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Mise en evidence de souches de Fusarium roseum var. sambucinum resistantes au thiabendazole, isolees a partir de tubercules de pomme de terre

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Mise en evidence de souches de Fusarium roseum var.

sambucinum resistantes au thiabendazole, isolees a partir de tubercules de pomme de terre

Bernard Tivoli, Arnaud Deltour, D. Molet, P. Bedin, B. Jouan

To cite this version:

Bernard Tivoli, Arnaud Deltour, D. Molet, P. Bedin, B. Jouan. Mise en evidence de souches de

Fusarium roseum var. sambucinum resistantes au thiabendazole, isolees a partir de tubercules de

pomme de terre. Agronomie, EDP Sciences, 1986, 6 (2), pp.219-224. �hal-02724155�

(2)

Mise en évidence de souches de Fusarium roseum

var. sambucinum résistantes au thiabendazole,

isolées à partir de tubercules de pomme de terre

Bernard TIVOLI, Arnaud DELTOUR Dominique MOLET Patrice BEDIN ( Bernard JOUAN 1.N.R.A., Station de Phytopathologie, Centre de recherches de Rennes, B.P. 29, F-35650 Le Rheu

(

*

) Fédération nationale des Producteurs de Plant de Pomme de terre, 14, rue Cardinal Mercier, F-75009 Paris

(

**

) Institut technique de la Pomme de terre, Saint-Rémy-l’Honoré, F-78680 Les Essarts-le-Roi

RÉSUMÉ Depuis 1982, des pourritures sont apparues sur des tubercules de pomme de terre de semence traités préala-

blement par du thiabendazole aussi bien dans des lots français que dans des lots importés en France. Dans de nombreux cas, il a été possible d’isoler des souches de Fusarium roseum var. sambucinum fortement résistan- tes au thiabendazole.

La comparaison de l’efficacité de l’iinazalil, homologué en France contre le Phoma, seul ou en association

avec le thiabendazole et celle du thiabendazole dans une série d’expérimentations sur tubercules artificielle- ment ou naturellement contaminés montrent que :

-

le thiabendazole possède une efficacité sur les souches sensibles mais n’en a aucune sur les souches résistan- tes ;

-

l’imazalil réduit le taux de tubercules pourris qu’ils soient infectés par une souche sensible ou par une souche résistante ;

-

l’association imazalil-thiabendazole renforce l’efficacité de l’imazalil seul sur les 2 types de souches.

Les mesures de surveillance de l’évolution de la flore pathogène responsable de pourriture (Fusarium sp. et Phoma sp.) sont envisagées dans la conclusion.

Mots clés additionnels : Solanum tuberosum, fongicides, pourritures.

SUMMARY Isolation of thiabendazole-resistant strains of Fusarium roseum var. sambucinum from potato tubers.

Since 1982, dry rots have appeared on seed-potato tubers treated with thiabendazole, both French and imported tubers being affected. Among the fungi (Fusarium sp. and Phoma sp.) isolated from the dry-rotted tubers, certain strains of F. roseum var. sambucinum were highly resistant to thiabendazole. Comparison of the efficacy of imazalil alone or in association with thiabendazole with that of thiabendazole alone showed, in

many experiments with artificially or naturally infested tubers, that : 1) thiabendazole was adequately effective

on sensitive strains, but not on resistant strains ; 2) imazalil decreased the level of dry-rotted tubers with either type of strain ; 3) the imazalil-thiabendazole association increased the efficacy of imazalil on either type of strain. Means are discussed for monitoring the evolution of the phytopathogenic microflora responsible for dry rots (Fusarium sp. and Phoma sp.).

Additional key words : Solanum iuberosum, fungicides, dry rots.

1. INTRODUCTION

Les pourritures sèches du plant de pomme de terre durant la période de conservation sont dues à diverses espèces ou variétés de parasites appartenant aux gen-

res Fusarium et Phoma (BO YD , 1972 ; JouaN et al., 1974) qui pénètrent dans les tubercules à la faveur de blessures occasionnées lors de la récolte ou du cali- brage du plant.

Ces parasites sont limités par des mesures prophy- lactiques d’ordre « cultural » (rotations, limitation des blessures, cicatrisation) mais aussi par des traite- ments chimiques. Le formol, longtemps préconisé

contre les Fusarium (LA N S AD E, 1950) est actuellement peu utilisé, en raison de sa phytotoxicité et de son

effet corrosif ; des fumigations à base d’aminobutane

ou des micropulvérisations à base d’imazalil se sont

avérées très efficaces contre la gangrène (GRAH A M &

(3)

HAMI LT

ON, 1970 ; C AYL EY et al., 1981) mais ont un

effet plus limité sur les parasites du genre Fusarium.

Les fongicides de la famille des benzimidazoles

(bénomyl et thiabendazole), actifs sur Phoma exigua

sont également efficaces contre Fusarium roseum var.

sambucinum, F. solani var. coeruleum et d’autres Fusarium (L EACH & N IELSEN , 1975 ; T ASCA & S T O IA - N

O VI C I

, 1984) et ont permis de limiter considérable- ment les pertes en conservation.

Depuis 1982, des pourritures sont apparues sur des tubercules de semence traités préalablement par du thiabendazole aussi bien dans des lots français que dans des lots importés en France. Plusieurs hypothè-

ses ont retenu notre attention : modification éven- tuelle de la formulation du fongicide, sous-dosage du produit par l’utilisateur ou bien apparition d’une population de souches résistantes de tel ou tel champi-

gnon. Après vérification, les 2 premières hypothèses

ont pu, dans la majorité des cas, être écartées et nous nous sommes penchés sur la troisième.

L

EROUX (1985) définit 2 types de résistance aux

fongicides : « la résistance physiologique » « concer-

nant des individus qui, en conditions contrôlées, sont inhibés par des concentrations en fongicide supérieu-

res à celles affectant de manière similaire des individus sensibles », et la « résistance en pratique ». Cette der-

nière « s’observe lorsque, dans la nature, une perte d’efficacité significative est provoquée (totalement ou partiellement) par la présence d’individus résistants au

fongicide appliqué ». Dans le cas des pourritures, la situation décrite précédemment s’apparente à cette

2e situation.

Devant l’échec des traitements, les souches des dif-

férents champignons responsables de pourritures, iso-

lés durant l’hiver 1983-1984 à partir de tubercules trai- tés ou non, sont analysées pour leur comportement vis-à-vis du thiabendazole. L’étude porte sur un cer-

tain nombre de lots français et de lots importés. De plus, la recherche d’un traitement chimique suscepti-

ble de remplacer le thiabendazole est également entre- prise.

Il. MATÉRIEL ET MÉTHODES

A. Le matériel végétal

Les tubercules de pomme de terre sont prélevés

dans les exploitations par les techniciens de la Fédéra- tion Nationale des Producteurs de Plant pour les lots

français, et aux frontières, par les agents du Service de la Protection des Végétaux pour les lots importés.

Les souches des différents parasites sont recueillies par isolement microbiologique sur un milieu gélosé à

base d’extrait de malt, à partir de lots de pomme de terre (traités ou non) présentant des pourritures natu- relles ou sur des lots artificiellement blessés afin de révéler la présence des parasites, puis repiquées sur

milieu contenant du thiabendazole. Les différentes souches isolées en France correspondant chacune à

une exploitation différente sont répertoriées dans le

tableau 1.

Sur les lots importés des Pays-Bas, République

Fédérale d’Allemagne, Danemark, Suisse, Pologne, Autriche et Grande-Bretagne, il a été isolé :

B. Etude de la gamme de sensibilité de divers parasites Des études préalables, par repiquage d’isolats mycé- liens de différentes souches sensibles de parasite sur

milieu gélosé à base d’extrait de malt contenant diffé-

rentes doses de thiabendazole, ont permis de situer la dose inhibant le développement mycélien de chaque champignon. Elle se situe à 1 mg/1 pour F. roseum

var. sambucinum, var. culmorum et var. graminea-

rum, 2 mg/1 pour les 2 variétés de P. exigua et 5 mg/1

pour F. solani var. coeruleum et F. roseum var. arth-

rosporioides.

C. Tests d’activité du thiabendazole

Ces tests d’efficacité se situent à 2 niveaux.

1. In vitro

La recherche des souches résistantes s’effectue sur

des milieux 5, 10, 50 et 100 fois plus concentrés en

thiabendazole que la dose minimale inhibitrice de la croissance de chacun des parasites.

Les lectures, réalisées après 2 semaines d’incubation à 20 °C, consistent à noter la dose de fongicide entraî-

nant une réduction du développement mycélien de

50 p. 100 par rapport au témoin sans inhibiteur et

celle permettant une inhibition totale.

(4)

2. In vivo

L’efficacité des produits est appréciée sur tubercules

en conditions d’infection artificielle ou naturelle.

a) En conditions d’infection artificielle

On apprécie l’efficacité du thiabendazole, de l’ima-

zalil ou d’une association des 2 produits par rapport à

un témoin non traité. Ces produits sont appliqués, en micropulvérisation, aux doses mentionnées dans le tableau 2, sur des tubercules infectés par une ou plu- sieurs souches sensibles et résistantes du parasite.

Les tubercules, blessés artificiellement à l’aide d’une machine réalisant environ 12 blessures par tubercule (JOUAN & MOUTON, comm. pers.) sont trempés dans

un bain d’inoculum. Cette suspension est produite à partir du broyage d’une culture obtenue en milieu

liquide (contenu d’une fiole de Roux de 4 semaines de culture pour 5 1 d’eau) ou en milieu gélosé (500 ml

d’inoculum mélangé à 50 1 d’eau).

1

Après 24 h de ressuyage, les traitements sont réali- sés et les tubercules sont stockés à 15 °C, directement

ou après un séjour de 2 semaines à 4 °C.

Ces essais sont réalisés en utilisant, selon le cas, 3

ou 4 répétitions de 50 ou 65 tubercules.

b) En conditions d’infection naturelle

Les observations sont réalisées dans des exploita-

tions dans lesquelles des souches de F. roseum var.

sambucinum résistantes au thiabendazole sont déce- lées. Les tubercules, naturellement infectés (cultivars

« Darésa » et « José ») subissent, après blessures, des traitements par les fongicides étudiés précédemment.

Ils sont traités par trempage (cas de « José ») ou micropulvérisation (cas de « Darésa »). Ces essais

sont réalisés sans répétitions sur des lots de 200 tuber- cules.

Après 2 mois à une température comprise entre 12

et 20 °C, le niveau de maladie est apprécié par dénombrement des tubercules malades.

III. RÉSULTATS

A. Mise en évidence de souches de F. roseum var.

sambucinum résistantes au thiabendazole 1. Souches isolées à partir de lots français

538 souches des différents parasites responsables de pourritures ont été isolées (tabl. 1). La flore parasi-

taire des tubercules non traités présente un éventail

des divers parasites aussi bien au niveau des espèces

ou variétés de Fusarium qu’au niveau des 2 variétés de Phoma. A l’inverse, à partir de tubercules traités, la flore isolée est presque exclusivement constituée de F. roseum var. sambucinum (66 souches sur les 72 iso- lées).

Parmi les parasites isolés, seules certaines souches de F. roseum var. sambucinum présentent une résis-

tance vis-à-vis du thiabendazole et uniquement lorsqu’elles ont été isolées à partir de tubercules trai- tés. Elles présentent un niveau élevé de résistance : la dose entraînant une réduction de 50 p. 100 de la crois-

sance des souches, se situe environ à 75 mg/1 pour l’ensemble des souches et, à 100 mg/1 (soit 100 fois la

dose minimale inhibitrice), elles ont une croissance représentant environ 45 p. 100 de celle du témoin

(fig. 1).

2. Souches isolées à partir de lots importés

Sur un nombre limité de lots, traités ou non, prove- nant de divers pays (voir chap. II), 99 souches de Fusarium sp. et de P. exigua sont analysées pour leur comportement vis-à-vis du thiabendazole (tabl. 2).

Comme précédemment, sur l’ensemble des souches,

seules des souches de F. roseum var. sambucinum pré-

sentent une résistance vis-à-vis du produit de traite-

ment (7 souches sur 16). Ces souches issues de lots

traités ou non présentent le même niveau de résistance

que celles isolées en France.

(5)

B. Essais d’efficacité de fongicides vis-à-vis des sou-

ches résistantes de F. roseum var. sambucinum Le développement brutal de souches de F. roseum var. sambucinum résistantes au thiabendazole impli-

que un réajustement rapide des moyens de lutte chimi- que contre ce parasite. Avant la commercialisation éventuelle de nouvelles molécules chimiques capables

de limiter son développement ainsi que celui des autres Fusarium et du Phoma, il s’agit d’étudier si, parmi les matières actives existantes, certaines, seules

ou en association, présentent un bon niveau d’effica- cité.

On compare donc l’efficacité de l’imazalil (homolo- gué contre le Phoma) seul ou en association avec le thiabendazole et celle du thiabendazole dans une série

d’expérimentations sur tubercules artificiellement ou

naturellement contaminés.

l. Sur tubercules artificiellement contaminés

L’efficacité des produits est appréciée, d’une part, de façon échelonnée pendant les 2 mois qui suivent le

traitement et, d’autre part, à un moment donné, soit

3 mois après l’application des produits.

a) Cinétique de la maladie lors des divers trai- tements

Quinze jours après la contamination artificielle

(fig. 2), la totalité des tubercules infectés par les sou-

ches sensible ou résistante de F. roseum var. sambuci-

num est pourrie. Le thiabendazole possède, dans cet essai, une certaine efficacité sur la souche sensible (il

reste environ 40 p. 100 de tubercules sains) mais n’en

a aucune sur la souche résistante.

L’imazalil réduit le taux de tubercules pourris qu’ils

soient infectés par la souche sensible ou par la souche résistante ; l’efficacité est identique à celle du thiaben- dazole sur la souche sensible.

Enfin, l’association imazalil-thiabendazole renforce l’efficacité de l’imazalil seul, sur les 2 types de sou-

ches : après 2 mois de conservation, 10 p. 100 des

tubercules sont malades dans le cas de la souche sensi- ble et 30 p. 100 dans le cas de la souche résistante.

De plus, ces résultats montrent clairement que le niveau des tubercules malades augmente dans le mois

qui suit la contamination pour se stabiliser ensuite.

b) Appréciation de l’efficacité des produits,

3 mois après le traitement

Deux autres expérimentations sont réalisées avec

2 souches sensibles et 2 souches résistantes. L’appré-

ciation du taux de tubercules malades 3 mois après

la contamination confirme les résultats précédents (tabl. 3). Dans le cas des 2 souches sensibles, la réduc- tion maximale de la maladie est obtenue dans le cas

du thiabendazole, seul ou en association avec l’imaza-

(6)

lil. Ce dernier fongicide, efficace sur la souche 1, l’est

peu sur la souche 2 : respectivement 14 et 31 p. 100 de tubercules malades.

Sur les souches résistantes moins agressives dans ces

essais que les souches sensibles, le thiabendazole pré-

sente très peu, voire aucune efficacité ; la meilleure

protection est obtenue dans le cas de l’imazalil seul ou en association avec le thiabendazole.

2. Sur tubercules naturellement infestés

Aussi bien dans le cas du trempage que dans celui de la micropulvérisation, l’efficacité du thiabendazole est réduite : près de 25 p. 100 des tubercules sont encore malades. A l’opposé, l’imazalil seul ou en

association avec le thiabendazole permet de réduire considérablement le taux de tubercules atteints de pourriture (tabl. 4).

IV. CONCLUSION

D’après ces résultats, il apparaît que la résistance au

thiabendazole affecte actuellement le seul F. roseum var. sambucinum aussi bien en France que dans d’autres pays. Cette résistance, de haut niveau, peut

être à l’origine de réduction d’efficacité en pratique de

traitements avec le thiabendazole.

Le fait que la résistance apparaisse d’abord chez F.

roseum var sambucinum n’est sans doute pas un hasard : c’est l’espèce et la variété de Fusarium la plus fréquente et la plus agressive sur tubercules en voie de

pourriture (T IVOLI & JO UAN , 1981 ; T IV O LI et al., 1986) et, de plus, c’est un parasite dont l’aptitude à la sporulation est très élevée. Chez cette espèce, les ris-

ques de voir apparaître des mutants et de les sélection-

ner sont donc accrus.

Ces observations vont à l’encontre des travaux de B

URTH

et al. (1979) qui ont étudié in vitro les risques

de voir apparaître des souches résistantes de F. solani

var. coeruleum et de F. roseum var. sambucinum en

repiquant ces parasites sur des milieux de culture con- tenant des doses croissantes de bénomyl et de thiaben- dazole. Au terme de leur étude, ils concluaient que les

risques étaient faibles et que l’utilisation de ce type de produit pouvait se réaliser sans restriction particulière.

L’existence d’une parade dans la lutte chimique par l’utilisation d’imazalil permet de limiter avec une

bonne efficacité l’extension du parasite en réduisant

sensiblement les taux de pourriture. Son association

avec le thiabendazole permet en plus de juguler effica-

cement les autres espèces ou variétés de Fusarium con- tre lesquelles l’imazalil seul n’est pas particulièrement efficace.

Il semble indispensable de renforcer la surveillance du comportement des autres parasites de conservation

(Fusarium et Phoma) vis-à-vis du thiabendazole afin d’éviter de se trouver brutalement face à de nouveaux cas de résistance ; cette surveillance systématique est

actuellement effectuée en France par les laboratoires de la Fédération Nationale des Producteurs de Plant de Pomme de terre et par l’Institut National de la Recherche Agronomique.

Enfin, dans le but d’obtenir une meilleure connais-

sance des souches et, par conséquent, de concevoir

une lutte plus efficace, l’étude de la biologie et de l’écologie des souches de F. roseum var. sambucinum résistantes au thiabendazole est actuellement entre-

prise en abordant notamment les problèmes d’agres- sivité, de compétition et de conservation des souches résistantes.

Reçu le 29 juillet 1985.

Accepté le 18 octobre 1985.

REMERCIEMENTS

Les auteurs tiennent à remercier Mesdames S AU . LY , CHEVALIER &

M. L EMARCHAND (I.N.R.A., Rennes), TAVERNIER (F.N.P.P.P.T.) et

M. DussoN (I.T.P.T.) pour leur participation active à ce travail

ainsi que Monsieur L EROUX (I.N.R.A., Versailles) qui a accepté de

lire le document initial et d’y apporter des critiques constructives.

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