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VEN h. LA 10 e ÉDITION DU CONCOURS (RE)CONNAISSANCE DEVIENT LA 1 re ÉDITION DE

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Academic year: 2022

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SAM.

30.11 17h30 VEN.

29.11 19h

LA 10e ÉDITION DU CONCOURS (RE)CONNAISSANCE DEVIENT LA 1re ÉDITION DE

Aina Alegre Lali Ayguadé Lara Barsacq Julie Coutant &

Eric Fessenmeyer Benjamin Coyle DD Dorvillier & Zeena

Parkins Rémy Héritier Leslie Mannès &

Louise Baduel Nach Saief Remmide

Simon Tanguy CONTACT PRESSE

Cédric Chaory 06 63 65 24 85 cedricchaory@yahoo.fr

LA RAMPE ÉCHIROLLES

: Marion Greco

DOSSIER DE PRESSE

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SOMMAIRE

Édito

Présentation

Les 17 partenaires Le jury

La sélection

Lost in Ballets Russes de Lara Barsacq

Initial Anomaly de Leslie Mannès et Louise Baduel The Ephemeral life of an Octopus de Léa Tirabasso Cellule de Nach

Percée Persée de Rémy Héritier iU an Mi de Lali Ayguadé

DÉLICES de Aina Alegre

Suite de Julie Coutant et Eric Fessenmeyer Fin et Suite de Simon Tanguy

Danza Permanente de DD Dorvillier et Zeena Parkins Eldfell de Benjamin Coyle

NaKaMa de Saief Remmide

Dates de diffusion de la sélection

3 lauréats de (re)connaissance à Chaillot Les (re)connaissances des partenaires • 2017 Informations pratiques

Soutiens p. 3

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ÉDITO

(Re)connaissance devient PODIUM

Point de départ

Le concours (re)connaissance a vu le jour en 2009 sur une idée du Pacifique (Centre de Développement Chorégraphique National) et de La Maison de la Danse de Lyon. Il réunit l’expertise d’un panel de struc- tures culturelles qui repère des compagnies de danse contemporaine sur leur territoire, et souhaite leur apporter un soutien et une visibilité nationale. Le concours est une plateforme avec différents prix, allant des tournées des lauréats à des offres de résidences et de coproductions. (re)connaissance désigne l’objectif visé alors, tourné davantage sur la confirmation de talents que la découverte de compagnies émergentes.

Alors que ce projet s’était fixé une durée de quatre années, huit éditions portées en production déléguée par Le Pacifique, en coréalisation avec plusieurs lieux d’accueils dont la Rampe, se sont déroulées dans l’agglomération grenobloise et la région Rhône-Alpes.

Pourquoi transformer le concours (re)connaissance ?

En 2016, Marie Roche, nouvelle directrice du Pacifique CDCN, s’attache à sonder les différents partenaires et dresse un bilan des éditions précédentes. Son expérience en bureau de production l’a familiarisée avec les difficultés que rencontre la danse en terme de diffusion et la durée de vie trop courte des créations chorégraphiques. Elle propose alors une réorientation du concours avec l’objectif de dynamiser la diffu- sion de la danse.

Il s’agit d’offrir un tremplin à des œuvres chorégraphiques, qu’elles soient récentes ou non, d’élargir des possibilités de diffusion et de circulation sur un territoire national et européen. Les trois prix se trans- forment pour les lauréats en représentations de leur pièce en intégralité chez les partenaires et leurs voisins.

Le concours devient biennal afin d’offrir la meilleure visibilité des tournées des lauréats la saison sui- vante.

Un réseau renouvelé pour une diffusion augmentée

Pour optimiser la circulation des œuvres, le réseau de partenaires a été renouvelé en s’ouvrant géogra- phiquement et en intégrant des pays frontaliers. Neuf nouveaux entrants (l’ADC à Genève, L’Empreinte à Brive et Tulle, La Mégisserie à Saint-Junien, La Rose des Vents à Villeneuve d’Asq, Le Manège à Maubeuge, Le Triangle à Rennes, la Scène Nationale d’Aubusson, Scènes & Cités à Istres et le Théâtre de Liège) s’en- gagent avec des partenaires historiques, à repérer, sélectionner, et surtout à accueillir les lauréats dans leur saison.

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Labélisés ou non, programmant peu ou beaucoup de danse, ces partenaires choisis pour leur diversité forment un réseau très représentatif des scènes existantes. Ensemble, ils sont conscients des enjeux pour les compagnies de dépasser le cadre de leur territoire et désireux d’œuvrer à une plus grande diffusion de la danse.

La nouvelle règle implique aux partenaires de s’adjoindre des structures proches géographiquement, des voisins, pour construire localement une tournée d’un des lauréats. En tant que CDCN, Le Pacifique sou- haite fédérer au niveau régional des partenaires pour établir des tournées cohérentes en Auvergne-Rhô- ne-Alpes et réduire ainsi les coûts inhérents.

La sélection

Les partenaires de PODIUM ont sélectionné, pour cette édition 2019, parmi les nombreuses créations vues, soutenues ou accueillies douze œuvres au potentiel insuffisamment exploité et répondant à des critères tels que l’exigence, la maturité de l’écriture, l’accessibilité à un large public... Qu’elles soient ré- centes ou qu’il s’agisse de reprises, ils misent sur des pièces dont ils sont convaincus qu’elles n’ont pas assez rencontré le public, ni été assez vues par le secteur professionnel.

Avec une sélection équitable entre solo-duo et pièces de groupes (jusqu’à 6 interprètes au plateau) et un prix pour chaque catégorie, le choix des formats prend en compte la diversité des scènes et des plateaux.

La sélection veille également à la parité des directions artistiques.

Une fête de la danse dans l’agglomération grenobloise

PODIUM, accueilli et coréalisé depuis plusieurs éditions par La Rampe, avec le soutien du CCN2 reste avant tout un concours et un temps festif pour la danse dans l’agglomération grenobloise. Cette dyna- mique territoriale a permis d’en faire un événement extrêmement suivi, le vote des spectateurs fondant ce lien indéfectible entre le concours et son public fidèle.

Le concours PODIUM prend une place singulière parmi les temps forts chorégraphiques. En dépassant la question de l’émergence, en favorisant la diffusion de pièces créées, en misant sur des dynamiques territoriales pour organiser des tournées, PODIUM s’inscrit dans l’air du temps en prônant un dévelop- pement durable pour le secteur chorégraphique.

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PODIUM c’est ...

un concours de danse contemporaine

2 soirées avec 6 propositions à découvrir chaque soir 12 extraits de spectacles sélectionnés par 17 partenaires

1 prix attribué par le public

2 prix attribués par un jury professionnel : un pour les solos-duos, un pour les pièces de groupe

des tournées la saison suivante pour les lauréats

Le rendez-vous est donné les 29 et 30 novembre 2019 à La Rampe à Echirolles pour découvrir 12 extraits de pièces sélectionnés par 17 partenaires.

De (re)connaissance à PODIUM

Le concours (re)connaissance a vu le jour en 2009, sur une idée du Pacifique, Centre de Développement Chorégraphique National de Grenoble et de la Maison de la Danse de Lyon. Il réunit des structures cultur- elles labélisées et diversifiées dans l’objectif de repérer, de donner une visibilité et soutenir dans la durée des chorégraphes confirmé·e·s mais peu diffusé·e·s.

Pour la 10ème édition le concours évolue et devient la 1ère édition de PODIUM.

Nouveau nom, nouvelle formule, nouveau rythme : le concours devient biennal et se donne pour objectif de dynamiser la circulation et la visibilité de la danse dans les saisons culturelles en offrant aux lauréats des tournées chez les partenaires et des voisins complices.

Les années impaires, l’ensemble des partenaires sélectionne équitablement 6 solos-duos et 6 pièces de groupe, dont un extrait est présenté lors du concours. Les années paires concentrent les tournées des pièces lauréates pour un maximum de visibilité.

En coréalisation avec La Rampe – La Ponatière, scène conventionnée d’intérêt national Art et creation – Danse et Musiques, Echirolles (Isère), avec le soutien du CCN2.

PRÉSENTATION

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LES 17 PARTENAIRES

Le Pacifique Centre de Développement Chorégraphique National de Grenoble production déléguée en co-réalisation avec La Rampe - La Ponatière - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création - Danse et Musiques Échirolles

et avec le soutien du CCN2 - Centre Chorégraphique National de Grenoble ADC - Association pour la Danse Contemporaine – Genève

CCNR - Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape KLAP - Maison pour la danse - Marseille

L’Empreinte - Scène nationale Brive – Tulle

La Mégisserie - Scène conventionnée – Saint-Junien La Rose des Vents – Scène nationale – Villeneuve d’Asq Le Manège – Scène nationale Maubeuge

Le Triangle – Cité de la danse – Rennes Maison de la danse – Lyon

Malandain Ballet Biarritz / Centre Chorégraphique National de Nouvelle-Aquitaine en Pyrénées-Atlantique Scène nationale d’Aubusson

Scènes & Cinés - Istres Théâtre de Liège

Théâtre National de la danse - Chaillot – Paris

1 prix du public, 2 prix du jury

Un jury européen, composé d’un artiste, d’un programmateur spécialisé danse, d’une programmatrice pluridisciplinaire, d’une journaliste et d’une personnalité du monde de la culture, décernera deux prix : l’un pour une pièce de groupe, l’autre pour un solo-duo.

Cette année le jury se compose de :

Eve Beauvallet, journaliste critique culture à Libération (France)

Sofia Campos, directrice artistique de la Companhia Nacional de Bailado de Lisbonne (Portugal) Gaston Core, directeur de Sala Hiroshima Barcelone (Espagne)

Lisa Gilardino, programmatrice du festival de Santarcangelo (Italie)

Loïc Touzé, chorégraphe, directeur de la compagnie ORO implantée à Nantes (France)

Ce concours est également et avant tout un événement fédérateur destiné à un large public.

1200 spectateurs sont attendus pour cette nouvelle édition à La Rampe, ils composeront un ultime jury qui décernera le prix du public. L’invitation des spectateurs à voter pour leur pièce préférée en fait un moment convivial, ludique et joyeux. Une fête pour la danse pour toutes et tous !

LE JURY

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LA SÉLECTION

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Lost in Ballets Russes Lara Barsacq

Asbl Gilbert & Stock (Belgique) 1 interprète • création 2018

Lost in Ballets Russes

Danseuse pendant 15 ans pour d’illustres compagnies de danse contemporaine telles la Batsheva, les Ballets C. de la B. ou encore Jérôme Bel, Lara Barsacq n’en reste pas moins l’arrière-petite nièce de Léon Bakst, célèbre peintre, décorateur et costumier des Ballets Russes. Passant son enfance baignée dans une oeuvre révolutionnaire et foisonnante, profon- dément marquée par les reproductions de l’ar- tiste dont une, accrochée dans le salon familial, représentant Ida Rubinstein, muse fascinante et exotique, la chorégraphe a puisé dans sa mémoire toutes ces références pour créer une partition chorégraphique et une pièce auto- biographique en hommage à son père, envisa- geant sa danse comme un rite qui transcende le temps. Portée par une légitimité familiale qui autorise dérision et sensibilité toutes per- sonnelles, Lara Barsacq navigue entre passé et présent, de son enfance dans les années 1970 à la Seconde Guerre Mondiale, dans une lec- ture très personnelle de l’histoire de la danse.

Lara Barsacq

Lara Barsacq est chorégraphe, danseuse et comédienne basée à Bruxelles depuis 2007. Formée au CNSMDP en danse contemporaine, elle intègre en 1992 la Batsheva Dance Company. Interprète pour les compagnies Jean- Marc Heim, Alias, Jérôme Bel, Lies Pauwels & Ben Be- naouisse, Tristero, le GdRA, les Ballets C de la B, Arkadi Zaides, la cie du Zerep et Danae Theodoridou, elle est également comédienne depuis 2004 et travaille à par- tir d’improvisations et de textes d’auteurs. Elle performe en français depuis 2015 Lecture for everyone de Sarah Vanhee et joue dans une création de Benny Claessens Learning how to walk, présenté au KVS. Elle développe son travail chorégraphique en collaboration avec Gael Santisteva. Ensemble, ils créent en 2016 l’Asbl Gilbert &

Stock.

Projet, texte, chorégraphie, dramaturgie et interpréta- tion Lara Barsacq • Conseils artistiques Gaël Santisteva Aide à la dramaturgie Clara Le Picard • Costumes Sofie Durnez • Création lumière Kurt Lefevre • Musiques Bau- haus, Claude Debussy et Maurice Ravel • Participation Lydia Stock Brody et Nomi Stock Meskin.

Production Asbl Gilbert & Stock • Coproduction Charle- roi danse, Centre chorégraphique de la fédération Wallo- nie-Bruxelles • Soutiens Fédération Wallonie-Bruxelles service de la danse, Wallonie Bruxelles International, La Bellone, Char- leroi danse, la Ménagerie de Verre et La Balsamine.

© Andrès Moscoso

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Initial Anomaly

Louise Baduel & Leslie Mannès

Cie System Failure (Belgique) 4 interprètes • création 2019

System Failure

Après System Failure et Human Decision, la Cie System Failure conclut avec ce troisième et dernier volet, sa trilogie sur l’impact des nou- velles technologies dans notre vie quotidienne.

Initial Anomaly aborde cette fois les enjeux du développement de l’intelligence artificielle.

Inspirés par les théories transhumanistes, les membres de la compagnie se confrontent à l’idée de leur mort et imaginent un programme intelligent chargé de créer leurs futurs spec- tacles « posthumes ». Un algorithme com- plexe « nourri » de scénarios de films et séries de science-fiction, de musiques et de choré- graphies sélectionnées par les membres de l’équipe, serait-il capable de reproduire l’uni- vers de la compagnie ?

Sur scène, les personnages des précédents spectacles, Michel, Véronique, Thierry et Helena, sont dorénavant des « holos » : des créatures virtuelles, elles-mêmes dotées d’une forme d’intelligence artificielle, dont les capacités vont augmenter, jusqu’au point d’atteindre un niveau de conscience inattendu.

Louise Baduel & Leslie Mannès

Louise Baduel est chorégraphe, danseuse et vidéaste ba- sée à Bruxelles. Elle rejoint l’école de Rosella Hightower (1999-02), poursuit ses études à P.A.R.T.S (2002-06) et à l’ULB (2006-08) où elle obtient un Master en Art du Spectacle. Depuis, Louise a collaboré avec de nombreux artistes et développe un intérêt particulier pour la drama- turgie du son et la réalisation vidéo. Elle collabore actuel- lement avec la Cie DERIVATION et l’Institut de Recherche Européenne V.U.B.

Leslie Mannès est chorégraphe, danseuse (formée à P.A.R.T.S. et SEAD) et actrice basée à Bruxelles. Elle a créé les spectacles ATOMIC 3001 (2016) en collaboration avec Thomas Turine et Vincent Lemaître, Delusive Figures (2005), … ou la brune (2010) ainsi que OPTIMUM PARK (2016) avec l’Entreprise d’Optimisation du Réel. Elle col- labore avec Manon Santkin et Jennifer Defays sur le pro- jet BY- PRODUCT (2005 - 2013). Elle danse avec la cie Mossoux-Bonté, ainsi qu’avec les chorégraphes Ayelen Parolin et Maxence Rey.

Concept Louise Baduel & Leslie Mannès • Interpréta- tion Louise Baduel, Sébastien Fayard, Sébastien Jacobs, Leslie Mannès • Création lumière Vincent Lemaître, Leslie Mannès • Composition musicale et sonore Tho- mas Turine, Louise Baduel • Création vidéo Louise Ba- duel • Construction décor Donatien de le Court.

Production Asbl Hirschkuh • Co-production Les Brigittines, Centre Culturel de Huy • Diffusion Bloom project Soutiens Fédération Wallonie Bruxelles - service de la danse Le BAMP, Summerstudios, SABAM, SACD, le Grand Studio, Vat.

Site internet : systemfailure.be

© Joëlle Bacchetta

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The Ephemeral life of an Octopus Léa Tirabasso

(Luxembourg)

4 interprètes • création 2019

The Ephemeral life of an Octopus

Entre collisions émotionnelles et physiques, dans une énergie fantasque, quatre interprètes éprouvent l’étrangeté d’avoir un corps. Après Toys – pièce qui lui a valu d’être comparée à Sofia Coppola pour son ingénieuse mise en scène d’une jeunesse dorée pouvant se payer le luxe de l’ennui – Léa Tirabasso continue son exploration tragicomique de la condition hu- maine avec The Ephemeral life of an Octopus, une pièce décalée, par moments drôle, mais surtout libératrice. Basée sur des recherches scientifiques que la chorégraphe a menées pendant plus de deux ans, cette nouvelle créa- tion, dans laquelle théâtre et danse marchent d’un même pas, fait se rencontrer quatre inter- prètes qui explorent différentes corporalités – corps sain et vigoureux, corps sauvage et ani- mal, corps souffrant et abîmé – pour aboutir à une réflexion sur l’étrangeté d’avoir un corps et dépeindre l’expérience grotesque et ironique de la maladie.

Léa Tirabasso

Inspirée par le théâtre de l’absurde et par l’esthétique de la danse théâtre, ses pièces explorent la petitesse de nos êtres sous ses manifestations les plus bizarres, et ce, en créant des ponts entre la danse et la philosophie.

Ses travaux précédents incluent : XX-a further study, Si- mones, In Wonderland : See my friends. Sa pièce love me tender a été présentée en 2015 à The Place (Londres) et a été accueillie avec enthousiasme par la critique. Ses danse-vidéos Sacre et N87HP Priory Road ont été pro- jetées internationalement. En tant que danseuse, Léa a travaillé avec Johannes Wieland, Stephanie Thiersch, Mi- chael Langeneckert, Chris Haring/Liquid Loft, José Vidal

& Company, James Finnemore, Clod Ensemble, etc. For- mée à la London Contemporary Dance School, elle reçoit en 2016 le Prix Arts et Lettres de l’Institut Grand Ducal pour son travail en tant que danseuse et chorégraphe.

Chorégraphie Léa Tirabasso • Interprétation Cata- rina Barbosa, Alistair Goldsmith, Joachim Maudet, Rosie Terry Toogood • Composition musicale Mar- tin Durov • Conception Lumières Nicolas Tremblay

Conseils Scientifiques Adeola Olaitan, François Eisinger • Conseil Philosophique Thomas Stern • Coach de Transformation Animale Gabrielle Moleta.

Co-produit par Kinneksbond Mamer, TROIS C-L Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois (LU), KLAP Maison pour la Danse Marseille (FR) • Commissionné par The Place London, DanceXchange Birmingham, NSCD Leeds (UK) • Sou- tenu par Dance City Newcastle, South East Dance, GFTA Arts Council England (UK), Fondation Indépendance, Ministère de la Culture (LU) • Remerciements à the Wellcome Collection (UK).

Site internet : leatirabasso.com

© Bohumil Kostohr

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Cellule Nach

Nach Van Van Dance Company (France) 1 interprète • création 2018

Cellule

Nach est une jeune femme qui a rencontré le KRUMP – acronyme anglais pour Kingdom Ra- dically Uplifted Mighty Praise – sur le parvis de l’Opéra de Lyon en 2005. Des rituels urbains sur les toits de la Porte de Montreuil, à l’af- fiche d’Éloge du puissant royaume du choré- graphe contemporain Heddy Maalem, Nach dit

« explorer le territoire de ses clairs-obscurs intérieurs (…) et jouer avec l’ambiguïté de son corps androgyne, deux êtres qui conversent dans un même corps ». Car, comme tous les krumpers, Nach est elle-même et son avatar, son personnage. Dans son solo Cellule, en- fermée, elle s’évade évoquant les films de Da- vid Lynch mais aussi les travaux autobiogra- phiques de photographes comme Francesca Woodman, Nan Goldin ou Antoine d’Agata. Du krump, danse très codifiée et hiérarchisée née à Los Angeles dans les années 2000 suite à des émeutes raciales, Nach présente une ver- sion personnelle, libérée du passé mais fidèle aux anciens du mouvement.

Nach

Anne-Marie Van (alias Nach) rencontre le Krump à l’âge de 22 ans, par hasard, devant l’Opéra de Lyon après en avoir vu des premières images dans le film documentaire Rize de David Lachapelle. La rue est sa première école : elle trouve une communauté qui lui transmet son sa- voir et les bases de cette danse urbaine, de cette danse Gospel. La danse de Nach se forge au fil des rencontres.

Celle du chorégraphe Heddy Maalem, en 2012 est dé- terminante dans son désir de développer le krump au contact d’autres pratiques. Celle de la danseuse et cho- régraphe Bintou Dembélé aussi, avec qui elle partage la scène de S/T/R/A/T/E/S quartet. Celle des arts tradition- nels, comme le Kathakali (stage d’initiation à ARTA), et le flamenco, dont le duende lui évoque l’extase des battles de krump.

Chorégraphie, interprétation, textes et images Nach • Scénographie, conception lumière et vidéo Emmanuel Tussore • Directeur technique, conception son Vincent Hoppe • Construction décor Boris Munger et Jean-Alain Van.

Production Nach Van Van Dance Company • Administration, production, diffusion MANAKIN Lauren Boyer & Leslie Perrin

Coproductions Espace 1789, Scène conventionnée danse - Saint-Ouen, Maison Daniel Féry Nanterre, CDCN Atelier de Paris, Théâtre de Fresnes • Soutiens La Maison des Métallos – Paris, La Scène nationale de Saint-Nazaire, le Centre Natio- nal de la Danse, Le CCN de Roubaix, le CCN de La Rochelle • Avec les conseils avisés d’Heddy Maalem et Marcel Bozonnet.

Site internet : manakinprod.fr

© Mark Maborough

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Percée Persée

Rémy Héritier • GBOD !

2 interprètes • création 2014 version in situ créée en 2012

Percée Persée

Percée Persée est conçu comme l’articulation de deux soli, l’un chorégraphique et l’autre musical, dans un même espace temps scé- nique. La pièce développe un espace polypho- nique où enjeux chorégraphiques et musicaux se confondent, dialoguent et convoquent nos souvenirs par la mémoire des corps, des es- paces et des perceptions. Le processus de travail s’est développé sur deux années et a vu émerger deux versions de la même pièce : une version in situ créée en 2012 et la version définitive pour plateau dont il est ici question, transposant et augmentant pour le théâtre les enjeux d’espaces, de lieux, de sites autant que ceux de points de vue élaborés en milieu ouvert. L’enjeu de Percée Persée est de pro- duire une forme chorégraphique, une parti- tion musicale, une partition lumineuse qui provoquent la rencontre et/ou la confronta- tion entre l’intertextualité d’une danse, d’une musique et d’un lieu ; les uns comme les autres contenant à la fois une part visible et une part non visible plus importante encore.

Rémy Héritier

Né en France en 1977, il vit à Paris et à Lille. Depuis 1999 il a été interprète auprès de Boris Charmatz, Laurent Chétouane, Jennifer Lacey, Mathilde Monnier, Laurent Pichaud, Sylvain Prunnenec et Loïc Touzé. Depuis 2005, il crée de nombreuses pièces qui tournent à l’international.

Après avoir été artiste-chercheur en 2016-17 puis cher- cheur associé en 2018, il enseigne à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole depuis la rentrée 2018-19. À travers ses différentes pièces, Rémy Héritier engage dans des écritures chorégraphiques la résurgence de strates temporelles et spatiales d’un lieu, creusant ainsi l’épais- seur du passé pour parvenir au présent. Cette fouille ar- chéologique dans un contexte donné, dans son histoire personnelle de la danse, dans celle de ses collaborateurs, lui permet de déplacer des notions liées à d’autres dis- ciplines telles que l’intertextualité ou le Tiers paysage, et convoquer ainsi de nouvelles poétiques du geste.

Chorégraphie Rémy Héritier • Interprétation Rémy Hé- ritier, Eric Yvelin • Musique Éric Yvelin • Texte & Voix Marcelline Delbecq (Ellie Ga pour la version anglaise) • Lumière Ludovic Rivière.

Production GBOD ! • Coproductions Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre, Kunstencentrum Buda, Kortrijk • Résidences Le Vivat d’Armentières, scène convention- née danse et théâtre, Les Laboratoires d’Aubervilliers (prêt de studio 2012), Centre Chorégraphique National de Montpellier – Mathilde Monnier • Avec le soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs • GBOD! / Rémy Héritier est soutenu par la DRAC Nord Pas-de-Calais au titre de l’aide à la compagnie.

Site internet : remyheritier.net

© Guillaume Rober

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iU an Mi

Lali Ayguadé

Lali Ayguadé Company (Espagne) 4 interprètes • création 2017

iU an Mi

Il est des circonstances singulières, des événe- ments de la vie auxquels nous sommes confron- tés et qui nous mettent face à l’irréversibilité du temps et à notre impuissance. La chorégraphe catalane Lali Ayguadé situe iU an Mi lors d’un enterrement : un moment particulier et très codifié, au croisement d’enjeux de l’ordre de l’intime, du personnel et du rapport au groupe et à la représentation. Seconde pièce – après Kokoro en 2015 - d’une trilogie annoncée, iU an Mi raconte comment nous nous regardons les uns les autres dans des situations graves ou délicates, comme des mots posés sur ce choc entre le privé et le social, le personnel et le pu- blic. Au plateau, quatre danseurs explorent la situation dans une chorégraphie physique em- preinte d’une forte composante théâtrale qui interroge nos représentations des émotions et nos imaginaires. Elle questionne aussi la façon dont nous sensibilisons les autres aux événe- ments inévitables, à la mémoire, au passage du temps, à la réalité et à l’imagination.

Lali Ayguadé

La danseuse et chorégraphe Lali Ayguadé a été formée à l’institut de Théâtre de Barcelone avant de rejoindre l’école d’Anne Teresa De Keersmaeker, P.A.R.T.S., à Bruxelles. Elle travaille les répertoires de grands cho- régraphes tels que William Forsythe et Trisha Brown et danse pour des artistes reconnus comme Akram Khan, Hofesh Shechter, Roberto Olivan ou Marcos Morau. iU an Mi est le second volet d’une trilogie créée au sein de la Lali Ayguadé Company.

Chorégraphie Lali Ayguadé • Interprétation Anna Cal- sina Forrellad, Nick Coutsier, Marlène Rostaing, Diego Sinniger de Salas • Création musicale Josep Baldomà

• Costumes et scénographie Xesca Salva • Création lu- mières Fabiana Piccoli • Dramaturgie Jordi Oriol Canals.

Coproduit par Mercat de les Flors, Temporada Alta and Fes- tival Bolzano Danza | Tanz Bozen • Production exécutive Elclimamola • Communication et relation internationales Big story prod • Distribution territoire espagnol Rotati- va performing Arts • Avec le soutien de General tat de Ca- talunya • Collaborateurs Sismògraf d’Olot, Nunart, Gra- ner – Fàbrica de creació, KLAP Maison pour la danse.

Site internet : laliayguade.com

© Edu P erez

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DÉLICES Aina Alegre

Studio Fictif (France)

2 interprètes • création 2015

DÉLICES

Comment créer une seule et même figure à partir de deux corps ? Comment annihiler toute frontière et tout espace entre ces deux corps ? En questionnant les limites du corps en tant que matière et travaillant sur l’impossibi- lité de fusionner, DÉLICES se présente comme un laboratoire physique autour du désir obs- tiné de deux corps « d’être ensemble » : s’ab- sorbant, se pénétrant, s’avalant, se prêtant l’un à l’autre et au jeu. La pièce renvoie au déli- cieux, au désir, à la pulsion et à l’expérience du corps de l’autre. Ici est réinventée une histoire de couple, qu’initient logiquement des travaux d’approche comme tentatives de fusion créant une multiplicité de rapports à l’autre. L’homme et la femme se jaugent, se poursuivent et jouent, se heurtent, se touchent, se claquent, se mordent et se goutent, matérialisent désirs, curiosités et appétits. Ils éprouvent la texture de leur peau, l’élasticité. DÉLICES ou quand la fusion est une mise en scène d’un processus

« impossible » qui pose comme socle le rap- port à l’altérité.

Aina Alegre

Née en 1986 à Barcelone, Aina Alegre est chorégraphe, danseuse et comédienne. Après avoir été gymnaste en GRS, elle suit une formation multidisciplinaire à Barce- lone puis intègre en 2007 le CNDC d’Angers dirigé par Emmanuelle Huynh. Aina pense la création chorégra- phique comme un terrain pour réinventer le corps, pour le « fictionnaliser ». Elle articule ainsi des objets choré- graphiques construits à partir de différents médias : des pièces pour le plateau, des performances, des vidéos. En 2009, Aina co-signe le duo Speed et en 2011 elle crée la performance La maja desnuda dice. Cette proposi- tion aboutit à la création de la pièce No se trata de un desnudo mitologico en 2012. En 2015 elle crée la pièce DÉLICES, puis Le jour de la bête en 2017 et La nuit, nos autres en 2019.

Conception Aina Alegre • Interprétation Charlie Fouchier, Aina Alegre • Conseil artistique Isabelle Catalan • Création son Romain Mercier • Création lumière Pascal Chassan.

Production STUDIO FICTIF • Coproductions Théâtre de Vanves, 4 Culture et le Centre Chorégraphique National de Montpel- lier, dans le cadre de Life Long Burning • Avec le soutien du 104 (Paris), du Centre national de la danse (accueil studio – Paris), de Format Danse (Ardèche), de Tanz Leuk (Suisse), du Théâtre de l’Étoile du Nord (Paris), de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs (Paris) • DÉLICES est soutenue par la DRAC Île-de- France au titre d’aide au projet 2015 et 2016, STUDIO FICTIF au titre de l’aide à la structuration 2019 et 2010.

Site internet : aina-alegre.com

© Alessia Bombaci

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Suite

Julie Coutant & Eric Fessenmeyer

La Cavale (France)

2 interprètes • création 2015

Suite

Dans un clair-obscur, deux corps entrent en ré- sonance dans une transe vibratoire et engagée.

Organiques et fluides, les gestes se déploient par ondulation et propagation. Le retentisse- ment d’un mouvement de l’un agit sur l’action de l’autre. Ce travail sur la résonance, précise Éric Fessenmeyer, « fait aussi vibrer l’espace qui nous entoure, suscite la magie du mouvement, du geste ». Trouvant une parfaite harmonie entre son, lumière et corps, les deux artistes signent ici une pièce précise et hypnotique.

« Héritière à sa manière de la « danse profonde » de Jérôme Andrews, c’est dans la carcasse des corps que vont se chercher les vibrations de cette transe qui alterne, sans aucune rupture, mouvement symétrique ou en contrepoint. Une transe de muscles et d’os appuyée sur une bande sonore qui fait comme résonner des charpentes métalliques. Julie Coutant et Eric Fessenmeyer, de la compagnie La Cavale, pro- posent une œuvre d’une intensité rare, avec so- briété et élégance. »

Mathias Daval, I/O Gazette, 2016 Julie Coutant & Eric Fessenmeyer

Julie Coutant intègre la formation Perfectionnement du danseur dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Mont- pellier et commence son parcours d’interprète auprès des frères Ben Aim, d’Odile Azagury et de Francis Plisson.

Elle crée la compagnie La Cavale avec Eric Fessenmeyer en 2007. Elle obtient le Diplôme d’Etat de danse contem- poraine et assure cours et ateliers chorégraphiques pour différentes structures et compagnies tout en continuant d’être interprète pour Toufik Oudrhiri Idrissi, Julie Dossa- vi ou récemment David Drouard.

Après trois ans d’études au conservatoire national de ré- gion (CNR) de Poitiers, Eric Fessenmeyer obtient l’Examen d’Aptitude Technique (EAT) au CAFEDEM de Bordeaux.

Interprète d’Odile Azagury, Hervé Diasnas, Josef Nadj et des frères Ben Aïm, il suit en parallèle une formation de praticien Shiatsu dont il sort diplômé en 2010. Actuelle- ment, bien que pleinement engagé dans la compagnie La Cavale, il investit d’autres champs à travers une collabo- ration avec le Maxiphone collectif prévue pour fin 2019.

Chorégraphie et interprétation Julie Coutant, Eric Fessenmeyer • Création musicale Thomas Sillard • Créa- tion lumière Josué Fillonneau.

Production Compagnie La Cavale • Coproductions Avant- scène Cognac - scène conventionnée danse • Soutiens DRAC Nouvelle Aquitaine Région Nouvelle Aquitaine • Accueils en résidence Avant-scène Cognac - scène conventionnée danse, Lieu Multiple – Poitiers, CESMD Poitou-Charentes - Poitiers, CAP SUP à Poitiers.

Site internet : cielacavale.com

© Thomas Sillard

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Fin et Suite Simon Tanguy

Propagande C (France)

4 interprètes • création 2019

Fin et Suite

Simon Tanguy a toujours été intéressé par le fait de mettre en mouvement et en scène des corps pris par des forces qui les dépasse.

Pour Fin et Suite, il convoque le burlesque, la narration et la danse, dans une création qui recherche le tout azimut, la liberté, l’instant magique. Sur un plateau nu, ses quatre inter- prètes articulent la parole à une danse incar- née et empathique à travers une expérience unique dans une recherche généreuse d’une forme d’espoir et d’émancipation.

Un soir d’été, un groupe d’amis se retrouve. Ils ont appris la nouvelle. Comme tous, ils savent que la fin du monde est proche. Ils s’inter- rogent, ils expliquent ce qui va bientôt dispa- raître. Ils changent de sujet, traversent tous les thèmes possibles pour ne rien oublier, se livrer et tout oser. La rapidité des sujets embarque leurs corps dans une turbulence dansée. Entre angoisse de la disparition et rêve d’une nou- velle ère, la conversation s’emballe comme s’il fallait en profiter pour dessiner une danse d’avant l’apocalypse.

Simon Tanguy

Simon Tanguy pratique le judo pendant 10 ans, poursuit une formation au théâtre physique et au clown à l’école du Samovar (Paris) et approfondit les notions de corps burlesque, de jeu bouffonesque et grotesque. En 2011, il est diplômé de la SNDO (School for New Dance Develop- ment), conservatoire national d’Amsterdam. Interprète pour des chorégraphes comme Boris Charmatz, Deborah Hay, Maud Le Pladec, il crée en 2011 le solo Japan, prix ITS chorégraphie à Amsterdam. Le trio Gerro, Minos and Him reçoit le 2e prix Danse Élargie 2010 et le prix de la meilleure chorégraphie à la Theater Haus de Stuttgart. Il crée sa compagnie en 2013, Propagande C, pour laquelle il signe People in a Field (2014), Inging (2016), I Wish I Could Speak in Technicolor (2016-2017) et Fin et suite (2019).

Chorégraphie et texte Simon Tanguy • Dramaturgie et direction d’acteurs Thomas Chopin • Interprétation Margaux Amoros, Jordan Deschamps, Margaux Marielle Trehouart, Sabine Rivière • Mixage-montage Jérémy Rouault • Création lumière Ronan Bernard • Costumes Stefani Gicquiaud.

Production et diffusion Marion Cachan • Production Com- pagnie Propagande C • Coproductions Le Triangle, Cité de la danse, La Passerelle Scène nationale Saint-Brieuc, Chorège Falaise, Danses à tous les étages dans le cadre du réseau Tremplin • Partenaires La Briqueterie CDCN du Val-de-Marne, Réservoir danse (Rennes).

Site internet : propagande-c.com

© Konstantin Lipatov

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Danza Permanente

DD Dorvillier et la compositrice Zeena Parkins ont analysé la composition du quatuor à cordes Opus 132 en La mineur de Ludwig van Beethoven, l’un des derniers, écrit deux ans avant sa mort. Cette célèbre pièce est complexe et techniquement exi- geante, avec des contrastes extrêmes, et d’une grande délicatesse et intensité émotionnelle. Dan- za Permanente s’empare de la partition musicale et la transpose note par note en mouvement. Chacun des quatre danseurs prend en charge la ligne d’un instrument, se faisant instrument et interprète à la fois. Danza Permanente emprunte les fonctions formelles et sensibles de la musique, afin de mettre en évidence dans une danse, un état de pensée et d’émotion qui semble si particulier a la musique.

Zeena Parkins crée un environnement sonore évolu- tif, parfois à peine perceptible, qui contraste et am- plifie le quasi-silence dans lequel se déroule la pièce.

DD Dorvillier & Zeena Parkins

DD Dorvillier développe son travail artistique à New York dès 1989 et crée la Matzoh Factory avec la chorégraphe Jennifer Monson, une ancienne usine reconvertie en lieu de création.

Jusqu’en 2004 y sont produites les œuvres répertoriées dans A catalogue of steps, projet d’indexation et de performance de fragments chorégraphiques. Depuis 2004 son travail évo- lue vers une pratique plus conceptuelle. Elle s’appuie sur des sources externes pour construire ses partitions et matériaux chorégraphiques. Depuis septembre 2017 elle est artiste cher- cheuse associée au Master EXERCE à ICI - CCN Montpellier.

Elle est artiste associée à Art Danse CDCN de Dijon Bourgogne Franche-Comté pour les saisons 19/20 et 20/21.

Zeena Parkins est multi-instrumentiste, compositrice, improvi- satrice, artiste sonore. Reconnue comme l’une des pionnières de la harpe électrique, elle compose pour le cinéma, le théâtre et la danse. Elle travaille régulièrement avec les artistes Neil Greenberg, John Jasperse, Jennifer Monson, Jennifer Lacey, DD Dorvillier, et Emmanuelle Vo-Dinh. Elle a aussi collaboré avec la compagnie Merce Cunningham.

Chorégraphie et concept DD Dorvillier • D’après l’œuvre de Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes Op. 132 en la mineur Heiliger Dankgesang • Environnement acoustique, direction musicale Zeena Parkins • Interpétation Kateri- na Andreou, Sébastien Chatellier, Walter Dundervill, Judith Sanchez Ruiz • Lumières Thomas Dunn • Direction technique Nicolas Barrot • Production Laura Aknin.

Coproductions 2019 Le Pacifique CDCN Grenoble ARA, CCN de Caen, CCN d’Orléans, CCN de Rillieux-la-Pape, CN D Centre natio- nal de la danse • Danza Permanente a été créé en 2012 à New-York, avec les interprètes Fabian Barba, Nuno Bizarro, Walter Dundervill, Naiara Mendioroz, avec le regard extérieur de Heather Kravas, et avec les voix enregistrées de Heike Liss, Jonathan Bepler and Car- la Kihlstedt • Coproductions 2012 The Kitchen (New-York, USA), STUK (Louvain, Belgique), CNDC d’Angers, PACT Zollverein (Essen, Allemagne), les Rencontres Chorégraphiques de Seine-Saint-De- nis, ainsi que MAP Fund, FUSED un programme du National Dance Project/NEFA, les Services culturels de l’Ambassade de France à New-York, et FACE soutenu par la Doris Duke Charitable Foun- dation et la Florence Gould Foundation • DD Dorvillier a béné- ficié de la bourse de recherche de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation • Avec le soutien de la DRAC Bourgogne - Franche-Comté.

Site internet : humanfuturedancecorps.org

© Thomas Dunn

Danza Permanente

DD Dorvillier & Zeena Parkins

human future dance corps (France)

4 interprètes • création 2012, reprise 2019

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Eldfell

Benjamin Coyle

Kopfkino (France)

1 interprète • création 2017

Eldfell

Eldfell est un volcan endormi sur l’île Ves- tamnn nichée dans la côte sud de l’Islande.

De son ascension, Benjamin Coyle a enregis- tré une bande sonore qui lui a donné envie de créer une chorégraphie, traversée sensorielle et spatio temporelle d’une force hypnotique.

Une œuvre minimaliste qui résonne comme l’écho d’une expérience physique. Il en parle ainsi : « C’est la descente d’un volcan qui a déclenché cette pièce. La roche rouge sous les pieds, l’enregistreur enclenché dans la main, les macareux non loin de là, et les nombreux pas pour rejoindre le bas. Eldfell, c’est le sou- venir fantasmé de cette descente marquante. » Il y reprend également le thème de la solitude qu’il avait déjà exploré il y a trois ans dans sa première pièce solo Can love be a sin ? et continue de creuser ses thématiques de pré- dilections telles que la mémoire de l’intime, le déracinement humain et culturel.

Benjamin Coyle

Après avoir suivi la formation du CNSM de Lyon en danse contemporaine, Benjamin Coyle, germano-anglais de naissance et français d’adoption, est interprète au CCN de Roubaix Carolyn Carlson. À Berlin il travaille régu- lièrement au HAU, avec la plasticienne Miet Warlop, et assiste le chorégraphe allemand Hermann Heisig au So- phiensaele. En France, il travaille avec Yan Raballand (Cie Contrepoint), collabore avec Cristina Luca pour le Festival Do Disturb (Palais de Tokyo, Paris) et chorégraphie des clips pour les groupes Triviale Beauté, Pili Coït, Saint Sa- drill… En 2017 il créé sa performance Eldfell et un duo avec le musicien Antoine Mermet The Individual Failure. Il est également cofondateur de FAB/Grande Table, regrou- pement d’artistes pluridisciplinaires lyonnais animant des tables rondes et co-fonde Cellule d’essai, espace de co-working pour la recherche en performance.

Conception, Chorégraphie & Interprétation Benjamin Coyle • Field Recording Benjamin Coyle • Création Sonore Antoine Mermet • Costume Aurélie Cheneau.

Production Kopfkino • Accueils Studio Studio Lucien - Cie Propos – Lyon.

Site internet : we-are-kopfkino.com

© Aris

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NaKaMa

Saief Remmide

Collectif Un Autre Angle de Rue (France) 4 interprètes • création 2018

NaKaMa

En 2011, au cours d’un voyage au Japon, Saief Rem- mide rencontre un collectif de danseurs appelé

« Kinetic Art ». Grâce à eux, il découvre le concept de « nakama », largement présent dans les films d’animation manga (Naruto, One Piece, Full Me- tal Alchimiste), les jeux vidéo (Final Fantasy) ou les arts du zen. Nakama signifie compagnon en japonais et par extension consiste en un groupe d’individus qui se rassemble afin de s’entraider, de cheminer ensemble, de partager ses compétences pour poursuivre une quête commune. Partant de ce concept, Saief développe une manière attentionnée de danser, en considérant réellement l’autre. La pièce NaKaMa crée aussi un espace de jeu permet- tant la coopération, où les interprètes se cherchent, communiquent, composent avec ce qui les diffé- rencie, pour réellement faire ensemble. À travers NaKaMa, le chorégraphe dépasse le simple cadre performatif pour s’ouvrir à d’autres dimensions

« universalistes ».

Saief Remmide

Saief Remmide débute la danse par le hip-hop. Formé par des membres de la compagnie Styl’O’Styl et Wanted Pos- se, il s’est continuellement inspiré d’autres formes d’art du geste pour rapidement trouver une approche qui lui est propre. Après de multiples compétitions à travers le monde au côté du groupe de breakdance « Alliance », Saief s’est dirigé vers la danse contemporaine aux côtés de Rachid Ouramdane, Mourad Merzouki, et Willi Dorner.

Au fil des tournées, il se forme à certaines techniques de danse aux côtés de Kimson et Dedson, de David Zam- brano et de Sidi Larbi Cherkaoui. Aujourd’hui, il porte un autre regard sur les danses dites « urbaines » et cherche à favoriser les rencontres pluridisciplinaires, les échanges et les réflexions autour du geste dansé. Sa démarche chorégraphique est orientée par une recherche de lien entre les individus.

Chorégraphie et direction artistique Saief Remmide • Assistanat chorégraphique & œil extérieur Agalie Van- damme & Redouane Gadamy • Interprétation Edwin Condette, Anne-Charlotte Couillaud, Naoko « Nao » To- zawa, Saief « Saï » Remmide • Composition Alexandre Castaing • Musique Yoshie « Gahô » Takashima, Yan- nick Boudruche, Christian Kleiner, Michel « Mihasane

» Sourdillat • Composition chants Milena Jeliazkova • Chant Milena Jeliazkova, Milena Roudova, Naoko « Nao

» Tozawa, Saief Remmide, Bruce Chiefare, Yoshie «Gahô»

Takahashi, Yannick Boudruche • Direction technique Fa- bien Brehier • Création lumière Patrick Cunha • Concep- tion costume Saief Remmide et Maximilien Minsk • Création costume Aline Courvoisier • Avec les pré- cieux conseils de Rachid Ouramdane (CCN2 Grenoble).

Production Un Autre Angle De Rue • Production déléguée Bonlieu Scène nationale Annecy • Co-productions le Centre culturel du Parmelan, le Dôme Théâtre Albertville, L’Esplanade du lac de Divonne-les-Bains • Aide à la création Drac Auvergne Rhône-Alpes, Conseil départemental de Haute-Savoie, ville d’Annecy, Cultur(r)al Sallanches.

Site internet : unautreanglederue.com

© Alexandre Castaing

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Initial Anomaly

de Leslie Mannès & Louise Baduel

Cie System Failure (Belgique)

14 & 15 janvier 2020 • MA, Scène Nationale de Montbéliard 7 février 2020 • Théâtre Victor Hugo (Bagneux)

18 & 19 février 2020 • Pays de Danse, Centre Culturel de Huy (Belgique)

The Ephemeral life of an Octopus

de Léa Tirabasso

(Luxembourg) 3 & 4 janvier 2020 • Kinneksbond, Hors les murs - Banannefabrik (Luxembourg)

5 & 8 mars 2021 • Undisciplined Festival (Brighton)

Cellule

de Nach

Nach Van Van Dance Company (France) 8 mars 2020 • Neimenster (Luxembourg)

12 mars 2020 • KLAP (Marseille)

25 mars 2020 • Le Gymnase CDCN de Roubaix 28, 29 & 30 mai 2020 • Dublin Dance Festival

iU an Mi

de Lali Ayguadé

Lali Ayguadé Company (Espagne, Catalogne) 1er décembre 2019 • Auditorio de Cas Serres (Ibiza)

13 février 2020 • Les Hivernales CDCN (Avignon)

Fin et Suite de

Simon Tanguy

Propagande C (France)

13 mars 2020 • Le Petit Écho de la Mode (Châtelaudren) Avril 2021 • Le Rive Gauche (Saint-Etienne-du-Rouvray)

Danza Permanente deDD Dorvillier & Zeena Parkins Human Future Dance Corps (France)

Avril 2020 • Festival Entre cour et jardins Art DanseCDCN de Dijon

NaKaMa deSaief Remmide Collectif Un Autre Angle de Rue (France) 14 janvier 2020 • Théâtre des Collines (Annecy)

DATES DE DIFFUSION

DE LA SÉLECTION

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3 LAURÉATS DE

(RE)CONNAISSANCE À CHAILLOT

Versus

Christophe Béranger

& Jonathan Pranlas-Descours Mer 29 avr 19h45 Jeu 30 avr 20h30

The Way You Sound Tonight Arno Schuitemaker

Ven 24 & Sam 25 avril 2020 • 19h45 & 20h45 Première en France

Des gestes blancs

Naïf Production / Sylvain Bouillet Jeu 14 mai 14h30

Ven 15 mai 19h45 Sam 16 mai 15h30 Mar 19 mai • 14h30 Mer 20 mai • 19h45

Pour marquer la 10ème édition de (re)connaissance et la 1ère édition de PODIUM, le Théâtre National de Chaillot accueille les pièces de trois anciens lauréats

dans le cadre de sa saison 2019-2020.

Lauréat 2014

Lauréat 2016

Lauréat 2016

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Oona Doherty

Chaillot – Théâtre National de la Danse – Paris résidence dans le cadre de La Fabrique Chaillot Musique & Danse en Loire Atlantique – Orvault programmation de l’artiste dans la saison 2018-2019

La Comédie de Clermont-Ferrand – scène nationale – Clermont-Ferrand programmation de Hard to be soft – A Belfast Prayer

les jeudi 27 et vendredi 28 septembre 2018 au Caméléon (Pont-du-Chateau) Ballet Preljocaj Pavillon Noir – Aix-en-Provence

Programmation de Hope hunt et The ascension into Lazarus les mardi 9 et mercredi 10 octobre 2018 à 20h au Pavillon Noir Malandain Ballet Biarritz / Festival le temps d’aimer – Biarritz

programmation des lauréats des prix du jury en soirée partagée le 12 septembre 2018

Marco d’Agostin

CCN2 – Grenoble

coproduction d’une nouvelle création de l’artiste et résidence en 2018-2019 CCNN – Nantes

coproduction d’une nouvelle création de l’artiste en 2018-2019 Malandain Ballet Biarritz / Festival le temps d’aimer – Biarritz

programmation des lauréats des prix du jury en soirée partagée le 12 septembre 18

Malika Djardi

Co-accueil KLAP Maison pour la danse / Le Merlan – scène nationale – Marseille programmation d’Horion le 20 mars 2019 à KLAP Maison pour la danse

CCNR – Rillieux-la-Pape

coproduction d’une nouvelle création de l’artiste et résidence en 2018-2019 Le Pacifique – Grenoble

coproduction d’une nouvelle création de l’artiste et résidence à l’automne 2018

Cécile Laloy

Co-accueil KLAP Maison pour la danse / Le Merlan – scène nationale – Marseille programmation de Duo le 2 avril 2019 à KLAP Maison pour la danse

LES (RE)CONNAISSANCES

DES PARTENAIRES • 2017

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CONTACTS

LE PACIFIQUE

Centre de Développement Chorégraphique National Grenoble - Auvergne-Rhône-Alpes 30 Chemin des Alpins 38100 Grenoble

Tél. 04 76 46 33 88 lepacifique-grenoble.com Marie Roche

Direction • Le Pacifique

04 76 46 33 88 - contact@lepacifique-grenoble.com Marion Francillon & Hélène Davière

En charge des relations publiques et de la communication • Le Pacifique 04 76 46 33 88 – marion@lepacifique-grenoble.com

Cédric Chaory

Relations presse PODIUM 2019

06 63 65 24 85 – cedricchaory@yahoo.fr

ADRESSE

LA RAMPE – LA PONATIERE

Scène conventionnée d’intérêt national Art et création – Danse et Musiques 15, avenue du 8 mai 1945 - 38130 Échirolles

Tél. 04 76 400 505 larampe-echirolles.fr

Accès en transports en commun

Tram A arrêt La Rampe centre-ville (jusqu’à 2 heures du matin) Bus ligne 11 arrêt La Rampe centre-ville

Parking de La Rampe et parkings à proximité

TARIFS

6€ tarif unique 1 soirée 10€ tarif 2 jours

Possibilité de restauration sur place

INFOS PRATIQUES

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La production déléguée de PODIUM est assurée par Le Pacifique Centre de Développement Cho- régraphique National de Grenoble - Auvergne-Rhône-Alpes en co-réalisation avec La Rampe - La

Ponatière - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création - Danse et Musiques Échi- rolles, avec le soutien du CCN2 - Centre Chorégraphique National de Grenoble.

SOUTIENS

Le Ministère de la Culture La Région Auvergne-Rhône-Alpes

Le Département de l’Isère La Ville de Grenoble

Partenariats médias Partenaire de l’évènement

Références

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