Séance 4 : Les débuts d’une jeune vendeuse Lecture
Compétence LIRE : Élaborer une interprétation de textes littéraires
L’entretien avec le directeur
Support : Chapitre 5, l.1 à 64, p. 73 à 75, Au Bonheur des Dames, Zola.
1. a. Pour quelle raison Denise est-elle convoquée par le directeur ?
Mouret, le directeur, convoque Denise afin de lui faire comprendre qu’elle doit mieux s’habiller, faire plus attention à elle : « pour la secouer un peu, si elle était toujours fagotée comme une provinciale » (l.9-10).
b. Qu’a-t-elle fait la nuit précédente pour améliorer son image ?
Denise s’est levée à quatre heures du matin pour essayer d’améliorer sa tenue : « rétrécir sa robe » (l.25) car elle nageait dedans, et essayer de mieux se coiffer (l.25-27), mais sans succès.
c. Lorsqu’elle se rend chez le directeur, de quoi Denise est-elle persuadée ?
Denise est persuadée que Mouret va la renvoyer : « avec la certitude qu’on l’appelait pour lui signifier son renvoi » (l.36-37).
2. Comment Mouret traite-t-il la jeune femme ?
Mouret témoigne de la confusion, au tout début, face à Denise : « un mélange de sympathie et de colère » (l.13). Il affiche ainsi un air très froid : ses paroles au discours direct multiplient les négations (« il ne faut pas », « triste nécessité »). Progressivement cependant, Mouret s’adoucit, jusqu’à faire preuve de « bienveillance » (l.37) lorsqu’il lui arrange les mèches de sa coiffure. Ainsi, il témoigne d’un « mouvement d’obligeance » (l.42), lui dit des « paroles encourageantes » (l.58). Au final, Mouret « la traitait en enfant, avec plus de pitié que de bonté » (l.52).
Relevez dans l’extrait une phrase qui pourrait correspondre à cette image tirée de l’adaptation du roman :
« Il s’était levé, il vint corriger sa coiffure » (l.30)
Des sentiments en puissance 3. Qui était Mme Hédouin ?
Mme Hédouin était l’épouse de Mouret, mais elle est décédée.
4. Quels sentiments Denise et Mouret éprouvent-ils l’un pour l’autre ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte.
Mouret éprouve pour Denise des sentiments ambivalents (= qui s’opposent, qui témoignent d’une hésitation) : « mélange confus / mélange de sympathie et de colère » (l.13). Pourtant, on sent une certaine attirance envers elle : « sa curiosité du féminin simplement mise en éveil par la femme troublante qu’il sentait naître chez cette enfant pauvre et maladroite » (l.54).
Denise, quant à elle, a peur de Mouret : « si tremblante » (l.40), « elle continuait à le redouter, à ressentir près de lui ce malaise, qu’elle expliquait par un trouble » (l.38-39).
5. Comment Denise réagit-elle après son entrevue avec Mouret ?
C’est un « profond soulagement » (l.63-64) qui envahit Denise après son entrevue de ne pas avoir été renvoyée.