Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services
Bulletin des médecins suisses
Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung
Editorial 1211
IPAG – collaboration interprofessionnelle également en matière de cybersanté
Schweizerische Gesellschaft für Medizincontrolling 1215
Plattform Qualitätsmedizin:
Bekenntnis zur Transparenz in der Qualität
Tribune 1236
Veränderungen bei der Mortalität auf der Kinder-Intensivstation
Horizons 1245
Anlaufstelle für geflüchtete Wissenschaftler
«Et encore…» par Samia Hurst 1252
Smartermedicine.ch
34
20. 8. 2014S O M M A I R E
FMH
Editorial
1211 IPAG – collaboration interprofessionnelle également en matière de cybersanté Gert Printzen
1213 Nouvelles du corps médical
Organisations du corps médical Argomed
1214 Hausarztmedizin:
attraktive Zukunftsaussichten Heini Zürcher
La mauvaise image de la médecine de famille appartient désormais au passé. Dans cet article, vous découvrirez les avantages de cette discipline face aux autres spéciali- sations et à l’activité hospitalière, et comprendrez pour- quoi il vaut la peine de la prendre en considération au moment de planifier sa carrière.
Autres groupements et institutions
1215 Plattform Qualitätsmedizin: SGfM Bekenntnis zur Transparenz in der Qualität
Simon Hölzer
Compte rendu d’une séance de l’Association suisse des contrôleurs médicaux, qui s’est intéressée aux besoins des patients en matière de choix hospitalier. A cet égard, la transparence des données sur la qualité des hôpitaux revêt un caractère essentiel.
Courrier / Communications
1216 A propos de la votation sur la caisse publique
1219 Courrier au BMS
FMH Services
1222 Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte 1224 Emplois et cabinets médicaux
Tribune Thème
1236 Ein Spiegel der Entwicklungen in der stationären Pädiatrie Bernhard Frey, Vera Bernet,
Felix H. Sennhauser, Vincenzo Cannizzaro
Une analyse des données minimales pour la méde- cine intensive de l’Hôpi tal des enfants de Zurich a permis de mieux connaître l’évolution de la mortalité et du degré de gravité des patients pris en charge par le service de néonato- logie et des soins intensifs pédiatriques.
Point de vue
1238 Verhandlungen der Spitaltarife – kantonale Festsetzungen verzerren den Wettbewerb
Jonas Willisegger, Hannes Blatter
Dans le domaine de la santé, le législateur laisse une cer- taine liberté aux mécanismes du marché. Or, les analyses présentées dans cet article révèlent que les tarifs can- tonaux créent une certaine distorsion de la concurrence et impactent fortement les résultats des négociations.
1241 Spectrum
Horizons
Compte rendu de conférence 1242 Das Wasser ist abgelassen,
es sprudeln die Worte Nadja Pecinska
En raison du mauvais temps, la lecture de minuit du 19e Festival international de littérature de Loèche-les-Bains ne s’est pas déroulée au col de la Gemmi comme d’habitude mais au centre thermal «Alpentherme».
L’offre littéraire intéressante et variée a séduit notre ob- servatrice.
S O M M A I R E
Rédaction
Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna
lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique
Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.
Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.
Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit
Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.
Secrétariat de rédaction Elisa Jaun
Adresse de la rédaction
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FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15
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Annonces Publicité Dr Karin Würz
Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch
«Offres et demandes d’emploi/
Immeubles/Divers»
Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch
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Paraît le mercredi ISSN 1661-5948
ISSN 1424-4012 (édition électronique)
I M P R E S S U M
Horizons
Sous un autre angle
1245 Anlaufstelle für geflüchtete Wissenschaftler
Enrico Danieli
Connaissez-vous le neuropathologue Philipp Schwartz?
Grâce à lui, des milliers de femmes et d’hommes ont pu fuir le régime nazi. Une tombe en son honneur a désor- mais été érigée au cimetière zurichois de Fluntern.
1246 Wozu Philosophie?
Erhard Taverna
Les participants au cours de certificat «Philosophie et médecine» de l’Université de Lucerne et quelques au- tres médecins férus de philosophie ont fondé en 2012 la
«Plateforme philosophie et médecine». Ils se rencont- rent désormais régulièrement lors de séances de discus- sions offrant une vision alternative et faisant la part belle aux solutions novatrices et créatives.
Notes de lecture
1248 Eine Bereicherung der Psychiatrie- geschichte
Iris Ritzmann
Le titre en dit long sur la position du critique sur deux ouvrages consacrés à l’eugénisme, la sexualité et la poli- tique de la contraception. Deux histoires fondées sur des dossiers médicaux de patients en psychiatrie.
Horizons
Notes de lecture
1250 Einstein et la marche du monde – idéaliste engagé, parfois prémonitoire Jean Martin
Comment un génie perçoit-il le monde?
Vous le découvri- rez dans l’ouvrage
«Comment je vois le monde» d’Albert Einstein.
Et encore…
1252 Smartermedicine.ch Samia Hurst
Le titre désigne un programme créé par la Société suisse de médecine interne générale, qui poursuit la devise
«moins peut aussi être plus», ou «Choosing wisely» aux Etats-Unis.
Anna
E d i t o r i a l
F M H
1211
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 34 En avril 2014, huit associations
professionnelles du domaine de la santé – pharmaSuisse, l’Association suisse des infir- miers et infirmières (ASI), Chi- roSuisse, l’Association suisse des ergothérapeutes (ASE), l’Association suisse des diété- ticien-ne-s diplômé-e-s ES/
HES (ASDD), physioswiss et la FMH – ont fondé le Groupe de travail interprofessionnel pour le dossier électronique du patient (IPAG DEP).
Cette coopération, qui représente une avancée remar- quable également du point de vue international, a suscité beaucoup d’intérêt lors de la Rencontre Consultative de toutes les organisations médicales germanophones de juin
dernier. En s’associant, les huit associations professionnelles concernées veulent contribuer à l’évolution de la cybersanté en apportant leur expertise professionnelle. L’IPAG DEP aimerait en effet promouvoir activement le dossier élec- tronique du patient qu’il considère comme un instrument essentiel pour soutenir des processus thérapeutiques inter- disciplinaires qui soient centrés vers les patients.
Avec la spécialisation et la complexité accrue des trajec- toires, la communication entre les différents maillons de la chaîne de traitement prend toujours plus d’importance, et le
patient attend de toutes les personnes impliquées qu’elles coordonnent entre elles leurs interventions, de nature théra- peutique, infirmière, médicale ou autre, pour que le traite- ment dans son ensemble soit le plus efficace possible. La col- laboration interprofessionnelle devra être orientée d’abord sur des soins de qualité élevée et sur le bénéfice des patients.
Pour cela, les outils électroniques peuvent offrir une aide précieuse, à condition qu’ils soient centrés sur les patients et adaptés aux nécessités du quotidien. Avec ce constat, l’IPAG DEP veut profiter de ses connaissances des processus théra- peutiques et les intégrer dans le développement du dossier électronique du patient, afin d’avancer de la manière la plus ciblée possible.
La tâche principale de l’IPAG DEP consiste donc à identi- fier, coordonner et comparer les attentes et les exigences des différents groupes professionnels et à les réunir dans une solution soutenue par tous. Sa réflexion doit se concentrer sur les contenus dont découlera naturellement l’objectif visé, à savoir une architecture fidèle au principe de «form follows function».
Même si les débuts demandent pas mal de préparation et d’engagement de la part des différents fournisseurs de presta- tions, le groupe de travail interprofessionnel permettra de
concevoir le DEP de manière efficace et de cibler des solutions concrètes. Mais l’IPAG DEP évitera aussi les frictions les plus importantes et les retards tels qu’ils peuvent apparaître lors de consultations successives des acteurs concernés.
Lors de sa première séance, le groupe de pilotage de l’IPAG DEP a demandé de commencer les travaux sur les contenus, avec deux sujets complexes, les «rapports élec- troniques de sortie» et la «cybermédication», conformément aux priorités énoncées par eHealth Suisse. Ces sujets seront traités de manière ciblée, à chaque fois sous la conduite d’une des organisations plus importantes. Une des tâches définies de l’IPAG DEP consiste également à rester en contact permanent avec eHealth Suisse pour harmoniser et coordon- ner les avancées.
Nous sommes persuadés que la création de l’IPAG DEP est la concrétisation d’une excellente idée, dont le succès ne se fera pas longtemps attendre, et confirmera ainsi le bien-fondé de la démarche. Et pour tous les protagonistes, il est absolu- ment clair que la cybersanté doit avant tout être au service des patients et de tous les soignants.
Dr Gert Printzen, membre du Comité central de la FMH, responsable du département eHealth – informatique et documentation médicales / Produits thérapeutiques
IPAG – collaboration interprofessionnelle également en matière de cybersanté
La cybersanté doit soutenir les
différents groupes professionnels tout au long du traitement des patients.
Plusieurs associations professionnelles du domaine de la santé collaborent
pour que le dossier électronique du patient soit adapté aux besoins concrets.
1213
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 34
Personalien
Aargauischer Ärzteverband
Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:
Linus Atabong, D-76199 Karlsruhe, Facharzt für Ophthalmologie, Praxiseröffnung in Lenzburg per 1. September 2014
Harald Gerny, 8815 Horgenberg, Facharzt für Dermatologie und Venerologie FMH, Praxis- eröffnung in Zofingen per 1. September 2014 Ladislav Gulik, 6344 Meierskappel, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, spez. operative Gynäkologie und Geburtshilfe FMH, Praxiseröff- nung in der Klinik Villa im Park AG in Rothrist seit 6. Juni 2014
Sarah Günther, 5702 Niederlenz, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Praxiseröff- nung in Praxisgemeinschaft in Seengen seit 20. Mai 2014
Claudia Müller-Wiederkehr, 5408 Ennetbaden, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, spez.
Entwicklungspädiatrie FMH, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Baden seit 11. August 2013 Konstantinos Pilichos, 5400 Baden, Facharzt für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chir urgie, Praxiseröffnung in Praxisgemein- schaft in Baden seit 1. Juli 2014
Josef Sawires, 5222 Umiken, Facharzt für Psychia- trie und Psychotherapie FMH, Praxiseröffnung im Externen Psychiatrischen Dienst in Wohlen per 1. November 2014
Stefan Schäfer, 5620 Bremgarten, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Kardiologie, Praxiseröffnung in Waltenschwil per 1. Septem- ber 2014
Andreas Sigg, D-79244 Münstertal, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Praxiseröffnung im Ge- sundheitszentrum Fricktal AG seit 16. Mai 2014 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte- verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.
Todesfälle / Décès / Decessi Heinrich Georg Haas (1929), † 9. 7. 2014, Facharzt für Endokrinologie/Diabetologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4055 Basel
Felix Hofmann (1929), † 10. 7.2014, Facharzt für Pneumologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4500 Solothurn
Bernard Lasserre (1949), † 8. 3. 2014, Spécialiste en médecine interne générale, 1350 Orbe
Riccardo Donati (1965), † 12. 7. 2014, Specialista in medicina interna generale, 6600 Locarno
Praxiseröffnung /
Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici
ZH Lea Köchli,
Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Rämistrasse 35, 8001 Zürich
Ärztegesellschaft des Kantons Luzern
Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:
Pascal Fankhauser, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungs- apparates FMH, Luzerner Kantonsspital Wol- husen, 6110 Wolhusen
Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.
F M H
Nouvelles du corps médical
1214
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 34
Hausarztmedizin: attraktive Zukunftsaussichten
Das schlechte Image der Hausarztmedizin ist überholt. Neue Entwicklungen haben zu vielen Vorteilen gegenüber der Tätigkeit als Spezialarzt oder im Spital geführt.
Die Hausarztmedizin sollte in die Karriereplanung einbezogen werden.
Klagen über Überlastung, Notfalldienste und schlechte Entlohnung halten viele junge Ärzte ab, Hausarztme
dizin als Weiterbildungsziel in Betracht zu ziehen. Die schlechten Arbeitsbedingungen gehören aber der Ver
gangenheit an. Die Hausarztmedizin erfüllt die heuti
gen Wünsche an die Lebensgestaltung optimal. Junge Ärzte sollten sie unbedingt als Berufsziel evaluieren.
Genügende Auslastung ohne Überlastung Kein Zweifel: die Hausärzte werden mit Terminanfra
gen überhäuft. Von eigentlichen Notfällen abgesehen, dürfen wir solche Anfragen auch negativ beantworten.
Für die Fehler der Politik in den letzen Jahrzehnten sind wir nicht verantwortlich und sollen sie nicht aus
baden, indem wir bis zur Erschöpfung arbeiten. Der Hausärztemangel hat den Vorteil, dass Hausärzte nicht fürchten müssen, zu wenig ausgelastet zu sein.
Die zentralen Notfallpraxen verbessern die Lebens
bedingungen stark. Sie sind mehrheitlich den Not
fallstationen von Spitälern angegliedert. Hier absolvie
ren die Hausärzte ihren Notfalldienst mit geregelten Arbeitszeiten und geregelter Entschädigung. Ausser in abgelegenen Gegenden ist der Notfalldienst rund um die Uhr bereits Vergangenheit.
Gute Vereinbarkeit von Arbeit und Familie Ein Trend sind Gruppenpraxen. Hausärztinnen und Hausärzte schliessen sich zusammen. Administration und Betriebsführung können verteilt oder ganz abge
geben werden. ITSysteme mit elektronischer Kranken
geschichte sind selbstverständlich. Teilzeitarbeit ist fast zur Regel geworden. Neben der selbständigen Tätigkeit gibt es die Anstellung im Fixlohn oder mit Umsatz
beteiligung. Ein wesentlicher Vorteil gegenüber der Spitaltätigkeit ist die Selbstbestimmung über das Ar
beitsumfeld, die Arbeitszeiten und die Ferien.
Spannende Tätigkeit «mitten im Leben»
Kaum ein anderer Bereich bringt Ärzte so nahe an das Leben anderer Menschen. Hausärzte beschäftigen sich mit dem Menschen und nicht nur mit einem Organ
system. Der langjährige Kontakt mit den Patienten, die Anerkennung durch sie hinterlässt viel Zufriedenheit.
Verbessertes Einkommen
Dank den Aktivitäten der Hausärzteorganisationen und dem Entgegenkommen des Bundesrats nähert sich das Einkommen dem der meisten Spezialisten, auch wenn es nicht ganz erreicht wird.
Ausbildungscurriculum und Praxisassistenz Vorbei ist die Zeit, als angehende Hausärzte die Assis
tenzstellen mühsam suchen und häufig den Wohnort wechseln mussten. Vorbei auch die Zeit, als Jungärzte am ersten Tag in einer Praxis unvorbereitet unter die kalte Dusche gerieten. WeiterbildungsCurricula und Praxisassistenzen sorgen für Abhilfe.
Universitäre Hausarztmedizin
Die Institute für Hausarztmedizin bringen schon Stu
dierende mit der Hausarztmedizin in Kon takt. Ganz besonders kümmern sie sich um die lange vernachläs
sigte Forschung über die Grundversorgung. Sie bera
ten auch über den Einstieg in die Hausarztmedizin.
Wir-Gefühl in der Hausarztbewegung
Lokale, kantonale und gesamtschweizerische Organi
sationen fördern den gegenseitigen Austausch und die gegenseitige Unterstützung. Hier ist auch die Hausarzt
Initiative entstanden, welche die medizinische Grund
versorgung jetzt als Pflicht für die Behörden in der Bundesverfassung verankert hat. Wer Lust hat, kann mannigfache Tätigkeiten innerhalb der innovativen Organisationen übernehmen, zu denen auch Argomed gehört («bringt Ärzte weiter»). Den Engagierten win
ken ganz neue Erkenntnisse und neue Perspektiven.
Die Organisation Junge Hausärzte Schweiz (JHaS) orga
nisiert spannende Kongresse und lustvolle Treffen, bei denen das soziale Leben und das Vergnügen nicht zu kurz kommen.
Hausärzte als Ausbildner
In Einzeltutoriaten erleben Medizinstudenten die Hausarzttätigkeit. Studenten bewerten diese Tutoriate regelmässig als die weitaus besten Lehrveranstaltun
gen. Diese Tätigkeit ist für die Hausärzte sehr befriedi
gend und wird auch von den involvierten Patienten sehr geschätzt. Die Betreuung von Assistenzärzten im Rahmen der Praxisassistenz erlaubt den gegenseitigen Austausch und ist für beide Seiten spannend, lehrreich und äusserst befriedigend.
Fazit
Das verstaubte Image der Hausarztmedizin ist über
holt. Die Hausarztmedizin bietet Berufseinsteigerin
nen und einsteigern attraktive Perspektiven und sollte unbedingt in die Planung der Weiterbildung einbezo
gen werden.
Heini Zürcher
Korrespondenz:
Dr. med. Heini Zürcher Argomed Ärzte AG Bahnhofstrasse 24 CH5600 Lenzburg Tel. 056 441 55 57 Fax 056 441 62 55 heinrich.zuercher[at]hin.ch
A r g o m e d
O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L
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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 34
Plattform Qualitätsmedizin:
Bekenntnis zur Transparenz in der Qualität
Im Rahmen der Veranstaltungsreihe «Qualitätsmedizin Schweiz» lud am 24. Juni 2014 die Schweizerische Gesell- schaft für Medizincontrolling Akteure aus verschiedenen Bereichen des Gesundheitswesens in den Kursaal nach Bern ein. Im Zentrum der sechs Referate und Diskussions- runden stand das Informationsbedürfnis der Patienten nach verständlichen und verlässlichen Orientierungshil- fen. Die hierfür nötige Transparenz der Spitäler wird noch unterschiedlich gelebt, sollte jedoch in jeder Hinsicht posi- tiv, unter anderem auch als Qualitätssicherungs- und Mar- ketinginstrument, verstanden werden. Da der Gesetzgeber den Wettbewerb im Gesundheitswesen stärken möchte, ist es wichtig, nicht nur minimale Anforderungen an die Qua- lität zu definieren. Erst mit Qualitätsdaten nach einheit- lichen Kriterien und mehr Transparenz kann es einen ech- ten Qualitätsvergleich und Qualitätswettbewerb geben.
Barbara Miller von der Fachhochschule Nordwest
schweiz verdeutlichte den knapp 100 Fachleuten, dass die behandelnden Ärzte die wichtigste Infor
mationsquelle für Patienten sind, noch vor Bekann
ten und Verwandten, um sich bei einem notwen
digen Eingriff für ein bestimmtes Spital zu entschei
den. Aus diesem Grund kommt der Zuweiserpflege in den Spitälern eine ganz besondere Bedeutung zu. «Internationale Studien haben gezeigt, dass die Patientenzufriedenheit direkt mit dem medizi
nischen Ergebnis korreliert», betonte Barbara Miller.
Somit sind Zuweiser die Keyaccounts der Spitäler und die Kommunikationspflege gehört zum Jobprofil von leitenden Klinikärzten. Die Patientenzufriedenheit gilt es in den Vordergrund zu rücken. Sie beginnt schon, wenn potentielle Patienten als Besucher das Spital kennenlernen.
Damit Patienten sich online informieren können, hat der Spitalverband H+ im Spital und Klinikmoni
tor verschiedene Informationen zusammengetragen:
«Wir möchten möglichst transparent, verlässlich und vollständig Gesundheitsinformationen bereitstellen, damit sich Patienten und Zuweiser vor einem Spital
aufenthalt informieren können», erklärte Pascal
Besson. Einen genauso grossen Stellenwert räumt Christian Westerhoff, Hirslanden Kliniken, dem Infor
mationsaustausch zu den Qualitätsergebnissen inner
halb der Ärzteschaft ein. Der Qualitätsbericht sollte hier fester Bestandteil einer jeden Klinik sein, genauso wie ein strukturierter Austausch in Netzwerken oder eine regelmässige Erhebung zur Patientenzufrieden
heit. «Die Veröffentlichung all dieser Ergebnisse ist ein klares Bekenntnis zur Transparenz in der Qualität und führt nachhaltig zur Qualitätsverbesserung», erklärte Christian Westerhoff die Notwendigkeit eines guten Qualitätsmanagements in den Spitälern.
Bevor man über eventuelle Spitalrankings dis
kutieren könne, müssten beim Patienten verschie
dene Daten zu Behandlungsfehlern, Infektionen oder Wiederaufnahmen abgefragt werden. «Nichts
ist teurer als schlechte Qualität», warnte dann auch Felix Schneuwly von Comparis.
Ein besonderes Augenmerk legte Thomas Straub
haar vom Nationalen Verein für Qualitätsentwicklung in Spitälern und Kliniken (ANQ) auf die Implemen
tierung eines einheitlichen Messsystems zur Doku
mentation der OutcomeQualität. Hierdurch sollen einheitliche und national vergleichbare Auswertun
gen erstellt und transparent publiziert werden. Nur so könnten kontinuierliche Verbesserungsprozesse für Spitäler und Kliniken erreicht werden. «Das Thema Qualität ist nie abgeschlossen!», betonte Thomas Straubhaar.
Es ist eine grosse Herausforderung für die nächs
ten Jahre, die vergleichende Qualitätsmessung und Darstellung noch stärker ins Bewusstsein der Klinik
verantwortlichen zu holen. Hier ist Sorge zu tragen, dass sich der Patient gezielt informieren kann bzw.
offen informiert wird und sich in «seinem» Spital letztlich aufgehoben fühlt.
Die nächste Tagung «Qualitätsmedizin» findet am Donnerstag, dem 11. Juni 2015, statt und wird eine auf Qualitätsoptimierung ausgerichtete Unter
nehmenskultur behandeln.
Simon Hölzer
Präsident Schweizerische Gesellschaft für Medizincontrolling SGfM
Korrespondenz:
Dr. med. Simon Hölzer Schweizerische Gesellschaft für Medizincontrolling Haslerstrasse 21 CH3008 Bern Tel. 031 310 05 55 Fax 031 310 05 57 sekretariat[at]
medizincontroller.ch
«Erst mit Qualitätsdaten nach einheitlichen Kriterien und mehr Transparenz kann es einen echten Qualitätsvergleich und Qualitäts
wettbewerb geben.»
S G f M
AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S
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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 34
Pourquoi j’ai changé d’avis sur la caisse publique
De nature libérale, je préfère les systèmes privés, plus libres, plus souples, individualisés.
Je n’aime pas la bureaucratie et le fonctionna- risme qui va avec, et je n’avais donc pas un avis très favorable sur la caisse publique. Certes les caisses-maladie ont bien fonctionné, pour la satisfaction des assurés et des soignants, du moins jusqu’à l’entrée en vigueur de la LAMal.
Qu’est ce qui a changé? Le puissant lobby des assureurs est parvenu à faire passer dans la LA- Mal l’idée que les assureurs devaient être à la fois juges et partie du système. Il y a là incon- testablement une erreur juridique, car le Parle- ment aurait dû déterminer un organisme per- mettant de gérer les conflits entre prestataires de soins et assureurs. On a donc laissé beau- coup trop de pouvoir à ces derniers. Dans l’état actuel, les conflits d’intérêts ne permettent plus d’avoir des rapports sains entre les diffé- rentes parties.
Notre corporation n’est pas meilleure que toute autre et compte aussi son lot de membres indélicats, qui facturent de façon exagérée et qui méritent d’être sanctionnés. Par contre, nous connaissons tous un ou des collègues qui ont été injustement persécutés, parfois pen- dant des années par des assureurs, sur des argu- ments faux, et qui ont fini par obtenir gain de cause et justice. Cet état de fait crée une tension qui n’est plus tolérable et nuit à la qualité des soins et aux conditions de travail des soi - gnants. Pourquoi les assureurs peuvent-ils exi- ger une telle transparence de la part des méde- cins alors que leur fonctionnement à eux reste si opaque?
D’un autre côté, et c’est un point essentiel, les assureurs n’ont cesse de prôner la fin de l’obligation de contracter, malgré que le peuple suisse s’est déjà prononcé à chaque occasion
contre celle-ci, qui est l’un des piliers essentiels de la qualité des soins. Le risque de la fin de l’obligation de contracter, probable en cas de refus de la caisse publique, réside dans le fait que certains assureurs feront du «low cost» avec moins de médecins soumis à des pressions éco- nomiques qui influenceront leur pratique. Les assurés perdront la liberté de choix, les as- sureurs choisissant médecins et hôpitaux. La caisse publique protégera contre cette évolu- tion et permettra de conserver sur le long terme cette obligation de contracter.
Le refus systématique de Santésuisse d’accéder aux demandes de la FMH dans les né- gociations n’est plus admissible. Ce comporte- ment conduit progressivement d’une part au blocage de l’introduction de nouvelles tech- niques et d’autre part à la paupérisation des médecins, à une baisse de leur qualité de vie, ce qui retentira forcément, à long terme, sur la qualité des soins.
Le point crucial est celui des finances, et là aussi il y a une erreur dans la conception de la LAMal. Comment a-t-on pu construire un sys- tème avec d’un côté des primes cantonales et de l’autre une solidarité entre assurés de toute la Suisse? Cela devait obligatoirement aboutir à des transferts d’argent rendant le système in- équitable. C’est ainsi que l’on a permis aux ha- bitants de certains cantons de payer des primes inférieures à leurs coûts, financés par les habitants des cantons qui ont été rackettés pendant des années et qui ne reverront jamais la plus grande partie de l’argent payé en trop.
C’est encore le lobby des assureurs qui a suggéré la solution, finalement récemment acceptée par le Parlement, complètement boiteuse, pour le remboursement de l’argent payé en trop: seule la moitié sera rendue, sur plusieurs années, un
tiers étant payé par les assurances, un tiers par la Confédération et un tiers par les assurés qui ont trop peu payé. Les lésés repayeront donc les 2⁄3
de la facture à travers leurs primes d’assurance et leurs impôts, alors que les bénéficiaires n’en payeront que le sixième!
Pourquoi les comptabilités des assurances restent-elles si opaques, que personne ne sait comment l’argent circule, alors que l’assurance est obligatoire? Que sont devenus, par exemple, les intérêts des sommes gigantesques des réserves (plus de 6 milliards!)? Certes les assurés ont tout loisir de changer de caisse-maladie et d’en choisir de plus économiques. Mais… d’après le Fédération romande des consommateurs, ces changements annuels d’assurés coûtent plus de 100 millions par an. Ne pourrait-on pas utiliser mieux cet argent? La chasse aux bons risques, seule justification des différences de primes, est un élément-clé du fonctionnement des assu- rances et est en même temps la cause de ren- chérissements, dans la mesure où les réserves doivent être reconstituées pour chaque nouvel assuré, ce qui est totalement absurde.
Sans doute que le système d’une caisse pub- lique n’est pas parfait. Incontestablement, il re- présente un pas vers une «étatisation» de la mé- decine. Par ailleurs, certains points sont effecti- vement particulièrement sensibles dans le projet de caisse publique, comme l’absence de contrepartie qui fasse office de garde-fou et on ne sait pas qui pourrait jouer ce rôle. Car nous aurons d’un côté les patients qui en voudront toujours plus, les médecins défendront leurs re- venus et les représentants de l’Etat, cherchant la réélection, ne sauront pas dire non et accéde- ront aux demandes des deux autres. Du coup le système risquera de s’emballer… et comme per- sonne ne voudra augmenter les primes, mais voudra avoir tout de même plus, on risque de commencer avec les dettes… Il faudra donc, le cas échéant, veiller à mettre d’emblée des règles extrêmement strictes, exigeant la couverture des coûts par les primes.
En conclusion, il faut donc malheureuse- ment admettre qu’aujourd’hui, le système des caisses-maladie est perverti à un point tel qu’aucune «réparation» n’est envisageable, et c’est ce qui m’a conduit à changer d’opinion quant à la caisse publique, même si tout n’y sera pas parfait et je voterai donc «OUI» à cette nouvelle version de la caisse publique. Pour pa- raphraser Churchill, qui le disait de la démo- cratie: «La caisse publique est le pire des sys- tèmes à l’exception de tous les autres.»
Dr Jean-Pierre Grillet, Genève
VOTAT I O N S U R L A C A I S S E P U B L I Q U E
A propos de la votation sur la caisse publique
Votation sur la caisse publique: contributions dans le BMS
Lors de la Chambre médicale du 8 mai dernier, la FMH a décidé de laisser la liberté de vote en vue de la votation populaire fédérale «Pour une caisse publique d’assurance-maladie». Elle a égale- ment publié un éditorial ainsi qu’un argumentaire à ce sujet. Dans ce contexte, la rédaction ne sollicitera pas activement de nouveaux articles sur ce thème. En revanche, le débat reste ouvert pour toutes celles et ceux qui le souhaitent; la rédaction veillera à publier les contributions pour ou contre la caisse publique dans une proportion équilibrée. Selon le nombre d’envois, elle se ré- serve le droit d’opérer une sélection – aussi représentative que possible – sachant que la place à disposition dans ses colonnes est limitée.
Dr Bruno Kesseli, rédacteur en chef
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Einheitskrankenkasse – Wirtschaftliche Mogelpackung nach Hoffnungsprinzip
Es ist eine Tatsache, dass weder die Einheits- krankenkasse (EK) noch das aktuelle System in der Lage sein werden, die Kosten entscheidend günstig beeinflussen zu können, solange im po- litischen Interesse mit dessen primärem Ziel der Stützung und Förderung der Gesundheitsindus- trie zum Wohle des gesamtgesellschaftlichen Nutzens oder des Reichtums der Schweiz noch immer darauf verzichtet wird, das im Kranken- versicherungsgesetz vorgeschriebene Kriterium Zweckmässigkeit effizient umzusetzen.
Mit dem Z-Kriterium könnte die medizi- nische Notwendigkeit der erbrachten Dienstleis- tungen anhand von Erfahrungswerten im Praxis alltag mittels Versorgungs- oder Zweck- mässigkeitsforschung unter der Führung der Standesorganisationen der FMH erhoben wer- den. Also dort, wo die Kosten entstehen, durch diejenigen kontrolliert, welche Indikation und Behandlungsqualität fachkompetent zu beurtei- len vermögen. Generell kostenverteuernde und individuell gesundheitsgefährdende medizini- sche Unter- wie auch Überversorgung im Sinne von sinnlosen oder übermässig erbrachter medi- zinischer Dienstleistungen könnte zur Wahrung sowohl der Versorgungssicherheit der Patienten als auch der Kosteneffizienz der OKP im An- schluss daran über das WZW-Kriterium Wirt- schaftlichkeit sachgerecht nach ökonomischen Grundregeln optimiert werden. Die Abklärung des medizinischen Nutzens über Versorgungs- forschung steht jedoch oftmals nicht im Inter- esse unserer Leistungserbringer und Dienstleis- ter, weil Behandlungen so nach rein medizini- schen Erwägungen und Erkenntnissen indiziert werden müssen und nicht mehr gezielt über leicht korrumpierbare finanzielle Fehlanreize oder Globalbudgets (Budgetverantwortung) zum wirtschaftlichen Nutzen gewisser Profiteure un- serer Gesundheitsindustrie oder des Staates ge- steuert werden können. Denn was therapeu-
tisch keinen angemessenen Sinn ergibt, kann auch ökonomisch nicht mehr glaubwürdig ver- treten werden. Da die Finanzierbarkeit unserer Sozialsysteme aber stark vom wirtschaftlichen Mehrwert einzelner Pfeiler unserer Gesundheits- industrie abhängig ist, können es sich die Befür- worter der EK nicht leisten, das Z-Kriterium ent- sprechend effektiv umzusetzen. Dies erklärt die nur geringfügig erzielbaren Einsparungen unter der EK im Vergleich zum aktuellen System.
Der Grundversicherte ist ohne die Einfor- derung des Z-Kriteriums stets der doppelten Wirtschaftlichkeit ausgeliefert und dadurch DER Verlierer im jeweiligen System, weil er die anfallenden Kosten im Interesse der Förderung der Wirtschaftlichkeit unseres Gesundheitswe- sens ohne eigentliche medizinische Qualitäts- resp. Nutzenkontrolle zu vergüten hat. Auch die Ärzteschaft wird in beiden Systemen mit indi- viduell willkürlichen (ungerechten?) Rationie- rungen konfrontiert werden.
Aus diesem Grunde werden gesunde Mit- menschen und Familien das aktuelle System be- fürworten, damit auch sie nach wie vor die für sie günstigste Prämie «jagen» können! Chro- nisch Kranke, Behinderte, Senioren und Fami- lien mit schwerkranken Kindern werden in der Hoffnung auf gerechtere Leistungsübernahmen jedoch mehrheitlich die EK wählen, um so den ständigen willkürlichen Leistungskürzungen der Grundversicherer durch medizinisch oftmals überforderte, finanziell von den Versicherungen zusätzlich abhängigen und in deren wirtschaft- lichen Interessen agierenden Vertrauensärzten entfliehen zu können.
Nur die Hoffnung der Patienten und in deren Interesse nach medizinisch ethischen Regeln agierender Ärztinnen und Ärzte lässt die Mogel packung EK noch am Leben.
Dr. med. vet. Andreas Keusch, Pfäffikon
L’acceptation de l’initiative serait une évolution souhaitable
Chères et chers collègues,
L’association neuchâteloise des médecins de fa- mille (MFNe) a décidé, lors de son assemblée générale, de soutenir l’initiative populaire pour une caisse maladie unique. L’association fait également partie du comité cantonal de sou- tien à cette initiative par le biais de ses deux co- présidents (Dr Bünzli et Dr Rilliot).
MFNe souhaite partager avec les autres mé- decins suisses l’argumentaire qui nous a conduit à cette décision.
L’acceptation de l’initiative par le peuple suisse le 28 septembre prochain serait une évo- lution souhaitable du système de l’assurance maladie. Il n’est plus acceptable de laisser les caisses maladie maintenir le système actuel, qui a montré ses limites et ses dérives. De plus, les tentatives pour corriger les problèmes se heurtent systématiquement au lobby des caisses au parlement fédéral.
Les médecins de famille neuchâtelois sont d’avis qu’un organe d’assurance publique avec des antennes cantonales, proches des spéci-
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ficités locales est une réponse adéquate à l’aberration et aux dérives constatées du sys- tème actuel.
Un organe d’assurance publique géré par la Confédération, les cantons, les patients et les soignants met un terme à l’opacité de l’assurance maladie telle qu’elle existe aujourd’hui. L’utilisa- tion de l’argent des primes devient enfin trans- parente. La chasse aux bons risques prend fin de facto, car une caisse publique ne peut plus opé- rer une telle sélection. La pseudo-concurrence et les changements de cais se-maladie cessent, avec à la clé des économies sur les coûts administra- tifs. Les conflits d’intérêt entre l’assurance de base et les assurances complémentaires dispa- raîssent. Dans ce dernier domaine, une véritable concurrence peut enfin s’instaurer. Comment les assureurs peuvent-ils tolérer de percevoir une prime d’assurance maladie obligatoire alors qu’ils prônent le libéralisme économique? La caisse publique leur permet de résoudre enfin ce dilemme.
La qualité des soins ne sera pas affectée car ce sont les prestataires de soins qui soignent et non pas les assureurs. En Suisse, les exigences de formation sont élevées et ne dépendent pas des caisses-maladie.
Ceux qui craignent de voir disparaître le man aged care (réseau de soins) savent parfaite- ment que ces réseaux arrivent à se financer en grande partie par la chasse aux bons risques et que la pratique médicale quotidienne n’est que peu affectée par l’appartenance à un réseau de soins intégrés. La participation aux cercles de qualité ne sera par remise en question et restera le principal moteur de l’amélioration de la qua- lité des soins. L’assureur-maladie n’a pas à inter- venir dans ce processus, car il n’en a tout simple- ment pas la compétence.
De plus, rien dans le texte d’initiative n’em- pêche de maintenir des modèles d’assurance type médecin de famille, à franchises variables, un système de quote-part, etc.
Le seul changement majeur est le contrôle du financeur (les assureurs-maladie) qui devient enfin efficace.
Il est surprenant de voir à quel point les ac- teurs du système actuel, qui gagnent princi pale- ment sur les soins à charge des assurances com- plémentaires, sont motivés à défendre le statu quo! Si l’assurance de base passe en mains publi- ques, quel impact cela peut-il avoir? On nous dit depuis des décennies que les primes de l’assu- rance de base ne sont pas utilisées par les assu- rances complémentaires et que les deux domaines sont strictement séparés! Nous mentent-ils?
Ne serait-ce pas là la confirmation que la concurrence entre caisses-maladie est une vue de l’esprit et que les assureurs-maladie souhaitent de manière contradictoire maintenir un système dans lequel, il perçoivent une prime d’assurance obligatoire pour faire survivre les assurances complémentaires?
Un établissement public d’assurance maladie a intérêt à promouvoir la prévention des mala- dies au niveau national. Les personnes assurées auprès de celui-ci le seront tout au long de leur vie et ce quelque soit leur état de santé. La pré- vention a toujours été le parent pauvre de la politique de santé en Suisse. Nous avons ici une opportunité de changer cela.
Finalement, pour les prestataires, le proces- sus de négociation tarifaire sera simplifié avec une caisse unique. Actuellement, nous faisons face à une multitude d’interlocuteurs incons- tants et non représentatifs avec lesquels nous perdons du temps dans les négociations.
Pour toutes ces raisons, MFNe invite les médecins suisses à accepter l’initiative pour une caisse maladie publique le 28 septembre pro- chain.
Le groupe de presse de MFNe:
Dr Joël Rilliot Dr Philippe Krayenbühl Dr Dominique Bünzli Dr Albin Tzaut
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Briefe an die SÄZ
inkl. postoperativer Rehabilitation mit einem primär konservativen Vorgehen, verbunden mit der Option zur nachträglichen Operation, falls das Resultat nicht befriedigt. Zwei und fünf Jahre nach der Verletzung waren keine si
gnifikante funktionelle Unterschiede festzu
stellen, wobei die Hälfte der primär konserva
tiv behandelten nachträglich doch noch ope
riert worden waren [4, 5]. Hier die wichtigsten, von swiss orthopaedics verbreiteten Unstim
migkeiten:
Eine der «grundsätzlichen» Fragen von swiss orthopaedics lautet: Hat der Arzt das Recht, ge
mäss Empfehlungen des SMB, einem Patienten eine Operation bei isolierter Ruptur des VKB zu verweigern und ihn zur konservativen Behand
lung zu «nötigen»? Welche Frage! Weitaus die meisten Patienten, denen wir in der hausärzt
lichen Sprechstunde begegnen, sind erleich
tert, wenn wir ihnen, sachlich fundiert, erklä
ren, dass eine primär konservative Behandlung genauso gute Ergebnisse bringt wie eine sofor
tige Operation. Patienten, die daran zweifeln, überweisen wir gerne einem kritisch abwägen
den Orthopäden (solche kennen wir Hausärzte auch).
Ihr Feuerwerk «grundsätzlicher» Fragen krönt swiss orthopaedics wie folgt: Wer übernimmt die psychosoziale Verantwortung, wenn ein Patient psychisch leidet, weil sein Knie nicht mehr adäquat funktioniert, er deshalb arbeits
los wird oder seine Beziehung daran scheitert, er seine Sportart nicht mehr ausüben kann, er deshalb sozial isoliert wird? Ich frage mich:
Vermag denn wahre psychosoziale Verantwor
Swiss orthopaedics –
für wie beschränkt halten Sie uns?
Wann immer das Swiss Medical Board (SMB) eine seiner Fachempfehlungen veröffentlicht, dann ereifern und entrüsten sich die entspre
chenden Fachgesellschaften. Sie fühlen sich übergangen und werfen dem SMB regelmässig fehlende Fachkompetenz vor. Begreiflich, denn hier geht es um die Definitionsmacht, um die Deutungshoheit: wer hat wozu das Sagen im Dschungel der spezialisierten Medizin?
Wie problematisch und anmassend dieser Defi
nitionsanspruch einer Fachgesellschaft sein kann, zeigt die jüngste Stellungnahme [1] von swiss orthopaedics [2], welche dem SMB für seinen Fachbericht «Ruptur des VKB: operative oder konservative Behandlung?» die erforderli
che Fachkompetenz ebenfalls abspricht [3].
Nicht nur das: der dreiseitige Rundumschlag gegen das SMB enthält derart krasse Unterstel
lungen und Verdrehungen, dass man sich gera
dezu fragt, für wie beschränkt swiss orthopae
dics alle jene Kolleginnen und Kollegen hält, welche die mehrfach zitierte, randomisierte Studie von Frobell et al. [4, 5] ebenfalls gelesen haben.
Diese spielt in der fachlichen Auseinanderset
zung zwischen SMB und swiss orthopaedics eine Schlüsselrolle. Sie vergleicht die primär operative Behandlung einer Ruptur des VKB
tung nur zu tragen, wer so locker und leicht mit Unterstellungen und Verdrehungen argu
mentiert wie swiss orthopaedics?
1 Christen B, Biedert R. Stellungnahme zum Bericht des Swiss Medical Board vom 7. November 2013 Review des SMBFachberichts
«Ruptur des vorderen Kreuzbandes» Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(29/30):1089−91.
2 Schweiz. Fachgesellschaft für Orthopädie und Traumatologie des Bewegungsapparates.
3 VKB = vorderes Kreuzband.
4 Frobell RB et al. A Randomized Trial of Treatment for Acute Anterior Curciate Ligament Tears.
N Engl J Med. 2010;363:331ff.
5 Frobell RB et al. Treatment for Acute Anterior Cruciate Ligament Tear: Five Year Outcome of Randomised Trial. BMJ 2013;346:232.
Dr. med. Christian Marti, mediX-Gruppenpraxis, Zürich
Offener Brief der Berner Neurologen an Bundesrat Alain Berset
Sehr geehrter Herr Bundesrat
Seit dem 14. 6. 2014 ist es amtlich: Ärzte in der Grundversorgung ohne FMHTitel oder Äqui
valent werden per 1. 10. 2014 mit 10 Taxpunk
ten Konsultationszuschlag nach jeweils gülti
gem kantonalem TARMEDTarif honoriert und gefördert. Dies ist ein Affront gegen die Grund
versorger mit FMHTitel und gegen die FMH, standes eigene Hüterin der Aus, Weiter und Fortbildung.
Es ist auch eine Bankrotterklärung für das SIWF (Schweizerisches Institut für ärztliche Weiter
und Fortbildung), das über unsere Weiter und Fortbildung wacht. Mit dem Entscheid vom 14. 6. 2014 wird die Neurologie einer empfindli
chen Tarifreduktion unterstellt. Dies wurde entschieden, obschon die Schweizerische Neu
rologische Gesellschaft Sie eindringlich darauf hingewiesen hatte, dass das Einkommen der Neurologen bereits jetzt deutlich (5–15,5 Pro
zent) unterhalb des Einkommens der Grund
versorger liegt: Der Konsulta tionszuschlag für die Grundversorger wird u. a. über eine Tarifre
duktion von 8,5 % in der ambulanten Neurolo
gie finanziert, dies bei den sogenannten techni
schen Leistungen. Bei einem Unkostensatz von 66 % (ROKO, laufende Studie über rollende Swiss orthopaedics unterstellt dem SMB,
die konservative Therapie als alleinige Therapie zu propagieren.
Das SMB empfiehlt für isolierte VKB-Rupturen ein operatives Vorgehen erst, wenn eine primär konservative Behandlung unbefriedigend ausfällt.
Swiss orthopaedics behauptet, die Studie zeige, dass nur 24 % der Patienten konservativ behandelt werden konnten.
Die Studie zeigt, dass 50 % der primär konservativ behandelten nachträglich operiert wurden. 50 % der Studienpatienten erhielten per Losentscheid primär eine Operation. Davon wäre jedoch die Hälfte auch mit einer konservativen Behandlung gut gefahren.
Jedem Medizinstudenten mit Basiskenntnissen in evidence-based medicine ist klar (nicht aber den Qualitätsexperten von swiss orthopaedics), dass 50 % erfolgreich konservativ behandelt werden können.
Swiss orthopaedics betont, dass noch nie ein Alpinskifahrer mit VKB-Ruptur nach konservativer Therapie ein Weltcup-Rennen gewonnen habe.
Eingeschlossen in die Studie waren sportlich aktive Menschen im Alter von 18–35 Jahren. Explizit ausgeschlossen waren Berufs- und Spitzensportler (wohl auch Weltcupfahrer).
Swiss orthopaedics behauptet, nur wenige Patienten seien bereit, es primär mit Physio- therapie zur versuchen und sich dann eventuell später doch noch operieren zu lassen.
Von den 196 Patienten, die für die Studie qualifiziert wären, lehnten nur zehn eine Teilnahme ab, weil sie nicht bereit waren, eine konservative Behandlung zu akzeptieren, hingegen dreissig, weil sie sich nicht primär operieren lassen wollten [4]!
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Courrier au BMS
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Kosten in Arztpraxen) bedeutet dies für die Pra
xisinhabenden eine Lohnreduktion von 25,5 % auf dem betroffenen Umsatzanteil, sofern nicht der Lohn der MPA, die Miete, die Infor
matikdienstleistungen, das Porto etc. um 8,5 % gekürzt werden können. Dieser Vorgang ist für uns nicht hinnehmbar.
Die Ausführungen des BAG begründen die Massnahme mit der Förderung der intellektuel
len Leistung des Arztes zu Lasten «technischer Verfahren». Sogar neurologische Tarifpositio
nen, die die spezifische intellektuelle Leistung honorieren, werden nun aber im sogenannten
«technischen Anteil» von ca. 50 % der Tarif
reduktion von 8,5 % unterstellt. Das empfinden wir – häufig als «intellektuelles Fach» bezeich
net – als den Gipfel des Zynismus.
Welche Zukunft für die jungen Grundversorge
rinnen und Grundversorger, deren Bereitschaft für eine gute Weiterbildung von Bundesrat und Parlament so gering geschätzt wird? Welche Zukunft für die jungen Neurologinnen und Neurologen in Ausbildung?
Wir bitten Sie in aller Form, diesen Entscheid zu korrigieren.
Wir bitten die FMH um entschiedenes Vorge
hen auf allen Ebenen.
Wir bitten die Schweizerische Neurologische Gesellschaft um Nutzung aller Mittel in der Absicht, dieses Unrecht vor dem 1.10. 2014 zu korrigieren, unter Einbezug aller in der Neuro
logie Tätigen.
Wir bitten die SIWF, diese Missachtung ihrer Tätigkeit nicht auf sich sitzen zu lassen – gute Ausbildung dient in erster Linie unseren Pa
tienten, sollte sich aber auch für die Ausbil
dungswilligen lohnen.
Wir Neurologen begrüssen die Besserstellung der gut ausgebildeten Grundversorger vorbe
haltlos, mit denen wir ja eine enge Zusammen
arbeit pflegen. Wir fordern aber den Erhalt einer Grundversorgung auf dem Niveau FMHTitel
träger oder äquivalent und verurteilen die amt
lich verordnete Absenkung der Anforderungen.
Die aktive Förderung von Nichttitelträgern ist ein fatales Signal!
Im Ergebnis heisst die wohlgemeinte und grundsätzlich begrüsste Förderung der Grund
versorgung durch Sie und das Parlament für uns in der Neurologie:
Schlechterstellung der Schlechtergestellten zu
gunsten der Bessergestellten und Missachtung der Ärztlichen Weiterbildung im Rahmen be
hördlicher Willkür.
Die Neurologinnen und Neurologen (Kantone: Bern, Fribourg, Solothurn, Neuchâtel)
Dres. med., Mitglieder SNG und FMH, Mitglieder Berner Neurologen und Neurochirurgen Verein BNNV:
Hanspeter Ackermann, Thun; Andreas Baumann, Langenthal; Thomas Baumann, Bern; Barbara Bulambo, Fribourg; Irene Carletti, Bern; Filippo Donati, Biel; Nina Fravi Vogt, Bern; Catherine Friedli, Bern; Pierre Friedli, Bern; Jürg Fritschi,
Thun; Klaus Gardill, Bern; Louis Glutz, Solothurn;
Tobias Häfeli, Bern; Adrian Häne, Langenthal; Peter Höllinger, Solothurn; Sebastian Humpert, Bern;
Frank Justus, Thun; Kaspar Ulrich, Interlaken;
Therese Kistler, Münsingen; Rolf Lehmann, Biel;
Thomas Loher, Bern; Anouk Magara, Bern; Jan Mathys, Bern; Urs Pato, Bern; Hans Pihan, Biel;
Frank Rihs, Bern; Maja Strasser, Solothurn; Silvano Vella, Bern; Thomas Voser, Burgdorf; Martin Welter, Thun; Daniela Wiest, Bern.
Le «Marché de 26 milliards de la LAMal»
A propos de la lettre de lecteur du Prof. Konstantin Beck [1]
Monsieur le Professeur,
Vous professez «le marché de 26 milliards de la LAMal» et vous louez les marchés. Dans ma pratique médicale, je vis une autre réalité et manifestement je ne suis pas seul [2]. La NZZ (20 janvier 2014) écrit: «Le diabète nourrit de doux rêves d’investissement», diabète dont
«l’épidémie […] ouvre un champ lucratif.» Ail
leurs on lit: «Le malade HIV positif est naturel
lement, si c’est bien organisé et le tarif est élevé, un client incroyablement lucratif» et un profes
seur de l’Université John Hopkins, Baltimore USA, soutient la «thèse justifiée que […] du point de vue de l’économie dans son ensemble, faire de l’argent avec la maladie rapporte plus de profit que de protéger la santé» [3].
Votre profession de foi en faveur du «marché des 26 milliards de la LAMal» fait partie du changement de paradigme: le malade n’est pas seulement devenu «lucratif» pour les investis
seurs, mais il est davantage profitable que le bienportant «si c’est bien organisé» et payé par l’assurance sociale.
La sagesse populaire «Prévenir vaut mieux que guérir», le serment d’Hippocrate, la déontolo
gie de la FMH disent la même chose que le communiqué de l’International Agency for Re
search on Cancer (IARC) de février 2014: «La bataille mondiale contre le cancer ne pourra se gagner avec les seuls traitements. Il faut mettre en œuvre d’urgence des mesures de prévention effi- caces pour éviter une crise du cancer» pour sou
ligner le fait qu’environ la moitié des cancers actuels est évitable.
Votre «marché» par contre consacre 98 % aux soins et 2 % à la prévention [2]. Il remplace la sagesse populaire par la «sagesse» du marché:
«Soigner vaut mieux que prévenir» ce qui lui apporte de la croissance au détriment de la santé des humains et de leurs primes. La lo
gique de cette «sagesse» conduit les partis et les politiciens proches des assureursmaladie à re
fuser toute mesure de prévention. Cependant, ne pas éviter une maladie évitable n’est pas une
approche adéquate, par conséquence elle n’est ni efficace ni économique. Votre «marché de 26 milliards de la LAMal» ne remplit pas les cri
tères EAE de la LAMal.
Tout comme la vie, la santé appartient priori
tairement à la sphère de la biologie. Cela ex
plique son statut de droit fondamental (Consti
tution fédérale) et de droit humain (OMS):
tâche publique. L’article 2 de la déontologie de la FMH nomme les six phases de la mission du médecin; il devrait guider chaque acteur du système de santé, y inclus les assureurs et l’éco
nomie. Cette dimension fait défaut dans votre
«marché» dans la mesure où il devient super
marché des soins. Car protéger, promouvoir, maintenir et même assister ne sont pas priori
tairement des échanges lucratifs, et pourtant ils sont indispensables dans toutes les phases de l’activité médicale. Dans quelques domaines le marché est utile, mais il a échoué quant à la prise en charge des malades chroniques et dans le domaine de la prévention. Face aux défis actuels, par ex. en matière de cancer, le pouvoir public doit être renforcé. Et seule une Caisse publique vivant de la participation active des assuré(e)s et des malades sera en mesure d’em
pêcher que l’assurance sociale considère le ma
lade plus profitable que le bienportant.
Dr Roland Niedermann, médecine interne générale, Genève
1 Beck K. 26MilliardenKVGMarkt. Bull Méd Suisses. 2014;95(24):919.
2 «Le 28 septembre, ce sera oui».
La Lettre de l’AMG, juin 2014.
3 Ware Gesundheit: Das Ende der klassischen Medizin. Paul U. Unschuld, Prof. au Dept. of Behavioral Sciences, School of Hygiene and Public Health, John Hopkins University, Baltimore, USA; Verlag C.H. Beck, Munich 2011, cit. p. 68; 126.
Nachwuchsmangel und Interprofessionalität
Die SÄZ brachte einen Tagungsbericht zur 60. Konsultativtagung der deutschsprachigen Ärzteorganisationen unter dem Titel «Nach
wuchsmangel und Interprofessionalität» [1].
Darin wurde bedauerlicherweise eine Berufs
gruppe mit keinem Wort erwähnt: die Medi
zinische Praxisassistentin (MPA). In der Schweiz bilden die MPAs im ambulanten Bereich die zahlenmässig grösste medizinische Berufs
gruppe. Und das schweizerische Modell mit den Medizinischen Praxisassistentinnen ist ein Erfolgsmodell: In Tausenden von Arztpraxen praktizieren Ärztinnen und Ärzte zusammen
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mit ihren MPAs tagtäglich gelebte «Inter
professionalität». Der Beruf der Medizi
nischen Praxisassistentin verdient daher un
sere An erkennung und Wertschätzung, sowie eine kontinuierliche Weiterentwicklung. Nur so bleibt dieser Beruf attraktiv. Auch bei den MPAs könnte «Nachwuchsmangel» zum Thema werden – ähnlich wie bei den Haus
ärzten. MPAs werden mehr und mehr für gut bezahlte Stellen in Spitälern angeworben. Und bald wird die Zahl der Bewerberinnen auf dem Lehrstellenmarkt sinken – ganz einfach wegen der demografischen Entwicklung. Früher hat
ten es die Berufsanfängerinnen schwer auf dem Stellenmarkt. Und heute? Die Lernende in meiner Praxis erhielt im Juli 2014 ihr Diplom. Sie hat auf Anhieb eine Stelle gefun
den, genau wie alle ihre Kurskolleginnen. Hat sich das Blatt bereits gewendet?
Dr. med. Felix Schürch, Zürich
1 Ebnöther E. Nachwuchsmangel und Inter
professionalität. Schweiz Ärztezeitung.
2014;95(31/32):1133–5.
Ungleichgewicht des Schreckens
Der Gazakonflikt wird bald in seine vierte Woche eintreten und die Entrüstung und die Trauer über die zivilen Opfer, häufig Kinder, sind weltweit. Der Krieg hat in Gaza wesentlich mehr Opfer verursacht, Tote und Verletzte, als in Israel. Der israelische Staat konnte sich gegen die Tausenden von Raketen, die auf sein Territorium abgeschossen worden sind, durch ein Raketenabwehrsystem, den «Stählernen Dom», schützen. Der Sachschaden blieb des
halb in Grenzen ebenso wie die Opfer des Raketenbeschusses. Das unterirdische Tunnel
system, mittels dessen die Hamas nach Israel vordringen wollte, wurde grösstenteils recht
zeitig entdeckt und einzelne Überraschungs
angriffe durch solche unterirdische Galerien konnten meistens erfolgreich abgewehrt wer
den.
Wenn man den Schaden des Krieges auf beiden Seiten vergleicht, erkennt man einen starken Unterschied zwischen den Kriegsgegnern in deren Betroffenheit durch physischen Scha
den. Der materielle Schaden in Gaza ist im
mens und die Zahl der Toten und Verletzten übertrifft jene von Israel mehr als hundertfach.
Ein unsichtbarer und psychischer Schaden, der der Bevölkerung auf beiden Seiten zugefügt wird, kann nur sehr schwer in seinem wahren Ausmass erfasst werden. Die Hamas hat Tau
sende von Raketen auf Israel abgefeuert und die
Menschen gezwungen, innert Sekunden in Schutzräumen Zuflucht zu suchen. Die Bom
bardierung mit Raketen hat schon eine lange Zeit vor der Eröffnung eines Kriegszustandes angedauert und hat in den Kriegs wochen nur sehr stark zugenommen. Es gab Tage, da war Israel unter dem Beschuss von mehr als hun
dert Raketen. Die psychischen Folgen auf die Bevölkerung von Israel und deren Kinder kann nur schwer abgeschätzt werden, aber es muss angenommen werden, dass viele Menschen durch diese Bedrohungssituation und die Not
wendigkeit zur raschen Flucht in Schutzräume schwer traumatisiert worden sind, mit teilweise psychischen Dauerschäden. Es ergibt keinen Sinn, den sich gegenseitig zugefügten Schaden an Leben und Inte grität vergleichen zu wollen, insbesondere, da der der Bevölkerung von Israel beigebrachte Schaden zum Teil unsichtbar ist.
Wann werden die Menschen endlich eine Lösung der Vernunft und des Zusammen
lebens finden?
Dr. med. René Bloch, Therwil
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