LA SURETE ET LA GESTION
DE CRISE EN ENTREPRISE
PLAN DE LA FORMATION
1)
La sûreté dans les entreprises
A.
Définitions
B.
Analyse des risques organisationnels
C.
Analyse des menaces potentielles
D.
L’élaboration d’une politique Sûreté
E.
Etude et maîtrise des vulnérabilités
PLAN DE LA FORMATION
2)
La gestion de crise
A.
Définitions
B.
Réagir et s’adapter en période de crise
C.
Maîtriser une situation de crise
D.
Prendre des décisions en période de crise
E.
Utilisation du retour d’expérience
DEFINITIONS
LA SURETE EN ENTREPRISE
DEFINITIONS
Sécurité Sûreté Risque Menace
Mesures de prévention et de réaction mises en œuvre pour faire face à une situation d’exposition résultant des risques accidentels, qu’ils soient du fait de l’homme, de la machine ou de la nature. Il s’agit donc de risques accidentels, n a t u r e l s é v é n e m e n t i e l s o u technologiques dont la protection relève de l’hygiène, de la sécurité industrielle ou environnementale (HSE) (Safety).
DEFINITIONS
Sécurité Sûreté Risque Menace
Mesures de prévention et de réaction mises en œuvre pour faire face à une situation d’exposition résultant de menaces ou d’actions malveillantes. Il s’agit donc de risques intentionnels liés à la malveillance humaine, dont la protection relève de la Sûreté (Security).
Liste des risques Sûreté
1. Les atteintes aux personnes
A. Les agressions d’ordre moral
Intimidation
Rumeur
Chantage
Harcèlement moral, sexuel
Débauchage de personnes clés
B. Les agressions physiques
Agressions physiques
Séquestration
Kidnapping
Prise d’otages
Liste des risques Sûreté
2. Les atteintes aux biens matériels
Vandalisme, incivilités
Vols (endogène ou exogène)
Dégradations volontaires de l’outil de travail et des installations
Sabotage
Découverte d’engins explosifs, alerte à la bombe
Atteinte à l’intégrité des systèmes d’information
Liste des risques Sûreté
3. Les atteintes au capital immatériel
Infiltrations mafieuses ou sectaires
Actions d’espionnage économique et industriel
Agression informationnelle (rumeurs, atteintes à l’image, désinformation, …)
Divulgations de données confidentielles (omission du protocole de sécurisation des données…)
Liste des risques Sûreté
4. Les atteintes liées à un déficit de management
Niveau de formation insuffisant ou inadapté
Manque ou insuffisance de la structure organisationnelle
Manque ou insuffisance de doctrine en matière de sûreté
Manque ou insuffisance de procédures, de concept opérationnel de Sûreté
DEFINITIONS
Sécurité Sûreté Risque Menace
Le risque est la probabilité qu’un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances déterminées.
Un risque se caractérise par deux composantes:
la probabilité d’occurrence (fréquence)
l a g r a v i t é d e s e f f e t s o u d e s conséquences de l’événement.
Concept de gestion des risques
Le risque est formalisé à partir de trois concepts:
• Le facteur de risque
• La criticité
• La vulnérabilité
Le facteur de risque est un élément présent susceptible de causer un risque, c’est à dire sa réalisation.
La criticité est la combinaison de l’impact (ou gravité) et de la probabilité d’un risque.
Concept de gestion des risques
La vulnérabilité se caractérise par les pertes induites lorsque le risque est réalisé. La vulnérabilité est identifiée par l’objet du risque, ses causes et ses conséquences (victimes, dommages matériels, crédibilité et continuité de l’activité).
Faire la différence entre:
risque potentiel
risque avéré
risque réalisé
DEFINITIONS
Sécurité Sûreté Risque Menace
On définit la menace comme étant le fait qu’une personne ou une entité ait la possibilité ou bien l’intention d’infliger des dommages (victimes, biens, image, continuité d’activité…) à une autre personne ou à une autre entité.
ANALYSE DES RISQUES ORGANISATIONNELS LA SURETE EN ENTREPRISE
Analyse des risques
organisationnels
Analyse de
l’organigramme Analyse des
activités
Localisation des activités
On entend par risques organisationnels les menaces, effets négatifs et problèmes qui peuvent se produire au sein d’une organisation (entreprise). Ces risques sont liés à l’organisation propre de l’entité, à ses métiers et à la localisation de ses activités.
Ces risques peuvent provenir de deux sources principales:
- Risques externes
- Risques internes
Analyse des risques
organisationnels
Analyse de
l’organigramme Analyse des
activités
Localisation des activités
L ’ o b j e c t i f d e l ’ a n a l y s e d e l’organigramme est de détecter les vulnérabilités organisationnelles portant en particulier sur le domaine de la prévention et la gestion des risques.
Analyse des risques
organisationnels
Analyse de
l’organigramme Analyse des
activités
Localisation des activités
L’objectif de l’analyse des activités est d’identifier la liste des risques Sûreté pouvant entraver, voire interrompre la continuité d’exploitation.
Analyse des risques
organisationnels
Analyse de
l’organigramme Analyse des
activités
Localisation des activités
La localisation des activités a pour objectif de compléter la liste des risques potentiels pouvant affecter la continuité de l’activité dans une zone donnée.
ANALYSE DES MENACES POTENTIELLES
LA SURETE EN ENTREPRISE
Analyse des Faits Générateurs
Analyse des faits générateurs :
Historique pays
Historique local
Analyse des menaces redoutées :
Eléments contextuels :
Capacité opérationnelle des auteurs
Eléments dynamiques :
Informations/renseignement
Signaux faibles
Matrice quantitative :
Nombre d’occurrences / Type/échelle de temps
Matrice qualitative :
Évaluation des dommages: probabilité x criticité = classification
Attractivité de la chose à protéger :
Dureté de la cible/ Espérance de gain
Mesures permanentes
Mesures graduées
LE RISK MAPPING
ELABORATION D’UNE POLITIQUE DE SURETE LA SURETE EN ENTREPRISE
Elaboration d’une politique de
Sûreté
La place de la gestion des risques dans
l’entreprise
L’élaboration d’une doctrine de Sûreté
La mise en place d’un tableau de bord
La Sûreté, une activité quotidienne
La Sûreté trouve naturellement sa place dans le domaine de la gestion des
risques à l’instar de la Sécurité et de la Gestion de crise.
La place de la Sûreté
Direction générale
Direction Gestion des
risques
Direction de la Sécurité
(HSE)
Direction de la Sûreté
Direction Gestion de
Crise
Autres Directions
Divers…
Elaboration d’une politique de
Sûreté
La place de la gestion des risques dans
l’entreprise
L’élaboration d’une doctrine de Sûreté
La mise en place d’un tableau de bord
La Sûreté, une activité quotidienne
L’élaboration d’une doctrine Sûreté est un processus incontournable s’appuyant sur la mise en place:
d’une organisation (management de la Sûreté)
d’un concept global de Sûreté globale
de procédures
Le management de la Sûreté
Mise en place d’une organisation dédiée à l’aspect Sûreté
Cette organisation s’appuie sur un management spécifique, véritable colonne vertébrale placée au sein de l’entreprise:
Nomination d’un responsable de la Sûreté
Mise en place d’une équipe Sûreté à ses côtés
Nomination de correspondants Sûreté
Le concept opérationnel de Sûreté globale
Ce concept a pour objectif de donner les lignes directrices visant à assurer un niveau de Sûreté acceptable aux vues des risques identifiés.
Ce concept s’appuie sur des verbes d’actions conditionnant des mesures particulières
Le concept opérationnel de Sûreté globale
Anticiper les risques
Liste et classification des risques
Prévenir ces risques
Prévenir ces risques par des actions d’information et de formation
Maîtriser ces risques
Elaboration de standards de protection (site, personnes, flux…)
Gérer ces risques
Rédaction de procédures en cas de réalisation de ce risque
Etablir le lien avec la gestion de crise
Elaboration d’une politique de
Sûreté
La place de la gestion des risques dans
l’entreprise
L’élaboration d’une doctrine de Sûreté
La mise en place d’un tableau de bord
La Sûreté, une activité quotidienne
Le tableau de bord Sûreté est un outil de
« reporting » permanent permettant de visualiser les indicateurs Sûreté et d’élaborer les mesures correctrices nécessaires:
nature et volume des incidents
imputabilité (interne, externe…)
mesures prises
mesures correctrices proposées.
Ce tableau de bord doit être également utilisé comme outil de contrôle et de suivi des actions entreprises.
Elaboration d’une politique de
Sûreté
La place de la gestion des risques dans
l’entreprise
L’élaboration d’une doctrine de Sûreté
La mise en place d’un tableau de bord
La Sûreté, une activité quotidienne
La Sûreté ne doit être en aucun cas confinée à un groupe de personnes qualifiées. Elle est l’affaire de tous et doit s’inscrire au quotidien dans la culture de l’entreprise.
Il convient donc de mettre en place une politique d’information en interne de le but de sensibiliser et rappeler les fondamentaux de la Sûreté.
Cette politique d’information peut prendre les formes suivantes:
affichage
noter interne
portail intranet
action de sensibilisation, formation
ETUDE ET MAITRISE DES VULNERABILITES LA SURETE EN ENTREPRISE
Etude et maîtrise des vulnérabilités
Etude des faits générateurs
Elaboration du concept opérationnel de Sûreté
Analyse fonctionnelle
Analyse des vulnérabilités
Recommandations
Présentation d’une méthodologie visant à détecter les vulnérabilités
« Sûreté » d’une organisation, d’un site, d’une activité.
Etude et maîtrise des vulnérabilités
Etude des faits générateurs
Elaboration du concept opérationnel de Sûreté
Analyse fonctionnelle
Analyse des vulnérabilités
Recommandations
Etude et maîtrise des vulnérabilités
Etude des faits générateurs
Elaboration du concept opérationnel de Sûreté
Analyse fonctionnelle
Analyse des vulnérabilités
Recommandations
Etude et maîtrise des vulnérabilités
Etude des faits générateurs
Elaboration du concept opérationnel de Sûreté
Analyse fonctionnelle
Analyse des vulnérabilités
Recommandations
Etude et maîtrise des vulnérabilités
Etude des faits générateurs
Elaboration du concept opérationnel de Sûreté
Analyse fonctionnelle
Analyse des vulnérabilités
Recommandations
Etude et maîtrise des vulnérabilités
Etude des faits générateurs
Elaboration du concept opérationnel de Sûreté
Analyse fonctionnelle
Analyse des vulnérabilités
Recommandations
PLAN DE LA FORMATION
1)
La sûreté dans les entreprises
A.
Définitions
B.
Analyse des risques organisationnels
C.
Analyse des menaces potentielles
D.
L’élaboration d’une politique Sûreté
E.
Etude et maîtrise des vulnérabilités
LA GESTION DE CRISE
-
Un exemple de gestion de crise réussie LECLERC: Steak hachés contaminés
Octobre – Décembre 2005
43
-
Chronologie
Le 25 octobre 2005
2 pédiatres remarquent 5 cas d’un syndrôme rare chez des enfants du sud ouest de la France dans un laps de temps très court
Une enquête est lancée par les services sanitaires
La consommation de steack haché provenant de chez Leclerc est le seul point commun.
Le 27octobre à 18h, LECLERC est informé d’une
présomption d’intoxication alimentaire provenant de steak hachés de ses magasins
Ouverture d’une cellule de crise
-
Composition de la cellule de crise:
Responsable Qualité
Responsable juridique
Directeurs de magasin
Consultant vétérinaire
Spécialiste logistique
Communication interne et externe
Directeur Général est informé par téléphone
Investigations sont lancées auprès des fournisseurs
Vérification de la qualité des produits reçus
Chronologie
-
45
Le 28 octobre à 18h, les services sanitaires
confirment la contamination provenant des steak hachés de chez Leclerc
Le 28 octobre à 19h, LECLERC décide de retirer tous les steak hachés provenant du lot contaminé (Lot
Chantegril) dans ses surfaces du sud ouest.
Le 29 octobre:
Le retrait est réalisé.
La réaction de LECLERC
-
Le 29 au soir:
Préparation d’un communiqué de presse
Le communiqué de presse est validé à 0h10
A partir du 30 octobre: information des clients
-
Dimanche 30 octobre
Envoi du communiqué de presse aux médias locaux et à l’AFP
Affiché dans tous les magasins concernés
Mise en place d’une cellule d’appel des clients: 7500 clients appelés le dimanche
Chronologie
-
48
49
-
31 octobre: recherche des clients manquants
-
750 employés contrôlent les tickets de caisses pour identifier les acheteurs du lot contaminé
Appel des clients (85% ont une carte de fidélité)
Réquisition auprès des banques pour les autres
Mobilisation de 3 à 5 personnes par magasin
Renforcement des équipes au centre d’appel
Le site internet de Leclerc est utilisé
La communication
-
La contamination ne concerne que la région Sud Ouest
Utilisation des médias locaux
Utilisation du management des magasins
Le messages aux clients:
Des symptômes? Aller chez le médecin ou à l’hôpital (prise en charge des dépenses liées à l’hospitalisation)
Vous êtes en possession de steak hâchés contaminés!
Ramenez ces steak hâchés et vous serez remboursés.
Compassion constante pour les victimes et leurs proches
Chronologie
-
Le 1er novembre: 95% des clients sont informés
2/3 des produits ont été ramenés en magasin
Une alerte au niveau européen a été envoyée
Le 8 novembre: 98% des clients sont informés
Les banques ont permis de contacter les clients
Difficultés de savoir si les clients ont détruits les produits eux mêmes
L’information est répétée pendant de nombreuses semaines dans les magasins et par les radios locales
Mobilsation très forte des employés
Stratégie de communication
-
53
Transparence totale
Le temps est donné à la réflexion
Forte implication d’une personnalité connue: le Directeur Général
Utilisation d’un nouveau moyen de communication: le Blog de Michel Edouard Leclerc
Conclusion
-
Le 6 décembre, aucune nouvelle victime
6 victimes sont encore à l’hôpital
Au total, 56 familles ont été touchées
L’attitude des médias a changé
Ils ont uniquement rapporté les faits
Ils ont soulignés les efforts de LECLERC pour contacter les clients
Ils ont rarement questionné LECLERC
-
Une gestion de crise performante
-
Aucune perte d’image pour Leclerc
Les clients continuent à se rendre dans les magasins Leclerc
Seulement 4 dépôts de plainte
PLAN DE LA FORMATION
2)
La gestion de crise
A.
Définitions
B.
Réagir et s’adapter en période de crise
C.
Maîtriser une situation de crise
D.
Prendre des décisions en période de crise
E.
Utilisation du retour d’expérience
Plan
Définition de la crise
Définition de la gestion de crise
La méthodologie ARAMIS
Définition grecque: « KRISIS »
DECISION
Définition chinoise:
Moment difficile
Opportunité
LA CRISE
LA CRISE
Un événement “imprévisible”
Chargé d’incertitudes
Perturbant les opérations normales
Requérant une attention urgente
Interpellant nos valeurs et notre crédibilité
Point catastrophe
temps intensité
En1té concernée Acteurs internes
Acteurs externes
Acteurs 1ers ou aspirés
•
L’état
•
Les différentes autorités
•
Les forces de sécurité
•
Les services de secours
•
Les médias
•
L’entreprise
•
Les employés
•
Les clients
•
Les familles
LES PARTIES PRENANTES
•
Humaine
•
Matérielle
•
Technique
•
Structurelle
•
Légale
•
Politique
•
Sociale
LES DIMENSIONS
•
L’imputabilité
•
Les attentes
•
Les incertitudes
•
Les valeurs
•
Les perceptions
•
Le temps
•
L’humain
LES VARIABLES
La gestion de crise
La gestion de crise est la mise en application séquentielle des mesures prescrites en amont de
tout événement critique.
POSTURE METIER POSTURE DE GESTION
DE CRISE
« Il est de plus en plus courant de prendre une méthode et de lʼessayer. Si elle échoue, il faut savoir le reconnaître franchement et en essayer une autre.
Mais plus que tout, il faut essayer quelque chose » $ Franklin Delano Roosevelt$
La méthode ARAMIS
Anticiper
Réagir
Adapter
Maîtriser
Intervenir
Soutenir
R A E G I R
A D A P T E R
M A I R T I S E R
I N T R E V N E R I
S O U
T E N R I A
N T C I
I P E R
A N T C I
I P E R Intensité
La réponse à la crise
Stimulus Espace Réponse
Notion d’espace La crise est une
modification complète du prévu
Modification de l’individu
Modification de
l’organisation
Organisation métier vers organisation de crise
Organisa1on mé1er Organisa1on de crise
Schéma organisationnel de la cellule de crise
Gravité
Complexité CELLULE DE CRISE
COORDONNEE
CELLULE DE CRISE DIRIGEE
ANTICIPATION
Mise en place d’une structure dédiée
Mise en place de procédures: plan de gestion de crise
Action de formation, de sensibilisation
Exercices de gestion de crise
Mise en place d’une structure
Mise en place d’une structure et d’une organisation spécifiques
Création de salles dédiées à la gestion de crise (prévoir une salle de repli)
Mettre en place des moyens spécifiques au
regroupement des informations et à la coordination des actions
Le plan de gestion de crise
Un plan de Gestion de Crise est un document de référence comprenant l’ensemble des mesures organisationnelles et structurelles. Il vise à assurer selon les scénarios de crise identifiés une gestion optimisée et adaptée des conséquences immédiates et futures d’un incident critique établi.
La structure de crise
Salle de gestion de crise principale
Où?
Activation (qui?)
Configuration et aménagement technique
Salle de gestion de crise « repli »
Où?
Activation (qui?)
Configuration et aménagement technique
Action de formation
Sensibiliser les personnels, notion du premier intervenant
Former les membres de la cellule de crise à la gestion d’évènements sensibles
Les exercices de gestion de crise
Mettre en place régulièrement des exercices de gestion de crise
Mise en œuvre des procédures et mise en place de l’organisation
Connaissance entre les différents acteurs
Débriefing et amélioration des procédures
R A E G I R
A D A P T E R Intensité
Plan
Le stress et ses effets face aux situations d’urgence
Le premier intervenant
L’évaluation
L’adaptation
La réaction
Défini/on
Selon Hans Selye, le stress est "le taux de résistance à l'usure de l'organisme"
Ce mot anglais a été adopté pour désigner un état physique et psychique causé par les agressions et les contraintes de l'existence.
LE STRESS
La phase d’alarme
la situa1on est perçue comme menaçante. L’organisme déclenche une série de manifesta1ons physiques.
3 PHASES IMPORTANTES
La phase de résistance
l’adapta1on est faite, le corps puise dans ses réserves d’énergie
La phase d’épuisement
les réserves ne suffisent plus, apparaissent des troubles psychologiques et comportementaux
Réactions au stress
Obsession de vouloir rassurer tout le monde
Agitation stérile
Passivité
Conduite d’évitement
Isolement
Volonté de tout superviser
Panique
Facteurs du stress
Effet de surprise
Urgence
Manque d’informations
Incertitude quant à l’issue
Réalité de l’enjeu
La pression hiérarchique
La pression médiatique, opinion publique
Facteurs individuels du stress
Le caractère et la personnalité de chacun
L’expérience en matière de gestion de crise
L’état physique du moment
Le degré d’implication
Effet du stress
Rigidité du jugement (effet de gel)
Immobilité dans l’action
Prise de mauvaises décisions (décisions hâtives de peur de ne pas en prendre)
Mauvaise évaluation des conséquences (aucun ordre de priorité, perte de temps)
La prise de décision sous le stress
Situa/on de crise Demandes de l’autre
Interpréta/ons, percep/on de la demande, de la situa/on
Apprécia/on Capacités réelles
de l’individu
Représenta/on de ses capacités
Apprécia/on
Emo/onnelle Fuite
Joie Colère Tristesse
Physiologique Cogni/ve
Fonc1onnement de l’organisme
STRESS
Conscience et inconsciente connaissance de
l’évènement
CONSTRUCTION D’UNE ATTITUDE
CONSTRUCTION D’UNE ATTITUDE
MISE EN PLACE DE DEFENSES COGNITIVES ET EMOTIONNELLES
REPONSE COMPORTEMENTALE
AJUSTEMENT
CREATEUR CHAOS
Le premier intervenant
EVALUER
ANALYSER
REAGIR
Comprendre
avant d’agir
EVALUER
Qui?
Quoi?
Où?
Pourquoi?
Comment?
Avec quels effets?
Quelles sont les mesures prises?
ANALYSE DES IMPACTS
Moyens pour maîtriser l’impact
Le degré d’urgence de réponse à l’impact
La certitude
La durabilité
L’ampleur
La sensibilité
CRISE
Premiers intervenants Equipe de ges1on de crise
DECIDEUR
Remontée des flux informa1onnels
Consignes générales
Remplir une fiche Evaluation incident pré formatée
Tenir dès le début de l’incident une chronologie précise
L’évaluation et l’analyse sont permanentes et se doivent d’être complétées et remises en question
Adapter
Chaque situation de crise est différente
Ne pas chercher à calquer obligatoirement un schéma déjà utilisé
Prendre en compte en permanence les éléments recueillis lors de l’évaluation et de l’analyse
M A I R T I S E R Intensité
Maîtriser
Mise en place d’une équipe de gestion de crise
Son but:
Maîtriser l’événement
Maîtriser les conséquences de l’événement
Regrouper les compétences essentielles
Prendre des décisions
Assurer la continuité
Comment positionner l’équipe?
Travailler en toute sécurité
Travailler en toute liberté
Travailler à l’abri des critiques
Contrôler l’accès au lieu
Former une équipe
Le responsable de la gestion de crise ne peut travailler seul
Chaque membre de l’équipe doit connaître son rôle
Connaître le rôle des autres membres de l’équipe
Se connaître en amont de la crise
Les critères pour former une équipe
•
Sélectionner les membres selon leur compétence, non pour leur personnalité
•
Être vigilant lors de la première rencontre entre les différents membres de l’équipe
•
É n o n c e r c l a i r e m e n t l e s r è g l e s d e
comportement
Les critères pour former une équipe
•
Énoncer et se mettre au travail sur les tâches que l’on juge immédiates.
•
Se remettre en question régulièrement par de nouveaux buts
•
Passer le maximum de temps ensemble
pour mieux se connaître
Améliorer le travail en équipe
Retour d’expériences et exercices
Travailler le plus souvent possible ensemble
Connaître les forces et les faiblesses
Communiquer ensemble, résoudre ensemble
Evaluer le travail en équipe (1/2)
La vision et l’analyse du problème
La méthode de travail
La communication au sein du groupe
La motivation individuelle et collective
Evaluer le travail en équipe (2/2)
Les capacités à résoudre un problème
La capacité à se remettre en question et à intégrer l’expérience.
Composition de la cellule de Crise
Une équipe composée de FONCTIONS complémentaires :
Directeur de crise
Coordinateur de crise
Responsable RH
Responsable Communication (Interne et externe)
Responsable HSE/Sûreté
Responsable Juridique
Responsable Historique
Responsable Logistique
Secrétariat.
Experts internes et externes
Le Directeur de Crise
• Assure le lien avec la hiérarchie.
• Valide l’analyse de la situation.
• Définit les actions prioritaires et la stratégie de gestion de la crise (en liaison avec la cellule stratégique Groupe) par l’anticipation.
• Fait identifier les acteurs, les tutelles, les scénarios d’évolution défavorable et les alliés potentiels.
• Valide les documents émanant de la cellule
• Conserve du recul.
Le Coordinateur de Crise
Responsable du bon fonctionnement de la cellule.
Veille à la bonne répartition des tâches entre les
différents membres et au besoin renforce telle ou telle fonction.
Identifie et mobilise les moyens nécessaires.
Veille à la coordination avec les cellules de crise internes et externes
Décide l’horaire des points de situation et les dirige.
Veille à mettre en place des relèves
Remplace le directeur lorsqu’il est absent.
Le Responsable RH
Responsable de la gestion et du suivi des victimes
Etablit un dossier par victime
Responsable de la gestion des familles
S’assure que les demandes des familles soient prises en compte
S’assure que les familles soient informées (en liaison avec la communication)
La communication interne
Identifie et liste :
L’ensemble des cibles internes à toucher (personnel, représentants syndicaux, CHSCT, sites voisins,…).
L’ensemble des actions d’information à mener.
Fait remonter les attentes des salariés.
Met en place les moyens de diffusion
correspondants (communiqués, intranet...)
Rédige les projets de notes et communiqués internes.
Fait valider les projets par le Directeur de
Crise
La communication externe
Liste :
Les cibles externes à toucher.
Autorités, partenaires professionnels, clients, riverains, médias…
Les actions d’information à mener.
Rédige communiqués et questions-réponses et les fait valider par le Directeur de Crise
Assure le suivi et l’analyse en temps réel de la
médiatisation (TV, Radio, Internet) et ses risques (évocation de dangers, mises en cause,
polémiques).
La communication externe
Gère les appels des journalistes.
Valide le média-training du porte-parole.
Apporte les éléments de langage :
Les opérateurs du call center, le service consommateurs,
…
Le Responsable HSE/Sûreté
Vérifie la bonne application des mesures prises
Complète si besoin les mesures prises
Assure le suivi et le contrôle des mesures prises
Identifie le soutien complémentaire à
apporter
Le Responsable Juridique
Vérifie la validité des actions entreprises
Anticipe les actions à entreprendre pour assurer la protection de l’entreprise
Prend contact avec les experts juridiques
nécessaires
Le responsable de l’historique
Il est « l'historien » de la cellule de crise.
Assure :
La collecte de toutes les informations entrantes.
La rédaction du chronogramme et des points de situation.
L’animation des points de situation
La circulation en temps réel de l’information entrante et sortante.
Vérifie la mise en route et la réalisation des
actions décidées (tableau de suivi des actions).
Le responsable logistique
Met à disposition une salle de crise équipée: Fax,
téléphones, PC, TV, Radio, Internet, numéros verts,…
S’assure du bon fonctionnement de l’ensemble des
équipements ( dépannages en urgence, astreinte DSI).
Gère l’accueil des intervenants extérieurs (médias, autorités,…).
Gère les moyens mis en œuvre pour les actions décidées (familles victimes, déplacements,…).
Met en place les moyens nécessaires au « confort » des membres de la cellule (nourriture,…).
Le Secrétariat
Gère le standard téléphonique de la cellule :
Répartition claire des postes disponibles entre les différentes fonctions.
Filtrage et gestion des appels.
Reçoit et émet les fax.
Photocopie les documents essentiels à tous.
Numérote et classe (chrono) tous les documents reçus et émis.
Les experts internes et externes
En fonction de la nature de l’événement, la mobilisation d’experts internes ou externes peut s’avérer nécessaire:
« Sécurité – Environnement Industriel », « Sécurité – Environnement Produits », « Logistique – Transport »,
« Médecins »,
Soutien psychologique
« Juridique – Assurance »
I N T R E V N E R I Intensité
Intervenir
Prendre des décisions pour mettre fin à la situation de crise
Prendre des décisions pour assurer la continuité de l’activité
Prendre des décisions pour éviter l’effet
« double détente »
Point catastrophe
temps intensité
Intervenir
Prise de décision: actes, actions mettant fin à la crise
La négociation
La communication en période de crise
Théorie de la décision
Ce n’est pas obligatoirement le processus de décision qui doit être remis en cause mais plutôt le mode de pensée des décisionnaires
Eviter le processus routinier
Les différentes thèses
Le calculateur amoral
Non respect des normes et des procédures
Persistance dans une action contraire
Réponse urgente
La normalisation de la déviance
Surproduction de normes et de procédures
L’explication cognitive
Erreur d’appréciation du risque
Les types d’erreurs
Les erreurs d’attention
Les erreurs de transgression
Les erreurs de connaissance
Les erreurs de compréhension
La prise de décision
Facile à prendre car instinctive et ne nécessite pas d’efforts particuliers
Plus délicate à prendre car elle intègre plusieurs paramètres et mobilise plusieurs entités
Besoins d’informations
Déluge de données
Prise de décision dans l’urgence ou sous la pression
émo1onnelle
Prendre une décision pendant une crise
Assimila1on d’une grande quan1té d’informa1ons
Nous voulons être sur d’avoir englobé toutes les alterna1ves tout en laissant une place à l’intui1on
La décision doit être acceptée par le plus grand nombre
La méthode doit intégrer le facteur humain émo1onnel et intui1f / paramètres ra1onnels et factuels
La carte heuristique
La cartographie et la visualisation de l’information sont des outils d’aide à la décision
Produc1on de choix
Vue globale des incidences du choix effectué
Elargissement du champ de vision
Meilleurs choix intégrant un nombre supérieur de critères
La dynamique de la gestion de crise
Briefing des membres de la cellule de crise (utilisation de la fiche d’évaluation)
Tour de table pour recueillir les propositions d’action par fonction
Construction et validation d’une stratégie de gestion des impacts immédiats
Mise en place de la stratégie
Suivi et contrôle permanents de la stratégie
Anticipation des impacts futurs
Préparation de la stratégie de réponse
DECIDEUR
Equipe de ges1on de crise
CRISE
Equipe d’interven1on mé1ers
Nécessaire coordina1on/
flux permanents
La communication en
période de crise
Etude préventive
Identifier l’ensemble des acteurs majeurs de votre secteur et les interlocuteurs possibles de votre
entreprise (élus, syndicats, presse écrite, audio- visuelle)
Identifier leur position par rapport à votre entreprise (image)
Identifier les acteurs clés en fonction des risques que vous avez identifiés
PGC et communication de crise
Elaborer un schéma directeur de communication de crise
Définition des processus de communication
Définir et désigner un porte parole
Les messages clés
Définir et préparer les messages clés qui
pourraient être utilisés en fonction des risques identifiés, potentiels
Ces messages doivent être cohérents (interne,
externe, client…) et approuvés par l’ensemble des membres de la cellule de crise
Se préparer: média training
Se doter d’un porte parole prêt à intervenir dès le début de la crise
Formation et entraînement par le biais du média training
Simulation et validation des messages clés
Le message
Qui ?
Quand?
Quoi?
Où?
Comment?
Quels effets?
Les mesures prises
Type de communication
Communiqué de presse
Le point presse
La conférence de presse
Site internet
Diffusion mail et intranet
Affichage
Les médias
Prévoir un lieu d’accueil et de réception des médias (bonnes conditions d’accueil)
Les informer le plus régulièrement possible des avancées (situation, bilan…)
S O U
T E N R I
Après la gestion d’une crise
Soit ne rien faire et considérer l’événement comme étant exceptionnel
Soit capitaliser et améliorer l’existant
Amélioration de la structure
Amélioration des procédures
Améliorer les infrastructures
Améliorer la logistique de crise
SOUTENIR
Notion de débriefing
Optimisation du processus de gestion de crise
Retour à l’anticipation
Le débriefing
Débriefing est d’abord individuel
Chaque acteur doit rechercher les aspects négatifs et positifs de ses actions
Chaque acteur doit chercher des solutions cohérentes en fonction de son niveau de responsabilité
Débriefing collectif
Utilisation de la chronologie de la crise
Le débriefing
Il ne doit pas être un règlement de comptes
Il doit permettre avant tout l’amélioration des procédures et du facteur humain
Capitalisation de l’expérience
Explication plus que justification