• Aucun résultat trouvé

COMPTE RENDU DE L ATELIER DE RESTITUTION DE L ETUDE SUR L ETAT DES LIEUX DE LA FOURNITURE LOCALE DE BIENS ET SERVICES AUX ENTREPRISES MINIERES

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "COMPTE RENDU DE L ATELIER DE RESTITUTION DE L ETUDE SUR L ETAT DES LIEUX DE LA FOURNITURE LOCALE DE BIENS ET SERVICES AUX ENTREPRISES MINIERES"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

COMPTE RENDU DE L’ATELIER DE RESTITUTION DE L’ETUDE SUR L’ETAT DES LIEUX DE LA FOURNITURE LOCALE DE BIENS ET SERVICES AUX ENTREPRISES MINIERES

Le présidium à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de gauche à droite : L’ambassaur du Canada au Burkina Faso, le ministre des mines et l’énergie, le président de la Chambre des Mines, le président de l’ABSM

L’an deux mille quatorze et le onze février, s’est tenu à Hôtel Laïco de Ouagadougou, l’atelier de restitution du rapport final de l’étude sur l’état des lieux de la fourniture locale de biens et services aux entreprises minières.

Organisé par la Chambre des Mines du Burkina, l’atelier a réuni plusieurs acteurs issus de milieu divers. Le rapport final est l’aboutissement d’un processus entamé depuis 2012. En effet, afin de renforcer la fourniture locale de biens et des services aux mines, la Chambre des Mines du Burkina en collaboration avec l’Ambassade du Canada au Burkina Faso, et de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso a convenu de conduire une étude. Son objectif général était de faire l’état des lieux des biens et services fournis depuis 2007. Un premier atelier intérimaire sur l’étude s’est tenu en marge de PROMIN 2012.

(2)

DE LA CEREMONIE D’OUVERTURE

Trois interventions ont ponctué la cérémonie d’ouverture.

Le premier intervenant, le Président de la Chambre des Mines du Burkina, a remercié les différents acteurs qui participent à l’atelier. Des exemples autour de nous confortent la perception selon laquelle les pays riches en ressources naturelles ne bénéficient pas des retombées de leurs exploitations constate-t-il.

Mais au Burkina Faso, les opérateurs miniers travaillent à démontrer le contraire.

Réunis au sein de la Chambre des Mines, ils développent des initiatives pour que les retombées soient équitablement réparties entre l’Etat, les communautés locales et les sociétés minières. La fourniture locale des biens et services étant véritable vecteur de croissance et de lutte contre la pauvreté, c’est pourquoi son organisation a choisi de s’y pencher. Il a annoncé que dans la dynamique de promotion de la fourniture locale, la Chambre des Mines collabore avec la Banque Mondiale dans la mise en œuvre du « Projet de soutien aux Achats Locaux du secteur minier en Afrique de l’Ouest ». Un forum sur le thème sera conjointement organisé par les deux structures dans les mois à venir.

A la suite du Président de la Chambre des mines, le Vice président de l’Alliance des fournisseurs burkinabé de biens et services miniers (ABSM) a exprimé la satisfaction de son organisation qui a été associée aux débats depuis 2012. Ces débats ont permis d’avancer dans la collaboration entre les Sociétés minières et les fournisseurs locaux à un moment où l’or rencontre des problèmes dus à la baisse de son cours. Il a réitéré leur disponibilité et sollicité plus de clarté et de précision dans les besoins des sociétés minières.

Encadré 1 : Mot du ministre

Le ministre des mines et de l’énergie a introduit son propos en reconnaissant que dans le processus minier, de nombreuses dépenses dans les biens et services sont effectuées. L’article 6 de la convention minière signée entre l’Etat et les sociétés minières dispose les investisseurs utiliseront des biens et services locaux s’ils sont disponibles à des conditions compétitives sur le marché local. Saluant les efforts des sociétés minières dans les achats locaux, le ministre déplore le fait que plusieurs produits restent importés par les sociétés minières même ce qui peut être trouvé sur place. C’est d’ailleurs dira-t-il, cette situation qui alimente les critiques. La méconnaissance de l’environnement économique local par les responsables des achats dans les sociétés minières serait une des raisons. Du coté des entreprises, certaines n’ont été à la hauteur des attentes lorsqu’elles ont été sollicitées. Faisant le point de la contribution du secteur des mines dans l’économie nationale, le ministre a indiqué qu’en 2013, 192 milliards de FCFA de taxes ont été versées dans le budget national. Les impacts indirects restent à évaluer et pour ce faire, le ministère avec l’appui du PNUD conduit une étude sur l’impact réel de l’or au développement du Burkina Faso. Il a salué l’initiative de la présente étude avant de s’engager à soutenir les recommandations qui y seront issues.

(3)

Avant de clore son propos, le vice président a présenté son alliance comme une organisation ouverte, sans discrimination à tous ceux qui partagent ses missions. Le Mot d’ouverture de l’atelier a été prononcé par le ministre des mines et de l’énergie. (Cf. encadré 1).

LA RESTITUTION DU RAPPORT FINAL DE L’ETUDE

La présentation du rapport final de l’étude a été assurée par le consultant Pierre Claver Damiba.

Tout premier travail du genre au Burkina Faso, il se veut ambitieux. Comme principale limite, il a relevé le fait que toutes les sociétés minières ne disposaient pas de personnes pour répondre à ses préoccupations tout comme les grands fournisseurs qui ont refusé de se prêter aux questions.

Abordant, le contenu de l’étude, il a reconnu que l’existence des mines crée un tissu conjonctif au niveau des petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries (Pme-pmi).

La méthodologie de l’étude a consisté à : - L’identification des Sociétés minières,

- L’élaboration d’un questionnaire qui a été approuvé par la Chambre des mines,

- La tenue des rencontres avec les responsables des achats et de la logistique des Sociétés minières,

- La tenue des rencontres avec l’ABSM,

- La tenue de rencontres les ministères des mines, du commerce, de l’économie et des finances).

L’étude fait l’état des lieux du secteur minier :

- 7 mines d’or et une mine de zinc sont en exploitation, - En 2012, 30 tonnes d’or ont été produites.

- 5 projets sont avancés,

- 666 permis étaient valides en 2012.

- La Chambre des mines créée en 2011 compte une quarantaine de membres.

- 50 comptoirs d’achat de l’or existe. Ce milieu est dominé par l’exploitation informelle et de la fraude.

Sur la contribution des sociétés minières au développement du Burkina Faso, le consultant estime que :

- 250 Km de routes ont été construites en 2011,

(4)

- Des investissements des 7 mines dans les infrastructures Socio économiques d’un montant de 21 milliards de FCFA,

- 189 milliards de FCFA de taxes versées au budget national (16,4% des recettes). Ce montant est de 192 milliards de FCFA en 2013,

- Au niveau du commerce extérieur, l’or est le premier produit d’exportation et représente 62,9% des exportations nationales,

- La contribution au PIB est appréciable est de 11,75% en 2012 comme la contribution à la création d’empois (5 715 directs),

- Les effets d’entrainement se multiplient par 4 à 5 fois des contributions aux recettes budgétaires,

- La tendance baissière du cours de l’or a ralenti les investissements des Sociétés minières. Son plus haut cours a été enregistré le 6 septembre 2011, 1.800 dollar l’once et le plus bas, (1.271 dollar l’once) en début février,

- Les ressources en or du Burkina sont marginales : la taille des mines est petite avec des teneurs faibles,

Les fournisseurs locaux se sont regroupés en association, l’ABSM. Créée en 2010, elle a pour objectif de pour mieux défense les intérêts de ses membres qui emploient 1 674 personnes avec un chiffre d’affaires cumulé de 70 milliards de FCFA. Les difficultés rencontrées par l’ABSM sont les suivantes :

- Timide implication de l’Absm aux instances de décisions,

- Le non respect des normes et exigences des sociétés minières par les fournisseurs locaux,

- Jeunesse du secteur minier, - Lourdeur administrative,

- Manque d’informations sur les besoins des sociétés minières,

- Refus des sociétés minières à signer des contrats d’engagement avec les fournisseurs,

- Long délai des factures,

- Non respect des délais de paiement des factures,

En vue d’améliorer leurs relations avec les sociétés minières, les fournisseurs locaux proposent :

- La formation des fournisseurs locaux,

- La création d’une bourse de sous traitante (déjà réalisée), - La création d’une zone franche,

- L’organisation de 72 heures de portes ouvertes sur le secteur minier,

- L’instauration des relations directes entres fournisseurs et sociétés minières, - L’organisation de voyages d’échange dans la sous région,

Analysant les réponses des fournisseurs locaux et des mines, le consultant relève que si certains matériaux comme les tenues de travail sont de bonne qualité tout comme matériaux de construction, tel n’est pas le cas des produits de quincaillerie qui sont de qualités douteuses. Aussi, le personnels est peu formé, les

(5)

engins tombent toujours en panne au cours de l’utilisation, des retards dans les travaux sont constatés.

Il préconise comme solutions :

- La formation des fournisseurs locaux au respect des engagements, - La professionnalisé des fournisseurs locaux,

- L’élaboration d’un Code d’éthique,

- L’enseigne de la culture du secteur minier, - La mise en place des magasins sous douane - La constitution de stocks.

Du coté de l’Etat, il recommande :

- D’investir dans la recherche minière et vulgariser les résultats,

- Promouvoir les PME et PMI local, avec un paquet de mesures, afin qu’ils deviennent un jour des exploitants miniers.

Au terme de sa présentation, il a cité les leçons apprises :

1. la montée en puissance du secteur minier: l’économie minière domine l’économie nationale,

2. les activités des fournisseurs locaux et des compagnies minières sont liés au développement durable,

3. la concertation sur la thématique de la fourniture locale aux sociétés minières doit se poursuivre avec l’appui de l’Etat,

4. associer d’autres acteurs consulaires comme la chambre de commerce, chambre des métiers. Mettre en place une plate forme de discussion,

5. les services de douane doivent être associés à la suite de l’étude, pour que les fournisseurs locaux bénéficient des exonérations,

6. Sérier à termes les fournisseurs prioritaires, et définir à l’avance les normes applicables aux sociétés minières,

7. La chambre des mines doit recruter un point focal en son sein pour gérer une base de données des fournisseurs locaux,

Les recommandations en direction du gouvernement, des organisations de la société civile, de l’ABSM et des Chambres consulaires ont été formulées.

A l’issue de cette présentation, la parole a été donnée aux participants dans la salle. Le tableau suivant indique les préoccupations des acteurs et les réponses apportées.

(6)

TABLEAU 1 : PREOCCUPATIONS DES ACTEURS ET LES REPONSES APPORTEES

Préoccupations Réponses

Comment la Chambre des métiers peut contribuer à la fourniture locale?

La création d’une plate forme permettra aux chambres consulaires de se retrouver pour échanger. Cependant, la Chambre des métiers peut organiser les artisans au plan local pour faire des propositions aux mines.

Pourquoi les grands fournisseurs ont refusé de répondre aux questions aux consultants ?

La consultant a approché les sociétés étrangères, mais elles n’ont pas donné de réponses. Voilà pourquoi l’étude se limite aux Pme-Pmi nationales et les Pme-pmi représentant des marques étrangères. Il est indispensable que les sociétés étrangères répondent aux questionnaires sur les types de services, le volume et les montants reçus.

La consommation locale des sociétés minières est faible. Est-ce par habitude alimentaire ou par indisponibilité des produits ?

La fourniture locale de poulets par exemple aux mines n’est pas organisée.

Même si elle était, les normes des sociétés minières ne sont pas remplies comme au niveau du la production et du conditionnement. Les sociétés minières préfèrent se ravitailler au Brésil.

Pourquoi le rapport ne fait pas cas du contrôle effectué par l’Etat ?

Le contrôle de l’Etat sera introduit dans le rapport

Est-ce que les maisons mères des sociétés minières n’impactent pas sur les achats locaux ?

Oui, les maisons mères impactent sur les achats locaux à cause des commandent groupés faites pour plusieurs mines installées dans plusieurs pays.

Formuler une recommandation en direction des PTF pour qu’ils financent les fournisseurs locaux.

Proposition de contenu de la recommandation :

- Financement du renforcement des capacités des fournisseurs locaux, - Accompagnement de l’Etat dans la recherche minier pour diversifier les

ressources,

- Financement des voyages d’études, Quels sont les avantages que la

fourniture locale procure?

- Opportunités pour la croissance des PME/PMI

- Diversification des marchés pour les sociétés minières,

- Amélioration des capacités, qualité, délais, une nouvelle culture de production,

(7)

- Aller vers les normes internationales,

- Amélioration de la productivité, compétivité et rendement et la technologie

La sous traitante bénéficie-t-elle d’exonération ?

Les sociétés de sous-traitance peuvent bénéficier des exonérations dont bénéficient les sociétés minières : la société SMB en est un exemple.

(8)

ECHANGES ENTRE LES FOURNISSEURS LOCAUX ET LES SOCIETES MINIERES

Les membres de la commission spécialisée sur les achats locaux de la

Chambre des Mines et le coordonnateur de l’ABSM lors de la séance d’échanges

Une pause a été observée avant qu’une séance d’échanges ne soit organisée entre les fournisseurs locaux et les sociétés minières.

LA COMMUNICATION DONNEE DE L’ABSM

Créée en 2012, l’ABSM compte 31 membres qui évoluent dans plusieurs domaines :

Elle a plusieurs partenaires : Chambre des Mines, Chambre de commerce, ministère des mines, Banque mondiale, l’ambassade de Canada.

Résultats de l’ABSM :

- transfert de technologie vers ses membres, - renforcement des capacités des membres,

- aménagement de bureaux et aires de stockage respectant les normes internationales,

- accroissement de 30% du chiffre d’Affaires, Perspectives :

- du 24 février 4 mars 2014 : l’ABSM accueille une mission Canadienne sur le transfert des compétences des sociétés étrangères aux sociétés burkinabé.

(9)

- Un partenariat est en cours avec le CECI (organisation canadienne) pour la constitution d’une base de données des fournisseurs locaux.

Difficultés : Elles sont les mêmes que celles listées par le consultant.

COMMUNICATION DES BESOINS DES SOCIETES MINIERES

Les présentations sur les besoins des sociétés minières ont été faites par la commission spécialisée sur les achats locaux au sein de la Chambre des Mines :

La première a porté sur les opportunités d’affaires durant 3 phases dans la vie d’une mine. (Cf. encadré 2). Des opportunités pour les fournisseurs locaux existent. Mais peu d’entres eux respectent les normes de santé et de sécurité, les exigences de délai, la formation du personnel, la sincérité et la fiabilité des données, etc.

Les Sociétés minières veulent établir des relations d’affaires sous forme de contrats. L’assistance après vente et les garanties doivent accompagnées la livraison.

LA DEUXIEME PRESENTATION A PORTE SUR LES EXIGENCES DES SOCIETES MINIERES EN MATIERE DE FOURNITURES LOCALES

Les fournisseurs locaux doivent répondre à certaines exigences incontournables à plusieurs niveaux :

- administratif (être légalement constitué et à jour vis-à-vis des impôts et la sécurité sociale),

- communication (téléphone joignable, un mail pour les proforma), - disponibilité (horaires et jours d’ouvertures même le samedi),

- connaitre les personnes intervenant dans les achats dans les mines, - être réactivité, respecter les délais de livraison, véracité des

déclarations (quantité, marque, référence, date de livraison, disponibilité des stocks).

LA TROISIEME PRESENTATION A PORTE SUR LES PROCEDURES DE PASSATION DE MARCHES PUBLICS DANS LES MINES

Les informations suivantes ont été communiquées :

- La pré-qualification du fournisseur : disposé d’agrément technique, préciser le domaine d’activités intéressant la mine, être spécialisé avec une marque, avoir une capacité financière pour répondre à l’offre, la qualité des biens et services livrés, les références et la certification, les installations des fournisseurs.

(10)

- La procédure de consultation : par appel d’offres restreintes ou ouvertes, source unique d’approvisionnement, gré à gré, approvisionnement récurent.

- Analyse et prise de décision : prix réaliste et compétitif, qualité de l’offre, conforme aux standards de l’entreprise minière, capacité financière à réaliser l’offre, disponibilité, respect de la loi (Impôt, Cnss, assurance, CCVA), référence à de marchés similaires,

LA QUATRIEME PRESENTATION A PORTE SUR LES FORCES ET FAIBLESSES DES FOURNISSEURS DES FOURNISSEURS LOCALES

- Forces : maitrise des législations et lourdeurs administratives et douanières du Burkina, délais de livraison réduits pour les marchandises en stocks (24 ou 48 heures), spécialisations progressives des fournisseurs locaux vers les standards des mines, volonté de s’améliorer et anticipation sur les besoins des mines.

- Points à améliorer au niveau des sociétés minières : connaissance des sociétés minières et les besoins des mines, proposer ce qu’ils peuvent offrir, professionnalisme vers le respect des standards internationaux (emballages appropriés), structuration (bureau, magasin) à améliorer, informel, être réactivité, franc et sincère, honorer les engagements souscrits (quantité, qualité), développer le SAV

L’ABSM est un bon label. Elle doit être très représentative de toutes les

catégories de

fournisseurs. Que les standards de l’ABSM rejoignent ceux des miniers.

Suites à ses exposés, les participants ont eu droits à la parole dont voici la synthèse des préoccupations et des réponses :

Encadré 2 : Les opportunités d’affaires 1. phase de recherche ou pré projet

Opportunités : service de forage, matériel de collecte des échantillons, services environnementaux, équipements de protection et de sécurité, service de géologie, service d’analyse et des tests, service de location et de consommable spécifique,

2. phase de construction

Opportunités : BTP, Génie civile, Placement de

personnel qualifié, équipement de camp temporaire, service environnemental, Carburant- lubrifiant, Forage, Pièces détachées, Mobiliers de maisons et de bureaux, consommables informatiques.

1. la phase de production

Opportunités : pièces détachés et équipements miniers, mobiliers de bureaux, produits alimentaires, équipement de protection et de sécurité, transport/transit, restauration, hébergement et gestion de la base de vie, produits chimiques, entretien et réparation de pneus miniers.

(11)

TABLEAU 2 : SYNTHESE DES PREOCCUPATIONS ET DES REPONSES

Comment les jeunes entreprises peuvent faire pour montrer des marchés similaires ?

Les marchés similaires font partis des critères qui prouvent que le fournisseur peut exécuter le marché

Comment assurer la promotion de la fourniture locale par les des PME PMI?

Les regroupements des fournisseurs permet s’organiser pour aller vers le marché.

Il est plus facile pour les mines d’acheter sur le marché local qu’à l’international : il suffit d’un bon de commande pour le national. A l’international il faut une DPI, inspection Cotecna, mise en relation avec le transitaire, etc.

Quel avantage a être membre de l’ABSM ?

L’ABSM ne garantit pas un marché, mais garantie le partage d’expériences surtout dans le cadre des partenariats avec l’extérieur. L’ABSM garantie le renforcement des capacités et la disponibilité de l’information sur les besoins des mines.

Des membres de l’ABSM ont déposé des offres de services sans jamais être consultés (dans le cas du cyanure) ? Pourquoi ?

Cas de Essakane : Iamgold est dans plusieurs pays. Elle achète en gros pour toutes ses mines, les prix sont intéressants et la qualité est garantie.

SMB ne consultait pas le marché local mais l’international. Depuis l’année passée il a décidé de se tourner vers l’Absm.

Plus d’informations sur les exonérations dont les fournisseurs de SBM bénéficient ?

SMB s’entend avec le fournisseur qui lance la commande. En frontière, SMB met le fournisseur en relation avec leur transitaire qui fait les transactions au nom de SMB.

(12)

PROPOSITIONS D’ACTIONS A METTRE EN ŒUVRE POUR AMELIORER LA FOURNITURE LOCALE

Le dernier acte de l’atelier a été la présentation des propositions d’actions à mètre en œuvre pour améliorer la fourniture locale. Leur mise en ouvre permettrait aux fournisseurs locaux de créer de la valeur ajoutée. La synthèse dans le tableau suivant.

TABLEAU 3 : PROPOSITIONS D’ACTIONS

Les sociétés minières

- Renforcer les capacités des fournisseurs, - Informer les fournisseurs des besoins, - Créer un répertoire des fournisseurs,

Fournisseurs Locaux

- Avoir une vision à long terme et les moyens de ses ambitions,

- Disposer d’un espace de stockage et éviter les improvisations,

- Adhérer à l’Absm et demander des avantages, - Revoir la composition de l’Absm et tendre vers la

professionnalisation,

- Améliorer les relations directes avec les mines,

Chambre des mines

- Poursuivre le processus de renforcement des fournisseurs,

- Poursuivre la Communication avec les autres acteurs, - Organiser des Journées portes ouvertes sur les mines, - Améliorer les relations directes entres les sociétés et

les fournisseurs,

Etat

- Identifié et faciliter les opportunités relatives aux achats locaux,

- Fournir un appui financier,

- Développer des grappes d’industrie autour de l’industrie minière

A l’issue de la présentation les participants ont fait des ajouts :

- La mise ne place d’un fonds de garantie par l’Etat pour accompagner les fournisseurs locaux,

- L’Etat doit promouvoir l’entreprenariat local, faciliter la constitution de stocks, des entrepôts sous douanes,

- Plaider pour plus de professionnalisme des fournisseurs locaux,

- S’inspirer des autres pays pour susciter une dynamique des fournisseurs locaux ?

(13)

- Compter avec le Bumigeb qui dispose de matériels modernes pour les forages, le laboratoire : Bumigeb est lancé dans un processus de certification,

- Travailler à faire de l’Absm un label, une marque, qui prend en compte des normes : santé-sécurité.

Une vue des participants

CONCLUSION DE L’ATELIER

Le mot de clôture a été prononcé par madame Inna GUENDA SEGUEDA de la Chambre des mines. Elle a au nom de la Chambre des mines, remercié le consultant pour ce document riche. Elle a promis que son organisation fera un bon usage des recommandations. Elle a également remercié les membres de la commission spécialisée des achats et logistiques qui malgré les nombreuses occupations se sont dégagés pour apporter leur contribution. Les remerciements ont aussi été adressés à l’Absm, au modérateur monsieur Jean Alphonse Somé et aux participants. Pour la suite, elle a annoncé que la commission spécialisée assurera le suivi des recommandations, en attendant le recrutement d’un point focal. Les réflexions au niveau de la fourniture local vont se poursuivre avec l’initiative de la Banque mondiale qui accompagne la Chambre des mines sur la thématique.

Fait à OUAGADOUGOU le 11 févier 2014

Références

Documents relatifs

En application de l’article R2143-13 du code de la commande publique, les candidats ne sont pas tenus de fournir les documents listés ci-dessous si le pouvoir adjudicateur peut

UACC - Cahier de la coopération -2000.. Depuis, le gouvernement du Burkina Faso a entrepris l'élaboration d'un Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté^ avec la participation

La durée du contrat est fixée dans l’article 2 des conditions juridiques stipulées dans l’acte d’engagement. ARTICLE 5 – CHANGEMENT, ALTÉRATION ET MODIFICATION DU DOSSIER

Objectifs spécifiques : recenser les connaissances endogènes relatives à la nomenclature de la plante, recenser les connaissances endogènes relatives à l’usage de

En effet, dans la présente étude, des noms ont été donnés en rapport avec le goût, l’odeur, l’intérêt de la plante pour la population locale, la morphologie,

Dans le cadre de la mise en œuvre de l'engagement n°2 "Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants", de la stratégie interministérielle de prévention

108 Cette évolution jurisprudentielle a atteint son point culminant avec l’affaire Wilson c. Doane Raymond Ltd, précité, note 82, où on décida notamment que les dispositions

Patients et méthodes : Une étude rétrospective a été réalisée sur l’ensemble des patients ayant été pris en charge au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo