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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

UNIVERSITE D’ABOMEY

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY Département de Génie Biomédica

Option : Maintenance Biomédicale et Hospitalière

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Sous la Direction de Dr. FAGBEMI Latif (Enseignant à l’EPAC)

Dr.

ING.

ING.

Année Académique LA BIOSECURITE

DECHETS MEDICAUX PAR INCINERATION

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

************

Département de Génie Biomédical

************

: Maintenance Biomédicale et Hospitalière

***********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Réalisé par:

INOUSSA O. K. Kazim

Sous la Direction de : Maître de stage FAGBEMI Latif M. DEDO

(Enseignant à l’EPAC) (Chef Service Technique à Membres du jury

. CHITOU Naϊmoulaye (Président) ING. BOHOUN Patrice C. (Membre ING. CHABI Magloire (Membre)

Année Académique : 2014-2015

LA BIOSECURITE : DESTRUCTION DES DECHETS MEDICAUX PAR INCINERATION

4

ème

Promotion

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

CALAVI

: Maintenance Biomédicale et Hospitalière

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Maître de stage : DEDO Aubain (Chef Service

Technique à BEREC)

Président)

Membre)

: DESTRUCTION DES

DECHETS MEDICAUX PAR INCINERATION

(2)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

ii DEDICADES

Je dédie ce mémoire à :

 Mes parents :

 Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.

 Mon père, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour et qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de toi.

 Mes frères et sœurs qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de persévérance, de courage et de générosité.

 Mes enseignants

 Mes professeurs de l'EPAC qui doivent voir dans ce travail la fierté d'un savoir bien acquis.

(3)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

iii REMERCIEMENTS

Nulle œuvre n'est exaltante que celle réalisée avec le soutien moral et financier des personnes qui nous sont proches.

Je tiens à exprimer ma plus profonde reconnaissance à :

ALLAH, pour m'avoir donné la force dans les moments difficiles d'éditer ce mémoire.

Mon père INOUSSA Djamiou et à ma mère MOUFTAOU Ossénatou qui m'ont toujours entouré et motivé à sans cesse devenir meilleur ; Mes frères et soeurs : Falilou ; Fawaz ; Tèmime ; Abdoulaye ; Kaozare ; Galib ; Moufid ; Goufouronne ; Said ; Kamal ; Noussirath qui m'ont assisté dans ces moments difficiles et m'ont servi d'exemple ;

Mes tantes, oncles, cousins notamment Rachad et

cousines, neveux et nièces paternels et maternels que je ne pourrais tous citer ;

Mes amis et amies de par le monde qui n'ont cessé de m'encourager ;

Au Dr. Ing. MEDENOU Daton, Chef option Génie Biomédical à l’EPAC.

Au Dr. Ing. FAGBEMI Latif, Chef du Département Génie Biomédical à l’EPAC.

Tous mes professeurs de l'EPAC pour leurs disponibilité et conseils notamment ceux qui m’ont séduit par leur intelligence, leur savoir-être, leur pédagogie, leur sagesse:

 Dr. Ing. MEDENOU Daton

 Dr. Ing. FAGBEMI Latif

 Dr. CHITOU Naϊmoulaye

 Dr. HOUNDEDAKO vincent

 Ing. DEGBO Basile

 Ing. SACRAMENTO Etienne.

 Ing. APOVO Clovis

(4)

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iv

 Mr. HOUESSOUVO C. Roland (M. SC. A.GBM/GC)

 Dr. AGBOKPANZO Gilles

 Ing. TANDJE Arsène

 Ing. JOSSOU Thierry

 Ing. BOHOUN Patrice C.

A Mr BONOU Antoine, le Directeur Général de BEREC Sarl.

A Messieurs DEDO Aubain, DOSSOU-YOVO Philippe,

Mme DENONDE Chimène, techniciens biomédicaux à BEREC Sarl.

A tout le personnel de BEREC Sarl.

A tous mes camarades de la MBH 3, mais surtout à AHOUANSE Ghislain ; ADAMBI Naimath, SALAMI Thakib, HOUNSOKOU Christophe, DAIZO Maurille, SOUNKOTO Francklyne pour ces années merveilleuses d’amour et de partage.

A ALLAH, pour m'avoir donné la force dans les moments difficiles d'éditer ce mémoire.

(5)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

v LISTES DES ABREVIATIONS

CPU EPAC GBM

: : :

Collège Polytechnique Universitaire Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Génie Biomédical

SM UAC MA STE RX DM PC BMI AFNOR CA KVA mA

V :

: : : : : : : : : : : :

Service Maintenance

Université d’Abomey-Calavi Machinisme Agricole

Science et Technique de l’Eau Rayon X

Dispositif Médical Post Combustion

Biomédical International

Association Française de Normalisation Courant Alternatif

Kilo Voltampère Milliampère Volt.

(6)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

vi LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1: Maintenance corrective………...12 Tableau2: les différentes catégories de déchets...…...28 Tableau 3: Correspondance type de déchet-type et couleur de

conteneurs...31 Tableau 4: présentation des paramètres de l’incinérateur………....43 Tableau 5: Tableau comparatif entre l’incinérateur Moderne de type Fa 240 et les Incinérateurs artisanaux de type Montfort….54

(7)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

vii LISTE DES FIGURES

Figure 1: organigramme de l’epac ... 4

Figure 2: organigramme de berec sarl ... 8

Figure 3: différents stades de la Biosécurité ... 25

figure 4: schéma synoptique de l’incinérateur ... 46

Figure 5: schema de principe de fonctionnement du brûleur ... 52

(8)

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viii LISTE DES PHOTOS

Photo 1: Appareil de radiographie de marque BMI ... 13

Photo 2: Fauteuil dentaire de marque PLANMECA ... 15

Photo 3: Appareil d’incinération ... 16

Photo 4: Appareil de stérilisation ... 18

Photo 5: La Chambre froide ... 19

Photo 6: Appareil de lavage et de séchage ... 20

Photo 7: Laveur et désinfecteur ... 21

Photo 8: Manipulation d’un sac de déchets ... 32

Photo 9: Appareil d’incinération ... 39

Photo 10: Aperçu de l'écran du bruleur au démarrage ... 42

Photo 11: Le brûleur ... 51

(9)

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ix RESUME

La mauvaise gestion des déchets médicaux expose le personnel soignant, les malades, personnes chargées de la manutention des déchets et la population aux infections.

Dans le souci d’améliorer les conditions de gestion et de destruction des déchets médicaux et réduire le taux de pollution atmosphérique relative à l’utilisation des incinérateurs artisanaux à commande manuelle utilisé dans la plupart des hôpitaux du Bénin, nous avons étudié des dispositifs plus modernes. Ces derniers sont équipés d’un programme qui leur permet d’assurer automatiquement certaines fonctions avec de nouvelles performances et répondant aux exigences. Le présent rapport porte sur l’étude comparative du fonctionnement des incinérateurs artisanaux à celui moderne automatisé de marque APICC FA 240.

(10)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

x ABSTRACT

The bad management of medical wastes exposes the nursing staff, people charged of their handling and the population to the infections.

In the purpose to improve the conditions of management and the destruction of medical wastes and reduce the rate of atmospheric pollution relative to the use of artisanal incinerator with manual order used in most hospitals of Benin, we studied more modern incinerator.

These latter are equipped with a program that allows them to assure automatically some functions with new performances and in accordance with the requirements. The present report is about the comparative study of the working of the artisanal incinerators and the modern one automated of APICC mark.

(11)

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xi TABLE DES MATIERES

DEDICADES ... ii

REMERCIEMENTS ... iii

LISTES DES ABREVIATIONS ... v

LISTES DES TABLEAUX ... vi

LISTE DES FIGURES ... vii

LISTE DES PHOTOS ...viii

RESUME ... ix

ABSTRACT ... x

INTRODUCTION………..1

PREMIERE PARTIE: PRÉSENTATION DE L’EPAC ETDE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ... 2

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’EPAC ... 2

1.1.Historique de l’EPAC ... 2

1.2. Organigramme de l’EPAC ... 4

CHAPITRE 2: PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ... 7

2.1. Présentation de la société BEREC SARL ... 7

2.2. Organigramme de BEREC Sarl ... 8

2.3. Fonctionnement du Service Technique ... 9

DEUXIEME PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES ... 11

CHAPITRE 3 : Travaux effectués ... 11

3.1. Travaux de maintenance corrective ... 12

3.2. Travaux d’installation des equipements ... 13

3.2.1. Installation d’un appareil de radiographie de type suspension plafonnière dans les hôpitauxde zone Djidja et de Covè……….13

3.2.2. Présentation de l’appareil de radiologie ... 13

3.2.3. Principe de fonctionnement de l’appareil de radiologie ... 14

3.3. Installation d’un fauteuil dentaire a l’hôpitalde zone de Cove ... 15

3.3.1. Présentation du fauteuil dentaire ... 15

3.3.2. Description de l’appareil ... 15

3.4. Installation d’un incinérateur a l’hôpital dezone de Cove ... 16

3.4.1. Présentation de l’appareil ... 16

3.4.2. Description de l’incinérateur ... 16

(12)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

xii

3.5. Installation d’un autoclave de grande capacité à l’hôpital de zone

Covè………18

3.5.1. Présentation de l’appareil ... 18

3.5.2. Description de l’autoclave ... 18

3.6. Installation d’une chambre froide a l’hôpital de zone de Covè .... 19

3.6.1. Présentation de la chambre froide ... 19

3.6.2. Description de la chambre froide ... 19

3.7. Installation des machines à laver et deséchage a l’hôpital de zone de Cove ... 20

3.7.1. Présentation de l’appareil ... 20

3.7.2. Description des machines à laver et de séchage ... 21

3.8. Installation des laveurs désinfecteurs à l’hôpital de zone de Covè….. ... 21

3.8.1. Présentation de l’appareil ... 21

3.8.1. Description du laveur désinfecteur ... 22

TROIXIEME PARTIE: LA BIOSECURITE : DESTRUCTION DES DECHETS MEDICAUX PAR INCINERATION ... 23

CHAPITRE 4 : La Biosécurité ... 23

4.1. Problématique ... 23

4.2. Généralités sur la notion de Biosécurité ... 24

4.2.1. Définition ... 24

4.2.2. Domaine d’applications de la biosécurité ... 24

4.3. La Biosécurité en milieu hospitalier ... 26

4.3.1. Définition ... 26

4.3.2. Les méthodes d’applications de la biosécurité à l’hôpital ... 26

4.4. La gestion des déchets médicaux ... 27

4.4.1. Généralités sur les déchets médicaux ... 27

4.4.2. Définition d’un déchet médical ... 27

4.4.3. Les différents types de déchets médicaux ... 27

4.4.4. Les étapes de la gestion des déchets médicaux ... 29

4.4.5. La désignation des responsabilités ... 29

4.4.6. Le tri ... 30

4.4.7. La collecte et le stockage ... 31

4.4.8. Le transport ... 32

4.4.9. Le traitement ... 33

(13)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

xiii

4.5. Risques liés à la mauvaise gestion des déchets hospitaliers ... 34

CHAPITRE 5 : La destruction des déchets médicaux par Incinération . 35 5.1. Généralités sur les incinérations ... 35

5.2. Définition ... 35

5.3. Mode d’incinération ... 35

5.4. Les incinérateurs ... 36

5.4.1. Généralités sur les incinérateurs ... 36

5.4.2. Les différents types d’incinérateurs ... 37

5.5.Etude de l’incinérateur FA 240 de l’hôpital de zone de Covè... 38

5.5.1. Présentation ... 38

5.5.2. Fonctionnement ... 39

5.6. Schéma synoptique de l’incinérateur FA240 ... 46

5.6.1. Le matin, à froid ... 47

5.6.2. Préchauffage ... 47

5.6.3. Chargement ... 48

5.6.4. Cycle d’incinération ... 48

5.6.5. Fin d’incinération – refroidissement ... 49

5.7. Le Bruleur ... 50

5.7.1. Présentation ... 50

5.7.2. Fonctionnement ... 50

5.7.3. Description du bruleur ... 50

5.7.4. Schéma de principe de fonctionnement ... 52

5.8. Etude comparative entre l’incinérateur moderne FA 240 et les incinérateurs artisanaux de type Montfort utilisés dans les centres de santé au Bénin ... 54

5.9. Entretien et Maintenance de l’incinérateur FA 240 ... 56

5.9.1. Entretien... 56

5.9.2. Maintenance curative ... 57

CONCLUSION ... 60

WEBOGRAPHIE ... 61

BIBLIOGRAPHIE ... 61

ANNEXE………62

(14)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

1 INTRODUCTION

La maintenance biomédicale est de nos jours indispensables puisqu’elle participe rigoureusement à la gestion et à la maitrise des risques. C’est dans ce cadre qu’après avoir effectué notre formation de maintenance biomédicale à l’école Polytechnique d’Abomey-Calavi, nous avons fait notre stage de fin d'étude au service de maintenance biomédicale de la Société BEREC Sarl pour concrétiser nos acquis théoriques ainsi que pratiques relatifs à la technologie des équipements biomédicaux.

La question qui nous vient à l'esprit, est de savoir, comment gérer la production des déchets médicaux dans un système sanitaire de manière à assainir nos centres de santé et à protéger la population contre les risques d’infections et de contamination. Ainsi, l'intérêt de notre étude est de mettre en exergue, la nécessité pour les centres de santé, de passer d'un système d'incinération manuel et à effet nocif à un système d’incinération automatisé et inoffensif.

Le présent rapport est composé de cinq chapitres : le premier porte sur la présentation du lieu de formation ; le deuxième sur la présentation du lieu de stage ; le troisième sur les travaux effectués au cours du stage ; le quatrième sur la biosécurité et le cinquième sur la destruction des déchets médicaux par incinération.

(15)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

2 CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’EPAC

1.1. Historique de l’EPAC

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes à ses premiers étudiants en février 1977. Fruit de la coopération bénino- canadienne, il devient le 25 février 2005 suite à la signature par le Président de la République, Chef de l’État, Chef du gouvernement, du Décret (N°2005-078) portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), « une École Supérieure à caractère de Grande École » dépendant directement de l’Université d’Abomey-Calavi. En tant que tel il est ainsi devenu un maillon capital de notre système universitaire et par ricochet du système éducatif béninois.

 Les missions de l’EPAC

L'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) est un établissement public à caractère scientifique, qui a pour missions de :

 former essentiellement des ingénieurs de conception et des licenciés dans les domaines biologique et industriel ;

 promouvoir la recherche scientifique et technologique ;

 perfectionner ou recycler des personnels d’entreprise dans les domaines de la biologie et de l’industrie.

PREMIERE PARTIE: PRÉSENTATION DEL’EPAC ET

DE LA STRUCTURE D’ACCUEILLE

(16)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page

3

 Unités d'application

L'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi dispose également de plusieurs unités d'applications dont:

 le CAP : Centre Autonome de Perfectionnement

 le CAR : Centre Autonome de Radiologie

 le CUPPE : Centre Universitaire de Promotion de Petites Entreprises.

 le CECURI : Centre Cunicole de Recherche et d'Informations.

 Le CCLPV : Complexe Clinique Laboratoire et Pharmacie Vétérinaires.

 l’UPGE: Unité de Prestation du Génie Electrique.

(17)

1.2. Organigramme de l’EPAC

Figure 1:organigramme de l’epac

Conseil d’Administration

Direction

Direction Adjointe CODIR

SP CGE

CP Secrétariat

Administratif

Secrétariat Particulier

Département de Génie

CED

CED

CPER Affaires Académiques Documentation et Audiovisuel Laboratoire de recherche CUPPE CAP Comptabilité Administration et personnel Approvisionnem ent Générale Prospectives et relations extérieurs

Maintenance Etude 3e cycle et Recherche

Options Unité d’Application Réseau d’Etude Régistrariat et scolari Classes préparatoires Examens Archives Bibliothèq ue Audiovisu el Achats Magasin Central Bâtiments Services Transport et Sécurité Etude 3e cycle Recherche s

Informatique

(18)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 5

 Les départements de l’EPAC

Au plan académique, l’EPAC comporte douze départements répartis en deux secteurs :

 Secteur biologique

Département du génie de l’environnement Département de l’imagerie médicale Département de l’analyse biomédicale

Département de production et santé animales

Département de génie de la technologie alimentaire.

 Secteur industriel

Département de Génie Informatique et Télécommunication Département de Génie Electrique

Département de Génie Mécanique et Energétique Département de Génie Civil

Département de Génie Chimique - Procédés.

Département de Génie Industriel – Logistique

Département de Génie biomédical (C’est de ce dernier département que nous faisons partie).

(19)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 6 PRESENTATION DU DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL

Actuellement dirigé par le Dr Latif FAGBEMI; le département de Génie Biomédical (GBM) a vu le jour en 2009-2010. Il a pour mission de former des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH) et des ingénieurs biomédicaux. La formation des techniciens dans le département de GBM est organisée en 6 semestres de 16 semaines chacun

; pendant trois années académiques dont 2 semestres de tronc commun avec les filières STE, MA tout en exécutant un programme propre à la MBH et contenant les matières telles que l’électricité générale, l’anatomie et physiologie, l’électronique pour ne citer que ceux là. Après ces deux semestres de cours communs, les troisièmes, quatrièmes et cinquièmes semestres offrent une spécialisation en Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

A la fin des 2ème et 4ème semestres, les étudiants suivent deux stages, le 1er pour leur initiation et l’observation des travaux de maintenance dans le milieu hospitalier, le 2ème pour leur participation aux travaux de maintenance. Le dernier semestre est consacré au projet de fin d’études durant lequel l’étudiant, à travers un stage pratique, développe un thème d’utilité pratique dans la réalisation de la maintenance biomédicale et hospitalière.

En cette fin d’année académique 2015 ce département verra sortir sa quatrième promotion de techniciens biomédicaux constituée de 17 étudiants dont 02 femmes.

(20)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 7 CHAPITRE 2: PRESENTATION DE LA STRUCTURE

D’ACCUEILLE

2.1. Présentation de la société BEREC SARL

Sous la direction de Mr Antoine BONOU, la société BEREC SARL (Benin Rent a Car) sise au C/343 Cotonou Ayelawadjè : 05 BP 487 en République du Bénin en Afrique de l’Ouest est une structure essentiellement axée sur la vente, l’installation et la maintenance des équipements médicco- technique. BEREC SARL (Société A Responsabilités Limitées) compte un personnel de 30 employés. Elle a pour objet social le commerce général, l’import-export, la location de voiture, la représentation commerciale, le négoce, la fourniture des équipements médicco-technique.

 Origine et historique de la société

La société BEREC SARL existe depuis le 28 Août 1995 au C/260 Cotonou Ayélawadjè : 05 BP 487 à son siège principal. Compte tenue de l’évolution de ses activités et de la taille de son personnel, elle est déplacée au C/343 Cotonou Ayélawadjè : où elle est implantée depuis bientôt 9 ans.

La société BEREC SARL est divisée en trois départements: le département LOCATION VOITURES, le département EQUIPEMENTS MEDICAUX, le département MANUTENTION.

(21)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 8 2.2. Organigramme de BEREC Sarl

Figure 2 : Organigramme de la Societé BEREC Sarl

DIRECTION GENERALE

SERVICE DE COMPTABILITE

SERVICE TECHNIQUE

CHEF PERSONNEL

SERVICE COMMU- NICATION COORDINATION

SECRETARIAT

DEPARTEMENT EQUIPEMENTS MEDICAUX

SERVICE COMMERCIAL DEPARTEMENT

LOCATION DE VEHICULES

DEPARTEMENT MANUTENTION

(22)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 9 2.3. Fonctionnement du Service Technique

Le service Technique étant notre bureau d’accueil pour notre séjour à BEREC, nous allons vous expliquer son fonctionnement.

 Organisation du service technique

Ce service se compose de trois techniciens qui se complètent et se partagent les tâches. Les principales occupations du service technique sont : la livraison, l’installation, la formation des utilisateurs et la maintenance des équipements médicaux.

 Objectif et mission du service technique

Les objectifs et missions du service technique se résument aux points suivants:

 L’achat

Les activités de maintenance commencent par l’achat de l’équipement.

L’expression des besoins formulés par les centres hospitaliers ou encore dans les cahiers des données d’appel d’offres; les techniciens sont chargés d’élaborer les conditions d’acquisition des matériaux en conformité avec les spécifications techniques établies dans le cahier de charge et dans le marché.

 La réception du matériel

Elle consiste à la vérification de l’état physique des équipements, de la conformité (entre le matériel livré et le bon de commande ou le marché), au contrôle technique et de performance (pour les équipements non scellés), au test de fonctionnement, au choix des consommables liés à l’utilisation de l’équipement à la livraison des équipements.

 L’installation technique

A la mise en place du matériel, le service technique doit s’assurer que l’environnement technique est adéquat, en vérifiant l’installation électrique (variation de la tension, de l’intensité du courant, de la qualité du réseau),

(23)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 10

l’eau (qualité, filtration, traitement, Température, pression et débit), le traitement de l’air (volume, recyclage, température…), dimensions et espacement des locaux au besoin.

 Formation des utilisateurs

De nombreuses interventions sur les équipements biomédicaux sont dues à une mauvaise manipulation ou à des erreurs d’utilisation, Il est donc indispensable de former le personnel sur l’utilisation des matériels, au cours de la mise en route des équipements, mais aussi durant toute la vie des équipements par des rappels pouvant être effectués par les techniciens biomédicaux.

 contrôle de performance

L’acheminement des équipements de leur pays de fabrication ainsi que les conditions d’entreposage et de magasinage sont souvent la cause de quelques disfonctionnements. Il s’agit ici donc d’effectuer un contrôle des performances de ces équipements avant leur livraison ou leur installation.

 La maintenance préventive

La performance d’un matériel est fonction de son état avant ou après la panne. La maintenance préventive consiste en un ensemble d’activités et actions à mener avant la survenue de la panne.

 La maintenance curative

La maintenance curative consiste en un ensemble d’activités et d’actions à mener pendant ou même après la survenue de la panne

(24)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 11 CHAPITRE 3 : Travaux effectués

Le génie biomédical est une application des principes et des techniques de l'ingénierie dans le domaine médical. C’est ainsi que nous avons effectué des travaux dans plusieurs domaines (la maçonnerie, la plomberie, l’électricité) dans les services de l’hôpital de zone de Covè.

Le service biomédical ne disposant pas de méthode adéquate pour organiser son service, nous avons suggéré à ce dernier l’utilisation de la méthode des 5S (Séparer-Systématiser-Salubrité-Standardiser-Se discipliner) pour mettre de l’ordre dans notre atelier de travail tout en séparant les équipements réparés des équipements en cours de maintenance et aussi des équipements à maintenir. Nous avons en dehors de cela, instauré un calendrier des travaux à effectuer toute la semaine et de faire un bilan tous les lundis de la semaine qui suit. Vu que l’hôpital est en pleine construction, nous avons beaucoup plus assisté à des travaux d’installation, de maintenance et quelques travaux de maintenance corrective et préventive.

DEUXIEME PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES

(25)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 12 3.1. Travaux de maintenance corrective

Ce type de maintenance est effectué après la défaillance d’un nouveau matériel. Il se subdivise en deux formes : la maintenance palliative impliquant des interventions de type dépannage et la maintenance curative impliquant des interventions de types réparation.

Tableau 1: Maintenance corrective

Services

Appareils Pannes Causes Actions menées

Marques

Stomatologie Pompe

d’aspirateur

Relais défectueux

Constat fait lors de l’installation de l’appareil

Changement de relais

PLANMECA

Bloc opératoire

Aspirateur L’aspirateur ne

fonctionne pas dès la mise sous tension

Manque de maintenance préventive

Lubrification du moteur.

Tournement des hélices du

ventilateur.

FAZZNI

Radiologie Appareil de radiologie

-défaut de calibrage -utilisation complexe due à la langue (anglais)

Manque de maintenance préventive

calibrage de l’équipement

; calibrage du tube ;

conversion du langage de la console en langue française ; centrage du collimateur

BMI

(26)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim

3.2. Travaux d’installation des équipements 3.2.1. Installation d’un

suspension plafonnière dans et Covè

3.2.2. Présentation de l

Photo 1 : Appareil de radiographie de marque

L’installation de l’appareil de radiographie a nécessité l’intervention d’un représentant de la marque

dans le câblage des différents modules de l’appareil.

les câbles entre la boîte de commande et la table de l radiographie ; la table de l

plafonnière ; de la suspension plafonnière au commande à l’unité de commande.

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

ravaux d’installation des équipements

. Installation d’un Appareil de radiographie de type suspension plafonnière dans les hôpitaux de zone de Djidja

Présentation de l’appareil de radiographie

ppareil de radiographie de marque BMI et de modèle BGR 100

L’installation de l’appareil de radiographie a nécessité l’intervention d’un représentant de la marque BMI qui a été sollicité pour nous aider dans le câblage des différents modules de l’appareil. Nous avons pu relier

entre la boîte de commande et la table de l

; la table de l’appareil de radiographie à la suspension

; de la suspension plafonnière au Potter Bucky et de la boîte de commande à l’unité de commande.

Page 13 Appareil de radiographie de type

de zone de Djidja

graphie

et de modèle BGR-

L’installation de l’appareil de radiographie a nécessité l’intervention qui a été sollicité pour nous aider Nous avons pu relier entre la boîte de commande et la table de l’appareil de à la suspension et de la boîte de

(27)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 14 3.2.3. Principe de fonctionnement de l’appareil de

radiographie

L’appareil de radiographie permet d’explorer l’intérieur du corps humain soit directement par radioscopie ou soit par fixation de l’image sur un film, grâce aux rayons X. L’appareille dispose d’un générateur de rayons X qui est en réalité un transformateur de l’énergie électrique en rayonnement X. Il est constitué des circuits suivant :

 Le circuit primaire de basse tension.

Ce circuit puise son énergie sur le réseau de distribution d’énergie électrique, et grâce aux transformateurs, fournit de basses tensions nécessaires au chauffage du filament et à l’alimentation des autres circuits.

La quantité de RX dépend des facteurs choisis (KV, Ma et le temps d’exposition).

 Le circuit secondaire de haute tension.

Grâce à l’autotransformateur haute tension et au bloc redresseur, les électrons émis par le filament sont accélérés par une force créée sous un grand champ électrostatique dans le tube RX.

 Le circuit de chauffage de base tension.

Ce circuit est chargé de chauffer le filament du tube à rayon X. On établit aux bornes de ce filament une base de tension afin de créer un courant électrique chauffant (effet Joule).

(28)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim 3.3. Installation d’un fauteuil

de zone de Cov

3.3.1. Présentation du fauteuil dentaire

Photo 2: fauteuil dentaire de ma

3.3.2. Description de l’appareil

Cet appareil a été installé dans la salle de la stomatologie de l’hôpital.

Il sera utilisé pour le diagnostic et le traitement chirurgical des maladies, des lésions, des malformations et des déficiences des mâchoires, des dents et des structures qui leur s

procédé à l’assemblage des différents modules en reliant

raccords et la lampe scialytique au socle, le dossier au socle et à assembler les différentes parties de l

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

Installation d’un fauteuil dentaire a l’hôpital ovè

Présentation du fauteuil dentaire

fauteuil dentaire de marque PLANMECA modèle Compact

i

Touch

.2. Description de l’appareil

Cet appareil a été installé dans la salle de la stomatologie de l’hôpital.

Il sera utilisé pour le diagnostic et le traitement chirurgical des maladies, des lésions, des malformations et des déficiences des mâchoires, des dents et des structures qui leur sont associées. A l’intérieur de local,

mblage des différents modules en reliant

raccords et la lampe scialytique au socle, le dossier au socle et à assembler les différentes parties de l’appareil de radiologie.

Page 15 dentaire a l’hôpital

que PLANMECA et de

Cet appareil a été installé dans la salle de la stomatologie de l’hôpital.

Il sera utilisé pour le diagnostic et le traitement chirurgical des maladies, des lésions, des malformations et des déficiences des mâchoires, des dents ont associées. A l’intérieur de local, nous avons mblage des différents modules en reliant les différents raccords et la lampe scialytique au socle, le dossier au socle et à assembler

(29)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim

3.4. Installation d’un incinérateur a l’hôpital de zone de C

3.4.1. Présentation de l

Photo 3: Appareil d’incinération

3.4.2. Description de l’incinérateur

L’incinérateur se présente en général comme un four et sera le traitement de déchets médicaux biologiquement

incinérateur moderne automatisé. Il rôles sont d’assurer trois fonctions

 La montée en température jusqu’aux conditions d’incinération (850 °C après la dernière injection d’air)

Boite

d’alimentation

Ventilateur de soufflage d’air de combustion

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

Installation d’un incinérateur a l’hôpital de zone de Covè

. Présentation de l’incinérateur

ppareil d’incinération de marque APICC modèle FA-240

. Description de l’incinérateur

ésente en général comme un four et sera le traitement de déchets médicaux biologiquement

ateur moderne automatisé. Il présente deux bruleurs rôles sont d’assurer trois fonctions :

La montée en température jusqu’aux conditions d’incinération après la dernière injection d’air) ;

Ventilateur de soufflage d’air de combustion

Brûleur du foyer

Brûleur de postcombustion

Page 16 de marque APICC et de

ésente en général comme un four et sera utilisé pour le traitement de déchets médicaux biologiquement dangereux, un uleurs dont leurs

La montée en température jusqu’aux conditions d’incinération

(30)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 17

 Le maintien des conditions d’incinération au cas où les déchets seuls ne le permettent pas ;

 L’arrêt du four et descente en température (qui doit être progressive).

Quant à l’installation, elle comporte trois zones principales :

 Un foyer et un four permettant d’homogénéiser les produits avec un brûleur à mazout pour réduire les imbrûlés ou la formation de composés toxiques (furanes, goudrons ou diverses formes de dioxines) si la température tombe au-dessous de 850 °C.

 La chambre de postcombustion avec un bruleur pour bruler d’avantage la fumée issue du foyer.

 Une cheminée pour évacuer le reste de la fumée provenant de la chambre de poste-combustion

(31)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim 3.5. Installation d’un autoclave

l’hôpital de zone 3.5.1. Présentation de l’

Photo 4: Appareil de stérilisation

3.5.2. Description de l’autoclave

L’autoclave est un appareil permettant de chaleur et de la vapeur d’eau sous pression qui permet d'obtenir une chaleur

Les quatre phases du cycle de stérilisation

 Montées simultanées en pression et

fluide caloporteur (vapeur ou eau surchauffée).

Dispositif de protection qui

interrompt un court- circuit

Adoucisseur d’eau qui réduit la quantité de calcaire contenue dans l’eau

Compresseur d’air alimentant tout le côté pneumatique de l’autoclave

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

Installation d’un autoclave de grande capacité zone de Covè

. Présentation de l’autoclave

Appareil de stérilisation de marque COLUSSI modèle U6

. Description de l’autoclave

ave est un appareil permettant de stériliser, par utilisation de la chaleur et de la vapeur d’eau sous pression. L’eau est portée à ébullition, ce qui permet d'obtenir une chaleur humide de 100 à 135° Celsius

Les quatre phases du cycle de stérilisation :

Montées simultanées en pression et en température par injection de fluide caloporteur (vapeur ou eau surchauffée).

Compresseur d’air alimentant tout le côté pneumatique de l’autoclave

Page 18 de grande capacité à

de marque COLUSSI et de

stériliser, par utilisation de la est portée à ébullition, ce humide de 100 à 135° Celsius.

en température par injection de

Autoclave pour la stérilisation

(32)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim

 Palier ou stérilisation. La température de palier est maintenue pendant un temps donné par le barème de stérilisation.

 Refroidissement. Diminution du couple température / pres

 Retour à la pression atmosphérique

3.6. Installation d’une morgue a l’hôpital de zone de Covè

3.6.1. Présentation

Photo 5: Chambre froide

3.6.2. Description de la

Une morgue est une unité de conservation des corps durant le temps nécessaire pour que les familles ou que l'entreprise de pompes funèbres viennent retirer le corps.

Cellule réfrigérantes

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

Palier ou stérilisation. La température de palier est maintenue pendant un temps donné par le barème de stérilisation.

Refroidissement. Diminution du couple température / pres Retour à la pression atmosphérique

Installation d’une morgue a l’hôpital de zone

. Présentation de la chambre froide

hambre froide de modèle Art.50001

. Description de la chambre froide

Une morgue est une unité de conservation des corps durant le temps nécessaire pour que les familles ou que l'entreprise de pompes funèbres viennent retirer le corps.

Cellule réfrigérantes

Page 19

Palier ou stérilisation. La température de palier est maintenue pendant un temps donné par le barème de stérilisation.

Refroidissement. Diminution du couple température / pression.

Installation d’une morgue a l’hôpital de zone

de modèle Art.50001-I

Une morgue est une unité de conservation des corps durant le temps nécessaire pour que les familles ou que l'entreprise de pompes funèbres

(33)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim 3.7. Installation des machines

l’hôpital de zone de C 3.7.1. Présentation

Photo 6: Appareil de lavage ASEP II

Appareil de séchage

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

Installation des machines à laver et de séchage de zone de Covè

Présentation

ppareil de lavage de marque DANUBE

ASEP II et de séchage de marque GIRBAU modèle STI-54

Page 20 séchage à

de marque DANUBE de modèle de marque GIRBAU de

Appareil de lavage

(34)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim

3.7.2. Description des machines à laver et de séchage

Une machine à laver le linge ou un lave électroménager conçu pour nettoyer les vêtements,

autres tissus ménagers et la machine de séchage à pour rôle derniers.

3.8. Installation des laveurs désinfecteurs l’hôpital de zone de C

3.8.1. Présentation

Photo 7: laveur et désinfecteur

résenté par INOUSSA O. K. Kazim

des machines à laver et de séchage

Une machine à laver le linge ou un lave-linge est un appareil électroménager conçu pour nettoyer les vêtements, serviettes, draps et autres tissus ménagers et la machine de séchage à pour rôle

Installation des laveurs désinfecteurs à de zone de Covè

. Présentation

laveur et désinfecteur de marque MEIKO de modèle SAN29BW/Tophine 40

Page 21 des machines à laver et de séchage

linge est un appareil serviettes, draps et autres tissus ménagers et la machine de séchage à pour rôle de sécher ces

de marque MEIKO de modèle

(35)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 22 3.8.2. Description du laveur désinfecteur

Le nettoyage des dispositifs médicaux est l’une des étapes essentielles permettant de garantir le succès de l’opération de stérilisation. Le nettoyage des DM dans un laveur désinfecteur permet d’éliminer les salissures par l’action physico-chimique d’un produit tel un détergent conjugué au pouvoir physique germicide réalisé par l’action de la chaleur humide à températures supérieures à 65°C.

(36)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 23 CHAPITRE 4 : La Biosécurité

4.1. Problématique

Soucieux du bien-être de la population, du personnel hospitalier et de la dépollution de son environnement ainsi que l’analyse des différents problèmes relatifs à la production des déchets médicaux et aux différents modes d’incinération de ces déchets en milieu hospitalier, il urge de penser à comment éradiquer ce fléau qui mine et gangrène notre environnement hospitalier.

Pour mieux cerner cette problématique, nous avons jugé opportun de tenir compte dans un premier temps, des connaissances acquises en maintenance biomédicale au cours de notre cycle universitaire, puis dans un second temps, d'intégrer dans la gestion du système sanitaire, la réalité selon laquelle un tel centre se doit de satisfaire la population par la qualité de ses prestations. Lesquelles prestations devront obéir aux exigences d’une bonne incinération des déchets médicaux. D’où le choix d’un incinérateur moderne automatisé de marque APICC au détriment des incinérateurs de type MONTFORT utilisé dans la plupart des hôpitaux au Bénin.

TROIXIEME PARTIE :

LA BIOSECURITE : DESTRUCTION DES DECHETS

MEDICAUX PAR INCINERATION

(37)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 24 4.2. Généralités sur la notion de Biosécurité

4.2.1. Définition

Selon LAROUSSE, la biosécurité est l’ensemble de mesures visant à sécuriser l’exploitation des ressources biologiques, notamment en prévenant les risques de contamination, de pollution de l’environnement ou d’appauvrissement de la biodiversité. En d’autre terme, elle représente l'ensemble des mesures visant à prévenir et à contrer les dangers qui sont liés à la manipulation et à l'utilisation de matériel biologique (microorganismes, organismes génétiquement modifiés), dans les laboratoires de recherche, les hôpitaux et les industries.

4.2.2. Domaines d’application de la biosécurité

Elle est applicable PARTOUT notamment en santé et dans chaque maillon de la chaîne alimentaire (production primaire, transformation, distribution, consommation et gestion des déchets et sous-produits). Elle concerne :

 Les activités cliniques, visites d’exploitation

 La salle d’autopsie et la salle d’anatomie

 Les visites d’abattoir

 L’environnement hospitalier

(38)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 25 Figure 3: Différents stades de la biosécurité

Légende

1- Bio-exclusion : limiter le risque d'introduction

2- Bio-compartimentation : limiter la dissémination du pathogène dans l'unité/exploitation, par exemple en isolant les animaux excréteurs

3- Bio-confinement : limiter la dissémination de l'agent infectieux en dehors de l'unité/exploitation (transmission inter-troupeaux)

4- Bio-contamination : prévenir le risque de contamination des humains;

5- Bio-contamination : prévenir toute contamination

environnementale ainsi que la persistance de l'agent pathogène dans l'environnement.

(39)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 26 4.3. La Biosécurité en milieu hospitalier

4.3.1. Définition

La biosécurité à l’hôpital vise à prévenir les infections, les intoxications et les maladies chez le personnel ainsi qu'à protéger la communauté et l'environnement contre les dangers en prévenant la libération d'agents pathogènes ou de toxines.

4.3.2. Les méthodes d’application de la biosécurité à l’hôpital

L’application de la biosécurité doit être une stratégie élaborée pour permettre la Gestion des déchets, la prise en charge effective de l’Hygiène sanitaire. Cette prise en charge passe par la mise en place d’un organe de gestion c'est-à-dire un service d’hygiène et assainissement de l’hôpital.

Pour une bonne application de la biosécurité en milieu hospitalier, il est primordiale pour ce service d’hygiène de lutter contre l’imprudence, la négligence en faisant une collecte régulière des déchets à l’intérieur de l’hôpital.

Pour y parvenir :

1- Assurer l’assainissement de l’hôpital et de ses environs.

2- Les couloirs des laboratoires doivent être libres d’accès et ne pas servir à stocker du matériel et des produits chimiques.

3- Ne pas laisser du matériel ou d’équipements encombrants ou à risque dans les zones de passage ou réservées à l’évacuation.

4- Eviter tout stockage de papier ou d’emballage dans des gaines techniques.

5- N’utiliser que les appareils en bon état.

6- Eviter de faire stocker les déchets issues des services de soins tels que le bloc opératoire dans les zones de passage ou réservées à l’évacuation.

(40)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 27 4.4. La gestion des déchets médicaux

4.4.1. Généralités sur les déchets médicaux

Les déchets médicaux désignent d'une manière générale les déchets issus d'une activité de soin à l'hôpital. Ils sont souvent classés en deux catégories principales, selon leur degré de dangerosité : d'une part, les déchets médicaux assimilables aux déchets ménagers (comme les emballages), sans risque direct pour la santé des personnes ou pour l'environnement qui représentent environ 80 % de la production totale et d'autre part, les déchets médicaux présentant un risque infectieux ou sanitaire pour les 20 % restants.

4.4.2. Définition d’un déchet médical

Dans le domaine médical, les déchets médicaux représentent les déchets issus des activités de soin prodiguées dans différentes structures médicalisées, notamment dans les structures hospitalières. Le suivi de leur production, leur gestion et leur élimination font partie des préoccupations écologiques et sanitaires actuelles.

4.4.3. Les différents types de déchets médicaux

Les déchets médicaux représentent des risques pour la santé. Les déchets produits à l’hôpital sont de différentes catégories et présentant chacun leurs risques.

Un aperçu est présenté dans le tableau suivant :

(41)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 28 Tableau 2: les différentes catégories de déchets

classiFications eXemples 1

Déchets ménagers ou domestiques ou

généraux

Papiers A4, pots de yaourt, sachets plastiques ou cartons usagé,

2

Déchets piquants et tranchants Aiguilles, seringues, lames de bistouri

3

a. Déchets présentant un danger de contamination

Déchets contenant du sang, des secrétions ou des excrétions présentant un danger de contamination

b. Déchets anatomiques Parties du corps, tissus présentant un danger de contamination

c .Déchets infectieux Déchets contenants d’importantes quantités de matériel, substances ou milieux de culture présentant un risque de propagation d’agents infectieux

4

a. Déchets de médicaments Médicaments périmés ou récipients ayant contenus des médicaments.

b. Déchets cytotoxiques Cytotoxines périmées, restes de cytotoxines, matériel contaminés par des cytotoxines c. Déchets contenant des métaux lourds Piles, déchets de mercure (thermomètres ou

tensiomètres cassés, ampoules fluorescentes) d. Déchets chimiques Déchets contenant des substances chimiques : reste de solvants de laboratoire, désinfectants, bains de développement et de fixation photographique

5

Réservoirs sous pression Bonbonnes de gaz, bombes aérosol

6

Déchets radioactifs Déchets contenant des substances

radioactives : radionucléides utilisés en laboratoire ou en médecine nucléaire, urine ou excréta de patients

(42)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 29 4.4.4. Les étapes de la gestion des déchets médicaux

La gestion des déchets médicaux nécessite l’élaboration d’un plan où apparaissent des procédures pour appliquer les différentes étapes. Les étapes pour une bonne gestion des déchets médicaux sont :

 La désignation des responsabilités

 Le tri

 La collecte et le stockage

 Le traitement

 L’élimination

4.4.5. La désignation des responsabilités

Pour rendre optimale la gestion des déchets médicaux, une équipe devra être mise en place et sera constituée des membres suivants : chef de projet de l’hôpital, ingénieur eau et habitat, responsable local des déchets, ainsi que les membres suivants du personnel de l’hôpital : administrateur, infirmier-chef, responsable de la chirurgie, pharmacien et chef du laboratoire. Le chef de projet de l’hôpital doit s’assurer que les déchets de l’hôpital sont gérés dans le respect des législations nationales et des conventions internationales.

 L’ingénieur eau et habitat intervient beaucoup plus dans le traitement et/ou l’élimination des déchets et les risques environnementaux. Il doit faire des formations périodiques et surveiller les travaux de collecte.

 Le responsable local des déchets est la personne chargée de gérer le plan de gestion des déchets au quotidien. Cette personne assure la pérennité du système à long terme. Il est sur le terrain et s’occupe de la collecte jusqu’à l’élimination des déchets.

(43)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 30

 L’administrateur de l’hôpital reçoit les demandes d’outils comme les conteneurs de stockage. Il les traite et satisfait le demandeur. Il s’occupe de la partie administratrice et financière du programme. Il peut également suppléer l’ingénieur eau et habitat en son absence.

 L’infirmier-chef s’occupe de la formation du personnel en matière de gestion des déchets (une attention particulière sera donnée aux nouveaux collaborateurs).Il contrôle les procédures de tri, de collecte, de stockage et de transport dans les unités de soins et les mesures de protection.

4.4.6. Le tri

Le tri consiste en une identification claire des différentes catégories de déchets et des moyens de séparation. Il est une étape sensible de la gestion des déchets. Il concerne tous les collaborateurs. La formation, l’information régulière et les contrôles fréquents sont essentiels pour garantir la pérennité du système mis en place.

La façon la plus simple d’identifier les différentes catégories de déchets et d’encourager le tri est de séparer les déchets dans des conteneurs ou des sacs en plastique de différentes couleurs. Les recommandations internatio- nales sont les suivantes :

(44)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 31 Tableau 3: Correspondance type de déchet-type et Couleur de conteneurs

catégorie de déchet codage couleur- symbole

types de conteneurs

1

Déchets domestiques Noir Sacs plastiques

2

Déchets piquants et tranchant Jaune et Conteneurs (en carton) à piquants et tranchants

3

Déchets présentant un danger de contamination

jaune

Sacs plastiques ou conteneurs Déchets anatomiques

Déchets infectieux Jaune marqué « hautement infectieux » et

Sacs plastiques ou conteneurs pouvant être passés à l’autoclave

4

Déchets de médicament

Brun avec symbole approprié (voir annexe

Sacs plastiques ou conteneurs

Déchets cytotoxiques Déchets contenants des métaux lourds

Déchets chimiques

5

Réservoirs sous pression Blanc/ gris ou bleu/ gris

6

Déchets radioactifs Jaune Conteneur plastique

4.4.7. Collecte et le stockage

Les déchets doivent être collectés régulièrement, au minimum une fois par jour. Ils ne doivent pas s’accumuler à l’endroit où ils sont produits.

Un programme quotidien et un circuit de collecte doivent être planifiés.

Chaque catégorie de déchets sera récoltée et stockée séparément. Les déchets à caractère infectieux ne doivent en aucun cas être stockés dans des lieux ouverts au public.

Les sacs et les conteneurs doivent être fermés lorsqu’ils sont remplis aux deux tiers. Ceci est la responsabilité du personnel infirmier ! Ne jamais

(45)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 32

tasser les sacs, ni les vider; les manipuler par le haut (jamais contre soi) et porter des gants.

Photo 8: Manipulation d’un sac de déchets

Les sacs collectés doivent immédiatement être remplacés par des sacs neufs. Un endroit de stockage doit être désigné pour les déchets médicaux.

Il doit répondre aux critères suivants:

 fermé, avec accès limité aux seules personnes autorisées ;

 séparé des denrées alimentaires ;

 couvert et protégé du soleil ;

 sol imperméable avec un bon drainage ;

 facilement nettoyable ;

 protégé des rongeurs, des oiseaux et autres animaux ;

 accès facile aux moyens de transport interne et externe ;

 bien aéré et bien éclairé ;

 compartimenté (séparation des différentes catégories de déchets);

 à proximité de l’incinérateur si l’incinération est l’option choisie ;

4.4.8. Le transport

Les moyens utilisés pour le transport doivent être réservés à cet effet et être différents pour chaque catégorie de déchets. Ces moyens doivent répondre aux exigences suivantes :

 être faciles à charger et décharger ;

(46)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 33

 ne pas comporter d’angles ou de bords tranchant ;

 pouvant déchirer les sacs ou abîmer les conteneurs ;

 être facilement nettoyable (avec une solution à 5 % de chlore actif) ;

 être clairement identifiés.

De plus, les moyens de transport externe doivent répondre aux exigences suivantes :

 être fermés pour éviter tout déversement sur la chaussée ;

 être équipés d’un système de sécurisation de la charge (pour éviter tout renversement à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule) ;

 être signalés selon la législation en vigueur, si la charge dépasse 333 kg

Les moyens de transport seront nettoyés quotidiennement. Nous pouvons avoir les transports interne et externe :

Transport interne

Les moyens de transport interne à l’établissement peuvent être de plusieurs sortes : brouettes, conteneurs sur roulettes, chariots.

Transport externe

Il se fait conformément à la législation nationale en matière de transport des matières dangereuses et à la Convention de Bâle lorsqu’il s’agit de transports transfrontaliers.

4.4.9. Le traitement

Le choix des techniques de traitement et d’élimination dépend de nombreux paramètres tels que:

 quantité et type de déchets produits ;

 température de destruction des déchets ;

 présence ou non d’un site de traitement des déchets à proximité de l’hôpital ;

 acceptation culturelle des modes de traitement ;

 présence de moyens de transport fiables ;

(47)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 34

 espace suffisant autour de l’hôpital ;

 disponibilité de ressources financières, matérielles et humaines ;

 approvisionnement en courant fiable ;

 existence d’une législation nationale, climat et niveau de la nappe phréatique, etc.

Le traitement des déchets domestiques suit le même protocole que celui des ordures ménagères de la communauté. Ils sont incinérés par des usines d’incinération des ordures ménagères ou enfoui dans des fosses. Le choix doit être fait en ayant comme objectif principal la minimisation des impacts négatifs sur la santé et sur l’environnement. Il n’existe pas de solution universelle de traitement. Le choix ne peut être qu’un compromis dépendant des conditions locales.

4.5. Risques liés à la mauvaise gestion des déchets Hospitaliers

 Risques sanitaires

Les déchets des structures de santé constituent un réservoir de micro- organismes potentiellement dangereux susceptibles d’infecter les malades hospitalisés, les accompagnants, les visiteurs, les agents de santé et le grand public dont les enfants constituent le groupe le plus vulnérable . Les risques infectieux potentiels sont notamment les infections nosocomiales, les hépatites virales, le SIDA. Les déchets peuvent également provoquer des traumatismes, par exemple, les blessures provoquées par des objets pointus ou tranchants.

 Risques environnementaux

Les effets néfastes des déchets biomédicaux sur l’environnement sont d’ordre biologique, chimique ou physique et peuvent atteindre le sol, les eaux souterraines ou de surface, l’air, la faune ou la flore. Ces effets se manifestent généralement de manière ci-après :

(48)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 35

1. La contamination du sol : les micro-organismes pathogènes, les produits chimiques toxiques, et les éléments radioactifs peuvent contaminer le sol. La flore est ainsi directement atteinte et la faune par le biais de la chaine alimentaire.

2. La contamination de l’eau : de par le sol, les eaux de surface ou les eaux souterraines peuvent être contaminées par des agents pathogènes, des produits chimiques ou des produits radioactifs.

L’enfouissement « sauvage » des déchets biomédicaux dans un trou creusé dans le sol, dans l’enceinte des établissements sanitaires, est aussi une pratique répandue. Cette méthode est aussi nocive pour l’environnement que leur rejet anarchique dans les dépôts d’ordures.

CHAPITRE 5 : La destruction des déchets médicaux Par Incinération

5.1. Généralités sur les incinérations 5.2. Définition

L’incinération est une méthode de traitement thermique des déchets qui consiste en une combustion (technologie et température variant selon la nature du déchet) et un traitement des fumées. De cette technique résultent trois catégories de résidus : mâchefers, cendres et résidus d'épuration des fumées. La chaleur générée par l'incinération fait l'objet de valorisation énergétique (production d'électricité et de chaleur) dans la plupart des unités.

5.3. Mode d’incinération

L’incinération est une technique de transformation par l’action du feu.

Incinérer signifie « réduire en cendres » ou, dit autrement, qu’on brûle complètement les matières à incinérer. L’incinération est utilisée dans le domaine funéraire ; on parle alors plutôt de crémation quand le cadavre

(49)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 36

humain est complètement réduit en cendres (les ossuaires villanoviens contiennent des restes de l’incinération mélangeant cendres et os incomplètement brûlés). Elle est aussi utilisée comme technique pour le traitement de déchets au moyen d’un incinérateur de déchets. C’est une technique de gestion des déchets. Elle s’est développée dans les agglomérations urbaines à partir des années 1960, en l’absence de politique de tri des déchets, de compostage et de recyclage des matériaux, et en raison d’une offre nouvelle de matériel d’incinération capable de traiter des quantités importantes de déchets, et de la difficulté croissante de trouver des sites de décharge.

5.4. Les incinérateurs

5.4.1. Généralités sur les incinérateurs

Un incinérateur est un dispositif visant à détruire des objets par incinération, c’est-à-dire par une combustion aussi complète que possible.

Il se présente en général comme un four où la chaleur dégagée par les matériaux en cours de combustion est suffisante pour enflammer les matériaux ajoutés. Le mot désigne souvent une UIOM (usine d’incinération des ordures ménagères). Les incinérateurs ayant dans le passé été sources de pollutions importantes, ils ont été nommés « centre de valorisation thermique » puis « usine de valorisation énergétique » au lieu d’« usine d'incinération ». Les polémiques autour des UIOM sont nombreuses avec les associations de défense créées par les riverains de ces usines. Les premières usines d’incinération de déchets urbains et ménagers sont apparues à la fin des années 1800. En Europe, la France et l’Allemagne ont été les pays qui au XXe siècle ont le plus développé l'incinération.

Il existe aussi des incinérateurs ou des modes d'incinération conçus pour des déchets particuliers.

(50)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 37 5.4.2. Les différents types d’incinérateurs

Pour l’incinération des déchets médicaux ou non, il existe :

L’incinérateur artisanal : c’est l’étape qui a suivi le brûlage à l’air libre. C’est un incinérateur archaïque. Son volume dépend de la capacité financière et de la quantité de déchets à incinérer. Il fonctionne en général comme un four. les déchets sont brûlés avec de l’essence ou du pétrole et des allumettes.

L’incinérateur moderne : les incinérateurs modernes d’ordures ménagères possède un circuit électrique et l’inflammation se fait électriquement grâce à des électrodes et un transformateur d’allumage. Ils sont onéreux mais plus efficace et plus économique en matière de temps et son rendement est plus grand que celui d’un incinérateur artisanal. Ils émettent très moins de substances nocives pour la santé. L’inflammation se fait à l’aide des brûleurs.

(51)

Réalisé et présenté par INOUSSA O. K. Kazim Page 38 5.5. Etude de l’incinérateur FA 240 de l’hôpital de zone de Covè

5.5.1. Présentation

L'incinérateur est composé :

 du foyer où sont introduits les déchets, avec accès à l'enfournement et porte de décendrage, brûleur d’allumage, et ventilateur de soufflage d’air de combustion.

 de la chambre de postcombustion avec son brûleur de rebrûlage des gaz, et son ventilateur de soufflage d’air de combustion,

 de la cheminée,

 de l'armoire de commande et de contrôle,

La marche d'un incinérateur étant fonction d'un dégagement important de matières volatiles, peu après l'enfournement, dépendant directement du pouvoir calorifique des déchets enfournés, il serait normal de procéder systématiquement à de nouveaux réglages des consignes affichées chaque fois que des déchets différents sont chargés. Le but étant d'avoir toujours la même concentration calorifique de chaque déchet, le poids enfourné devrait varier d'un type de déchets à l'autre. Du point de vue pratique, il est préférable de faire un réglage moyen sur un mélange d'échantillons représentatifs des différents déchets, pour obtenir un bon résultat.

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