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378 Consultation relative à la loi sur les produits du tabac Pour un véritable contrôle des produits du tabac

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

12 2 1. 3 . 2 01 8

367 Editorial

Soutenons l’initiative pour nos enfants et nos adolescents!

396 Tribune

Don d’organes: «Un registre est source de clarté et de sécurité»

404 «Et encore…»

par Eberhard Wolff

Du stéthoscope et de ses évo- lutions en tant que symbole

378 Consultation relative à la loi sur les produits du tabac

Pour un véritable contrôle

des produits du tabac

(2)

SOMMAIRE 365

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Carlos Beat Quinto

367 Soutenons l’initiative pour nos enfants et nos adolescents!

ACTUEL: Barbara Weil, Linda Hadorn, Carlos Beat Quinto

368 Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac La grande majorité des fumeuses et des fumeurs commencent à fumer à l’adolescence. Dans ce contexte, la publicité joue un rôle essentiel. Le but de l’initiative populaire

«Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» est de protéger les enfants et les jeunes contre la publicité pour le tabac et de leur permettre de grandir sainement.

CHAMBRE MÉDICALE

370 Séance de la Chambre médicale – points de l’ordre du jour déjà établis 371 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

SSMIG: Thomas Beck, Christine Gersching, Karin Fattinger, Kerstin Schlimbach Neuhauser, Georg Mang, Jörg Leuppi, Bernadette Häfliger Berger, Drahomir Aujesky, Jacques Donzé

372 SwissDRG: Benachteiligung in der Abgeltung multimorbider Patienten

Autres groupements et institutions

SSPH+: Dominique Sprumont, Luca Crivelli, Sandra Nocera, Nino Künzli

378 Pour un véritable contrôle des  produits du tabac Le réseau académique de l’Ecole Suisse de Santé Publique (SSPH+) rejette l’avant- projet de loi fédérale sur les produits du tabac et les cigarettes électroniques. Il est contraire à une politique basée sur les preuves scientifiques (evidence-based policy) et ne permet pas d’atteindre les objectifs qui lui sont fixés.

SOPHROLOGIE SUISSE: Jörg Schneider, Luc Portmann

380 … bien intégrée en Suisse romande, inconnue en Suisse alémanique

Courrier / Communications

382 Courrier au BMS

384 Examens de spécialiste / Communications

(3)

HUBER

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

386 Seminare / Séminaires

388 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

INTERVIEW: Matthias Scholer

396 «Un registre est source de clarté et de sécurité» En Suisse, seuls 10% des donneurs d’organes ont exprimé leur volonté par écrit. Dans tous les autres cas, c’est à la famille qu’il revient de prendre une décision au sujet du prélèvement d’organes. Cela doit à présent changer avec l’initiative populaire «Sauver des vies en favorisant le don d’organes». Si tout se passe comme les auteurs de l’initiative l’espèrent, le consentement présumé, déjà appliqué dans la plupart des pays européens, entrera en vigueur en Suisse.

POINT DE VUE: Marcus M. Maassen

399 Globalbudget ante portas – die Schweiz blockiert sich selbst

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Jean Martin 403 Actualités chez nos confrères français

Et encore…

Eberhard Wolff

404 Du stéthoscope et de ses évolutions en tant que symbole

(4)

Soutenons l’initiative pour nos enfants et nos adolescents!

Carlos Beat Quinto

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Santé publique et professions de la santé

Les médecins sont confrontés chaque jour aux consé- quences de la consommation de tabac en Suisse: mala- dies pulmonaires, cardiaques et vasculaires, tumeurs, pour n’en citer que quelques-unes. Des maladies qui, pour la plupart, pourraient être évitées, car elles sont  directement liées à la consommation de tabac.

Et  comme les fumeurs sont surreprésentés dans les couches socioéconomiques défavorisées, le tabac est également à l’origine d’une grande inégalité en matière de santé.

Il est donc de notre devoir de protéger nos enfants et adolescents pour éviter qu’ils ne commencent à fumer, et de défendre une réglementation adéquate des pro- duits du tabac dans la loi. Anciennement inscrits dans la loi sur les denrées alimentaires, ces derniers ont été

retirés lors de sa dernière révision et doivent désor- mais être réglés dans une loi séparée: la loi sur les pro- duits du tabac.

Comme aucune autre denrée alimentaire n’a un im- pact aussi néfaste sur les consommateurs, le corps médical avait espéré que la nouvelle loi couvrirait au moins les principes de la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (FCTC), signée par la Suisse en 2004. Mais grâce au lobby de l’industrie du tabac, la Suisse sera bientôt le seul pays du conti- nent à ne pas l’avoir ratifiée.

C’est regrettable, car ce nouveau cadre légal serait juste- ment l’occasion d’empêcher que les enfants et adoles- cents d’aujourd’hui ne deviennent nos patients de de- main. Si l’on considère que la consommation de tabac reste l’un des principaux problèmes de santé publique et qu’elle génère des coûts de l’ordre de plusieurs milliards pour les assurés et contribuables – et des gains du même ordre pour l’industrie du tabac –, le projet de loi remanié semble bien peu ambitieux et largement inefficace.

Il ne peut y avoir de prévention efficace sans une inter diction efficace de la publicité intempestive. Car

l’industrie du tabac sait parfaitement comment uti- liser la publicité en déployant des stratégies très sub- tiles pour que la promotion de ses produits soit à la fois très visible par son public cible et relativement invisible par le reste de la population. Elle agit par exemple dans les bars et cinémas, aux points de vente, lors de festivals ou de manifestations privées;

autant d’endroits où elle peut promouvoir le caractère

«cool» de la cigarette.

Les enfants et adolescents sont particulièrement sen- sibles à la publicité. Ce n’est donc pas un hasard si les stratégies des industriels ciblent précisément cette catégorie de la population, notamment par le langage utilisé, le graphisme et les lieux de la publicité. Tous les moyens sont bons pour familiariser les enfants et ado- lescents avec la cigarette, au mépris de l’interdiction de vente inscrite dans la loi.

En Suisse, près de 9500  personnes décèdent chaque année des conséquences de la consommation de tabac.

Des études montrent aussi que 57% des fumeurs ont commencé à fumer alors qu’ils étaient encore mineurs, et que les jeunes qui sont souvent exposés à la publicité pour le tabac ont plus tendance à devenir fumeurs.

Pour toutes ces raisons, la FMH soutient l’initiative

«Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la

publicité pour le tabac», dont l’objectif est d’interdire la  publicité à destination des enfants et des jeunes.

Concrètement, il s’agit d’exclure les affiches publici- taires pour le tabac de l’espace public dans l’ensemble de la Suisse. La publicité au cinéma et dans les médias imprimés, le parrainage de festivals et la publicité en ligne doivent également être proscrits.

L’initiative est libérale dans le vrai sens du terme: elle libère de la dépendance, sans restreindre l’autodéter- mination de l’adulte.

Pour que les enfants et adolescents d’aujourd’hui ne deviennent pas nos patients de demain, signez l’initia- tive sans attendre! Il en va de notre responsabilité.

L’interdiction généralisée de la publicité per- met de réduire d’environ 7% la consommation de tabac dans les pays à hauts revenus.

Là où il y a une interdiction de vente, la publi- cité ne devrait pas non plus être autorisée.

FMH Editorial 367

(5)

Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac

Barbara Weila, Linda Hadornb, Carlos Beat Quintoc

a Cheffe de la division Santé publique de la FMH; b Collaboratrice scientifique, division Santé publique de la FMH; c Dr méd., membre du Comité central, responsable du département Santé publique et professions de la santé

La grande majorité des fumeuses et des fumeurs commencent à fumer à l’adoles- cence. Dans ce contexte, la publicité joue un rôle essentiel. Le but de l’initiative populaire «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» est de protéger les enfants et les jeunes contre la publicité pour le tabac et de leur permettre de grandir sainement.

Les produits du tabac sont les seuls biens de consom- mation ne pouvant être consommés sans risque pour la santé et susceptibles d’entraîner rapidement une addiction sévère. Le tabagisme est mauvais pour la santé, provoque des maladies graves et génère des coûts indirects importants à la charge de la société.

En Suisse, près de 9500  personnes décèdent chaque année des conséquences de la consommation de ta- bac. Des études montrent aussi que 57 pour cent des fumeurs ont commencé à fumer alors qu’ils étaient encore mineurs. Des études scientifiques prouvent que les jeunes qui sont souvent exposés à la publicité pour le tabac ont tendance à devenir fumeurs.

Environ 3000 jeunes ont été interrogés dans le cadre de l’étude «Le tabagisme chez les 15 à 25 ans en 2016», menée par le Monitorage suisse des addictions.

31,6 pour cent d’entre eux ont déclaré qu’ils fumaient quotidiennement ou occasionnellement, ce qui repré- sente environ six  points de pourcentage de plus que dans l’ensemble de la population. La publicité pour le tabac joue un rôle important dans ce contexte.

Contrairement à la plupart des pays européens, la pu- blicité pour les produits du tabac, la promotion des ventes et le parrainage sont omniprésents en Suisse.

L’industrie du tabac utilise des stratégies très subtiles pour que la promotion de ses produits soit très visible pour le public cible (les jeunes et les fumeurs) tout en restant relativement discrète pour le reste de la popu- lation. Dans le classement 2017  du «Tobacco Control Scale in Europe», la Suisse occupe seulement la 21place sur la liste de 35  Etats. Par ailleurs, dans le domaine des «Mesures contre la publicité en faveur du tabac», la Suisse n’obtient que 2 points sur 13, ce qui représente le plus mauvais résultat dans cette catégorie.

Le texte de l’initiative «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» est le suivant:

Initiative populaire fédérale «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac»

La Constitution1 est modifiée comme suit:

Art. 41, al. 1, let. g

1 La Confédération et les cantons s’engagent, en com- plément de la responsabilité individuelle et de l’ini- tiative privée, à ce que:

g. les enfants et les jeunes soient encouragés à de- venir des personnes indépendantes et sociale- ment responsables et soient soutenus dans leur intégration sociale, culturelle et politique et à ce que leur santé soit promue.

Art. 118, al. 2, let. b 2 Elle légifère sur:

b. la lutte contre les maladies transmissibles, les maladies très répandues et les maladies particu- lièrement dangereuses de l’être humain et des animaux; elle interdit notamment, pour les pro- duits du tabac, toute forme de publicité qui at- teint les enfants et les jeunes.

Art. 197, ch. 122

12. Disposition transitoire ad art. 118, al. 2, let. b (Protec- tion de la santé)

L’Assemblée fédérale adopte les dispositions législa- tives d’exécution dans les trois ans qui suivent l’accep- tation de l’art. 118, al. 2, let. b, par le peuple et les can- tons.

1 RS 101.

2 Le numéro définitif de la présente disposition transitoire sera fixé par la Chancellerie fédérale après le scrutin.

(6)

L’initiative est lancée par les grandes organisations suisses de la santé, notamment l’Alliance pour la santé en Suisse, l’Association suisse des droguistes, la FMH, la Ligue suisse contre le cancer, les ligues pulmonaires cantonales, mfe Médecins de famille et de l’enfance Suisse, les pneumologues et les cardiologues, et la

Correspondance:

FMH

Département Santé publique Elfenstrasse 18

Case postale 300 CH-3000 Berne 15 public.health[at]fmh.ch

Société suisse des pharmaciens pharmaSuisse. Elle est également soutenue par le Conseil Suisse des Activités de Jeunesse.

Crédit photo

L’association «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac»

Participez!

Si vous souhaitez soutenir l’initiative «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac», demandez à vos amis et à vos connaissances de signer le formulaire de signatures ci-joint.

Vous pouvez télécharger l’argumentaire, les formulaires de signatures et affiches sous www.enfantssanstabac.ch Pour la récolte de signatures, veuillez noter:

– Il est interdit de distribuer des cadeaux ou des gadgets dans le cadre de la récolte de signatures pour une initiative populaire – Seules les personnes ayant le droit de vote, c’est-à-dire les citoyennes et les citoyens suisses âgés de 18 ans révolus, sont autori-

sées à signer

– Les noms doivent être inscrits lisiblement à la main et être accompagnés de la signature manuscrite – Les formulaires qui ne comportent qu’une seule signature sont également valables

– Récolter uniquement les signatures des habitants d’une même commune sur un formulaire – Les formulaires signés doivent être renvoyés d’ici au 30 septembre 2018

FMH Actuel 369

(7)

Séance de la Chambre médicale

Points de l’ordre du jour déjà établis

Le mercredi 2 mai 2018, 14h30–18h00

– Accueil, communications – Tarif ambulatoire

Le jeudi 3 mai 2018, 9h15–17h00

– Accueil, communications – Rapports annuels 2017

– Rapport 2017 «mesures de stabilisation budgétaire»

– Comptes annuels 2017 – Octroi des décharges

– Elections et élections de confirmation

– Modifications des Statuts, du Règlement d’exécution et du Code de déontologie – Projet Coach my Career

– MARS

– Problématique «Double rôle des médecins»

– Informations du Comité central, du Secrétariat général, de l’ISFM et des divisions – Divers

Tout nouveau point à l’ordre du jour doit être communiqué au secrétariat central (direction@fmh.ch) d’ici au 27 mars 2018.

(8)

Todesfälle / Décès / Decessi Jürg Büttner (1928), † 11.2.2018, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 4055 Basel

Franz-Josef Volken (1958), † 19.2.2018, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8913 Ottenbach

Felix Usteri (1956), † 21.2.2018, Facharzt für  Anästhesiologie und

Facharzt für Intensivmedizin, 8008 Zürich

Christian Schönholzer (1959), † 23.2.2018, Facharzt für Anästhesiologie und

Facharzt für Intensivmedizin, 6110 Wolhusen

Alois Schärli (1934), † 25.2.2018, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Kinderchirurgie, 6005 Luzern

Cécile Probst-Jung (1932), † 28.2.2018, 5080  Laufenburg

Praxiseröffnung /

Nouveaux  cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Julien Zumkehr,

Spécialiste en médecine interne générale, route de Malagnou 2, 1208 Genève

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied Funktion hat sich angemeldet:

Veronika Burkhard Staub, Fachärztin für  Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Universitätsklinik für  Frauenheilkunde, Effingerstrasse 102, 3010 Bern

Véronique Grobéty,

Fachärztin für  Rheumatologie, FMH, Viktoriaplatz 72, 3013 Bern

Peter Kaiser, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Ambulatorium f. Folter- und Kriegsopfer SRK, Werkstrasse 16, 3084 Wabern

Ralf Rothmund,

Facharzt für  Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Ärztlicher Leiter Frauenzentrum der Lindenhofgruppe, Bremgartenstrasse 117, 3012 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Ein sprachen.

Bündner Ärzteverein

Zur Aufnahme in den Bündner Ärzteverein haben sich neu angemeldet:

Schürch Julia Katja, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Medizinisches Zen- trum Arosa, 7050 Arosa

Knapp-Reitinger Agnes Katharina, Praktische Ärztin, FMH, Medizinisches Center Karlihof, 7208 Malans

Knapp Christopher, Praktischer Arzt, FMH, Medizinisches Center Maienfeld, Bahnhofstrasse 18, 7304 Maienfeld

Maranta Martina Gabriella, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Kantonsspital Graubünden, Frauenklinik Fontana, Lürlibadstrasse 117, 7000 Chur

Tlach Lucie, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Bahnhofstrasse 14, 7000 Chur

Carigiet Mirjam, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, ab Oktober 2018 Praxis Stenna, 7017 Flims, (z.Z. Vertretung Praxis Dr. med. Martin Tomaschett, Trun)

Özlem Kocer-Henzi, Fachärztin für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, FMH, Reichsgasse 25, 7000 Chur

Jaroslaw Tomasz Pietraszkiewicz, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Leitender Arzt,

Center da  Sanadad  Savognin SA, 7460  Savognin

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu haben sich gemeldet:

Nina Graf, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Hausarztpraxis Dr. med.

Thalmann, Bahnhofstrasse 28, 6110 Wolhusen

Esther Hurni-Zihlmann, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Kinderarztpraxis Wirbelwind, Länggasse 4, 6208 Oberkirch Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte- gesellschaft hat sich angemeldet:

Ingo Wollenschläger, Facharzt für Derma- tologie und Venerologie, FMH, ab 01.07.2018:

Dermazentrum Stans, Buochserstrasse 2, 6370 Stans

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die  Präsidentin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375  Beckenried, zu richten.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Markus Tedesco, Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, Schützenstrasse 15, 8570 Weinfelden

FMH Nouvelles du corps médical 371

Nouvelles du corps médical

(9)

SwissDRG: Benachteiligung in der Abgeltung multimorbider Patienten

Thomas Becka, h, Christine Gerschingb, h, Karin Fattingerc, h, Kerstin Schlimbach Neuhauserd, h, Georg Mange, h, Jörg Leuppif, h, Bernadette Häfliger Bergerg, Drahomir Aujeskya, Jacques Donzéa, h

a Klinik für Allgemeine Innere Medizin, Inselspital, Bern; b SwissDRG-Beauftragte der Schweizerischen Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin, Meggen;

c Klinik für Innere Medizin, Bürgerspital Solothurn; d Klinik für Innere Medizin, Spital Einsiedeln; e Klinik für Innere Medizin, Kantonsspital Uri, Altdorf;

f Medizinische Universitätsklinik, Kantonsspital Baselland, Liestal; g Generalsekretärin der Schweizerischen Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin, Bern;

h Mitglieder des SwissDRG-Panels der SGAIM

Einführung

Multimorbidität wird definiert als gleichzeitiges Vor- liegen von zwei oder mehr chronischen oder aku- ten Erkrankungen und gesundheitlichen Störun- gen bei einer einzelnen Person [1]. Ein Patient mit mehr als 4 Krankheiten hat 3,2-mal mehr ambu- lante Konsultationen, wird 4,5-mal häufiger hospi- talisiert und verursacht durchschnittlich 5-mal höhere Kosten pro Jahr als ein Patient ohne chronische Krank- heit [2]. Multimorbide Patienten haben eine schlech-

tere Lebensqualität und ein höheres Sterberisiko (Ha- zard Ratio 1,73 bei zwei bzw. 2,72 bei drei Erkrankungen) [3, 4].

Insgesamt sind 23% aller Personen multimorbid, über 65 Jahre sind es sogar knapp 65% [5]. Durch die stei- gende Lebenserwartung und die Fortschritte in medi- zinischer Behandlung und Prävention werden multi- morbide Patienten weltweit immer häufiger [6]. In der Schweiz wird von 2015 bis 2045 mit einem Bevölke- rungszuwachs um 1,9 Mio. auf knapp 10,2 Mio. Per- sonen gerechnet. Das prognostizierte Bevölkerungs- wachstum betrifft überproportional die Altersgruppe der über 65-Jährigen, deren Zahl allein um 1,2 Mio. Per- sonen zunehmen wird [7]. Daraus lässt sich schätzen, dass bis in knapp 30 Jahren in der Schweiz die Zahl multimorbider Patienten um ca. 800 000 Personen auf gut 2,3 Mio. ansteigen wird.

Multimorbide Patienten sind somit aufwendig in der Behandlung und werden in naher Zukunft deutlich häufiger behandelt werden müssen. Wir stellten uns hier die Frage, ob multimorbide Fälle unter SwissDRG adäquat abgebildet und vergütet werden.

Abbildung der Multimorbidität in den DRGs

Die DRGs werden primär durch die Hauptdiagnose und allfällige signifikante Prozeduren definiert. Es liegt auf der Hand, dass multimorbide Patienten mit der glei- chen Hauptdiagnose einen höheren Behandlungs- aufwand aufweisen als solche ohne Komorbiditäten.

Bei vielen DRGs werden deshalb Komorbiditäten und Komplikationen berücksichtigt, indem multimorbide Fälle innerhalb einer Basis-DRG (z.B. E77 Andere Infek-

Résumé

Le nombre de patients multimorbides augmente dans le monde entier, notam­

ment avec l’allongement de l’espérance de vie.

La Société Suisse de Médecine Interne Générale nous a chargés de vérifier si le traitement des patients multimorbides était rémunéré de façon appropriée dans le système SwissDRG. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur une analyse sur quatre ans de près d’1,5 million de cas, dans toutes les catégories d’hôpitaux et toutes les régions du pays.

Dans le système DRG, les patients présentant des comorbidités ou des com­

plications sévères ou extrêmement sévères constituent à peine un cinquième de nos données. Notre analyse montre que, dans notre collectivité, d’une part les cas de multimorbidité, d’autre part les forfaits par cas avec une forte pro­

portion de cas de multimorbidité sont nettement désavantagés du point de vue économique.

Cela peut entraîner des incitations négatives et compromettre les soins des patients multimorbides.

Ne considérer que le taux de couverture des coûts, semblable à celui des cas moins complexes et présentant une moins grande multimorbidité, peut abou­

tir à des conclusions erronées. Ce qui est déterminant pour le succès d’un hôpital, ce n’est pas le taux de couverture relatif des coûts, mais le résultat absolu et les coûts nettement plus élevés qu’il entraîne pour les patients multi­

morbides.

Là aussi, à la demande de la Société Suisse de Médecine Interne Générale, SwissDRG SA consacrera un point de développement prioritaire à cette thé­

matique dans la prochaine version du système (7.0).

Ein Patient mit mehr als 4 Krankheiten verur-

sacht durchschnittlich 5-mal höhere Kosten pro

Jahr als ein Patient ohne chronische Krankheit.

(10)

tionen und Entzündungen der Atemwege) in eine Un- ter-DRG eingeordnet werden, die höher vergütet wird und eine höhere mittlere Aufenthaltsdauer aufweist.

Der Schweregrad der Komorbiditäten und/oder Kom- plikationen (CC) jedes Falls wird mit einem «patient

complexity and complications level» (PCCL) angege- ben. Der PCCL wird in einem komplizierten Verfahren anhand der Nebendiagnosen eruiert. Die Nebendia- gnosen werden dabei nicht einfach addiert, sondern abhängig von der Hauptdiagnose und allfälligen ande- ren Nebendiagnosen gewichtet. Anhand einer komplexen Formel wird der PCCL berechnet und in fünf Schweregrade unterteilt: 0 bedeutet keine sig- nifikanten Komorbiditäten oder Komplikationen, 4 bedeutet äusserst schwere Komorbiditäten oder Komplikationen.

Hypothesen

Unserer Arbeit liegt die Annahme zugrunde, dass der erhöhte Behandlungsaufwand von multimorbiden Patienten mit hohem PCCL unter SwissDRG nicht ad- äquat vergütet wird. Unsere Hypothesen waren, dass:

1. multimorbide Fälle mit einem hohen PCCL im Durch- schnitt ökonomisch benachteiligt werden (nachfol- gend Fallsicht)

und/oder

2. DRGs mit einem hohen durchschnittlichen PCCL- Wert, der einem hohen Anteil an multimorbiden Fäl- len in dieser DRG gleichzusetzen ist, ökonomisch be- nachteiligt werden (nachfolgend DRG-Sicht).

Methode

Um diese Hypothesen datengestützt zu prüfen, hat die Schweizerische Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin (SGAIM) ab dem Jahr 2013 anonymisierte me- dizinische und Kostenträger-Datensätze gesammelt

und ausgewertet. Die zusammengeführten Resultate wurden mit Unterstützung eines Expertengremiums (SwissDRG-Panel) aus den Reihen der SGAIM analy- siert. Wir haben die Fälle deshalb wie folgt kategori- siert:

1. Fallsicht: Einem Fall wird bei jedem Spitalaufenthalt entsprechend seinen Komorbiditäten ein PCCL-Wert zwischen 0 und 4 zugeordnet.

2. DRG-Sicht: Die DRGs enthalten viele Fälle, die jeweils einen individuellen PCCL-Wert haben. Der durch- schnittliche PCCL-Wert einer DRG entspricht dem durchschnittlichen PCCL aller in ihr enthaltenen Fälle.

Die DRGs wurden in 4 Kategorien mit steigendem Anteil an multimorbiden Fällen eingeteilt (PCCL 0 bis 0,99, 1 bis 1,99, 2 bis 2,99 und 3,0 bis 4,0). Im Gegensatz zu der Fallsicht kann die Unterteilung nicht ganzzahlig erfolgen, weil ca. zwei Drittel der DRGs Fälle mit unter- schiedlichem PCCL in sich vereinen und/oder nicht primär durch die Multimorbidität, sondern beispiels- weise durch einen operativen Eingriff oder eine lange Beatmungszeit definiert sind.

Für beide Sichtweisen wurde für jede PCCL-Kategorie berechnet:

– Das durchschnittliche finanzielle Ergebnis pro Fall.

Dies entspricht der Summe der Erlöse minus der Summe der Fallkosten geteilt durch die Fallzahl und wird in Franken (Fr.) angegeben. Hier handelt es sich um einen absoluten Wert.

– Der durchschnittliche Kostendeckungsgrad. Dies entspricht der Summe der Erlöse geteilt durch die Summe der Fallkosten in Prozent. Hier handelt es sich um einen relativen Wert. Liegt er über 100%, resultiert ein Gewinn, liegt er unter 100%, resultiert ein Verlust. Selbst wenn der Wert nahe bei 100%

liegt, können sich je nach Höhe der Fallkosten sehr unterschiedliche absolute Gewinne oder Verluste er- geben.

– Der prozentuale Anteil der Fälle in den verschiede- nen Kategorien.

Resultate

Es standen 1 482 630 bereits plausibilisierte Fälle von Januar 2013 bis Dezember 2016 zur Verfügung, was gut einem Viertel bis knapp einem Drittel der an die Swiss- DRG AG gelieferten Datensätze entspricht. Die Daten stammten je nach Jahr von 22 bis 31 Spitälern aller Ver- sorgungsstufen und aus allen Landesteilen, darunter zwei Privatspitäler. Unter den 31 beteiligten Spitälern befinden sich drei Universitätsspitäler, 15 nichtuniver- sitäre Zentrumsspitäler und 13 Kliniken der Grundver- sorgung (gemäss Krankenhaustypologie des Bundes- amts für Statistik BFS).

Der Schweregrad der Komorbiditäten und/oder Komplikationen (CC) jedes Falls wird mit einem

«patient complexity and complications level»

(PCCL) angegeben.

Um die Hypothesen zu prüfen, hat die SGAIM anonymisierte Datensätze gesammelt.

Der durchschnittliche PCCL-Wert einer DRG entspricht dem durchschnittlichen PCCL aller in ihr enthaltenen Fälle.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 373

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1. Fallsicht

Das durchschnittliche Ergebnis pro Fall sank in allen vier Jahren mit steigendem PCCL, wobei der durchschnitt- liche Verlust von knapp 2600 auf knapp 4500 Franken bei PCCL 4 ansteigt (Abb. 1a).

Der Kostendeckungsgrad war in den PCCL-Kategorien 3 und 4 immer tiefer als in den Kategorien 0 bis 2 (Abb. 1b).

Die prozentuale Verteilung der Fälle auf die verschiedenen PCCL-Kategorien war über die Jahre weitgehend konstant mit einem kumulierten Anteil der Fälle mit schweren und äusserst schweren Komorbiditäten und Komplikationen (PCCL 3 und 4) von ca. 25% (Abb. 1c auf der folgenden Seite).

Abbildung 1b: Durchschnittlicher Kostendeckungsgrad mit ansteigendem PCCL (Fallsicht).

PCCL = patient complexity and  complications level

Abbildung 1a: Durchschnittliches Ergebnis mit ansteigendem PCCL (Fallsicht).

PCCL = patient complexity and complications level

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2. DRG-Sicht

Das durchschnittliche Defizit pro Fall innerhalb der DRGs nahm in allen vier Jahren mit steigender PCCL-Katego- rie zu und war in der Kategorie PCCL 3,0 bis 4,0 im Vergleich zur Kategorie 0 bis 0,99 knapp zwei- bis über dreimal höher mit einem Defizit von bis zu 3000 Franken pro Fall (Abb. 2a).

Der Kostendeckungsgrad war bei allen PCCL-Kategorien ähnlich (89% bis 98%), in den Jahren 2014 und 2016 lag er in der PCCL-Kategorie 3,0 bis 4,0 etwas über den anderen Kategorien (Abb. 2b auf der folgenden Seite).

Abbildung 1c: Prozentualer Anteil der Fälle (Fallsicht).

PCCL = patient complexity and complications level

Abbildung 2a: Durchschnittliches Ergebnis pro Fall (DRG­Sicht).

PCCL = patient complexity and complications level

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 375

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Die prozentuale Verteilung der Fälle innerhalb der DRG-Kategorien war über die Jahre weitgehend konstant mit einem kumulierten Anteil der Fälle mit schweren und äusserst schweren Komorbiditäten und Komplikationen (PCCL 3 und 4) zwischen knapp 17% und knapp 20% (Abb. 2c).

Abbildung 2b: Durchschnittlicher Kostendeckungsgrad (DRG­Sicht). PCCL = patient complexity and complications level

Abbildung 2c: Prozentualer Anteil der Fälle (DRG­Sicht).

PCCL = patient complexity and complications level

Subgruppenanalysen mit der gleichen Methodik der Hauptkostenstelle Innere Medizin (M100) und der drei Partitionen (M = medizinisch, O = operativ und A = an- dere) zeigten sowohl bezüglich der Fallsicht wie auch der DRG-Sicht ähnliche Resultate.

Diskussion

Aus unserer umfangreichen Datenbasis mit kumulativ fast 1,5 Mio. Fällen über vier Jahre lässt sich erkennen, dass die multimorbiden Fälle derzeit ökonomisch benachteiligt werden, indem das finanzielle Ergebnis

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reziprok mit dem PCCL-Wert und damit dem Grad der Multimorbidität korreliert. Dieser Effekt lässt sich von 2013 bis 2016 konstant nachweisen.

Dadurch können Fehlanreize entstehen, da es für Spi- täler oder Spitalabteilungen aus ökonomischer Sicht attraktiver sein kann, bevorzugt weniger komplexe Pa tienten zu behandeln. Umgekehrt sind Spitäler mit vielen multimorbiden Fällen auf höhere Baserates ange- wiesen, die den Wettbewerb verzerren können und un- ter Druck seitens der Kostenträger und des Bundesrats stehen [8]. All dies könnte aus Sicht der SGAIM langfris- tig dazu führen, dass in der Schweiz multimorbide Pati- enten nicht mehr adäquat versorgt werden können.

Der Kostendeckungsgrad zeigt auf den ersten Blick paradoxerweise ein anderes Bild und kann zu Trug- schlüssen bezüglich Systemgüte führen. Er scheint in der für die Systementwicklung entscheidenden Betrachtung der DRG-Sicht ausgewogen und zeigt teilweise sogar ei- nen Trend zu höheren Werten bei DRGs mit einem hohen durchschnittlichen PCCL-Wert. Da die DRGs mit einem hohen Anteil an multimorbiden Fällen auch höhere Fall- kosten aufweisen, fallen aber trotz ähnlichem Kosten- deckungsgrad deutlich höhere Defizite pro Fall an.

Der Anteil von multimorbiden Fällen mit schweren und äusserst schweren Komorbiditäten und Komplika- tionen (PCCL 3,0 und 4,0) betrug in unserem Kollektiv knapp 20%. Es handelt sich somit nicht um eine sel- tene Patientengruppe, und ihre ökonomische Benach- teiligung ist systemrelevant.

In unseren Daten zeigt sich in den Jahren 2013 bis 2015 eine tendenzielle Verbesserung der ökonomischen Situation aller Fallkategorien mit einem deutlichen Rückschlag im Jahr 2016. Daraus kann aber nicht un- bedingt ein Rückschluss auf die ökonomische System- entwicklung in der ganzen Schweiz gezogen werden, da sich das untersuchte Spitalkollektiv und damit die Datenbasis für die verschiedenen Jahre unterscheiden.

Einschränkungen

Die Lieferung der umfangreichen Daten durch die Spi- täler war selbstverständlich freiwillig und wurde durch etwa die Hälfte der angefragten Häuser abgelehnt. Es könnte daher sein, dass die Daten nicht repräsentativ sind, weil eher Spitäler mit einem problematischen Ge- schäftsgang unter SwissDRG ihre Daten zur Verfügung gestellt haben. Die Analyse der Daten einzelner Spitäler zeigt aber, dass auch bei Häusern mit insgesamt positi- vem Ergebnis (Anteil je nach Datenjahr zwischen 5%

und 54%) der reziproke Zusammenhang zwischen PCCL und Ergebnis pro Fall beobachtet wird.

Betreffend Fallsicht mag man einwenden, dass es auf- grund der systembedingten statistischen Streuung der

Fälle innerhalb der DRGs nicht immer möglich ist, die Fälle innerhalb einer DRG unabhängig vom Grad ihrer Multimorbidität zu vergüten. Wir erwarten aber, dass sich dieser Effekt durch systematische DRG-Splits ver- mindern lassen sollte.

Ausblick

Unsere Analysen wurden bereits Anfang 2016 mit Ver- tretern der SwissDRG AG diskutiert, und es wurde dem Vorstand der SGAIM zugesichert, dass die Problematik angegangen werden soll. Unserer im Rahmen des An- tragsverfahrens geäusserten Bitte, unsere Resultate an den gesamten Datensätzen zu überprüfen und uns das Ergebnis mitzuteilen, wurde bisher nicht entsprochen.

Alle antragsberechtigten Partnerorganisationen können über das jährliche Antragsverfahren zur System- entwicklung beitragen, was auch die SGAIM tut. Falls sich aber die generell schlechtere finanzielle Abgeltung von komplexen Fällen bzw. DRGs mit einem hohen Anteil an multimorbiden Fällen in den Gesamtdaten der SwissDRG AG reproduzieren lässt, sollte dieses Ungleichgewicht auch von dieser Seite beseitigt werden. Über Schritte in diese Richtung, nämlich die verbesserte Abbildung auf- wendiger Fälle, wurde an der Präsentation des aktuell gültigen Systems 7.0 der SwissDRG AG am 26.9.2017 mit Verweis auf die Anregungen der SGAIM berichtet.

Literatur

1 Le Reste JY, Nabbe P, Manceau B, Lygidakis C, Doerr C, Lingner H, Czachowski S, Munoz M, Argyriadou S, Claveria A, Le Floch B, Barais M, Bower P, Van Marwijk H, Van Royen P, Lietard C. The European General Practice Research Network presents a compre- hensive definition of multimorbidity in family medicine and long term care, following a systematic review of relevant litera- ture. J Am Med Dir Assoc. 2013;14(5):319–25.

2 Glynn LG, Valderas JM, Healy P, Burke E, Newell J, Gillespie P, Murphy AW. The prevalence of multimorbidity in primary care and its effect on health care utilization and cost. Fam Pract.

2011;28(5):516–23.

3 Fortin M, Bravo G, Hudon C, et al. Relationship between multi- morbidity and health-related quality of life of patients in pri- mary care. Quality of life research: an international journal of quality of life aspects of treatment, care and rehabilitation.

2006;15(1):83–91.

4 Nunes BP, Flores TR, Mielke GI, Thume E, Facchini LA. Multi- morbidity and mortality in older adults: A systematic review and meta-analysis. Archives of gerontology and geriatrics.

2016;67:130–8.

5 Wolff JL, Starfield B, Anderson G. Prevalence, expenditures, and complications of multiple chronic conditions in the elderly. Arch Intern Med. 2002;162(20):2269–76.

6 Grant RW, Ashburner JM, Hong CS, Chang Y, Barry MJ, Atlas SJ.

Defining patient complexity from the primary care physician’s perspective: a cohort study. Ann Intern Med. 2011;155(12):797–804.

7 https://www.bfs.admin.ch/bfs/de/home/statistiken/

bevoelkerung/zukuenftige-entwicklung.assetdetail.40822.html 8 https://www.admin.ch/gov/de/start/dokumentation/

medienmitteilungen.msg-id-59773.html Danksagung

Wir danken allen beteiligten Spitälern für das mit der Datenlieferung verbundene Vertrauen.

Korrespondenz:

Schweizerische Gesellschaft für Allgemeine Innere Medi- zin (SGAIM)

Generalsekretärin Frau Bernadette Häfliger Berger Montbijoustrasse 43 CH-3001 Bern Tel. 031 370 40 06 bernadette.haefliger[at]

sgaim.ch

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSMIG 377

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Pour un véritable contrôle des  produits du tabac

Dominique Sprumonta, b, Luca Crivellia, c, Sandra Noceraa, Nino Künzlia, d

a Direction de la Swiss School of Public Health (SSPH+), Zurich; b Institut de droit de la santé (IDS), Université de Neuchâtel; c Scuola universitaria professio- nale della Svizzera italiana (SUPSI), Manno, et Università della Svizzera italiana, Lugano; d Schweizerisches Tropen- und Public Health-Institut (Swiss TPH), Bâle, et Université de Bâle

Le réseau académique de l’Ecole Suisse de Santé Publique (SSPH+) rejette l’avant- projet de loi fédérale sur les produits du tabac et les cigarettes électroniques. Il est contraire à une politique basée sur les preuves scientifiques (evidence-based policy) et ne permet pas d’atteindre les objectifs qui lui sont fixés.

En 2016, l’Assemblée fédérale a refusé d’entrer en ma- tière sur un projet de loi fédérale sur les produits du ta- bac et a demandé au Conseil fédéral d’élaborer un texte qui ne porte pas atteinte à la publicité, ni aux libertés individuelles des consommateurs1. Ce faisant, nos dé- putés ont repris sans réserve la position des cigaret- tiers au mépris de la santé publique et de la volonté populaire, qui souhaite, dans sa majorité, avoir une l égislation plus restrictive en matière de contrôle du tabac. L’administration fédérale a respecté le mandat du Parlement et a mis en consultation fin 2017 un deuxième avant-projet de loi sur les produits du tabac (AP-LPTab). Compte tenu des enjeux de santé publique, mais aussi de respect des droits fondamentaux des citoyens, qu’ils soient fumeurs ou non-fumeurs, l’Ecole Suisse de Santé Publique (SSPH+) en a fait une analyse détaillée.

Scientifiquement, le constat est sans appel: le texte proposé doit être rejeté. Dans sa conception actuelle, l’avant-projet ne permet pas d’atteindre l’objectif qui lui est fixé, à savoir «de protéger l’être humain contre les effets nocifs liés à la consommation des produits du ta- bac et des cigarettes électroniques» (art. 1 AP-LPTab).

L’art. 4 al 2 AP-LPTab précisant que les produits «sont réputés trompeurs lorsqu’ils peuvent induire en erreur le consommateur sur les effets sur la santé, les risques ou les émissions du produit», cet avant-projet s’avère même une tromperie selon ses propres termes.

Le tabac est la première cause évitable de décès dans notre pays et dans le monde. Chaque année en Suisse, 9500 personnes meurent en raison du tabac, ce qui re- présente 15% des décès. De plus, 400 000 personnes, dont 85% fument, souffrent d’une maladie respiratoire irréversible, la bronchopneumopathie chronique obs-

tructive (BPCO). Les moyens pour agir contre cette épi- démie sont pourtant connus et basés sur des preuves scientifiques. Ces standards ont du reste été traduit dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti- tabac. Ils se fondent notamment sur un double constat:

premièrement, la plupart des fumeurs ont commencé avant 18 ans et toute mesure qui vise à protéger les mi- neurs a ainsi un impact à long terme; deuxièmement, la grande majorité des fumeurs expriment un désir d’arrêter, regrettent d’avoir commencé et se consi- dèrent comme dépendants. L’industrie du tabac par- tage ce constat puisqu’elle cible surtout les jeunes dans sa publicité et qu’elle manipule le contenu et la concep- tion des cigarettes de manière à augmenter la dépen- dance des fumeurs.

La santé et le coût des primes d’assurance-maladie constituent une des premières préoccupations de la population. Cette thématique accapare beaucoup les débats aux Chambres fédérales. La position du Parle- ment en matière de produits du tabac s’avère à contre-courant par rapport à cette réalité. Les dégâts économiques du tabagisme représentent par année 1,5  milliards de francs de coûts directs liés aux soins médicaux et près de 4 milliards de pertes de producti- vité. Ces montants se rapprochent du chiffre d’affaire de l’industrie du tabac et dépassent largement les reve- nus fiscaux qu’elle génère (2,6 milliards en 2014). Du point de vue de l’économie de la santé, les mesures de prévention du tabagisme et celles encourageant l’arrêt de la fumée apportent des bénéfices conséquents en termes de santé populationnelle au regard de leurs coûts. Le rapport coût-efficacité d’une politique stricte de contrôle des produits du tabac est particulièrement positif.

1 Afin de faciliter la lecture, le masculin est employé comme genre neutre pour désigner aussi bien les femmes que les hommes.

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La démarche de la SSPH+ est peu courante dans le monde académique. Mais la situation est aujourd’hui exceptionnelle aussi bien sous l’angle de la santé pu- blique que des libertés fondamentales. L’objectif de la loi devrait être de garantir les droits des non-fumeurs comme des fumeurs. Les fumeurs ne doivent pas être stigmatisés. Ils doivent pouvoir vivre leur choix de manière à ne pas interférer avec les droits des non- fumeurs, mais ils doivent aussi bénéficier des moyens adéquats pour pouvoir lutter contre leur addiction.

Loin de défendre la liberté des consommateurs, comme le soutiennent les promoteurs de l’AP-LPTab, ce texte limite fortement leur faculté d’exercer leur libre choix. Il vise en réalité à protéger l’industrie du tabac et  les secteurs économiques qui en dépendent, sans considération pour l’intérêt public. Cet avant-projet il- lustre de manière dramatique les limites de notre sys- tème de milice et l’importance des lobbys dans le débat politique. A une époque où il est toujours plus question de fake news, défendre des décisions politiques basées sur des preuves scientifiques est une nécessité. Adop- ter l’avant-projet de loi sur les produits du tabac serait

ainsi tout aussi incompréhensible que de nier le ré- chauffement climatique. Nous ne pouvons ainsi qu’in- viter toutes et tous, médecins, soignants, profession- nels de la santé et acteurs de la santé publique, de faire passer le message auprès de leurs représentants et d’exiger une loi qui respecte les principes d’une poli- tique basée sur les preuves scientifiques.

La consultation se termine le 23 mars 2018. L’avant- projet de loi et le commentaire sont disponibles sur:

www.admin.ch/ch/f/gg/pc/pendent.html#DFI Vous pouvez trouver la prise de position de la SSPH+

sur son site:

www.ssphplus.ch/en/news/

SSPH+

La SSPH+ est une fondation qui réunit huit universités. Elle englobe la faculté interuniversitaire des sciences de la santé pu- blique de Suisse.

Correspondance:

Dominique Sprumont IDS, Université de Neuchâtel Avenue du 1er-Mars 26 CH-2000 Neuchâtel dominique.sprumont[at]

unine.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSPH+ 379

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Sophrologie …

…bien intégrée en Suisse romande, inconnue en Suisse alémanique

Jörg Schneidera, Luc Portmannb

a Musicien professionnel, master en sophrologie; b ancien médecin-chef au CHUV à Lausanne, FMH médecine interne endocrinologie, master spécialiste en sophrologie

La sophrologie est une forme d’apprentissage de la conscience pour activer le corps et l’esprit en pleine conscience et pour intégrer le vécu. Le stress étant la réponse la plus fréquente de notre organisme à une agression physique, mentale ou émotion- nelle, c’est là que la sophrologie peut intervenir. Par exemple pour vivre autrement le phénomène de la douleur, lors des opérations, des chimiothérapies …

S’entraîner régulièrement à affiner la perception de son schéma corporel, comme le propose une séance de sophrologie, est la clé pour ouvrir la porte de sa propre identité. Grâce aux exercices de respiration et de relaxation, on vit et on renforce ses structures phy- siques, mentales et psychiques; ses propres valeurs deviennent alors visibles. La perception de la réalité peut grâce à cette élargissement de la conscience se transformer.

La méthode basée sur des éléments neurophysio lo giques est utilisée avec succès à la fois dans l’anesthésie, l’immu- nologie, la pneumologie, la cardiologie, la gériatrie, la gy- nécologie et dans le soin palliatif ainsi que pour accom- pagner le sportif et le musicien de haut niveau.

La sophrologie se pratique de manière individuelle, elle peut aussi se pratiquer en groupe. Les traitements sont remboursés par les caisses maladies (complémen- taire, médecine douce).

Jörg Schneider pendant une séance de sophrologie.

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Définition

Le terme «sophrologie» est composé à partir de trois mots grecs: «sos», l’harmonie ou l’équilibre, «phren», la conscience, et «logos», la science. La sophrologie n’est donc rien moins que la science de la conscience harmo- nieuse. Son objectif est en effet d’atteindre un point d’équilibre entre le corps, l’âme et l’esprit.

Origine

Le fondateur de la sophrologie est le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo (1932–2017), qui met au point cette méthode à Madrid, en 1960. La sophrologie s’appuie à l’origine entre autres sur l’hypnose, tech- nique avec laquelle Caycedo finit par prendre ses dis- tances. Celui-ci a étudié divers courants de pensée occi- dentaux et orientaux, c’est pourquoi la sophrologie est

imprégnée d’éléments provenant d’horizons aussi di- vers que la phénoménologie existentielle, l’axiologie, le training autogène, la relaxation musculaire progres- sive et, de manière adaptée à notre culture, le raja yoga indien, le tummo tibétain et le bouddhisme zen japo- nais.

Principes

La sophrologie est à la fois une science et une philo- sophie de la conscience.

La formation de sophrologue comprend 3 cycles avec 12 relaxations dynamiques et ses techniques spé- cifiques. Elles utilisent la respiration, la conscience corporelle, la visualisation, les positions du corps et des mouvements spécifiques.

Une pratique sophrologique régulière permet d’acqué- rir une personnalité plus équilibrée et d’adopter un mode de vie plus serein. Une meilleure gestion du stress et des soucis quotidiens permet notamment de renforcer la résistance aux maladies.

Dans une des théories de la sophrologie, trois états de conscience sont décrits: la veille, le sommeil et le ni- veau dit «sophroliminal». Il s’agit d’un état entre la veille et le sommeil, qui se caractérise par une pro- fonde détente et une capacité de perception accrue.

Une séance de sophrologie vise donc à favoriser, grâce à l’intentionnalité, cet état sophroliminal, à le main- tenir de manière prolongée et à agir positivement sur la conscience.

Applications

– Gestion du stress – Diminution de la douleur – Interventions chirurgicales – Problèmes de sommeil

– Accompagnement pendant la grossesse et prépara- tion à l’accouchement

– Troubles bipolaires, dépressions, psychoses, hallu- cinations (avec l’accompagnement d’un médecin) – Soutien complémentaire à d’autres thérapies lors de

maladies psychosomatiques et chroniques

– Préparation mentale avant des examens, concours de sport ou concert

– Amélioration de la vitalité et de la confiance en soi

Crédit photo

© Tiziana De Silvestro

Infos

www.sophrologiesuisse.ch / L’association Sophrologie Suisse www.sofrocay.com

Correspondance:

Jörg Schneider Oberer Eggen 5a CH-2543 Lengnau jorgschneider[at]sofroy.ch

Le fondateur de la sophrologie est le neuro­

psychiatre colombien Alfonso Caycedo.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sophrologie Suisse 381

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Umdenken, aber wie?

Brief zu: Abelin T. Tabakproduktegesetz: Ein Umdenken ist erforderlich. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(10):320–3.

Der sehr fundierte und von grosser Sorge getragene Artikel des Vorkämpfers gegen das gefährliche Rauchen kann nur begrüsst wer- den. Mit seinen Warnrufen haben wir schon viel erreicht. Im Wirtshaus wird nur noch draussen oder in speziellen Fumoirs, in der Eisenbahn und nun auch zum Teil in Bahnhö- fen gar nicht mehr geraucht. Die Zigaretten sind wesentlich teurer geworden und tragen alle warnende Aufschriften. In Schulen wird massiv gegen das Rauchen gearbeitet. Nun sind wir in einem Stadium, wo die Aufklä- rungsarbeit bald alles Menschenmögliche er- reicht hat. Prof. Abelin möchte weiter gehen und die Tabak-Lobby und -Industrie als vor- sätzliche Verbrecher gegen Leib und Leben zur Rechenschaft ziehen. Nur so wäre es wohl möglich, das Verfassungsrecht auf körperli- che Unversehrtheit einzufordern. Im gleichen Verfassungsartikel steht aber auch das Recht auf persönliche Freiheit. Wir kommen also zur Frage: Hat der Mensch die Freiheit, sich selber zu schaden? Darf er dann noch Fussball spielen (10% Unfälle) oder andere Risiko-Sport- arten betreiben? Darf er dann noch Alkohol trinken, eine ebenso gefährliche Sucht? Wo ziehen wir die Grenze zwischen der Aufklä- rung über Gefahren und Anklage gegen Pro- duzenten? Mir scheint, dass der Autor auch an dieses Dilemma denkt, denn er vermeidet es, das im Titel geforderte Umdenken zu konkre- tisieren. Der Artikel regt aber sicher an, über dieses Dilemma nachzudenken.

Dr. med. Wolf Zimmerli, Oberdiessbach

Dies ist (k)ein Leserbrief

Brief zu: Gutzan S, Tuckermann H, Müller TS, Rüegg-Stürm J.

Lean Hospital – ein Praxisbeispiel. Schweiz Ärztezeitung.

2018;99(9):280–3.

Ich habe die Arbeit über «Lean Hospital – ein Praxisbeispiel» mehrmals gelesen und mehr- mals die repetitiven reflexiven Gestaltungs- praktiken reflektiert (timeo Danaos et dona ferentes). Mein Staunen war gross über die grossartige Idee einer medizinischen Team- evaluation (parturiunt montes, nascetur ridicu- lus mus). Leider musste ich als pensionierter Hausarzt mühsamst in den vier Seiten das Wort «Patient» suchen.

Dr. med. Samuel Mathys, Reinach AG

Les forfaits vont-ils tuer la médecine libérale?

Certaines spécialités (chirurgiens de la main, ophtalmologues…), avec l’aide de la fmCh, ont donc signé avec santésuisse un accord sur des forfaits pour certaines interventions. Il doit sans doute exister quelques avantages pour ces spécialistes et ceci a donc été présenté comme une victoire pour les médecins. Est-ce vraiment une victoire? Il faudra encore voir en détail comment tout cela fonctionne, mais l’impression actuelle est plutôt que nous étions au bord du gouffre et que nous venons de faire un grand pas en avant! Je peux me tromper, mais pour moi, les forfaits sont la fin de la médecine libérale pour plusieurs raisons. En premier, ils nous mettent à la merci des assureurs et des politiciens. Si les coûts augmentent, plus besoin de faire des calculs savants avec les positions à modifier ou à limiter. Il suffit de baisser le forfait de 5, 10 ou 20%!

Peut-on s’imaginer un instant que les forfaits vont mieux rémunérer les prestations médi- cales? Il ne faut pas rêver! Ni le conseiller fédé- ral Alain Berset, ni Monsieur Prix ne l’accepte- ront. Et ceux qui pensent que ces derniers ne pourront pas interférer se trompent lourde- ment. D’ailleurs, santésuisse a déjà clairement annoncé qu’elle allait «mettre la pression» sur les médecins qui refuseront de travailler avec ce système si leurs coûts dépassaient celui des médecins travaillant au forfait! Ce qui n’est pas étonnant puisque les prix des forfaits se- ront, semble-t-il, inférieurs à ceux du TAR- MED actuel… Donc soit vous acceptez d’être moins bien payés avec les forfaits, soit on va vous rendre la vie infernale.

Ne reste alors, pour les assureurs, plus que l’obligation de contracter à supprimer. En fait, les forfaits contiennent justement cet élément.

Car seuls ceux qui auront signé une charte de qualité pourront les utiliser. Et probablement que seuls «certains», qui remplissent «cer- taines conditions», pourront la signer, avec des engagements de statistiques, etc… Cela revient ni plus ni moins à une forme de fin d’obligation de contracter: les assureurs feront des contrats pour les patients qui accepteront de n’aller que chez les médecins travaillant au forfait, choisiront les médecins qui pourront faire certains gestes et les méde- cins chez lesquels les patients pourront aller se faire traiter. Donc c’est la fin du libre choix du médecin par le patient! CQFD (Ce Qu’il Fal- lait Démontrer)!

D’un coup de crayon, nous avons ainsi mis fin à la médecine libérale…

Les assureurs vont-ils en rester là? Penser que ces forfaits ne vont concerner que quelques gestes techniques de quelques spécialités est un doux rêve. Nous avons ouvert la boîte de Pandore! Ce n’est qu’un début, et le moment viendra très vite où l’ensemble des actes de toutes les spécialités seront rémunérés au forfait: angine, infection urinaire, douleurs dorsales, psoriasis, etc. Du même coup, et c’est grave, les patients perdront le secret médical puisqu’il sera nécessaire de donner le diag- nostic pour avoir le forfait. Rien de grave pour un tunnel carpien. Mais le secret ne pourra pas être gardé pour des traitements d’affec- tions que l’on souhaiterait garder plus dis- crètes. Eh bien, tous les diagnostics seront (en- fin!) connus des assureurs.

Que faut-il penser de ces forfaits? A mon avis, c’est effectivement une vraie victoire… pour les assureurs et la fin de la médecine libérale!

Quelle belle médecine on se prépare à avoir avec des médecins encore plus à la merci des assureurs, et des patients qui auront perdu le libre choix de leur médecin et le secret médi- cal! C’est un gigantesque retour en arrière, et le vieil adage qui dit «Mieux vaut être jeune, riche et en bonne santé que vieux, pauvre et malade» n’aura jamais été si actuel!

Dr Jean-Pierre Grillet,Genève

Chefärztelöhne: In bewährter Manier den Sack statt den Esel schlagen Die Politik hat mittels Umstellung der Spital- finanzierung und Privatisierung der Spitäler entschieden, dass Spitäler betriebswirtschaft- lich und gewinnorientiert zu führen sind, und hat das leistungsbezogene Abrechnungs- system DRG für Spitäler eingeführt. Die be- triebswirtschaftlich zu führenden und ge- mäss Leistung bezahlten Spitäler können gar nicht anders, als möglichst viele Leistungen zu produzieren, um im Markt zu überleben.

Es  ist eine Realität, dass in marktwirtschaft-

Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

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lichen Systemen die Unternehmen ihre An- gestellten in leitenden Positionen leistungs- bezogen bezahlen. Viele Spitalbetreiber setzen deshalb Anreize zur Verbesserung der Ertragslage und bezahlen den leitenden Ärz- ten mengenbe zogene Boni. Die ärztlichen Standesorgani sationen setzen sich seit je da- für ein, dass leitende Spitalärzte ihrer Aus- bildung und Funktion entsprechend und im Vergleich zu anderen hochqualifizierten Lei- tungspositionen in Unternehmen angemes- sen bezahlt werden; sie lehnen aber die von der Politik gewollten und von den Spitalbe- treibern initiierten mengenbezogenen Boni für leitende Ärzte dezidiert ab.

Das Zusatzversicherungssystem der Kranken- versicherer beinhaltet den Anspruch der Zu- satzversicherten auf die Auswahl leitender Ärzte bei Spitalbehandlungen und legitimiert

den Anspruch der leitenden Ärzte auf Beteili- gung an den Honoraren. Die Spitäler erhalten mindestens die Hälfte dieser Honorare und verrechnen den Zusatzversicherten zusätz- lich massiv höhere Tarife als den allgemein versicherten Patienten.

Der Politik steht es frei, die Zusatzversiche- rungen zu verbieten und das Marktverhalten der Spitalbetreiber zu beeinflussen. Stattdes- sen versucht die Politik mit dem permanen- ten Ärzte-Bashing geschickt von ihren Feh- lern abzulenken, und sie wird dabei offenbar von den Kassen und den Medien tatkräftig unterstützt.

Es reicht!

Dr. med. Josef Widler, Präsident der Ärzte- gesellschaft Kanton Zürich, AGZ

Redaktionelle Anmerkung zum Leserbrief zur «Hasler-Studie»

Brief zu: Bleuler R. Plädoyer zur Wiedereinführung der Hasler-Studie. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(11):341.

Der Autor des oben genannten Leserbriefs legt Wert auf die Feststellung, dass er seinen Text der Redaktion einreichte, bevor in der Tagespresse die Chefärzteeinkommen breit thematisiert wurden und bevor in der SÄZ ein Editorial [1] von FMH-Präsident Jürg Schlup zur Transparenz bezüglich Ärzteeinkommen erschien. Die thematisch naheliegende und sinnvolle Bezugnahme auf diese Artikel war ihm aufgrund dieser zeitlichen Abfolge nicht möglich.

Die Redaktion möchte die Gelegenheit für den Hinweis nutzen, dass aufgrund der Pro- duktionsabläufe der SÄZ und der begrenzten Seitenzahl pro Ausgabe im besten Fall zehn Tage, in der Regel aber 2–4 Wochen zwischen Einreichung und Veröffentlichung von Leser- briefen liegen. Fälle wie der beschriebene sind also systembedingt immer möglich.

Die Redaktion

1 Schlup J. Ärzteeinkommen: Transparenz braucht Fakten. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(10):295.

COURRIER redaction.bms@emh.ch 383

Sujet d’actualité en ligne –

www.bullmed.ch/fr/tour-dhorizon

Interview de Franz Immer, directeur de Swisstransplant

«Un registre est source de clarté et de sécurité»

Pourquoi il est désormais temps, en Suisse aussi, de réfléchir à l’intro- duction du consentement présumé au sujet des dons d’organes.

Direction de la Swiss School of Public Health (SSPH+)

La science contre la tromperie!

Pour un véritable contrôle des produits du tabac.

Références

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Cette enquête téléphonique ayant interrogé 2 000 adolescents avant la mise en place des paquets neutres et 2 000 autres exactement un an après, témoigne également d’un net recul