DES ÉLÉPHANTS DE CARTHAGE
AUX AVIONS DE TUNIS
DU MEME AUTEUR
UN CAPITAINE DE VINGT ANS (J. de Gigord, édit. ).
LA GLOIRE A DES AILES (J. de Gigord, édit.).
FRANCOIS CHEVENNES
DES ELÉPHANTS DE CARTHAGE
AUX AVIONS DE TUNIS
Illustrations de Pierre ROUSSEAU
J. DE GIGORD, ÈDITEUR 15, Rue Cassette, 15
PARIS
I
RENCONTRE AVEC LA TERRE D'AFRIQUE
L
E Duc-d' Aumale, paquebot de la Compa- gnie Générale Transatlantique, file péni- blement ses douze nœuds au large des côtes méridionales de Sardaigne ; des marsouins jouent dans le sillage, sautant les crê- tes des vagues, disparaissant dans l'écume que ro- sissent les derniers feux du soleil couchant.M. Bertrand de Margelès et son neveu Michel arpentent le pont couvert des premières classes,
et passant inlassablement la revue des chaises- longues sur lesquelles passagers et passagères étendus contemplent les petits villages et les cri- ques vertes qui surgissent au rythme du roulis par-dessus le bastingage :
Ciel bleu. Rivage. Mer bleue.
— Vous avez décidément le pied très marin tous les deux, je vous admire car je me sens in- capable d'abandonner la position horizontale et encore suis-je obligée de fermer les yeux pour ne pas sentir mon cœur alternativement plonger vers les abîmes sous-marins et s'élever vers les cieux.
Ces paroles qui émanent d'une forme emmi- touflée dans des couvertures et des manteaux ar- rêtent les deux hommes dans leur promenade.
— Vraiment, ma chère amie, vous voulez rire, la Méditerranée est aussi calme que nous pouvons le souhaiter, mais décidément ni les années, ni les nombreux voyages que nous avons faits en- semble ne vous donneront l'habitude des traver- sées.
— Cependant, mon oncle, reprend une voix
claire de jeune fille allongée aux côtés du paquet
de couvertures, j'ai remarqué que vous et Michel étiez entraînés par les mouvements du bateau dans une marche assez serpentine.
— Avoue, ma charmante sœur, que nous avons bien attrapé le balancement et le déhanchement des vieux loups de mer !
— Ce n'est pas mal, déclare M. de Margelès, pour une première traversée.
Le grand air du large fouette, en effet, pour la première fois, les jeunes visages de Michel et de sa sœur Françoise. Quelle magnifique occasion ont saisi leurs parents en leur permettant d'ac- compagner en Tunisie leur oncle et leur tante.
M. de Margelès, que les hasards de la vie diplo- matique ont mené dans maintes capitales, a con- servé du séjour qu'il fit autrefois, au début de son mariage, à la Résidence de France à Tunis, un souvenir délicieux et, au terme de sa longue carrière, il a éprouvé le désir de revivre quel- ques-unes de ces heures ensoleillées.
Le vieux ménage a accepté avec joie la compa- gnie de jeunes neveux ; M. de Margelès, très ba- vard, a songé intérieurement qu'il aurait en Mi- chel un auditeur parfait ; M de Margelès a es-
péré égoïstement que sa charmante nièce lui tien- drait parfois compagnie en lui racontant d'autres histoires que celles très carthaginoises de son sa- vant époux et qu'au surplus il lui serait commode, au milieu des multiples difficultés de la vie de voyage, de faire appel à l'aide d'une jeune fille alerte et débrouillarde.
Les deux jeunes gens n'ont pas eu la moindre hésitation à la pensée de partir vers des régions inconnues. A dix-sept ans, un voyage en Afrique du Nord est encore pour beaucoup de jeunes Français un joli rêve.
La nuit tombe, le paquebot passe entre deux îlots arides dont la teinte jaune contraste violem.
ment avec le bleu de plus en plus foncé de la Méditerranée. Là-bas vers le Sud de gros nuages d'un noir d'encre montent à la rencontre du ba- teau. Quelques éclairs sillonnent l'horizon.
— Mes amis, nous allons prendre un grain, déclare M. de Margelès, il va mettre à l'épreuve les qualités nautiques de Michel.
— Je ne resterai pas plus longtemps juge de ce spectacle, je préfère regagner la cabine et me
coucher. Tu m'accompagnes, ma petite Fran- çoise ?
— Oui, ma tante, répond celle-ci partagée en- tre le désir de faire plaisir et celui de demeurer sur le pont, pendant l'orage.
— Soyez prudent, Bertrand, n'oubliez pas que nous avons la responsabilité de ces enfants ; si l'orage augmente, vous viendrez nous rejoindre.
— Entendu, bonsoir ma bonne amie, dormez bien, vous en avez le temps, nous n'arriverons pas à Bizerte avant six heures demain matin. Mais soyez tranquilles, nous n'attendrons pas sur le pont le lever d'un soleil éclatant sur la côte d'Afri- que.
Demeurés seuls, l'oncle et le neveu reprennent leur promenade devant les chaises-longues vides cette fois, que les garçons du bord replient et ar- riment sérieusement. Le Duc-d'Aumale est main- tenant entré dans un banc de brume, ses feux de position verts et rouges ne doivent pas s'aperce- voir à plus de cent mètres ; la pluie cinglante ba- laie le pont à tribord ; les mouvements du bateau s'amplifient, mais, ni le roulis, ni le tangage ne sont assez violents pour chasser vers leurs cabi-
nes les deux promeneurs qui veulent prouver de- vant l'équipage leur bonne tenue à la mer.
Incubuere mari, totumque a sedibus imis Una Eurusque Notusque ruunt creberque procellis Africus, et vastos volvunt ad litora fluctus.
La voix de M. de Margelès, dominant le fracas des vents et la « chute du ciel », clame aux oreilles de son neveu les vers de l'Enéide.
— Je ne suppose pas, mon oncle, que Junon ait, à votre égard, les mêmes raisons d'adresser à Eole la prière qu'elle lui fit de déchaîner la tem- pête sur les frêles esquifs transportant Enée et ses Troyens. Au surplus, le Duc-d'Aumale tiendrait le coup un peu mieux.
— En effet, notre Troie ne fut pas prise et si j'ai moi-même, pendant la guerre, échappé aux fers et à l'esclavage, l'analogie des situations ne semble pas s'imposer entre celle d'Enée et la tienne, Michel, car je ne prévois pas que les Des- tins te réservent spécialement un grand empire, même en Afrique.
— D'ailleurs, si mes souvenirs de Virgile sont
exacts, la tempête surprit Enée au sud de la Sicile
et non de la Sardaigne, et le rejeta vers Carthage où il aborda, alors que nous atterrirons à Bizerte.
— Espérons, Michel, que ce ne sera pas dans les bras de Didon, car ta tante Hortense pourrait en concevoir quelque jalousie.
Un grand éclat de rire répondit à cette bou- tade du vieux diplomate qui, lancé à fond, sur un sujet de choix, poursuivait, imperturbable, une démonstration hachée par les coups de vent et les paquets de pluie.
— Ces poètes, au fond... tous des farceurs, et Virgile tout le premier, en dépit du respect que je lui dois... Enée rencontrant Didon sur la terre d'Afrique ! Un tableau propice à un développe- ment littéraire. La prise de Troie vers 1270 avant Jésus-Christ. La fondation de Carthage par Di- don, 400 ans après probablement. Didon aurait eu bien mauvais goût de s'amouracher d'un vieil- lard de cet âge et je conçois que Virgile ait dû ima- giner l'artifice par lequel Vénus substitua Cupi- don au fils d'Enée pour changer la bienveillance de la Reine en un ardent amour.
D'ailleurs, Virgile n'a sur ce point, rien inventé;
d'autres poètes latins de la première heure, Ne-
vius en particulier, avaient déjà imaginé de met- tre en présence Enée et Didon et de rattacher ainsi aux traditions de l'antiquité héroïque la ri- valité de Rome et de Carthage.
Le développement oratoire de M. de Margelès s'accordait au rythme de l'orage et comme le fra- cas du tonnerre redoublait, ses éclats de voix attei- gnaient leur paroxysme, et dénonçaient aux élé- ments déchaînés pris à témoin, l'anachronisme dont Virgile s'était rendu coupable. Michel, ha- bitué aux dissertations de son oncle, laissait pas- ser ce flux de paroles avec le même calme dont il faisait preuve pour recevoir les cataractes du ciel.
Cette attitude était bien celle qui convenait le mieux car bientôt le sage Neptune calma les nua- ges et les flots et M. de Margelès, perdant brusque- ment le soutien d'une orchestration vibrante et entendant à nouveau l'éclat de sa propre voix, jugea à propos de cesser son monologue.
— A quoi penses-tu, Michel ?
— Je vous écoutais, mon oncle, et suis encore
tout éberlué du silence qui vient de succéder à la
tempête ; je me voyais déjà parti, tel Enée, sur la
côte d'Afrique, et je craignais que vous y ren-
contriez Virgile pour vous donner la réplique.
Mais ce danger semble écarté et si vous le per- mettez, je vous poserai, à mon tour, une question : Foi d'historien et non de poète, quelles sont les origines de la Tunisie ?
— A vrai dire, les certitudes de l'histoire ne se manifestent pas avant la civilisation phéni- cienne. L'origine des premiers habitants de la Tu- nisie, des Berbères, ne peut être précisée. Des peuplades vivant de chasse et d'élevage, parlant un langage lybique furent, vraisemblablement au XV siècle avant Jésus-Christ, en contact avec les Egyptiens. Ce sont ces tribus que rencontrèrent
les Phéniciens en abordant sur les côtes d'Afrique.
Les Phéniciens, commerçants habiles et hardis navigateurs, étaient attirés par la renommée d'un continent riche en métaux précieux. Quittant leur pays situé au pied du Liban, ils passèrent en Grèce, en Italie, en Sicile, puis à Malte et en Afri- que, jalonnant de comptoirs la longue route qui les menait vers Gibraltar et l'Espagne.
C'est ainsi qu'ils fondèrent au XII siècle avant Jésus-Christ, sur la côte orientale de Tunisie, la plus ancienne de leurs escales : Utique. D'autres fondations suivirent : Hadrumète devenue Sousse et Leptis et Hippo-Diarrhytus : sur l'emplace- ment de Bizerte.
— Et Carthage, interrompt Michel.
— Cette ville ne fut fondée que plus tard, vers 850 avant Jésus-Christ, précisément par Didon, cette princesse de Tyr, sœur de Pygmalion, qui dut quitter cette ville pour échapper aux cruau- tés de son frère, qui avait déjà fait périr son mari : Sichée.
Mais, mon petit Michel, il est tard, notre bavar-
dage nous a fait oublier l'heure du sommeil. Re-
gagnons nos cabines pour y goûter quelque repos
afin que, dès l'aube, tes yeux puissent contempler le lever du soleil sur la côte d'Afrique.
Nous devons être en vue de Bizerte vers six heures demain.
Bien avant l'heure, Michel et Françoise étaient sur le pont ; M. de Margelès vint les rejoindre, la tante Hortense dormait encore.
— Et le soleil d'Afrique, mon oncle, s'exclamè- rent les deux jeunes gens, qu'avez-vous fait de vo- tre promesse ?
De fait, la Nature boudait le retour de M. de Margelès, qui avait annoncé en termes presti- gieux la symphonie lumineuse, la débauche de couleurs, l'atmosphère idéale de la terre afri- caine.
La côte de Bizerte, en vue, s'enveloppait d'un manteau de brume, la pluie tombait droite et drue.
— Le commandant s'est trompé de route, dé- clara Françoise qui ramenait frileusement autour de son cou le col de son manteau, c'est en Angle- terre que nous débarquons.
— Je croyais qu'il ne pleuvait jamais dans votre Paradis, ajouta Michel.
— Grave erreur, mes enfants, répondit M. de Margelès, et vous en avez la preuve ; il pleut davantage dans cette région du nord de la Tuni- sie que dans les environs de Paris, mais au fur et à mesure que l'on descend vers le Sud les jours de pluie et la quantité d'eau diminuent dans des proportions considérables. Vous avez là une des premières caractéristiques du climat tunisien dont la diversité est remarquable, non seulement sui- vant les régions, mais aussi d'après les années et les époques de l'année. Et vous vous rendrez compte, en parcourant la région, des conséquen- ces souvent graves de ces irrégularités pour la vie de ce pays essentiellement agricole.
Le Duc-d'Aumale s'était rapproché de la digue
qui protège l'avant-port et il venait de stopper au large.
Les voyageurs s'inquiétèrent de cet arrêt ; des marins répondirent que l'entrée du canal n'était pas libre.
Bientôt, en effet, apparut entre les deux longues jetées de l'avant-port la silhouette imposante d'un navire de guerre.
— C'est l'escadre qui sort, expliqua le Com- mandant, nous allons être obligés d'attendre un bon moment avant d'entrer dans le canal.
En effet, une partie de l'escadre de la Méditer- ranée était mouillée à Bizerte pour une période d'exercices et, devant les yeux émerveillés de Mi- chel et de Françoise, défilèrent les croiseurs dont les puissantes étraves s'apprêtaient à fendre les
flots à une allure de lévriers, les torpilleurs bon- dissant sur les vagues, les longs fuseaux des sous- marins glissant au ras de l'eau.
M. de Margelès profita de ce spectacle pour ex- pliquer à ses neveux ce qu'était le port de Bizerte.
Il souligna la valeur de la situation stratégique de cette rade superbe située à mi-chemin entre Gibraltar et Suez. La nature avait bien fait les choses puisque en arrière de la rade se trouvait un immense lac intérieur. Aussi, dès l'installation de la France en Tunisie, les marins avaient pro- jeté de relier par un canal le lac à la mer. Les travaux avaient été confiés à la compagnie du port, sous la direction de M. Hersent, et, en 1896, l'ami- ral Gervais entrait dans le lac de Bizerte, avec les deux cuirassés Brennus et Redoutable.
Depuis cette date, des travaux d'aménagement n'avaient cessé d'améliorer notre base navale, do- tée en 1906 d'un arsenal installé au fond du lac, à Sidi-Abdallah, à dix-huit kilomètres du large, permettant la réparation et le ravitaillement des navires de l'escadre, à l'abri des coups de l'artil- lerie d'une flotte ennemie.
— Quelle est la longueur du canal, demanda Michel.
— Le canal a 1.200 mètres de long, répondit M. de Margelès, 250 mètres de large, et 10 mètres de profondeur. Sur les berges s'étendent des quais et des terre-pleins, des bâtiments qui font de Bizerte également un port de commerce dont l'im- portance n'est pas négligeable et dont le dévelop- pement suivra l'aménagement déjà fort avancé de la baie de Sebra.
— Mais, mon oncle, quelles sont les marchan- dises exportées par Bizerte ?
— Les navires viennent s'y ravitailler en char- bon et en mazout, et le port exporte surtout des minerais de fer hématite provenant des célèbres mines de Douaria. Voilà le Duc-d'Aumale qui se remet en mouvement ; nous allons entrer dans le canal.
Le paquebot glisse lentement entre les deux ri-
ves ; la pluie en tombant sans arrêt, donne aux
collines un aspect verdoyant et brumeux qui ne
cadre pas avec les images prévues de l'Afrique et
les maisons de la ville européenne prennent un
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