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Propagation d'une onde électromagnétique plane dans un plasma à la coupure et au dela

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236571

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Submitted on 1 Jan 1961

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Propagation d’une onde électromagnétique plane dans un plasma à la coupure et au dela

R. Papoular

To cite this version:

R. Papoular. Propagation d’une onde électromagnétique plane dans un plasma à la coupure et au dela.

J. Phys. Radium, 1961, 22 (11), pp.749-758. �10.1051/jphysrad:019610022011074900�. �jpa-00236571�

(2)

749.

PROPAGATION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE PLANE

DANS UN PLASMA A LA COUPURE ET AU DELA

Par R. PAPOULAR,

Service de Fusion Controlée, C. E. N., Fontenay aux roses.

Résumé.

2014

La solution complète des équations de’ Maxwell pour deux types de distributions de densité fait ressortir l’insuffisance des hypothèses de l’optique géométrique pour les plasmas

minces : a) le coefficient de réflexion d’une couche de plasma n’est voisin de 1 que pour des fré- quences inférieures à la fréquence nominale de coupure ; b) ces fréquences sont d’autant plus basses

que l’épaisseur du plasma est plus faible ; c) le déphasage de l’onde réfléchie dépend de l’épaisseur

du plasma aussi bien que de la fréquence de travail. Par contre dans certains cas (au moins), le déphasage de l’onde transmise est pratiquement le même que celui calculé en optique géométrique.

Une relation générale entre l’amplitude et le déphasage du champ électromagnétique est démontrée

en annexe.

Abstract.

2014

The complete solution of Maxwell’s equations for two typical density distributions makes clear the shortcomings of the geometrical-optics hypotheses for thin plasmas :

a) the reflection coefficient of a layer of plasma is very different from 1 unless the working fre-

quency is lower than the nominal cut-off frequency and ; b) the more so the thinner the layer ;

c) the phase lag of the reflected wave depends on the plasma thickness as well as on the working frequency. Nevertheless, in certain cases, at least, the phase lag of the transmitted wave is pra-

tically the same as that which is deduced from geometrical optics. A general relation between

amplitude and phase angle of the electromagnetic field is also proved an appendix.

LB JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, NOVEMBRE 1961,

1. Introduction.

2013

L’une des methodes les plus

utilis6es pour la mesure de la densite des gaz ionises est celle de l’ interférométrie hertzienne. Elle consiste

a mesurer le d6phasage subi par une onde plane

traversant le volume ionis6 ou se réfléchissant sur

lui.

Pour interpreter le resultats de ces mesures, on consid6re habituellement que l’approximation de l’optique g6om6trique est valable, c’est-à-dire que la variation relative de l’indice de refraction du milieu ionis6 est faible pour un trajet 6gal a la longueur d’onde.

Or, il n’est pas rare de rencontrer dans les labo-

ratoires, des plasmas de quelques centimetres

d’epaisseur. D’autre part, les densités 6lectroniques

courantes 6tant comprises entre 1012 et 1014 cm-3,

les longueurs d’ondes les plus usit6es en interfe-

rom6trie sont 8 et 4 mm. Dans ces conditions, on ne peut admettre que la densite et l’indice soient tres lentement variables, et il parait utile d’analyser plus rigoureusement la propagation 6lectroma- gn6tique dans ces milieux.

Plusieurs auteurs se sont attaqu6s a ce probl6me

des le d6but des etudes sur l’ionosphère. C’est ainsi que Hartree (1931) a donne les solutions des 6qua-

tions de Maxwell et le d6phasage de l’onde réfléchie dans certeins cas particuliers (reflexion totale) et

s’est surtout int6ress6 a des variations relativement lentes de la densite ionique. A sa suite, Wilkes (1940) 6tudia les ondes polaris6es circulairement,

avec une densite croissant suivant une loi para-

bolique.

-

Saha et Rai (1937), puis Deb (1940) ont 6tudi6

I’amplitude du coefficient de transmission de couches ionis6es d’épaisseur finie mais grande, au voisinage de la frequence de coupure (r6partitions

de densite triangulaire et parabolique). Un travail qui semble mal connu est celui d’Epstein (1930) lequel a donne une expression du coefficient de r6- flexion dans le cas d’une r6partition en « cloche »

sans restriction sur les deux param6tres d6finissant cette distribution. Toutefois, il ne s’est pas int6- ress6 aux questions de phase, ni a celles de 1’ampli-

tude des champs dans la region ionis6e. Tout r6cem-

ment, Golant (1960) a cite des resultats obtenus par la m6thode d’Epstein et concernant l’amplitude du

coefficient de reflexion des plasmas minces. Enfin Budden (1957 et 1959) a mis au point une m6thode

de calcul matriciel num6rique permettant de r6-

soudre le probl6me le plus general a 1’aide d’une

machine a calculer.

Dans le present travail, nous nous proposons

d’ étudier les coefficients de reflexion et transmission

en amplitude et en phase ainsi que la r6partition

des champs dans la region ionis6e, et ceci pour deux

types de distribution de densite qui se rapprochent

assez de la realite.

Hypothèses : Pour faciliter les calculs, nous avons

fait les hypotheses simplificatrices suivantes : 1) La densite electro’nique et, par consequent

l’indice de refraction ne dependent que d’une va-

riable d’espace x, la propagation s’effectue le long

de 1’axe et le plasma est suppose illimité dans les

directions y et z : le problème est donc ramené à une

dimension. Cette hypothèse est justifiée par le fait que les interféromètres g6n6ralement utilises sont

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022011074900

(3)

pratiquement des filtres d’ondes planes a cause de

la directivit6 des aériens 6metteurs et r6cepteurs.

2) On ne tient pas compte du champ magnitique.

- Pratiquement, il y a toujours un champ magn6- tique perpendiculaire a x, mais le vecteur 6lee- trique de l’onde hyperfréquence peut etre dirig6 parall6lement a ce champ, auquel cas ce dernier

n’intervient pas dans la propagation.

3) On ne tient pas compte de la dissipation d’ éner- gie par collisions (conductibilité électrique nulle).

Cette simplification est d’autant plus justifi6e que le milieu est plus chaud et moins dense.

Pour r6soudre le probl6me pose, il est 6galement

n6cessaire de faire une hypoth6se sur la r6partition

de la densite 6lectroDique en fonction de l’ abscisse x.

Nous consid6rerons deux types de ripartition : le type parabolique et le type trapézoidal.

II. R6partition parabolique.

-

II est certain que cette r6partition n’est pas parfaitement r6alis6e

dans la pratique ; toutefois, elle ne doit pas etre tres

en def aut, tout au moins dans les regions centrales

du plasma.

D’autre part, avec cette r6partition, la solution rigoureuse des equations de Maxwell ne s’exprime

au moyen de fonctions connues et tabul6es que dans des cas particuliers. Parmi ceux-ci, nous ne

consid6rerons que celui ou la densite critique nc correspondant a la frequence de travail est 6gale h

la densit6 maximum du plasma ; c’est ce que nous

appellerons condition de coupure nominale. Nous

prendrons, pour origine des x, I’abscisse de ce maxi-

FIG. 1. ; Dj.islte et permittivite en fonction de la distance

mum. On aura done (voir aussi fig. 1) :

densite relative

permittivite relative

indice du plasma

indice du milieu environnant (vide) = 1.

L’hypothèse 7z(0)

=

n,, est a peu pres réalisée,

chaque fois qu’on cherche a mesurer la f requence

de coupure d’un plasma donne.

II-1. EQUATIONS DU PROBLEME ET FORME DE LA

SOLUTION.

-

Les champs 6lectrique et magn6tiqiie

sont de la forme

Les equations de Maxwell en rotationnel devien- nent

ou [.Lo : permeabilite absolue du vide,

co permittivite absolue du vide,

0 : 27U/,

f : frequence de travail ( = fe, ici) -

et d’ou l’on tire

ou C

=

V / EO 1 tJ-o vitesse de ]a Iumière dans le vide.

B/,:-o P-o

Ces deux equations appartiennent à la même

famille d’equations de Bessel.

Cette equation se ram6ne en effet a 1’equation (3)

si l’on fait

et a 1’6quation (4) si Fen y fait

Or, la solution g6n6rale de (5) est de la forme

ou B est une combinaison lin6aire de deux f onc- tions de Bessel lin6airement indépendantes. Or

dans le cas present, l’ordre de ces fonctions est

v

=

(1

-

a)/(m + 2)

--

1/4 ou 3/4’selon qu’il s’agisse de la solution de (3) ou de (4). Comme ces

nombres ne sont pas des entiers, on peut prendre

car alors les fonctions J v et J -v sont lin6airement

indépendantes.

(4)

751 Posons done Z

=

(V"-bl) x2

=

argument des

fonctions de Bessel

,

Portons maintenant (6) et (7) dans (1), en tenant compte des relations

ainsi que de Il vient

D’you

Tout ceci n’est valable que pour x > 0.

Pour x 0, posons x

= -

X avec X > 0. Les signes « moins o disparaissent dans (1) et (2) mais (3) et (4) ne changent pas de forme.

Si l’on pose Z

=

(Vbl2) X2, on trouvera pour E

et J? des solutions de la forme

qui sont de la meme forme que (6) -et (8), au signe pres de H.

Or, ces solutions doivent se raccorder aux prece-

dentes pour

et

Mais on sait (Jahnke-Emde-Loch, 1960, p. 134)

que

11 en r6sulte que

Les densités (9) donnent alors

Finalement, on peut prendre

Les deux constantes .NI et N seront d6termin6es par les conditions aux limites, c’est-h-dire, en l’oecurence, l’ onde incidente, Ei, au plan d’abs-

cisse

-

x, et la presence du vide de part et d’autre

du plasma.

11-2. COEFFICIENT DE REFLEXION.

-

Pour con-

naitre le coefficient de reileXion du plasma il est

utile de calculer d’abord « l’impédance » presentee par le plasma dans le plan

-

xl.

Dans ce but, 6crivons que l’imp6dance presentee

au plasma dans le plan + xl est celle du vide,

c’est-a-dire

D’ou en utilisant (6) et (8) et posant N 1M

=

S,

On en tire

En portant cette valeur dans (10) et (11) on

obtient

ou l’argument des fonctions J est toujours Zl.

Le coefficients de reflexion (en amplitude) s’ob-

tient par la formule bien connue

On trouve

Les expressions asymptotiques de r et q s’ob-

(5)

tiennent aisement a partir de celles des fonctions de Bessel.

7

On trouve alors

et

FIG. 2.

-

Coefficient de réflexion p

=

r e-iq> en amplitude.

La figure 2 repr6sente les variations du module r

et de l’argument q du coefficient de reflexion. Ces resultats montrent que :

1. Meme lorsque la densite maximum du plasma

atteint la valeur critique correspondant a la fr6-

quence de travail, l’onde incidente n’est pas entiè- rement réfléchie. La moitié de la (( puissance inci-

dente » traverse encore le plasma, même si ce dernier

est tres épais. Naturellement le coefficient de r6- flexion tend vers zero en meme temps que 1’6pais-

seur du plasma.

2. A un déphasage près de 7t /2 en avant, la

phase y de l’onde réfléehie par rapport à l’onde inci- dente a la meme valeur que si la réflexion était loca-

lisée dans le plan midian x

=

0 et si les lois de l’optique giomitrique itaient encore valables,

En effet dans l’approximation de l’optique géo- m6trique, le retard de phase de l’onde réfléchie par

rapport A l’onde incidente, dans le plan

-

xl, est,

FIG. 3.

-

Coefficient de

transmission en amplitude

La figure 2 montre que, aux erreurs de calcul

pres, la relation

est valable non seulement pour les grandes valeurs

de xi Jx mais pour toutes ses valeurs.

11-3. COEFFICIENT DE TRANSMISSION.

-

Si l’on

d6signe par Ei, l’onde progressive incidente en

x

== 2013

Xl’ par E(- Z,) celle qui r6sulte de la com-

position des ondes incidente et r6fl6chie, en

x

=

x,, et enfin par E(Z,), l’onde transmise au

delh du plasma, en x

=

x,, le coefficient de trans- mission en amplitude est

Mais

par definition. Et, d’apr6s (6) et (10)

En substituant la valeur trouv6e pr6c6demment

pour S, on obtient finalement

(6)

753 où

argument des fonctions J : Z,,

II est facile de vérifier Ie principe de conservation de l’ énergie

..

D’autre part,

et

La figure 3 représente les variations du module t et de l’argument § du coefficient de transmission.

Ld encore, on constate que l’expression

du déphasage de l’onde transmise obtenue en optique géométrique est pratiquement valable pour toutes les valeurs du paramètre Zl = 7txl/,,-, sauf peut-être

pour xi jh 0,5.

11-4. VARIATIONS DU VECTEUR #LECTRIQUE A

TRAVERS LE PLASMA.

-

Prenons comme reference le vecteur E(0), dans le plan x == 0

ou S a la valeur calcul6e plus haut ; d’ou

et

La figure 4 repr6sente les variations de la phase

du vecteur electrique a travers un plasma « a la

coupure nominale »), d’épaisseur 4X. Pour

x - 2X et x > 2a, la phase varie suivant des lois bien connues correspondant respectivement

aux cas d’une onde r6fl6chie superpos6e a une onde plane et au cas d’une onde progressive seule. 11 est

difficile de parler d’ondes transmises et r6fl6chies dans un milieu d’indice variant rapidement. Tou- tefois, il est remarquable que pour x > 0, la phase

varie sensiblement comme pour une onde pro-

gressive traversant un milieu d’indice lentement variable (courbe en pointille).

Au contraire, pour x 0, on retrouve les oscil-

lations de phase caractéristiques des ondes station- naires comme si, dans cette region, se superposaient

une onde incidente et une onde r6fl6chie en x

=

0

(ou autour de ce plan). On notera que la p6riode

spatiale des « oscillations» varie, en gros, propor- tionnellement a 1’inverse de l’indice moyen du

plasma.

FIG. 4.

-

Phase du vecteur electrique complexe E(x) dans

un plasma parabolique, d’6paisseur 4X « a la coupure o.

L’origine des phases est définie par le vecteur E(0). La

courbe pointiII6 repr6sente les variations de phase de

l’onde incidente dans l’hypoth6se de l’optique geome- trique.

FIG. 5.

-

Allure des variations de l’amplitude JE(x)l,

d6duite de la relation (19).

Pour finir disons quelques mots des variations de

l’ amplitude de E(x). On peut 6videmment les dé- duire des relations (17) et (18). Mais on peut 6gale-

ment en connaitre rapidement 1’allure en se basant

sur une relation g6n6rale, démontrée en annexe,

pour la propagation des ondes planes dans les mi-

lieux d’indices variables.

(7)

Cette formule a ete utilis6e pour dessiner la

figure 5, qui rappelle les variations de la densite de

probabilite d’une particule a travers un mur de potentiel.

III. R6partition trapezoidale..

2013

Comme le

montre la figure 1, la r6partition trap6zoidale de

bases 2x, et xi /2 est une assez bonne approximation

de la r6partition parabolique et, partant, de la dis-

tribution la plus courante de la densite 6lectro-

nique. Elle a aussi 1’avantage de se laisser traiter de

façon rigoureuse et, enfin, la mithode d’analyse dont

elle est justiciable peut s’etendre à une distibution

quelconque, laquelle peut etre toujours representee par

un nombre aussi grand que l’on veut de segments de droite, où si l’on veut, de trapèzes sl1.perposés.

III-i. EQUATIONS DU PROBLKME ET FORME DE LA SOLUTION.

-

Quelque soit le segment repre-

sentatif de la courbe de l’indice dans un intervalle

donne, on pourra toujours, grace a un changement

convenable de l’origine, se ramener au cas d’un segment porte par une droite passant par l’origine,

donc d’equation

Les equations a r6soudre deviennent

Cinq cas peuvent se présenter selon les valeurs de x et A, en supposant que l’energie se propage

toujours dans la direction des x > 0.

En se reportant a la solution de l’équation (5) et

en posant k2 A

=

b on obtient

où et

M et N sont des coefficients qui dependent des

conditions aux limites. Des manipulations ana- logues aux pr6c6dentes conduisent à

ou

Notons que où

Les relations (22) et (23) peuvent se mettre sous

la forme

où I’argument des fonctions J est naturellement Z et où Q(Z) est la matrice de transfert du. segment

FIG. 6.

2013

Segments représentatifs de la permittivite e:.

consid6r6. Si les extrémités du segment consid6r6

sont designees par les indices m et n, on aura,

111-1-2) A > 0, x 0 (fig. 6.2).

Posons X === - x > 0. Les equations (20) et (21)

deviennent

En posant p

= -

b > 0 on voit que la solution pour E est une fonction de Bessel modifiee

ou cette fois,

(8)

755

Rappelons que

et

La matrice de transfert du segment est alors donn6e par

111-1-3) A 0, x > 0 ( fcg. 6.3).

La transformation P =: - b

= -

k2 A 2 > 0 conduit a la matrice de transfert

ou I’argument des fonctions 7 est

et ou JAI remplace A dans les expressions (22) et (23) de y et &. °

111-1-4) A 0, x 0 (fig. 6.4).

La transformation X

= -

x > 0 conduit a la matrice

ou I’argument des fonctions J est

et ou IAI remplace A dans les expressions (22) et (23)

ni-i-5) A

=

0.

a) e

=

0 (fig. 6.5a).

-

Les equations (20) et (21)

donnent

La matrice de transfert est ici

b) c

=

B

=

Ct- :A 0 (flg. 6.5b).

Si l’on pose (X2 ==- k2 B on trouve aisement

La matrice de transfert devient

111-2. RACCORDEMENT DE DEUX SEGMENTS DE

MEME PENTE.

-

z) Soient deux segments des types (1) et (2) respectivement. Quels sont les rela-

tions entre les coefficients M et N correspondants ?

Les equations de raccordement (9) se traduisent

sous forme matricielle

Mais d’apr6s Jahnke-Emde, p. 207,

On en tire

b) Si les segments sont des types (3) et (4) res- pectivement, on voit de la meme maniere que

111-3. SEGMENTS SYMETRIQUES PAR RAPPORT A

L’AxE x

=

0.

-

L’énergie se propageant toujours

de

-

oo a + oo, soit 9.1la matrice caractéristique qui, lie les vecteurs Ea, Ha, en amont, et Eb, Hb,

en aval d’un segment donne :

Une relation analogue peut etre 6crite pour un

segment symetrique du premier et que nous carac-

t6riserons par un signe prime. Il est demontre, dans

I’annexe 2, que

Si les deux segments sym6triques sont adjacents

et si

on trouve ais6ment la matrice caractéristique de

1’ensemble :

En tenant compte de la propriété bien connue des quadripoles : JUI

=

i.

Remarques : 1. Les calculs sont simplifies par la

r6gle suivante : l’inverse d’une matrice carr6e de rang 2 s’obtient en inversant les positions des

termes de la diagonale principale et en changeant

seulement les signes des termes de la 2e diagonale,

(9)

756

puis en divisant tous les termes par le determinant de la matrice initiale.

2. Les tables numeriques des fonctions de Bessel

se trouvent dans Jahnke-Emde-Losch (1960) ou

dans les references citees par ces auteurs ; voir en particulier les tables du National Bureau of Stan-

dards, NeW-York, 1948 et 1949, p. 413 et 365.

111-4. REPARTITION TRAPEZOIDALE ISOCELE.

2013

Ce cas est illustre par la figure 7 ou l’on suppose

FIG. 7.

-

R6partition trapezoidale isocele.

que le vide regne en x > xz et en x x, (s

=

1).

Cette répartition est entièrement définie par les para- mètres Xl et B.

La matrice caractéristique UDp est donn6e par la relation (33), ou U est la matrice caractéristique

de la moiti6 gauche (par exemple), soit

Les matrices Qa, Q4 et Qs sont donnees par (26), (27) et (29), respectivement ; d’après le § 111-2 on peut poser

Comme A 4(1 - B) 3x les arguments qui fi-

gurent dans (34) sont

On voit que tous les r6sultats peuvent etre donnés

en fonction des paramètres xI/À et B.

,

Or la region GK est parcourue par une onde incidente vers la droite (e-"x) et une onde r6fl6chie

vers la gauche (bCCZ). En toute rigueur, le plasma

n’est done jamais parfaitement opaque ; ce pheno-

mene est 6videmment analogue a 1’effet « tunnel»

de la mecanique quantique. Toutefois, des que

et l’on peut admettre que

en n6gligeant l’influence de la moiti6 droite du

plasma et l’onde réfléchie en K ( § III-1-5b).

Il est important de remarquer que cela ne peut

se faire au voisinage de la fréquence de coupure nominale (B 0) pour des plasmas d’jpaisseur infé-

rieure a la longueur d’onde de travail (cf. Epstein).

Dans ce qui suit, nous admettrons, sauf indi- cation expresse, que le plasma est assez 6pais et la frequence de travail tres inf6rieure a la frequence

de coupure nominale : ce sont les conditions d’un

plasma parfaitement réfléchissant.

111-5. PLASMA PARFAITEMENT REFLECHISSANT.

-

Ce cas est illustre par la figure 8 ou l’on suppose

FIG. 8.

-

Plasma parfaitement réfléchissant."

que le vide regne en x XD et ou l’origine des

abscisses a ete prise dans le plan ou la densite effective est 6gale a la densite critique corres- pondant a la frequence de travail. La matrice caractéristique est alors donn6e par

l’imp6dance presentee par le plasma au point D est

alors

(10)

757 et le coefficient de reflexion, par consequent

avec

De nombreux expérimentateurs mesurent l’angle

de reflexion YD (retard de l’ onde r6fl6chie par rapport

a l’onde incidente en D) et ils en d6duisent la dis-

tance DO

=

xD. 11 est donc int6ressant de con-

naltre la relation entre ’pD et XD-

Quand xD jA --> 0 (transition rapide entre le vide

et le plasma)

et

On en deduit

Ainsi, pour B variant de 0 a - 00, la limite de cpa varie entre 0 et

-

r. Elle est 6gale a

-

7/2 pour

B :::::: - 1 (I

=

Ic/Ý2’;. On aboutit aux mêmes ré- sultats en consid6rant la relation bien connue

qui n’est valable que pour une transition brusque

d’un milieu a un autre.

A Fautre extreme, quand XD /À -> oo, ZD et ZG

:::::=

ZD(- B)3/2 tendent vers 1’innni moins

que B

=

0, coupure nominale)

Il en r6sulte que a et b tendent vers

Tandis que c et d tendent vers

d’ou

Or, le retard de phase d’une onde qui, partant

de D, se r6fl6chit en 0 sans changement de phase puis revient en D est

Ce r6sultat est a rapprocher de celui du § 11-2, equation (14).

Le raccordement entre les deux valeurs extremes

(36) et (37) de YD se fait par une courbe sinueuse voir la fig. 9).

FIG. 9.

-

Retard de phase de l’onde r6fl6chie

sur un plasma parfaitement réf1échissant. B

=

emi.

Cette courbe tend vers l’asymptote (37) d’autant plus rapidement que IBI est plus grand : la diff 6-

rence entre la valeur r6elle et la valeur asympto- tique devient n6gligeable des que ZD et ZG d6pas-

sent la valeur 2. Si - B 1 il faut pour cela que

Par exemple, si lell

=

1,2, B

= -

0,44 et la

condition (38) devient

On voit que, pour des fréquences peu inf6rieures a fc, le raccordement ne se fera que pour de grandes

valeurs de xD /x. A la limite pour f

=

/c, B

=

0 le

calcul montre que pD tend asymptotiquement vers Ainsi, pour

-

1 B 0, ? se situe grossiè...

rement entre les valeurs (37) et (39) et ne dépend

pas seulement de xD /À.

ANNEXE 1

Relation entre la phase et 1’amplitude d’une onde

plane.

--

La solution de l’équation (13) de propa?

(11)

gation du champ 6lectrique, peut se mettre sous ]a

forme

o7h (D satisfait a la condition

Posons O’

=

rx + jp ; l’équation précédente se

subdivise en et

L’int6gration de la premiere ce ces deux 6qua-

tions donne

Mais

ou _ 3m[O] est la phase de E au sens habituel

du terme.

D’autre part,

et, par consequent

d’oit

qui equivaut a (19). On peut g6n6raliser pour un milieu dissipati f en écrivant E

=

Er - j Ei on obtient

alors

Notons que

:Jte(E X H*)

=

puissance transmise par unite de surface a travers le plan d’abscisse x.

somm6e dans un cylindre de longueur x et d’aire de

section droite agale a 1. 11 en r6sulte que

[puissance transmise en x + puissance consommee de 0 a x].

La relation (19) n’exprime donc rien d’arztre que le

principe de conservation de l’ énergie.

Remarques : 1. cp est la phase du champ elec- trique resultant et non celle d’une quelconque onde

incidente ou réfléchie.

2. La relation ci-dessus d6montr6e serait 6vi- demment valable pour H si e etait constante et V, variable en fonction de x.

3. La constante d’intégration Po est caract6ris-

tique non seulement des propri6t6s du milieu mais

aussi des conditions aux limites.

ANNEXE 2

Matrices de transfert de tranches de plasma sy-

métriques par rapport au plan central.

-

Consi-

derons la tranche de plasma comme un quadripole

de matrice U (fig. 10). La matrice ’LL’, d’une

tranche sym6trique par rapport au plan central (fig. 10) est identique a celle de la tranche initiale

FIG. 10.

-

Quadripôles representatifs de tranches de

plasma sym6triques par rapport au plan central.

lorsque le sens de propagation de 1’6nergie est in-

vers6e. Or pour inverser le sens de propagation, il

suffit de changer partout H en - H (flg. 10). Or

et

On en deduit

La matrice cherch6e est done

qui est 6quivalente a celle définie par (32)

Manuscrit regu le 20 mai 1961.

BIBLIOGRAPHIE

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Références

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