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1.1 Valeurs propres et vecteurs propres

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Academic year: 2022

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Plan du cours

Plan

1. Introduction-D´efinitions

2. Notions g´en´erales sur la stabilit´e 3. Syst`eme dynamique unidimensionnel 4. Syst`eme dynamique bidimensionnel

5. Syst`eme `a plus de deux dimensions – Chaos Plan du chapitre

Table des mati` eres

1 Analyse lin´eaire 1

1.1 Valeurs propres et vecteurs propres . . . 1 1.2 Classification des points fixes . . . 2

2 Dynamique qualitative 3

2.1 D´efinitions . . . 3 2.2 Dynamique asymptotique . . . 3

3 Effets des termes non lin´eaires 4

3.1 Bifurcation de Hopf . . . 4 3.2 Bifurcations globales de cycles . . . 5

4 Syst`emes conservatifs 6

4.1 Syst`emes hamiltoniens . . . 6 4.2 Pendule . . . 7 4.3 Pendule amorti . . . 7

5 Oscillations nonlin´eaires 8

5.1 Existence/non existence d’orbite ferm´ee . . . 8 5.2 Oscillateurs non lin´eaires . . . 8 5.3 Oscillateurs faiblement non lin´eaires . . . 10

1 Analyse lin´ eaire

1.1 Valeurs propres et vecteurs propres

Stabilit´e lin´eaire

Lin´earisons le syst`eme bidimensionnel : x˙1

˙ x2

=

f1(x1, x2) f2(x1, x2)

autour d’un point fixexe: η˙1

˙ η2

=

∂f

1

∂x1

xe

∂f

1

∂x2

xe

∂f

2

∂x1

xe

∂f

2

∂x2

xe

 η1

η2

La stabilit´e lin´eaire est donn´ee par l’´etude de lamatrice jacobienne ∂f

i

∂xi

i,j

. Dans la suite on noteraLl’op´erateur lin´eaire etLla matrice jacobienne.

(2)

1.2 Classification des points fixes

Valeurs propres

– La stabilit´e du point fixe d´epend des valeurs propres deL.

– Elles sont solutions de det (L−λI) = 0

– CommeLest un op´erateur r´eel, ses valeurs propres complexes sont complexes conjugu´ees et leurs modes propres associ´es complexes conjugu´es.

– La somme des valeurs propres est ´egale `a la trace de la matrice jacobienne et le produit `a son d´eterminant.

Classification

Illustration

(3)

2 Dynamique qualitative

2.1 D´ efinitions

Portrait de phase

– Unicit´e d’une trajectoire.

– Les trajectoires ne se coupent jamais.

– Tracer les “nullclines” aident a d´ecrire la dynamique

– Tracer lesvari´et´es stables, trajectoire atteignant un point stable `at= 0 d´ecrite pourt→ −∞

et lesvari´et´es instables, trajectoire rejoignant un point stable `at= 0 d´ecrite pourt→ ∞et les

Ensembles limite et attracteurs

On s’int´eresse au r´egime permanent atteint apr`es extinction dur´egime transitoire.

– Un point est dit non errant si les trajectoires initialis´ee dans son voisinage y reviennent.

L’ensemble des points non errants pris en t→ ±∞forme unensemble limite.

– On d´efinit l’ entrant (le sortant) d’un ensemble limite comme ´etant l’ensemble des points qui s’accumulent sur lui pour t→ ∞(t→ −∞).

– Si un ensemble limite contient son sortant alors c’est unattracteur.

– Son entrant, si non vide, est alors le bassin d’attraction.

2.2 Dynamique asymptotique

Dynamique asymptotique

(4)

En deux dimensions, les ensembles non-errants qui d´ecrivent la dynamique asymptotique sont limit´es :

– les points fixes – les cycles limites

– les connexions-cols (boucles homoclines ou h´et´eroclines)

3 Effets des termes non lin´ eaires

Bifurcations

– Il y a bifurcation si la partie r´eelle d’une valeur propre traverse l’axe des ordonn´ees,i.e.devient positive.

– En dimension deux, les valeurs propres sont soit toutes les deux r´eelles, soit complexes conjugu´ees.

– Le cas des valeurs propres r´eelles distinctes se ram`ene au cas `a une dimension car une des deux valeurs r´eelles restera n´egative.

– Dans le cas des valeurs propres r´eelles complexes conjugu´ees qui traversent simultan´ement l’axe des ordonn´ees, on a une bifurcation de Hopf.

3.1 Bifurcation de Hopf

Bifurcation de Hopf supercritique La forme normale est :

˙

x1=σx1+ωx2−(g10x1+g001x2) x21+x22 +. . . ,

˙

x2=−ωx1+σx2−(−g100x1+g01x2) x21+x22 +. . . , que l’on peut mettre sous forme complexe :

z=x1+i x2, g1=g01+i g100, z˙= (σ−iω)z−g1|z|2z.

En notantz(t) =ρ(t)ei φ(t), il vient :

˙

ρ=σ ρ−g0ρ3, φ˙=−ω−g00ρ2. Sig0>0, c’est une bifurcation de Hopf supercritique.

(5)

Cycle limite

– La bifurcation de Hopf supercritique d´estabilise un point fixe en un cycle limite.

– L’amplitude des oscillations varie comme la racine carr´ee de l’´ecart au seuilµ1/2∝(r−rc)1/2. – La p´eriode des oscillations `a la bifurcation est celle donn´ee par la partie imaginaire de la

valeur propre au seuil + termes∝µ.

Bifurcation de Hopf sous-critique

˙

ρ=σ ρ−g0ρ3, φ˙=−ω−g00ρ2.

Si g0 < 0, il manque des termes nonlin´eaires d’ordre plus ´elev´e n´ecessaires `a la saturation de l’instabilit´e.

˙

ρ=σ ρ−g0ρ3−g5ρ5, φ˙=−ω−g00ρ2.

La bifurcation est souscritique. On passe d’un point fixe + cycle limite instable + cycle limite stable `a un seul cycle limite stable.

3.2 Bifurcations globales de cycles

Bifurcation noeud-col d’un cycle

˙

ρ=rρ+ρ3−ρ5, φ˙ =ω+bρ2.

0> r > rc

r=rc

r < rc

– Pour r < rc=−1/4, un point fixe stable.

– Pour r=rc, Un point fixe stable + un cycle limite semi-stable.

– Pourr > rc=−1/4, un point fixe stable et coexistence de 2 cycles limites stable et instable.

(6)

Bifurcation de p´eriode infinie Consid´erons le syst`eme suivant :

˙

ρ=ρ(1−ρ2), φ˙=r−sinφ.

r >1 r <1

– Pour r >1, pr´esence d’un cycle limite stable.

– Pourr= 1, La p´eriode du cycle limite devient infinieT ∝(r−rc)−1/2avec la pr´esence d’un point semi-stable.

– Apparition d’un couple de points fixes stable/instable.

Bifurcation homocline Peut ˆetre en TP.

Stabilit´e structurelle Th´eor`eme de Peixoto :

– Seuls sont structurellement stables (robustes) les points fixes et cycles limites non marginaux.

– Les boucles homoclines, h´et´eroclines sont structurellement instables

4 Syst` emes conservatifs

4.1 Syst` emes hamiltoniens

Syst`emes m´ecaniques

– G´en´eralement les syst`emes m´ecaniques conservatifs peuvent se mettre sous une forme hamil- tonienne. `A deux dimensions on a alors :

d dt

p q

= −∂H∂q,

∂H

∂p

! ,

o`uH =H(p, q) est le hamiltonien du syst`eme.

– Le hamiltonien est un invariant du syst`eme. En physique, le hamiltonien est souvent l’´energie du syst`eme.

Advection

– Pour un ´ecoulement incompressible bidimensionnel :

divu=∇·u= 0 =⇒ u=−∂yψ, v=∂xψ, o`uψest la fonction courant de l’´ecoulement bidimensionnel.

– Autre exemple : la position d’un point mat´eriel advect´e par l’´ecoulement est r´egit par :

˙

x=u=−∂yψ, y˙ =v=∂xψ.

(7)

4.2 Pendule

Equation du mouvement´

– On consid`ere un pendule de massem, de longueurldans le champ de gravit´eg.

Le th´eor`eme du moment cin´etique nous conduit `a : θ¨+g

l sinθ= 0

– Pour des faibles amplitudes (approximation lin´eaire), le syst`eme se r´eduit `a : θ¨+g

lθ= 0

dont les solutions sont des fonctions harmoniques de p´eriode ω=p g/l.

– Dans la suite, on adimensionne le temps par 1/ωet on se contentera d’´etudier : ¨θ+gl sinθ= 0.

Formulation hamiltonienne

– R´e´ecrivons ¨θ+glsinθ= 0 sous la forme : d dt

θ ν

= ν,

−sinθ

,

Le syst`eme est donc hamiltonien pourH = ν22−cosθ.E=H est l’´energie du syst`eme, c’est uninvariant.

– Les points fixes sont (θ, ν) = (kπ,0).

– Pour le point fixe (0,0) la matrice jacobienne vaut : 0 1

−1 0

,

Oscillations

– Dans la limite des petites oscillations au voisinage de (0,0), E= 1

2+1 2θ2−1

. On a des oscillations au voisinage du minimum d’´energie. Leur rayon dans l’espace des phase vaut ν22= 2(E+ 1).

– C’est un cas particulier d’un th´eor`eme plus g´en´eral qui dit qu’autour d’unpoint fixe isol´e correspondant `a un minimum local d’une quantit´e conserv´ee, toutes les trajectoires sont ferm´ees.

– Le fait de parler d’un voisinage n’implique pas que l’on soit dans une dynamique lin´eaire ! ! Stabilit´e structurelle

– Lorsque l’on perturbe de fa¸con conservative un syst`eme dynamique conservatif, ses centres sont structurellement stables.

– Le fait de rester conservatif est fondamental car sinon ce serait le th´eor`eme plus g´en´eral de Peixoto qui s’appliquerait et les centres ne seraient pas robustes (exemple du pendule amorti).

4.3 Pendule amorti

voir reproductions

(8)

5 Oscillations nonlin´ eaires

5.1 Existence/non existence d’orbite ferm´ ee

Crit`ere de non existence – Syst`eme gradient :

˙

x=−∇V.

Le long d’une orbite ferm´ee, la variation deV vaut :

∆V = I

C

∇V ·dl= 0 = Z T

t0

∇V ·xdt˙ =− Z T

t0

|x|˙ 2dt, donc l’orbite ferm´ee se r´eduit `a un point fixe.

– Existence d’une fonctionnelle de Lyapunov : s’il existe une fonction d´efinie positive qui d´ecroˆıt au cours du temps, alors le point o`u la fonction s’annule est un point fixe stable et il n’existe pas d’orbite p´eriodique.

– En pratique ces crit`eres sont peu exploitables.

Existence d’orbite ferm´ee : Th´eor`eme de Poincar´e-Bendixon Supposons que

1. R est un domaine ferm´e born´e duplan,

2. ˙x=f(x) est un champ de vecteur continˆument diff´erentiable dans un ouvert contenantR, 3. R ne contient aucun point fixe,

4. et il existe un trajectoire C confin´ee dans R (qui se trouve dans R `a l’instant initial et y reste jusqu’`a t→+∞,

alorsC est une orbite ferm´ee, ouCva converger vers une orbite ferm´ee (ne se r´eduisant pas `a un point fixe).

Le th´eor`eme de Poincar´e-Bendixon ne concerne que la dynamique dans le plan. C’est un r´esultat th´eorique tr`es important car il exclue tout ph´enom`ene chaotique dans le plan.

5.2 Oscillateurs non lin´ eaires

Syst`emes de Li´enard

L’´equation diff´erentielle du second ordre :

¨

x+f(x) ˙x+g(x) = 0 estl’´equation de Li´enard o`u

– −g(x) joue le rˆole d’une force nonlin´eaire de rappel.

– −f(x) ˙xest une force d’amortissement nonlin´eaire.

Th´eor`eme de Li´enard

Supposons que les fonctionsf etg v´erifient :

– f(x) etg(x) sont continˆument diff´erentiables pour toutx; – g(−x) =−g(x),g est un fonction impaire ;

– g(x)>0 pour toutx >0 ;

– f(−x) =f(x),f est un fonction paire ; – La fonction impaire F(x) =Rx

0 f(u)du – exactement une seule racine positivex=a, – est n´egative pour 0< x < a,

– est positive and non d´ecroissante pourx > aet – F(x)→ ∞quand x→ ∞

alors le syst`eme `a un unique cycle limite autour de l’origine dans l’espace des phases.

(9)

Oscillations de relaxation

– Consid´erons l’oscillateur de van der Pol :

¨

x+µ(x2−1) ˙x+x= 0.

– Pourµ >0, on a un syst`eme de Li´enard : on a donc des oscillations autour de l’origine (point fixe instable).

– Dans le casµ→ ∞on a des oscillations de relaxation, successions de mouvements lents puis tr`es rapides.

Variation de µ

Solutions de l’´equation de van der Pol pour µ= 0.1, µ= 1, µ= 10.

Analyse de vdP On peut ´ecrire :

¨

x+µ(x2−1) ˙x= d dt

˙ x+µ

x3 3 −x

.

Pour :

F(x) =x3

3 −x, w= ˙x+µF(x), il vient :

˙

w= ¨x+µ(x2−1) ˙x=−x.

L’oscillateur de van der Pol peut donc se r´e´ecrire :

˙

x=w−µF(x),

˙ w=−x.

Prenons la limiteµ−>∞:

˙

x=w−µF(x),

˙ w=−x.

(10)

Afin de garder des variables d’ordre 1 quandµ→ ∞, posonsw=µy.

˙

x=µ[y−F(x)],

˙ y=−1

µx.

– Au premier ordre en µ, La dynamique de x est rapide et consiste en une relaxation vers F−1(y) tel quey=F(x), doncx(t) estasservi `a y(t).

– La dynamique dey(t) est lente.

−2

−1.5

−1

−0.5 0 0.5 1 1.5 2

−3 −2 −1 0 1 2 3

y=F(x)

rapide

lent

lent

rapide

Echelles de temps´

Dans ce probl`eme on a donc deux ´echelles de temps :

– ´Echelle de temps rapide : dynamique de x(t) sur l’´echelle de tempsO(µ−1)1.

– ´Echelle de temps lente : dynamique dey(t) sur l’´echelle de tempsO(µ)1 .

5.3 Oscillateurs faiblement non lin´ eaires

D´efinition et exemples

– On d´efinit les oscillateurs faiblement nonlin´eaires les syst`emes d´ecrit par des ´equations de la forme :

¨

x+x+h(x,x) = 0,˙

o`uh(x,x) est un fonction suffisamment diff´˙ erentiable et1 un petit param`etre.

– Les ´equations diff´erent de celle de l’oscillateur harmonique par un terme n´egligeable au premier ordre.

– Exemples d’oscillateurs faiblement nonlin´eaires :

¨

x+x+(x2−1) ˙x= 0, oscillateur de van der Pol,

¨

x+x+x3= 0, oscillateur de Duffing, D´eveloppements perturbatifs

– Consid´erons l’oscillateur faiblement nonlin´eaire suivant :

¨

x+ 2x˙+x= 0, x(0) = 0, x(0) = 1,˙ dont on peut calculer la solution exacte :

x(t;) = e−tsin √

1−2t

√1−2 .

(11)

– On va chercher un solution sous la forme d’un d´eveloppement en perturbations : x=x0(t) +x1(t) +2x2(t) +3x3(t) +. . .

R´esolution ordre par ordre – Ordre z´ero :

¨

x0+x0= 0, x0(0) = 0, x˙0(0) = 1, se r´esout :x0(t) = sint

– Ordre 1 :

¨

x1+x1+ 2 ˙x0= 0, x1(0) = 0, x˙1(0) = 0,

¨

x1+x1=−2 cost, x1(0) = 0, x˙1(0) = 0,

se r´esout en sommant une solution de l’´equation homog`ene avec une solution particuli`ere (variation de la constante) :

xh1(t) =s1sint+c1cost, xp1(t) =S1(t) sint+C1(t) cost, Finalement : x1=−tsint car le for¸cage estr´esonnant.

Terme s´eculaire

– La solution `a l’ordre1vaut donc :

x(t;) = sint−tsint+O(2).

– On retrouve bien le d´eveloppement `a l’ordre 1 de la solution exacte : x(t;) = e−tsin √

1−2t

√1−2 .

– Du fait du for¸cager´esonnant, la solution comporte un terme s´eculaire qui croˆıt ind´efiniment.

– La solution trouv´ee est le d´ebut d’un d´eveloppement en s´erieconvergentde la solution exacte.

Pour tdonn´e, il faut que soit assez petit pour que l’approximation soit bonne.

−3

−2

−1 0 1 2 3

0 10 20 30 40 50

solution ”perturbative”

solution exacte

x(t)

t =.1

La solution est erron´ee d`es quetO(1). Il nous faudrait une s´erieinfinie pour corriger cette d´erive.

La v´eritable solution ´evolue en fait sur deux ´echelles de temps : – une ´echelle de temps rapide :t=O(1),

– une ´echelle de temps lente :t=O(1/).

(12)

D´eveloppements en ´echelles (de temps) multiples Comment trouver une solution qui :

– Donne pour un1 fix´e une solution valable pour tout t, – ne n´ecessite pas de calculer beaucoup (un infinit´e) de termes.

En s’aidant de l’observation r´ev´elant la pr´esence de deux ´echelles de temps, on introduit une d´ependanceexplicite selon deux tempst=t0(temps rapide) ett=−1t1 (temps lent) :

x(t;) =x0(t0, t1) +x1(t0, t1) +O(2) Par cons´equent la d´erivation en temps s’´ecrit :

˙ x= dx

dt = ∂x

∂t0

∂t0

∂t + ∂x

∂t1

∂t1

∂t = ∂x

∂t0 +∂x

∂t1

Application au cas de l’oscillateur amorti – `A l’ordre z´eroO(0) :

t0t0x0+x0= 0, qui se r´esout en :

x0=A(t1)eit0+ c.c.,

o`uA(t1) est l’amplitude complexe de l’oscillation, “constante” sur le temps rapidet0, mais d´epend du temps lentt1.

– `A l’ordre 1, O(1) :

t0t0x1+x1=−(2∂t0t1x0+ 2∂t0x0). Elimination des r´´ esonances

– Explicitons l’´equation `a r´esoudre sous forme d’unoscillateur forc´e par le second membre :

t0t0x1+x1=−(2∂t0t1x0+ 2∂t0x0) =−(2i∂t1A+ 2iA)eit0+ c.c.,

– Les termes proportionnelseit0 ete−it0 peuvent ˆetre vu comme desfor¸cages r´esonnants qui vont donc induire une r´eponsex1r´esonnante qui va diverger en tempst0.

– Afin de pouvoir garder un d´eveloppement coh´erent, il est n´ecessaire quex1 reste born´e.

– On posera donc comme condition de solvabilit´e, l’´elimination des r´esonances qui se traduit parl’´equation d’amplitude :

2i∂t1A+ 2iA= 0, qui se r´esout en :A(t1) =a e−t1 o`u aest une constante.

Satisfaction des conditions initiales

Les conditions initiales doivent ˆetre satisfaites `a tous les ordres.

– La condition x(0) = 0 se traduit par :

x0(0) = 0, x1(0) = 0, soit a+ c.c. = 0.

– La condition ˙x= 1 se traduit par :

t0x0= 1, ∂t1x0+∂t0x1= 0, soit : ia+ c.c. = 1.

– Il vienta=−i/2 d’o`u :

x0=−ieit0−t1

2 + c.c. =e−t1sint0

(13)

La solution approch´eeasymptotique (en opposition `a convergente) vaut donc : x(t;) =e−t1sint0+O() =e−tsint+O().

−1.5

−1

−0.5 0 0.5 1 1.5

0 10 20 30 40 50

exact asympt.

=.1

Oscillateur de Duffing L’oscillateur de Duffing

¨

x+x+x3= 0, est un oscillateur nonlin´eaire conservatif.

En effet, il conserve l’´energie :

E=x˙2 2 +x2

2 +x4 4 .

On applique la m´ethode des d´eveloppements asymptotiques multi-´echelles en temps en cher- chant une solution de la forme

x(t;) =x0(t0, t1) +x1(t0, t1) +O(2) – `A l’ordre z´eroO(0) :

t0t0x0+x0= 0,

qui se r´esout en : x0 =A(t1)eit0+ c.c., o`u A(t1) est l’amplitude complexe de l’oscillation,

“constante” sur le temps rapide t0, mais d´epend du temps lentt1. – `A l’ordre 1, O(1) :

t0t0x1+x1=− 2∂t0t1x0+x30

=−h

2i∂t1Aeit0+ c.c.

+ Aeit0+ c.c.3i

=−

2i∂t1Aeit0+ c.c.

+ A3e3it0+ 3A2e2it0Ae−it0+ c.c.

=−

2i∂t1Aeit0+ c.c.

+ A3e3it0+ 3|A|2Aeit0+ c.c.

Elimination des r´´ esonances nonlin´eaires (Duffing)

– Lacondition de solvabilit´ese traduit par l’´elimination des r´esonances conduisant `al’´equation d’amplitude :

2i∂t1A+ 3|A|2A= 0, soit ∂t1A= 3i 2|A|2A.

– On r´esout l’´equation d’amplitudeA=Re en s´eparant moduleetphase: (∂t1R+iR∂t1φ)e =3i

2R3e – En s´eparant partie r´eelle et partie imaginaire, il vient :

t1R= 0, ∂t1φ=3 2R2.

(14)

Fr´equence d´ependant de l’amplitude

Le syst`eme : ∂t1R = 0, ∂t1φ = 32R2. se r´esout facilement :R = a2 = const., φ =

3

2R2t10=3a82t10.

La solution g´en´erale au premier ordre est donc : x0(t0, t1) =acos(t0+3a2

8 t10), et la solution approch´ee s’´ecrit donc :

x(t;) =acos(t+3a2

8 t+φ0) +O().

On note que la fr´equence croˆıt avec l’amplitude : l’oscillateur de Duffing peut ˆetre vu comme un ressort dont la “raideur”k(x) = 1 +x2augmente avec l’amplitude (contrairement au pendule).

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