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Proceedings of the Royal Society of London ;T. LXXVI (série A); 1905

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(1)

HAL Id: jpa-00241244

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241244

Submitted on 1 Jan 1907

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(série A); 1905

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the Royal Society of London ;T. LXXVI (série A); 1905. J. Phys. Theor.

Appl., 1907, 6 (1), pp.63-94. �10.1051/jphystap:01907006006300�. �jpa-00241244�

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PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY OF LONDON ;

T. LXXVI (série A); 1905.

C. NIVEN. - On a Method of finding the Conductivity for Heat (Sur une méthode pour trouver la conductibilité calorifique). - P. 34-48.

Le mémoire renferme une méthode de détermination de la con-

ductibilité calorifique, notamment pour les corps mauvais conduc- teurs. La substance est supposée donnée sous forme d’un cylindre,

ou plutôt de deux demi-cylindres pressés 1’uri contre l’autre et chauffés

par un courant électrique traversant un fil placé suivant leur axe.

Lorsque l’état stationnaire est atteint, la conductibilité est donnée

en fonction dela différence des températures à des distances connues de l’axe et de la chaleur fournie par le fil. Cette dernière peut être

trouvée lorsqu’on connaît l’intensité du courant qui traverse le fil et

la différence de potentiel aux extrémités.

La première partie du mémoire comprend une étude détaillée des méthodes employées pour déterminer la différence de température

et une description de l’appareil utilisé. L’auteur donne les résultats de quelques expériences effectuées avec cet appareil et la compa- raison de ces résultats avec ceux d’autres observateurs.

La seconde partie du mémoire renferme une solution mathéma-

tique du problème de la diffusion de la chaleur dans un solide indéfini à partir d’une ligne à laquelle elle est fournie avec une

vitesse constante, et la solution de quelques questions connexes. L’un

des résultats de cette étude suggère une méthode pour trouver directement la diffusibilité, lorsque la substance occupe une étendue suffisamment grande.

R.-C. MACLAURIN. - Theory of the Reflection of Light near the Polarising Angle (Théorie de la réflexion de la lumière près de l’angle de polarisation). -

P. 49-65.

L’auteur donne la théorie mathématique de la réflexion de la lumière près de l’angle de polarisation. Il applique les formules obtenues au cas de la réflexion et de la réfraction, lorsque les mi-

lieux sont l’air et le diamant, et compare les résultats théoriques

aux résultats expérimentaux de Jamin sur la réflexion avec les mêmes milieux. L’accord est très ,satisfaisant.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01907006006300

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R.-J. STRUTT. - On the Radio-active Minerals (Sur les minéraux radio-actifs).

P.88-10L

L’auteur indique les méthodes employées pour la détermination,

dans les minéraux radio-actifs, de l’uranium, du radium, du thorium,

de l’hélium et de l’activité totale.

Les résultats obtenus peuvent être résumés de la manière suivante : La quantité de radium contenue dans un minéral est propor- tionnelle à la quantité d’uranium. Les recherches entreprises pour

confirmer ce premier point ont montré l’existence de l’uranium dans certains minéraux on ne l’avait pas reconnu jusqu’alors, notam-

ment dans la monazite ;

Les minéraux thoriques contiennent invariablement la com-

binaison uranium-radium. Cette observation est difficiles à interpré-

ter, mais elle peut indiquer que le thorium produit de l’uranium ;

30 L’hélium ne se présente qu’en très petite quantité quand le

thorium n’est pas présent. L’hélium des minéraux est donc produit, probablement, plutôt par le thorium que par le radium ;

4" Les minéraux thoriques varient beaucoup au point de vue de

leur pouvoir d’émanation.

Sir W. RAMSAY. 2013 A Détermination of the Amounts of Neon and Helium in

Atmospheric Air (Détermination des quantités de néon et d’hélium dans l’air

atmosphérique). - P. 111-114.

Sir W. Ramsay a communiqué antérieurement (1) les résultats

qu’il a obtenus dans la détermination des quantités de crypton et de

néon contenues dans l’air. Les nombres obtenus sont certainement des minima, car, sans aucun doute, il y avait évaporation d’une petite quantité de ces deux gaz.

La méthode ingénieuse de J. Dewar, qui consiste à refroidir un

morceau de charbon de bois par l’air liquide et à l’employer comme

absorbant pour les gaz, permet d’obtenir facilement une estimation presque exacte des quantités des constituants les plus volatils.

Voici les résultats obtenus :

(1) Proceed. o f the Roy. Soc., t. LXXI, p. 42’! ; --- et a. de Phys., 41 série, t. III,

p. 820 ; 1904.

(4)

65

Il n’a pas été possible de déterminer l’hydrogène libre dans la

quantité d’air étudiée (16 litres). En ajoutant une trace d’oxygène

au mélange de néon et d’hélium et en faisant passer l’étincelle pen- dant quelques minutes, on n’observe aucune contraction appréciable.

J. LUNT. - On the Spectrum of Silicon; with a Note on the Spectrum of

Fluorine (Sur le spectre du silicium ; note sur le spectre du tluor). - P. 118-126.

1/ autour a reconnu que les raies du silicium obtenues par M. Loc-

kyer et Baxandall (1) au moyen de tubes à vide remplis de composés

gazeux du silicium ont leur origine autant dans la matière du tube de verre que dans le composé gazeux introduit.

Il a obtenu, au contraire, un bon spectre de silicium en faisant

jaillir l’étincelle dans une atmosphère d’hydrogène entre des perles

de silicates de sodium ou de potassium.

D’après ces nouvelles recherches, la raie). 4096,9 ne serait pas une raie de silicium. Au contraire, les raies À 4089,1 et X 4116,4 appar- tiennent bien à cet élément. M. Lunt a trouvé une autre paire de

raies qui n’ont pas encore été signalées et qu’il regarde comme des

raies de silicium à basse température. Leurs longueurs d’onde sont

a ~~.91,0 et ), ~.198,5.

L’auteur donne enfin une liste des raies du fluor qui accompagnent généralement celles du silicium dans le spectre de ce dernier.

N. LOGKYEII. - Further Researches on the Temperature Classification of Stars,

2 (Nouvelles recherches sur la classification thermique des étoiles, 2).

- P. 145-15L

Ce mémoire contient la discussion des photographies les plus ré-

centes obtenues avec une chambre noire à calcite prismatique.

Chaque négatif comprend les spectres de deux étoiles obtenus dans des conditions identiques d’altitude, d’exposition et de développe-

ment. Leurs températures respectives ont été estimées en comparant

(1) P¡’oceed. of the Roy. Soc., t. LXXIV, p. ?96; - et J. cle l’fzys., ft, ~érie, t. y,

p. 2Ù3 j 190..

(5)

les intensités relatives de leurs radiations rouges et ultra-violettes.

Le terme « température » doit être entendu comme comprenant les

effets possibles des variations électriques.

Les résultats obtenus dans cette étude confirment l’égalité de tem- pérature des genres d’étoiles placés à des hauteurs égales, mais

sur des branches opposées de la courbe de température indiquée par la classification chimique.

En second lieu, les « genres » résultant de la classification chi-

mique doivent être subdivisés en « espèces » .

Enfin, les photographies obtenues prouvent l’existence de diffé- rentes conditions absorbantes dans les atmosphères des étoiles qui ont des températures égales, mais qui sont placées sur les branches

opposées de la courbe de température,.

C. COLERIDGE FARR. --- Onsome continuous Observations oi’the Rate of Dissi- pation of Electric Charges in the open Air (Sur quelques observations continues de la vitesse de dissipation des charges électriques à l’air libre). - P. 152-159.

La conductibilité de l’air pour les deux électricités positive et négative est très irrégulière, mais, en rnoyenne, l’électricité négative

est dissipée plus rapidement que l’électricité positive. Le rapport g

de la conductibilité de l’air pour l’électricité négative à la conducti- bilité pour l’électricité positive est, en moyenne, de 1,16. Mais ce rapport peut descendre jusqu’à 0,4 lorsqu’il y a un changement du signe de l’électricité atmosphérique.

L’auteur a constaté, en outre, un double maximum et minimum diurne dans la conductibilité de l’air pour les charges des deux signes, mais à des heures variables suivant les saisons.

G.-C. S1MPSON. 2013 Atmospheric Electrîcity in high Latitudes (Electricité atmosphérique aux hautes latitudes). - P. 160-164.

Le mémoire renferme les résultats d’une année d’observations

(octobre 1903-octobre 1904) sur l’électricité atmosphérique faites à Karasjok (Laponie i, et d’un mois d’observations sur la radioactivité

atmosphérique faites à Hammerfest.

Le cours annuel du gradient du potentiel (en volts par mètre) à Karasjok s’accorde avec la règle générale pour l’hémisphère nord ;

il s’élève rapidement d’octobre à février, il atteint un maximum,

(6)

67

puis il s’abaisse plus rapidement jusqu’à la fin de mai, après quoi il

reste constant jusqu’en octobre.

Le cours de la dissipation (perte de charge) est exactement l’in-

verse de celui du potentiel ; les courbes qui représentent les deux phénomènes sont à peu près les images l’une de l’autre dans un

miroir.

La courbe de l’ionisation consiste en une chute presque linéaire de six mois, suivie d’une ascension semblable de mars à la fin d’août.

Ces trois facteurs (potentiel, dissipation et ionisation) ont chacun

une période diurne. Ils sont influencés par les conditions atmosphé- riques et influent les uns sur les autres ; une faible dissipation et

une faible ionisation sont accompagnées de fortes valeurs du poten- tiel et vice versa.

La radioactivité présente également une période annuelle avec un

maximum en décembre, un minimum en juin, et une période diurne prononcée avec un maximum dans les premières heures de la mati- née et un minimum vers midi,. La radioactivité augmente quand la température s’abaisse, s’élève en même temps que 1’hunzidité atmo--

sphérique et diminue quand la force du vent augmente.

Ces observations confirment l’hypothèse ~1"~lster et Geitel d’après laquelle la source de l’émanation radioactive de l’atmosphère est

dans le sol.

~.-I~UTLÈL~ BURKE. - Note on Fluorescence and Absorption (Note sur la fluorescence et l’absorption). - P. 165-167.

Dans un mémoire sur le changement d’absorption produit par la fluorescence l’), l’auteur a montré l’existence d’une différence re-

marquable dans l’absorption de la lumière fluorescente du verre

d’urane à l’état lumineux ou non lumineux. Il attribuait cette diffé-

rence à un changement temporaire dans la structure ou composition chimique de la substance lorsqu’elle est exposée à l’influence de la lumière excitatrice, et il a été amené à supposer qu’elle est due à la

formation de nouvelles connexions atomiques qui donnent naissance à de nouvelles fréquences pendant la périodede la luminosité. Il regar- dait ces dernières comme le résultat de la formation d’agrégats

moléculaires instables par les rayons les plus réfrangibles ou exci-

Phzlo.s. Trans., A, 1898,

(7)

tateurs, et la luminosité ou fluorescence comme la radiation qui

résulte de la désagrégation de tels groupes moléculaires instables.

La luminosité elle-même ne serait que la manifestation visible de la formation et de la désagrégation de ces agglomérations molécu-

laires.

MM. Nichols et Merritt (4 ~ ont montré que le changement d’absorp-

tion dépend de l’intensité de la fluorescence. Ils trouvèrent qu’un

effet de saturation se produit quand l’intensité de la luminosité aug- mente, de telle sorte que le changement d’absorption atteint un

maximum avec une certaine intensité de la lumière fluorescente.

Dans les expériences de l’auteur, la lumière transmise dont on mesu-

rait l’absorption avait précisément la même fréquence que celle qui

était émise par la substance absorbante. mu. Nichols et Merritt ont

trouvé que le même effet avait lieu quand la source de lumière trans- mise était la flamme d’acétylène.

M. J.-B. Burke appelle l’attention sur une note de M. Camichel (2) qui a obtenu des résultats négatifs. Ce fait peut être dû, d’une part

à la faiblesse de la fluorescence, d’autre part à ce que M. Camichel

employait un écran de verre d’urane de 7 centimètres d’épaisseur

pour retrancher les rayons les plus réfrangibles de la flamme, précau-

tion qui n’est nullement nécessaire, puisque l’effet a été observé sans

cet écran. D’ailleurs l’écran doit devenir lui-même fluorescent, et, si l’effet cherché se produit, il doit absorber les rayons dont on se pro- pose de mesurer l’absorption.

En outre, le spectre fluorescent du verre d’urane est composé de plusieurs bandes ; l’auteur les considère comme discontinues et com-

posées de plusieurs bandes ou raies très fines. De telle sorte que

l’emploi de l’écran filtre les rayons et, seuls, ceux qui ne sont pas absorbés par le verre d’urane sont transmis. Ces derniers ne su- bissent aucun changement d’absorption.

L’auteur ajoute qu’il n’y a aucune raison d’admettre que les vibra- tions de la lumière fluorescente ne sont pas linéaires quand l’ab- sorption dépend de l’intensité de la lumière fluorescente. Il est vrai que le changement d’absorption ne peut dépendre de l’amplitude des vibrations; mais, si de nouvelles périodes libres sont excitées, l’in-

tensité et l’absorption devraient toutes deux dépendre du nombre et

(1) Physic. Review, déc. ’19~4, p. 396.

(2) C. R., t. CXL, p. 139 ; 1905.

(8)

69 de la durée des périodes ainsi produites, et c’est précisément ce que prouve le changement d’absorption dans la fluorescence.

E.-P. PERï~ZAN. - The direct Synthesis of Ammonia (Synthèse directe

de l’ammoniac). - P. ~167-1’T!~.

Continuant ses travaux antérieurs sur la décomposition de l’am-

moniac par la chaleur(’), l’auteur est arrivé aux conclusions sui- vantes :

11 Autant qu’on peut le constater par les réactions chimiques les plus délicates, l’ammoniac ne peut être synthétisé par la chaleur (sauf dans les conditions spéciales indiquées ci-dessous). La décom- position de l’ammoniac par la chaleur peut donc être regardée

comme une réaction irréversible ;

20 L’ammoniac peut être produit en petite quantité à partir de ses

constituants : a) en chauffant avec un certain nombre de métaux ; b) par explosion avec de l’oxygène ; c) en soumettant à l’action de l’étincelle. Ces réactions sont réversibles;

Il semble que la synthèse de l’ammoniac ne s’effectue que quand

les gaz sont ionisés ; l’ionisation serait produite par l’étincelle ou par la haute température de l’explosion du gaz tonnant. La décompo-

, sition immédiate de l’ammoniac formé serait empêchée par son refroidissement soudain. Les métaux en présence d’humidité pro- duisent également de l’hydrogène naissant ionisé ;

41 Il ne semble pas que les azotures métalliques forment un stage

intermédiaire dans la formation de l’ammoniac, car les métaux qui

forment rapidement des azotures (par exemple le magnésium) ne produisent pas plus d’ammoniac que les autres ;

50 Il y a une analogie étroite entre l’ozone et l’ammoniac en ce qui

concerne leur synthèse et leur décomposition ; tous deux sont for-

més par les décharges électriques et tous deux sont complè-

tement décomposés par la chaleur.

(1) Proceed. of the Roy. Soc., t. L~XI~V, p. 110 ; ~1904 ; - et J. de Phys., 4e série, t. V, p. 194 1906.

(9)

E.-P. PERMAN et J. DAYIES. 2013 Determination of Vapour-Pressure by Air Bubbling (Détermination de la tension de vapeur par harbotage d’air). -

P. 1 74-176.

Les auteurs ont montré récemment (~ ) que la tension de la vapeur d’eau peut être déterminée avec un grand degré d’exactitude en

faisant barboter un courant d’air dans l’eau d’un thermostat et éva- luant la quantité d’eau évaporée par absorption dans l’acide sul-

furique concentré.

L’exactitude de cette méthode a été mise en doute (~), et l’on a signalé la sursaturation comme une cause d’erreur. Les auteurs ont

soigneusement examiné toutes les objections, et ils montrent que ni la sursaturation, ni la présence de poussières, ni l’électrisation de l’air n’ont d’effet appréciable sur les résultats obtenus.

l~.-~. PEAKE. - The Détermination of t7~~e specific Ileat of superheated Steam by Throttling and other Experiments (Détermination de la chaleur spéci- fique de la vapeur surchauffée par étranglement et autres expériences

P. 185-205.

Deux méthodes ont été employées pour déterminer la loi qui relie

la température et la tension de vapeur surchauffée pendant la détente

sans travail extérieur: Il l’étranglement ou l’étirage en filets de la

vapeur; le chauffage direct d’un courant de vapeur par tin procédé électrique.

Connaissant cette loi, le degré de surchauffe, la quantité de cha-

leur totale correspondant à cette surchauffe, on peut, en consultant

les tables de Regnault sur la chaleur totale de vaporisation, obtenir

la chaleur spécifique moyenne entre deux degrés de surchauffe et aussi la façon dont varie cette chaleur spécifique.

Or la chaleur spécifique calculée d’après les résultats de la pre- mière méthode augmente rapidement de 0,43 à 230° F. jusqu’à 1 à

350° F. Cet accroissement surprenant conduit l’auteur à suspecter l’exactitude des tables de Regnault pour la vapeur saturée et à s’en

rapporter uniquement à la méthode de chauffage direct. Malheureu- sement, les difficultés rencontrées, dans cette dernière, pour main- (1) Pl’oceed. of lhe Roy. Soc., t. LXXII, p. 12; 1903 ; - et J. de Phys., 4e série,

t. III, p. 895; 1904.

(2) J. Phys. Che?n., t. VIII, pp. 299 et 313 ; 1904.

(10)

71 tenir constantes toutes les conditions de l’expérience pendant la longue durée de celle-ci, n’ont pas permis d’obtenir des résultats très concordants d’où l’on puisse tirer des conclusions fermes. Toute- fois l’autéur estime que la variation de la chaleur spécifique de la

vapeur avec la température et la pression doit être faible. La valeur moyenne, tirée des expériences les plus régulières, de la chaleur

spécifique de la vapeur surchauffée à pression constante, est 0,46.

J. 1VIORR(J~v~. - On the Distribution of Velocity in a Viscous Fluid over the Cross-Section of a Pipe and on the Action at the Critical Velocity (Sur la

distribution de la vitesse dans la section d’un tuyau parcouru par un fluide vis- queux et sur l’action à la vitesse critique). - P. 205-216.

Les résultats obtenus expérimentalement peuvent être résumés de la manière suivante :

~.° Les expériences apportent une confirmation partielle de la

loi théorique de la distribution de la vitesse, mais montrent que cette distribution ne peut être obtenue que dans des conditions très spéciales, parmi lesquelles se trouvent l’absence complète

d’obstructions et d’effets a°ux extrémités ;

Quand le courant est direct et qu’il existe des lignes de courant, la distribution de la vitesse n’est pas nécessairement exactement la même que celle qui a été décrite comme caractéristique du flux

« normal » ;

30 A la vitesse critique, le mouvement en ligne droite cesse pour faire place à un mouvement dans lequel les trajectoires des par-

°

ticules de liquides sont tourbillonnaires et turbulentes. La loi de distribution de la vitesse linéaire moyenne parallèlement à l’axe change simultanément de la forme parabolique à la forme typique

du mouvement tourbillonnaire ~

41 Ila loi v - 1l2gh est au moins approximativement vraie pour

des vitesses excessivement petites.

(11)

S.--E. sHEPPARD et C.-E.-K. MEES. - The Theory of Photographie Processes,

Part I I : On the Chemical Dynamics of Development, includin~ theMicroscopyof

the Image (Théorie des procédés photographiques, 2e partie: Sur la dynamique chimique du développernent renfermant l’étude microscopique de l’image). -

P. 217-234.

Les auteurs ont poursuivi leurs recherches antérieures (1) et les ont

étendues par l’application des méthodes microscopiques. Le fait que les composés haloïdes d’argent etl’argent réduit sont distribués dans la couche sensible sous forme de particules de dimensions très

petites, mais mesurables, leur a permis de déceler les plus faibles dif- férences et d’en tirer des déductions importantes sur les procédés d’exposition et de développement. La dimension du grain est impor-

tante au point de vue pratique et au point de vue théorique.

Les auteurs ont étudié successivement la structure du négatif développé, la dimension du grain, l’influence de l’exposition et du développement, l’effet du bromure de potassium, l’effet de l’expo-

sition d’uné plaque du côté du verre, l’influence de la température

sur la vitesse de développement, la résistance de la gélatine et la pénétration du développateur.

J . -~. HARKER. - On a ne w Type of Electric Furnace, ~ ith a Redetermination o~

the 1Blelting-Point of Platinum (Sur un nouveau type de four électrique, avec une

détermination nouvelle du point de fusion du platine). - P. 235-250.

Dans la première partie de son mémoire, M. Harker décrit un nouveau type de four électrique permettant d’atteindre, en l’absence

de gaz nocifs, des températures de 800 à 2.~00° C. Le conducteur qui

amène le courant est formé d’un tube de conducteurs électrolytiques

solides de composition identique à celle des filaments des lampes

Nernst. Le caractère essentiel de four, c’est que son utilisation et

- sa durée peuvent être considérablement augmentées par un système

de chauffage en cascade. En d’autres termes, l’énergie fournie peut

être divisée de telle sorte qu’on en fait passer seulement dans le con- ducteur tubulaire une quantité suffisante pour élever sa tempéra-

ture à 1..0000 C., par exemple, au-dessus du milieu qui l’entoure; ce

milieu lui-même étant maintenu à 1.000° C ., on peut ainsi atteindre (1) Proceed. of tfae Roy. Soc., t. LXXIV, p. 44’~; - et J. de Phys., 4e série, t. V, p. 2t2 ; 1906.

(12)

73

une température de ~.000° dans le tube sans le forcer. La régularisa-

tion de la température dans certains fours de ce type est si parfaite qu’on peut obtenir des points de fusion parfaitement définis avec de

très petites quantités de substance.

La seconde partie du mémoire donne des détails sur la détermina- tion du point de fusion du platine par la méthode du couple thermo- électrique. La moyenne des résultats obtenus est 1.’710° C. + ~° C.,

la valeur donnée par III. Violle étant de ~.. ~ 80° C.

H.-B. DIXON et E.-C. EDGAR. - The Atomic Weight of Chlorine : An Attempt

to Determine the Equivalent of Chlorine by direct Burning with Hydrogen (Le poids atomique du chlore : Essai de détermination de l’équivalent du chlore par combustion directe avec l’hydrogène). - P. 250-252.

_

Dans les neuf expériences réalisées par les auteurs, 991,1786 d’hy- drogène se sont combinés avec 3~3g~,0~03 de chlore ; il en résulte que le poids équivalent du chlore, calculé en masse, est 35,195.

Le nombre obtenu pour le poids atomique du chlore est sensible-

ment plus élevé que celui qui a été obtenu par F.-W. Clarke dans des déterminations antérieures et légèrement supérieur à la valeur

donnée par Stas :

M. Richards et Wells ont obtenu, pour le poids atomique du chlore, le nombre 35,446, légèrement supérieur à celui des auteurs.

~T.-D. DUNSTAN et G.-S. BLAKE. - Thorianite, a new Minerai from Ceylan (Thorianite, nouveau minéral de Ceylan). - P. 253-265.

Étude complète, au point de vue chimique et minéralogique, de la

thorianite de Ceylan.

Au point de vue de la ’radioactivité, la thorianite se range de la manière suivante, d’après les résultats de M-1 Curie sur la pech-

blende :

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