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[La Classe des Beaux-Arts a prononcé samedi sur le concours de peinture ouvert pour le prix Diday...]

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UK

TRIBUNE DE GENEVE

ses membres, elle proposa une loi qui a été longuem ent éludiée, e t dont le rap p o rteu r ostM . C invandior, député de la Drôrae.

C’#st. ce projet de loi qui vefiait hier fi la Cham bre en prem ière lecture.

Ce projet de loi tend à sau v eg ard er les volontés des de'funts relativem ent à leurs funérailles.

N aturellem ent, M. l’évoque d’A n g ers a o u v ert le feu pour s’opposer à c etle loi, se fondant su r cette triplo raison :

1° Les enterrem ents civils so n t absurdes en eux-mêmes, en ce sens que les m até ­ rialistes e t les athées ne croient pas à l ’existence do l'âm e e t no peuvent avoir d ro it à aucun homaeur funèbre.

2° Les enterrem ents civils sont une v io ­ lation de la liberté de la famille.

3° Ils so n t enfin une violation de la liberté des m inistres des cultes.

M. Chevandier lui a répondu que la loi q u ’il venait proposer a v a it p o u r b u t sau v eg ard er la liberté de conscieneo et de respecter la liberlé du m ourant.

Le jeune dépulé de Marseille, M. Glovis H ugues, lui succède à la tribune, et., dans un discours piquant, semé des tra its les plus vifs, plein d’esprit, il a combatLa avec la plus g ran d succès la thèse de M. Frep- pel.

« Ce que nous voulons, dit-il, c’est de pouvoir rendre les honneurs funèbres à nos m orts, à ceux que vous appelez des chiens: à Quinot, à Michelet, à Félicien David ; c’est de pouvoir roudre hom m age à ceux qui o n t été la gloire du pays, à ces hom ­ mes qui ont, dans lour vie, assez de pages brillantes p o u r que nous voyions eu eux l’h o n n eu r do la patrie, de l’a r t et de la R é­ p u b liq u e . »

M. Clovis H ugues a obtenu u n vrai suc­ cès.

M algré l’h eu re avancée, la Cham bre a décidé de com m encer la discussion do Ifi proposition N aquet, relative au di­

vorce.

C’est M. G iraud qui, dans un interm ina­ ble discours, a résum é to u tes les raisons avancées p ar les partisans do l’indissolubi­ lité du m ariage.

A près lui, la Chambre a déclaré en avoir assez, e t a renvoyé à lundi la suite do la discussion, qui prom et d’être des plus intéressantes.

Je viens d’entendre au jo u rd ’hui un des chefs du protestantism e libéral, dans la salle St-A ndré, M. Vitjuié. Dans un discours plein d’actualité saisissante, plein d’allu­ sions à la situ atio n laite au p ro te sta n tis­ me parisien, p ar su ite du nouveau décret rendu par le g ouvernem ent, il a dém ontré, avec un rem arquable talen!, quo to u les les pacifications basées su r l’indifférence, su r la com pression, su r la séparation, s u r les compromis, étaien t absolum ent vaines, et que, dans l’Eglise, comme dans la fam ille, comme daus les nations, la paix, p o u r ôlre durable e t solide, devait reposer su r la ju stice. Ce discours a p roduit uno trè s grande impression su r son nom breux a u ­

ditoire.

A N G L E T E R R E

Vendredi, à la Chambre des communes, rép o n d an t à une question de M. Healy, M.

Feuilleton de la T R IB U N E D E G E N E V E H IS TO IR E D’ U N E P A Y S A N N E FAB

E m i l e

P o u v i l l o n

23 V I I I

DANS I.A NUIT

Une n u it bien noire. Le v e n t souffle et les bois se lam entent; le ve’it s’apaise et le silence, plus effrayant encore à enten­ dre, habite seul l’immense e'tendue. C’est triste, la n u it! Ces yeux qui reg ard en t là- h uut, ces yeux perçants, innom brables, gênent celle qui s’en va. P lus rassurante, elle cherche l’éloile d ’ou bas, la lueur do la lampe qui clignolte près do terre, au ras do l’horizon.

Césotto m arche, et l’étoile, un m om ent cachée p ar les arbres, rep araît plus pro ­ che. Biantôt'j'eppelés p ar son désir, les pi­ g nons aigris so rten t du vague des bois. Voici le m ur dli ja rd in et la petite co u r avec la fenêtre t u fond, louto blauche do lum ière, su? laquelle passent des a ttitu d e s: le coude h-Ÿéd un buveur, lo dandinem ent d ’uBe mère B erçant uu m arm ot dans ees b ra s. A près la doù rflo s élables; on en­ tend le rum inem ent des anim aux qui ti­ re n t s u r leur c h aîn e ; u u chien jappe et d 'autres, très loin, lui répondent, faisant vivre un m om ent des fermes, des villages perdus en ne sait où dans l’inconnu.

Johnson, solicilor général pour l’Irlande, a d it que le nouveau secrétaire d’E ta t pour l’Irlande, lord Frederick Cavendish, avait l’intention d’aller prendre immédiatement possession de son poste, afin d'exam iner par lui-même la situ atio n dos suspects en­ core em prisonnés. L ord F r. Cavendish est p a rti im m édiatem ent pour Dublin.

On télégraphie de Dublin, 7 mai : Le nouveau secrétaire d’E la t pour l’I r ­ lande, lord F r. Cavendish e t M. Thomas B urke, sous-secrétaire d’E tat, so prom e­ naient, h ier au soir, à 7 heures, dans le P hœ nix-P ark, lorsqu’une voiture, conte­ n a n t qu atre hommes, s'approcha d’eux ; ces hom m es en descendirent et poignardè­ re n t lord Cavendish et M. B ourke,qui suc­ com bèrent après une longue lu tte. Leurs corps ont été retro u v és horriblem ent m u­ tilés.

La police n ’a découvert aucune Irace dos assassins. Cette nouvelle p ro d u it une sensation énorm e à Dublin et à Londres.

Lord Fredorick-Charles Cavendish, frère de lord H artin g lo n , est le deuxième fils du duc de D ev o n sh ire.il est né en 183G.Après avoir term iné sosétudes au Trinily-College, à Cambridge, il a occupé le poste do secré­ taire p articu lier de lord Graovilie depuis 1859 ju sq u 'en 18G4 et de M. G ladstone de­ puis le mois de ju ille t 1872 ju sq u ’au mois d’ao û t 1873. A cetle époque, en ao û t 1873, lord Cavendish fu t nommé lord de la Tré­ sorerie, et en avril 1880, secrétaire des finances à la Trésorerie. Depuis le mois de ju illet 1863, lord F r. C arondish a siégé à la Cham bre des com m unes comme représen­ ta n t d’une p artie du Yorkshire.

Le P hœ n ix -P ark est uno immense p ro ­ menade (729 hectares) près de Dublin. Elle é ta it évidem m ent déserte au m om ent de l’atteD tat.

A Londres, uu conseil des m inistres a élé tonu h ie r après-midi. L ’ém otion est très vive ici; on c ro it quo le cabinet reste­ ra difficilement aux affaires. Dans tous les cas, la miso à oxécutiou de son nouveau plan de cam pagno semble désorm ais impos­ sible.

C l i r o u î q n c l o c a l e

Le Genevois rev ien t ce m atin! avec une persistance inquiète, su r Je voto do ses q u atre amis, MM. V autier, Favon, Mo- riaud et C arteret, nos illustres députés au Conseil national, qui, au mépris de leurs propres déclarations, o n t voté en faveur d ’une loi scolaire fédérale. S en tan t fo rt bien que le peupla genevois, dans son en­ semble, ost absolum ent opposé à uno pa­ reille loi, l'organe officieux veut raccro­ cher ses malhe-ureux amis à la personne de leur collègue M. Chenevière, lequel n ’avait pris aucun engagem ent d’honueur a cet égard et n’apu, p a r couséqueut, laillir à sa parole. Car c’est h\ le seul reproche que nous puissions faire à nos députés qui, n'ayant aucun m andat im pératif à Berne, votent comme ils l’entendent sous leur propre responsabilité, sauf les engagem ents vo­ lontaires q u ’ils a u ro n t pris aup arav an t.

Les écoutant, Césetto se tro u v a it moins seule. Mais les chiens so taisaient, ot bien­ tô t les lumières s’é te ig u ire n t.P lu s d’étoiles rouges en perspective; plus de. v itre flam­ b an t dans l’ob scu r; les m aisons fermées, barricadées, reg ard aien t passer Césello avec des vissges de m ortes.

Le chemin, d ’ailleurs, q u itta it la lisière des bois pour couper à travers les friches plates d’Iguoprionde. Là, pas de maisons, pas d’arbres ; un désert de pierres sn r le­ quel la bergère so dressait en pied, et ja- maiü ello ne s’était vue si grande I

Que de pas ii faire en cette solitude, avant d’atte in d re A rgydal! Inquiète, la p etite frissonnait au cri g rin ç a n t des ou­ tardes qui nichent là parm i les pierres, ei d o n t la chanson im ite il s’y m éprendre le gém issem ent d’un c h a rio t. Les cris se dé­ plaçaient, voyagenint à droite, à gauche, e n to u ran t la pustouro d’un cercle de la ­ m entations.

Césotte m archait, et, à deux pas d’elle, to u t à coup, avec uu tin tem en t étouffé do sonnette, uno clôture do branchage so r­ tait de te rre, enferm ant la maison roulan­ te ot l’entassem ent confus d’un parc à m outons. Surprise, la passante dem eurait clouée su r place, n’osant avancer ni recu- lor, trem blante,angoissée do peur ju s q u ’à ce qu’un bêlem ent d’agneau léger comme un souffle la je tâ t à travers les pierres etge- névriers dans l’effarement d ’une fuite que précip itait encore le b ru it du pûtro so rtan t h o rs de sa maison.

Lo pâtro ü*ait re n tré chez lui; l’agueau avait repris son sommo ot Césetto courait to u jo u rs.

Elle s’a rrê ta cepeudant, ol, relenanl son

— Voici las nom s dos a s p ira n ts ‘do Ge­ nève à l’école p réparatoire d’officiers dans les troupes sauitaires qui ont obtenu le grade de prem ier lieutenant : MM. E rnest

Marignac, Ulysse V authior, G ustave Lam ­ b e rt ot Louis Rapin.

— Dans sa séance du 5 mai, le Conseil fédéral a nommé M. Charles G uignard commis do posto à Genève ot M. E rnest Rappaz, télég rap h iste à Genève.

— Le Conseil ad m in istratif a décidé de m ettre en adjudication les tra v a u x de charpente ot do grosso serru rerie dos b â ti­ m ents en co nstruction au cim etière de S t- Georges.

— Lu m airie de Carouge porto à la con­ naissance du public que pour faciliter les opérations du ju r y à l’occasion du g rand concours de bétail du vendredi 12 mai cou­ ra n t, la circulation te ra in terd ite do 7 à 11 heures du maLin : pour la ru e de Lan- cy, û p a rtir du bâtim ent do gym nastique, et,pour laru c Caroliue,dutem plo p ro testan t à l’église catholique. Seuls, les exposants a u ro n t accès par ces voies, qui eonduisont à rem placem ent mis p ar la commune à la disposition do la Classe d’a g ric u ltu re .

— On nous écrit :

En lisant avec quelques amis l’appel af­ fiché par cinquante jeunes électeurs, n o tre souvenir s’est rep o rté s u r l’entrefilet que vous lui avez consacré dans v otre num éro du 5 m ai. Nous savons bien q u ’en quali­ fiant les term es de cette proclam ation d’un peu « naïfs, mais énergiques e t p a trio ­ tiques», vous n ’avez eu d’au tre in ten tio n que de la recom m ander, mais vous n ’avez peut-être pas songé quo si la naïveté dans le style a son prix dans certaines produc­ tions liiléraires, elle cesse d’être une q u a­ lité et frise lo ridicule dans une publication p olitique.

Or, nous au lres vieux, nous avons au contraire rem arqué dans cet appel, par le­ quel cinquante jeunes gens in au g u ren t leurs d ro its civiques, une v ig u eu r de pen­ sée et de style qui dénote dos sentim ents virils et pleins de vie.

Nous rem ercions du fond du cœ ur nos jeunes concitoyens do leur iniliativo cou­ rageuse et patriotiquo ; m u s les félicitons de ne point im iter cette coupable indiffé­ rence qui, chez leurs aînés, laisse si so u ­ v en t le cham p libre aux ébats de l’in té rê t personnel et do ta mauvaiso foi. N ous en aug u ro n s bien pour l’av en ir de n o tre chère

patrie. Quelques vieux citoyens.

— Le docteur V. a élé req u is sam edi par un m em bre du g ran d b u reau pour c o n sta ter q u ’il ne pou v ait siéger hier, ayant une angine. Le médecin fit la dé­ claration qui certifiait que X. devait g a r­ der la cham bre. Celui-ci est allé p o rter lui-même ce tte déclaration hier m atin au B âtim ent électoral. R encontrant sou d oc­ teur, il lui d it q u ’il a v a it voulu év iter la dépense d’uu tim bre d’un sou. Il n’a pas été condam né à l’am ende.

— Il résulte de nouveaux renseigne­ m ents que l’a rran g em en t des m aisons du coin île la ru e du Commerce ne p ourra pas s’effectuer aussi rapidem ent qu'on au rait souille, prôlo à rep a rtir, elle épiait. Un pas, sem blait-il, vouait su r ses talons.E llo m ar

chail, se reposait, le pas se pressait, faisait halteaprèselle.U u écho,sansdoute.M ais cot é c h o ,d ’o ù viendrait-il? Pas un arb re à perte de v u e ; pas un m u r; rion.

Alors, c’est quelqu’un.

E t voilà la peureuse repartie. Ello s’en- tra v a it aux racines, se piquait aux g en é­ vriers, b u tta it aux rochers, et lo galop derrière elle se rapprochait ; un b ru it d’a ­ bord, puis uno main qui la cherchait éten ­ due dans l'om bre.

> Jo rd i I appelait-elle d ’instinct, comme im plorant un secours.

— E h ! oui, Jo rd i, répondit lo bouvior très essoufflé. E t ayant fuit une pause : Tu poux to v a n te r de m ’av o ir fait allonger les jam bes, toi, ajoutait-il. Depuis uno heure, je to suis.

— E t dans quelle idée galopais-tu après m oi? dem anda Césetto rassurée, mais to u t de même méfiante.

— L’idée de te voir, pardi !

— Tu as mal choisi le moment. Enfin, c’est fait, n’est-ce pas? et puisque tu as contenté ton envie, rien ne t ’empêche plus de reprendre le chemin du R am aïrel. Sans toi, les bœ ufs s’ennuieraient.

— Tu es bien pressée de me congédier, Céseite! T ’im agines-tu que je sois veuu do là-bas uniquem ent p o u r ch erch er un adi- sias?

— Jo t ’eu donnerai deux, ot laisse-moi. Je no suis pas de celles qui so lèv en t la n u it p o u r rejoindre lour g alan t.

— Jo pars, mais pas avant que tu no m’aies acco rd é.... oh ! presquo rien, une

pu le désirer, par suite de certaines diffl. cullés ne pro v en an t pas du fait des pro­ priétaires des m agasins de la Villo de Pa­ ris. Ceux-ci sero n t néanm oins agrandis, m*is su r l’ancien alignemont. des bouti­ ques déjà existautos.

— Une trom be formidable est tombée h ier soir su r la rivo gauche. Des vigues ot des ro u tes o n t été ravinées d ’une façon dé­ plorable. La v o itu re de Jussy avait, à de certains endroits, do l’eau presque jus- qu’aux m oyeux. Cependant la journée était belle ju s q u ’à 4 h., e t ee n ’est que dès ce m om ent q u ’un g ro s nuago est venu du S.-S.-E. so crev er su r la contrée. La g ran d e vogue do Jussy en a supporté Us conséquonces fâcheuses.

— On pout co n sta te r à M alagnou une lew!e colossale do hannetons. Les chênes en sont littéralem ent csuvorte. C’est un bourdonnem ent général.

— Lo 2 mai, deux gendarm es de Jussy, so dissim ulant dans les h autes herbes, onl arrêté, en flagrant délit de braconnage, tro is individus qui, depuis longtem ps, ti- raiont su r les canards des m arais de Cor- singes, d étru isan t dos n u its entiers. Cette cap tu re a fait g ran d plaisir aux chasseurs de la contrée, qui voyaient peu à peu dis­ paraître le g ib ie r.

— Veisdredi après midi, on a ramassé au bord de l’A rve deux m ouchoirs de po­ che rayés et m arqués J . C., un chapeau de paille, une pipe eu bois, une canne en chêm e t un vieux parapluie v e rt. On c ro it que ces objets o n t été jelés par un hom m e qui vo u lait en finir avec la vie.

— H ier soir, on a retiré d u Rhône lo ca­ davre d’un des doux individus qui mon­ ta ie n t lo bateau qui a chaviré m ardi en descendant l’A rve. Choso curicuso, la Tribune seule a en treten u lo public de ce drame ém ouvant.

— N ous apprenons quo Mlle A gar, delà Comédie française, jo u e ra prochainement au th éâtre de Genève Marie Tudor, de Vic­ to r H ugo. Elle descendra à l’hôtel de la Balance, où son appartem ent est retenu.

— Le com ité central du concours mu­ sical euisso et international, qui au ra lieu à Genève les 12, 13 e t 14 août, a pu cons­ ta te r que les adhésions p rovenant de so- ciéte's suisses so n t moins nom breuses qu’il ne l’espérait; pout-être cola tient-il aux conditions imposées dans je règlem eà' S ’il en est ainsi, le com ité no fait aucui difficulté de le m odifier; mais il lui est cessaire do connaître les objections qui lui s o n tfa ite s. Dans ce b u t, il adresse aui sociétés de la Suisse allomaude lo m è n e ap­ pel que celui qui est fuit aux sociétés ro­ mandes, les in v itan t û envoyer à Olten, salle de la Gare, lo 14 mai, à midi et demi, un déle'gué ch arg é de prendre p a rt à la dé­ libération, qui s Ta présidio par l’un des membres du com ité de Genèvo, et qui aura pour b u t la discussion du règlem ent du concours suisse.

— La Classe dos B eaux-A rts a prononcé samedi su r le concours de peiuturo ouvert pour le prix Diday. S u r le préavis du jury chargé do ju g er do la valeur d<s œuvres choso qui me fora g rand plaisir et qui ne lo coûtera pas ua liurd. Veux-tu ? *

Ils étaient adossés tous les deux à un m ur de pierro, et, pour s’assu rer do lu pas- toure, Jo rd i g ard ait sa main prisonnière dans la sienne.

« Si je le pt:ux, je lo veux, répondit-elh. Parle, jn l'écoute.

— xNe le lâche, pa^ nu moius, Ces-111 »* ! je n’affirme rien ; mais, supposé que lu m aies j**té un charm e, comme on le d it, pour te d iv ertir de moi cl rn’oirpêcher d'avoir mon plaisir avec llouzil; eh bien ! à cette heure, puisque tu t ’en vas et que lo je u ne peut plus t ’am user, tu devrais bien défaire ce que lu as fuii et m’ô ter ce que tu as mis su r moi et qui m ’obligo à t ’aimer.

— Et si je ne pouvais pas? Si to u t ce que tu h io reproches u’é la it q u ’une inven­

tion Je ta m aîtresse?

— Si, si.... que de paroles! Tu sais bien co qui en ost I Allons, dépêche-toi. Il y* tra p longtem ps que je souffre. T out à suite, il faut en finir. Guéris m oi! guéris- moi 1 *

Il no plaisantait plus, le bouvier. Secoués par sa rude poigoe, Césolte lo suppliait à ton tour.

— Tu lo trom pes, Jo rd i ! devant Dieu, jo te prom ets. Je no peux rien p o u r loi ni co n tre toi. Rien. Ne me fais pas de mal, Jo rd i ! jo ne peux pas, je no peux pas !

— Les bœufs se prennent par les cornes et. les hommes par des paroles ! Mais jo no suis pas si facile à trom per. Tu iu o d s, tu mens!

— Ne me serre pas si fo rt. Co n’est pas moi, Jo rd i, jo ne t ’ai rien fait. Lnisse-mol ou jo crie. Le g ra n d courage à loi de t

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’at-LA TRIBUNE DE GENEVE

exposées,elle a décerné un prem ier prix de 1,200 fr. à M. Hodlor; deux seconds prix de 4SÛ et 350 fr. o n t été d é c o r a i à MM. A. Du M ont et Ziegler. Le sujet tiré de la fa­ ille : Le meunier, son fils et l'âne, a heu ­ reusem ent inspiré les co n cu rren ts ; aussi, le ju ry et la Classe o n t pu, h b o n d ro it, so déclarer pleinoment satisfaits du ré su lta t du concours.

Los tableaux couronnés sont exposés, à p a rtir d'au jo u rd 'h u i, à l'am phithéA tre de l’Athénée.

— Une utile et m odeste in stitu tio n , la B ibliothèque populaire (Pélisserie), viont d’e n tre r dans la 58* année de son exis- tenco. N ous no voulons pas laisser passer cette date sans rappeler les services q u ’elle a rendus et qu’elle p eu t ren d re encore, si n o tre jeu n e publia n't>n oublie pas le c h e ­ min. Le g o û t de la lectu re des rom ans épi­ cés ou & sensation, à laquelle on s’est trop adonné depuis quelques années, lui fait une co n cu rren cered o u lab leco u tre laquelle elle ne peut lu tte r qu'en ch erch an t, ainsi qu’elle le fair, son chemin dans une direc­ tion plus sa in e ; or les ouvrages qu’elle offre en g ra n d nom bre à ses lecteurs, peu­ vent en to u te confiance ê tre laissés on m ains do nos fils et de nos jeunes filles. C’est donc aux pères et aux m ères de fa­ mille que s’adressent ces lignes. Ils peu­ v e n t reco u rir à la B ibliothèque populaire, s’ils désirent p ro cu rer à leurs enfants un h onnête et in stru ctif délassem ent.

Il dépend d’eux do so u ten ir une institu- tiô a excellente, à la prospérité de laquelle un com ité de dames dévouées consacre de­ puis de longues anuées son tem ps et sa peine. P o u rq u o i n’ajouterions-nous pas que la m odicité du prix d’abonnem ent (30 centim es par mois) m et cette bibliothèque bien choisie à la portée de to u tes les hour- sos ? Ello est ouverte tous les m ardis et

vendredis, de i l h. il 1 h.

— Le comité qui s'est constitué pour fonder à Genève une auberge de famille destinée à fournir au x gens de p etites re s­ sources et aux voyageurs m odestes une h o sp italité simple à prix modéré, p o u r­ r a incessam m ent annoncer l ’o u v ertu re de cet établissem ent.

Il fait encore un effort auprès des amis de cette création p o u r ob ten ir un com plé­ m ent de ressources qui lui p erm ette de m arch er plus facilement.

L’auberge de famille sera située non loin de la gare,' à la ren co n tre dos rues B au tte et M alalrox; la maison renferm e tren te-n e u f cham bres et p o u rra contenir une cinquantaine de lits. Cette au b erg e de famille sera conduite ft l'instar des au b er­ ges ouvrières nommées on allemand lier- bergen su r Heimath et dont la réussite et, ce qui mieux est, l’influence bienfaisanle e t m oralisante o n t élé si rem arquables dans différents pays et près de nous, en particulier, fc Bille, Berne et Z urich. L’au ­ b erg e de famille est destinée à fo u rn ir aux ouvriers, aux voyageurs modestes, un lo ­ gem ent simple et une n o u rritu re suffisante e t bien soignée, à prix modérés, avec une h o sp italité bienveillaute et chrétieuno.

Le com ité d irecteu r s’est attaché, pour ta q u e rft u n e e n fn n f. Ecoute ; réfléchis un p eu . V eux-tu cpie je le- dise une ch o se? E h bien, si quelqu’un t’a charm é, na m ’ac ­ cuse pas, prends-t’en p lu tô t à la fille de G uiral, ou mieux encore à so.t argout, qui t ’a to u rn é les esprits. E t m aintenant, si la conscience te reproche, si tu t ’ennuie?, si lu languis do moi, à qui la faute? Tu to plains de m’aim er ne le voulant pas, laisse- moi p a rtir et tu v e n u s que tu ne souffri­ ras pas longtem ps. M 'oubliant un peu cha- q u o jo u r, tu gu-iriiss vite et tu pourras prendre du bon tomp- avec Rouzil. Oh ! je t ’en prie, jo l ’on supplie, bouvier, laisse- moi m’en aller.

— M enteuse! m enteuse! tu cherches à m’en gluer. M alheureusem ent p o u r toi, on a v u certaines choses Si tu ne je tte s pas des so rts, explique-m ni pourquoi, fuyant pastours e t pastoure?, lu gardais to u s les jo u rs au pays des sorcières, au Moulin-

Rompu ?

— N 'ay an t pas lo cœ u r à rire, il est vrai que je me déplaisais dans la com­ pagnie des au tres e t quo je cherchais l’en d ro it le plus tran q u ille du pays pour y ru m in er à l’aise et y cu v er mon cha­ g rin :

— E t les m échantes agaces qui to sui­ v aien t, que leur raco n tais-tu ? toi c a­ q u eta n t, elles jacassant au loug des b o rd u ­ re s ?

— Un lourd secret me posait, et, ne me fiant à porsonne, jo lui donnais de l’a ir parfois, d evant ces bestioles. Faisais-je mal ?

— Des chagrins, des secrets, toi, bergè­ re 1 tu m’en contes.

(A nuv're)

conduire son éfablissoraeul, un tenancier expérim enté, qui sera, nous ou avons la confiance, à la h a u te u r de sa charge. Nous n’insis'.erons pas su r lo côté social do c ette in stitu tio n . On sait les dangers sans nom bre auxquels les voyageurs do la classe ouvrière so n t exposés dans cer­ tains logis do bas étage. Dans l’auberge do famille ils tro u v e ro n t, avec le bien-être m atériel, une atm osphère morale ot re li­ gieuse et un accueil qui leur rappellera le foyer dom estique. D ernièrem ent, en re n ­ d an t com pte à l’Académie dos 'sciences morales et politiques do P a ris des tra v a u x de M. E u g . do Budé su r les œ uvres hospi- '.alièros, M. Ju les Simon a fait resso rtir les bienfaits économ iques de semblables in sti­ tu io n s , que n o tre Société d’u tilité publi­ que a encouragées d’un v o te favorable, et rappelé que M. Legouvé, de l’Académie, s’occupe de pro p ag er l’iJée de ces in s titu ­ tions hum anitaires en F rance.

Chronique théâtrale

Serge Panine, dram e en cinq actes do G. O hnet, u été jo u é vendredi so ir devant une salle comble. L ’a u te u r de la pièce a p ris le m ot d’ordro do l’école d’Alexandro Dumas : * Tue-la! » Mais cotte fois il y u une petite v arian te dans le sexe : c’est

Tue-le »

M. O hnet a reçu le prix de l’Académie do 15,000 f r . p o u r un rom an, dont il a lui- même tiré le drame. E u voyaut se dérou­ ler ce dram e do famille eu ciuq longs actes on se demaude enfin quel en est le b u t. E st-ce pour am user ot d istra ire ? Alors l ’affaire est manquée, car la pièce est, à p a rt quelques mom ents passionnés, assez ennuyeuse e t remplie.... do vide. Est-ce p o u r in slru iro , p o u r prêcher la morale, pour inspirer le dég o û t ol l’h e rre u r du vice et le g o û t do la v e rtu ? A lors, c’esl plus que jam ais m anqué.

Le prince Panine, le g ra u J crim inel, ost un prince des plus charm ants, qui séduit toutes les femmos.et qui éveille même chez ses ennemis p lu tit la com passion et la sym pathie que le dégoût. La femme qui entraîne les cœ urs avec elle, qui a ttire les reg ard s et qui em porte les sym pathies, ce n’est ni la belle-mère, type de to u tes les v ertu s de la m atrone rom aine, ni la blan­ che et larm oyante Micholino, c’est p lu tô t la pécheresse Jeanne de Cernay.

Mme D esvarennes est, an fond, une fem­ me qui pousso la faiblesse m aternello ju s ­ q u ’au crime, e t la fierté bourgeoise ju s q u ’à l’assassinat. Où reste la m orale? N ous ue la tro u v o n s nulle pari.

Mme Devoyo I, a rtiste trè s douée, a bien ten u son rô!e, et s ’est élevée mémo, par m om ents, à la h au teiïr d’une véritable Iragédienae. Nous l’avons trouvée super­ be dans la scène avec Cayrol, quand elle lui dit : « Taisez-vous! * el au dernier ael», lans la lutto suprêm e avec Panine, elle est trè s grande de passion farouche et pour­ tant contenue. Mlle Auge' (Micbelino) est d'une m onotonie désespérante. Sa diction est fautive, et tos intonal ions aussi peu v a­ riées qu'une m usique autom atique. Mlle M ryer h plus do vivacité et de souplosso do ♦ aient ; dans la scène d’amour,elle sait vrai­ ment im pressionner par la grâcii ot l’aban- dou de sa passion irrésistible p o u r le p rin ­ ce. M. M onllouis a joué convenablem ent Serge P anine ; il a trouvé la note ju ste p o u r le satig-f oid, la doucour e t la frivo­ lité slave, mai il lui m anque l’élégance et les uliuroh de !,rand seigneur. M. R ichard a élé très bien ou Cayrol.

N ous ne ci tyons pas, en somme, quo ce dram e toii destiné à deveuir une pièce classique du rép erto ire fran ç ais; il aura son jo u r, flooi te lant d’autres, pour a ttire r la toule et ex ifer la curiosilé, mais il ne peut résister i la critiq u e sérieuse e t n’o b ­ tiendra rien «i.* plus quo le succès passa­ g er d’une piè< i ù la mode d’un jo u r.

F. )i. CONV( C LIIONS. SOIHÉES ET

C( .nlMUNICATIONS

— L os etupl' y és e t ou vriers français, d é si­ reux qu e la fê t ■ n a tio a a le française bo fît lo d im anche IGj illot au lieu du v e n d -e d i J4, so n t pries tl’i»î lister à r a sse m b lé e qai aura lieu le m ercredi 10 e t ., à 8 l,U du Roir, a u café du G lob e, rue du R h ûu e, sa lle du prem ier étage.

— L 'A ssocia ion com m erciale et in d u strielle

genevoise a dé> .d é, dan s sa séan ce du 2 3 avril,

d ’offrir nn ban net ù m essieurs lc s d é lé g n é s de l ’Union su isse u com m erce e t do l ’ind ustrie, (qui se com po j de d ix-n eu f section s, et dont elle est 1h Vor<. t depuis 2 nns) à l’occasion do leur assem blé g én érale ann uelle, ainsi qu*à M. lo conseille! fé léral D roz, qui a bien voulu prom ettre d’y jsister.

Ce banquet n ia lieu le sam edi 13 m ai, à 7 heures, à la î étropole, e t ceux d e MM. les m em bres do l'A ssocation qui n ’ont pas encoro sou scrit, son t iv ités le fairo, ou chez M. Charles Geiseï lorf, trésorier do l'A sso cia tio n ,

place d e B al-A ir, ou auprÊB de l ’un des antres membre*» de la Chambre de Com m erce, MM. E rn est P ic tet, président, T . W eib el, vice-pré­ sid en t, F. Lom bard, secrétaire, C h. D em ièro, liu tiah au ser, et P h. W eiss. — P rix de la carte, 5 francs. L a sou scription sera formée jeud i so ir . ______

m tm Tm Tm

Vionue, 7 mai. H ier a ou lieu uno gran d e rovuo dos troupes, e t lo 10 mai au ra lieu un grand bal eu l’honneur do l’anniversaire du m a­ riag e do l’archiduc Rodolphe.

Les nouvollos dos B ouches du Caltaro so n t mauvaises. Les com m unications télé­ grap h iq u es so n t interrom pues. P lusieurs bataillons ont été dirigés su r Budna.

P a ris, 7 mai. Voici le ré su lta t de l’élection m uuicipaie qui a ou lieu dans lo X V III0 arrondisse­ m ent.

S u r 2,558 v otanls, M. Joffrin, candidat ouvrier, a été élu p ar 1 5 1 4 voix, contre 1,124 données ù M. Sim oueau et 882 à M. Lucipia.

P a ris, 8 m ai. La Chambro aborde au jo u rd ’hui la pre­ mière délibération sur lu proposition rela­ tive au divorce. La m ajorilé du m inistère est favorable au rétablissem ent du divorce, mais lo gouvernem ent n ’interviendra pas dans la discussion e t présentera seulement des modifications au p o in t do vuo ju ri­ d ique.

Berlin, 7 mai. Sudullah-pacha a suggéré au chancelier prince de Bism arck uuo com binaison au raoyou do laquelle lo sultan p o u rra it in te r­ v enir m ilitairem ent on E gypte, à la condi­ tion que les principaux emplois m iuislé- riols(excepté les titulaires) seraient occu­ pés p ar des fouclionuaires d ’origine alle­ mande.

Londres, 7 mai. Los cabinets do Berlin et de S aint-P é­ te rsb o u rg o n t adressé à lord Grandvillo d'amicales rem ontrances s u r les conces­ sions q u ’il v ien t do faire à la révolution irlandaise, concessions qui ne peuvent m anquer de produire un effet désastreux eu A llem agne ot en Russie, ot d’encoura­ g e r les socialistes et les nihilistes à redou­ bler d’énergie p o u r fairo triom pher leurs desseins.

D u b lin , 7 m ai. L es recherches de la police re s te n t

5 .

.

.

v aines ; on n a re c u e illi au cu n indice q u i puisse la m e ttre su r la tra c e des assas­ sins.

A v a n t de p ren d re la fu ite, ceux-ci o n t com plètem ent d ép o u illé les v ictim es de le u r a rg e n t e t de leu rs bijoux.

O n p e rsiste h croire, néanm oins, que ce crim e est du a des causes p o litiq u es. L e vol q u i l ’a «accompagné a u r a it eu sim p lem en t p o u r b u t d ’é g a re r la ju stice.

R o i a x i è m e é d i t i o n Berne, 8 mai. Dans les éleclious générales au Grand Conseil, qui ont eu lieu hier, ont été élus fi Berne, MM. B aum ann, do Btiren, de W at- tenw yl, Rufouaoht, R ohr, S teiger, L indt, B urgi, Stiimpfli. W erder, B runner, Oit, Bilzius, P ro b st, Feiss.

Il y a six ballottages.

Aucun des candidats p o rtés exclusive­ m ent su r les listes conservatrices et indé­ pendantes n’ont été élu. Cinq des Ireize candidats porlés exclusivement, su r la liste radicale o n t été élus. Les au tre s étaient to u s p o rtés su r plusieurs listes. Dans ln p lu p art des d istricts, les députés so rta n ls on t été réélus sans opposition. La physio­ nomie du nouveau Conseil ne sera guère changée. Dans le Ju ra , il y a moins do changem ents qu’on ne le prévoyait, sau f dans les districts de D élém ont et Moutior, où les u ltra m o n la in so n t élé b a ttu s .

A ltorf, 18 mai. La landsgem eindo d'ITri a réélu M. Mu- heiin comme député aux E tats, ot a rem ­ placé M. Lusser, dém issionnaire, p ar M. Schm idt.

Londres, 8 mai. Un mauife«te de la Land L eague, sig n é par MM. Parnell, Dillon et D av itt, tém o i­ gne la sym pathie de ceux qui ont résolu de p ra tiq u e r eu Irlande uno politique de concilialinn et. exprim e la douleur et l’i n ­ dig n atio n du com ité à l’occasion do l’a s ­ sassinat de lord C avendiïhetB ourke, quelo m anifeste qualifie de coup désastreux.

Saint-G all, 8 mai. Dans les élections générales au Grand Couseil, cen t libéraux et soixanfo dix con­ se rv ateu rs cath o liq u es o n t été élus. 9&N&VA — liaptim urlc do la J r i l , PU co tiel-A t

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Références

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