Le Mémo de
Polytech’Marseille
Micro-électronique
&
Télécommunications
Edition 2006/2007
1
Avant propos
Le ″Mémo de Polytech’Marseille″ est un aide mémoire qui regroupe les résumés de plusieurs cours sur les trois années de l’école ainsi que des notions générales (fonctions mathématiques, unités de mesure…).
Cet aide mémoire a pour vocation :
• De vous aider lors des travaux dirigés et pratiques
• De vous accompagner tout au long de votre vie professionnelle
L’équipe pédagogique du département Micro-électronique et Télécommunications espère que vous utiliserez ce Mémo sans modération.
Pascal MASSON Directeur des études
Dépt. Micro-électronique et Télécommunications
SOMMAIRE
Fiches de synthèse des cours
Analyse numérique... 4
Anglais... 6
Architecture des Ordinateurs... 8
Analyse et synthèse des filtres actifs analogiques... 10
Circuits actifs linéaires ... 12
Circuits RF & HF ... 14
Commande des Procédés Discontinus... 16
Commande Numérique des Processus ... 18
Compatibilité Electromagnétique... 20
Conception des circuits intégrés numériques - Structures fondamentales... 22
Convertisseurs CNA & CAN ... 24
Effets quantiques dans les composants MOS fortement sub-microniques ... 26
Electronique... 28
Hyperfréquences... 30
Interconnexions en électronique rapide... 32
Ondes électromagnétiques... 34
Physique des composants I & II ... 36
Physique des composants III ... 40
Physique des Semi-Conducteurs ... 42
Signaux aléatoires... 44
Signaux et Systèmes Continus ... 46
Systèmes Asservis linéaires... 48
Systèmes Combinatoires et Séquentiels... 50
Technologie des composants... 52
Test des Circuits Intégrés Numériques... 54
Transmission du signal II ... 56
Transmissions numériques ... 58
VHDL – Langage VHDL pour la synthèse numérique... 60
VHDL – Simulations logiques ... 62
3
Notions générales ...
Alphabet Grec... 64
Coordonnées ... 65
Constantes... 66
Décomposition d’une fraction rationnelle en p en éléments simples... 67
Déplacement, longueur et volume élémentaires ... 68
Divergence et rotationnel d’un champ vectoriel ... 69
Fonctions trigonométriques... 70
Gradient d’un champ scalaire... 71
Préfixes ... 72
Primitives particulières de quelques fonctions courantes ... 73
Table des transformées de Laplace et transformées en Z ... 74
Tableau périodique des éléments ... 75
Unités de mesures... 76
Notes... 79
Analyse numérique
Algèbre linéaire
Interpolation
Approximation
5 Intégration
Dérivation
Racine d’équations non linéaires
Anglais
Vocabulaire
En plus du vocabulaire niveau bac il faut acquérir le vocabulaire basique de l'entreprise dans tous ses domaines.
Grammaire Les temps :
a. le présent simple pour exprimer une habitude: He plays tennis twice a week.
b. le présent continu pour exprimer une action en cours. Look! He is playing tennis. ou une action future programme I am playing tennis this afternoon.
c. Le simple past pour exprimer une action terminée et date. He bought his car 2 years ago d. Le present perfect simple pour une action terminée non-datée. I have painted the room. I have
never been to the States.
e. Le present perfect continu pour une action pas terminée. I have been painting the room. I have been playing tennis for 1 hour / since 10am
f. Les conditionnels:
i. Present: If I had enough money I would buy a new car
ii. Passé: If I had had enough money I would have bought a new car Les verbes irréguliers : to see, saw, seen…..
Les auxiliaires modaux : must/have to, can/be able to, should, ought to, may, might mustn't, needn't,…
Les "phrasal verbs" les plus utilisés: to break down, to give up, to look after, to carry on, to blow up….
Les verbes suivis de to / ing: to go on + ing, to want to+ inf…
Les relatifs: who, whom, which, that, whose…
Les conjonctions de base: although, unless, if, even though…
7
Architecture des Ordinateurs
Architecture en couches
Level 0 : Couche portes logiques fabriquées en technologie CMOS.
Level 1 : Couche µ-architecture composée d’un chemin de données (ALU
& Registres) et d’un séquenceur
Level 2 : Couche correspondante au jeu d’instructions (ISA) interprétées par le séquenceur (microprogramme) ou exécuté directement par le matériel
Level 3 : Reprend la plupart des instructions de la couche ISA avec en plus des instructions spécifiques pour la gestion de la mémoire
Level 4 : Langage d’assemblage (forme symbolique de la couche ISA)
Level 5 : Langage de haut niveau.
Types d’architecture
Von Neumann (Princeton) Harvard
Mémoire CPU
Données & Instructions Mémoire CPU
Données & Instructions Mémoire CPU
Données
Mémoire Instructions Mémoire CPU
Données
Mémoire Instructions Pipe-line
S1 : Recherche des instructions en mémoire principale
S2 : Décode les instructions
S3 : Recherche des opérandes en mémoire principale ou dans un registre si nécessaire
S4 : Exécution par le chemin de données de l’instruction
S5 : Transfert du résultat en mémoire principale ou dans un registre
Architecture RISC / CISC
RISC : Reduce Instruction Set Computer
Nombre réduit d’instructions qui s’exécutent en un seul cycle d’horloge du chemin de données CISC : Complex Instruction Set Computer
Nombre important d’instructions complexes qui doivent être interprétées en instruction simples
9 Bus
PCI : Peripheral Component Interconnect ISA : Industry Standard Architecture
IDE : Integrated Drive Electronics
SCSI : Small Computer System Interface
USB : Universal Serial Bus
La gestion du fonctionnement des différents bus s’appelle l’Arbitrage de Bus.
Exemple de couche µ-Architecture
1. Recherche des instructions IFU
2. Décodage des instructions 3. Mise en file d’attente des instructions à exécuter
4. Recherche des opérandes 5. Exécution par l’unité arithmétique et logique
6. Ecriture du résultat
7. Accès à la mémoire
principale
Analyse et synthèse des filtres actifs analogiques
Fonction d'approximation A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2T
n2(Ω)]
Ondulation dans la bande passante ε = 10
0,1Amax− 1 Approximation polynomiale
A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2(Ω
2m=1 n/ 2
∏ − Ω
0m2
)
2] ou A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2Ω
2(Ω
2m=1 (n−1)/ 2
∏ − Ω
0m 2)
2] Approximation non polynomiale
A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2(Ω
2 m=1
∏
n/ 2− Ω
0m2)
2(Ω
2k=1
∏
m− Ω
∞k2)
2] ou
A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2Ω
2(Ω
2m=1 (n−1)/ 2
∏ − Ω
0m2)
2(Ω
2k=1
∏
m− Ω
∞k2)
2] Equation de Feldtkeller modifiée 1 + ε
2T
n2(P) = 0
Approximation de Butterworth A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2Ω
2n] Approximation deTchebychev de type I A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2C
n2(Ω)]
Approximation de Legendre A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2L
n(Ω
2)]
Approximation de Cauer A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2Z
n,k2(Ω)]
Approximation deTchebychev de type II
A
n(Ω) = 10 log[1 + ε
2C
n2(Ωs) C
n2Ωs
Ω
⎛ ⎝ ⎞
⎠ ]
Filtre passe-bas du second ordre sans zéro de
transmission H( p) = K
0ω
02p
2+ ω
0Q p + ω
02Filtre passe-bas du second ordre avec zéro de
transmission
2 2
2 0 2 0
0
( ) p
H p K
p p
Q
ω ω ω
ω ω
∞ ∞ ∞
= + >
+ +
Filtre passe-haut du second ordre sans zéro de
transmission H( p) = K
∞p
2p
2+ ω
0Q p + ω
02Filtre passe-haut du second ordre avec zéro de
transmission
2 2
2 0 2 0
0
( ) p
H p K
p p
Q
ω ω ω
ω ω
∞ ∞ ∞
= + <
+ +
Filtre passe-bande du second ordre
H( p) = K
mω
0Q p p
2+ ω
0Q p + ω
02Filtre coupe-bande du second ordre
2 20
0 2 0 2
0
( ) p
H p K
p p
Q ω
ω ω
= +
+ +
11 Sensibilité d'une cellule du second ordre S
xH= S
xK+ S
ωH0S
xω0+ S
QHS
xQS
QH( ω ) =
( ωω
0Q )
2( ω
2− ω
02)
2+ ( ωω
0Q )
2S
ωH0( ω ) =
2( ω
2− ω
02) ω
2+ ( ωω
0Q )
2( ω
2− ω
02)
2+ ( ωω
0Q )
2Filtres intégrés à capacités commutées
Interrupteurs MOS
r
on= L
µ C
oxW (V
GS− V
T) r
off= 1 λ I
DSIntégrateur DDI
1( )
11
oo
C
cz
H z
C z
−
= −
−−
Intégrateur LDI
1/ 2( )
11
oe
C
cz
H z
C z
−
= −
−− Intégrateur FEDI
H
oo(z) = C
cC
z
−11 − z
−1Intégrateur FLDI
H
oe( z) = C
cC
z
−1/ 21 − z
−1Intégrateur BEDI
H
oo(z) = − C
cC
1 1 − z
−1Intégrateur BLDI
H
oe( z) = − C
cC
z
−1/ 21 − z
−1Transformation TAB
p = 2 T
e1 − z
−11 + z
−1Transformation BET
p = 1 − z
−1T
eTransformation FET
p = 1 T
e1 − z
−1z
−1Transformation LDI
p = 1 T
e1 − z
−1z
−1/2Injection d'horloge (clock feedthrough) v
o= ( ) v
o idéale+ ∆v ( )
o CH+ ∆v ( )
o OLFiltres intégrés Gm-C OTA intégré
I
o= I
D1− I
D2= (V
1− V
2) 2 β I
abc1 − β
2I
abc(V
1− V
2)
2β = µ C
oxW / 2L g
mC WI
ox abcL
≈ µ Biquad utilisant deux OTA
V
o(p) = g
m1
g
m2
V
A(p) + C
1g
m2
pV
B(p) + C
1C
2p
2V
C( p) g
m1g
m2+ C
1g
m2p + C
1C
2p
2Biquad utilisant trois OTA
V
o(p) = g
m1
g
m2
V
A(p) + C
1g
m2
pV
B(p) + C
1C
2p
2V
C( p) g
m1g
m2+ C
1g
m3p + C
1C
2p
2Linéarisation des OTA par contre-réaction
(source degeneration) I
o= β I
ss2
(V
1− V
2)
a 1 − β
a
2I
ss(V
1− V
2)
2Linéarisation des OTA par commande adaptative I'
o= 2 β I
ss(V
1− V
2)
Linéarisation des OTA par paire pseudo-
différentielle I
o=
β
2 (V
1− V
2)V
tuneLinéarisation des OTA par paire différentielle à
couplage croisé I
o≈ β
1I
12 − β
2I
22
⎡
⎣ ⎢ ⎤
⎦ ⎥ ( V
1− V
2) Filtres intégrés MOS-C
Intégrateur MOS-C-AO linéarisé
H( p) = K(V
c1− V
c2
) Cp Stabilisation des filtres intégrés MOS-C par
algorithme LMS
∂w
n∂t = µ [ d(t) − y(t) ] g
n(t) dV
Qdt = µ [V
réf− V
BP] V
BPCircuits actifs linéaires
Amplificateurs non idéaux Equations de tension
i i i
v = Z i v
o= A v
v s+ Z i
o oEquations de courant
i i i
i = Y v i
o= A i
i s+ Y v
o oEquations de transrésistance
i i i
i = Y v v
o= R i
m s+ Z i
o oEquations de transconductance
i i i
v = Z i i
o= G v
m s+ Y v
o oAmplificateurs idéaux Amplificateur de tension
Z
i= ∞ Z
o= 0 v
o= A v
v iAmplificateur de courant
i
0
Z = Z
o= ∞ i
o= A i
i iAmplificateur de transrésistance
i
0
Z = Z
o= 0 v
o= R i
m iAmplificateur de transconductance Z
i= ∞ Z
o= ∞ i
o= G v
m iAmplificateur différentiel Mode commun
1 2
1 ( )
2 v
c= v + v
Mode différentiel
1 2
1 ( )
2 v
d= v − v
Tensions de sortie
01 D1 c1 c d1 d
v = V + A v + A v
02 D2 c2 c d2 d
v = V + A v + A v
Facteur de discrimination
dD c
F A
= A
1
D D D
V = V + ∆ V
2
D D D
V = V − ∆ V
1
c c c
A = A + ∆ A
2
c c c
A = A − ∆ A
1
d d d
A = A + ∆ A
2
d d d
A = A − ∆ A
Facteur de réjection
dR c
F A
= A
∆
Amplificateur opérationnel à contre-réaction de tension V
o= A V (
1− V
2)
Amplificateur opérationnel à contre-réaction de courant V
o= R
MI
Amplificateur opérationnel de transconductance I
o= g
m( V
1− V
2)
13 Amplificateur opérationnel à contre-réaction de
tension
V
o= A 1 + AR
1R
1+ R
2V
2−
AR
2R
1+ R
21 + AR
1R
1+ R
2V
1Amplificateur opérationnel à contre-réaction de courant
V
o= R
M( 1
R
1+ 1 R
2) 1 + R
MR
2V
2− R
MR
11+ R
MR
2V
1v
1-
+ R
1R
2v
ov
2V
1V
2V
oBruit thermique e
th= 4kTR∆f k = 1,30 ⋅10
−23J / K N = 4kTR Bruit de grenaille
e
sn= kT 2∆f qI
dcq = 1,6 ⋅10
−19C
Facteur de bruit NF = 10 log (SNR)
in(SNR)
outPolarisation du transistor bipolaire
( )
CE CC C C E B C
V = V − R I − R I + I V
BE= V
BB− R I
B B− R I
E(
B+ I
C) Polarisation du JFET
Polarisation automatique V
DS= V
DD− ( R
D+ R I
S)
DV
GS= − R I
S DPolarisation par diviseur de tension V
DS= V
DD− ( R
D+ R I
S)
DV
GS= V
GG− R I
S DPolarisation du MOS
Polarisation du MOS à enrichissement V
DS= V
DD− R I
D DV
GS= V
DSI
D= K V (
GS− V
T)
2Polarisation du MOS à appauvrissement V
DS= V
DD− R I
D DV
GS= 0
Paramètres hybrides du transistor bipolaire
Montage base commune Montage collecteur commun
h
11b= h
11e1 − h
12e+ h
21e+ ∆h
eh 12 b = ∆h e − h 12e
1 − h 12e + h 21 e + ∆h e h 11c = h 11e h 12 c = 1 − h 12 e h
21b= − ∆h
e+ h
21e1 − h
12e+ h
21e+ ∆h
eh
22b= h
22e1 − h
12e+ h
21e+ ∆h
eh 21c = −(1 + h 21e ) h 22c = h 22e
Circuits RF & HF
Paramètres et matrice [S]
[S] Zg2
Eg2 Zg1
Eg1
V1 V2
I1 I2
a1 b1
a2 b2
1 11 1 12 2
2 21 1 22 2
b S a S a b S a S a
= +
⎧ ⎨ = +
⎩
aj 0Sii bi
ai
== ;
ij i ai 0j
S b
a
==
1 11 12 1
2 21 22 2
b S S a
b S S a
⎡ ⎤ ⎡ ⎤ ⎡ ⎤
⎢ ⎥ ⎢ = ⎥ ⎢ ⎥
⎣ ⎦ ⎣ ⎦ ⎣ ⎦
Matrice [S] généralisée : [S’]
' 12 21
11 11
1
22L L
S S S S
S
= + Γ
− Γ
Γ
Lcoefficient de réflexion de la charge
' 12 21
22 22
1
11G G
S S S S
S
= + Γ
− Γ
Γ
gcoefficient de réflexion du générateur La stabilité
⎪⎩
⎪ ⎨
⎧
<
Γ
∀
<
Γ
∀
1 22
1 11
' '
S S
G
L
Ù quadripôle inconditionnellement stable
Facteur de Rollet (stabilité) 21
12 2
22 11
1
2 2 2S S
D S
K − S − +
=
21 12 22
11 S S S
S
D = −
Cas n°1 :
= 1
K => adaptation non réalisable : Γ
G= Γ
L= 1 Cas n°2 :
> 1 K
• K>1 et ⎢D ⎢<1 amplificateur inconditionnellement stable
• K>1 et ⎢D ⎢>1 la stabilité est conditionnelle
• K<-1 naturellement instable Cas n°3 :
⎢ K ⎢<1 La stabilité est conditionnelle Cercles de stabilité
2 2
2 2
*
*
22 21 12 22
) 11 22
( 1
D S
S R S
D S
DS S
où R
L L
L L
= −
−
= − Ω
>
−
Réels Ω
O
R
LΩ
L15 Calcul des gains
Le Gain transducique G
T: G
T= G
T( Γ Γ
G,
L, ) S
2 2 22
(1 ) 21 (1 )
(1 22 )(1 11 ) 21 12
L G
T
L G G L
G S
S S S S
− Γ − Γ
= − Γ − Γ − Γ Γ
Le Gain disponible G
A: G
A= G
A( Γ
G, ) S ne dépend pas de Γ
L2 2
2 '2
21 (1 )
1 11 (1 22 )
G A
G
G S
S S
= − Γ
− Γ −
Le Gain en puissance G : G = G ( , ) Γ
LS ne dépend pas de Γ
G2 2
2 '2
21 (1 )
1 22 (1 11 )
L G
G S
S S
= − Γ
− Γ −
Cas du transistor unilatéral S12≈0 :
2 2 2
2 2
(1 ) 21 (1 )
1 22 1 11
L G
T
L G
G S
S S
− Γ − Γ
= − Γ − Γ
Gain transducique unilatéral
2
max 2 2
21
(1 22 )(1 11 )
Tu
G S
S S
= − −
Gain transducique unilatéral à l’adaptation entrée/sortie MAG :
21
2( 1)
12
MAG S k k
= S ± − ou k>1 k facteur de Rollet Le bruit :
Formule de Friss Mesure de bruit Facteur de bruit
3 1 2
1 1 2
1 F 1 F F F
G G G
−
= + − + + K 1
1 1 M F
G
= −
− F = F
min+ 4 R
n( 1 − Γ Γ − Γ
SS2) 1
opt+ Γ
opt 2Commande des Procédés Discontinus
La description du cahier des charges d’un automatisme industriel, caractérisé par le fait qu’il possède un grand nombre de variables d’entrée dont peu sont significatives à un instant donné, est facilitée par l’utilisation des réseaux de Pétri.
Un réseau de Pétri est un graphe orienté, défini par un triplet <T , P , A> où T, P et A sont respectivement des ensembles finis non vides, de transitions, de places définissant les nœuds du graphe et d’arcs orientés assurant la liaison d’une place vers une transition ou d’une transition vers une place.
Un réseau de Pétri est constitué par la juxtaposition de cinq configurations élémentaires :
le transfert qui est formé d’une transition et d’une place ;
l’attribution qui est la convergence d’arcs sur une même place ;
la sélection qui est la divergence de plusieurs arcs issus d’une même place ;
la jonction qui est la convergence de plusieurs arcs sur une même transition ;
la distribution qui est la divergence de plusieurs arcs à partir d’une même transition.
Le marquage initial M d’un réseau de Pétri est obtenu en plaçant des marqueurs ou des jetons dans les
0différentes places. Le marquage M d’un réseau de Pétri est l’ensemble des places marquées à un instant donné.
L’évolution temporelle du réseau de Pétri est obtenu par l’évolution de son marquage dans le temps, ce qui nécessite l'opération de franchissement ou de tir d’une transition par des marqueurs.
Une transition est validée ou franchissable si chaque place d’entrée (place d’où sont issus les arcs orientés aboutissant à la transition) de cette transition comporte au moins un marqueur. Seules les transitions validées peuvent être franchies ou tirées. L’opération de tir d’une transition consiste à enlever un marqueur de chaque place d’entrée et à ajouter un marqueur à chaque place de sortie (place où aboutissent les arcs orienté issus de la transition). Lorsqu’une place d’entrée est commune à deux ou plusieurs transitions validées simultanément, les transitions sont dites en conflit. Cette situation arrête l’évolution du marquage d’un réseau qui peut reprendre en rendant prioritaire une des transitions validées.
L’évolution du marquage dans un réseau de Pétri peut être suivie en constituant un graphe dont les nœuds représentent les différents marquages et les branches constituent les transitions conduisant aux marquages correspondant.
Un réseau de Pétri est :
vivant pour un marquage initial M si toute transition du réseau peut être validée ou tirée pour
0une séquence finie de tirs ;
sain ou sauf pour un marquage initial M si, quel que soit le marquage obtenu à partir de
0M
0par une séquence finie de tirs, aucune place ne possède plus d’un marqueur ;
propre si les marqueurs peuvent retourner dans toute position déjà obtenue ;
déterministe s’il est sans conflit.
Le marquage final M
nd’un réseau de Pétri s’obtient à partir du marquage initial M
0par la relation matricielle :
D t) C(p, M
M
n=
0+ , C(p, t) = S(p, t) − E(p, t) où :
D est un vecteur colonne de dimension m égale au nombre de transitions du réseau, ayant pour composante d un nombre entier positif correspondant au nombre de tirs de la transition
jt dans la séquence donnée ;
j17
S(p, t) est une matrice dont les éléments s valent 1 si la place
ijp
iest une place de sortie de la transition t et 0 dans le cas contraire ;
j E(p, t) est une matrice dont les éléments e valent 1 si la place
ijp
iest une place d’entrée de la transition t et 0 dans le cas contraire .
jL’automatisation d’un processus discontinu s’effectue en :
- représentant l’ensemble processus-structure de commande sous la forme d’un schéma fonctionnel ;
- déterminant les grandeurs d’entrée et de sortie du processus à commander ;
- déterminant les grandeurs d’entrée en de sortie de l’ensemble du système automatisé.
Structure de
commande Processus
industriel
entrée sortie
Cette automatisation se conduit en traçant, à partir du cahier des charges, un réseau de Pétri qui doit être vivant, sain, propre et déterministe en en l’interprétant de la manière suivante :
à toute transition du graphe est associée une fonction booléenne des entrées ou une fonction booléenne des entrées associée à une ou plusieurs variables de sortie. Une transition validée est tirée si la fonction booléenne correspondant à cette transition vaut un ;
à toute place du graphe est associée une ou plusieurs variables de sortie de la structure de commande ou une ou plusieurs variables de sortie associées à une ou plusieurs variables d’entrée. La fonction booléenne associée à une place est égale à un lorsque la place est marquée ;
à tout marquage du réseau de Pétri est associé un état de la machine séquentielle.
Commande Numérique des Processus
Un système échantillonné est un ensemble d’éléments dynamiques interconnectés dans lequel les données apparaissent en un ou plusieurs points comme une suite de nombres.
Un système asservi échantillonné typique est un système comportant un élément renvoyant la variable de sortie vers l’entrée avec une opération d’échantillonnage. Dans ce système, le signal d’erreur est échantillonné avec une période T puis reconstitué par un filtre ou bloqueur d’ordre zéro de fonction de transfert
p e (p) 1
B 0 = − − Tp , caractérisé par le fait que sa sortie entre les instants nT et (n+1)T est constante et égale à la valeur à l’instant nT , avant d’être appliquée au processus continu.
sortie continue s t ( ) entrée continue
e t ( ) Filtre ou Bloqueur
B p 0 ( )
Processus continu G p ( ) T
+ - erreur continue
erreur échantillonnée
Ce système, n’ayant généralement pas les performances requises, est corrigé par l’adjonction d’un correcteur numérique D(Z).
T
+ -
Correcteur
numérique T
suite échantillonnée de la commande
e(t) entrée continue
erreur continue
erreur échantillonnée
sortie continue
s(t) Filtre ou
Bloqueur B 0 (p)
Processus continu
G(p)
L’opération d’échantillonnage d’un signal continu f(t) est approximée par une modulation d’un train d’impulsions de Dirac par f(t) : = ∑ ∞ = −
0 n
* (t) f(nT)δ(n nT)
f .
La transformée de Laplace du signal échantillonné f * (t) s’écrit : ∑ ∞ =
= −
0 n
nTp
* (p) f(nT)e
F .
Le comportement d’un système échantillonné aux instants d’échantillonnage est décrit par la transformée en Z : [ ] ∑ ∞ =
= −
=
0 n
f(nT)Z n f(t)
z
F(Z) qui est linéaire :
[ f (t) f (t) ] [ z f (t) ] [ z f (t) ] F (Z) F (Z)
z 1 + 2 = 1 + 2 = 1 + 2 ∀ f 1 (t) et f 2 (t) ,
[ kf(t) ] kz [ ] f(t) kF(Z)
z = = ∀ k constant et f(t) .
19 Les principales propriétés de la transformation en Z sont :
[ f(t nT) ] Z F(Z)
z − = − n [ ]
⎥ ⎥
⎦
⎤
⎢ ⎢
⎣
⎡ −
=
+ ∑ − =
1 − n
0 k
k n F(Z) f(kT)Z Z
nT) f(t z
[ e f(t) ] F(Ze )
z − at = aT z [ ] e at f(t) = F(Ze − aT )
F(Z) lim f(nT) lim 0 Z
n → = → ∞ lim f(nT) lim (Z 1)F(Z)
1 Z
n = −
→
→∞ si (1 − Z − 1 )F(Z) , n’a pas de pôle sur le cercle unité dans le plan-Z ou à l’extérieur du cercle unité
[ ] [ F(Z, a) ]
a) a a f(t,
z ∂
= ∂
⎥⎦ ⎤
⎢⎣ ⎡
∂
∂ [ ] [ F(Z) ]
dZ TZ d tf(t)
z = −
Une condition nécessaire et suffisante de stabilité d’un système asservi échantillonné est que les pôles de la fonction de transfert en Z du système bouclé ou que les racines de l’équation caractéristique, soient situées à l’intérieur du cercle unité dans le plan-Z.
Les conditions de stabilité pour une équation caractéristique d’ordre deux B(Z) = a 2 Z 2 + a 1 Z + a 0 = 0 , 0
a 2 > , sont :
0 a
a
0−
2< a
0+ a
1+ a
2> 0 a
0− a
1+ a
2> 0 Les conditions de stabilité pour une équation caractéristique d’ordre trois
0 a Z a Z a Z a
B(Z) = 3 3 + 2 2 + 1 + 0 = , a 3 > 0 , sont : 0
a a 0 − 3 <
3 1 2 2 0
2 3
0 a a a a a
a − < − a 0 + a 1 + a 2 + a 3 > 0 a 0 − a 1 + a 2 − a 3 < 0 La synthèse peut s’effectuer par différentes méthodes :
méthode des pôles dominants (ou méthode de Zdan) dont le principe est d’obtenir un système asservi dont le comportement soit voisin de celui d’un système du second ordre, c’est à dire caractérisé essentiellement par un paire de pôles dominants ;
méthodes basées sur les critères temporels (système minimal, système à réponse pile) dont le
principe est que le système réponde convenablement à des signaux tests tels qu’un échelon
unité, une rampe ou une accélération constante. On désire que le réseau correcteur soit
physiquement réalisable, la réponse en régime permanent au test d’entrée ait une erreur nulle
et que la réponse transitoire soit aussi rapide que possible (le temps d’établissement étant égal
à un nombre fini de périodes d’échantillonnage.
Compatibilité Electromagnétique
Couplage capacitif en BF - Modélisation du couplage capacitif entre deux conducteurs
V
S2
R
G1
m e
gV
pR
LVS
2
1 C12
C2m
C1m
Vp RL RG
Schéma équivalent en BF
( )
[
P P M]
P LL GGP S
R R
R R R
C avec C
R j
C R j j
V j j V
T = +
+
= +
=
2 12
12
1 ) (
) ) (
( ω
ω ω
ω ω
Couplage inductif en BF - Modélisation du couplage inductif entre deux conducteurs
RL2
RL1
I1
R1
EP
Φ1
I2
R2
E2
Φ2
M
L2
R1
EP
L1
R2
E2
RL1
RL2
I1
I2
VS
( 2 2 2 ) 2 1
0 = R + R L + jL ω I + jM ω I
( R 1 R 1 jL 1 ) I 1 jM I 2
E P = + L + ω + ω ⎟⎟
⎠
⎜⎜ ⎞
⎝
⎛ + +
− +
=
2 2
2 2 2 2
1
1
L L L
S
R R j L
R R j M I R
V
ω ω
Ecrans métalliques - Diagramme asymptotique du rapport E/H à une distance r de la source de la perturbation
Champ proche Champ lointain
H prépondérant E prépondérant
⏐E/H⏐ (Ω, échelle log)
r/(λ/2π) 377
3,77 377.10
210
-21
21 Transmission d’un champ perturbateur au travers d’une paroi conductrice
d H
RH
IT
H01H
IT
H01H
Ie
-αdT
H10T
H01H
Ie
-αdR
H10T
H01H
Ie
-αdR
H10T
H01H
Ie
-2αd(R
H10)2T
H01H
Ie
-2αd(R
H10)2T
H10T
H01H
Ie
-3αd(R
H10)2T
H01H
Ie
-3αd(R
H10)4T
H10T
H01H
Ie
-5αdH
Tmilieu 1
C A H R H
I T
= . .
R est l’atténuation due aux réflexions :
0
4 Z
R ≈ Z
Cavec
ωε σ
ωµ j Z
Cj
= + l’impédance de l’écran A est l’atténuation due à l’absorption :
δ µσω α
α
1 2
0
= =
= A e
−avec
A
doù α est l’épaisseur de peau
C est une correction qui découle de la prise en compte des réflexions multiples :
dC e
2α1 1
−
−≈
Conception des circuits intégrés numériques - Structures fondamentales
Evolution
1948: invention du transistor 1949: invention du circuit intégré 1980: technologie nMOS
1985: technologie CMOS
Loi de Moore: tous les 18 mois, le nombre de transistors sur la surface des puces électroniques double et la taille de leur grille diminue d’un facteur 1,3
Actuellement cohabitation des microsystèmes et des nanosystèmes
Régimes de fonctionnement du transistor nMOS dans les circuits logiques
VDS
VGS
VDS
VGS
Réservoir Source
Réservoir Drain Canal
VGS
VGS<VT => MOS OFF, ID = 0
VDS = 0 => ID = 0
VSB
VGS
B
S D
G
p
VDS
VGS ≥ VT => MOS ON
VDS < VGS - VT => MOS linéaire, ID ≅ µ Cox (W/L) (VGS – VT) VDS
VDS ≥ VGS - VT => MOS saturé, ID = IDsat ≅ ½ µ Cox (W/L) (VGS – VT)2 VDS > 0 => ID > 0
VDS ≥ VGS - VT et (VDS
2/2)] non négligeable devant [(VGS – VT) VDS =>
MOS intermédiaire, ID ≅ µ Cox (W/L) [(VGS – VT) VDS – (VDS 2/2)]
VSB B VGS
S D
G
p B VGS
VSB B VGS
S D
G
p B
VSB B VGS
S D
G
p B
LOGIQUE CMOS
IN OUT
MN MP
IN OUT
MN MP
INV : schéma électrique INV : dessin de masques et coupe
INV : vue 3D
23
IN OUT
M1 M2
OUT
M3 M4 Cgd2
Cgd1 Cdb2
Cdb 1
Cint Cg4
Cg3
IN OUT
M1 M2
OUT
M3 M4 Cgd2
Cgd1 Cdb2
Cdb 1
Cint Cg4
Cg3
Bilan des capacités à la sortie du 1er INV
NAND : dessin de masques
C
OUT
R éseau du Pull Do wn nMO S R éseau du Pull U p
pMOS
B A C B A
C
OUT
R éseau du Pull Do wn nMO S R éseau du Pull U p
pMOS
B A C B A
Structure CMOS à inversion LOGIQUE
PSEUDO- NMOS
IN
OUT
MN MP
IN
OUT
MN MP
INV
LOGIQUE CMOS DYNAMIQUE
C
OUT
Réseau du Pull Down B nMOS
A
VDD
Φ
MPΦ
MECL
C
OUT
Réseau du Pull Down B nMOS
A
VDD
Φ
MPΦ
MECL
LOGIQUE BiCMOS
T2 IN
OUT T1
TN TP
VDD
T2 IN
OUT T1
TN TP
VDD
INV Exemple de règles de dessin
Réseau de cellules mémoire
BL
WL
Décodeur rangée
Décodeur colonne Amplificateurs 0
2M-1
Adresse rangée (M bits)
Adresse colonne (Nbits)
2N-1 0
Donnée E/S Réseau
de cellules mémoire
BL
WL
Décodeur rangée
Décodeur colonne Amplificateurs 0
2M-1
Adresse rangée (M bits)
Adresse colonne (Nbits)
2N-1 0
Donnée E/S
Organisation d’une mémoire
Word Line VDD
Bit line /Bit line
Word Line VDD
Bit line /Bit line
Cellule SRAM
C
SWord Line
Bit line
C
SWord Line
Bit line
Cellule DRAM
Φs
CB C /B
Φs
Φp
/Bit line Bit line
VDD/2 M6
M1
M2 M4
M3
M5 VDD
Amplificateur de lecture
Convertisseurs CNA & CAN
Théorie de l’échantillonnage éch/bloc en mode échantillonnage
• Temps d’acquisition
• Slew rate de l’ampli
• Offset de l’ampli
• Erreur de gain
• Erreur de linéarité
éch/bloc en mode mémorisation
• Injection de charge
• Clock feedthough
• Droop
Critère de Nyquist : F
éch= 2 × F
MAXSpécification des CNA & CAN
CNA
V
REFV
OUTD
0D
1D
N-2D
N-1D
2LSB MSB
000 001 010 011 100 101 110 111 D
1/8 2/8 3/8 4/8 5/8 6/8 7/8
0
Pente idéale Saut idéal
000 001 010 011 100 101 110 111 1/8
2/8 3/8 4/8 5/8 6/8
0
VOUT
VREF
CNA
V
REFV
OUTD
0D
1D
N-2D
N-1D
2LSB MSB
CNA
V
REFV
OUTD
0D
1D
N-2D
N-1D
2LSB MSB
000 001 010 011 100 101 110 111 D
1/8 2/8 3/8 4/8 5/8 6/8 7/8
0
Pente idéale Saut idéal
000 001 010 011 100 101 110 111 1/8
2/8 3/8 4/8 5/8 6/8
0
VOUT
VREF
N REF
OUT V
2
v = D REF
N N
FS V
2 1
V = 2 − REF N
2 LSB V
1 =
DNL
n=(hauteur réel saut) n - (hauteur saut idéal) n
INL
n=(val. analog) n - (val. analog ligne réf) n
Erreur d’offset : si v
OUT(0) ≠ 0
Erreur de gain=Pente idéale – pente réelle Latence=temps acquisition + temps de conversion
Plage dynamiq= 6 . 02 N
1 1 N log 2
20 ⎟ ≈ •
⎠
⎜ ⎞
⎝
⎛ − dB
Rapport signal sur bruit (SNR)
CAN
D0
D1
DN-2
DN-1
D2
LSB MSB
V
REFV
INCAN
D0
D1
DN-2
DN-1
D2
LSB MSB
V
REFV
IN1/8 2/8 3/8 4/8 5/8 6/8 7/8 0
LSBs
Qe 1
-1 0.5 -0.5 000 001 010 011 100 101 110 111
8/8 1/8 2/8 3/8 4/8 5/8 6/8 7/8 0
1
-1 0.5 -0.5 000 001 010 011 100 101 110 111
8/8 Entrée
Analogique
Largeur Idéale du saut
VIN VREF
VIN VREF Code num
de sortie D
1/8 2/8 3/8 4/8 5/8 6/8 7/8 0
LSBs
Qe 1
-1 0.5 -0.5 000 001 010 011 100 101 110 111
8/8 1/8 2/8 3/8 4/8 5/8 6/8 7/8 0
1
-1 0.5 -0.5 000 001 010 011 100 101 110 111
8/8 Entrée
Analogique
Largeur Idéale du saut
VIN VREF
VIN VREF Code num
de sortie D
Erreur de quantification :
LSB IN
e v D V
Q = − ×
DNL
n=(Largeur code idéal ) n - (Largeur code réel ) n
INL=(val. Trans code ) n - (val. ligne réf) n
Erreur d’offset : 1 ère transistion ≠ ½ LSB Erreur de gain= Pente idéale – Pente réelle Code manquant : si DNL = -1
SNR = ⎟⎟
⎠
⎜⎜ ⎞
⎝
⎛
noise IN
v (max) log v
20
Aliasing : si sous-échantillonnage Erreur d’ouverture : doit être < ½ LSB
N LSB
CONV REF D V
2 D V
V = • = •
2 2
) V ( 2 2 2 (max) V
v LSB
REF N
IN = = 12
dV V ) V V (
Q 1 LSB
5 . VLSB 0
5 . 0
VLSB 5 . 0
2 LSB LSB LSB
RMS ,
e =
⎥ ⎥
⎥
⎦
⎤
⎢ ⎢
⎢
⎣
⎡
= ∫
−
Architectures des CNA CNA R-2R
-
+ vOUT
RF
2R 2R 2R 2R
R R R
2R
VREF VREF/2 VREF/22 VREF/2N-1 VREF/2N
2R 2R
R
DN-1 DN-2 DN-3 D2 D1 D0
MSB LSB
-
+ vOUT
RF
2R 2R 2R 2R
R R R
2R
VREF VREF/2 VREF/22 VREF/2N-1 VREF/2N
2R 2R
R
DN-1 DN-2 DN-3 D2 D1 D0
-
+ vOUT
RF
2R 2R 2R 2R
R R R
2R
VREF VREF/2 VREF/22 VREF/2N-1 VREF/2N
2R 2R
R
DN-1 DN-2 DN-3 D2 D1 D0
MSB LSB