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Les guerres balkaniques de la fin du siècle dernier ont donné naissance à une

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OPINIONS

Les bienfaiteurs des Balkans occidentaux ?

Officier commando de Marine d’origine croate, Jean-François Loddo est diplômé d’un Mastère en études diplomatiques et d’un Master en sciences politiques, option « relations internationales ». Il effectue actuellement des recherches empiriques dans le cadre d’un futur doctorat en sciences politiques.

Enfin, il est l’auteur du livre Le nouvel ordre du puzzle des Balkans (L’Harmattan, 2009).

Jean-François LODDO

L

es guerres balkaniques de la fin du siècle dernier ont donné naissance à une myriade de petits États dont le dernier en date du 17 février 2008 est le Kosovo. L’ensemble de ces États sont regroupés sous le terme « Balkans occi- dentaux », locution inventée en 1998 par les autorités de Bruxelles pour désigner cette partie aux contours incertains de l’Europe du Sud-Est. C’est dans ce contex- te des années 90 que les contours des Balkans occidentaux se sont dessinés de par la volonté des grandes puissances et de surcroît sous le leadership des États-Unis.

En outre, l’Otan — du fait du redéploiement des forces américaines — s’est invi- tée à l’Est en créant une nouvelle zone de positionnement de forces en Europe de l’Est et du Sud-Est sur les bases d’un concept stratégique dépassant largement les frontières de l’Europe et de sa défense. Cette nouvelle articulation militaire en Europe est comme un « second souffle » pour l’Alliance atlantique, tout comme pour les États-Unis, ainsi qu’une raison de redéfinir de nouvelles missions de mor- photype états-unien lui offrant de la sorte la capacité d’élargir son éventail d’action hors Europe sous la poussée de Washington.

De ce fait, les États des Balkans occidentaux ont actuellement les frontières que la communauté internationale — sous couvert des États-Unis et de l’Union européenne — a bien voulu leur concéder.

Dans cette entreprise multinationale, la Russie n’a pas, pour sa part, ména- gé ses efforts pour redonner à son pays les valeurs d’une puissance militaire acquise depuis le XIXesiècle et se repositionner stratégiquement dans une zone, comprenant ses « étrangers proches » (la Communauté des États indépendants, créée en 1991, est une entité intergouvernementale composée de 12 anciennes républiques sovié- tiques), considérée comme l’ultime rempart sécuritaire pour freiner — voire stop- per — l’avancée de l’Otan.

Aux regards des confrontations russo-américaines par États interposés, dans les Balkans occidentaux ainsi que dans le Caucase, il est indéniable que la guerre froide n’a pas vraiment cessé de subsister. Protéiforme, elle est désormais présente

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mais eurasiatiques et euro-arabiques. Dans ces espaces, les Balkans occidentaux ne sont qu’une base opérationnelle avancée, tout comme un « laboratoire de contrôle » de Washington s’agissant des avancées économiques, politiques, sécuritaires et défensives de la « machine européenne ».

Dans le cadre d’une planification stratégique états-unienne mettant en application une politique sécuritaire offensive à l’encontre des Rogue Statesdont la Corée du Nord et l’Iran sont les têtes de liste, Washington a su se désengager des opérations militaires en Europe du Sud-Est tout en ayant un regard indirect sur les affaires stratégiques de la zone du fait de l’occupation des « postes clés » par des hauts fonctionnaires appropriés.

Quant à la Russie, sa tactique est l’engagement d’une relation slave avec Belgrade afin de pouvoir garder une assise politique non dépourvue d’intérêt éco- nomique dans la zone. Ainsi, la stratégie du Kremlin est de se servir de la cause serbe au Kosovo comme un levier diplomatique afin de favoriser un soutien serbe à l’exportation de gaz russe nécessaire à l’Europe occidentale.

Projet « clé en main »

Les États-Unis d’Amérique ont livré les Balkans occidentaux « clé en main » aux dirigeants européens afin que ceux-ci les incluent dans l’Union européenne.

Nonobstant, cette manœuvre politique n’a pas, pour autant, affaibli le contrôle stratégique états-unien au Kosovo, tout comme en Bosnie-Herzégovine considérée comme l’antichambre de l’Alliance atlantique.

L’Union européenne au chevet des Balkans occidentaux

Afin d’éviter toute situation diplomatique compromettante, les États-Unis ont ainsi su intégrer l’UE dans leur « jeu stratégique » tout en essayant de conser- ver le maximum de postes clés sur la zone, bien que la région soit sous direction européenne. Même si les structures de sécurité de l’Otan et de la Politique euro- péenne de sécurité et de défense (PESD) aient une propension naturelle, voire ata- vique, à se compléter, les États-Unis ont tenu le discours démontrant que l’Otan et l’UE tendent à se « chevaucher ».

Néanmoins, l’Alliance atlantique est la seule alliance militaire qui dispose d’une expertise concernant des dossiers complexes associant les intérêts de la défen- se — en tant qu’outil de puissance — à ceux de la défense de zones vitales straté- giques.

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Malgré cela, il est d’une importance capitale pour Washington que le Conseil européen reprenne en main la réforme sécuritaire de la zone des Balkans occidentaux vouée à intégrer l’UE dans un avenir proche, mais par épisodes successifs.

En conséquence, il est tout à fait compréhensible que l’incorporation euro- péenne des Balkans occidentaux soit un enjeu primordial : pour la stabilité de l’Europe et la défense de ses intérêts au-delà ses frontières ; par la mise en œuvre d’une politique d’intérêt économique permettant une économie de marché régionale sous couvert d’une souveraineté européenne partagée ; pour la survie de l’UE qui tend à s’asphyxier tant au niveau de la PESD que sur les plans juridique et économique (le président Nicolas Sarkozy l’a démontré en lançant le projet de l’Union pour la Méditerranée - UPM) ; pour endiguer un essoufflement économique européen en l’occurrence en Roumanie où la classe politique est l’une des plus corrompue de l’UE ; pour la crédibilité de l’UE en tant qu’organisation juridiquement reconnue bien que celle-ci soit une machine à produire des textes de lois difficilement appli- cables voire en marge des cultures de ses récents ainsi que de ses futurs membres.

La vocation européenne des Balkans occidentaux

Selon les termes employés à Bruxelles, l’ensemble des pays des Balkans occi- dentaux a une vocation européenne. Cependant, la situation sur le terrain reste contrastée. Hormis la Slovénie, les autres États des Balkans — dont la Croatie et la Serbie — attendent impatiemment l’obtention du statut européen faisant suite à la signature d’un Accord de stabilisation et d’association (ASA) considéré comme le sas d’accès à l’UE. La temporisation de cette procédure souligne indirectement le fait que les États de l’Europe du Sud-Est sont l’éternel « talon d’Achille » d’une Europe plutôt fondée sur une économie de marché que sur une politique sécuritaire et de défense. Désormais, les espoirs d’une « adhésion accélérée » reposeraient sur l’abou- tissement de l’UPM qui doperait la région dans le cadre de cette intégration.

Alliance russo-serbe

Voyant le combat politique serbe envers le Kosovo comme une aubaine pour se replacer géostratégiquement sur l’échiquier européen, tout en appliquant sa nouvelle logique politique internationale, la Russie veut s’affirmer par la nais- sance d’une idéologie patriotique officielle et la réapparition de certains éléments doctrinaux du nationalisme russe introduits par la présidence de Vladimir Poutine.

Aussi, n’hésite-t-elle pas à contre-attaquer en terre européenne et à s’annoncer comme le défenseur majeur — et autoproclamé — de la cause serbe.

À l’assaut de l’Europe du Sud-Est

Afin de démontrer que les réformes structurelles de la politique russe basées sur des modèles démocratiques occidentaux, le président Dmitri Medvedev n’hésite

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(tout comme en Asie centrale), afin que cette région reste sous souveraineté serbe en évoquant la non-application de la résolution 1244 du Conseil de sécurité (1999). Enfin, il dénonce l’application du plan Ahtisaari qui n’est au final qu’une manière détournée de proclamer l’indépendance unilatérale d’une région capitale pour la Maison-Blanche et considérée comme le cœur d’un dispositif militaire dans les Balkans avec le camp de Bondsteel. Épicentre d’une structure militaire, ce camp est proche de la jointure géographique « balkano-turco-caucasienne » caractérisée par la mer Noire et considérée comme la Zone douanière principale du concept stratégique états-unien eurasiatique du XXIesiècle.

Le soutien du Kremlin pour un État unifié Serbie-Kosovo

Afin de pouvoir conquérir le cœur des Serbes, la Russie soutient toujours aussi fermement le fait que la Serbie doit rester un État unifié avec le Kosovo à l’intérieur de ses frontières.

De ce fait, en jugeant illégale la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, la Russie s’annonce comme le grand frère des Slaves. À ce titre, elle se doit de défendre la cause serbe. Néanmoins, l’orthodoxie politico-juridique n’est pas l’un des seuls thèmes de débats entre Moscou et Belgrade concernant le sujet kosovar.

Ainsi, les intérêts économiques et géostratégiques ne sont pas omis dans les entre- tiens entre présidents respectifs puisque le Kosovo recèle des gisements de matières premières dont certains sont nécessaires à l’industrie militaire (tungstène, zircon).

La stratégie gazière en Europe

La Russie est un des grands fournisseurs de gaz en Europe occidentale à hauteur de 25 % de la consommation européenne. Dans sa stratégie exportatrice vers l’Europe occidentale, Moscou a besoin de contourner certains ex-États sovié- tiques dont l’Ukraine au sud (par lequel transite 90 % de ses exportations de gaz vers l’Europe), tout comme la Pologne et les États baltes au nord. L’une des solu- tions à l’est est d’user des Balkans — région très escarpée où les pénétrantes éco- nomiques suivent forcément la configuration du terrain — comme l’un des corri- dors gaziers vers l’ouest européen. Dans cette stratégie économique, il semble que les sociétés pétrolières russes aient forcément besoin du soutien de Belgrade afin de bénéficier de zones sécurisées au profit de la communauté balkanique, et dans le cadre de l’exportation gazière, vers les pays de l’Europe occidentale.

Lors de sa dernière visite à Belgrade, c’est dans le cadre d’une conception d’hégémonie économique en Europe occidentale que le président Dmitri Medvedev a invité le président Boris Tadic à signer un mémorandum sur la création d’une

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société mixte, la compagnie d’État serbe Srbijagas et la société russe Gazprom. Par ailleurs, un accord de coopération intergouvernemental prévoit notamment la par- ticipation de la Serbie au gazoduc South Stream, destiné à diversifier les routes de transport du gaz russe vers l’Europe.

Néanmoins, le « nœud gazier » de l’Europe est principalement centré dans la zone de la mer Noire, plaque tournante des régions balkanique, caucasienne et turque ; d’où la concurrence des projets de construction ou d’études de gazoducs, South Stream et Nabucco devant prochainement alimenter l’Europe de l’Ouest.

Cette situation ne laisse pas indifférente la Maison-Blanche irritée par ces projets et dont la présence se fait ressentir de plus en plus sur les bords de la mer Noire au travers d’une coopération et d’une assistance militaire affirmée avec la Roumanie et en majorité sous l’égide de l’Otan.

En réponse au soutien russe envers la Serbie, les États-Unis ont fourni des armes au Kosovo en tant que signe de l’établissement de relations bilatérales. Cette décision semble pouvoir aggraver une situation préalablement tendue entre les Serbes du Kosovo et les Albanais déjà trop armés et désireux de créer une fédéra- tion albanophone dès lors que le Kosovo sera un État structuré et stable. C’est un signe fort de Washington à l’encontre de la politique étrangère russe dans les Balkans.

Une alliance militaire agressive

Hormis sa vocation d’alliance militaire, l’Otan n’est autre qu’un « blanc- seing démocratique » pour l’ensemble des pays y adhérant, dont un nombre cer- tain d’entre eux sont considérés comme les plus « faibles » de l’Alliance du fait de leur volume et de leur structure, même si cette dernière correspond aux critères imposés pour en être membre.

L’Alliance permet de renforcer la sécurité en Europe et de ce fait elle n’est pas le promoteur de l’émergence d’une défense européenne. Elle n’est que la représenta- tion d’un élargissement de son système sécuritaire et de défense en Europe au lieu d’une addition des systèmes militaires militants pour une Alliance atlantique basée sur le concept de génération de forces. Des forces qui, intégrées, fonctionnent à deux vitesses comme nous avons pu le constater en Bosnie-Herzégovine, puis au Kosovo, et, finalement, en Afghanistan. Le théâtre afghan témoigne d’une Alliance pour laquelle les forces françaises, britanniques et états-uniennes sont engagées, en pre- mière ligne, sur des terrains offensifs tandis que d’autres forces prônent ouverte- ment un attentisme militaire défensif, même si elles viennent à subir des pertes humaines tout aussi dommageables et meurtrières que les forces dites offensives.

Par ailleurs, l’Otan est perçue comme une organisation agressive pour les pays ne soutenant pas une démocratie occidentale qui permet la présence des États- Unis : en Europe, en l’occurrence dans les Balkans au travers de l’implantation et

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d’assistance militaire dans le champ de guerre probable des cinq républiques tur- bulentes (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan) et, de puissance dans les théâtres d’opérations extérieures ouverts que sont l’Afghanistan et l’Irak.

Un terrain de jeu international

En l’espace de vingt ans, l’Alliance définie par le traité de Washington de 1949 a muté en une alliance militaire à dominante transatlantique et eurasiatique.

Depuis 1991, elle tend à s’élargir en Europe de l’Est et orientale afin que l’Europe entière fasse partie de son champ de défense et de sécurité. Cette organi- sation reste indéfiniment dominée par les États-Unis, tant sur les plans techniques et tactiques que dans le cadre politico-stratégique. C’est en cela que les États-Unis sont la seule nation garante de la direction des structures opérationnelles civiles et militaires de l’Otan, dont le commandement intégré, bien que le secrétaire général de cette Alliance soit par construction un Européen.

Cette indéniable influence américaine au sein de l’Otan induit une straté- gie fondée sur un concept de sécurité et de défense dépassant les frontières de l’Union européenne et permettant désormais de sauvegarder et rendre crédible leur présence en Eurasie. Ce concept aurait, semble-t-il, tendance à s’appuyer sur la mutualisation de l’ensemble des moyens des alliés dédiés à l’Otan sous la protec- tion militaire américaine mise en place par un Bouclier antimissiles (BAM) afin de faire face à un ennemi soi-disant en émergence, l’Iran.

Néanmoins, ce BAM, à connotation terrestre et maritime, serait principa- lement consacré à la protection des forces américaines présentes dans la région cen- trale de l’Eurasie. Ce système antimissiles présente, par ailleurs, la structure pro- chaine d’un système de dissuasion antiaérien de longue portée en mesure de contre-attaquer un ennemi générique éventuel et non l’ennemi « furtif » (qui, prô- nant la mondialisation du terrorisme, ne serait autre qu’Al-Qaïda, « la base ») de ce début de siècle représenté par une nébuleuse terroriste basée sur des idéologies reli- gieuses.

Concernant l’ennemi générique, celui-ci pourrait être défini comme étant les forces armées chinoises ou une force de coalition émanant de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) considérée comme le contre-pouvoir de l’Otan.

Toutefois, ce BAM est aussi un système pouvant assurer la protection et la défen- se d’États liés au monde occidental dont le risque est d’être agressé par leur voisin.

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Finalement, l’Alliance atlantique — attirée par les Balkans uniquement du fait de leur positionnement stratégique aux confins du Sud-Est de l’Europe — n’est que le vecteur de la démocratisation eurasiatique servant la stratégie offensive états- unienne.

À l’inverse de l’Otan, le système sécuritaire européen, s’il en existe réelle- ment un, se polarise beaucoup plus dans la quête identitaire européenne. Cette façon de concevoir la défense européenne est la conséquence d’une Europe à la poursuite d’une puissance économique en manque de volonté à s’affirmer indé- pendante de l’Alliance atlantique dans le cadre d’une Europe de la défense qui reflète l’unique sentiment de reposer sur un engagement éventuel de son trop puis- sant allié états-unien.

Depuis la volonté de refondation du concept stratégique sécuritaire états- unien en Europe et à connotation eurasiatique, la Russie — bien qu’étant un par- tenaire diplomatique et économique européen par intérêt et états-unien par néces- sité — se sent menacée par l’élargissement de l’Alliance atlantique. De ce fait, la Russie considère les États membres de l’Otan comme une menace envers son iden- tité nationale puisque les décisions politico-stratégiques faisant mouvoir la « pieuvre otanienne » sont prises individuellement au niveau de chacun des alliés avant que celles-ci soient promulguées au Conseil de l’Atlantique Nord (CAN).

L’Union européenne, quant à elle, s’affiche comme étant le promoteur de la paix du fait de sa volonté à vouloir stabiliser la Bosnie-Herzégovine déchirée par des accords de Dayton profitant à la corruption ; et de chercher à poursuivre la mutation du dispositif national de la Bosnie-Herzégovine, tout comme celui du Kosovo.

L’Union européenne se doit de sécuriser, de réformer et d’intégrer les Balkans occidentaux, « ventre mou » de l’Europe, en son sein afin de créer un espa- ce européen structuré sur lequel l’UPM pourrait s’appuyer dans sa construction politique. Les États-Unis, pour leur part, voient un grand intérêt à ce que cette région soit stabilisée du fait qu’elle est, désormais, la zone charnière principale européenne de leur concept stratégique sécuritaire eurasiatique et un point d’appui opérationnel avancé concernant les crises futures dans l’environnement caucasien tout comme dans le « centre des empires ».

Cette intégration à l’Union européenne est une nécessité absolue dans le cadre de la sécurité collective car les Balkans — en l’occurrence et plus encore les jeunes États des Balkans occidentaux — constituent l’un des corridors transconti- nentaux profitant à la criminalité et pouvant mettre à mal l’économie ainsi que la situation sécuritaire de la sphère européenne. Les Balkans occidentaux ne sont pas uniquement infectés par les virus de la criminalité mais aussi par ceux d’un poten- tiel terrorisme dépendant du wahhabisme qui a eu l’occasion de s’implanter dura- blement dans les Balkans depuis la guerre en Bosnie-Herzégovine.

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