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Evolution des relations entre plantes de tomate et <i>Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici</i> au Tessin

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Evolution des relations entre plantes de tomate et Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici au Tessin

JERMINI, Marco, CORBAZ, Roger

Abstract

Au Tessin, entre 1990 et 1994, la fusariose vasculaire de la tomate due à Fusarium osysporum f.sp. lycopersici, a évolué de la manière suivante: au début, les variétés de tomâte porteuses de la résistance F₁, ont été attaquées, celles qui étaient dotées de la résistance F₂, n'ont été que peu ou pas touchées. En 1994, ces dernières variétés ont toutes été infectées en culture sous abri, à des degrés divers toutefois. Des contrôles réalisés sur des isolats obtenus à partir de variétés de tomate avec résistance F₂, ont montré qu'il ne s'agissait pas d'une race nouvelle du champignon. En effet, en condition contrôlée, c'est-à-dire sans autres pathogènes que l'isolat, les variétés pourvues de la résistance F₂, ne sont pas infectées. Cette résistance ne se manifeste pas chez les maraîchers a cause des infections mixtes (Meloidogyne sp., Pyrenochaeta lycopersici ). Par ailleurs, on a aussi isolé à partir de plantes avec résistance F₂ des souches pathogènes sur variété sensible ou d'autres totalement apathogènes.

JERMINI, Marco, CORBAZ, Roger. Evolution des relations entre plantes de tomate et Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici au Tessin. Revue suisse de viticulture, arboriculture, horticulture , 1996, vol. 28, p. 243-246

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:137038

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1 / 1

(2)

Station fédérale de recherches en production végétale de Changins

Directeur: Alexandre

Aez

Evolution des relations entre plantes de tomate et Fusarium oxysPorum

f.sp. lycopersici au Tessin

M.

JERMINIl

et R. CORBAZ,

Stationfédérale de recherches

enproductionvégétale

de Changins, CH-1260 Nyon

lntroduction

La fusariose vasculaire de la

tomate

(agent: Fusarium oxysporum

f.sp.

lyco-

persici [Fol]), est

fréquente

au

Tessin

autant en plein champ qu'en

culture

sous abri. En effet, les

températures élevées et une

nutrition

insuffisante en calcium favorisent cette maladie

(Mss-

sIAEN e/

al.,I99I).

Dans

le

cadre d'es-

sais comparatifs entre diverses variétés

de tomate visant à déterminer

les

mieux

adaptées

aux conditions du

sud

des Alpes et à une agriculture biolo- gique, on a suivi tout

sPécialement

l'évolution

du

Fol entre

1990

et

7994.

Les

contrôles

furent

effectués chez un maraîcher pratiquant

I'agriculture bio-

logique,

M.

R.

CattoriàCadenazzo' Les variétés et hybrides de

première

génération prôposés

par le

commerce possèdent

soit

une résistance monogé-

nique due à un facteur i, introduit

de

Ly c op e rs icun't

pimpinellifulium

(résis-

tance dite F1), soit un facteur i,

de

même origine (résistance dite

Fr).

Comme

une nouvelle

race

de Fol

est

apparue en

Australie (Mrsslaex

e/ al., 1991),

il

convient de surveiller

l'évolu- tion de la fusariose de la tomate

en Suisse.

Tableau 1. Liste des variétés de tomate examinées.

* Tm - vin rs .lê la mnsaïqre drr tabac (TMV), V = vedlcllliose. F = Fol. N = Meloidogynespp.

C = Cladosporiose.P = Corky+oot.

Résumé

Au Tessin,

entre

1990

et

1994, la

fusariose vasculaire de

la

tomate due

à

Fusarium osysporum

f

.sp. tycopersici, a évolué de la manière

suivante:

au àeOut, leâ variétés

cje

tômâte porteuses de la résistance F, ont

été

attaquées, celles quiétaient dotées de

la

résistance F, n'ont.été.que

peu

àu p-âJtoucnées.

Én 1994,

ces dernières

varrétés ont touteE

été

infectées en ôulture sous

abri,

à

des degrés

divers

toutefois.

''

''

: '

Des contrôles réalisés sur dàs isolats obtenus à partir de variétés

de

tomate avec résistance F, ont montré qu'il ne s'agissait'pas d'une

race

nôruàlf" du champignonl En effet, en condition contrôlée, c'est-à-dire iàÀs àutres payroie"nes que t'isolat, les varié'tés pourvues

de.

la

résis-

tance F, ne sont [as infectées, Cette résistAnce ne'se manifeste

pas

chez les maraîchers a ôàuse des infectioné .mixtes (Mel.oidogyne

sp.,

Py

renochaeta

lyco Persici ).

pâr ailleurs, on a

aussi-

isolé à partir de plantes avec résistance

F

des souches pathogènes sur variété

sensible.:

Ôu d'autres' totalement

apathogènes. - t :'"

I Centro de Cadenazzo, CH-6\94 Contone.

Matériel et 'méthode

Les variétés utilisées au cou{g des cinq années

d'essai el leurs principales

ré- sistances

sont

présentées

dans le

ta- bleau 1.

Un

nombre restreint de chacu- ne des variétés est planté dans

la

serre de IVI. Renzo Cattori, tlt-rnt le. sul csl rra- turellement contaminé par Fo1 et d'au-

Nombre

de plantes Résistances -

1 990

Arletta Balca Billy Eboni Max Polka Prisca Salsa Start

20 20 20 20 20 20 20 20 20

Tm, V, F, Tm, V

Tm, V, Fr, N, Cs, P Tm, V, Fr, Cu Tm, V, F, Tm, V, Fr, C.

Tm, V, F', C.

Tm, V, F, Tm, V, Ft, Cu

1 991

Alex Anfora Avenir Balca Billy Blinker Elena Furon Galant Max Pentina Prisca Rosella Sentinel Texas Vectra

o 6 6 20 b 6 6 b 6 6 6 b 6 b 6 6

Tm, V, F,, N Tm, V, F,, Cu Tm, V, F', N Tm, V

Tm, V, Fr, N, Cs, P Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, F,, C, Tm, V, Fr, Cu, N Tm, V, F, Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, C.

Tm, V, Fr, Cu, N Tm, V, Fr, Cu, N Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu, N 1992

Balca Prisca Salsa Start

40 30 40 30

Tm Tm Tm Tm

F F F

c3

c5

1 993

Cassandra Claire Greta Melinda Paola Prisca Savor

30 30 30 30 30 30 30

Tm, V, Fr, Cu Tm, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, F,, C, Tm, V, Fr, C.

1 994

Diadora Donador Laurelia Mauro Paola

30 30 30 30 30

Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu Tm, V, Fr, Cu

243

(3)

I OO^ Résistance Date du contrôle

28.5.1 990 18.6.1990 2.7.'1990 1 2.7.1 990 1 9.7.1 990

Balca Aucune 11,11 51,39 89,58 99,31 100,00

Eboni F1 0;00 13,75 55,00 76,25 90,00

Prisca Fr 0,00 17,50 60,00 86,25 90,00

Salsa F1 0,00 1,25 21,25 40,00 57,50

Start F1 5,00 38,75 85,00 97,50 100,00

Arletta F2 0,00 0,00 0,00 1,25 6,25

Billy F2 0,00

0,00

0,00 0,00 0,00 0,00

Max F2 0,00

0,00

1,25 1,25

15,00 30,00

Polka F2 0,00 6,25 6,25

I OOI Résistance Date du contrôle

18.6.1991 28.6.1991 5.7.1991 18.7. r 991 25.7.1991

Balca Aucune 0,83 11 ,88 27,08 67,29 84,58

Alex F1 0,00 0,00 4,17 58,33 91,67

Anfora F1 0,00 4,17 20,83 75,00 83,33

Avenir F1 0,00 0,00 20,83 70,83 91,67

Prisca F1 0,00 10,42 16,67 72,92 95,83

Billy F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Blinker F2 0,00 0,00 0,00 0,00 4,17

Elena F2 0,00

o,oo

I 0,00 4,17 4,17

Furon F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Galant F2 0,00 0,00 0,00 12,50 18,75

Max F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Pentina F2 0,00 0,00 0,00 0,00 4,17

Rosella F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Sentinel F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Texas F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Vectra F2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

1 992 Résistance Date du contrôle

17.6.1992 26.6.1 992 6.7.'t992 16.7.1992 23.7.1992

Balca Aucune 0,83 6,97 22,01 44,12 62,55

Prisca Fr 0,00 0,70 11,11 27.08 43,75

Salsa F1 0,42 1,25 3,75 13,33 35,00

Start F1 0,00 3,13 12,50 23,96 38,54

1 994 Résistance Date du contrôle

15.7.1994 29.7.1994 5.8.1994 19.8 1 994 5.9.1 994

Diadora F2 4,17 20,83 24,17 41,67 56,02

Donador F2 3,33 9,17 13,33 14,17 16,67

Laurelia F2 7,50 26,67 30,83 43,33 58,33

Mauro F2 0;00 4,17 5,83 9,'t7 14,72

Paola F2 0,00 1,67 4,17 9,17 10,83

Tableau 2. Evolution du degré de flétrissement (%) dû à Fol de 1990 à 1994 (1993

voir tabl. 3).

tres

pathogènes

telluriques, mais

pas

d'une

manière parfaitement homogène.

La

progression de

la

maladie est notée

selon la méthode Wer-rrn et

FosrBn

(1946) pour

toutes

les

années,

à I'ex-

ception de 1993 où un seul examen des

tiges

des plantes

dc

Lurnate

en fin

de saison est noté sclon une échelle de 1-5.

En

même temps, on coupe une

portion

de

tige

entre 10 et 30

cm

au-dessus du

collet afin d'isoler

le

Fol

en laboratoire et de le

cultiyer

sur

milieu

gélosé.

Le pouvoir

pathogène

des isolats

est examiné sur une variété sans résistance Bonnie Best et sur une variété avec une résistance dite

F,

(Recento ou Corella).

Le test s'effectue selon une méthode de

routine qui consistc à couper

I'extr.é- mité des racines des plants de tomate, à les laisser tremper dans une suspension

de

spores

de l'isolat

examiné pendant une heure,

puis

à les repiquer en seffe dans un terreau stérile.

Les

symptômes apparaissent entre

la

3" et

la 5"

semai- nes, selon la saison.

Résultats

En

1990, les quatre variétés dotées de

la

résistance

F,

présentent

des

degrés

d'attaque élevés, voire identiques

à

celui du témoin

sensible

Balca.

Des

quatre variétés avec la

résistance Fr,

trois

ont montré un degré de résistancê

élevé, alors que la vaiété Max

est, avec 3O7o

d'infection,

à

un niveau in-

termédiaire

(tabl.2).

En 199I, la situation

est

la

même, les variétés avec résistance

F, sont

forte- ment atteintes; des 11 variétés avec F^.

sept sont exemptes de symptômer,

t.ol',

avec 47o et une avec 18,'7Vo.

En

1992,

la

fusariose est

moins

active,

I'attaque du témoin n'atteignant

que 62,57o. Les

trois

variétés testées, toules

munies de la

résistance F1,

se

situent entre 35

et447o. En

1993

(tabl.3),

les

six

variétés sont pourvues de

la

résis- tance

Fr, mais quatre sont

nettement atteintes de fusariose, en

particulier

la

varrété Savor. Toutefois, le

mauvais résultat de cette dernière est probable-

Tableau 3. Degré de sensibilité

des variétés de tomate, essai de 1993.

Variétés Fol Pyrcnochaeta

Cassandra

F2

Claire

F2

Greta

F2

Melindra

Fz

Paola

F2

Savor

F2

2,3 1 1,5 2,'l 2,5 1,8 3,9

2,1 1 1,8 1,7 1,9 2,1 4,1

244

1 Echelle 1 (sain) à 5 (détruit); moyenne de 20 plantes.

(4)

ment

en

relation

avec

une très

grande sensibilité à

la

maladie des racines

lié-

geuses,

provoquée pat

Pyrenochaeta

lycopersici. En 1994 (tabl. 2),

des

cinq variétés, toutes du même

tYPe

de

résistance F2,

deux sont

fortement atteintes et trois faiblement.

Dans I'ensemble, on constate une

dimi- nution

de

la

résistance

Fr; en 199I, la plupart

des variétés possédant cette ré-

sistance étaieît encore exemptes

de

fusariose; en 1994, les cinq

variétés

sont

attaquées,

mais à des

degrés

di

vers.

La

résistance

F,

était quant à elle déjà surmontée en 1990.

Dès 1993, on a isolé Fol à Parlir

de plantes

de

variétés possédant

la

résis- tance Fr. Les tests en serre sur Recento

et Bonnie Best ont montré

qu'aucun des soixante isolats ne s'est montré pa- thogène

sur

Recento.

Ainsi, il

semble

qu'il n'y ait

pas

de nouvelle race

ac-

tuellement au

Tessin capable

de

con- lourner la résistance Fr.

Toutefois on a pu réisoler du

Fol

à par-

tir de plantes de variétés avec

résis-

tance F, ne

présentant

aucun

sYmP-

tôme, sinon une croissance

ralentie (tabl. 4). Dans ces circonstances, le

Fol

se comporte coflrme

un

endoPhYte au sons atrict.

Par ailleurs, sur les trente isolats

réali-

sés,

six n'ont

pas

provoqué de

sYmP-

tômes sur une variété

sensible;

ils

ne sont pas pathogènes.

fusariose et.

d'autre

part,

qu'on

ne dé-

tecte

aucune

nouvelle race parmi

les

isolats. L explication réside dans

la

présence

d'infections

mixtes: à côté de la fusariose, on trouve très souvent des

racines attaquées Paf le

nématode

Meloidogyne hapla ou le

champignon Pyrenochaeta lycopersici, agent des ra- cines liégeuses. Or, on sait depuis long-

temps (Kenn, 1963; Powelr-,

1971)

que,

lors d'infections

binaires,

la

résis- tance à

I'un

des pathogènes ne peut pas

s'exprimer. C'est

aussi

le

cas en pré- sence de

Pythium et

de

Fol

en culture hors

sol (Conl.,rz,

1992). Les rotations serrées effectuées chez les producteurs de tomate

font

que

les

sols hébergent beaucoup de nématodes

et

de champi- gnons attaquant

les

racines.

Ainsi,

les

infections mixtes

sont sans doute plus nombreuses

que

prévues.

C'est

pour-

quoi il n'est

pas surprenant que, parmi

les

souches isolées de plantes avec ré- sistance F2, on trouve une certaine pro- portion de Fusarium non pathogène sur iomate.

Le

cas des souches infectant la variété sensible Bonnie Best et présen-

tes

dans

les

vaisseaux conducteurs de sève de Recento en I'absence de symp-

tômes est plus curieux. S'agit-il

du stade endophytique,

donc d'une

sym-

biose, ou d'un premier

Pas

vers

une

nouvelle

race,

d'abotd

capable de pé- nétrer,

puis par la suite d'infecter

des plantes résistantes

en provoquant

des

L Fig.2.

Test du

pouvoir

pathogène

des isolats

sur

variétés

sensibles

(premier plan)

et résistante (arrière- plan).

4 Fis.

1

tielle

de

seffe.

, Vue par- 1'essai en

Discussion et conclusions

En

1990,

la

résistance

dite Ft n'était déjà plus efficace; en 1994, la

résis-

tance F, avait

nettement

faibli,

mais certaines variétés étaient peu atteintes.

Cette évolution paraît normale.

ll n'y a pas de contradiction

entre,

d'une part, le fait

que

les

variétés do- tées de résistance

F,

soient atteintes de

Tableau 4. Gontrôle du

pouvoir

pathogène

d'isolats

de Fol obtenus en 1994.

Nombre d'isolats

... obtenus à partir de la varlété

Degré d'attaque de Fol en serre

(ï")

lsolats pathogènes sur la variété

Bonnie Best

Endophytes . sur la variété Recento

7 3 13 4 3

Diadora

F2

Donador

F2

Laurelia

F2

Mauro

F2

Paola

Fz

56,0 16,7 58,3 14,7 10,8

3

11

3 0

3 0 0

1

0

Total

30 24 4

. Enclophyte: présent dans le xylène de la tige, mais la Plante rêste d'apparence saine'

(5)

symptômes? Des essais sur des cultures

de

tomate

hors sol ont montré qu'on

rencontre sou\rent ce phénomène, dans

une proportion qui varie entre 10

à 15Vo.

Finalement,

pour I'agriculture biologi-

que,

la

seule solution possible contre la

fusariose vasculaire est d'utiliser

des

plants

de ton'rate

gtellés sur un

porte- greffe du type KNVF, ou Energy@, c'est- à-dire à résistance multiple (Br-aNcano, 1988).

Remerciements

Nous

remercions

MM. J.

Terr-r-Bi.rs et

E.

CaRneRR

pour I'aide

technique,

ainsi que M. R. Carronr pour

nous avoir mis sa serre à disposition.

Bibliographie

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D.,

1988. Maladies de

la

tomate.

INRA, Paris, 211 p.

Connez R., 1992. Infections binaires sur tomate.

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War-rBn J. C. and FosrER R. 8., 1946. plant nu- trition

in

relation to disease development.

3. Fusarium

wilt of

tomato. AmeriZan J.

Botany 33,259-264.

Summary

Evolution

of

relationships between

tomato

plants and Fuearium oxysporum f.sp. lycopersici in Ticino

The evnlution of virulêitce of Fusarium oxysporum

f.

sp. lycopersîci (Fol) has been studied at one site of romato growing in the'Italia11 speating pait of switzeiland from

1.990 to 1994.

Tornatt.r cultivars

with F,

resistançe showed Fu,,çnfilm-wiIt

all

over the period of experimenl. Th.e susceptibility

of

cvs

with F,

resistance progressively incieased so that all F" cvs showed wilt symptoms

in

1994.-

Fol

isolates from Fr.cvs were not pa$ogenic

to

cvs Recento and

corella with

F, resistance in inoculation experimenti..

Thii

sfrggests that tiese isolates do not belonf to a new race. Fusarium-wilt occurring on F, cvs

in

the practice is probably due tô mixed infections with Meloidogyne sp. or pyienochaeta lycopers;c; iryhich b"reak the resistance to Fol. Isolales from F, cvs were èither pathogeiric

br

non-pathogeic on cv.

Bonnie Best lackjng both F, and F, resistances.

Zusammenfassung

Die Entwicklung

der

verhâltnisse zwisehen Tomatenpllanzen

und

Fusarlum oxysporum t,sp. lyeopersici im Tessin

Zwischen 1990 und 1994 bat sich der Pilz Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici wie folgt entwickelt: am Anfang waren die Tomatensorten die'die Reiisieni F, aufweisen alle._die Sorten rnit F, waren wenig oder gar nicht befallen. 1994 sind letztère auch im 'lieibhaus oder Tunnel alle befa1len, jedoch mehr oder weniger stark.

Versuche mit aus F, resistenten Pflanzen isolierten stâmmén bewiesen, dass es sich nicht um eine neue Rasse handelt.

unter sterilen Bedingungen, d.h. wenn keine andere Krankheitseffegger vorhanden sind, bleiben die sorren mit F2 Resistenz wiederstandsfâhig. werur dielesistenz beim Produzenten wegfâllt, ist das auf fremde Krankheitser.refger zurûck zu f ihren, wio Melodoigene hapla oder Pyrenochaeta licopersici. Ferner-ùat man auch aus

R

pflan-

zen. Stâmme, die nur empfindliche sorten anfallen oder die ganz apathoge-n sind, isoliert.

Riassunto

Evoluzione delle relazioni

tra

pianta

di

pomodoro

e

Fusa- rium oxysporum f,sp. lycopersici in Ticiho

Tta il I OOô e il I OO,4 il 8,,---:,,-^ tt r ^-^ t.. - ^,- ' urer LurrL u^lùput urtt J,Jp, tyL.ulrersIcI sl è manifestato nel modo seguente: all'inizio, tè variéta'di pomo- doro- che integlavano una resistenza

F,

erano attaccate, mentre quelle dotate della resistenza F, lo erano poco o affâtto. Nel 1994 invece,

in

coltura protetta, anche quesie ultime varietà erano infettate, anche se a vari livelli.

I. controlli.eseguiti a partire da isolati ottenuti da varietà di pomo_

doro con la resistenza F, hanno mostrato che non si traûava di una nuova razza.

lnfatti, in

condizioni controllate, cioè senza

altri patogeni oltre al fusario isolato,^le varietà provviste della rcsistenza F, non sono state infettate. Se questa resistenza non si manifesta _dâgt orticoltori,

la

causa è

dâ-.ilfitue

a infezioni miste (Meloidogyne sp. elo Pyrenachaeta lycopersici).

D'altro canto, su piante con 1a resistenza Fr, sono stati isolati ugu.almente ceppi patogeni verso varietà sensibili, come pure altri completamente non patogeni.

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Production d'engrais

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t 0ptisol KVIN0RD rcconnandé pou la vigne

. optisol KZE0LIIE> pout I'aftoiculture, l4 culturcs narcîchèrct et la vigne

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