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PRISE EN CHARGE DES EXAMENS SPECIAUX DANS UN SERVICE DE RADIOLOGIE :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

****************

MINISTERE DE L’ENSEGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

****************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

****************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

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DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

****************

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN IMAGERIE MEDICALE

THEME :

Présenté et soutenu par : M. Dénis Sèmassa HOUNSOU

TUTEUR : M. Ibidoun D. KOBA Technicien supérieur en Imagerie Médicale Chef du Service Radiologie

MEMBRES DU JURY

PRESIDENT : Dr Bertin a. GBAGUIDI Maitre-assistant des universités (CAMES) Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

JUGE : M. Patrice BOHOUN

Ingénieur de conception en Génie Electrique Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

SUPERVISEUR : M. Roland TOPANOU

Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

PRISE EN CHARGE DES EXAMENS SPECIAUX DANS UN SERVICE DE RADIOLOGIE : CAS DE

L’HÔPITAL DE ZONE DE NATITINGOU

ANNEE-ACADEMIQUE : 2016 – 2017

10

è

Promotion

(2)

I

REPUBLIQUE DU BENIN

***************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

***************

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC)

***************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI (EPAC)

***************

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (D/GIMR)

***************

DIRECTEUR

Professeur titulaire Mohamed M. SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT (Charge des affaires académiques) Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DU DEPARTEMENT Docteur Hubert HOUNSOSSOU Maitre-assistant des universités (CAMES)

Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

ANNEE-ACADEMIQUE : 2016 – 2017

10

è

Promotion

(3)

II

- ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES AHOYO Théodora Microbiologie générale AKOWANOU Christian Sciences physiques

AKPOVI Casimir Biologie cellulaire / Physiologie humaine ALITONOU Guy Chimie générale / Chimie organique ATREVI Nicolas

Embryologie / Anatomie radiologique du crâne osseux et du massif facial / Neuro anatomie / Techniques radiodiagnostiques des viscères

DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et méthodes de communication III – IV

DOSSOU Julien Notions de radiobiologie et de radioprotection

GANDJI Servais

Anatomie humaine / Anatomie radiologique des

membres et du tronc / Techniques radiodiagnostiques du crâne osseux et du massif facial / Techniques radiodiagnostiques des parties molles de la tête / Notions générales d’échographie

GBAGUIDI Bertin Enregistrement d’images / Techniques

Radiodiagnostiques des membres et du Tronc HOUNSOSSOU Hubert Eléments de biométrie / Santé publique

LOZES Evelyne Immunologie générale

MEDEHOUENOU Thierry Initiation à la méthodologie de recherche MEDENOU Daton Appareillage II / Physique électronique TOPANOU Roland

Techniques radiodiagnostiques des membres et du tronc / Techniques radiodiagnostiques du crâne osseux et du massif facial / Techniques

radiodiagnostiques des parties molles de la tête SEGBO Julien Biologie moléculaire

SOUMANOU Mohamed Biochimie générale YOVO K. S. Paulin Pharmacologie

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENUS DURANT NOTRE FORMATION DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN IMAGERIE MEDICALE A

L’EPAC DE 2014 à 2017

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III

- ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOM PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre Déontologie médicale AHOGA Gervais Soins infirmiers

ALLANDIFIN Donatien Législation et droit du travail

AMETONOU François Techniques d’expression et méthodes de communication I – II

ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive I– II BIAOU Olivier Notions de sémiologie radiologique BOHOUN Patrice Appareillage I

DANSOU Bertin Anglais III – IV

DEHOUMON Justin Notions de sémiologie médicale DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales

HOUNDEFO Thiburce Notions de sémiologie gynéco-obstétricale HOUNNOU Gervais Notions de sémiologie chirurgicale

KOFFI Aristide Anglais I – II KOUNASSOU Gabriel Informatique I – II

(5)

DEDICACES

(6)

V

Je dédie ce travail, Au Seigneur Dieu,

qui m’a créé par amour et m’a assisté chaque jour de ma vie. Pour le souffle de vie que tu me donnes chaque matin, sois béni, glorifié ; infiniment merci.

A ma très chère mère Sidonie GNANVI,

Ce travail est le fruit de toutes tes nombreuses nuits d’insomnie. Aucune expression, aussi bien élaborée qu’elle soit, ne pourrait traduire ma profonde gratitude et ma reconnaissance pour toutes ces années de sacrifices et dévouement. Tes prières, ta bénédiction, ta patience, ton pouvoir sédatif naturel et tes sacrifices ont été pour moi le principal support pour arriver ici. Que Dieu te protège, te comble de santé et te donne longue vie afin que tu puisses bénéficier du résultat de ce travail.

A mon très cher père Honora HOUNDEMIKON,

Tu fais partir des pères dont la réussite de leurs enfants est leur préoccupation première. Je ressens, du plus profond de mon cœur, la fierté d’être ton fils. Ce travail est le résultat de tes innombrables encouragements et tous les sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et mon bien-être. Ton soutien moral, financier et matériel n’ont fait défaut en aucun moment. Que Dieu te donne longue vie et bonne santé.

Veuillez trouver dans ce modeste travail ma reconnaissance pour tous vos efforts.

(7)

REMERCIEMENTS

(8)

VII

Nous adressons nos remerciements les plus sincères :

à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce document.

A notre superviseur, Monsieur Roland G. TOPANOU, nous adressons tous nos sincères remerciements pour sa disponibilité permanente, et son dévouement à la réussite de ce travail. Que Dieu vous bénisse !

A Monsieur Ibidoun KOBA, notre tuteur et chef service du service de l’Imagerie Médicale de l’Hôpital de Zone de Natitingou, où nous avons effectué notre stage de fin de formation, pour son encadrement avec enthousiasme malgré tout. Recevez ici notre profonde sympathie.

A monsieur Georges S. KIEMA, l’assistant de notre tuteur et chef service adjoint du service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou pour les leçons qu’il nous à donner du début jusqu’à la fin de notre formation.

A tout le personnel de l’Hôpital de Zone de Natitingou, de l’Hôpital de Zone St Jean de Dieu de Tanguiéta et du Centre Hospitalier départemental de l’ATACORA- DONGA en particulier celui du service de l’Imagerie Médicale de ces centres pour l’ambiance dont nous avons bénéficiée tout le long de notre stage.

A tout le corps professoral de l’EPAC en particulier celui du Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie.

A nos amis : Léonce AÏGBE, Flock GBEMAVO et Patricia HOUNWANOU pour leur amour et la famille que vous avez pu me donner durant ces trois années.

Que Dieu nous unisse davantage !

A toute notre promotion, en souvenir de la grande famille que nous formions.

(9)

HOMMAGES

(10)

IX

Tous nos hommages,

Au président du jury,

Vous nous faites un grand honneur en acceptant de présider ce jury. Vos jugements ne feront qu’améliorer la qualité scientifique de ce travail. Qu’il nous soit permis de vous exprimer ici notre profond respect.

Aux honorables membres de jury,

Nous vous remercions pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans ce jury de soutenance. Soyez rassurés que nous tiendrons rigoureusement compte de vos critiques, remarques et conseils.

Merci et que DIEU vous comble de ses grâces.

(11)

X

Effectuer un stage de fin de formation en vue de l’obtention de son diplôme est devenu une tradition à l’EPAC. Et pour sacrifier à cette tradition, nous étions deux étudiants à être envoyés en stage à l’Hôpital de Zone de Natitingou du 22 mai au 25 août 2017. Au cours de ce stage nous avons pu mettre davantage en pratique dans un centre hospitalier, les connaissances reçues pendant les cours théoriques.

L’Hôpital de Zone de Natitingou est un hôpital de référence en matière de santé de la reproduction et de prise en charge des patients tuberculeux. Cependant son unité de radiologie, rencontre de nombreuses difficultés pour la prise en charge des examens spéciaux. C’est ce qui nous a motivé à choisir notre thème intitulé « Prise en charge des examens spéciaux dans un service de radiologie : cas de l’Hôpital de Zone de Natitingou ».

Nous avons réalisé une étude descriptive transversale en identifiant sur deux ans les examens spéciaux qui sont pris en charge et les éventuelles causes qui motivent la non prise en charge des examens spéciaux référés dans un autre centre.

Il ressort de cette étude que les examens spéciaux tels que l’urographie intraveineuse, l’urétrocystographie rétrograde et le lavement baryté sont des examens à fréquence nulle dans le service et la rupture fréquente du stock des produits de contraste dans le service représente le motif principal de référence des examens spéciaux dans un autre centre pour leur prise en charge.

A la fin de notre étude, nous avons proposé quelques suggestions à l’endroit du ministère de la santé et des autorités de l’hôpital dans l’intention d’améliorer la prise en charge des patients venus pour des examens spéciaux dans le service de radiologie de l’Hôpital.

Mot clé: Prise en charge, examens spéciaux, radiologie

RESUME

(12)

XI

Conducting an end-of-training internship to obtain a diploma has become a tradition at EPAC. And to sacrifice to this tradition, we were two students to be sent to an internship at the Natitingou Zone Hospital from May 22 to August 25, 2017. During this internship we were able to put more into practice in a hospital, the knowledge received during the theoretical courses.

The Natitingou Zone Hospital is a reference hospital for reproductive health and care for tuberculosis patients. However, his radiology unit has many difficulties in taking charge of special examinations. This motivated us to choose our theme entitled

"Special examinations in a radiology department: the case of the Natitingou Zone Hospital".

We carried out a transversal descriptive study by identifying over two years the special examinations that are supported and the possible causes that motivate the failure to take charge of the special examinations referred to another center. This study found that special examinations such as intravenous urography, retrograde urethrocystography, and barium enema are zero-frequency examinations in the department, and the disruption of contrast agents in the department is the reason for referral of 71 special examinations either 88.75% of all special examinations refer to another center for their care.

At the end of our study, we offered some suggestions to the Ministry of Health and hospital authorities with the intention of improving the management of patients who came for special examinations in the Department of radiology of the Hospital.

Keyword: Management, special examinations, radiology

SUMMARY

(13)

XII

% : Pourcentage

() : Référence

ASP : Abdomen sans Préparation

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur CPU : Collège Polytechnique Universitaire

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

GIMR : Génie d'Imagerie Médicale et de Radiobiologie, HSG : Hystérosalpingographie

IM : Imagerie Médicale

IRM : Imagerie par Résonnance Magnétique HZN : Hôpital de Zone de Natitingou

LB : Lavement baryté M. : Monsieur

SAAE : Service des Affaires Administratives et Economiques SAF : Service des Affaires Financières

TOGD : Transit Œsogastroduodénal UCR : Urétrocystographie rétrograde UIV : Urographie intraveineuse

Z L’unité des actes dans le service

SIGLES ET ABREVIATIONS

(14)

XIII

Tableau I : Répartition des différents examens enregistrés et réalisés au cours de notre stage (du 22 mai au 25 août 2017) ... 12 Tableau II : Répartition selon le type des examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2017. ... 23 Tableau III : Répartition selon le sexe des examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2017 ... 23 Tableau IV : Répartition selon l'âge des examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2015 ... 24 Tableau V : Répartition des examens spéciaux selon qu'ils ont été prise en charge ou non dans le service pendant la période de notre stage ... 25 Tableau VI : Répartition des examens spéciaux selon la cause de leur référence vers un autre centre pour leur prise en charge. ... 26

LISTE DES TABLEAUX

(15)

XIV

Figure 1 : Plan du service de Radiologie de l'HZN ... 7 Figure 2 : Répartition des examens spéciaux enregistrés et réalisés dans le service entre mai 2015 et mai 2017 ... 23 Figure 3 : Récapitulatif selon l'origine de la demande du nombre d'examens spéciaux réalisés entre mai 2015 et mai 2017 ... 24 Figure 4 : Graphique montrant la part des examens spéciaux dans les activités du service pendant la période de notre stage ... 25

LISTE DES FIGURES

(16)

SOMMAIRE

(17)

XVI

INTRODUCTION

1. PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU CADRE DE STAGE 1.1. Historique et présentation de l’Hôpital de Zone de Natitingou 1.2. Présentation et description du service de l’Imagerie Médicale 1.3. Mécanisme de fonctionnement du service de l’IM

2. DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE 2.1. Objectifs du stage

2.2. Activités effectuées 2.3. Compétences acquises 2.4. Difficultés rencontrées

3. TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE DU THÈME 3.1. Problématique et objectifs du thème 3.2. Généralités

3.3. Cadre, Matériel et Méthodes d’étude 3.4. Résultats

3.5. Commentaire

CONCLUSION

(18)

INTRODUCTION

(19)

2

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) autrefois appelée Collège Polytechnique Universitaire (CPU), fut créée en 1977. C’est une école professionnelle au sein de laquelle se déroulent les cours théoriques appuyés par des travaux pratiques. Cet établissement comporte deux secteurs, à savoir le secteur biologique et le secteur industriel. Le département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (D/GIMR) est dans le secteur biologique et forme ses étudiants en licence et en master professionnels en sciences et techniques de l’imagerie médicale.

Les étudiants en fin de formation en licence professionnel sont tenus de faire un stage pratique de trois (3) mois dans un centre radiologique. C’est dans ce cadre que l’EPAC nous a envoyé dans l’Hôpital de Zone de Natitingou (HZN) pour renforcer notre formation pratique pour acquisition de compétence.

Ce stage qui s’est déroulé du 22 mai au 25 août 2017 fut l’occasion de confronter une fois encore les cours théoriques reçus et les réalités du terrain, afin d’acquérir une amélioration de la qualité dans le travail. Le second volet de notre stage est d’identifier un problème parmi les difficultés de l’unité qui nous a servi de cadre de stage afin d’en apporter une solution.

C’est ainsi au cours de notre stage dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou, un problème a retenu notre attention. Ceci concerne les examens spéciaux qui ne sont pas totalement prise en charge dans le service. C’est ainsi que nous avons choisi de mener notre étude sur le thème intituler : « Prise en charge des examens spéciaux dans un service de radiologie : cas de l’Hôpital de Zone de Natitingou ».

Le présent document s’articulera autour de trois points :

 Première partie : Présentation du cadre ;

 Deuxième partie : Déroulement du stage ;

 Troisième partie : Étude du thème.

(20)

PREMIERE PARTIE :

PRÉSENTATION DU CADRE DE STAGE

(21)

4

1.1. HISTORIQUE ET PRESENTATION DE L’HOPITAL DE ZONE DE NATITINGOU

L’hôpital de Zone de Natitingou est situé dans le département de l’atacora sur la route inter-état Natitingou-Ouagadougou et face à la mairie de ce département plus précisément dans le quartier Yokossi.

L’Hôpital de Zone de Natitingou créé le 20 mars 1999 est sis comme son nom l’indique à Natitingou. Il couvre une superficie de 60.620 mètre carrés. L’hôpital compte soixante-dix-sept lits répartis dans cinq services à savoir : le service de la Chirurgie Générale, le service de la Médecine-Pédiatrie, le service de Gynécologie-Obstétrique, le service d’Ophtalmologie et ORL et le service de la Stomatologie. Il bénéficie de la coopération chinoise qui y envoie tous les deux ans une mission médicale dont les membres animent tous les services en collaboration avec le personnel béninois (sauf la Radiologie, le Laboratoire et la Stomatologie). Le personnel sanitaire vraiment insuffisant, permet quand même d’assurer le fonctionnement de l’hôpital. Pour y arriver, le personnel s’est fixé des objectifs à savoir :

- améliorer la santé des populations de la zone ; - prévenir les malades ;

- prendre en charge les malades ;

- rendre disponibles et accessibles les soins de qualités ; - offrir des soins à moindre coût.

L’Hôpital abrite :

 un bloc administratif qui comprend :

o le secrétariat ;

o le service des affaires financières (SAF) ; o la direction ;

o le service des affaires administratives et économiques (SAAE).

 un bloc technique comportant les services suivants : o l’ORL ;

o le Laboratoire ; o l’Ophtalmologie ;

(22)

5

o la Stomatologie ; o la Pédiatrie ; o la Pharmacie ; o la Kinésithérapie ;

o la Maternité et la Gynécologie ; o la Chirurgie et la Réanimation ; o l’Imagerie Médicale ;

o la Médecine générale.

1.2. PRESENTATION ET DESCRIPTION DU SERVICE DE L’IMAGERIE MEDICALE

Le service de l’imagerie médicale de l’Hôpital de Zone de Natitingou regroupe l’échographie et la radiologie. Comme tous les services de l’imagerie, il participe à l’établissement du diagnostic de certaines pathologies, à partie des images obtenues après irradiation du patient. Il se trouve derrière le service de la pédiatrie ; à sa gauche se trouve le service de la chirurgie et le service de la stomatologie est à quelques mètres à sa droite. Notons que derrière le service, l’Hôpital dispose d’une grande d’espace non utilisée. Le service comporte juste deux unités à savoir : la Radiographie conventionnelle et l’échographie.

1.2.1. Unité de Radiologie

L’unité de Radiologie était le cadre précis de notre stage. On y trouve : - Une salle de radiographie :

C’est l’unique salle de radiographie. Dans cette salle, on peut voir :

 un appareil radiographique plafonnier fonctionnel ;

 une table mobile munie d’un Potter bucky ;

 un Potter mural ;

 un pupitre de commande tactile avec un paravent plombé ;

 deux climatiseurs.

 un appareil radiographique mobile avec son pupitre de commande non fonctionnel.

(23)

6

- Une chambre noire

C’est le laboratoire de traitement de l’image autrement dit la salle de développement des films. Cette chambre est divisée en deux grandes parties à savoir :

 Partie sèche

C’est dans cette zone qu’on dispose les cassettes de tous formats, les cartons de films, et les petites serviettes sur une petite armoire. Ici, plusieurs cadres et deux lumière inactiniques n’ont pas manqué de place.

 Partie humide

Ici on y voir juste un bac de développement manuel - Une salle de garde

- Deux toilettes - Un hall d’attente

Soulignons que cette unité dispose d’un négatoscope, d’un grand séchoir et d’un autoclave.

1.2.2. Unité d’échographie

Une salle d’examen dans laquelle il y a un échographe de marque EMP-860, un lit, un bureau, un climatiseur une douche et bien d’autres choses. Cette unité est animée par le chef service et son adjoint. Notons que juste en face de cette salle se trouve le bureau de chef service.

(24)

7

Figure 1 : Plan du service de Radiologie de l'HZN Auteur : M. HOUNSOU Dénis

1.3. MECANISME DE FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE L’IM

Les examens se déroulent tous les jours ouvrables de 08h à 12h-30mn et de 15h à 18h-30mn pour le service de jour et au-delà de 18h-30 pour la garde. En un mot, le service est fonctionnel de jour comme de nuit de garde 24h/24h. Car un système de garde de 24h et un repos compensateur de 24h est pratiqué. Les clichés sont interprétés après chaque examen et sont remis aux patients 30mn après l’examen.

POTTER MURAL

BACS DE DEVELOPPEMENT MANUEL

(25)

8

Le service est dirigé par une équipe constitué de quatre (04) personnes actuellement réparties comme suit :

- un technicien supérieur en Imagerie Médicale. Il s’agit de M. Ibidoun D. KOBA, chef service ;

- un ingénieur des travaux en Imagerie Médicale. C’est M. Georges KIEMA, chef service adjoint ;

- deux aides-soignants : Mme Olga N’KOUEI et M. Lafia N’DERI.

(26)

DEUXIÈME PARTIE :

DÉROULEMENT DU STAGE

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10

2.1. LES OBJECTIFS DU STAGE (1) 2.1.1. Objectif général

L’EPAC, pour compléter la formation théorique reçue, envoie ses étudiants en fin de formation en stage pratique. C’est dans cette logique que nous avons été envoyés à l’Hôpital de Zone de Natitingou. Notre stage s’est déroulé du 22 mai au 25 août 2017 et a pour objectif général de nous rendre capable à remplir la fonction et le travail exigés du technicien supérieur en imagerie médicale (radiologie) par la révision pratique des cours reçus.

2.1.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques suivant sont choisis à dessein et répondent aux besoins de la formation en imagerie médicale donnée aux étudiants de l’EPAC et assurent leur performance telle que recherchée par les enseignants de l’option. Il s’agit d’amener l’étudiant à :

- organiser et assurer la gestion de la réception des patients au secrétariat du service ;

- bien accueillir et bien s’occuper des patients ;

- s’occuper de la bonne gestion du matériel lourd et léger ; - apprendre la bonne tenue et gestion du laboratoire ;

- mieux pratiquer les techniques d’enregistrement d’image radiologique ; - se familiariser à la classification et à la sélection des clichés ;

- participer et exécuter des examens radiologiques ;

- acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens et être capable de produire de bons radiogrammes ;

- appliquer les règles de radioprotection pour soi-même, pour le personnel, pour le patient et pour le public en connaissance de cause de la radiobiologie ; - amener à assimiler et à effectuer, autant que faire se peut la pratique de clinique

de films après chaque examen ;

- apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en technique radiologique et en pathologies radiologiquement décelables.

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2.2. LES ACTIVITES EFFECTUEES

Notre stage a couvert la période de 22 mai au 25 août 2017. Nous étions au nombre de 02 stagiaires en fin de formation. A notre arrivé nous fûmes présentés au directeur qui après l’accueil nous a envoyés vers le chef service de la radiologie. Ce dernier nous a accueillir et nous a présenté à tout le personnel du service. Notre stage dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou a été marqué par une participation active au fonctionnement des différentes entités qui composent ce service. Observation, participation et exécution constituent la triade d’apprentissage mise en œuvre pour atteindre nos objectifs de stage. Pendant notre stage, nous n’avons pas eu de tâches spécifiques. Nous avons parcouru toutes les entités fonctionnelles du service à savoir : le secrétariat, la salle d’examens, la chambre noire et l’interprétation des clichés

2.2.1. Le secrétariat

Au niveau de cette entité, Notre travail a consisté à : - Accueillir les patients ;

- Donner aux patients les renseignements nécessaires sur l’examen ; - Orienter les patients vers la caisse ;

- Enregistrer les examens effectués ; - Remettre les résultats aux patients.

2.2.2. La chambre noire

Dans la chambre noire, les travaux réalisés ont consisté à : - décharger et charger les cassettes ;

- développer manuellement les films ; 2.2.3. La salle d’examens

C’est ici que se déroule la réalisation des examens radiologique. Notre travail est de mettre les patients en confiances, leur expliqué le déroulement de l’examen et les instructions à suivre. Ensuite nous les positionnons selon l’examen demandé et selon nos cours de technique. Puis nous allons au pupitre de commande derrière le paravent plombé où nous prenons les facteurs, donnons ensuite les instructions

(29)

12

préalablement expliquées au patient puis nous lui faisons son examen. Après cela, nous prenons la cassette que nous envoyons en chambre noire pour le développement du film.

Au cours de notre stage, nous avons effectué plusieurs examens standards dont certaines avec l’aide de nos devanciers, et d’autres sans leur aide, et nous avons participé à la réalisation des examens spéciaux comme le TOGD et l’HSG. Au total 415 examens enregistrés dont 191 réalisés seul soit un taux de 46.02%.

Tableau I : Répartition des différents examens enregistrés et réalisés au cours de notre stage(2) (du 22 mai au 25 août 2017)

TYPES D’EXAMENS

AUXQUELS NOUS AVONS PARTICIPES REALISES SEUL TOTAL FREQUENCE

Membres pelviennes 027 040 067 16,15

Membres thoraciques 037 026 063 15,18

Crâne + sinus 043 017 060 14,46

Poumon + télécœur 067 034 101 24,34

Rachis 021 026 047 11,33

Bassin + hanche 009 016 025 06,02

ASP 009 005 014 03,37

TOGD 004 009 013 03,13

HSG 007 018 025 06,02

TOTAL 224 191 415 100,00

De la lecture de ce tableau, il ressort que sur les 415 examens enregistrés : - La radiographie pulmonaire est en tête avec un taux de 24,34% cela est dû

à la tuberculose qui touche la majeur partie de la population ;

- pour les examens spéciaux l’HSG vient en tête avec un taux de 06,02% à cause du grand nombre des femmes ayant le désir de maternité qui fréquentent l’Hôpital.

(30)

13

2.3. COMPÉTENCES ACQUISES

Comme nous le montre le tableau récapitulatif des examens réalisés, bon nombre d’examens standards comme spéciaux ont été réalisés, ainsi nous avons eu à mettre en pratique nos cours théoriques. Nous avons également acquis une certaine dextérité et une agilité devant tout cas de traumatisme ou toute difficulté face aux patients récalcitrants.

2.4. DIFFICULTES RENCONTRÉES

Malgré les divers avantages que nous avons tirés de notre stage, nous avons aussi été confronté à un certain nombre de difficultés.

2.4.1. Administration

la lenteur administrative dans la fourniture du matériel indispensable au fonctionnement du service

2.4.2. Chambre noire

- Le non disponibilité d’une imprimante obligeant à l’indentification manuelle des clichés au secrétariat après la réalisation de chaque examen ;

-

L’inexistence d’une armoire dans la chambre noire pour le stockage des films vierges ;

- La petite dimension des bacs de solution, n’avantage pas le développement de plusieurs films à la fois ;

- Le mauvais état de la passe-cassette, laisse passer la lumière et les rayons diffusés. Ce qui nous oblige à ne pas l’utiliser ;

- Le mauvais système de développement manuel, composé d’un seul bain d’arrêt ;

- Le développement se fait manuellement, ce qui, retarde non seulement le travail mais aussi fait révéler certaines imperfections dont le noircissement des clichés surtout lorsque les solutions sont nouvellement changées.

(31)

14

2.4.3. Salle d’examen

- L’absence de lampe orientable pour l’HSG, nous amène à utiliser une lampe torche,

- L'absence de matériels de contention pour la réalisation des examens chez les nouveau-nés et les enfants, expose non seulement les accompagnateurs aux rayons X mais aussi occasionne du flou cinétique sur les radiogrammes ; - L’inexistence de groupe électrogène pour le service, nous oblige à stopper le

travail en cas de coupure de courant ;

- L’absence de maintenance préventive pour l’appareil de radiographie ; - Le manque de matériel d’hygiène dans le service ;

- L’absence de certains matériels qualifiés pour la radioprotection (cache gonades, cache thyroïde).

- Le manque du matériel nécessaire pour prendre en charge les examens spéciaux tels que l’UIV ; l’UCR et le Lavement Baryté.

- Le problème socioculturel rendant parfois la communication difficile avec les patients ;

- L’absence de mesures de prévention et de prise en charge de douleur au cours des examens de l'HSG.

2.4.4. Secrétariat

- Les renseignements cliniques non mentionnés sur les bons d’examens ; - La mauvaise prescription des examens radiographiques;

- L’inexistence d’un bureau pour le secrétariat dans le service.

(32)

TROISIÈME PARTIE :

ETUDE DU THEME

(33)

16

3.1. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DU THEME 3.1.1. Problématique

Les examens spéciaux effectués en radiologie, sont des examens paracliniques effectués dans l’objectif de recueillir les signes des pathologies qui touchent certains organes de notre corps. C’est le cas des examens spéciaux comme l’hystérosalpingographie qui révèle les pathologies de l’utérus et des trompes et du lavement baryté qui donne les signes des pathologies du colon.

Un service de radiologie construit dans les normes et bien équipé s’occupe non seulement des examens standards mais aussi des examens spéciaux. Mais force est de constater que dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou, tous les examens standards sont réalisables mais tous les examens spéciaux ne sont pas pris en charge. Ceci oblige les techniciens du service à référer une grande partie de ces examens spéciaux dans d’autres hôpitaux. C’est ce qui nous a amené à choisir le thème « Prise en charge des examens spéciaux dans un service de la radiologie : cas de l’Hôpital de Zone de Natitingou ».

Dans un tel contexte, il serait souhaitable d’identifier les problèmes du non prise en charge de ces examens afin que leurs résolutions rendent le service de radiologie de l’Hôpital capable à prendre en charge tous les examens radiographiques.

3.1.2. Objectifs de l’étude 3.1.2.1. Objectif général

Contribuer à une meilleure prise en charge des patients venus pour des examens spéciaux dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou.

3.1.2.2. Objectifs spécifiques

Pour atteindre cet objectif général, nous nous sommes assigné comme objectif spécifique de :

(34)

17

- Calculer la fréquence des examens spéciaux pris en charge dans le service ; - Identifier sur les deux années d’étude les examens spéciaux qui sont pris en

charge;

- Identifier la provenance des examens spéciaux référés vers le service de radiologie ;

- Rechercher les éventuelles causes qui motivent le non prise en charge des examens spéciaux référés dans un autre centre par le service.

(35)

18

3.2. GENERALITES SUR LES EXAMENS SPECIAUX

En radiologie, on appelle examen spécial tout examen radiologique qui se réalise avec moulage de l’organe exploré par un produit de contraste. Ce produit permet de visualiser les structures du corps qui ne le seraient pas autrement. Deux principaux produits sont utilisés : le sulfate de baryum et les produits tri-iodés.

Les produits barytés (contentant du sulfate de baryum), atténuent les rayons X et permettent d’obtenir un meilleur contraste sur le cliché radiologique. On s’en sert pour remplir le tractus digestif et réaliser différents examens radiologique permettant d’imager le larynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le côlon. Les produits barytés sont absorbés par voie haute ou basse.

Les produits de contraste iodés hydrosolubles quant à eux, ils absorbent fortement les rayons X (grâce à l’iode qui possède un numéro atomique élevé : 53).

Injectés par voie veineuse ou artérielle, ces produits permettent de « blanchir » un réseau vasculaire ou certains organes. Toutefois, des désagréments fréquents mais normaux et passagères peuvent subvenir, une sensation de chaleur lorsque le produit passe dans les veines est possible, surtout au niveau du nez, de la gorge ou dans le bas ventre. De même, le malade peut ressentir un goût bizarre dans la bouche.

Les examens spéciaux réalisés en radiologie peuvent être rassemblés en trois groupes d’examens à savoir : les examens de l’appareil digestif, les examens de l’arbre urinaire et les examens des voies génitales(3).

3.2.1. Les examens de l’appareil digestif

Les examens de l’appareil digestif sont : le transit œsogastroduodénal, le transit gastro-intestinal, le transit intestinal et lavement baryté.

3.2.1.1. Le transit œsogastroduodénal

C’est une radiographie de la partie haute du tube digestif qui met en évidence les lésions de l’œsophage, l’estomac et du duodénum grâce à un produit de contraste opaque aux rayons X. Le produit est à base du sulfate de baryum et n’est pas réabsorbé par les parois de l’estomac. Il met en évidence très souvent les tumeurs de l’œsophage, l’ulcère gastroduodénal, les hématémèses, la sténose pylorique, l’estomac de stase etc. Comme exemple de produit de contraste, on peut citer : le micropaque orale et le microtraste.

(36)

19

3.2.1.2. Le transit intestinal.

Le transit intestinal est un examen radiologique qui permet de mettre en évidence les pathologies et anomalies de l’intestin grêle grâce au produit de contraste à base de sulfate de baryum.

3.2.1.3. Le transit gastro-intestinal.

Le transit gastro-intestinal est l’examen radiologique qui met en évidence grâce au sulfate de baryum les pathologies de l’estomac, des anses de la grêle.

3.2.1.4. Le lavement baryté(4)

Le lavement baryté est un examen radiologie qui permet d’explorer le gros intestin (le côlon). L’examen est souvent effectué chez les personnes qui souffrent de diarrhée chronique, de constipation, de côlon irritable, de méléna, qui ont perdu du poids sans raison apparente, dont les habitudes d’élimination ont changé etc. Comme matériel spécifique à cet examen, il y a : la potence, le lubrifiant, la pince porte-coton, le boc a lavement, la sonde de Pouliquen et des gants.

3.2.2. Les examens de l’arbre urinaire

Les examens radiologiques qui prennent en compte l’arbre urinaire sont au nombre de deux à savoir : l’urographie intraveineuse (UIV) et l’urétrocystographie rétrograde (UCR).

3.2.2.1. Urétrocystographie rétrograde

L’urétrocystographie rétrograde est une technique radiologique qui consiste à opacifier l’urètre et la vessie par voie rétrograde. Elle est souvent indiquée dans les cas de dysurie ou d’hématurie. Pour la réalisation de cet examen, on utilise très souvent les produits de contraste hypertonique tels que : télébrix* 38, radiosélectan*

76%.

3.2.2.2. L’urographie intraveineuse

L’urographie intraveineuse (UIV) est une technique d’examen radiologique qui permet d’explorer la morphologie du rein et la fonction rénale. Jusqu’à nos jours, l’UIV reste le seul examen radiographique qui permet d’explorer la totalité de l’arbre urinaire.

(37)

20

Elle est indiquée dans les cas suivants :

 obstruction des voies excrétrices ;

 hypothèse d’un calcul ;

 présence de tumeur ou métastase ;

 reins ectopiques ;

 urètre ectopique ;

 hydronéphrose.

Au cours de la réalisation de cet examen, certains patients développent des réactions d’allergies au produit de contraste utilisé. Pour contrôler ces cas, il est très important au service d’avoir une trousse d’urgence contenant : des corticoïdes (ou antihistaminiques), des tonicardiaques (genre hept-a-myl), du matériel de ventilation (pour oxygénothérapie), et du matériel de trachéotomie. Comme exemple de produit antihistaminique (ou corticoïdes) on peut citer le soludécadron*, la polaramine* et du célestène*. Pour réussir cet examen, il faut une minuterie (pour marquer sur le cliché le temps écoulé depuis le début d’injection du produit de contraste et du matériel de compression (la bande de compression, la poire et le ballon de compression).

3.2.3. Les examens des voies génitales 3.2.3.1. L’hystérosalpingographie

L’hystérosalpingographie est une radiographie qui permet de faire le moulage de l’utérus et des trompes avec un produit de contraste iodé. Elle étudie la cavité utérine et les trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards. Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité, d’infection répétitive, de métrorragies, de douleurs et bien d’autres affections. Pour réussir cet examen, il faut une source de lumière orientable, un plateau contenant du tampon ouaté (compresse + alcool désinfectant), un hystéromètre, des spéculums démontables, des pinces de Pozzi, de lubrifiant, des gants, un antispasmodique (viscéralgine*), une minuterie (pour marquer sur le cliché le temps écoulé depuis le début d’injection du produit de contraste) et un appareil d’injection contenant une seringue de 25cc, une canule et un aspirateur. Le stérilisateur est utilisé pour rendre les matériels qui ne sont pas à usage unique utilisable pour d’autres patientes. « L’utilisation des matériels de radioprotection comme les gants plombés, les lunettes plombés, le paravent plombé et les tabliers

(38)

21

plombés pour la protection du personnel, des gardes malades et du patient au cours de la réalisation l’examen est très important »(5)

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3.3.1. Cadre et période de l’étude

Notre étude a été réalisée dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou du 22 mai au 25 août 2017.

3.3.2. Matériel d’étude

Notre étude a porté sur des patients dont les résultats sont consignés dans le registre du service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou, et sur les bulletins des examens spéciaux reçus pendant la période de notre stage.

3.3.3. Méthodes d’étude

Il s’agit d’une étude descriptive transversale.

- Pour la collecte rétrospective des données de cette étude, la période s’étalait de 22 mai 2015 au 22 mai 2017. Les registres de 2015 et de 2016 ont été mises à contribution afin d’étudier les examens spéciaux effectués avant notre arrivé.

- Pour la collecte prospective des données de cette étude, la période allait du 22 mai au 25 août 2017, afin de recenser les examens spéciaux et tout ce qui oblige les techniciens à référer certains examens spéciaux dans un autre centre durant les trois mois de notre stage radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou.

- Le tableur Microsoft Excel 2013est utilisé pour le traitement des données.

Les résultats obtenus sont présentés à travers des tableaux et figures ci- dessous.

3.3.4. Echantillonnage

Notre échantillon est constitué de 415 patients venus dans le service pendant notre période d’étude (pour la collecte des données prospectives de notre étude) et des 2.244 examens consignés dans le registre du service du mai 2015 à mai 2017 (pour la collecte des données rétrospectives de notre étude).

(39)

22

3.3.4.1. Critères d’inclusion

- Tous les examens spéciaux enregistrés et réalisés dans le service pendant la période de notre stage.

- Tous les examens spéciaux référés dans un autre centre par le service pour leur prise en charge pendant la période de notre stage.

- Tous les examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2017.

3.3.4.2. Critères de non inclusion

- Tous les patients venus pour un examen autre que les examens spéciaux dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou pendant la période de notre étude.

- Tous les examens spéciaux référés dans un autre centre pour leur prise en charge pendant notre absence dans le service au cours de notre stage.

(40)

23

3.4. RESULTATS

3.4.1 Résultats des données rétrospectives

Tableau II : Répartition selon le type des examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2017.

EXAMENS EFFECTIFS POURCENTAGE

Examens spéciaux 190 8,47

Examens standards 2054 91,53

TOTAL 2244 100,00

Figure 2 : Répartition des examens spéciaux enregistrés et réalisés dans le service entre mai 2015 et mai 2017.

20

28

69 73

0 10 20 30 40 50 60 70 80

mai 2015 à mai 2016 mai 2016 à mai 2017

Effectif

Examens spéciaux enregistrés et réalisés TOGD HSG

(41)

24

Tableau III : Répartition selon le sexe, des examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2017.

SEXE

EXAMENS HOMME FEMME TOTAL

HSG - 142 142

TOGD 32 16 48

TOTAL 32 158 190

Tableau IV : Répartition selon l'âge, des examens enregistrés et réalisés dans le service du mai 2015 à mai 2015.

ANNEES

EXAMENS [10-20[ [20-30[ [30-40[ [40-50[ [50-60[ TOTAL

HSG 00 73 55 12 02 142

TOGD 01 08 11 10 18 48

TOTAL 01 81 66 22 20 190

Figure 3 : Récapitulatif selon l'origine, de la demande des examens spéciaux réalisés entre mai 2015 et mai 2017.

17%

83%

Interne Externe

(42)

25

3.4.2. Résultats des données prospectives

Figure 4 : Graphique montrant la part des examens spéciaux dans les activités du service pendant la période de notre stage.

Tableau V : Répartition des examens spéciaux selon qu'ils ont été pris en charge ou non dans le service pendant la période de notre stage.

EXAMENS SPECIAUX

PRIS EN CHARGE

NON PRISE EN

CHARGE TOTAL

TOGD 13 12 25

HSG 25 15 40

LB 00 21 21

UIV 00 15 15

UCR 00 17 17

TOTAL 38 80 118

9%

91%

Spéciaux Standards

(43)

26

Tableau VI : Répartition des examens spéciaux selon la cause de leur référence vers un autre centre pour leur prise en charge.

MOTIFS EXAMENS SPECIAUX

COÛT DE L’EXAMEN

RUPTURE DU STOCK DES

PRODUITS DE CONTRASTE

COUPURE DE COURANT

TOTAL

HSG 02 09 04 15

LB 00 21 00 21

TOGD 02 09 01 12

UCR 00 17 00 17

UIV 00 15 00 15

TOTAL 04 71 05 80

(44)

27

3.5. COMMENTAIRE

Le Tableau 2 nous présente la répartition des examens enregistrés et réalisés dans le service entre mai 2015 et mai 2017. L’analyse de ce tableau nous montre que sur les 2.244 examens enregistrés et réalisés dans le service au cours des deux années d’étude, 2.054 sont des examens standards soit 91,53% et seulement 190 sont des examens spéciaux soit 8,47%. Ceci nous montre que le service réalise plus d’examens standards que d’examens spéciaux.

D’après la figure 2 qui nous présente la répartition des examens spéciaux enregistrés et réalisés dans le service au cours des deux années d’étude, on constate qu’entre mai 2015 et mai 2016, le service a réalisé comme examens spéciaux 20 TOGD et 69 HSG et entre mai 2016 et mai 2017, 28 TOGD et 73 HSG. Ceci explique que durant ces deux années, le service a réalisé juste deux examens spéciaux (le TOGD et l’HSG) et il y a eu une légère augmentation des deux examens entre mai 2016 et mai 2017. Autre analyse de cette figure nous montre qu’au cours des deux années considérées, le nombre d’HSG réalisé dans le service est supérieur au nombre de TOGD réalisé. Ceci nous explique que l’HSG est l’examen spécial le plus réalisé dans le service

D’après le Tableau 3 qui nous présente la répartition selon le sexe des examens spéciaux enregistrés et réalisés dans le service sur les deux années d’étude, on constate que sur les 190 patients venus pour les examens spéciaux, 158 étaient de sexe féminin soit 83,16% contre 32 pour le sexe masculin soit 16,42%. En effet, cette proportion est due surtout à la part que prend l’HSG qui est l’examen spécial purement féminin et en même temps le plus réalisé dans le service.

Le Tableau 4 nous présente la répartition selon l’âge des examens spéciaux enregistrés et réalisés dans le service sur les deux années d’étude. De son analyse nous pouvons dire que ce sont les patients dont la tranche d’âge se situe entre 20-30 ans qui viennent le plus pour les examens spéciaux dans le service avec un pourcentage de 42,63. Viennent ensuite et respectivement les patients de 30-40 ans avec un taux de 34,76% ; les patients de 40-50 ans avec un taux de 11,58% ; les patients de 50-60 ans avec un taux de 10,56% et enfin les patients de 10-20 ans avec un pourcentage de 0,52. Autre analyse du tableau nous montre que le plus petit patient venu pour un examen spécial avait 2 ans et le plus âgé avait 58ans. La moyenne d’âge de notre échantillon est 30ans.

(45)

28

La figure 3 présente le récapitulatif du nombre des examens spéciaux réalisés de mai 2015 à mai 2017 dans le service en fonction de l’origine de la demande.

L’analyse de cette figure nous montre que 83% des examens spéciaux sont des prescriptions venant des structures externes à l’hôpital et seulement 17% sont des prescriptions des services internes de l’hôpital. Ceci montre que la plupart des examens spéciaux réalisés dans le service viennent de l’extérieure.

La figure 4 présente la part des examens spéciaux dans les activités du service pendant la période de notre stage. On constate de cette figure que sur les 415 examens réalisés pendant la période de notre stage, 377 étaient des examens standards soit 91% et seulement 38 sont des examens spéciaux soit 09%. Ce qui nous montre que pendant notre stage, c’est les examens standards qui sont les plus réalisés et les examens spéciaux sont les moins réalisés.

On constate du tableau 5 présentant la répartition des examens spéciaux selon qu’ils ont été pris en charge ou non dans le service pendant la période de stage que sur les 118 demandes d’examen spécial reçus dans la période de notre stage, seul 38 ont été pris en charge soit 32,20% contre 80 qui n’ont pas été pris en charge soit 68,80%. Le tableau nous montre aussi que sur toutes les demandes de TOGD reçus, seulement 53,00% sont pris en charge dans le service contre 47% et sur les demandes d’HSG reçus 62,02% sont pris en charge dans le service contre 37,05%. Ce qui créé une déperdition des examens spéciaux dans le servie.

Le tableau 6 nous présente la répartition des examens spéciaux selon le motif de leur référence vers un autre centre pour leur prise en charge. L’analyse de ce tableau nous montre que sur les 80 examens référés dans un autre centre pour leur prise en charge, 71 ont pour motif rupture de produit de contraste soit 88,75% et 04 ont pour motif la cherté des prestations du service soit un pourcentage de 05,00. La coupure de courant par la Société Béninoise d’Energie Electrique a fait référer 05 examens spéciaux soit un taux de 06,25%. Notons aussi que toutes les urographies intraveineuses, les urétrocystographies et les lavements barytés qui sont référés dans un autre centre pour leur prise en charge ont pour motif rupture des produits de contraste de ces examens dans le service. On déduit donc que la rupture des produits de contraste des examens spéciaux dans le service est le motif majeur de la référence des examens spéciaux dans un autre centre pour leur prise en charge.

(46)

CONCLUSION

(47)

30

Notre stage de fin de formation nous a préparés pour le terrain. Bon nombre d’examen ont été réalisés et nous avons eu le temps de confronter nos cours théoriques par la pratique. Nous avons connu un réel progrès dans la réalisation de la quasi-totalité des examens radiographiques sans opacification et suivi le déroulement complet de quelques examens spéciaux. Nous nous sommes appliqués à réaliser plusieurs fois l’HSG et ceci avec assistance de nos aînés. Nous avons aussi procédé à l’évaluation de nos clichés. Ainsi, ce stage a été un grand pas dans la maitrise des manipulations liées à notre profession.

Par ailleurs, il s’est avéré qu’au cours de notre stage, que tous les examens spéciaux ne sont pas pris en charge dans le service. En particulier les examens spéciaux tels que l’urographie intraveineuse, l’urétrocystographie et le lavement baryté. Ce constat nous a fait faire une étude sur la prise en charge des examens spéciaux dans le service.

Au cours de notre étude, nous avons constaté que la rupture fréquente des produits de contraste des examens spéciaux dans le service a fait référer 71 examens spéciaux sur les 80 référés dans un autre centre pour leur prise en charge soit 88,75%.

Elle est donc le motif principal de la référence des examens spéciaux dans un autre centre pour leur prise en charge par le service. Pour pallier à cela, nous avons proposé quelques suggestions à l’administration de l’Hôpital et au ministère de la santé. Nous espérons que notre travail aidera à améliorer la prise en charge efficace des patients venus pour les examens spéciaux dans le service.

(48)

SUGGESTION

(49)

32

Au terme de notre étude, la formulation de quelques suggestions s’avère indispensable. En effet, nous suggérons ce qui suit à l’endroit :

- Du Ministère de la santé

 doter le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou d’autres technique d’Imagerie Médicale telles que la radiographie panoramique dentaire et si possible le scanner afin de répondre aux besoins des prescripteurs dans la recherche des signes de l’imagerie des pathologies révélées par les examens spéciaux ;

 doter l’Hôpital d’un groupe électrogène très résistant et capable de générer d’énergie suffisante pour faire fonctionné tous les appareils du service de radiologie.

- Des autorités de l’Hôpital de Zone de Natitingou

 mettre à la disposition du service de radiologie du matériel médicotechnique (en quantité et en qualité) ;

 installer un matériel de signalisation d’irradiation pour mieux assurer la radioprotection du personnel et des usagers du service ;

 instaurer une maintenance préventive périodique du seul appareil radiographie du service ;

(50)

REFERENCES

(51)

34

Bibliographie

1. GIMR/EPAC/UAC. Cahier de stage de fin d’année des étudiants en imagerie médicale. 2017.

2. Hôpital de Zone de Natitingou. Régistre du service de radiologie. 2015.

3. BACHIROU Y. Etude rétrospective de la fréquence des examens spéciaux dans le centre hospitalier universitaire de zone de suru-lere de septembre 2011 au septembre 2016. 2015.

4. ATREVI N. Cours des techniques radiodiagnostiques des viscères. 2017.

5. DOSSOU J. Cours des notions de radiobiologie et de radioprotection GIMR/EPAC/UAC. 2017.

6. GBOSSEKOU M. Répertoire des prestations et actes de l’Hôpital de Zone de Natitingou.

Webographie

1. http://www.doctissimo.fr/html/santé/imagerie/hystérosalpingographie/html consulté le 01/11/2017 ;

2. http://www.doctissimo.fr/html/santé/imagerie/urographieintraveineuse/html consulté le 01/11/2017 ;

3. http://www.dignosite.chez-alice.fr/togd.html consulté le 01/11/2017 ; 4. http://www.hopital-docss.org/ates/uiv.html consulté le 15/11/2017 ;

5. http://www.vulgaris-médical.com/encyclopédie/uiv-4702.html consulté le 15/11/2015 .

(52)

ANNEXES

(53)

36

Tableau montrant le coût des examens spéciaux dans le service de radiologie de l’Hôpital de Zone de Natitingou

EXAMENS

SPECIAUX ACTE NOMBRE DE KO PRIX / ACTES

HSG Z 100 20.000

LB Z 60 12.000

TOGD Z 60 12.000

UIV Z 60 12.000

UCR Z 60 12.000

Légende : Z = 200FCFA

Source : Répertoire des prestations et actes de l’Hôpital de Zone de Natitingou(6)

(54)

37

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU DURANT NOTRE FORMATION DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN IMAGERIE MEDICALE A L’EPAC DE 2014 à 2017... II - ENSEIGNANTS PERMANENT ... II - ENSEIGNANTS VACATAIRES ... III DEDICACES ... IV REMERCIEMENTS ... VI HOMMAGES ... VIII RESUME ... X SUMMARY ... XI SIGLES ET ABREVIATIONS ... XII L ISTE DES TABLEAUX ... XIII LISTE DES FIGURES ... XIV SOMMAIRE ... XV

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : PRÉSENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.1. HISTORIQUE ET PRESENTATION DE L’HOPITAL DE ZONE DE NATITINGOU ... 4

1.2. PRESENTATION ET DESCRIPTION DU SERVICE DE L’IMAGERIE MEDICALE ... 5

1.2.1. Unité de Radiologie ... 5

1.2.2. Unité d’échographie ... 6

1.3. MECANISME DE FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE L’IM ... 7

DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE... 9

2.1. LES OBJECTIFS DU STAGE (1) ... 10

2.1.1. Objectif général ... 10

2.1.2. Objectifs spécifiques ... 10

(55)

38

2.2. LES ACTIVITES EFFECTUEES... 11

2.2.1. Le secrétariat ... 11

2.2.2. La chambre noire ... 11

2.2.3. La salle d’examens ... 11

2.3. COMPÉTENCES ACQUISES ... 13

2.4. DIFFICULTES RENCONTRÉES ... 13

2.4.1. Administration ... 13

2.4.2. Chambre noire ... 13

2.4.3. Salle d’examen ... 14

2.4.4. Secrétariat... 14

TROISIÈME PARTIE : ETUDE DU THEME ... 15

3.1. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DU THEME ... 16

3.1.1. Problématique ... 16

3.1.2. Objectifs de l’étude ... 16

3.2. GENERALITES SUR LES EXAMENS SPECIAUX ... 18

3.2.1. Les examens de l’appareil digestif ... 18

3.2.2. Les examens de l’arbre urinaire ... 19

3.2.3. Les examens des voies génitales ... 20

3.3. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE ... 21

3.3.1. Cadre et période de l’étude ... 21

3.3.2. Matériel d’étude ... 21

3.3.3. Méthodes d’étude ... 21

3.3.4. Echantillonnage ... 21

3.4. RESULTATS ... 23

3.4.1 Résultats des données rétrospectives ... 23

3.4.2. Résultats des données prospectives ... 25

CONCLUSION ... 29

(56)

39

SUGGESTION ... 31

REFERENCES ... 33

ANNEXES ... 35

TABLE DES MATIERES ... 37

Références

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