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Suite ) Il s'est dit aussi qu'une des sœurs de la pauvre fille était avec elle, celle-là aperçut d'abord la Bête

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Academic year: 2021

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jibliothexpi« itntoDtle, Frlbourg S

No 37 J.A. Journal illustré fribourgeois Avril 1949

Organe indépendant paraissant une fois par mois Abonnement Fr. 5.— par an Le numéro 50 et.

Edition-Administration : Imprimerie des Arcades, Fribourg - Téléphone 2 38 94 Compte de chèques lia 2851 . Li i Pierre Verdon, Rosé - Tél. 4 21 66 Rédacteurs responsables : j p,erre Rigo Frlbourg . Tél. 2 38 94

UNE OEUVRE INÉDITE D'UN GRAND AUTEUR FRANÇAIS en exclusivité pour Fribourg-Illuslré (Copyright Editions Haut-Pays)

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par HENRI POURRAT (Prix Goncourl) ( Suite )

Il s'est dit aussi qu'une des sœurs de la pauvre fille était avec elle, celle-là aperçut d'abord la Bête : « Prends garde à toi ! Tu as un gros loup derrière... » La Bête s'élança, Trem¬

blante, poussant les hauts cris, cette fille courut vers le village.

Tout en courant, elle tourna les yeux. Que vit-elle ? Le corps de sa sœur, encore debout, mais la tête sautant au loin... Sur le champ, hurlante, elle devint folle. Elle se mit à fuir les gens qui arrivaient. « Que vous ai-je fait ? Pourquoi voulez- vous me faire sauter la tête ? »

Un peu plus tard, la Bête trancha aussi le gosier, d'un coup, à une fille d'une quarantaine d'années qui gardait les bestiaux près du Pépinet. Et une quinzaine après, une autre vieille fille, sur la même paroisse de Venteuges, au bois de Servi- langes.

Celle-là était allé garder ses agneaux, et sans aucune crainte parce que c'était jour de grande battue. Mais le soir elle ne rentra pas. On la chercha aux lantern \ Sur le pacage on ne

la vit point. On entendit des sortes de gémissements, comme d'une personne qu'accable la douleur. On chercha de ce côté.

On trouva le corps sans tête, recouvert de son manteau et planté contre une muraille...

Aux traces, à l'abattis des broussailles, on reconnut que la Bête avait dû humer tout le sang, prendre sa victime par le travers du corps, l'emporter à cent cinquante pas. Quelle force pour traîner sur cette distance un corps si lourd et le faire passer par des endroits si difficiles ! Et de quelle roideur et de quelle furie la Bête avait dû se lancer sur la mal¬

heureuse. Il en paraissait encore quelque chose sur la place...

Cela, sans se soucier du train de la battue, des cris, des cor¬

nets, des épieux des rabatteurs, des fusils des tireurs.

Dans la lueur jaune et balancée des lanternes, les gens attroupés, les femmes ee lamentant, les hommes roidis et . tressaillants, parlant dar.s le haut de la voix ; et d'autres arrivant encore, et couchi sur le pré le remuement de toutes

•ces nirJirPS U.«.- .M'ouvante change le hiais de

toute chose. On sait qu'elle est par là qui guette, elle, la Bête grondante aux babines retroussées sur ses crocs, et l'on va découvrir soudain dans le noir le feu vert et fixe de deux yeux sans âme, impitoyables comme l'enfer.

On envoya dire à M. Denneval. Il vint. Il empoisonna le cadavre, comme il avait fait pour celui du Pépinet ; il ordon¬

nât qu'on s'écartât. Mais lorsqu'il fut parti, les paysans têtus revinrent, coupèrent des branches, se construisirent des loges et restèrent là pour la veillée de mort.

Et voilà que dans la nuit, autour de la maison, là-bas, se firent de nouveau ouïr ces cris haut jetés, mi-gémissements, mi-glapissements, ces cris mêmes, semblait-il qu'on entend aux enterrements, lorsqu'on descend le corps dans la fosse.

C'était la Bête qui revenait faire ses dérisions, comme pour se moquer des gens et de leur deuil.

On raconte qu'elle s'attaqua de nouveau au cadavre — elle l'avait fait à celui du Pépinet, — et que le poison des louve- tiers n'eut aucun effet sur elle. Elle bravait tout. Le 30 avril, les messieurs de la Chaumette l'avait tirée devant chez eux, abattue deux fois, blessée au gros sang, et ces messieurs, hommes tout simples, tout vrais, excellents chasseurs, se disaient sûrs de leur coup. On pouvait la tenir pour morte...

Le surlendemain, au Pépinet, elle avait égorgé cette fille...

Au lendemain du meurtre de Servilanges, le 20 mai, un monsieur la tira à quinze pas : elle alla par terre, puis se releva et décampa d'un bond...

Après cela elle attaqua plusieurs personnes, se fit voir en plusieurs endroits. Le 23, jour de l'Ascension, grande battue.

Comme on la cherchait, on ne la vit pas. (Suite page suivante)

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FRIBOURG-II. LUSTRÉ ET REVUE DE FRIBOURG

1LÄ DlEJ GEVAUDAN

(suite) Le 24 était jour de foire au Malzieu. C'est le temps des

pois verts et des cerises. A cette foire on trouve aussi des plants à repiquer, qu'apportent par bottes les charrettes montées de Lanau, de Sainte Enimie, de Mende, de Marvejols, des pays en air plus doux, favorisés du soleil. Et les gens de la montagne viennent vendre les fusées de laine filées aux veillées pendant la saison morte.

En plein brouhaha de la foire, on apprit qu'à Saint-Privat du Fau la Bête venait d'égorger une fille : une grande forte bergère qui menait ses vaches à la pâture. Le prieur avait dû être appelé pour la confesser sur place.

Puis, à une demi-lieue de là, au village d'Amourettes, elle tomba sur une petite vachère ; — pour une fois on arriva à temps. Puis vers le Mazet, sur deux bergers garçon et fille el elle dévora la fille. Enfin sur les deux heures, à Lorcières elle attaqua encore une fille. Un garçon de quinze ans, qui se trouva là, combattit intrépidement et la sauva. Il avait eu sa tante dévorée, il voulait la venger. Un de ses coups (le baïonnette atteignit la Bête à l'épaule. La lame entra si avant qu'il la retira toute sanglante.

En un jour, quatre attaques, une mourante, une morte...

Les nouvelles, à cause de la foire coururent comme le vent.

Chacun craignait pour ceux de sa maison. Peut-être pour soi, au retour, car la Bête pouvait se cacher à la mauvaise heure dans les genêts du pacage, ou derrière un genièvre, au tour¬

nant de la draille. Piétinant la boue pleine de paille du foirail, ou attablé au fond de l'auberge qui sent la vinasse et le fricot, les hommes s'interpellaient. Une dure colère les chauffait. Il fallait marcher contre la Bête. Ce n était pas possible qu'on n'en vint pas à bout, à la fin des fins.

M. Denneval était allé questionner le garçon qui avait si bien combattu. Il admira son courage et son raisonnement.

Oui, ce gars avait enfoncé la lame dans le poitrail (le la dévo¬

rante, mais on savait que demain il n'y paraîtrait plus. Trop de fois on avait été trompé dans son espérance.

Depuis mars-avril, souvent M. Denneval avait pris la Bête en chasse. Ses chiens trouvaient la piste. Ses piqueurs avaient de loin tiré le monstre. Gênés par le vent furieux ou les giboulées, ils l'avaient manqué«. Jamais un moment heureux.

Quelquefois c'était comme si un chien ou un homme, avait tout brouillé par son odeur. On est forcé de penser à Antoine Chastel et à ses mâtins.

Le 21 avril, battue de quelque vingt paroiss-cs. Un batteur armé d'un vieux sabre trouva la Bête sous un rocher. Il s'écria. Son curé accourut, pistolet au poing. La Bête avait déjà pris la fuite... Battue le 23, de douze paroisses, on l'on tua une louve, à la Panouse, celle peut-être qui accompagnait quelquefois la Bête. Battue le 30, de cinquante-six paroisjes.

Les plus éloignées devaient partir quatre heures avant les autres de façon à se trouver toutes ensemble au Rocher de la Garde, près de la Croix de Fer. Ce fut par le jour le plus

rude. Les chasseurs postés sur la ligne du rendez-vous, dans la Margeride, eurent de la neige à mi-jambe ; et ils tinrent là, cependant, jusqu'à ce que, saisis par le froid, ils fussent en danger de perdre la vie. Il fallut abandonner, dans la pluie et le brouillard. Sur le soir, pour les narguer. la B ête se montra aux hommes de Daugues, qui retournaient chez eux.

Battue le 6 niai de vingt-huit paroisses. Les chiens levèrent la Bête dans le bois de Chanaleilles, la poursuivirent, se per¬

dirent avec elle. Battue le jour de l'Ascension, au lendemain de laquelle la Bête attaqua plusieurs bergers, bergères, et lua deux filles. Chasses sur chasses ; et les gens n'en pouvaient plus, de ces battues ; aussi attaques sur attaques. Les MM.

Denneval ne plaignaient pas lours peines, mais n'arri¬

vaient à rien.

Le 12 juin, grande chasse, après beaucoup d'autres. Le rendez-vous était marqué à la chapelle de N.-D. de Beaulieu.

C'est la vraie montagne, là, toute sauvage. La Bête semblait toujours se rembûcher en ces parages où Antoine Chastel, le meneur de loups, avait son repaire. Les piqueurs vinrent dire qu'ils avaient suivi la Bête jusqu'en Auvergne. Les MM.

Denneval renvoyèrent les rabatteurs, et avec les bourgeois du Malzieu, une trentaine de tireurs à cheval, ils allèrent donc pour chasser la Bête. Ce fut une quête de toute la journée : les gens l'avaient vue ; elle avait attaqué une femme puis une fille ; les chiens la débusquèrent... Mais l'orage vint, et la nuit. Il fallut se retirer à Auvert, méchant village, où l'on ne trouva ni pain ni paille. Pour souper, un chevreau, que les chasseurs égorgèrent, dépouillèrent, apprêtèrent de leurs mains. Pour coucher, la terre battue de la bergerie, et chacun s'accommoda le mieux qu'il put dans son manteau.

Au point du jour, ils se remirent en campagne dans les bois de M. d'Anchier. Plus traces de la Bête.

D'autres chasses suivirent. Toujours elle échappa avec une chance et une ruse inconcevables.

Le 21 juin, jour du grand sabbat (les sorciers sur la monta¬

gne, fut un de ses jours de frénésie. Elle égorgea un drôle, une vieille fille, faillit tuer aussi une gamine, qu'elle emporta par le milieu du corps à plus (le deux-cent cinquante pas dans un bois.

Là-dessus, envoyé par le Roi, arriva M. Antoine, son porte- arquebuse, avec des gardes-chasse et des limiers. Quatre semaines après, où il travailla et tracassa beaucoup, jusqu'à s'embourber dans une sagne en y laissant ses bottes, M.

Denneval repartit avec son fib. Lui qui avait tué douze cents loups, il n'avait pas pu tuer ce douze cent unième. Cela ne semblait pas naturel, et maigre la difficulté du pays, coupé de torrents, embarrassé de forêts, encombré de montagnes, n'était-ce pas une chose inouïe que cet animal ait pu échapper depuis tant de mois à tant de chasses particulières, à tant de battues générales ? Et alors qu'une fortune restait promise à

qui 1 abattrait... Qu'était-il pour se rire ainsi de tout ce qu'on faisait contre lui ? Son poil, avec la raie noire, ses tache«

rouges, sa figure, avec sa longueur de gueule prodigieuse, son cri, ses façons d'être n'étaient pas d'un loup. Etait-ce un gibier, était-ce le diable ?

IV

En juin 1765, ils vinrent donc dix-neuf, envoyés par le Roi : M. Antoine, son fils capitaine — comme celui de M. Denne¬

val. — des gardes-chasse, des valets de limiers avec leurs limiers.

Et la Bête, exactement comme pour M. Duhamel et pour M. Denneval, durant quelque temps fit la morte.

Puis brusquement, elle se signala par un acte de brigan¬

dage. Sur le grand chemin, entre Serverette et Saint-Alban.

et en plein milieu du jour, elle attaqua le courrier de Mende.

Avec un autre homme, ce courrier s'en revenait au Malzieu.

marchant à pied derrière son cheval. Il râpait du tabac dans son moulin de buis et il portait sous son bras sa baïonnette.

La Bête parut là tout à coup, sur le chemin ; elle s'élança contre le cheval, lui fit deux larges blessures à la croupe.

Laissant tomber son moulin, le courrier, de sa baïonnette, allongea un coup dans la cuisse de la Bête. Le sang vint.

Malheureusement, il n'eut pas le temps (le redoubler...

Après cela la Bête fut vue en plusieurs endroits. A Brous- soles, elle attaqua un drôle et une fillette, puis une vieille qui gardait les bestiaux en compagnie d'une petite. Cette vieille venait d'envoyer la petite détourner les vaches d'un blé et elle était assise sur une murette, filant sa quenouille. La Bête approcha à la dérobée, et lui sautant dessus, la prit au col. Par deux trous qu'elle y fit, elle lui suça tout le sang.

Mais les cris (le la petite après les vaches, leur trot devant le blé, ce remuement durent la déranger : elle détala.

Revenant, la petite ne vit plus la vieille. Elle ne l'entendit pas non plus répondre à ses appels. Enfin elle la trouva, morte et traînée à terre à vingt pas (le l'endroit où elle l avait lais¬

sée. Epouvantée, elle appela au secours... Tout le village accouru,t. A son arrivée, un garçon aperçut la Bête qui se retirait au petit pas. Loin de fuir, elle lui fit face. Il en fut si saisi, qu'il en prit la fièvre. Les paysans, en troupe, la chas¬

sèrent le long de la côte. Sans marquer beaucoup d'émoi, elle regagna les blés.

Deux heures plus tard, à Julianges, elle attaqua la fille du maréchal.

Le lendemain, elle revint par là, suivit l'Achamp, qui sépare le Gévaudan d'avec l'Auvergne, alla rôder vers Chabanolles, à la Farge, sur la Margeride, où des laboureurs la virent passer lentement, puis gagna le territoire de Paulhac et ce lieu champêtre où est la chapelle (le N.-D. de Beaulieu.

Dès qu'il avait été informé du meurtre, M. Antoine s'était rendu à Broussoles. Il examina le cadavre, les traces, il ques¬

tionna les gens : il conclut que c'étaient des loups qui fai¬

saient ces désordres.

Voyant le pays impossible, la Bête insaisissable, se dit-il tout de suite qu'il fallait mettre le carnage sur le compte des loups ? On pourrait toujours tuer un loup. Ainsi les ordres du Roi seraient exécutés.

tSnUn au prochain numéro)

Avec le Rgt 7

(ours de répétition et manœuvres 1949 Le Régiment de Fribourg a vécu ce printemps l'un de ses cours de répétition les plus intéressants, dont la fin se carac¬

térisa par un effort intense fourni au cours de manœuvres qui se sont dérou¬

lées en terrain difficile et par temps défavorable. C'était le premier cours du régiment, commandé par le colonel Wolf, qui commanda autrefois le Bat. 16 avec le grade de major. Pendant les manœu¬

vres combinées avec le rgt 8 de Neu- chàtel, commandé par le colonel Jean- renaud, le régiment (le Fribourg reçut la visite des colonels de Montmollin, chef d'Etat-major général, du colonel division¬

naire Corbaz cdt de la IIme division et du colonel divisionnaire Montfort, cdt de la Ire division.

Le colonel Wolf, le colonel de Montmollin, et le colonel Montfort se rencontrent à Marly pendant des exercices entre bataillons.

Avant le match qui opposait une formation du Rgt 7 à l'équipe de Fribourg I, le colonel Wolf converse avec le conseiller d'Etat M. Corboz. A gauche : le cap. Paul Terraz, adj. du régiment.

(Photo en bas) Avant la messe célébrée dans la cour de l'Ar¬

senal, le colonel Wolf salue l'arrivée du chef du Département militaire fribourgeois.

La prise de drapeau par le 13at. 16.

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FRIBOURG -ILLUSTRÉ ET REVUE DE FRI BOURG 3 on ■

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Voix chaude et bien timbrée

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Peu avant les manœuvres, un match de football fut organisé entre une formation du régi¬

ment 7 et l'équipe de Fribourg I. Le bénéfice lut versé à la caisse de secours du régiment et à l'organisation des concours sportifs militaires du régiment. La fanfare du régiment agré¬

menta la manifestation de ses productions, avant le match, à la mi-temps, et après le résultat final, qui se solda par un match nul 1 à 1. Entre Fribourgeois, on ne pouvait faire mieux.

Un nombreux public était monté au Stade St-Léonard. On remarquait la présence de plu¬

sieurs personnalités officielles.

cantatrice fribourgeoise Le nombre des cantatrices fribourgeoises

professionnelles n'est point si grand qu'il ne faillie pas s'empresser de souligner les mérites et les succès de la plus jeune d'en¬

tre elles : Mlle Juliette vBise, d'origine broyarde et fille de M. Georges Bise, le commerçant bien connu de Fribourg.

A plusieurs reprises déjà, les auditeurs de Radio-Genève ont été enchantés d'enten¬

dre la voix chaude, grave et bien timbrée, la diction irréprochable et de goûter la séduction vocale de cette jeune et aimable artiste de chez nous. A chaque fois, à cha¬

que audition, la cantatrice apparaît en pro¬

grès et c'est, je crois, un tout bon signe : qui progresse régulièrement arrive à la maîtrise complète de son art.

Mlle Juliette Bise a débuté dans la musi¬

que par six années d'étude du piano au Conservatoire de Fribourg. Puis, dans le même établissement, elle s'inscrivit dans la classe de chant de Mme Marguerite Martin-Chappuis. Ses dispositions et son évident talent vocal y furent sagement diri¬

gés et développés.

3 ans après cette orientation musicale, en 1947 sauf erreur, Mlle Bise fut admise dans les classes supérieures de chant au Conser¬

vatoire de Genève, ou la célèbre Mme Anna- Maria Guglielmetti — une cantatrice de réputation internationale — lui apprend tous les tours et détours du métier. Je crois savoir que Mlle Bise va très prochainement subir les épreuves nécessaires en vue de l'obtention du diplôme de capacité.

Notre compatriote a eu la chance d'être engagée quelquefois par la Société ro¬

mande de spectacles. L'an dernier, elle a débuté comme partenaire d'artistes célè¬

bres dans l'exécution du « Tannhäuser » de Richard Wagner, de «Fortunio.» de Mes¬

sager, et, cette année, dans « Louise » de Charpentier et dans «Cavalleria rusticana»

de Mascagni. De bon mais difficultueux

travail, on s'en doute, qui a valu d'appré¬

ciables lauriers à notre talentueuse com¬

patriote.

Ajoutons encore que Mille Bise a été appelée à signer contrat pour chanter dans

«Parsifal» de Wagner, œuvre considérable qui sera exécutée les 20 et 22 mai prochain au Grand Théâtre de Genève.

Gracieuse, aimable et toute frémissante du talent le meilleur, Mlle Juliette Bise, quoique très jeune, a déjà un beau passé de cantatrice et l'avenir lui sourit. Tant mieux pour elle, pour ses parents et pour ses proches, et tant mieux pour le pays fribourgeois qu'elle honore d'un talent si original et plaisant. P. V.

Mlle Juliette Bise

la jeune et déjà célèbre cantatrice fribourgeoise.

(Photo B. Ratt, Fribourg)

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Estavayer

Les grévistes du lait Lundi dernier, de bon matin, deux cars quit¬

taient Hstavaycr. Ils transportaient vers la

« doulce Genève», les inculpés fribourgeois dans l'affaire de la grève du lait de 1!M7, où les agriculteurs Auguste Maeder d'Estavaycr et Joseph Koller, de Lully, devant le refus oppose ù la demande d'augmentation de 2 et. par litre de lait formulée par les Associations de pro¬

ducteurs, s'étaient tout, simplement abstenus de conduire à la laiterie le produit de leur traite, et l'avaient écoul-é directement auprès des consommateurs. Ce qui les amena devant la 3me Cour pénale «l'économie de guerre. La ,'inie et dernière audience de ce procès avait lieu à Genève, lundi dernier. C'est pourquoi les agriculteurs de la région d'Estavaycr, pour témoigner leur solidarité avec le geste protesta¬

taire de deux des leurs devant une injustice faite à la classe des travailleurs de la terre, avaient, tenu à accompagner MM. Maeder et Koller ;ï Genève à cette dernière audience, et à bien démontrer par leur présence que la condamnation qui pourrait atteindre les incul¬

pés fribourgeois ne leur demeurerait pas indif¬

férente. Les juges ont certainement inarqué le point, et ils savent que leur verdict, qui sera communiqué ultérieurement aux intéressés atteindra en fait moralement tous les agricul¬

teurs d'Estavaycr qui ont approuvé l'attitude de deux d'entre eux.

(Photo en haut) Les agriculteurs de la région d'Estavaycr qui ont accompagné à Ge¬

nève les inculpés dans l'affaire de la grève du

lait.

(Photo à droite) Instantané parmi les participants à la mar¬

che des Staviacois sur Genève,

(Photo à gaucho) M. Joseph Koller, agri¬

culteur à Lully, puis M.

Auguste Maeder, le po¬

pulaire chef des pay¬

sans de la Broyé, les inculpés dans 1 affaire de la grève du lait.

Tout a droite, M. le curé Laurent, de Lully, qui a témoigné en leur faveur, de la façon spi¬

rituelle et distinguée qu'on sait.

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l'ien de ce qui est fribourgeois ne nous est étranger 5

^mica du Caîè du - u.ain Ü0 nnu dU

re boute t0naTici6r j r CotUBg. le l0c^eTtun de

Tir annuel de l'Amicale des gardes locales de Fribourg

Stand des Neigles, dimanche 24 avril 1949.

(Photo à gauche) Le sculpteur Théo Aeby tàtc son cran

d'arrêt.

(Photo à droite) M. Frédéric de Reyff, le vétéran de l'Ami¬

cale. A sa gauche, M. Paul Blancpain, son ami, le plus ancien après M. de Reyff, qui

est âgé de 77 ans.

Les gardes locales de Fribourg ont formé une Amicale afin de per¬

pétuer la cordiale entente qui ré¬

gnait entre eux aux jours des mobi¬

lisations de guerre. Chaque année, un tir réunit les membres de l'Ami¬

cale qui proclament leur roi ; celte joute sympathique a connu cette année encore le même succès que les années précédentes. Elle fut de nouveau l'occasion de rencon¬

tres cordiales entre amis du temps du service, qui n'ont pas tellement l'occasion de se voir dans la vie courante. Le tir 1949, qui avait lieu dimanche dernier se terminait à midi. La proclamation des résultats fut faite le lendemain, lundi 25 avril, au Café du Jura. C'est avec une satisfaction bien évidente que tous les membres de l'Amicale se sont réunis à ces deux occasions.

(Photo ci-dessous) Au premier plan, M. Jean Dossenbach, le négociant fribourgeois bien connu attend avec un intérêt non dissimulé, la mar¬

que du dernier coup de sa série.

Derrière lui, le professeur M.

Alphonse de Week.

Le tir au stand des Neigles. Au premier plan, M. Girod, inspecteur des finances à l'Etat de Fribourg.

Les participants au tir de l'Amicale de 1949. La dame au premier plan est Mme Poffet, membre du Comité, qui représente les samaritaines au sein de l'Amicale.

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(Photo ci-dessous) Les rois des tirs de l'Amicale. De gauche à droite, M. Alphonse de Week, roi 194<i, puis M Herren roi 1947, M. Wipret, roi 1948, et M. Ballaman, le roi de

cette année.

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Première fête des musiques glânoises

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Romont a l'habitude d'organiser bien ses manifestations. La première fête des Musiques glânoises n'a pas failli à cette réputation traditionnelle. Elle fut un succès complet. 9 sociétés par¬

ticipantes et invitées étaient présentes à cette mémorable journée. Le concert eut lieu au Casino. Il fut donné devant une salle comble. La fanfare de Romont s'y distingua particulièrement dans une suite de Henry Geehl, « Aux jours des Tudor» adaptée par le direc¬

teur, M. Paul Savary.

Un cortège fort intéressant où le goût des Romontois se fit connaître une fois de plus par la présentation de groupes bien composés parcourut les rues de la capitale gblnoise. Des dis¬

cours prononcés en plein air devant une nombreuse assistance de popula¬

tion ont marqué la clôture de la jour¬

née qui vit sa fin sur un morceau d'ensemble. Une belle journée pour Romont et le pays glânois.

Entre deux rangs pressés de spectateurs, 'les fanfares du cortège défilent.

Un Uguranl

du « grouPc des labours»-

a

(A gauche) M. Paul Savary, directeur de la fanfare de Romont, qui on le sait, est

■l'un des plus anciens Corps de musique du canton. M.

Savary vient d'être honoré du diplôme fédéral de chef de musique après un brillant

examen.

(Photo à droite) Le président de la fanfare de Romont, M.

Conrad Codourey, très joli¬

ment encadré des demoiselles d'honneur de la fête, s'adresse à la foule des participants.

** «à

La fin de la fête : les fanfares participantes vpnt s'unir en un morceau d'ensemble.

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La Gruyère peut s'honorer de posséder une pleïade de musiciens, de peintres, de poètes qui ont célébré à l'envi ses attraits, et parmi lesquels se sont levés des artistes dont certains ont porté haut la renommée du Vieux Comté. Il est un autre domaine, dont on parle moins, où des hommes de talent saisis par le génie du lieu, ont œu¬

vré avec succès.

La sculpture sur bois a connu de tout temps la faveur des Gruériens. Quiconque visite le Musée de Bulle ne peut qu'être frappé par l'abondance et la qualité des témoins d'un art où se marqua la prédilec¬

tion de nos ancêtres. Des meubles admira¬

bles, des berceaux, des cuillères de bois, des outils même, travaillés avec amour, sont sortis de mains expertes, guidées par un sens quasi divinatoire de la juste pro¬

portion et de la grâce. Nos chemins étaient parsemés de calvaires où se révélait un art puissant et original, nos églises possé¬

daient des statues de bois de grande valeur, remplacées hélas, depuis belle lu¬

rette, à part de louabes exceptions, par des plâtres coloriés sans nul intérêt.

Aussi est-on heureux particulièrement de saluer un renouveau de la sculpture sur bois. Les artisans autochtones nous don¬

nent des cuillères de chalet bellement tra¬

vaillées, et ils ont de l'ouvrage en suffi¬

sance. Leurs travaux s'en vont aussi bien dans nos cantons et à l'étranger que sur l'alpe. Ils ne se plaignent assurément point de cet intérêt que l'on porte à cet art typi¬

que.

LA SCULPTURE SWR BOIS EN QRUYÈRE UN TALENT ORIÇINAL :

CARLO QRISONI

Mais notre dissertation a un objet plus pîrécis. La presse quotidienne annonçait qu'un sculpteur sur bois de Bulle, M. Carlo Grisoni — et non Camille comme un lap¬

sus l'a fait écrire dans plusieurs feuilles — allait expédier à destination d'une maison religieuse de New-York une Crucifixion de bois polychromé, dans le style gothique espagnol. Du même artiste on inaugurait à La Vil'lette, le jour du Vendredi-Saint, un calvaire de très belle facture.

Nous avions fait visite à M. Carlo Gri soni, à l'heure où il mettait la dernière mains au Christ qui allait partir pour la vallée de Bellegarde. Nous avions admiré la majesté de l'œuvre fervente qu'il termi¬

nait, son accent de sincérité profonde et la vigueur de l'expression. Le drame de la Passion vivait dans ce corps tourmenté, écartelé de souffrances où l'appel pathéti¬

que de la face douloureuse passait la dé¬

sespérance de la chair crucifiée.

M. Carlo Grisoni s'est découvert jeune la passion de cette belle matière qu'est le bois, et le goût de le travailler. Il fit son apprentissage de sculpteur dans l'atelier

de M. Ratti, sis à la rue de Gruyères, à Bulle. Cette prime formation terminée par un examen particulièrement brillant, M.

Grisoni, tenaillé par de légitimes ambi¬

tions, s'en fut à Milan, puis à Novare, où les écoles des beaux-arts l'accueillirent

Au contact de maîtres éminents, ses dis¬

positions s'affirmèrent. Doté d'un tempéra¬

ment entreprenant, du goût de la recher¬

che, le jeune artiste ne se contenta pas de cet acquis. Il s'en fut en Suisse allemande et, par des expériences personnelles con¬

frontées avec tout ce qui lui était donné d'observer, enrichit son bagage artistique et chercha sa voie.

Rentré à Bulile où il reprit l'atelier de son patron d'apprentissage, il se spécialisa bientôt dans 3'art religieux, ne délaissant pas pour autant d'autres aspects de son talent.

Avant d'être établi en pays fribourgeois, M. Carlo Grisoni avait doté d'œuvres dues à son burin plusieurs cités alémaniques ou romandes, sans excepter le Tessin, où deux chemins de croix attestent de la confiance qu'on a témoignée à cet artiste dont la vo-

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Un Nicolas de Flue, de Grisoni (à la Chapelle des Marches à Broc)

Saint'Joseph (Oeuvre de Carlo Grisoni à Grandvillard, Gruyère)

M. Carlo Grisoni, l'excellent sculpteur bullois (Photo S. Glasson, Bulle)

cation s'est éclose sur notre terre. Dès lors, les succès ne firent que s'affirmer. Le Va¬

lais fit appel à son ciseau pour des che¬

mins de croix témoignant d'un art dé¬

pouillé qui, par leur sobriété même por¬

tent infiniment plus haut que certaines œuvres de la tradition saint-sulpicienne auxquelles allèrent trop facilement les suf¬

frages, et do^it on observe avec plaisir qu'on les abandonne de plus en plus.

Il faudrait de longues dissertations pour traiter dans le détail des œuvres dont le sculpteur a enrichi le pays fribourgeois.

Saint-Aubin possède un chemin de croix dont ila presse a dit le plus grand bien, de même que l'église de Botterens qui a reçu des stations dont 'le style est adapté par¬

faitement à l'atmosphère du lieu-saint. Car d'artiste conçoit ses œuvres pour l'am¬

biance particulière de chaque sanctuaire.

Les Sciernes d'Albeuve, Crésuz, Avry- devant-Pont, Grandvillard, Seinsales, Hau- terive, Sorens, ont reçu, au cours de ces années passées, des témoignages de ce ta¬

lent original. La Tour-de-Trême également, qui possède un bas-relief voué au père du sculpteur, de même que Territet où a été élevé un calvaire qui porte bien la marque de son créateur. L'abbaye d'Hauterive n'a pas été la dernière à faire appel à son art, et la chapelle des Marches possède depuis l'an passé un Nicolas de Flue de grande allure.

Enumérations peut-être fastidieuses, mais qui prouvent éloquemment que le sculpteur bullois, âgé actuellement d'une quarantaine d'années, a devant lui fort bel avenir.

Nous savons qu'il va de l'avant avec cou¬

rage, dans un constant désir de perfec¬

tion. Nous nous réjouissons que l'une de ses œuvres, le Christ accompagné des anges adorateurs (dont nous donnons une repro¬

duction prise avant que le bois ait été polychromé, ce qui à notre avis garde mieux la pensée de l'artiste) porte Outre- Atlantique le message de ce Gruérien de cœur. Et nous formons des vœux chaleu¬

reux pour sa carrière. Henri Gremaad.

8,RUE DU TIR FRIBOURG

L'artiste au travail (Photo Morel, Rulle)

(8)

8 FR I BOURG -IL LUSTRÉ ET REVUE DE FRIBOb'RG A Fribourg

A la Maternité cantonale rénovée

Enfin, la Maternité cantonale de Fri¬

bourg (Pérolles) a été modernisée et réno¬

vée de très heureuse manière. Cette utile institution, qui est rattachée administra- tivement à l'Hôpital cantonal, répond maintenant aux exigences les plus difficiles et elle va pouvoir jouer tout le rôle qu'on est en droit d'attendre d'elle.

Comme nous l'avons relevé dans notre précédent numéro, 'les journalistes de la capitale avaient été conviés aimablement, par la Direction de Police et de Santé, à visiter les nouvelles installations de cette Maternité cantonale.

Fort courtoisement reçus par la Rde Mère Marie-Albéric, directrice de l'Ecole d'infir¬

mières et des Sœurs de la Maternité, par M. 'le Dr Henri Pcrrier et par M. Lipp, administrateur de l'Hôpital cantonal, nos gens de plume entreprirent, pour ainsi dire, la tournée de l'établissement en compagnie notamment de M. Paul Torche, conseiller d'Etat, de M. Lateltin, architecte cantonal, et de M. Vesin, architecte attaché au Dépar¬

tement cantonal des travaux publics. Dif¬

férentes salles et chambres, toutes gaies et confortables, furent alors visitées sous la conduite toute gracieuse de Mère Marie- Albéric.

infatigable et dévouée. Partout régnaient l'ordre le plus méticuleux, la propreté la plus hygiénique et, ce qui n'est pas à dédai¬

gner, une ambiance de bonté et de parfaite entente. Quel soulagement pour une femme qui souffre d'être accueillie à bras ouverts et de trouver tout de suite le sourire qui console et la main qui soulage ! Quelle est agréable et confortable la grande chambre où les tout petits pensionnaires sont soi¬

gnés avec amour et selon toutes les règles de la science.

Pour les mères fatiguées ou obligées de travailler, la Maternité de Pérolles dispose de 25 berceaux et d'une vingtaine de lits pour les plus grands. Elle peut abriter deux dizaines de mamans et dispose de sept chambres particulières, toutes plus jolies les unes que Iles autres. C'est là, en effet, au deuxième étage, que d'importantes et nécessaires transformations ont été entre¬

prises pour que les mamans puissent jouir du plus agréable confort. Rien n'a été oublié de ce qui peut soulager ou embellir un séjour dans une Maternité. Il faut en féliciter la Direction et tous ses collabora¬

teurs. Chose à signaler en ces temps d'éco¬

nomies : sans nuire en quoi que ce soit à la rénovation intelligente de la maison, les

Chambre particulière de la Maternité cantonale, confortable et plaisante

Photo ci-dessous : La nouvelle et magnifique salle d'opérations de la Maternité cantonale de Fribourg

Le rez-de-chaussée (aile gauche), entière¬

ment rénové, comprend une superbe salle d'opérations, munie des derniers perfec¬

tionnements, dlaire, spacieuse et bien chauffée, en été comme en hiver, par le truchement d'un chauffage combiné avec le service d'eau chaude de la maison. Ins¬

tallations électriques, chambre de radio¬

graphie, salle de consultations, pharmacie, bureau, etc. sont magnifiquement installés.

Ainsi, notre établissement cantonal n'a plus rien à envier aux autres maternités de l'extérieur.

Une heure durant, de salle en salle, d'un service à l'autre, les journalistes furent renseignés minutieusement, tantôt par Mère Marie-Alberic, tantôt par M. Iß Dr Perrier, médecin des enfants, ou par M. le Dr Marius Nordmann, gynécologue spécia¬

lisé, ou par Mlle Marclion, sage-femme

Les installations ont été exécutées par des entreprises spécialisées et les signali¬

sations électriques, remarquablement ap¬

propriées, ont été faites par la maison Chasset, de Fribourg.

En manière de conclusion, constatant que notre Maternité cantonale est pourvue de tous les perfectionnements modernes et qu'elle bénéficie de l'activité d'une équipe

■'s.

médicale réputée (M. le Dr Nordmann, chef du service de gynécologie, M. le Dr de Buman, pour les accouchements, et M. le Dr Perrier, médecin des enfants), il ne nous reste plus qu'à souhaiter qu'elle connaisse une ère de prospérité nouvelle et une clientèle de plus en plus nombreuse et satisfaite. G. y.

(Les photos illustrant notre article sont de P. Mache- rel, Fribourg).

Claire, pratique et bien agencée : nne des chambres de bébés de la Maternité

A l'ordre du jour

Campagne en faveur de nos infirmes

Depuis quelque temps, « Pro Infirmis » fait campagne dans toute la presse helvé¬

tique et multiplie ses appels à la charité volontaire du public. On ne saurait rester indifférent à cette action louable entre toutes. La sociabilité et la générosité d'un peuple se mesurent, en effet, au cas qu'il fait de ses malades et de ses infirmes, — de ceux des siens auxquels, sans qu'il y ait de leur faute, tant de joies sont interdites, tant de plaisirs sont enlevés.

Pour ces compatriotes malheureux, obli¬

gés à toutes sortes de renoncements, il faut avoir égards et charités : le plus beau geste qui soit, selon le poète Coppée, n'est-il pas d'avoir la main ouverte toute grande ?

Pro Infirmis fait ce qu'il peut, sans doute, mais ses dirigeants ne disposent pas (du moins on l'affirme) des fonds indispensa¬

bles à l'action plus généralisée et plus importante qu'ils rêveraient d'entrepren¬

dre. Venons à leur aide par vertu, par de¬

voir et aussi parce que nul d'entre les bien portants n'est tout à fait sûr d'échapper à l'infirmité. Et nous ne disons pas cela à l'intention des automobilistes et usagers de la route seulement !

Mais en marge des cadres de Pro Infir¬

mis, il est d'autres personnes qui travail¬

lent activement et à journée faite en faveur des paralysés et des déficients de la moti- lité. D'un dévouement constant et d'un désintéressement nullement feint, ces per¬

sonnes s'ingénient à rendre quantité de ser-

devis prévus n'ont pas été dépassés ni même atteints puisque les dépenses ont été de 10 % inférieures aux supputations des experts.

Au cours de l'apéritif, qui clôtura genti¬

ment la visite, M. l'architecte cantonal Lateltin donna quelques précisions techni¬

ques puis M. le Conseiller d'Etat Torche, le dynamique directeur du Département can¬

tonal de Police et de Santé, exposa avec beaucoup de tact et de souriante bonhomie le pourquoi et les raisons de l'embellisse¬

ment réalisé. Après les remerciements tra¬

ditionnels à la presse, notre Ministre de la santé publique fit l'éloge de ses collabora¬

teurs de la Maternité et remercia particu¬

lièrement M. l'architecte Vesin, qui suivit avec attention et savoir-faire les travaux de rénovation.

M. W. Gasser, à Fribourg, vice-président de l'Association suisse

des Paralysés

Mlle Sylvia Morf, Présidente de l'Association suisse

des Paralysés

vices intellectuels, moraux et matériels à nos invalides. Qui a vu et qui sait peut le dire. J'en apporte ici un témoignage spontané.

Aide-toi toi-même ! Eh ! oui ! Les mem¬

bres «actifs» (si l'on ose dire) de l'Asso¬

ciation suisse des paralysés (en abrégé A.

S.Pr.) et de l'Amicale des déficients de la motilité connaissent cette devise et en pra¬

tiquent le programme. Ils aident mutuelle¬

ment avec une délicatesse et un tact souvent ignorés du public en général.

Us s'entr'aident, et surtout ils fraternisent à chaque occasion propice, l'homme inva¬

lide portant secours à la femme impotente et la femme infirme obligeant l'homme déficient. Quels bons camarades, quels gens malgré tout optimistes et confiants ! J'ai eu l'occasion — et pour cause ! — d'as¬

sister à d'émouvantes scènes d'amitié entre infirmes. J'ai vu ; j'ai entendu ; j'ai com¬

pris... et j'en suis encore touché dans le tréfonds de moi-même.

Dans le cadre de l'action organisée par les infirmes et pour eux, il importe de faire connaître au public quelques noms à rete¬

nir. Et tout d'abord, désignons Mlle Sylvia Morf, à Pully, l'infatigable Présidente de l'A.S.Pr., qui se multiplie pour ses frères et sœurs frappés d'infirmités ou d'invali¬

dité. Que voilà une Présidente active, véri¬

tablement dévouée et généreuse! Et comme on lui souhaite cordialement de continuer

(9)

Rien de ce qui est fribourgeois ne nous est étranger longtemps encore d'être l'incomparable

animatrice et directrice de l'Association suisse des paralysés.

A Fribourg, on ne saurait passer sous silence le nom de M. le Dr Casimir Morard, médecin spécialiste dont la réputation n'est plus à faire et dont le dévouement à Pro Infirmis est immense, ni celui de M. Wal¬

ter Gasser, le courageux vice-président de l'Association, et 'l'un des fils d'un com¬

merçant honorablement connu dans notre capitale.

Ces deux citoyens, et d'autres, « les ano¬

nymes et les sans grade », ont droit à notre respect et à notre gratitude pour tout ce qu'ils font en faveur des infirmes, des inva¬

des et des déficients. Leur rôle est ingrat, souvent méconnu. Raison de plus pour le relever en un temps où Pro Infirmis orga-

L'épilogue d'une illustre carrière M. le il

Des infirmes qui savent sourire et chanter (ou camp de Gwatt).

A gauche : Aidons-nous mutuellement.

nise campagnes de presse et à quelques jours des élections statutaires qui doivent intervenir à l'assemblée générale de l'As¬

sociation suisse des paralysés.

Un mot 'de gratitude aussi à l'adresse de M. le Chanoine Bovet et de M. l'Abbé Léon Barbey qui ont respectivement mis en musique et rédigé le très beau et très émouvant chant officiel de l'Association en question. Les bons cœurs n'en sont pas à une bonne action près ! Et le chant de nos infirmes est, en son genre, une manière de petit chef-d'œuvre. Hommages en soient rendus à ses auteurs. P. V.

En février dernier, nous avons consacré une notice au poète et compositeur, M.

Léon Pillonel, le talentueux directeur du chœur mixte des « Amis Fribourgeois de Montreux ». Nous avons signalé ses méri¬

tes et son activité artistique et pédagogique durant qu'il habitait parmi nous. Les ans ont passé, mais le souvenir demeure ici de cet aimable et dévoué compagnon de jadis.

Maintenant, le voilà devenu directeur d'un chœur mixte costumé qui, sur la Riviera vaudoise, fait honneur à la musi¬

que et à notre canton. Il convient de félici¬

ter sincèrement le Comité qui lui a fait confiance pour le poste en question, notam¬

ment M. Max Pasquier, l'actif et adroit Président des Amis Fribourgeois de Mon¬

treux.

Il faut aussi s'empresser de dire — car ce n'est que justice — que le directeur Pillonel a su prendre son monde, lui plaire, l'inté¬

resser et le mener de succès en succès musical. Et cela n'a rien d'étonnant puis¬

que ce maître de la baguette est un ancien élève et ami du Chanoine Joseph Bovet, cet autre Fribourgeois illustre qui s'est «réfu¬

gié » à Montreux.

Si je suis bien renseigné, c'est en juin 1946 que (le Comité des Amis Fribourgeois caressa le projet de fonder, au sein même de sa société, un chœur mixte... qui, peu de temps après, compta déjà une trentaine de chanteurs et de chanteuses. Dès le début de cette chorale, M. Léon Pillonel fut chargé de sa direction musicale.

Plein de talent, admirablement secondé et soutenu par un Comité qui savait appré¬

cier sa valeur, M. Pillonel s'empressa d'écrire harmonisations et compositions pour son groupe choral. Et c'est ainsi que naquirent le chœur de présentation des Amis Fribourgeois et ce charmant « Canti¬

que du Léman », qui reçut sa consécration l'an dernier, à la fête régionale de chant de Vuadens.

Depuis le 28 février de cette même année 1948, le chœur mixte avait pris costumes pimpants et foufroutants : dames au dza- quillon et armaillis au bredzon fleuri de l'edelweiss. Le 17 mai suivant, à l'assem¬

blée des délégués de la Fédération fribour- geoise des costumes et des coutumes réunie à Treyvaux, la section fribourgo-montreu- sienne était fort cordialement accueillie chez les nôtres. Les choses n'avaient pas traîné : nos compatriotes de la Riviera vaudoise sont gens qui ne se contentent point d'œuvrer au ralenti ! Le succès mar¬

qué qu'ils avaient obtenu à la Fête de chant de Vuadens, le 9 mai 1948, n'était pas étranger à cette réception triomphale dans le giron de la Fédération cantonale fri- bourgeoise des costumes et des coutumes.

Depuis lors, à plusieurs reprises et tou¬

jours avec complète réussite, le chœur mix¬

te des Amis Fribourgeois de Montreux s'est illustré un peu partout, entre autres au Château de Chili on, devant les mutualistes vaudois, au château des Crêtes, en faveur de l'édification d'une église catholique à Clarens, aux Pléiades, à Berne, à Fribourg.

Nombreuses sont les chorales dans notre pays et nombre,ux aussi les groupements costumés. Mafà" le chœur mixte costumé des Amis Fribourgeois de Montreux a droit, nous semble-t-il, à une considération et à une sympathie spéciales. Sa création ré¬

pondait à un unanime désir de nos compa¬

triotes « exilés » sur les rives du Léman et elle a resserré''les liens d'amitié entre pays et payses (comme eut dit Botrel) qui ont tout intérêt à se grouper, à fraterniser le plus souvent possible, pour se mieux con¬

naître et se mieux apprécier les uns les autres.

Souhaits cordiaux et chaleureux à ce chœur mixte, à son Comité si actif et si populaire, à son cher directeur et à tous ses sociétaires. P. V.

anoine Le 'ZI mars dernier, le Conseil d'Etat, avec des remerciements tout spéciaux, a admis que M. le Chanoine Joseph Bovet fasse valoir ses droits à la retraite comme professeur de chant et de musique sacrée à l'Ecole normale pédagogique, où il ensei¬

gnait depuis quarante ans.

Quelques jours après, on apprenait — avec une nouvelle consternation — que son état de santé obligeait Je Maître Bovet à donner aussi sa démission des charges musicales détenues à da cathédrale de St- Nicolas depuis un quart de siècle. Cette démission comme Maître de chapelle pren¬

dra effet le 16 mai. La partie musicale du grand office solennel de Pâques a encore été dirigée, avec vaillance et talent, par notre incomparable barde populaire.

Prochainement, le Chanoine sera à la gloire au cours du concert consacré à l'exécution de plusieurs de ses œuvres, à l'Aula de ,l'Université, par la Maîtrise et les Pinsons de St-Nicolas. Grand nombre

BOVET, J émi^ionnaire de personnages suisses (le général, l'élite musicale) ont annonce leur présence à cette manifestation publique de reconnaissance à l'adresse d'un homme hors série, qui a tant fait pour la réputation et la renommée de son canton.

Le chapitre des démissions du Chanoine Bovet trouvera ainsi un épilogue musical et artistique digne du Maître. Nous revien¬

drons sur la carrière exceptionnelle de ce musicien, comme il se doit.

Pour l'instant, bornons-nous à signaler que la Municipalité progressiste de Bulle a eu la délicate idée de donner à une rue de la capitale gruérienne le nom du Cha¬

noine. Voilà qui n'est pas mince honneur : le Chanoine entre tout vivant dans l'histoire de la cité bulloise !

D'autres consécrations semblables sui¬

vront sans doute mais, elles ne seront que des imitations. Vivent îles Bullois et triple hourra pour le grand artiste Qu'ils viennent d'honorer si magnifiquement.

Les belles heures du chanoine Bovet: celles qu'il passa à son piano.

Le Chœur Mixte costumé des "Amis Fribourgeois de Montreux,,.

Au premier rang, au milieu, M. Max Pasquier, président.

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Rien de ce qui est fribourgeois ne nous est étranger

Notre patrimoine...

L'ancienne église de Semsales, dépôt de tourbe!...

L'état actnel du clocher...

Nulle cathédrale, aucun grand témoin du passé n'est à rebâtir chez nous à cause de la guerre. Nous n'en avons pas moins à lutter chaque jour contre de sournois dé¬

molisseurs : l'indifférence aux choses na¬

tionales, l'irrespect envers notre commun patrimoine, la mutilation du décor fami¬

lier de notre vie.

C'est contre ce penchant, à oublier qtie notre patrie est avant tout une chose vivante — église, maison, paysage — que nos ligues du Patrimoine national (Hei¬

matschutz) et de la Protection de la nature nous mettent en garde.

M. 'le prieur Tena et sa paroisse de Sem- sales sont à cet égard un exemple à rete¬

nir, parce que d'une portée qui passe l'in¬

térêt local.

Voilà un bourg qui, possesseur d'une nouvelle église, lient à sauver l'ancienne, devenue trop exigui1, niais fort abîmée. Il se trouve que ce joli édifice, avec son clo¬

cher en oignon, ne date qiie de 1G36. Il ne peut donc être rangé parmi les « monu¬

ments historiques» bénéficiant d'un sub¬

side fédéral. Il s'agit par conséquent de trouver clans le peuple suisse les fonds nécessaires — quelque cinquante mille francs — à '.la mise en œuvre du projet re¬

tenu : aménager l'ancienne église en une sa'Me paroissiale, avec scène à la place du chœur.

L'édifice a été pendant la guerre un dé¬

pôt d'artillerie et il sert maintenant de hangar à différents particuliers. Une entre-

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prise d'outre-Sarine y a amassé de la tourbe jusqu'à la naissance des voûtes du chœur, et l'on y a également déposé des caisses, des poutres et des machines agri¬

coles.

En outre, le porche a été démoli et on a brutalement élargi les portes sous le clo¬

cher pour permettre le passage de ca¬

mions...

• •

Une vingtaine de villageois, avec le prieur Tena à leur tête, ont formé un grou¬

pement de défense de leur patrimoine, grossissant ainsi les rangs du «Heimat¬

schutz ».

Les gens de Semsales sont résolus à sau- par un sûr instinct du progrès véritable — ver — non par conservatisme étroit, mais leur ancienne église désaffectée, en la transformant en une salle de paroisse. Ils veulent ainsi que leur joli village se déve^

loppe tout en demeurant fidèle à sa phy¬

sionomie particulière, aimée du visiteur.

Mais le bourg a besoin de renforts dans sa bataille contre un vandalisme honteux dont nous sommes tous responsables peu ou prou.

C'est pourquoi nous répondrons unani¬

mes à l'appel, les 13 et li mai. Les médail¬

les de chocolat, que nous vendrons dans le canton de Fribourg, nos ligues du Patri¬

moine national (Heimatschutz) et de la Protection de la nature nous permettront de venir en aide à ceux qui — religieux ou laïcs — tâchent à empêcher que notre pa¬

trie ne devienne un vulgaire hangar de matériel. Eric Berthoud.

Un amas de tourbe s'élève juequ'ù la naissance des voûtes du chœur

Le porche a été démoli et élargi pour laisser passer les camions...

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Rien de ce qui est fribourgeois ne nous est étranger

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Sur un air tiré d'un vieux Noël

o^jCZ C^daffac^Q c/es ^Jzou^ac/c oats

(Poème de Léon Pilloncl) Sur ta bonne terre,

Pays de Fribourg, Nous fûmes naguère De gais troubadours.

Seigneurs, damoiselles, Venaient sans façons Du haut des tourelles Ouïr nos chansons.

Aux soirs <Tindolence, De jeux, de festins, Nos voix en cadence Jetaient leurs refrains.

Puis sous les ramures L'ivresse et l'amour Mêlaient leurs murmures Jusqu'au point du jour.

Quand sur la bruyère Passaient les tournois, Vêtus de lumière, Tintaient les beffrois.

Souvent les batailles, De l'aube au couchant, Heurtaient les murailles De leur choc sanglant.

Et comme naguère , Pays de Fribourg, La troupe légère De tes troubadours En un doux mystère Vient planer encor Sur ta bonne terre Quand elle s'endort.

-jp Théâtre

Le 23 avril, à Lausanne, notre talentueux compatriote M. Paul Pasquier, né à Villars- sur-Glâne, a repris ses cours de diction et de préparation au théâtre. Artiste de grande clas¬

se, M. Paul Pasquier — dont la voix chaude et [grave fait plaisir aux auditeurs de Radio- 'sottens — est professeur de diction au Conser- atoire de Lausanne, quand ses tournées théâ¬

trales ne le retiennent pas dans nos diverses ivilles suisses ou -à l'étranger.

Le lendemain 24 avril, le micro de Sottens a diffusé une reprise de « La Krotzeranna », la ipièce populaire fribourgeoise qui fut le

■triomlie dramatique capital de feu le Dr Louis ''jfThurler, qui en écrivit le texte et de M. Jules X'Marniier, le compositeur staviacois dont les

^œuvres mériteraient mention spéciale. Les acteurs de Sottens ont bien enlevé la pièce . jjgruérie-nne en question et les chœurs ont été -•joliment interprétés par un groupe choral l^d'Estavayer, sous la direction du professeur (iChenaux. Il est apparu, dimanche, que «La Krotzeranna » est et reste une pièce d'un puis¬

sant intérêt dramatique et psychologique.

Le même jour, à Bpendes (Sarine), la Céci- j lienne locale a donné « en première représen¬

tation » le drame patois «Hou dou Moulin»

jifCeux du Moulin), texte inédit conçu et rédigé

|pn partie par feu Pierre Quartenoud, de Trey- l' vaux. Un autre patoisant spécialisé, M. le pro- I • fesseur F.-X. Brodard, d'Estavayer-le-Lac, a

! complété le texte original d'un prologue et d'un [. épilogue qui ont été, eux aussi, fort applaudis, r La musique de la pièce a été moulée superbe-

! ment par le compositeur Georges Aeby, direc¬

teur de «La Landwehr» de Fribourg. Specta- [ cle bien préparé et bien présenté par M. Henri

! .Clément, de Fribourg (R. des Epouses) et qui a pu être donné grâce au concours de M. l'abbé

! de Gendre, président de la Cécilienne d'Ependes.

Dans le monde des peintres

Présidée avec dynamisme et entrain par le professeur et sculpteur Antoine Claraz, la sec¬

tion de Fribourg de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses tiendra soirée annuelle «dans la plus stricte intimité» le I samedi soir30 avril, au restaurant Continental.

Comme l'exige la tradition, gaieté et bonne humeur présideront au repas de circonstance.

Après l'exposition actuelle que le célèbre peintre Th.-R. Bosshard ouvre au Musée d'art et (l'histoire de notre Université, il y aura, dans les mêmes locaux, du 8 au 29 mai, une I exposition posthume des œuvres du regretté artiste fribourgeois Iliram Brulhart. Deux ma-

| nifcstations à ne pas manquer pour les ama-

| tours de belle et bonne peinture.

Le numéro de mars-avril 1949 de «L'Art Suisse» l'enferme, entre autres choses à signa¬

ler, le cliché d'une œuvre de l'artiste Cari Bieri,

— en vacances, une fois de plus, chez les Staviacois — et une ballade humoristique,

| écrite à l'occasion d'un programme de cabaret par M. Jakob Ott, un architecte fédéral dont la réputation n'est plus à faire.

Echos divers.

Le mercredi soir G avril, dans, la grande . Salle des Commerçants à Bâle et sous les auspices du Cercle fribourgeois local et de la Société jurassienne d'Emulation, le très savant et très éminent chef du service chirurgical de notre Hôpital cantonal, M. le Dr François Ody,

! a fait une conférence relative à quelques pro-

; blêmes de chirurgie cérébrale. A ce propos, le correspondant de Bâle du « Républicain » a remarqué que M. le Dr Ody a le don de sim¬

plifier les matières les plus complexes et de les présenter au grand public avec une mer- . 'veilleuse clarté». C'est aussi notre avis et nous sommes heureux de l'accueil enthousiaste qui i a été alors réservé à l'illustre chirurgien repré¬

sentant le canton de Fribourg dans une cité dont le public n'est pas facile à contenter.

M. l'abbé Pierre Kaelin, le compositeur-direc¬

teur du Chœur du Régiment de Fribourg, est Musicien d'avenir. Il est Maître de chapelle au Séminaire diocésain et l'on prononce son nom a 1 occasion de la repourvue des postes laissés vacants par les démissions de M. le Chanoine oovet. On en reparlera, sans doute.

M. le Dr Giovanni Laini, professeur au Col- t/0 et privat-docent à notre IJniver- 5. , a publié une étude très remarquée sur

■weopardi. Son activité de romancier et de cri¬

tique littéraire lui a valu d'être désigné comme ttiembre de l'Acaidemia latinitati exotlenda, I d°nt le siège est à Rorne. Bravo M. Laini !

! -V la Régie fédérale des alcools, à Berne, notre compatriote M. le Dr Xavier Schorderet, avocat, fils f]c l'écrivain feu Auguste Sclior-

«eret, a été promu 1er chef de section et c'est

l'tre fort recherché. Nos compliments.

Le Pays d'Enhaut

sous les Comtes de Gruyère Le Musée du vieux Pays d'Enhaut à Château- d'Oex vient d'éditer un volume fort bien pré¬

senté, dont l'auteur est M. André Gétaz, insti¬

tuteur à Rougemont. « Le Pays d'Enhaut sous les comtes de Gruyère » comprend 1-10 pages et plusieurs hors-textes. L'ouvrage traite de l'histoire de la Haute Gruyère romande du Xlme au XVIme siècle. Le texte est d'un style clair, et la matière remarquablement intéres¬

sante. M. André Gétaz, on le sent â la lecture de son livre, est un chercheur et un esprit curieux de l'histoire de son coin de pays. Il est à féliciter pour son beau travail. Ce livre .ne laissera indifférent aucun Fribourgeois qui s'intéresse au passé de sa petite patrie. On peut se le procurer auprès de M. André Gétaz lui- même, ou au Musée du Vieux Pays d'Enhaut à Chàteau-d'Oex.

Nous réservons, pour notre prochain numéro, toute une série d'échos musicaux. Avis en est donné à ceux de nos lecteurs qui s'intéressent tout spécialement « au plus subtil et au plus immatériel de tous 'les arts ».

Littérature.

Dans les « Annales Fribourgeoises » No 1 do l'année 1949, un grand et honorable ami de notre élite intellectuelle, M. le Dr Henri Perro- chon, privat-docent de l'Université de Lau¬

sanne et professeur à Payeme, publie le texte d'une très intéressante conférence qu'il avait faite à nos historiens. Le texte en question est intitulé « Aux ailentours de Morat vers 1815, d'après un journal inédit». Comme toujours, M. Perrochon a la plume alerte et son récit est nuancé à souhait. Du point de vue historique, sa documentation est complète et ses sources sont minutieusement choisies. Le récit de M.

Perrochon mérite l'approbation des lecteurs fribourgeois et les félicitations particulières des Moratois.

Le même fascicule des Annales publie un compte-rendu excellent du nouvel et capital ouvrage de M. le Dr Louis Dupraz, avocat et député à Fribourg. Spécialiste connu de la question, M. Dupraz a écrit une sorte de Somme, qu'il a intitulée modestement : « Con¬

tribution à l'histoire du Regnum francorum pendant le troisième quart du Vllme siècle (656-680) ». Si nous nous en référons au compte- rendu cité, et qui doit être de la plume de M.

Bernard de Vevey, président de la Société d'histoire du canton de Fribourg, — car nous n'avons pas reçu l'ouvrage de M. Dupraz — l'é¬

tude sur le règne des rois francs est d'une valeur historique remarquable. Elle contient des vues originales et des conclusions d'ordre politique (pour les Francs défunts depuis des siècles).. Et n'oublions pas qu'une grande par¬

tie de la Suisse actuelle était incluse dans le royaume franc. Le considérable travail histo¬

rique de M. Dupraz honore son auteur et lui assure l'admiration d'une élite de lecteurs.

Dom Nicolas (l'ex-conseiller d'Etat Ernest Perricr), Prieur du monastère de la Pierrc-Qui- Vire, a été, ces jours derniers, l'hôte des Sœurs de St- Paul, à Fribourg. Il est revenu au pays natal, l'espace de quelques jours, pour signer un essai de synthèse, « La Cité Chrétienne », ouvrage original édité par l'Imprimerie Saint- Paul. Dom Perrier dit qu'il s'agit d'un témoi¬

gnage qu'il se sent le devoir d'apporter car il lui a été donné de vivre successivement trois vies, trois périodes à peu près égales de quinze à seize ans : la vie juridique et judiciaire, la vie politique et la vie monastique et théolo¬

gique. Nous disserterons volontiers de cet ouvrage lorsque ses édiitcurs nous en auront fait le service de presse.

Dans « Le Républicain », hebdomadaire véri¬

tablement indépendant que dirige notre ami et collaborateur M. Bernard Borcard, à Esta- vayer-le-Lac, l'ancien détective Paul-J. Rocliat, 'devenu écrivain, a fait insérer, le 16 avril un très intéressant reportage inédit sur la jeunesse et la carrière du célèbre acteur Michel Simon.

Article à lire, comme d'ailleurs toutes les pages publiées par M. Rochat, notamment son repor¬

tage sur les Chartreux de La Valsainte (« Soli Deo »), son livre de souvenirs « Inch Allah » (C'était écrit) et le volume qu'il a consacré aux chiens et qu'il a intitulé « Avec eux dans la tourmente ». M. Rocliat, que l'on voit souvent dans notre canton et qui y jouit de nombreuses relations, accroît chaque jour sa clientèle de lecteurs fribourgeois. Tant mieux et félicita¬

tions !

M, Gérard Glasson, rentré d'un séjour en France, publie, dans «La Gruyère» et depuis le 20 avril, une série de reportages intéressants et instructifs sur les villes et châteaux de la Loire. Prose spirituelle, étincelante, malicieuse à l'occasion, et qu'on a toujours plaisir à lire.

Un auteur bien connu de nos lecteurs, M. le Dr L.-M. Sandoz, savant de réputation interna¬

tionale et professeur dans certains établisse¬

ments secondaires 'de Fribourg, a participé à la récente émission radiophonique de Sottens sur le sérum de vérité et il a publié, dans les revues scientifiques suisses de médecine et de pharmacologie, des études très remarquées sur les allergoses alimentaires et sur les vitamines et avitaminoses en stomatologie. Nos vives félicitations !

Mlles Dupraz, professeur universitäre de pédagogie, et Plancherai, inspectrice scolaire, ont signé des rapports de qualité et de grande valeur clans l'ouvrage relatif à «L'apport des femmes chrétiennes à la Communauté humai¬

ne ». C'est Mlle J. Pilloud, professeur à l'Ecole secondaire des 'filles de Fribourg, qui nous l'apprend dans « La Liberté » du 22 avril.

M. André Gétaz, instituteur, t\ Rougemont, auteur du volume « Le Pays d'Enhaut sous les Comtes de Gruyère • HIllllllllllllllllllitlinillllllllMlliniMIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIMIIiniHIIIMIIIIIIIMIIHIIIIIMIIIIIIIIIUIIIIIIHIII

■ IIIIIMHIIIIIIMIIIIItHIIIIHIIMHIIMIIIIIHIHIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlIItlIIIIIIIUII La Foire d'élevage ei le concours hippique

Au moment où ces lignes paraîtront, la Grande Foire d'élevage de Fribourg appro¬

chera de sa fin. Dans notre numéro précé¬

dent, nous avions indiqué 'les diverses ma¬

nifestations prévues au programme de cette entreprise typiquement fribourgeoise et si excellemment dirigée par M. Georges Ducotterd, ingénieur agronome et chef de service au Département cantonal de l'agri¬

culture.

Nous nous contentons donc aujourd'hui de signaler que la journée officielle dérou¬

lera ses divers épisodes le samedi 30 avril.

II y aura, ce jour-là, aux H ailles de Pérolles, l'exposition de bétail bovin- ovin, caprin et porcin, concours de carcasses, et marché- concours de chevaux (avec classement des fami!l'les d'étalons et expertise des pouli¬

ches). Dès 11 h., visite officielle de la Grande Foire, qui sera suivie du repas tra¬

ditionnel, avec concert donné à la cantine par La Landwehr. Le soir, entrée libre à la cantine, concert de gala par le même corps de musique et tirage de la tombola.

Le lendemain, dimanche 1er mai, — et souhaitons que le temps soit propice à la manifestation — le concours hippique et la parade du cheval attireront grand monde dans le parc de la Poya. On sait que pareilles exhibitions et démonstrations sont considérées comme fêtes populaires.

La Concordia sera de la partie et jouera ses airs les plus entraînants.

Les concours hippiques, qui seront d'un vif intérêt, débuteront dès 10 h. du matin à la Poya. La finale se disputera l'après- midi dès 13 h. 30 et elle sera suivie d'une présentation ■d'étalons et de chevaux têtes de listes. Quant à la parade proprement

dite du cheval, elle constituera une nou¬

veauté chez nous et retiendra l'attention d'un public qui, n'en doutons pas, sera foule.

La direction et les collaborateurs de la Grande Foire d'élevage ont fait de grands efforts pour organiser des expositions et concours agréablement spectaculaires.

Le public fribourgeois ne boudera pas à 'la fête et, en particulier, se rendra en masse aux concours hippiques de la Poya.

IIIHIII III III III IIMIIIIIIIIIIIIHIIIIIIMINIIItlIIIIIIHIIIIItlIMIIIIIIII III IIIIII lllllllllllll III IIMIMIIIIHMIMIIIIMII Un homme qu'on apprécie

M. Edmond Blanc Conseiller national et député Chaque jour davantage, on apprécie l'ac¬

tion civique et les diverses activités de notre compatriote M. Edmond Blanc, conseiller national et député à ViMaz-Saint- Pierre.

Non seulement il s'est taililé la bonne pdace au sein de d'élite du pays gdânois, mais son rayonnement dépasse les frontiè¬

res de notre canton. La preuve en est facile à établir : au cours de sa récente assemblée générale annuelle, da Fédération laitière vaudoise-fribourgeoise, qui groupe 258 sociétés de laiterie (164 vaudoises et 94 fri¬

bourgeoises), avec 7184 membres possédant 40500 vaches, a éilu son nouveau président en la personne de M. Edmond Blanc.

Ce choix très heureux a été accueilli avec faveur par l'unanimité des Fribourgeois, tout particulièrement par notre paysan¬

nerie qui fait grande et juste confiance à cet intelligent et courageux défenseur des causes agricoles. M. Blanc est encore jeune, tout plein d'allant et d'optimisme. En quel¬

ques mois, il a fait une ascension politique qui le met en vedette dans le parti radical suisse et fribourgeois. Nous l'en félicitons très cordialement.

M. Edmond Blanc, Conseiller national et député, le nouveau président de la Fédération laitière

vaudoise • fribourgeoise

En passant, relevons qu'à l'issue de la même assemblée généralle des producteurs de lait, le sympathique directeur de l'Insti¬

tut agricole de Grangeneuve, M. le Dr Jules Chardonnens, a fait une causerie très re¬

marquée sur les qualités et possibilités d'exportation de notre fameux fromage de Gruyère qui obtient, de plus en plus, la faveur des consommateurs suisses et étrangers. Souhaitons, à l'instar de M.

Chardonnens, que les fabricants du gruyère se préoccupent toujours mieux d'obtenir la qualité, base nécessaire et indispensable pour que ce fromage authentiquement fri¬

bourgeois confirme et accroisse sa réputa¬

tion. P. V.

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