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KONRAD. Né en 1970, vit et travaille à. Paris. Diplômé de l École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris

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Academic year: 2022

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KONRAD

Né en 1970, vit et travaille à Paris

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris

KONRAD, artiste français plus connu pour son travail de graphiste rejoint la Team School Gallery au printemps 2016.

Ses portraits d’hommes, barbus, burinés, ravinés, cabossés par la vie, vous fixent avec une intensité rarement égalée en dessin. La maîtrise du trait donne corps aux visages, la carnation devient plus vraie que nature, bien qu’il n’utilise que la couleur bleue du stylo bille, celle-ci n’interfère pas dans la véracité de la représentation. Les attributs capillaires et les poils de barbes sont autant de prétexte pour réaliser une véritable performance tant le rendu est vraisemblant.

Exécutés entièrement au stylo bille, ces dessins témoignent de l’acuité du regard que porte cet artiste sur l’homme et le monde en général … de l’infiniment petit aux travers de détails anodins de la nature qu’il scarifie sur des bois en forme de licorne ou de lance, qu’il tatoue sur des fragments de pierres polies comment autant de stigmates d’une vie intime et foisonnante ou des cabinets d’entomologiste qu’ils constituent pour illustrer une fiction insulaire dont il serait l’incarnation du premier des vivants ou du dernier rescapé, à chacun d’en faire sa propre lecture.

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EXPOSITIONS (SÉLECTION)

2020 Art Paris Art Fair 2020, Stand School Gallery / Olivier Castaing, Grand Palais, Paris

2019 Art Paris Art Fair 2019, Stand School Gallery / Olivier Castaing, Grand Palais, Paris

2018 Group Show, School Gallery / Olivier Castaing, Paris

2017 No(s) Drawing opus III, Group Show, School Gallery / Olivier Castaing, Paris

Drawing Now, Le Salon du Dessin Contemporain, School Gallery / Olivier Castaing, Carreau du Temple, Paris

2016 YIA Contemporary Art Fair #7, School Gallery / Olivier Castaing, Carreau du Temple, Paris

Relève, Exposition de l’AAEEnsAD, YIA Contemporary Art Fair #7, Carreau du Temple, Paris

No(s) Drawings, Group Show, School Gallery / Olivier Castaing, Paris Art Paris Art Fair 2016, Stand School Gallery / Olivier Castaing,

Paris

2015 KONRAD est de retour du Norrhiland, Galerie Martine Moisan, Paris

David Bowie, 2018, stylo à bille sur papier, 100 x 100 cm (collection privée)

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TATTOOS

A y regarder de plus près, on peut se faire tatouer n’importe quoi, ou plutôt, tout ce que l’on souhaite. Et si pour le tatoué, son tatouage a un sens, de l’extérieur, le motif peut sembler abscons, nébuleux, inintelligible…

De styles graphiques variés, l’accumulation d’éléments évoque le rébus, le cadavre exquis surréaliste. J’y mets mes amours, mes peurs, mes doutes, tout ce qui me passe par la tête, un méli-mélo visuel qui, une fois agencé, proposera au spectateur d’y mettre le sens qu’il voudra. Mais c’est aussi le plaisir esthétique de la composition, du trait, du volume, du dessin sur une surface sensuelle. Pas de peau ici, mais du bois couleur chair, aux courbes et aux galbes élégants.

Aérostat, 2019, Dessin au stylo à bille sur bois, 84 x 22 cm

(collection privée)

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A PROPOS

DES DESSINS DE KONRAD

Julie Estève, février 2016

L’hyperréalisme des dessins de konrad, sa virtuosité technique, les grands formats, la couleur bleue du stylo à bille, offrent à ces visages une aura, une prégnance, une réalité. Ils leur donnent une place, un espace d’existence. On pense aux photographies des sans domicile fixe de Lee Jeffries et, bien sûr, aux portraits de Chuck Close. Chuck Close, croqué à son tour par konrad, ne voyait-il pas dans un visage une « carte routière de la vie » ? Des barbes de cent jours, des tifs en désordre, des rides qui dessinent des valons, des montagnes, des crevasses : les portraits géants de konrad sont des paysages et des errances, les visages de ceux qui n’ont plus rien ou de vieux sages disciples de Diogène. Leur peau, devenue comme l’écorce d’un arbre, parle, crie, pleure.

S’inscrivent à l’intérieur, la rue et l’humanité.

Entre les plis de ces carcasses à l’abandon, entre les poils, entre les bosses, les yeux l’emportent. Des yeux électriques. Nobles.

Des yeux pleins. Des yeux qui signalent au monde que le monde a oublié les hommes.

L’émotion se plante toujours dans les yeux.

Et c’est la solitude, le dénuement, l’injustice que l’on regarde droit en face, et c’est l’âme qui s’en sort, se soulève, sauvée, vivante.

L’hyperréalisme des dessins de konrad, sa virtuosité technique, les grands formats, la couleur bleue du stylo à bille, offrent à ces visages une aura, une prégnance, une réalité. Ils leur donnent une place, un espace d’existence.

On pense aux photographies des sans domicile fixe de Lee Jeffries et, bien sûr, aux portraits de Chuck Close. Chuck Close, croqué à son tour par konrad, ne voyait-il pas dans un visage une « carte routière de la vie » ? Une tête de vieillard apparaît sur la page d’un atlas, traversant les pays, les villes, les villages, les frontières comme un grand voyage à rebours. Et un philosophe, et un humoriste, Onfray sage, Rollin qui gueule, ont le droit, aussi, aux détails de leur image. À coté des hommes, konrad dessine des objets, des chaises célèbres du design. La Panton chair, la Zig-Zag, la Vegetal ou la Standard de Jean Prouvé se couchent sur le papier dans une version bleu pastel du stylo à bille, mélancolique et vulnérable comme une sanguine. Privées de toute utilité, résistent sur la feuille leur rang d’icônes et leur inutile beauté.

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ICÔNES DU DESIGN

Olivier Castaing

Graphiste de talents, konrad dans ses moments de détente s’adonne au dessin qu’on pourrait qualifier de «méditatif» tant sa technique de dessin au stylo bille prend des allures de mantras. Sa manière de procéder et le choix de l’encre sur papier n’autorise aucun repentir, nécessite un sens remarquable des proportions, une capacité à visualiser en 3D l’objet qui va être représenté, souvent des vêtements ou des objets du quotidien.

Dans sa dernière série il se consacre aux Icônes du design. Tel un archéologue il reconstitue le substrat de la matière, donne corps aux formes, restitue dans leurs moindres détails les matières, ici la transparence d’un plexiglas, sur telle autre siège les veines du bois, la matité d’un acier brossé, les reflets de la lumière sur l’assise d’une chaise tolix ... rien n’y manque et le rendu est bluffant tant il est l’exacte

«reproduction» de ces assises icôniques.

Chaise Longue (1927), Le Corbusier, 2016 Stylo à bille sur carton, 40 x 30 cm Modèle A (1934), Xavier Pouchard, 2015 Stylo à bille sur carton, 40 x 30 cm Chaise n°14 (1857), Mchael Thonet, 2016 Stylo à bille sur carton, 40 x 30 cm

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322 rue Saint-Martin, 75003 Paris M° Strasbourg-Saint-Denis

+33 (0)142 717 820

olivier.schoolgallery@gmail.com

www.schoolgallery.fr Simone Veil, 2020, stylo à bille sur papier, 100 x 100 cm (collection privée)

Références

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