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12 L Outre-mer. Départements d outre-mer (DOM). Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion.

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(1)

12 12. 1 La population scolaire et de l'enseignement supérieur

dans les DOM 366

12. 2 Le premier degré dans les DOM 368

12. 3 Le second degré dans les DOM 370

12. 4 Les flux d'élèves dans le second degré dans les DOM 372

12. 5 L'accès au niveau du baccalauréat dans les DOM 374

12. 6 Les spécialités de formation dans le second cycle professionnel

dans les DOM 376

12. 7 L'origine sociale des élèves du second degré dans les DOM 378

12. 8 Les étudiants du supérieur dans les DOM-COM

et en Nouvelle-Calédonie 380

12. 9 Les étudiants des universités dans les DOM-COM

et en Nouvelle-Calédonie 382

12. 10 Les diplômes dans les DOM 384

12. 11 Enseignants du second degré public par corps dans les DOM 386

12. 12 Les personnels dans les DOM 388

12. 13 La population scolaire et de l’enseignement supérieur dans les COM

et en Nouvelle-Calédonie 390

12 L’Outre-mer

(2)

À la rentrée 2009, l’ensemble du secteur public et du secteur privé des DOM compte 544 600 élèves et étudiants, soit 2 100 de moins qu’à la rentrée précédente [ 1 ].

Le premier degré scolarise 269 700 écoliers, soit 1 200 de moins qu’à la rentrée précédente (- 0,5 %). La baisse entamée en 2008 se poursuit, et affecte davantage le préélémentaire (- 0,7 %) que l’élémentaire (- 0,3 %). Seuls les effectifs relevant de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des enfants handicapés sont en augmentation.

Dans le second degré (224 700 élèves), les effectifs sont en diminution (- 0,9 %) pour la quatrième année consécutive. La baisse atteint chacun des cycles, contrairement à ce qui se passe en métropole, où la hausse des effectifs de collégiens limite la baisse globale des effectifs du second degré (- 0,1 %).

D’une académie à l’autre, les évolutions des effectifs de l’ensei- gnement scolaire (premier et second degrés) sont contrastées : la Guyane connaît une augmentation des effectifs de ses deux degrés d’enseignement (respectivement + 2,3 % et + 3,4 %) ; à l’opposé, la Martinique enregistre une baisse d’ampleur sensi- blement analogue (respectivement - 1,9 % et - 3,5 %) [ 2 ].

En complément de l’enseignement dispensé par le ministère de l’Éducation nationale, l’enseignement agricole scolarise 3 300 élèves dans le second degré. Cet effectif est stable depuis 2005 [ 1 ].

Les effectifs de l’enseignement supérieur dans les DOM, 38 000 étudiants tous enseignements confondus, sont en augmenta- tion (+ 3 % par rapport à 2008). La hausse est cependant un peu moins forte qu’en métropole (+ 3,7 %). Comme en métropole également, les évolutions sont contrastées suivant les filières : la hausse du nombre d’étudiants profite avant tout à l’université (+ 4,6 %), dans une moindre mesure aux classes post-bac (STS et CPGE) ; les effectifs d’IUT sont stables. Dans les DOM, l’université forme trois étudiants sur cinq et les classes supé- rieures des lycées en accueillent plus d’un sur cinq.

Départements d’outre-mer (DOM).Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion.

Population scolaire et de l’enseignement supérieur.Voir en 1.2.

CP-CM2.Cours préparatoire à cours moyen deuxième année, soit l’enseignement élémentaire.

ASH.Enseignement relevant de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des enfants handicapés. Il regroupe les effectifs scolarisés en classes d'initiation (CLIN), classes d'adaptation (CLAD) et classes pour l’inclusion scolaire (CLIS). Avant la ren- trée 2009, les CLIS étaient dénommées “classe d’intégration scolaire”. Voir en 3.1.

Premier cycle :classes de sixième à troisième, dispositif- relais, unité pédagogique d’intégration (UPI), classes prépro- fessionnelles (CPA ou classe préparatoire à l’apprentissage, CLIPA ou classe d’initiation préprofessionnelle par alternance, DIMA ou dispositif d’initiation aux métiers en alternance).

Second cycle professionnel :classes préparant au CAP, BEP, baccalauréat professionnel, brevet des métiers d’art, ou à toute autre formation professionnelle de niveaux 4 et 5.

Second cycle général et technologique :classes préparant aux baccalauréats généraux et technologiques, ou au brevet de technicien.

SEGPA.Sections d’enseignement général (sixième SEGPA à troisième SEGPA) et professionnel adapté (CAP de SEGPA).

Voir en 4.19.

CPGE.Classes préparatoires aux grandes écoles.

STS.Sections de techniciens supérieurs.

IUFM.Instituts universitaires de formation des maîtres.

IUT.Instituts universitaires de technologie.

Sources :MEN-MESR DEPP et MESR-DGESIP-DGRI SIES Voir les sources décrites pour chaque niveau dans les chapitres correspondants.

(3)

dans les DOM 12.1

[ 1 ] Évolution des effectifs d’élèves, d’étudiants et d’apprentis dans les DOM

(milliers) (Public + Privé)

Évol. (%)

1980 1990 2000 2005 2007 2008 2009 2009/2008

Premier degré (1) 272 248,5 271 269,3 271,6 270,9 269,7 -0,5

Préélémentaire 72,6 88,4 97,2 99,9 98,5 98,3 97,6 -0,7

CP-CM2 194,9 155,8 169,8 165,7 170,5 169,9 169,4 -0,3

ASH 4,6 4,3 4 3,6 2,6 2,7 2,7 0,7

Second degré Éducation nationale 170,6 186,6 219,5 230,1 227,9 226,8 224,7 -0,9

Premier cycle 119,8 114,8 130 134,2 129,8 129,1 128,3 -0,6

Second cycle professionnel 25,6 29,7 33,7 37,1 38,7 39,1 38,6 -1,3

Second cycle général et technologique 21,8 36,4 50,2 52,5 53,2 52,7 52,1 -1,2

Second degré adapté (SEGPA) 3,5 5,7 5,7 6,3 6,1 5,9 5,7 -3,7

Second degré Agriculture 1,3 2,6 2,5 3,2 3,3 3,3 3,3 -1,3

Centres de formation des apprentis (2) 2,6 5 7 8,4 7,9 7,3 7,4 1,4

Scolarisés dans étab. santé 1,5 1,4 1,6 1,3 1,5 1,4 1,5 7,1

Enseignement supérieur 6,3 15 32,3 36,7 37,0 36,9 38,0 3,1

CPGE 0 0 0,7 1,1 1,2 1,3 1,3 1,8

STS 0,6 2,7 5,7 6,4 6,9 7,0 7,1 1,5

IUT 0 0 0,4 0,6 0,8 0,8 0,8 e

Universités (sans IUT ni formations d'ingénieurs) (3) 5,3 10,9 21,1 22,3 21,8 22,4 23,4 4,6

Écoles de commerce, gestion, comptabilité et vente 0 0,1 0,3 0,2 0,1 0,3 0,3 e

Écoles paramédicales et sociales (4) 0 0,7 1,2 2,6 2,9 2,8 2,8 0,0

Autres établissements d'enseignement supérieur (5) 0,3 0,5 2,8 3,4 3,4 2,3 2,3 -1,0

Ensemble 454,3 459,1 534 548,9 549,2 546,7 544,6 -0,4

(1) À partir de 2000 : estimations pour l'ensemble du premier degré.

(2) Y compris les effectifs de CPA et CLIPA scolarisés dans les CFA. Données provisoires pour 2009.

(3) Depuis 2008, les IUFM sont intégrés dans une université de rattachement, à l'exception de ceux de Guadeloupe, Guyane et Martinique. Depuis cette date, les effectifs de l’IUFM de la Réunion (1 000 étudiants en 2009) sont donc comptabilisés avec les universités.

(4) Données provisoires pour les formations paramédicales et sociales en 2009, estimation pour les données de la santé en 2001.

(5) Y compris les effectifs des formations d’ingénieurs et des IUFM depuis 1991, non compris ceux de l'IUFM de la Réunion à partir de 2008 (comptabilisés avec les effectifs universitaires). Voir supra (3).

[ 2 ] Effectifs du premier degré dans les DOM à la rentrée 2009

(Public + Privé)

Guadeloupe Guyane Martinique La Réunion Total

Préélémentaire 22 198 14 292 16 805 44 301 97 596

CP-CM2 37 185 27 074 29 063 76 093 169 415

ASH 619 483 256 1 343 2 701

Total premier degré 60 002 41 849 46 124 121 737 269 712

Évolution 2009/2008 (%) -1,2 2,3 -1,9 -0,5 -0,5

Part du public (%) 89,9 94,1 92,7 92,5 92,2

[ 3 ] Effectifs du second degré dans les DOM à la rentrée 2009

(Public + Privé)

Guadeloupe Guyane Martinique La Réunion Total

Premier cycle 29 062 18 723 22 437 58 093 128 315

Second cycle professionnel 8 981 4 786 8 104 16 736 38 607

Second cycle général et techno 12 348 5 304 11 009 23 403 52 064

Second degré adapté (SEGPA) 1 189 937 1 190 2 403 5 719

Total second degré 51 580 29 750 42 740 100 635 224 705

Évolution 2009/2008 (%) -1,8 3,4 -3,5 -0,6 -0,9

Part du public (%) 89,5 93,8 90,8 93,6 92,1

(4)

En 2009, dans les départements d’outre-mer (DOM), le secteur privé scolarise 21 000 élèves dans le premier degré, tandis que le secteur public en accueille 247 700 [ 1 ]. Ce partage entre sec- teurs public et privé est sensiblement identique dans l’ensei- gnement élémentaire et préélémentaire. La part de l'enseigne- ment privé reste toujours nettement plus faible dans les DOM (7,8 %) qu'en France métropolitaine (13,7 %).

Entre 2008 et 2009, les effectifs du préélémentaire et de l’élé- mentaire dans les écoles des DOM enregistrent une légère baisse (respectivement - 0,7 % et - 0,3 %). Cette diminution est observée dans le secteur public (- 0,6 %) alors que les effectifs dans le secteur privé sont en hausse (+ 0,9 %). Dans l’enseigne- ment relevant de l’ASH (adaptation scolaire et de la scolarisation des enfants handicapés), les effectifs sont en légère hausse (+ 0,8 %).

Population scolaire du premier degré.Elle se compose des élèves du préélémentaire, de l'élémentaire et de l’ASH.

L'enseignement préélémentaire est donné dans les écoles maternelles ou les sections maternelles des écoles élémen- taires ; l'enseignement élémentaire en très grande partie dans les écoles élémentaires. L'enseignement dispensé par les écoles spécialisées est inclus dans ce dernier.

Enseignement relevant de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des enfants handicapés (ASH).Il regroupe les effectifs scolarisés en classes d’adaptation et d’intégration scolaire :

–classes d'adaptation (CLAD). Ces classes sont destinées à accueillir les enfants qui, pour des raisons diverses, ren- contrent des difficultés au niveau de l'enseignement élé- mentaire ;

–classes pour l’inclusion scolaire (CLIS). Ces classes accueillent des élèves présentant un handicap physique, sensoriel, ou mental, mais pouvant tirer profit, en milieu sco- laire ordinaire, d'une scolarité adaptée à leur âge, à leurs capacités, à la nature et à l'importance de leur handicap.

Pour en savoir plus

– Notes d’Information, 07.05, 08.01, 10.04.

Sources :MEN-MESR DEPP / Enquête dans les écoles publiques et privées de l’enseignement préélémentaire et élémentaire.

(5)

Le premier degré dans les DOM 12.2

[ 1 ] Évolution des effectifs du premier degré dans les DOM selon le sexe

Public Privé Public + Privé

Garçons Filles Total Garçons Filles Total Garçons Filles Total

2009-2010

Préélémentaire 46 183 44 275 90 458 3 427 3 711 7 138 49 610 47 986 97 596

Élémentaire(1) 79 859 75 721 155 580 6 693 7 142 13 835 86 552 82 863 169 415

ASH (2) 1 787 831 2 618 44 39 83 1 831 870 2 701

Total 2009-2010 127 829 120 827 248 656 10 164 10 892 21 056 137 993 131 719 269 712

2008-2009

Préélémentaire 46 556 44 657 91 213 3 407 3 687 7 094 49 963 48 344 98 307

Élémentaire(1) 79 772 76 597 156 369 6 528 7 052 13 580 86 300 83 649 169 949

ASH (3) 1 678 805 2 483 110 88 198 1 788 893 2 681

Total 2008-2009 128 006 122 059 250 065 10 045 10 827 20 872 138 051 132 886 270 937

2007-2008

Préélémentaire 46 623 44 745 91 368 3 450 3 721 7 171 50 073 48 466 98 539

Élémentaire(1) 80 942 75 905 156 847 6 613 7 027 13 640 87 555 82 932 170 487

ASH (3) 1 606 959 2 565 11 8 19 1 617 967 2 584

Total 2007-2008 129 171 121 609 250 780 10 074 10 756 20 830 139 245 132 365 271 610

2006-2007

Préélémentaire 47 244 45 028 92 272 3 407 3 658 7 065 50 651 48 686 99 337

Élémentaire(1) 79 419 75 275 154 694 6 572 6 956 13 528 85 991 82 231 168 222

Enseignement relevant

de l'AIS(3) 2 047 1 142 3 189 123 100 223 2 170 1 242 3 412

Total 2006-2007 128 710 121 445 250 155 10 102 10 714 20 816 138 812 132 159 270 971

2005-2006

Préélémentaire 47 374 45 442 92 816 3 430 3 634 7 064 50 804 49 076 99 880

Élémentaire(1) 77 797 74 523 152 320 6 600 6 829 13 429 84 397 81 352 165 749

Enseignement relevant

de l'AIS(3) 2 113 1 288 3 401 174 49 223 2 287 1 337 3 624

Total 2005-2006 127 284 121 253 248 537 10 204 10 512 20 716 137 488 131 765 269 253

2004-2005

Préélémentaire 47 398 45 416 92 814 3 484 3 699 7 183 50 882 49 115 99 997

Élémentaire(1) 77 629 73 770 151 399 6 617 6 997 13 614 84 246 80 767 165 013

Enseignement relevant

de l'AIS(3) 2 174 1 338 3 512 135 82 217 2 309 1 420 3 729

Total 2004-2005 127 201 120 524 247 725 10 236 10 778 21 014 137 437 131 302 268 739

(1) Du cours préparatoire (CP) au cours moyen deuxième année (CM2).

(2) Adaptation + intégration scolaire.

(3) Initiation + adaptation + intégration scolaire.

(6)

Avec 224 700 élèves à la rentrée 2009 dans les DOM, les effec- tifs du second degré diminuent faiblement par rapport à 2008 (- 0,9 %), comme en France métropolitaine.

Le secteur privé est relativement peu implanté dans les DOM : sa part dans l’enseignement du second degré représente 7,9 % contre 21,8 % en métropole.

Avec un effectif de 128 300, les élèves du premier cycle sont légèrement moins nombreux qu’à la rentrée 2008 (- 0,6 %) à l’in- verse de ceux de France métropolitaine [ 1 ]. En 2009, la baisse des effectifs dans les DOM se situe dans les classes de sixième et troisième, baisse en partie compensée par une hausse en classe de cinquième. En métropole, les effectifs du premier cycle augmentent surtout dans les classes de quatrième et de troisième. Dans les DOM, 400 élèves sont inscrits dans un dispositif de préapprentisage en 2009.

Avec 5 700 élèves à la rentrée 2009, les sections d’enseigne- ment général et professionnel adapté scolarisent 2,6 % de l’ensemble des élèves du premier cycle du second degré, un pourcentage un peu plus élevé qu’en métropole où il vaut 1,8 % [ 2 ].

52 000 élèves sont accueillis dans le second cycle général et technologique à la rentrée 2009 [ 3 ]. Pour la deuxième année consécutive, ce nombre diminue légèrement (- 1,2 % par rapport à 2008) comme en métropole où la baisse de ces effectifs est observée depuis 2005. Dans les DOM, la part des séries techno- logiques en classe de terminale du second cycle général et technologique, est supérieure à ce qu’elle est en métropole (39 % contre 33 %). La différence porte essentiellement sur les séries STG et S, la série STG accueillant proportionnellement plus d’élèves qu’en métropole contrairement à la série S.

Avec 38 600 élèves, les effectifs du second cycle profession- nel diminuent de 1,3 % à la rentrée 2009 comme en métropole [ 4 ]. Dans les DOM, les élèves orientés vers le second cycle professionnel sont proportionnellement plus nombreux qu’en métropole : 43 % des élèves du second cycle suivent une for- mation professionnelle contre 32 %. Parmi les élèves du second cycle qui suivent une formation professionnelle courte, le CAP en 2 ans accueille dans les DOM une proportion d’élè- ves égale à 54 %, plus élevée qu’en métropole (38 %).

Champ du second degré.Établissements sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale.

DIMA.Dispositif d’initiation aux métiers en alternance mis en place à la rentrée 2008 ; l’apprentissage junior est abrogé.

UPI.Unité pédagogique d’intégration.

Cycle terminal du second cycle général et technologique.

Depuis la rénovation pédagogique des lycées (mise en place à partir de 1992), les classes de première et terminale, qui consti- tuent le cycle terminal du second cycle général et technologique, comportent les séries suivantes :

–L : Littéraire ;

–ES : Économique et sociale ; –S : Scientifique ;

–STL : Sciences et technologies de laboratoire ; –STI : Sciences et technologies industrielles ;

–ST2S/SMS : Sciences et technologies de la santé et du social. Remplace Sciences médico-sociales (SMS) en classe de première à la rentrée 2007 et en classe de terminale à la rentrée 2008 ;

–STG : Sciences et technologies de la gestion remplace la série Sciences et technologies tertiaires (STT) depuis 2006.

–TMD : Techniques de la musique et de la danse.

À la rentrée 1997 en première, et à celle de 1998 en terminale, la série Arts Appliqués (AA) a été intégrée aux séries STI.

Il existe en outre des classes de première et terminale préparant aux brevets de technicien (BT), au baccalauréat technologique agricole (série STAV, Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant), et au baccalauréat Hôtellerie.

Les premières d'adaptation au baccalauréat technologique ou au BT accueillent les élèves titulaires d'un BEP ou d'un CAP préparé en deux ans.

BEP.Brevet d’études professionnelles. La préparation se fait en 1 ou 2 ans.

CAP.Certificat d’aptitude professionnelle. La préparation se fait en 1 ou 2 ans. Les CAP en 3 ans sont en voie de fermeture.

Bac pro.Baccalauréat professionnel. La préparation se fait en 1, 2 ou 3 ans.

BMA.Brevet des métiers d’art. La préparation se fait en 1 ou 2 ans.

Sources :MEN-MESR DEPP / Système d’information SCOLARITÉ et enquête n° 16 auprès des établissements privés hors contrat.

(7)

Le second degré dans les DOM 12.3

[ 1 ] Les effectifs du premier cycle en 2009-2010 dans les DOM (hors SEGPA)

Privé Public Public + Privé

Garçons Filles Total Garçons Filles Total Total % filles

Sixième 1 369 1 397 2 766 15 369 14 570 29 939 32 705 48,8

Cinquième 1 213 1 335 2 548 15 276 15 009 30 285 32 833 49,8

Quatrième d'aide et de soutien - - - 190 136 326 326 41,7

Quatrième hors aide et soutien 1 232 1 277 2 509 14 219 14 201 28 420 30 929 50,0

Troisième générale 1 168 1 286 2 454 13 154 13 787 26 941 29 395 51,3

Troisième d'insertion 1 1 2 463 262 725 727 36,2

UPI 6 4 10 626 349 975 985 35,8

DIMA - - - 298 117 415 415 28,2

Total 4 989 5 300 10 289 59 595 58 431 118 026 128 315 49,7

[ 2 ] Les effectifs de SEGPA dans les DOM en 2009-2010 (Public) (1)

Garçons Filles Total % filles

Sixième 819 365 1 184 30,8

Cinquième 1 045 400 1 445 27,7

Quatrième 1 056 445 1 501 29,6

Troisième 1 112 463 1 575 29,4

Seconde année de formation qualifiante 7 1 8 12,5

Total 4 039 1 674 5 713 29,3

(1) Cette année, seulement 6 garçons sont inscrits en sixième SEGPA du secteur privé.

[ 3 ] Les effectifs du second cycle général et technologique dans les DOM en 2009-2010

Privé Public Public + Privé

Garçons Filles Total Garçons Filles Total Total % filles

Seconde 649 757 1 406 7 313 9 978 17 291 18 697 57,4

Première 639 817 1 456 6 233 8 858 15 091 16 547 58,5

Dont : S 242 255 497 2 170 2 275 4 445 4 942 51,2

L 32 109 141 335 1 608 1 943 2 084 82,4

ES 118 173 291 981 1 802 2 783 3 074 64,2

STI - - - 1 024 104 1 128 1 128 9,2

STG/STT 151 179 330 1 310 1 999 3 309 3 639 59,9

Autres 96 101 197 413 1 070 1 483 1 680 69,7

Terminale 664 889 1 553 6 353 8 914 15 267 16 820 58,3

Dont : S 224 250 474 2 143 2 094 4 237 4 711 49,8

L 49 117 166 352 1 830 2 182 2 348 82,9

ES 119 214 333 1 012 1 811 2 823 3 156 64,2

STI 22 2 24 1 294 158 1 452 1 476 10,8

STG/ STT 239 243 482 1 390 2 069 3 459 3 941 58,7

Autres 11 63 74 162 952 1 114 1 188 85,4

Total 1 952 2 463 4 415 19 899 27 750 47 649 52 064 58,0

[ 4 ] Les effectifs du second cycle professionnel dans les DOM en 2009-2010

Privé Public Public + Privé

Garçons Filles Total Garçons Filles Total Total % filles

CAP 1 an - 46 46 49 17 66 112 56,3

CAP 2 ans 278 187 465 5 283 3 186 8 469 8 934 37,8

BEP 2 ans (1) 201 194 395 3 623 3 156 6 779 7 174 46,7

Bac pro/BMA 2 ans 227 206 433 2 189 1 819 4 008 4 441 45,6

Bac pro/BMA 3 ans 874 738 1 612 8 649 7 385 16 034 17 646 46,0

Mentions complémentaires - - - 101 171 272 272 62,9

Préparations diverses pré-bac - - - 6 22 28 28 78,6

Total 1 580 1 371 2 951 19 900 15 756 35 656 38 607 44,4

(1) Y compris les BEP en 1 an dont l'effectif total est réduit à 7.

(8)

Dans les DOM comme en métropole, le redoublement conti- nue de baisser dans les classes du premier et du second cycle. Pour autant, les spécificités des DOM perdurent.

En premier cycle, le taux de redoublement en sixième a forte- ment diminué mais reste supérieur à celui de la métropole (5,6 % contre 4,4 %) [ 1 ]. A l’issue de la troisième, la moitié des élèves s’oriente vers une seconde du cycle général et technologique.

Par ailleurs, l’orientation vers un second cycle professionnel est plus fréquente dans les DOM : le taux de passage est supérieur de onze points à celui de la métropole (36 % contre 25 %). Au terme du premier cycle, 9 % des élèves quittent l’enseignement scolaire dépendant du ministère de l’Education nationale contre 11 % en métropole.

En second cycle général et technologique, les élèves sont un peu plus nombreux à se réorienter vers le second cycle pro- fessionnel en fin de seconde (6 % contre 4 % en métropole) [ 2 ]. Le taux de redoublement en classe de terminale continue de décroître et devient proche de celui de la métropole (10 % contre 9 %). Par comparaison, en 1998, les taux étaient respectivement de 18 % et 14 %.

La mise en œuvre de la rénovation professionnelle à la ren- trée 2009 s’est poursuivie : les passages vers la préparation d’un baccalauréat professionnel en trois ans ont fortement augmenté au détriment des passages en BEP [ 3 ]. Cependant, ils restent un peu moins fréquents qu’en métropole après la deuxième année de CAP en deux ans (17 % contre 21 %). Les sorties en fin de première année de CAP en deux ans sont plus nombreuses qu’en métropole (21 % contre 16 %). Après avoir diminué de quatre points entre 2005 et 2006, la part des élèves sortants en fin de première année de CAP en deux ans croît à nouveau entre 2008 et 2009 dans les DOM, alors qu’en métro- pole celle-ci reste stable.

Champ.Établissements du second degré sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale

Taux de redoublement.Pourcentage d’élèves inscrits dans une classe l’année n-1 qui restent dans cette classe l’année n.

Taux de passage.Pourcentage des élèves inscrits l'année n-1 dans une classe, qui passent dans une classe supérieure l'année n.

Taux de sorties.Pourcentage des élèves inscrits l'année n-1 dans une classe, qui ne se réinscrivent pas l'année n dans une classe du second degré dépendant du ministère de l’Education nationale. Les sortants incluent les élèves qui s'inscrivent dans le supérieur (après une terminale générale et technologique ou professionnelle), ceux qui s'orientent vers l'apprentissage ou encore vers un établissement dépendant du ministère de l’ali- mentation, de l’agriculture et de la pêche et ceux qui entrent sur le marché du travail.

CAP. Certificat d’aptitude professionnelle.

BEP.Brevet d’études professionnelles.

Seconde BEP.Première année de BEP en 2 ans.

Terminale BEP.Deuxième année de BEP en 2 ans.

Bac pro / BMA 2 ans : 1reannée.Première année de bacca- lauréat professionnel en 2 ans ou du brevet des métiers d’arts en 2 ans.

Bac pro / BMA 2 ans : 2eannée.Deuxième année de bac- calauréat professionnel en 2 ans ou du brevet des métiers d’arts en 2 ans

Seconde professionnelle.Première année du baccalauréat professionnel en 3 ans.

Sources :MEN-MESR DEPP / Système d’information SCOLARITÉ et enquête n° 16 auprès des établissements privés hors contrat.

(9)

Les flux d’élèves dans le second degré dans les DOM 12.4

[ 1 ] Évolution des taux de redoublement et de passage en premier cycle dans les DOM

(Public + Privé)

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Redoublements

Sixième 13,6 13,2 12,4 12,0 11,6 11,2 10,9 10,5 11,3 10,5 9,2 5,6

Cinquième 5,8 6,0 5,6 5,7 5,3 5,2 5,1 4,4 4,2 3,9 3,3 3,3

Quatrième 5,9 8,8 8,4 8,4 8,3 7,3 7,4 6,3 6,8 5,9 5,2 5,0

Troisième 8,3 8,5 6,2 6,3 6,1 5,6 5,9 5,5 5,7 5,5 4,7 3,9

Passages

Sixième - cinquième 85,4 85,8 86,7 86,8 87,6 88,6 88,4 89,3 89,2 88,7 90,4 92,8

Cinquième - quatrième 93,1 92,8 92,7 92,5 93,0 93,4 93,8 94,7 94,9 94,5 94,9 95,0

Quatrième - troisième 91,9 88,6 88,7 88,4 88,9 89,9 90,3 91,5 91,3 91,7 92,9 91,9

Troisième - seconde GT 46,8 46,4 51,5 49,7 49,2 49,8 49,9 50,1 49,7 50,6 49,9 51,7

Troisième - second cycle pro 36,0 35,8 33,6 35,0 34,9 35,8 36,1 36,0 35,9 35,6 36,2 35,9

[ 2 ] Évolution des taux de redoublement, de passage et de sortie en second cycle général et

technologique dans les DOM

(Public + Privé)

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Redoublements

Seconde 18,3 17,8 15,7 17,3 16,1 14,8 16,0 15,3 14,8 14,6 13,3 12,8

Première 10,5 10,0 9,4 9,9 10,6 8,4 8,3 7,7 8,0 7,6 7,3 6,7

Terminale 17,9 18,0 16,6 17,6 15,9 12,7 16,0 15,4 13,6 11,9 11,8 10,2

Passages

Seconde vers second cycle pro 7,1 6,8 6,6 7,6 7,6 6,9 6,6 6,6 7,2 7,1 7,4 5,8

Seconde vers première 72,5 72,5 75,3 71,8 72,8 75,3 74,4 75,3 75,2 75,0 76,3 77,2

Première vers terminale 85,2 86,0 86,8 86,2 85,3 88,0 87,5 88,0 88,1 88,8 89,1 88,6

Sorties

Seconde 2,0 2,9 2,5 3,3 3,5 2,9 2,9 2,8 2,8 3,2 3,0 4,2

Première 4,0 3,4 3,3 3,6 3,7 3,1 3,8 3,8 3,4 3,1 3,2 4,2

Terminale 82,0 81,8 83,3 82,2 83,9 87,0 83,8 84,4 86,1 87,7 87,9 89,5

[ 3 ] Évolution des taux de redoublement, de passage et de sortie en second cycle professionnel

dans les DOM (1)

(Public + Privé)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

CAP 2 ans Redoublement 8,1 4,6 4,2 3,9 4,1 4,4 5,6 3,2 3,9 3,6

1èreannée Passage en 2eannée 69,2 73,1 73,4 72,7 71,2 71,0 74,3 75,8 76,3 73,7

Autres orientations 2,8 3,4 2,8 5,5 3,7 1,8 1,5 2,3 1,6 1,3

Sorties 19,9 19,0 19,6 18,0 21,0 22,8 18,6 18,7 18,2 21,4

CAP 2 ans Redoublement 5,3 10,4 5,6 4,4 6,2 5,3 4,8 5,3 4,9 4,1

2eannée Passage en BEP 15,7 14,3 16,0 17,5 15,1 14,5 14,1 14,3 11,4 3,6

Passage en bac pro 3,8 3,6 4,8 3,7 5,1 5,7 6,0 5,5 10,3 17,0

Autres orientations 5,5 4,2 3,6 4,5 4,1 4,2 4,6 4,6 5,7 5,9

Sorties 69,7 67,6 70,0 69,9 69,5 70,3 70,6 70,2 67,8 69,4

BEP en 2 ans Redoublement 4,9 3,9 4,6 3,6 3,8 4,6 3,8 3,5 2,3 ns

Seconde Passage en terminale BEP 82,2 83,3 83,7 85,7 83,9 84,3 84,5 84,3 83,8 81,3

Autres orientations 0,7 0,5 0,7 0,6 0,9 1,2 1,1 1,3 2,1 4,9

Sorties 12,2 12,3 11,0 10,1 11,4 10,0 10,6 10,9 11,9 13,6

BEP en 2 ans Redoublement 10,4 11,7 9,9 7,0 8,3 8,2 9,1 8,7 8,1 4,7

Terminale Passage en bac pro 32,9 34,1 34,4 38,6 38,2 38,4 39,5 39,2 41,4 46,0

Passage en 2ndcycle GT 10,6 10,4 10,0 11,2 11,6 10,2 9,8 8,2 8,0 8,0

Autres orientations 2,8 2,6 2,4 2,6 2,4 2,5 2,2 2,5 2,0 1,5

Sorties 43,3 41,2 43,3 40,6 39,5 40,7 39,4 41,3 40,5 39,8

Bac pro / BMA 2 ans Redoublement 1,8 2,3 2,0 1,9 1,5 1,6 2,3 2,3 2,8 ns

1èreannée Passage en 2eannée

bac Pro/BMA 86,0 84,0 85,2 85,6 85,3 85,4 86,1 85,3 85,5 85,8

Autres orientations et sorties 12,2 13,7 12,8 12,5 13,2 12,9 11,6 12,4 11,7 14,2

Bac pro / BMA 2 ansRedoublement 6,5 6,5 7,6 5,1 5,9 6,2 4,9 5,2 4,2 2,2

2eannée Autres orientations 1,5 1,8 2,2 2,5 3,0 2,1 2,2 1,4 1,7 2,1

Sorties 92,0 91,7 90,2 92,4 91,1 91,8 92,9 93,4 94,1 95,7

Bac pro en 3 ans Redoublement 3,6

Seconde pro. (2) Passage en 1èrepro 83,2

Autres orientations 2,3

Sorties 10,9

ns : non significatif.

(1) À la rentrée 2009, les classes de première préparant au Bac pro en 2 ans ont été fermées et seules 4 spécialités de seconde BEP ont été maintenues en attente des bac pro en 3 ans correspondants.

(2) Les inscriptions en préparation au bac pro en 3 ans étant trop peu nombreuses avant la rentrée 2008 pour la seconde pro et avant 2009 pour la première pro, les taux de redoublement, de passage ou de sorties ne sont pas interprétables. Ils ne sont donc pas affichés dans le tableau.

(10)

Les départements d’outre-mer avaient accumulé un retard non négligeable par rapport à la métropole en matière de taux d’accès au niveau du baccalauréat. La cause principale en est sans doute une structure socio-économique très différente, moins propice à la formation et à l’emploi sur place.

Cette situation a commencé à changer, en particulier grâce au plan de développement sur quatre ans mis en place en 1998, lequel a permis une notable amélioration de l’accueil et de la scolarisation au lycée. Ainsi, les taux d’accès par les voies sco- laires assurées par le ministère de l’Éducation nationale sont-ils plus élevés aujourd’hui en Guadeloupe et en Martinique qu’en métropole [ 1 ]. Le taux d’accès de La Réunion reste plus bas qu’en métropole, ce qui s’explique en premier lieu par le moin- dre poids des séries générales, lui-même probablement lié à la proportion élevée de populations socialement défavorisées.

Quant à la situation de la Guyane, elle s’explique en partie par sa géographie physique, laquelle entraîne des difficultés particulières de scolarisation, en lien notamment avec les problèmes de développement des infrastructures.

Comme en métropole, les taux d’accès sont plus élevés pour les filles que pour les garçons, avec en particulier un écart de près de 18 points en faveur des premières en Guadeloupe (par rapport à 11 points en moyenne en métropole) [ 2 ].

La prise en compte des voies de formation non scolaires (apprentissage) et hors MEN (Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche) augmente les chiffres pour l’ac- cès au niveau IV de 1 point en Guyane, de 3 points en Guadeloupe, de 4 points à la Martinique et de 4 points à La Réunion (contre 7 points en métropole). L’apprentissage est en effet moins présent dans les départements d’outre-mer.

Il est rappelé que les chiffres ci-contre sont des taux d’accès annuels (transversaux) et non des taux d’accès des générations (longitudinaux).

Taux d'accès au niveau du baccalauréat (niveau IV de forma- tion).Il rapporte les entrées en classes de terminale générale, technologique ou professionnelle à l'effectif des générations concernées. Sont également pris en compte les entrants en année finale de formation de niveau baccalauréat, tel le brevet professionnel.

L'accès au niveau du baccalauréat peut intervenir de 16 à 21 ans, selon les jeunes, si bien que l'on doit distinguer des taux élémentaires d'accès par âge : celui, par exemple, de la génération 1980 au moment de la rentrée 1998, à 18 ans.

L’éventail est plus large encore en tenant compte des parcours plus longs ou moins linéaires de la filière professionnelle.

Voies de formation.Outre le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche offre aussi des formations de type scolaire de niveau IV. L’accès à ce niveau de formation est également possible par l’apprentissage.

Taux d'accès d'une génération.Pour les enfants nés une année donnée, on somme les taux d'accès au niveau IV enre- gistrés au cours de rentrées scolaires successives (analyse longitudinale).

Taux d'accès annuel.Pour une rentrée scolaire donnée, on somme les taux d'accès propres à chacune des générations concernées, accédant cette année-là au niveau IV à des âges différents (analyse transversale).

Avertissement :Les effectifs démographiques utilisés ici sont désormais issus de l’exploitation du Recensement Permanent de la Population, alors que jusqu’à l’an dernier, ils étaient estimés à partir du Recensement de 1999 et de l’Etat civil. Le changement de base démographique a concerné toutes les années à partir de 2000, si bien que les taux d’accès correspondants ont tous été recalculés et dif- fèrent parfois de ceux publiés l’an dernier.

Sources :

– MEN-MESR DEPP / Système d’information SCOLARITÉ et enquête n° 16 auprès des établissements privés hors contrat.

– MEN-MESR DEPP / Système d’information sur les apprentis (SIFA).

– MAAP / Système d’information SAFRAN, traitements DEPP.

– MEN-INSEE / estimations démographiques.

(11)

L’accès au niveau du baccalauréat dans les DOM 12.5

[ 2 ] Taux d'accès par sexe au niveau IV de formation dans les DOM (%)

(rentrée scolaire 2009)

MEN-scolaire Toutes voies

Filles Garçons Ensemble de formation (1)

Guadeloupe 80,3 62,1 71,0 73,8

Guyane 46,4 36,7 41,3 42,3

Martinique 74,1 63,5 69,1 73,2

La Réunion 68,5 50,6 59,3 62,8

(1) Y compris formations offertes par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et formations par voie d’apprentissage. Les chiffres concernant l’apprentissage sont basés sur une estimation provisoire.

[ 1 ] Évolution des taux d'accès par académie dans les DOM (MEN - scolaire)

Guadeloupe

Guyane

Martinique

La Réunion 0 60 %

40 % 30 % 20 % 10 % 50 %

1998 1999 2000 2001 2002 2003 70 %

80 %

1997 1996

1995 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Filière de formation Professionnelle Technologique Générale Métropole

0 60 %

40 % 30 % 20 % 10 % 50 %

1998 1999 2000 2001 2002 2003 70 %

80 %

1997 1996

1995 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Filière de formation Professionnelle Technologique Générale Métropole

0 60 %

40 % 30 % 20 % 10 % 50 %

1998 1999 2000 2001 2002 2003 70 %

80 %

1997 1996

1995 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Filière de formation Professionnelle Technologique Générale Métropole

0 60 %

40 % 30 % 20 % 10 % 50 %

1998 1999 2000 2001 2002 2003 70 %

80 %

1997 1996

1995 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Filière de formation Professionnelle Technologique Générale Métropole

(12)

À la rentrée 2009, les lycées professionnels des DOM préparent 9 000 élèves à un CAP et 7 200 élèves à un BEP. Les établisse- ments publics rassemblent 94 % des élèves en CAP ou en BEP.

En CAP, cinq groupes de spécialités concentrent à eux seuls 53 % des élèves formés : trois relèvent du secteur de la pro- duction (“Agroalimentaire alimentation cuisine“, “Bâtiment finitions“ et “Travail du bois“), deux du secteur des services (“Commerce vente“ et “Accueil hôtellerie tourisme“). En BEP, six groupes de spécialités concentrent à eux seuls 61 % des élèves formés : quatre relèvent du secteur des services (“Commerce vente“, “Comptabilité gestion“, “Secrétariat bureautique“ et “Spécialités sanitaires et sociales“), deux du secteur de la production (“Moteurs et mécanique auto“ et

“Électricité électronique“). La spécialité “Carrières sanitai- res et sociales“ regroupe à elle seule 22 % des inscrits. Les établissements privés sont beaucoup plus présents dans le secteur des services.

La part des filles est plus importante en BEP qu’en CAP (47 % contre 38 %). Elles se forment beaucoup plus fréquemment que les garçons dans les métiers du secteur des services où elles représentent 67 % des effectifs en CAP et 81 % en BEP.

Elles sont ainsi très peu présentes dans les spécialités de la production, exception faite de la spécialité “Habillement“

dans laquelle elles sont largement majoritaires aussi bien en CAP (92 %) qu’en BEP (93 %).

Dans les DOM, 22 000 élèves préparent un bac professionnel en deux ou trois ans à la rentrée 2009. La préparation d’un baccalauréat professionnel en trois ans remplace peu à peu la préparation d’un BEP, ce qui explique que les effectifs soient en croissance de 63 % à la rentrée 2009 pour la préparation du baccalauréat professionnel, et en diminution de 58 % pour le BEP. Près de 59 % des élèves de baccalauréat professionnel sont inscrits dans une spécialité des services, contre 50 % de ceux qui préparent un BEP et 41 % pour un CAP. La part du secteur privé est plus forte en baccalauréat professionnel (9 %) qu’en CAP ou en BEP (6 %). Les groupes de spécialités prépondérants en BEP se retrouvent à l’identique en bacca- lauréat professionnel, à l’exclusion de la spécialité “Carrières sanitaires et sociales“ qui n’existe qu’en BEP. Il s’agit des groupes “Comptabilité gestion“, “Secrétariat bureautique“ et

“Commerce vente“ ; chacune de ces spécialités représente 16 à 18 % des élèves.

Champ.Établissements sous tutelle du ministère de l’Édu- cation nationale.

Les spécialités de formation.Les spécialités utilisées pour classer les formations font référence à la Nomenclature des spécialités de formation (NSF) approuvée par le décret intermi- nistériel n° 94-522 du 21 juin 1994. Cette nomenclature remplace depuis la rentrée 1995 celle en “47 groupes“ du ministère de l'Éducation nationale et a pour objectif de couvrir l'ensemble des formations, professionnelles ou non, de tout niveau. Elle définit un cadre général de classement avec trois niveaux d'agrégats possibles. Elle est utilisée ici dans son niveau d'agrégat le plus détaillé (groupes de formation). La partition entre spécialités de la production et des services fait référence à l'agrégat le plus haut.

À partir de ce cadre général de classement, chaque ministère formateur peut élaborer un niveau de description plus fin en fonction de ses besoins. Ainsi en est-il de la nomenclature des formations-diplômes par spécialités détaillées (plusieurs cen- taines de spécialités) du ministère de l'Éducation nationale.

CAP.Certificat d’aptitude professionnelle.

BEP.Brevet d’études professionnelles.

Bac pro.Baccalauréat professionnel en deux ans ou en trois ans.

Sources :MEN-MESR DEPP / Système d’information SCOLARITÉ et enquête n° 16 auprès des établissements privés hors contrat.

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