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Exposition de cartographie genevoise, XVIe-XXe siècle, du 15 au 26 novembre 1982

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Academic year: 2022

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Exposition de cartographie genevoise, XVIe-XXe siècle, du 15 au 26 novembre 1982

LÉVY, Bertrand (Ed.)

Abstract

Catalogue d'exposition contenant trois textes, de Claude Raffestin, Bertrand Lévy et Armand Brulhart, sur l'histoire de la cartographie en général et genevoise en particulier. Trois échelles sont distinguées : l'échelle régionale, l'échelle territoriale et l'échelle urbaine. Le catalogue comprend un répertoire des cartes et plans présentés à l'exposition et conçu par l'auteur.

LÉVY, Bertrand (Ed.). Exposition de cartographie genevoise, XVIe-XXe siècle, du 15 au 26 novembre 1982 . Genève : Université de Genève, 1982, 25 p.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:18548

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

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Couverture :

fragment du "Vero Dissegno del Lago di Geneva" par Fornazerls. 1589

EXPOSITION DE CARTOGRAPHIE GENEVOISE

XVI e -XX e SIECLE

du 15 octobre au 26 novembre 1982

dans le hall de uni Il 24 rue du général dufour genève

ouvert du lundi au vendredi

le département de géographie et l'école d'architecture de l'université de genève

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Choisir Genève pour une tentative de ce genre, c'est choisir un microcosme et certains penseront que la singularité l'emporte sur l'universel. Ils auront tort, 6 combien! Toute carte moderne peut témoigner de l'aventure cartographique plusieurs fois séculaires de la pensée occidentale. Dans cette infime portion d'espace représentée, en l'occurrence Genève, on pourra suivre du XVIe au XXe siècle tous les progrès enregistrés dans l'élaboration de ce modèle qu'est la carte. On pourra voir la progressive fusion des préoccupations utilitaires et esthétiques, la progressive fusion de l'instrument et de l'image.

EXPOSITION

Cette exposition a pu être réalisée grâce aux contributions de Monsieur Pierre Wellhauser, Conseiller d'Etat , Président du Département de l'Intérieur et de l'Agriculture de l'Etat de Genève, du Service des activités culturelles de l'Université de Genève (Directeur administratif, Claude Bossy), du Centre de Recherche sur la Rénovation urbaine (Directeur, Italo Insolera), du Département d'Urbanisme et Aménagement du Territoire (Responsable, Giairo Daghini) de l'Ecole d'Architecture de l'Université de Genève et du Département de Géographie de la Faculté des Sciences Economiques et Sociales de l'Université de Genève (Directeur, Claude Raffestin).

Coordinateur responsable Conception :

Bertrand Lévy, Département de Géographie Armand Brulhart, Ecole d'Architecture Bertrand Lévy, Département de Géographie Claude Raffestin, Renato Scariati, Département de Géographie

Jacques Cocquio, Département de Géographie Jean-Paul Levet, Graffilm S. A.

Danielle Jolimay, Département de Géographie Doris Martin, Département de Géographie Collaboration

Conception graphique Photographe : Dactylographie Secrétariat

Catalogue

Conception et rédaction Armand Brulhart, Bertrand Lévy, Claude Raffestin

Conception graphique Dactylographie

Jacques Cocquio Danielle Jolimay

Nous tenons à remercier tout particulièrement les personnes suivantes dont l'aide nous a été précieuse :

Paul Guichonnet, Professeur de Géographie, Doyen de la Facu1té des Sciences Economiques et Sociales de l'Université de Genève Albert Huber, Conservateur des Collections du Vieux-Genève

Annie Lefèvre, Responsable des Activités Culturelles de l'Université Philippe Monnier, Délégué aux expositions à la Bibliothèque Publique et

Universitaire

Michel Piller, Conservateur du Département iconographique des cartes et estampes de la Bibliothèque Publique et Universitaire

Les étudiantes et étudiants du Département de Géographie

HISTOIRE

D'UN MODELE:

LA CARTE

Toutes les civilisations ont éprouvé le besoin de représenter la "figure de la terre" et elles ont jalonné l'histoire de représentations à grande, moyenne oupetite échelles.

George Kish a écrit que la carte était l'image des civilisations. C'est vrai mais peut-être est-ce trop peu car la carte n'est-elle pas le premier "modèle" inventé par les hommes ? Modèle graphique qui, depuis la préhistoire, appartient à l'arsenal instrumental de l'humanité. Modèle qui a permis de situer "ego" et "alter" dans l'environnement; c'est une représentation des relations potentielles que l'un et l'autre peuvent entretenir dans I 'espace : relations créatrices ou destructrices. La carte est cet instrument merveilleux et ambivalent, comme le langage, elle rend possible le meilleur et le pire : les travaux pacifiques et les opérations militaires.

Bien que l'on fasse des cartes depuis les Babyloniens et les Egyptiens, que les Grecs aient fourni, grâce à Anaximandre, selon la tradition, la première "carte du monde" et que les Romains aient apporté beaucoup de soin à la cartographie, on aurait tort de penser que la carte, aujourd'hui partie intégrante de notre quotidienneté, ait toujours été d'un usage courant. Tant s'en faut! Ce n'est qu'à la suite des grandes découvertes qu'apparaîtront les premières cartes modernes. La carte moderne est un acquis de la Renaissance et c'est une véritable révolution culturelle qui donne la possibilité de passer de la "présentation" de la terre à sa "représentation". La carte moderne constitue dès lors un médiateur essentiel entre le groupe et son territoire, entre l'homme et ses lieux.

Faire une exposition de cartographie historique, c'est chercher à montrer l'évolution, depuis quatre siècles, des "grilles", des "maillages" en un mot des systèmes de projection que les hommes jettent, à la manière de filets, sur l'espace pour le connaître, le contrôler et le gérer.

Les cartes actuelles sont tout à la fois précises, dans les limites de la généralisation de l'échelle choisie, et belles. Mais attention, la carte n'est pas le territoire, elle n'est jamais, et il faut le rappeler au seuil de cette exposition, qu'un processus d'oubli cohérent du réel commandé par le choix de l'échelle.

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Tel est le sens de l'apologue de Borgès : "En cet empire, l'Art de la Cartographie fut poussé à une telle Perfection que la Carte d'une seule Province occupait toute une ville et la Carte de l'Empire toute une Province. Avec le temps, ces Cartes démesurées cessèrent de donner satisfaction et les Collèges de Cartographes levèrent la Carte de l'Empire, qui avait le Format de l'Empire et qui coïncidait avec lui, point par point.

Moins passionnées pour l'Etude de la Cartographie, les Générations Suivantes ré- fléchirent que cette Carte Dilatée était inutile et, non sans impiété, elles l'abandonnèrent à l'inclémence du soleil et des Hivers. Dans les Déserts de l'Ouest, subsistent des Ruines très abimées de la Carte. Des Animaux et des Mendiants les habitent. Dans tout le Pays, il n'y a plus d'autre trace des Disciplines Géographiques".

Claude RAFFESTIN

Re1evés topographiques avec des instruments d'arpentage différents, te1s des graphomètres, compas de proportion, p1anchettes, niveaux.

(A. M. Ma11et, La géométrie pratique, Paris, 1702)

APERCU HISTORIQUE

DE LA CARTOGRAPHIE GENEVOISE

L'IDEE D'UNE EXPOSITION

A porter son regard sur une carte ancienne, on est saisi par l'épaisseur du temps qui a cristallisé des paysages apparemment familiers sur une feuille. Les cartes hollandaises du XVlle siècle font penser aux chefs-d’œuvre des martres paysagers f1amands. Sur ces documents, on lit une géographie de Genève, fruit du talent et de l'imagination des graveurs et copistes amstellodamois. Ces cartes sont parmi les plus belles de la carto- graphie hollandaise, alors largement diffusée dans le vaste monde. Pourtant, ces cartes sont relativement fausses et inexactes, car les Hollandais étaient plus attachés à la beauté de l'art qu'à la rigueur scientifique. Rares étaient en effet les cartographes qui prenaient la peine de visiter et d'arpenter les régions qu'ils dessinaient. Cet exemple illustre bien les vicissitudes de la cartographie ancienne, balancée entre l'art et la science et peu branchée sur les nécessités pratiques, à l'inverse de la cartographie contemporaine.

L'idée d'organiser une exposition sur la cartographie genevoise est apparue opportune dès lors qu'une large frange du public a manifesté son intérêt pour une meilleure connaissance des représentations des espaces anciens, à l'heure où la modernisation bouleverse tans nos paysages. Le succès de la magnifique exposition de cartographie du Centre Pompidou en 1980 à Paris a révélé l'engouement pour les sources cartographiques par trop méconnues du public. Bénéficiant d'un es pace et de moyens relativement modestes, notre exposition réunit dans sa majeure partie des reproductions photographiques d'originaux conservés à la Bibliothèque Publique et Universitaire. Un jour peut-être, aurons-nous l'occasion de réunir les fonds très riches de la cartographie genevoise, éparpillés dans différents services d'archives et collections privées à Genève comme ailleurs, et de présenter ainsi les éditions originales.

A des fins de cohérence didactique, nous avons groupé les cartes par grandeur d'échelle et par ordre chronologique. Il faut savoir qu'une carte est le résultat de longs développements, tant mathématiques que topographiques avec de fréquents allers et retours entre le terrain et l'atelier cartographique. Nous n'exposons Ici que les produits finaux de ce processus d'élaboration, c'est-à-dire les cartes, dépourvues des accessoires indispensables à leur confection, je veux parler des instruments scientifiques de mesure du terrain, des photographies aériennes et autres techniques de restitution moderne, sans compter les matériaux de gravure et d'impression.

Trois groupes de cartes ont été distingués. Premièrement, les cartes régionales, d'échelle à environ 1/200'000 au 1/100'000, où l'on reconnaît aisément la situation du bassin lémanique sis entre Alpes et Jura. Nous y avons parfois inclus l'arrière-pays de Savoie, au destin géographique imbriqué avec celui de Genève.

Deuxièmement apparaissent les cartes territoriales, d'échelle approximative 1/50'000 au 1/12'500, couvrant l'essentiel de la cuvette genevoise, circonscrite par les limites naturelles

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du Jura, du Vuache, du Mont-de-Sion et du Salève; la désignation "territoriale" coïncide avec l'histoire des remaniements des terres de Genève dans ce cadre spatial. Enfin, se déplient les plans et vues urbaines d'échelle supérieure à 1/12'500, qui sont en majorité centrés sur la ville de Genève et son agglomération.

Il appartenait à un représentant de l'Ecole d'Architecture, en l'occurrence Monsieur Armand Brulhart, de réunir la documentation ayant trait àl'espace urbain, tandis qu'attaché au Département de Géographie, je me chargeais de la partie régionale et territoriale. Nous avons opéré un choix très limité de documents, vu nos contraintes pratiques. De brèves explications géographiques et historiques accompagnent chaque carte, illustrant l'inévi- table complémentarité de ces deux discours.

EN MARCE DE L'EXPOSlTlON : ESQUISSE HlSTORIQUE DE LA CARTOGRAPHIE GENEVOlSE

L'histoire de la cartographie genevoise est jalonnée par une grande variété d'écoles géographiques, en concurrence dans la représentation cartographique de la région de Genève. Par sa situation, au carrefour d'entités politiques distinctes telles la Suisse, la France et l'Ancien Duché de Savoie, la République de Genève a attiré l'intérêt des cartographes de ces pays, à des fins avant tout stratégiques et militaires. Si la petite République de Genève a suscité la convoitise territoriale des puissances voisines, elle a également exercé un attrait li l'échelle européenne, par sa vocation de "Cité du Refuge" et la beauté de son cadre naturel illustre, grâce àdeux traits topographiques d'importance, le lac et les montagnes environnantes.

Le "Vero Dissegno" (1589) du Lac Léman exécuté par Fornazeris et décorant la couverture du présent catalogue, représente à merveille la force symbolique de la topographie régionale. Image de l'art cartographique de la Renaissance, empruntant largement à la technique picturale, cette carte reflète les valeurs et les croyances d'une civilisation. L'image est orientée vers le légendaire "Oriens"; la ville est dominée par la cathédrale et une kyrielle de châteaux et de palais où s'affirme la puissance du prince. Sur le plan de la géographie physique, le surdimensionnement des sommets dessinés en forme de "pains de sucre" titanesques, accuse le caractère terrifiant et mythique de la montagne.

Avec les Hollandais, maitres incontestés de la cartographie du XVIe siècle tardif au milieu du XVlle siècle, s'annonce une ère de diffusion des connaissances géographiques li l'échelle de la planète. Aiguillonnés par le succès commercial qu'i1s tiraient de leurs magnifiques cartes, ils projetèrent l'image de la région lémanique dans plusieurs éditions d'atlas. Telles sont les cartes de l'Atlas de Jodocus Hondius réédité en 1636, et celle de Johannes Blaue, tirée du Grand Atlas ou Cosmographie Blavania datant de 1663. Ces cartes centrées sur le Léman prirent comme modèle celle de Jacques Goulart de 1606, orientée au Sud, comme le dictait la coutume jusqu'à la fin du XVIe siècle. Les maîtres hollandais se devaient d'ornementer richement leurs œuvres, et manifestaient un souci constant d'harmonie et d'équilibre dans la composition. Les lettrages variés et les détails décoratifs en marge sont signes distinctifs de la Hollande.

Au milieu du XVlle siècle s’éteignit doucement la production hollandaise, et c'est l'Ecole Française qui reprit le flambeau en introduisant un code cartographique plus rationaliste.

Des innovations théoriques et techniques majeures marquèrent cette époque et le XVllle siècle. Elles contribuèrent à une plus grande exactitude des représentations cartographiques.

Des instruments tels le sextant et le théodolite, capables de calculer précisément des angles azimuthaux, ou comme les règles bimétalliques mesurant les distances, virent le jour.

Nicholas Sanson qui représenta la carte de la partie septentrionale des Etats de Savoie en 1663 fut l'un des plus éminents "Géographe du Roy". Son écriture est sobre et dépouillée. La cartographie française du XVllle siècle fut dominée par l'œuvre de la dynastie des Cassini, astronomes d'origine italienne, qui multiplièrent les mesures de triangulation (La triangulation est une technique trigonométrique qui couvre une sur- face de triangles imaginaires, dont les sommets figurent des repères géodésiques mesurés horizontalement, et marqués sur le terrain). Les Cassini furent les précurseurs des cartes nationales modernes. Leur style influença fortement la cartographie genevoise à la fin du XVllle.

La carte de Mallet de 1776 porte bien la griffe de l'Ecole française. Son relief figuré en fines hachures et en projection verticale, ainsi que le soin apporté au dessin de la végétation, de l'hydrographie et des voies de communication fait penser aux cartes tardives de Cassini. Ce document présente la situation éclatée des terres genevoises, avec la ville séparée des mandements de Peney et de Jussy enclavés dans les possessions de France et de Savoie. On remarque également les terres de Genève entourant Genthod, et l'enclave de Céligny alors située en terre bernoise. C'est à l'aide de cette feuille que l'homme d'Etat genevois Pictet de Rochemont négocia le sort territorial du futur canton de Genève avec les Grandes puissances, lors du Congrès de Vienne de 1815. Pictet de Rochemont obtint un rassemblement des terres genevoises à l'assise territoriale certes exigüe, mais continue, l'enclave de Céligny mise à part.

Ainsi se formèrent les frontières du canton, qui ne coïncident pas avec la limite naturelle des reliefs environnant la cuvette genevoise. Cette frontière est au contraire le fruit de compromis politiques serrés, "véritable Isobare politique" comme aime à la qualifier le Professeur Paul Guichonnet, Doyen de notre Faculté.

Entre la carte de Mallet de 1776 et celle d'Auguste Bontemps levée en 1815 et dévoilait pour la première fois la physionomie du canton de Genève, alors définitivement rattaché à la Suisse, s'intercale la feuille des Départements du Mont-Blanc et du Léman, qui nous remet en mémoire l'intermède français de Genève, quand celle-ci était intégrée à l'Empire, de 1795 à 1815. D'un intérêt cartographique mince, ce document historique décrété par la Convention Nationale porte une date du Calendrier révolutionnaire, "An 6, Floréal"

(1799). Trait significatif, cette carte régionale inaugure l'usage du système métrique décidé par la même Convention en 1790. Auparavant, les unités de distance déterminant l'échelle variaient d'une entité politique à l'autre. Par exemple, la carte Mallet de 1776 indique trois échelles : en Toises de Genève, Lieues du Piedmont, et Grandes Lieues de France.

A partir de 1815, la production cartographique genevoise est plus directement tournée vers l'Helvétie. La première carte du canton de Genève levée par Auguste Bontemps en 1815 a été ordonnée conjointement par le commandement fédéral et l'armée autrichienne d'ltalie, à qui n'avait pas échappé la valeur stratégique de la région. A.

Bontemps avait étudié et

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pratiqué la cartographie en France, où il exerça son talent pour les armées de l'Empire, avant de passer dans le camp autrichien allié des Suisses, qui libéra Genève du joug napoléonien. Sa carte dénote un immense travail de mesures planimétriques et de levés de terrain, conférant à l'aide du procédé des hachures typique de la cartographie militaire une précision jusqu'alors inégalée à la topographie du relief. Le tracé des frontières cantonales apparait nettement, dominé par l'encerclement montagneux de la cuvette genevoise.

Après l'oeuvre de Bontemps, le canton de Genève fut redessiné par Jean-Rodolphe Mayer en 1830, comme base d'assemblage à sa cartographie minutieuse des quartiers et des communes genevoises.

Alors, un personnage éminent formé à l'Ecole Polytechnique de Paris marqua une étape décisive dans l'histoire de la cartographie, le Général Guillaume-Henri Dufour (1787-1875). L'oeuvre cartographique de G. -H. Dufour est immense, à commencer par la Carte topographique de la Suisse au 1/100'000, et qui figure encore aujourd'hui parmi les meilleures de la cartographie mondiale. Cependant, c'est en sa qualité d'Ingénieur cantonal que Dufour ouvrit le premier Bureau topographique fédéral, à Carouge. A l'époque, les principaux Etats-nations se dotèrent d'un instrument cartographique à l'échelle nationale. Tel fut le cas du Bureau topographique fédéral, installé à Berne en 1865 après la retraite de Dufour, où ce Service est toujours le maître d'oeuvre de la cartographie topographique suisse. G.-H. Dufour laissera trace de son travail altimétrique à Genève, le repère de la Pierre du Niton. Une cheville en bronze scellée sur l'un des blocs erratiques de la rade de Genève sert de repère de base à tous les points cotés en altitude de la Suisse. L'altitude de ce repère fut fixé par Dufour à 376,64 mètres, puis elle fut abaissée de trois mètres en 1902, à 373,60 mètres, concordant avec le nivellement français rattaché au marégraphe de Marseille.

Toutes les altitudes de Suisse durent alors être modifiées!

La cartographie de Dufour est célèbre pour ses qualités esthétiques élevées, et notamment la plasticité de ses représentations du relief, combinant l'ancien procédé des hachures avec un éclairage oblique provenant du Nord-ouest. Dufour qui systématisa également l'usage des courbes de niveau d'altitude fit de la carte du canton de Genève un véritable champ d'expérimentation en regard des cartes nationales futures. Il forma à Genève du personnel apte à préparer la Carte topographique de la Suisse, la première couvrant tout le pays à l'échelle 1/100'000. Nous présentons dans l'exposition la réduction de la carte du canton de Genève levée dans les années 1837-38 au 1/12'500 par J.-Ch. Wolfsberger, A.-M.-F. Bétemps et J. Anselmier, sa mise à jour de 1871, et celle de 1925, grandiose et à l'échelle d'origine. Entretemps a paru l'Atlas d'Hermann Siegfried, qui succéda à Dufour à la tête du Bureau topographique fédéral en 1866. Il laissera une version du canton de Genève au 1/25'000 en 1900.

Les années 1930 sont marquées par la généralisation de l'emploi des photographies aériennes, servant de base nouvelle et efficace à la fabrication des cartes. Les prises de vue aériennes ont autorisé des gains de temps appréciables dans la mise à jour des cartes, aujourd'hui effectuée tous les six à dix ans en Suisse. La technique photogrammétrique a permis une restitution plus rapide du relief, et les progrès de l'impression à l'''offset'' ont accéléré la diffusion des cartes.

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La cartographie régionale actuelle est en fait soumise à l'autorité fédérale, et son sort est confondu avec celui du Service topographique fédéral de Wabern, près de Berne. La spécificité de la cartographie helvétique, au demeurant l'une des meilleures au monde, est l'attention accordée au détail. L'exigüité du territoire et le goût légendaire de ses habitants pour la précision alliée à un haut niveau technologique appellent cette qualité majeure. Au sein de l'exposition, on aura loisir de comparer la technique cartographique suisse avec les cartes françaises de l'Institut Géographique National de Paris, recouvrant aussi l'espace genevois. Ces dernières sont plus schématisées et plus vivement coloriées. Elles donnent accès à une lecture plus immédiate mais moins approfondie.

La cartographie genevoise se révèle ainsi être un terrain privilégié d'observations et de comparaisons culturelles des différentes conceptions cartographiques à travers les âges.

Puisse le spectateur de cette exposition découvrir une part essentielle de l'héritage géographique de la région, et vivre un voyage dans l'espace et le temps, comme l'y invite l'aventure de la cartographie.

Bertrand LEVY

Graphomètre àpinnules signé "Veuve Lennel àParis". Lennel (?-1784) avait repris l'atelier de Canivet, qui le tenait de son oncle Langlois. No. inv. 32

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IMAGE-PLAN-IMAGE

L'image est-elle une re-composition du réel à la faveur de l'imaginaire ou une re-composition de l'imaginaire à la faveur du réel ? Si l'on pose cette alternative, on interroge à la fois les deux définitions et du réel et de l'imaginaire et l'on est quasi certain de se heurter à un dilemme.

Prenons l'exemple de la Noble Ville de Genève et sa situation dont l'image nous est restituée par l'artiste Hans-Rudolf Manuel Deutsch (cat. No 1.). D'un côté la

"réalité" nous est indiquée par le titre et par la date de 1548 inscrite dans les armoiries de Genève, réalité spatio-temporelle de caractère littéraire, de l'autre le réel nous est traduit au niveau graphique, mais le plus souvent accompagné d'une désinence précise. Les historiens qui ont commenté cette image se sont contentés de mettre l'accent sur le vrai et sur le faux, sur le réel et sur l'imaginaire.

Mais s'interroger sur l'image des villes c'est en mêmetemps rechercher comment le réel se raccroche à l'imaginaire ou l'inverse. Dans le cas présent, deux questions mériteraient d'être posées, puisque cette vue de Genève appartient à l'ouvrage de la Cosmographie de Sébastien Münster

1) Dans quelle mesure l'image n'obéit-elle pas à des règles précises dictées par le géographe humaniste ?

2) Dans quelle mesure l'image n'obéit-elle pas à des principes de représentation artistique ?

En travaillant sur les règles et les principes qui sous-tendraient la vue de H.-R. Manuel Deutsch, on réduirait d'autant la part d'imaginaire pour la raccrocher non pas au réel, mais au mode de représentation du réel. On instruirait le procès de la vision, puisque l'on présuppose que la construction de l'image ne correspond pas à la simple sub- jectivité de l'artiste et qu'elle pourrait être un processus "assimilé", conscient ou non.

1) A la première question, il serait relativement aisé d'ana-

lyser le géographe en liaison avec son texte mais il serait nécessaire aussi de retourner aux traités de Sébastien Munster et de relire comment en 1528 déjà il propose de relever les environs d'une ville à la boussole et au compas et comment, par la suite, il invente et décrit ses propres instruments de visée (à remarquer l'image strictement topographique de Deutsch, sans ciel et sans horizon).

2) A la seconde question, on pourrait interroger les écrits théoriques d'Albrecht Dürer puisqu'avec Manuel Deutsch, on se trouve dans la sphère d'influence germanique. Comment les traités de la perspective et des proportions s'amalgament-ils au travail de l'artiste bernois ? Différences fondamentales ou coihcidences ?

Il paraît systématique que le point de vue du dessinateur ne soit pas surdéterminé et que les historiens varient sur l'emplacement possible de ce point de vue. A priori, rien n'indique qu'il n'y ait qu'un seul

point de vue et tout le premier plan de l'image apparaît comme indéterminé ou sans détermination précise. A cette difficulté est directement lié le procédé du redressement frontal ou facial de certains édifices, autre trait caractéristique de la fabrication de l'image.

C'est pourquoi, en considérant la série des images fabriquées sur Genève, il faut toujours tenir compte du caractère "instaurateur" de la première vue de 1548 et interroger ces images avec la même rigueur. Peut-être, alors, avec le seul exemple de cette exposition saisira-t-on l'étrange et longue mise en place de ce qui primitivement oscillait entre la trigonométrie et l'image picturale (la première vue de Genève étant celle du peintre Konrad Witz vers 1440). Mise en place de deux genres, de deux domaines, celui de la "vue de ville"

et celui du "plan de ville", dont la complémentarité ne redevient effective

"scientifiquement" qu'au moment où l'image "s'objective" complètement, croit-on, par le truchement de la photographie aérienne. Oscillation entre la mémoire et la rationalité pour laquelle les géographes ont opté au temps de Descartes ("la géographie est-elle affaire de mémoire ou d'entendement ?"). Lente hésitation, lorsque les géographes font figurer le pian et la vue d'une ville sur une mêmefeuille. Séparation quasi complète avec la spécialisation.

Si l'on accepte avec l'historien des sciences Alexandre Koyré le passage d'un monde de l'à peu près à celui de la précision, on se gardera bien pourtant de faire un parallèle d'ordre qualitatif. L'usage et l'utilité des plans de ville se sont multipliés en s'adaptant comme un instrument, au service du pouvoir politique, militaire (plan des fortifications, fiscal (plans cadastraux), économique (plans touristiques), etc..., alors que les vues de ville, celles qui s'accrochent dans les musées, dans les appartements, celles qui s'expédient par la poste paraissent communiquer immédiatement leur message comme un slogan, comme un cliché. En est-il des géographes comme des architectes qui acceptent que les uns dessinent les plans d'étages et les autres les plans de façades ? Image, plan, image, dichotomie ou métaphore ?

Armand BRULHART

PAGES SUIVANTES :

Fragment en noir et blanc de la carte nationale de la Suisse,

échelle 1/50'000, feuille 270, Genève, éd. par le Service topographique fédéral, Wabern-Berne, 1974

"Reproduit avec l'autorisation de l'Office fédéral de topographie du 27.7.1982"

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DOCUMENTS EXPOSES

La plupart des pièces exposées sont des reproductions au format d'origine de documents conservés à la Bibliothèque Publique et Universitaire de Genève.

CARTES

DE LA REGION DE GENEVE

1581 DU VILLARD Jean

Carte manuscrite du lac de Genève et des poissons du lac , env. 1/120'000, orientée au Sud,

encre et aquarelle 1020 x 380 mm.

1589 FORNAZERIS

Dessin du lac de Genève ("Vero Dissegno del Lago di Geneva"}, env. 1/170'000, orientée au Sud-Est, gravée

sur cuivre 490 x 365 mm.

1589 FORNAZERIS

Dessin du lac de Genève ("Vero Dissegno del Lago di Geneva"}, réduite à en v. 1/250'000, orientée au Sud-Est, rééd. couleur 1962,

Typographie genevoise 350 x 258 mm.

1606 GOULART Jacques

Carte du lac Lman , "Chorographica Tabula Lacus Lemanni", env. 1/270'000, réduction de l’original, réed. couleur 1962, Typographie genevoise, orientée

au Sud-est 348 x 238 mm.

1636 HONDIUS Judocus

Carte du Lac Léman , "Lacus Lemani", env. 1/180'000, gravée sur cuivre, d'après le

modèle de J. Goulart 492 x 373 mm.

1663 BLAEU Johannes

Carte du Lac Léman et du Duché du Chablais,

env. 1/160'000, gravure sur cuivre 596 x 377 mm.

1663 SANSON Nicholas

Carte de la partie septentrionale des Etats de Savoie, Genevois , Chablais, Faussigny,

env. 1/170'000, gravée sur cuivre 492 x 373 mm.

1730 CHOPY Antoine

Carte du Lac de Genève et des Pays circonvoisins, réduite à env. 1/275'000, gravée par Daudet,

1730, rééd. couleur, Typographie genevoise, 1962

1740 CHOPY Antoine

Carte du Lac de Genève et des Pays circonvoisins, 1/200'000, réduction de la carte de 1730 et augmentée du PIan de la Ville de Genève de P. Buache ,

gravée sur cuivre

350 x 245 mm.

660 x 492 mm.

1781 MALLET Henri

Carte de la Suisse Romande qui comprend le Pays de Vaud et le gouvernement d'Aigle, dépendant du canton de Berne, partie Léman, 1/86'000, gravée sur cuivre ,

2 feuilles 705 x 595 mm.

1799 D'HOUDAN

Carte du Département du Mont-Blanc décrété par la Convention Nationale, Atlas national de France, env. 1/285'000, gravée sur cuivre

1908 Carte nationale de la Suisse

Genève , feuille XVI, 1/100'000, gravée sur pierre, Service topographique fédéral , Berne

1974 Carte nationale de la Suisse

Le Léman , feuille 40, 1/100'000, gravée sur pierre, Service topographique fédéral , Wabern

1974 Image du satellite "Landsat" au-dessus de la région genevoise

1/200'000, composition de couleurs infrarouqe

1975 Carte nationale de la Suisse

Sud-Est de la Suisse , feuille 3, 1/200'000, gravée sur verre , Service topographique fédéra! , Wabern

1980 Carte de France

Carte touristique Annecy-Lausanne, 1/100'000, feuille 45, Institut Géographique National, Paris

505 x 575 mm.

772 x 540 mm.

740 x 527 mm.

720 x 480 mm.

1020 x 745 mm.

1210 x 890 mm.

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CARTES

DU TERRITOIRE GENEVOIS

1591 BENARD Michel

Chorographie, dessin panoramique de la moitié du lac,

orienté au Sud-est, gravure sur cuivre 370 x 280 mm.

1756 DURIEU Antoine

Carte du Traité de Turin (1754)

échelle env. 1/25'000, encre et aquarelle 1020 x 380 mm.

1776 MALLET Henri

Carte des environs de Genève comprenant le territoire de cette République, 1/49'000, orientée à l'Ouest,

gravée sur cuivre 690 x 463 mm.

1776 MALLET Henri

Carte des environs de Genève comprenant le territoire de cette République, réduite à env. 1/100'000, orientée

à l'Ouest, rééd. couleur, Typographie genevoise, 1962 350 x 230 mm.

1815 BONTEMS Auguste

Carte du canton de Genève, 1/60'000, orientée à l'Ouest,

dessinée par P. -E. Pronier, 1819 923 x 635 mm.

1830 MAYER Jean-Rodolphe

Plan d'assemblage du Canton de Genève , env.

1/78'000, lithographie coloriée 425 x 310 mm.

1842 DUFOUR Guillaume Henri

Carte topographique du canton de Genève,

1/25'000, gravée sur acier, 4 feuilles de 655 x 493 mm.

1856 Carta Degli Stati di S.M. Sarda En Terraferma Foglio V, Genève , 1/50'000, Turin,

gravo J. -E. Cayet 690 x 500 mm.

1857 Carta Degli Stati di S.M. Sarda En Terraferma Foglio XI, S. Jullen , 1/50'000, Turin,

gravo l.-E. Cayet 690 x 500 mm.

1871 DUFOUR Guillaume-Henri

Carte topographique du canton de Genève , 1/25'000, livrée en 1837-1838, revue en 1871 lith, 4

feuillets. 656 x 495 mm.

1900 SIEGFRIED Hermann

Carte topographique du canton de Genève, 1/25'000, Bureau topographique fédéral, Wabern, lith. 2 feuilles

1178 x 877 mm.

1925 DUFOUR Guillaume Henri

Carte du canton de Genève, 1/12'500, levée en 1837/38 et mise à jour , lith, 3 coul. Inst. géogr. Kümmerly

& Frey, Berne, assemblage de 16 feuilles de

660 x 500 mm. 2500 x 2300 mm.

1971 Carte topographique "Annemasse"

Carte de France, 1/50'000, feuille XXXIV-29, Institut Géographique National, Paris,

gravée sur verre 599 x 444 mm.

1974 Carte topographique du canton de Genève

Carte nationale de la Suisse, 1/50'000, feuille 270 Service topographique fédéral, Wabern,

gravée sur verre 750 x 550 mm.

PLANS URBAINS

1655 MERIAN Matthaeum

PIan de Genève, "GENEVE/Genff", 1/7'250, orienté au Nord-est, gravé sur cuivre , extrait de "Topographia

Hetvetiae", Francfort 273 x 193 mm.

1694 FER Nicolas de

Genève ville capitale d'une République de même

Nom ... , env. 1/8'500, gravé sur cuivre 280 x 205 mm.

1726 BILLON Jean-Michel (d'après)

Ancien pIan cadastral de la Ville de Genève 1726,

1/960 réduit à 1/1'600 par W. Plojoux en 1941 892 x 549 mm.

1739 MICHELI DU CREST Barthélémy (d'après)

GENAVA CIVITAS - Carte des environs de Genève, env.

1/15'000, reproduction avec retouches de la carte manuscrite de Micheli de 1730, Berne, Inst. géogr.

Kümmerly & Frey, 1926 815 x 618 mm.

1752 MOUCHON Pierre

GENAVA CIVITAS - 1/5'973, pIan manuscrit , encre.

et aquarelle 389 x 323 mm.

(12)

1770 CHALMANDRIER Nicolas

Pian de la ville de Genève, env. 1/5'500, gravé sur cuivre

675 x 575 mm.

1787 SECRETAN Jean-Marie

Plan de Carouge avec ses projets corrigé en 1787, env.

1/8'000, gravé sur cuivre par C. -G. Geissler 288 x 230 mm.

1828- MAYER Jean-Rodolphe

1829 Plan de la commune des Eaux-Vives, 1/15’000,

lithographie coloriée 430 x 282 mm.

1834 BRIQUET et DUBOIS

Pian de Genève, 1/2'500, lithographie F.

Kocher et Decor 435 x 335 mm.

1835 CEARD Robert

Pian de la ville pour le service du feu (servant de cadastre) 1/240, manuscrit , encre et aquarelle

1842 DUFOUR Guillaume Henri

Extrait aggrandi de la carte du canton de Genève

centré sur l'agglomération , 1/25'000 (original), 1650 x 7250 mm.

1855 DELAMARE François

Pian de Genève 7855, 1/3'600, Paris, Lith. Bineteau,

Genève, Ed. Bugnon & Fils 480 x 400 mm.

1879 GALAIS Nicolas

Grand plan monumental de Genève, 1/3'200, Genève , Lelièvre-Drache, lithographie, avec bâtiments publics

en perspective 835 x 675 mm.

1937- Plan de Genève et de ses environs, 1/12'000,

1938 Zurich, Inst. Orell Fùsstl 520 x 350 mm.

1975 Genève urbain, plan officiel, 1/10'000, ed. par l'Etat de

Genève (Service du Cadastre] coul. 1200 x 848 mm.

VUES DE GENEVE

1548 DEUTSCH Hans Rudolf Manuel Genf. Genève et son environnement,

gravée sur cuivre 370 x 280 mm.

1640 CHASTILLON Claude (d'aprèsl

Vue de Genève depuis le Bois de la Bâtie, gravure sur cuivre de Jacques Poinsart , d'après un dessin de C. Chastillon de 7595 (830 x 246 mm.)

530 x 123 mm.

1643 BLAEU Jean

env. Genève (plan cavalier depuis Plainpalais),

gravée sur cuivre, réimprimée pour P. Huguenin 575 x 415 mm.

1655 Anonyme

Vue de Genève depuis le lac, gravée sur cuivre,

pour Pierre Chouet 860 x 310 mm.

1730 GARDELLE Robert (d'après)

Vue de la ville de Genève du côté du Septentrion, gravure sur cuivre de J.-S. Seiller, d'après une peinture de Robert Gardelle, reprod. reprint Slatkine de Jacob Spon, Histoire de Genève,

Lyon, 1730, Genève, 1976 680 x 170 mm.

1730 GARDELLE Robert (d'aprèsl

Vue de la ville de Genève du côté du Midy, gravure sur euivre de Daudet fils d'après un dessin d'Antoine Chopy retraçant une peinture de Robert Gardelle (même origine que le numéro précédent) 680 x 170 mm

1855 GUESDON Alfred

Vue de Genève à val d'oiseau depuis la Plaine de Plainpalais, lithographie coloriée, repr. Tribune de Genève (à la main) , Genève en 1858. La datation de cette gravure se fonde sur la construction du Palais Electoral (en construction) par l'ingénieur Léopold Blotnitzky achevée à la fin de 1855

450 x 225 mm.

1857 GUESDON Alfred

Vue de Genève à vol d'oiseau depuis la gare Cornavin, Iithographie coloriée (reproduction couleur)

461 x 325 mm.

(13)

1859 GUESDON Alfred

Genève. Vue prise au-dessus du Palais Electoral, Iithographie coloriée

1859 GUESDON Alfred

Genève. Vue prise au-dessus de la gare de chemin de fer, Iithographie coloriée, tirée de La Suisse à vol d'oiseau

1860 GUESDON Alfred

Genève et ses environs à voI d'oiseau (depuis la gare Cornavin), Iithographie coloriée,

Iith. P. Saint-Martin, Impr. Lemercier , Paris

1860 BAUMANN Frédéric

Vue de Genève à voI d'oiseau depuis la gare Cornavin, Iithographie, Lith. Mercier & Cie , Villereuse, Genève

1862 GUESDON Alfred (d'après)

Vue de Genève à voI d'oiseau depuis la gare Cornavin, lithographié par Deroy,

Impr. Frick Frères, Paris

1879 BAUMANN Frédéric

Vue de Genève à vol d'oiseau depuis la gare Cornavin, lithographie coloriée, Impr: Iith. Lanz et lmpr,

Lelièvre-Drache , Genève

1880 MAILLARD Auguste

Vue de Genève à voI d'oiseau depuis la gare Cornavin , Iithographie en brun, de Félix Sorrieu , Lemercier, Paris , Ed.

Briquet & Fils, Genève

520 x 330 mm.

500 x 324 mm.

595 x 398 mm.

495 x 314 mm.

425 x 325 mm.

525 x 330 mm.

500 x 325 mm.

1895 LINDER J.

Vue de Genève à vol d'oiseau depuis la gare

Cornavin, Iithographie coloriée , Lith. Duc, Genève 705 x 435 mm.

1975 Service Topographique Fédéral Photographie aérienne de la ville de Genève,

Développement et agrandissement à l'échelle 1/5'000 1200 x 1280 mm.

P1an des fortifications de la ville de Genève de Nicolas de FER (1694)

(14)

Leonhart ZUBLER

Kurtzer und grunticher Bericht von dem

Neuwen Geometrischn Instrument oder Triangel...

Zurich 1603

(Musée d'Histoire des Sciences, Genève)

"Dresser une carte,

c'est s’écrire un rnonde."

George KISH

ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE OUVRAGES GENERAUX

Centre Georges Pompidou, Cartes et figures de la Terre, Exposition de cartographie 1980, Paris.

GROSJEAN G., 500 Jahre Schweizer Landkarten, Atlas, Orell Füssli Verlag, Zürich, 1971.

KISH George, La carte, image des civilisations, Seuil, Paris, 1980.

KUPCIK Yvan, Cartes géographiques anciennes : évolution de la représentation

cartographique du monde : de l'Antiquité à la fin du XIXe siècle, Grund, Paris, 1981.

SVR GENEVE

BRULHART Armand, Répertoire des cartes et plans de Genève 1798-1975, Centre de Recherche sur la Rénovation urbaine, EAUG, Genève, 1982.

BORGEAUD Mare-Auguste, Cartographie genevoise du XVle au XIXe siècle, Archives internationales d'histoire des sciences, 1949.

CLOUZOT Etienne, Anciens plans de Genève, XVe-XVllle siècles, A. Jullien, Georg, Genève, 1938.

GUICHONNET Paul, Histoire de Genève (ouvrage collectif), Payot, Lausanne, 1974, Privat, Toulouse, 1974.

SOURCES DES PLANS, CARTES, PHOTOGRAPHIES, ICONOGRAPHIES Bibliothèque Publique et Universitaire, Département Iconographique des

Cartes et Estampes.

Centre de Recherche sur la Rénovation urbaine, EAUG.

Département de Géographie, Université de Genève. Musée d'Histoire des Sciences, Genève.

Musée du Vieux-Genève.

Photo-Swissair.

Service du Cadastre, Département de l'Intérieur et de l'Agriculture, Etat de Genève.

Serviee Topographique fédéral, Wabern/Berne.

Références

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