JEUDI 29 JANVIER 2015 N°21344 – 1,30 €
JEUDI 29 JANVIER 2015 N°21344 – 1 €
BÉARN Un gradé de la gendarmerie poursuivi pour harcèlement PAGE 4
PAU Un retraité de 76 ans disparu depuis mardi PAGE 4
OLORON PAGE 5
JeanLassalle épinglépour sesbureaux
Il a acquis sa permanence en utilisant ses frais de mandat parlementaire.
BÉARN PAGE 6
L’historien Tucoo-Chala
s’est éteint
©JEAN-PHILIPPEGIONNET
Nelson-Paillou, la ruche sportive
OMNISPORT Structure unique en France, ce centre réunit à Pau des comités départementaux et met en relation tous les niveaux sportifs : des amateurs aux professionnels. PAGE 25
L’université de Pau oubliée par l’Etat
BUDGET Le futur contrat de plan Etat-Région ne prévoit que 14 M¤ pour les universités de toute l’Aquitaine, quand Pau a besoin en urgence de 80 M¤. P. 2-3
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Mon journal, ma vie en Béarn et Soule
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JEUDI 29 JANVIER 2015
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L’université de
O ubliée lors du dernier contrat de plan entre l’État et la Région, l’Université de Pau et desPaysdel’Adourrisqueencore desouffrirdumanquedegénéro- sité de l’État pour le prochain contrat 2015-2020.
Depuis décembre, on sait que l’État propose 606 millions d’eurosàl’Aquitainedanslecadre du contrat de plan Etat-Région 2015-2020. De son côté la Région abonderait de 520 millions, ce qui offrira plus d’1 milliard d’euros pour assurer les investis- sements nécessaires au dévelop- pement économique des cinq départements aquitains.
Sur cette somme allouée par l’État, il n’y aurait que 14 millions d’euros dédiés à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.Dequoifairebondir le président de la Région, Alain Rousset, qui refuse de signer le projet en l’état. « Cette somme estvraimentdécevanteetj’aiécrit au Premier ministre ManuelValls en demandant 30 millions de plus. Et pour justifier cette demande, j’ai fléché tous les travaux à faire à l’université de Pau et en soulignant le manque de crédits pour la recherche : 6 millions pour six ans. »
Toutefois et heureusement, des contrats pour la recherche seront négociés hors contrat de projet, tandis que des sommes peuvent venir d’autres structu- res comme le Commissariat général à l’investissement.
« La Région
mettra 230 millions »
« Au total, l’État devrait arriver à mettre environ 70 millions quand la Région mettra 230 millions », poursuit Alain Rousset.«Onadéjàfaitbeaucoup pour l’université de Bordeaux.
Nous avons plusieurs projets pour l’UPPA, à l’IPRA (Institut pluridisciplinaire de recherche appliquée dans le domaine du génie pétrolier), l’IPREM (Insti- tut des sciences analytiques et
de physico-chimie pour l’environnementetlesmatériaux) ou au parc technologique des LandesdeJuzan,àAnglet(quivise lasynergieentreleséquipements d’enseignement supérieur et les activités de haute technologie) », poursuit le président, qui souli- gne le succès de l’IPREM « qui est passé de six à 230 chercheurs avec une excellence reconnue ».
80 millions demandés pour les 6 ans à venir
« L’UPPA reste une priorité pour le conseil régional. Nous ne laisserons jamais tomber Pau », promet-il en rappelant que les laboratoiresdel’universitéconfor- tentleslaboratoiresprivéscomme celui de Total. « L’ancrage scien- tifique doit rester attractif pour fairevenirdesentreprises»,souli- gne Alain Rousset. L’Aquitaine consacre près de 13 % de son budgetàlarechercheetl’innova- tion, ce qui la place en tête des régions françaises en la matière.
Les paroles d’Alain Rousset devraient réconforter le prési- dent de l’UPPA, Mohamed Amara, qui n’en finit pas de lister les travaux urgents : « On a fait remonter pour 80 millions d’euros d’investissements pour les six ans à venir. Sur cette sommeilya30millionspourdes réhabilitations urgentes. » Et de lister les bâtiments que pourraient faire fermer les sapeurs-pompiers pour cause de sécurité (lire ci-dessous).
« L’État ne joue pas le jeu »
Et il faut aussi investir pour l’avenir. Ce sont, pour la recher- che,6millionsd’eurosàl’IPREM, 12 millions à l’IPRA et autant sur les Landes de Juzan, etc. « Au début, on avait demandé 130 millions », se souvient Mohamed Amara. « Mais on a supprimédesprojetspourarriver à 80 millions », précise-t-il.
Et de pointer la différence de traitement entre Pau et Bordeaux : « Si on a 80 millions cettefois-ci,celafera100millions sur deux contrats de plan, quand Bordeaux aura reçu plus d’1 milliard. En gros, Bordeaux reçoit cinq fois plus que Pau à effectif égal. L’État ne joue pas le jeu », conclut-il.
Sera-t-il entendu ? Réponse mi-mars.
l LAURENTVISSUZAINE
FINANCES Parent pauvre de l’enseignement supérieur dans le dernier plan
Travaux Universite de Pau - Fev 2015-Infographie Studio Graphique PP
« L’UPPA reste une priorité pour le conseil régional.
Nous ne laisserons jamais tomber Pau »
Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine
Et pourtant, les résultats sont bons
Une étude du ministère de l’Enseignement supérieur sur la réussite des étudiantsenlicence(1
ercycle)placel’UniversitédePauetdesPaysdel’Adour en8
epositionenFrance,en2014commeen2013.L’établissementestprécé- dépard’autresuniversitésdeprovince,commeVersailles,Angers,Clermont- Ferrand,etc.Letauxderéussiteenlicencepermetdehiérarchiserlesétablis- sements qui « accompagnent le mieux leurs étudiants, de la première année de licence au diplôme de fin de troisième année ». Avec un taux de réussite de 52 % en licence, l’UPPA devance les universités bordelaises.
REPÈRES
1. Droit et lettres en souffrance
Isolation, accessibilité, mise auxnormes,l’UFRdelettresaura besoin de travaux pour un montantde3millionsd’euros,et l’Institut Claude Laugénie (ex- IRSAM) doit être restructuré (1,4 million). Mise en sécurité et aux normes et isolation de la bibliothèque de droit et lettres coûteront 1,3 million de plus. A noter aussi le chantier en cours qui permettra de stocker les produits chimiques, celui du PC sécurité derrière l’UFR de scien- ces.Coût :environ800 000euros.
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3
O n peut, bien sûr, s’arc-bouter sur ses certitudes, se figer dans ses a 1
prioriidéologiques,maisdanslaviequotidienneonpréfèrelessolutions pragmatiques.Lechoixdesjeunes,avecinternet,enfaveurdel’écono- mie du partage est en forte progression. C’est une nouvelle culture quenoshommespolitiquesferaientbiendeprendreenconsidération.Ellesigni- fie que l’on préfère utiliser que posséder, des solutions communautaires, plus technologiques, bref plus modernes. Ces solutions sont aussi plus économi- ques,cequin’empêcheévidemmentpasdedemanderuneaugmentation,même ce pragmatisme sied à des temps de crise !
Iln’estpasanormalquecettetendancesetraduisedansleschoixpolitiques.
Avec la faillite des idéologies qui, jusqu’à la chute du mur de Berlin, faisaient encorevibrer,latendanceétaitdéjàauréalisme,àfairesonmarchédansplusieurs magasins plutôt que dans le même.
Loinderéactiverlevieuxfantasmeni droitenigauche,ilfautconstatercette nouvelle disposition de l’opinion, confortée par de récents sondages.
Alorsquetoutelaclassepolitiquese déchire autour de questions aussi cruciales que le nombre de diman- chestravaillés,outentededurcirdans unsensplus«néolibéral»,unefranche majorité exprime son soutien à la loi Macron :61%desFrançaisvoteraientlaloiMacron,mêmes’ilsrestentscepti- ques. 58 % des sympathisants de gauche y sont favorables alors que 66 % estimentqu’ilnes’agitpasvraimentd’uneloidegauche !LesFrançais,conscients que,danslamondialisation,l’aveniréconomiquedupaysétaitenjeu,estiment que cette loi ne met pas en cause leur modèle social mais peut, grâce à des mesures « pragmatiques », remettre en marche un pays encalaminé.
Même pragmatisme dans leurs réactions après les attentats. Contrai- rement à ce qu’on aurait pu redouter, les Français font la différence entre l’islametledjihadisme,ilsontété«convaincus»parlesreprésentantsdel’islam deFrancequ’ilsonttrouvés«assezprésents».Ilssontfavorablesàunmaintien ouàuneaugmentationdel’engagementmilitaireextérieurcontreledjihadisme.
Evidemment, l’effroi provoqué par les attentats les fait nettement pencher du côtédespartisansdelasécuritéplutôtqueducôtédesdéfenseursdeslibertés, mêmes’ilesttristequ’ilsneréalisentpassuffisammentlesgarantiesdémocra- tiques qu’offre l’implication d’un magistrat dans les procédures d’écoute ou de perquisition.Maissurtout,ilssemblentsurprisdeleurattachementauxvaleurs d’un pays plus aimé qu’ils ne le pensaient, même si une courte majorité refuse d’en déduire une plus grande confiance dans « l’avenir du pays ». Pragma- tiques mais pas ingénus pour autant !
Les Français et leur
nouveau pragmatisme
« Les Français […]
estiment que la loi Macron ne met pas en cause leur modèle social mais peut, grâce à des mesures “pragmatiques”, remettre en marche un pays encalaminé »
Editorial Jean-Marcel
Bouguereau
Aujourd’hui | 3
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UFR Sciences Chaufferie
UFR Lettres ENSGTI
Halle technologique Lycée
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levard Audrey Benghozi Boulevar
Hélioparc Pau Pyrénées
CNAM IPREM
LGE
d’Alembert
Les 5 chantiers urgents
Pau est oubliée par l’État
Etat-Région, l’université béarnaise risque encore de souffrir lors du prochain contrat. Alors que les travaux urgents s’accumulent.
2. La chaufferie est à bout
Les problèmes de chauffage concernent tout le campus. On a pu constater que les chaudiè- res de la faculté de sciences sont aussi vieilles que le bâtiment. Le projet est de construire une nouvellechaufferiepourl’ensem- ble du campus, quitte à partager avec le CLOUS et l’École supérieure de commerce (ESC).
Pourleschaudièresetlesréseaux, il faudra compter plus de 3 millions d’euros, selon Hélène Carré, vice-présidente en charge du patrimoine.
3. Le numérique doit s’adapter
Dans un campus éclaté entre quatre sites (Pau, Tarbes, Bayonne, Mont-de-Marsan), les connexions internet sont vitales.
« Il y a une multitude de petits projets pour un total d’environ 6 millions d’euros », explique Hélène Carré. Moderniser l’équipement des visioconféren- ces, le centre d’e-learning et les amphis, le « data center » pour stocker les données des chercheurs, sans oublier le Wifi (8 000 utilisateurs à Pau) et la téléphonie à améliorer.
4. D’Alembert
a mauvaise mine
Bel exemple de l’architecture des années 60, le bâtiment d’Alembert (qui abrite la forma- tion continue) est une magnifi- que passoire thermique. « Toute l’enveloppe du bâtiment est à refaire», note Hélène Carré. Pour réhabilitertotalementlesfaçades, mursethuisseries,plusconstruire un petit bâtiment pour mieux structurer les bâtiments entre eux, il faudra envisager une enveloppe d’environ 9 millions d’euros, dont près de 90 % pour la seule réhabilitation.
5. Déchéance
en sciences
Les deux bâtiments (A et B) de la faculté de sciences et techni- ques n’ont pas grand-chose à envieràd’Alembert(lireci-contre) en termes de vétusté. Une tranche sur quatre a pourtant été rénovée mais certaines parties sont fermées pour des raisons de sécurité (éléments de plafond fragilisés, cloisons en train de tomber…).
Pour refaire l’isolation du bâtiment et les aménagements intérieurs, l’enveloppe sera de 10 à 11 millions d’euros.
François
Bayrou : « C’est honteux »
Maire de Pau mais aussi ancien ministre de l’Éduca- tion nationale, François Bayrou ne saurait être indif- férent à l’avenir de l’univer- sité. «L’université de Pau n’est pas menacée mais elle est fragilisée. C’est un élément essentiel de notre avenir et je trouvehonteusecettemanière dedistribuerl’argent.»Rappe- lant que dans le dernier contrat Etat-Région, l’UPPA n’a reçu que 2 % des crédits alloués à l’Aquitaine, il ne cache pas son amertume :
« C’est d’autant plus scanda- leux de ne pas donner plus pour ce contrat. On peut être en colère contre cet abandon de notre université. Et je suis déterminé à partager le combat pour qu’il n’en soit pasainsi. Ilfautrefuserceplan.
Il faut donner à l’UPPA la part quiluirevientetqu’ellen’apas eu lors du dernier contrat », insiste le maire de Pau.
« Des travaux pour bien enseigner »
Michel Braud, responsable de la vie étudiante et de la formation, reconnaît certai- nes difficultés : « Nos bâtiments datent des années 60 et sont de vraies passoires thermiques. Les amphis sont difficiles à chauffer. On a des collègues qui protestent, des étudiants pas contents, j’en entends parler chaque hiver ! On fait des travaux pour colmater les fuites mais il y a de gros travaux à faire pour la chaufferie. Celle des scien- ces est aussi vieille que le bâtiment, plus de 40 ans ! Il y a des travaux à faire si l’on veut garder le niveau pour fonctionner comme un établissement d’enseigne- ment supérieur. »
« Des
économies partout »
HervéThépault, syndicaliste CGT représentant les person- nels, constate que la vétusté
« engendre des coûts et des contraintes. Mais le plus dur est de fonctionner au quoti- dien en faisant des écono- mies sur les fournitures, les remplacements, car l’essen- tiel de l’argent doit aller à la masse salariale ou aux grands travaux ».
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FAITS DU JOUR
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UN RETRAITÉ A DISPARU DEPUIS MARDI
F rancis, un retraité de 76 ans habitant rue Castet- nau, dans le centre de Pau, n’a plus donné de nouvelles depuis mardi matin : vers8h45,ilestpartiseuldechez lui, sans dire au revoir à sa femme.Ilnes’estpasrenduchez son dentiste, avec lequel il avait rendez-vous.
Lesrecherchessontengagées depuis mardi : l’enquête pour
disparition inquiétante a été confiéeauxpoliciersdelaSûreté départementale. Le septuagé- naire est parti sans son alliance, sans ses papiers, ni son téléphone. Il n’a pas pris sa voiture.
Francis mesure 1,68 m. C’est un grand marcheur, mince. Ses cheveux blancs sont coupés court. Mardi matin, il était vêtu d’une chemise à carreaux kaki,
d’un pantalon de sport marron avecdespochessurlecôté,etde chaussuresdesportnoiretblanc.
Hier, les policiers ont mené les recherches – notamment le long du Gave et au bois de Pau – avec les renforts de sapeurs- pompiers et de gendarmes, et deséquipescynophiles. Envain.
Unappelàtémoinsaétélancé par la police et le parquet : téléphoner au 05 59 98 22 22. l EN LUMIÈRE
Francis, 76 ans, a disparu depuis mardi matin.
© REPRO P. P.PAU Francis, un habitant de la rue Castetnau, a quitté son domicile mardi matin. Il n’a plus donné de nouvelles depuis.
L ’ancien commandant d’unebrigadedegendar- merie du piémont béarnais répondra de
« harcèlement », le 26 février prochain,devantletribunalcorrec- tionneldePau.Dénoncéspardeux jeunesgendarmesadjointsvolon- taires (GAV), les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés entre août 2011 et août 2012. Ils sont donc antérieurs à la loi de 2012 qui aurait pu entraîner des poursuites pour harcèlement sexuelaggravésurcesdeuxjeunes femmes, qui étaient âgées de 19 et 21 ans quand cette « déviance verbale puis tactile » a débuté.
Le29février2012,le« gestede trop » conduit une des victimes – plaquée ce jour-là contre un mur – et sa collègue à dénoncer àlahiérarchielesagissementsdu sous-officierquilescommande : réflexions répétées sur leur manièredeserviretsurleurphysi- que, propos à connotation sexuelle, gestes déplacés (main danslescheveux,danslecou,aux fesses, sous les habits), etc.
Rapidement sanctionné par sa hiérarchie
Unjour,également,l’adjudant- chefutiliseletéléphoneportable personneld’unedesdeuxjeunes femmespourrédiger,ensefaisant passer pour celle-ci, un message – toujours à connotation sexuelle – à un autre gendarme de l’unité. Une autre fois, alors quelavictimeestsousunbureau en train de brancher une prise, il lui appuie les mains sur les reins et prend une photo des fesses de la GAV avec son portable.
Informée, la hiérarchie de la gendarmerie ouvre une procé- dure disciplinaire en mars 2012.
Etellesévit :pourdes«paroleset gestesdéplacés»,l’adjudant-chef écope de vingt jours d’arrêt, la
sanction maximale qui peut être prise par l’officier commandant le groupement à l’époque. Le sous-officierestégalementaffec- té dans un autre département, sans cependant qu’une enquête judiciaire soit ouverte – les deux jeunes femmes n’ayant alors pas encore déposé plainte.
L’adjudant-chef a seulement reconnu un « manque de discer- nement » face à de jeunes
femmes :ilsoutientqu’enaucun cas il pensait que ses « plaisante- ries»pouvaient affectersesdeux subordonnées.
Le procureur engage une procédure pénale
À l’été 2012, les deux victimes sontmutéesdansd’autresunités, comme elles le souhaitent. Mais elles considèrent que la sanction disciplinaire prise par la hiérar-
chie est insuffisante : elles se sentent abandonnées, et sont toujours profondément boule- versées par ce qu’elles ont vécu.
Elles s’en ouvrent à des collè- gues. C’est ainsi un gendarme local qui saisira l’Inspection généraledelagendarmerienatio- nale (IGGN) : celle-ci diligente alorsuneenquêteinterne. Paral- lèlement,Jean-ChristopheMuller, leprocureurdelaRépublique,est avisédel’affaire :illanceaussitôt une enquête judiciaire, confiée aux gendarmes de la section de recherches d’Agen (47).
Harcèlement moral par des agissements répétés
Cetteprocédurepénaleaboutit doncaurenvoiencorrectionnelle du gradé – qui aura bientôt 50 ans –pouravoirharcelésesdeux jeunes subordonnées « par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégrada- tion des conditions de travail susceptible de porter atteinte à [leurs] droits et à [leur] dignité, d’altérer[leur]santéphysiqueou mentale, ou de compromettre [leur]avenirprofessionnel».Pour l’une des victimes, il lui est aussi reproché«d’avoirexercésurelles des pressions relatives à l’obten- tion de sa qualification profes- sionnelledegendarmeadjoint».
« Ce gendarme avait des états de service irréprochables et il a, tout au long de sa carrière, été aucontactdepersonnelsféminins sans qu’il y ait de problème », souligne M
ePierre Santi, l’avocat de l’adjudant-chef. « Il conteste les faits. Et il est stupéfait de se retrouverbientôtdevantuntribu- nalcorrectionnelalorsqu’iladéjà été sanctionné par vingt jours d’arrêt et le retrait de son habili- tation d’officier de police judiciaire… »
l BRUNO ROBALY
L’adjudant-chef a-t-il dérapé
avec ses jeunes subordonnées?
En 2012, l’affaire avait secoué la gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques, qui avait fait l’objet d’une enquête de l’Inspection générale.
© ARCHIVES P. P.GENDARMERIE L’ancien commandant d’une brigade de gendarmerie du piémont béarnais sera jugé à Pau pour des faits dénoncés par deux jeunes femmes gendarmes adjoints volontaires.
ZOOM
« La gendarmerie a tiré les conséquences de cette affaire »
LecolonelWilliamVaquetteaprislecommandementdugroupementdegendar- merie des Pyrénées-Atlantiques en août 2013, un an après les faits. Il ne se prononcera donc pas sur une affaire qui n’a pas encore été jugée par la justice et qui a fait l’objet d’une enquête interne de l’Inspection générale de la gendar- merie nationale. « La seule chose que je peux dire, c’est que la gendarmerie a tiré les conséquences de cette douloureuse affaire : notre institution doit aussi tout faire pour protéger ses personnels », indique le colonel Vaquette, citant en exemple le dispositif « Stop Discri ». Mis en place depuis mars 2014, ce dernier permet à tous les gendarmes de signaler toutes les discriminations, violences, harcèlements ou dysfonctionnements graves dont ils sont victimes ou témoins.
CONSEIL GÉNÉRAL
Polémique autour du
château de Laàs
ESPAGNE
Lors de la commission permanente de ce vendredi 30 janvier, l’exécutif départe- mental soumettra au vote deux projets de délibération qui concernent le château de Laàs.
Ils avaient été évoqués lors de ladernièresessionsurlesorien- tations budgétaires.
Le premier projet de délibé- ration propose la cession de parcelles de terres agricoles à Laàs(4,5hectares).«Cettevente est le marqueur du désengage- ment du Département dans la gestion de son patrimoine culturel », estime le groupe d’opposition Forces 64.
Le second projet prévoit l’adhésion du château départe- mentaldeLaàsauConseilinter- national des musées (ICOM).
Cette adhésion permettra le transfert d’œuvres du château en dehors de ses murs. « Par cette vente et cette adhésion, l’exécutif socialiste organise le démantèlementd’unepartiedu patrimoine départemental, fustige Forces 64. […] Il est inadmissible que l’exécutif du conseilgénéralbradeainsinotre patrimoinepourcompenserses choix budgétaires imprudents et irresponsables. » Jacques Pédehontaà, maire de Laàs et conseiller général de Navar- renx, préfère garder le silence pour l’instant. « Ce serait digne de la part du président Georges Labazée de retirer ces deux délibérations », suggère-t-il. l
Le procès de Batasuna encore repoussé
Le procès de 35 membres présumés de Batasuna, qui devait démarrer ce jeudi à Madrid après avoir été repous- sé suite à l’arrestation d’une partiedesavocatsdeladéfense, a été à nouveau ajourné.
Le procès a été repoussé en raison de la décision d’un des six avocats des 35 accusés, Haizea Ziluaga, de renoncer à assurerladéfensedesesclients.
Lors de ce procès, très atten- du, sont jugés des membres et dirigeantsprésumésdeBatasu- na – considérée comme la branche politique de l’organi- sation séparatiste basque ETA.
Parmieuxfigurentdeuxmilitan-
tes françaises, Aurore Martin et
Haizpea Abrisqueta, et 33
Espagnols, dont des dirigeants
historiques comme Pernando
Barrena ou Juan Jose Petriko-
rena. Ils sont accusés d’avoir
poursuivi leurs activités politi-
ques (conférences de presse,
meetings...) pour le compte de
Batasuna,endépitdesoninter-
diction après 2003. l
Faits du jour | 5
Jusqu’au samedi 31 janvier
BÉNÉJACQ
Truite Portion
La pièce de 170g minimum
La pièce 1 ,50 E
Raclette pasteurisé
Le kg
Crevettes cuites
Cal 60/80
Le kg
Foie gras de canard
1
erchoix
IGP Sud Ouest
Le kg
8 ,50 E
Magret de canard x3
IGP Sud Ouest
Le kg
Jambon cuit avec os
Transformé en France
Le kg
Orange à feuilles
Naveline Cal 3/4 Cat. 1 Mini plateau de 3,5 kg soit le kg 1,13
€Tarte
aux pommes
6 parts
La pièce
Blanquette à mijoter
Veau - Origine France rayon L.S.
Le kg
Filet mignon
Porc - Origine France rayon L.S.
Le kg 9 ,90 E
19 ,99 E 7 ,30 E
11 ,99 E 9 ,90 E 6 ,45 E 3 ,95 E 4 ,00 E
60808890-np
A bus ou pas ? Selon l’association«Pourune démocratiedirecte»,ils sont 24 députés à avoir acheté un local de permanence avec leur indemnité pour frais de mandat. C’est le fruit d’une enquêtede6mois.D’unmontant de 5 770 euros bruts mensuels, l’indemnité sert à l’élu à payer le loyerdesapermanenceouàrégler sesdépensesdecommunication.
Mais ne doit pas permettre d’enrichir son patrimoine. D’où une réforme qui est en cours.
Parmilesdéputésépinglés,deux centristes connus : Jean-Christo- pheLagarde,leprésidentdel’UDI et… Jean Lassalle, le député de la 4
ecirconscription des Pyrénées- Atlantiques. Pour l’achat d’un bâtimenten2003,au2,rueSaint- Grat à Oloron.
«Àl’époquec’étaittotalement légal et cela l’est encore aujourd’hui,réagitledéputéaspois.
Je suis toujours prudent sur ces
aspects-làetonm’avaitassuréqu’il n’yavaitaucunproblème.Etjen’ai pas pensé un seul instant qu’il pouvait y en avoir un. J’ai rempli toutes les déclarations de patri- moineetpersonnenem’ajamais repris sur quoi que ce soit. »
A l’époque, cela faisait un an (depuisqu’ilavaitétééludéputé) qu’il cherchait à louer quelque chosequandonluiasignalé«cette
vieillemaisonquisevendaitàun prixrelativementmodique».Jean Lassalle est en train de procéder aux vérifications, mais dans son esprit, le prix d’achat était « de l’ordre de 60 000 euros ». « J’en ai restauré une partie, précise le député, le reste est dans le même état qu’en 2003, avec un toit pas toujours très imperméable. »
« Une belle leçon d’humilité »
« Maintenant, je comprends quelasituationaévoluéavectoute la misère présente dans ce pays, admetJeanLassalle.Etjesuisbien placépourmesurerquecelapeut représenterunproblèmemoral.»
Àencroirel’éludeLourdios-Ichère, il ne prend pas cette affaire à la légère : « Même si je ne suis pas le seul concerné, j’assume. Mais je n’aurais jamais pensé que je seraisunjourprisendéfautsurce plan-là. C’est une belle leçon d’humilité. » Il tient aussi à repla-
cer les choses dans un certain contexte : « J’avais huit salariés quandd’autresn’enontquetrois.
Une grosse partie de l’indemnité de frais de mandat passait dans les salaires. Cela fait partie d’un tout. Personne ne me demande quoi que ce soit quand je fais des emprunts personnels : 150 000 euros pour la campagne de 2012 et150000eurospourlamarche…»
Quellesuiteseradonnéeàtout cela ? Le sujet est inscrit à l’ordre du jour du prochain bureau de l’Assembléenationale.Ceci,alors qu’uneréformedel’indemnitéde frais de mandat est en cours de réformesousl’égideduprésident PSClaudeBartolone,lesquesteurs et le déontologue de l’institution.
« Je participerai à la réflexion et je suivrai les décisions qui seront prises,assureJeanLassalle.Jem’en veux.Etj’assumerailesconséquen- ces. S’il faut rembourser, je rembourserai. »
l E. B. (AVEC AFP)
Patrimoine : Jean Lassalle parmi les députés épinglés
Jean Lassalle a acheté sa perma- nence, rue Saint-Grat à Oloron, en 2003.
© ARCHIVES N. SABATHIERASSEMBLÉE NATIONALE Une association épingle 24 députés propriétaires du local de leur permanence grâce à leur indemnité pour frais de mandat. Dont Jean Lassalle.
24 HEURES CHÔMAGE
Dartigolles : « Désastre social et humain »
« Avec plus
de 7 %
d’augmenta- tion, les P y r é n é e s - Atlantiques enregistrent une forte détériora-
tion du marché de l’emploi pour l’année 2014, analyse Olivier Dartigolles, secrétaire départemental du PCF. Natio- nalement et départementa- lement, avec la publication des chiffres du chômage du mois de décembre, on mesure, une nouvelle fois, l’étendue du désastre social et humain qui frappe notre pays. Avec de tels chiffres pour l’année 2014, comment le gouvernement peut-il maintenir une politique aussi désastreuse ? La bataille de l’emploi a été perdue par François Hollande et ses équipes gouvernementales.
(…) C’est cette réalité et son
lot de souffrances, de priva-
tions et de désespérance qui
nourrissent les fractures dans
notre société (…). »
6 | Faits du jour
Populaire
Mardi, Jean Lassalle sortait de l’Assemblée nationale quand il expliqueavoirétéassailliparune meutedejournalistes.«Jecroyais qu’ilsvenaientmeparlerdemon livre, raconte le député. En fait non,c’étaitpourmeparlerdema permanence.»JeanLassallefait en effet partie des 24 députés épinglés pour être propriétaires de leur permanence grâce à l’indemnité représentative de frais de mandat (lire page 5).
Même s’il n’a peut-être pas été aussiàl’aisequepourparlerd’«A larencontredesFrançais»,lerécit desalonguemarchedanstoutle pays, l’élu aspois a accepté de s’expliquer. Il a laissé passer l’orage.Ethiersoir,déjà,ilestimait queleschosessetassaient :«Les journalistesviennentànouveau me voir pour mon livre. » Ouf !
Entre les lignes
l Christian Desplat, historien :
« J’ai beaucoup de chagrin. Je l’ai connu en seconde et ne l’ai plus quitté. C’était un professeur et un personnage hors normes. Il voulait qu’on donne une lecture personnelle de ce que l’on avait appris. Il fallait travailler dur et être rigoureux. Il n’était pas un maître à penser. Il ne souhaitait pasfabriquerdesclonesmaisdes êtres libres. C’était un éveilleur.
Tout le contraire des mandarins.
Je lui en suis très reconnaissant.
Il m’a suivi jusqu’à l’agrégation.
Je peux dire qu’il a organisé mes étudestechniquement.Jemesuis attaché à lui. Plus tard, nous avons réalisé en commun cinq à six livres, dont l’histoire du Béarn. Je trouve que la formule de Fébus “En avant” lui sied à merveille. Jusqu’à la fin de sa vie, il a fait preuve de stoïcisme. » l François Bayrou, maire de Pau :
« Il est un point de repère pour l’identité du Béarn, son histoire et sa vie intellectuelle. Il était un
puissant savant d’une grande humilité.LaVilledePauluirendra hommage dans quelques jours.
C’est une très grande figure du monde culturel et universitaire qui disparaît. »
l Jacques Pérot, président de la Société Henri IV : « J’ai beaucoup de peine. C’était un ami et un grand serviteur de l’histoire et de la culture de son pays, dont l’œuvre prolifique a marqué la vie culturelle. Nous avions créé ensemble l’association “Henri
IV 1989” pour l’organisation des célébrations du quatrième centenaire de l’avènement d’Henri IV. »
l Jean-François Saget (librairie Marrimpouey) : « Notre maison a édité plusieurs de ses livres. Il avait impulsé la collection commune“Béarn Adour” (1970- 1978) et contribué à la création d’une société d’édition indépen- dante avec Jean Marrimpouey.
C’étaitunhommesimple,affable, populaire. »l
« Un professeur hors normes et un éveilleur »
E minent spécialiste de Gaston Fébus et de l’histoire médiévale – fil rouge d’une vie intellec- tuelle foisonnante –, l’universi- taire PierreTucoo-Chala nourris- sait une passion dévorante pour le pays de son père, un artisan- commerçant originaire de Soumoulou.C’estdanslacapitale du Béarn, héroïne d’écrits souve- rains consacrés au passé de la cité, qu’il a rendu son dernier soupir le 23 janvier au centre Vignalou où il était hospitalisé.
Autour de Suzanne, sa veuve, et leur fils François, avocat au barreau de Pau, les proches ont dit adieu au défunt, hier matin, lors d’une cérémonie au créma- torium de Pau.
Né à Bordeaux le 20 avril 1924, Pierre Tucoo-Chala, benjamin de deux garçons, arriva à Pau dans sa prime jeunesse. Elève de l’école Gaston-Phoebus puis du lycée Louis-Barthou, il décroche, en 1942, un huitième accessit au concours général d’histoire, prélude à une pléiade de diplô- mes glanés à Bordeaux et Paris : licence d’histoire-géographie (1942-1945), DES (1946), agréga- tion (1948) et doctorat d’Etat à la Sorbonne (1960). En 1952, il avait épousé Suzanne, étudiante à Bordeaux, elle aussi vouée à l’enseignement supérieur.
Bibliographie féconde
Successivement professeur à Bordeaux et au lycée Louis- Barthou, maître de conférence à l’université de Bordeaux (1964- 1966)etdirecteurduCollègelitté- raire universitaire de Pau (1966), il œuvrera intensément à la
créationdel’UPPAaveclesoutien de la municipalité de Louis Salle- nave.«Ils’enétaitfaitundevoir», résume Suzanne Tucoo-Chala.
Doyen de la faculté des lettres de Pau, directeur du centre d’études pour étrangers et du départe- ment d’histoire, il prendra sa retraite en 1992. Son action lui valut, entre autres distinctions, lesinsignesd’officierdelaLégion d’honneur (1994).
Sur les chemins de la connais- sance, le couple évolua dans la complémentarité des engage- ments. Si Suzanne fonde le Centre de recherches sur le protestantisme béarnais, Pierre publie, dès 1974, des travaux pointus sur Gaston Fébus, le Béarn, l’Aragon et la péninsule ibérique au Moyen Age, ou encore l’épopée anglo-saxonne
de Pau au XIX
esiècle… Riche d’une bonne vingtaine de titres, la bibliographie du professeur émérite fut saluée de plusieurs prix : Schlumberger (1961), Les Trois Couronnes (1980), Jules- Michelet (1991) et l’Académie française (1995). Il ne ménagea pas non plus ses efforts pour animer et tenter de fédérer les cénacles d’érudition.
62 ans de mariage
A la tête de la Société des sciences, lettres et arts de Pau (1965-1991) et de l’Académie de Béarn (1975-1998), « il rêvait de fusionner toutes les sociétés culturelles », rappelle l’épouse.
Le chercheur eut enfin « le souci de diffuser l’histoire béarnaise hors du campus ». Ainsi s’employa-t-il à organiser maints
colloques, séminaires et autres expositions.
Dansl’intimité,l’hommed’un commerce fort agréable s’attachait la sympathie de tous, y compris sur le lit de souffrance qu’il ne quittait plus depuis sept ans. « En 62 ans de mariage, je n’ai pas le souvenir d’une dispute », s’attendrit Suzanne.
«Nousétionsformésdelamême façon », ajoute-t-elle, comme pour justifier une aussi belle harmonie.
En 2015, l’œuvre de référence perdure avec la sortie de « Signé Fébus, comte de Foix, prince de Béarn » sous la direction de Véronique Lamazou-Duplan, un ouvrage édité par l’UPPA dans un esprit de « continuité » avec le maître disparu.
l RENÉE MOURGUES
La mort de l’universitaire et historien Pierre Tucoo-Chala
Le brillant intellectuel Pierre Tucoo-Chala œuvra sur plusieurs fronts : la création de l’université de Pau et des Pays de l’Adour, la recherche historique, l’écriture et l’animation de sociétés culturelles du Béarn.
© ARCHIVES P.P.HOMMAGE Pionnier de l’université paloise, professeur d’histoire-géographie et auteur d’ouvrages-clés sur Pau et le Béarn, l’érudit Pierre Tucoo-Chala s’est éteint le 23 janvier à 90 ans.
« La création de
l’université de Pau, il s’en était fait un devoir »
Suzanne Tucoo-Chala, épouse de l’universitaire disparu
ÉLECTRICITÉ
ERDF investit 22 millions
ERDF va présenter vendre- diàOloronunplan«exception- nel » de 22 millions d’euros d’investissementsetdemainte- nance sur la période 2015-2018 dans les Pyrénées-Atlantiques.
Pour l’entreprise gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, il s’agit de « stabi- liserletempsmoyendecoupure sur incident par an et par client (hors incidents exceptionnels) en dessous de 70 minutes ». Il se situe « autour de 87 minutes depuis 2011 ». l
A NOTER
L’ESC à l’hippodrome. Samedi 31 janvier se déroulera à l’hippodrome de Pau la journée de l’École supé- rieure de commerce. L’ob- jectif est de faire venir au Pont-Long des jeunes, et plus particulièrement des élèves de l’ESC Pau. Plus de 150 étudiants sont attendus.
Ce sera pour eux l’occasion de découvrir le monde des courses, de s’initier aux pa- ris et de passer un moment convivial dans un salon pri- vatisé. Les 6 courses de plat au programme à partir de 10h sont sponsorisées par l’ESC mais aussi par cinq associations de l’école. Ins- cription au 05 59 92 64 64.
Visiteurs de malades. L’asso-
ciation VMEH (Visite des
malades dans les établisse-
ments hospitaliers), secteur
Béarn, tiendra son assem-
blée générale lundi 2 février,
à 15h15, à l’hôpital de Pau,
salle de conférence n° 1.
Faits du jour | 7
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NOUVELLE STAR Chant, chorégraphies, tournages, inter- views : les journées de Pauline Laffitte, la candidate béarnaise de « Nouvelle Star » (1), sont bien remplies. « On est dans notre bulle, on ne voit pas le temps passer », dit la musicienne, logée dans un hôtel parisien avec les huit autres candidats retenus.
Soutenue par tout son village de Saint-Faust, où une retrans- mission sur écran géant est programmée à la salle polyva- lente, la jeune artiste revient ce
soir en direct avec une chanson folk en anglais, « Home », de Edward Sharpe & The Magnetic Zeros. « Au début on m’a propo- sé une chanson en français de Barbara. Mais je voulais quelque chose qui bougeait un peu plus. » Mathieu, le jeune Landais, est aussi un enfant de Saint-Faust :
« J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 4 ans.
Ma mère était prof de français au lycée Monod de Lescar. » Là même où est aujourd’hui scola- risée Pauline ! Ce soir, il interpré- tera une ballade de Ed Sheeran :
« Thinking Out Loud ». Quant à Martial, le Bayonnais, il chante- ra une version acoustique de
« Alter Ego » de Jean-Louis Aubert.
l S. C.
(1) Ce soir à 20h50 sur D8.
Mathieu et Pauline de Saint-Faust sont toujours en lice.
© S. C.Pauline ce soir sur D8
EN CHIFFRE
20 000
La somme en euros rempor- tée, lundi dernier, par un parieur au Quinté+, au bar-PMU Le Carré d’as, à Lons.Uneville où il fait bon jouer puisque
le plus gros gain de l’année en Béarn a également été enregis- tré à Lons, au tabac Saint-Julien cette fois. La somme se montait à 70 000 euros.
Deux films tournés en partie en Béarn ont été plébiscités par lemondeducinémafrançais.Avec neufnominationsauxCésar2015,
« Les Combattants », de Thomas Caillez,talonnele«SaintLaurent»
de Bertrand Bonello, cité dans dix catégories. « Eastern Boys », de RobinCampillo,estnominéàtrois reprises. Tous deux sont notam- ment en lice pour les statuettes de meilleur film et de meilleur réalisateur. La 40
ecérémonie des César se déroulera le 20 février au théâtre du Châtelet, à Paris.
Du Béarn aux César
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« perdu » !
Hier,aucoursdes discoursinaugu- raux du collège Marguerite-de- Navarre (lire ci- contre),Georges Labazée, prési- dent du conseil
général,aavoué«êtreperdudans cecollège».Mardiavantdepartir pour Paris, il a demandé à sa femme,ancienneélèvedel’établis- sementilyaplusieursdécennies – dans les années où le collège a étébaptisédunomdeMarguerite de Navarre… « C’était il y a une soixantaine d’années » – de lui dessinerlecollège.Uncollègequ’il n’apasreconnuhier !
Clin d’œil
EN VILLE CENTRE-VILLE La rue des Orphelines sera fermée ce samedi Lacirculationserainterditece samedi rue des Orphelines.
Une fermeture imposée par undéménagementaun°1de la voie. Pendant cette opéra- tion, l’accès au parking Clemenceau se fera unique- ment par rue Louis-Barthou.
Lesautomobilistesvenantdes rues Gambetta, le square AragonetlarueLouis-Barthou.
TRAVAUX
Sécurisation sur une partie de l’avenue Nobel AlorsqueleDépartementavait déjà prévu des travaux d’aménagementsurlaRD943 (avenueNobel)entrelapartie comprise entre la rocade et le pont sur l’A 64, la Ville a décidédesejoindreàceprojet pourrenforcerlasécurisation de cette partie. Notamment en réduisant la largeur des voies, en créant des trottoirs, des îlots séparateurs… Le montant total du chantier s’élèvera à 266 697 € TTC, financés par la ville de Pau et le conseil général.
Treize millions d’euros sont annoncés pour la restructuration et la rénovation complète du collège Clermont. Début des travaux en mai.
© ARCHIVES A. TORRENTÉtablissement historique de la ville, le collège Marguerite-de-Navarre, après sa
56 M€ injectés en cinq
ÉDUCATION Depuis septembre 2010, le Conseil général a engagé de très importants travaux de
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JEUDI 29 JANVIER 2015
Les collèges palois sont en mouvement. Hier, étaient inaugurés les travaux à Marguerite-de-Navarre. C’est l’occasion de faire le point sur la situation et d’envisager l’avenir avec la construction d’un collège expérimental unique dans les Pyrénées-Atlantiques. Une façon de consolider et d’encourager les « bons résultats » du département.
Cette année, les trois collèges existants – dont le seul but est « de ne laisser personne sur le bord du chemin » – accueillent 2 289 élèves répartis en 95 classes. Le léger différentiel (75 élèves en moins au total par rapport à l’année scolaire 2013-2014) n’est en rien « inquié- tant » selon le Conseil général.
Près de 15 millions d’euros de travaux de restructuration (pour 11 900 m
2de surface). Le collège
« historique de la ville, qui porte lenomd’unehumanisteconvain- cue », précisait l’inspecteur d’académie,abénéficiéd’unbeau chantier de réhabilitation.
Commencés en 2011, ces travaux sont quasiment termi- nés.C’estdoncunétablissement
« adapté, avec des salles spécia- lisées » qui a été inauguré hier midi,parGeorgesLabazée,prési- dent du Conseil général et Pierre Barrière inspecteur d’académie DASEN,enprésencenotamment d’élus.«Cetétablissementprend le virage d’une ère nouvelle, celle du numérique avec 230 postes informatiquesoitunpourquatre élèves.Dansledépartement,nous avons de bons résultats dès le premier degré », notait Pierre Barrière.«Noussommesconfor- tésdansl’idéequelaréussitedoit perdurer... Tout en continuant à être vigilants et à ne pas nous reposer sur nos lauriers ». Pour Georges Labazée, c’est « un
chantier complexe qui s’achève carsituédansunenvironnement protégé».LeprésidentduConseil généraln’apasmanquédesouli- gner « la richesse des aménage- ments»,particulièrementlasalle ULISquiaccueille6jeunesautis- tes, scolarisés dans des classes normales. « Ils ont des compé- tences élevées mais ils ne sont pas en capacité d’avoir des relationssociales».Chacun,dans cette salle, « a son coin pour se sentirensécurité».Laréussiteest là « grâce au fort investissement des enseignants ». Une réussite saluéeetencouragéeparGeorges Labazée.
l MIREILLE DUDUN
Margot rénové et
adapté à la modernité
Seize millions d’euros (dont 3 M€ de l’Anru et 1 M€ du Conseil régional) pour le collège expérimental avec internat de la réussite pour tous et espace culturel. C’est le nouveau challenge que s’est donné le Conseil général. Ce collège, le premier dans le département, sera unique dans l’académie de Bordeaux où n’existent aujourd’hui que des lycées innovants. Il faut aller à La Ciotat, par exemple, pour en trouver un.
150 places en internat
Unique, cet établissement le sera par son internat de 150 places, innovant par rapport au temps éducatif mais aussi au temps de vie (avec des lieux collectifs et individuels). Les places seront ouvertes aux collé- giens. Et 30 seront réservées aux
Un collège
C’est en mai que débuteront les travaux de restructuration du collège, proche de l’université.
La livraison est prévue fin octobre 2016. Cet établissement, qui date comme les autres collè- ges palois des années 60-70, se consolera avec ce chantier d’envergure : on se souvient qu’en décembre dernier, l’équipe était marrie de ne pas avoir été retenue par le ministère pour être classé en réseau d’éduca- tion prioritaire. A l’avantage de Jeanne-d’Albret (lire par ailleurs).
Déménagement en mars
Cependant, c’est une très importante – et indispensable aussi bien pour les élèves que l’équipe pédagogique – réhabi- litation qui sera entreprise dans les prochains mois. Le défi : réaliser les travaux tout en conti- nuant d’accueillir élèves et ensei-
gnants. Dès ce mois de mars, l’ensemble de l’établissement déménagera dans des locaux provisoires installés sur le terrain de l’École supérieure du profes- sorat et de l’éducation (ESPE, anciennement l’IUFM, l’Insti- tut universitaire de formation des maîtres).
Plus de 2000 m
2gagnés
Les travaux seront progressi- vement livrés au fur et à mesure de leur réalisation. Le Conseil général prévoit des réunions régulières d’information ainsi
qu’une réunion de chantier hebdomadaire pendant toute la durée de la réhabilitation.
L’établissement gagnera ainsi plus de 2 000 m
2, passant de 7 200 à 9 500 m
2: un nouveau CDI, de nouvelles salles d’ensei- gnement pour la physique et les sciences et vie de la terre. Sont aussi prévues la rénovation des logements de fonction puis la démolition et la reconstruc- tion des locaux de la SEGPA.
L’intérieur de l’existant sera entièrement refait. Les murs, relookés, bénéficieront d’une isolation thermique et phoni- que. Dans un second temps, la rénovation concernera la salle de restauration et les cuisines de la demi-pension. Maîtres d’œuvre : les architectes palois MichelVaisse et bordelais Denis Debaig.
l M. D.
Clermont : un chantier de 17 mois
FICHE TECHNIQUE
Collège Clermont, rue du Mohédan.
614 élèves pour l’année scolaire 2014-2015 répartis dans 28 classes.
Principale : Maryse Bargues.
13 millions d’euros TTC de travaux.
Début du chantier : mai 2015.
Livraison : fin octobre 2016.
FICHE TECHNIQUE
Collège Marguerite-de-Navarre, 14 boulevard Barbanègre.
905 élèves pour l’année scolaire 2014-2015 répartis en 32 classes.
Principal : Christophe Delieux (depuis la dernière rentrée).
14,8 millions de travaux de restructuration effectués.
Début du chantier : juillet 2011.
Livraison : août 2014.
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Mercredi 28 • Jeudi 29
Vendredi 30 • Samedi 31 janvier
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