ ∃xRx) X¬∃x(P x∨Rx)

X∃xP x P a

∀x¬(P x∨Rx) X¬(P a∨Ra)

¬P a

X∃xRx Rb

∀x¬(P x∨Rx) X¬(P b∨Rb)

¬P b

¬Rb

X¬(∃xP x∨ ∃xRx) X∃x(P x∨Rx)

X¬∃xP x X¬∃xRx

∀x¬P x

∀x¬Rx X(P c∨Rc)

P c

¬P c

Rc

¬Rc

Toutes les branches de l’arbre ferment, c’est donc que les deux formules sont logiquement équivalentes.

3 Consistance

(8 pts)

À l’aide de la méthode des arbres de vérité, vous déterminerez si les ensembles de formules ci-dessous sont consistants (i.e. pour chaque ensemble si les formules peuvent être vraies simultanément). Si possible, vous en donnerez un modèle (et vous le prouverez en passant par le calcul des propositions).

1. ∀x¬Bx,∀xCx,∃x[(¬Bx→Cx)→Bx].

Pour vérifier que l’ensemble de formules est consistant, nous allons essayer de rendre vraies ses formules en dressant l’arbre de vérité correspondant :

(7)

∀x¬Bx

∀xCx

X∃x[(¬Bx→Cx)→Bx]

X[(¬Ba→Ca)→Ba]

¬Ba Ca

X¬(¬Ba→Ca)

¬Ba

¬Ca

Ba

Toutes les branches de l’arbre ferment. Il est impossible de rendre vraies ces formules simultanément, ce qui signifie que l’ensemble de formules considéré est inconsistant.

2. ∃x(M x∧N x),∀x(N x→Ox),∃x¬Ox.

Pour vérifier que l’ensemble de formules est consistant, nous allons essayer de rendre vraies ses formules en dressant l’arbre de vérité correspondant :

(8)

X∃x(M x∧N x)

∀x(N x→Ox) X∃x¬Ox X(M a∧N a)

M a N a

¬Ob XN a→Oa

¬N a

Oa XN b→Ob

¬N b Ob

Une branche de l’arbre est ouverte et il n’y a plus de formules à traiter. Il y a donc une interprétation qui rend vraies toutes les formules de l’ensemble.

L’interprétation est la suivante : D:{a, b}

M :{a}

N :{a}

O:{a}

Nous pouvons le prouver en passant par le langageProp. La formule équivalente est la suivante :

[(M a∧N a)∨(M b∧N b)]∧(N a→Oa)∧(N b →Ob)∧(¬Oa∨ ¬Ob) Chacun des conjoints est vrai, la conjonction est donc vraie.

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