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Academic year: 2022

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Communications orales 675

Objectifs Comparer l’efficacité de la thérapie trimodale (TTM) vs. cystectomie radicale (CR) pour le traitement des tumeurs de vessie infiltrant le muscle (TVIM) localisées.

Méthodes Nous avons réalisé une étude observationnelle à par- tir de la Nationale Cancer Data Base. Les patients ayant rec¸u un traitement curatif pour une TVIM localisée entre 2003 et 2011 ont été identifiés et inclus dans les groupes TTM et CR. La TTM était définit comme la réalisation d’une résection transurétrale de ves- sie, suivie d’une radiochimiothérapie concomitante≥59 Gy ou≥ 39 Gy avec CR de sauvetage. Des courbes de Kaplan-Meier et un modèle de Cox avec covariable changeante au cours du temps, ajustés par la probabilité inverse de recevoir la TTM (IPTW) ont été utilisés pour comparer la survie globale entre les 2 groupes de traitement.

Résultats Au total, 625 (4,48 %) et 13,313 (95,52 %) patients avec une TVIM localisée ont rec¸u une TTM et CR, respectivement. Les courbes de Kaplan-Meier (Fig. 1) montraient une diminution signifi- cative de la survie globale chez les patients ayant rec¸u TTM vs. RC (32,33 vs. 43,53 mois ;p= 0,004). Le taux de survie globale à 5 ans était de 37,53 % vs. 43,89 %, chez les patients ayant rec¸u le TTM vs. RC, respectivement. L’analyse de Cox montrait que la TTM vs.

CR était associé à une diminution significative de la survie globale (HR = 0,56 ;p< 0,001). En analyses exploratoires, il n’y avait pas de différence entre la TTM et CR pour les patients≥75 ans (p= 0,340), les femmes (p= 0,604), les patients avec un score de Charlson≥2 (p= 0,251) et ceux avec une tumeur≥cT3 (p= 0,633).

Conclusion Bien que la survie globale soit généralement meilleure après CR vs. TTM pour le traitement des TVIM localisées, certains sous-groupes de patients pourraient choisir un traitement conservateur sans que cela impacte négativement leur survie.

Fig. 1

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.016

CO 09

Les perforations vésicales au cours d’une résection de tumeur vésicale nécessitant une réparation

chirurgicale : caractéristiques cliniques et résultats oncologiques

S. Rekik, I. Mejdoub , A. Chaabouni , M. Fourati , H. Fourati , N. Rebai , M. Hadj Slimen , M. Mhiri

CHU Habib Bourguiba Sfax, Sfax, Tunisie

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :rekiksami@yahoo.fr (S. Rekik)

Objectifs La perforation vésicale au cours de la résection trans- urétrale de tumeur de vessie est une complication largement sous-estimée. Si un simple drainage par sonde vésicale suffit dans la majorité des cas, le recours à la conversion chirurgicale reste rare.

Méthodes Nous rapportons 19 cas de perforation vésicale néces- sitant une conversion chirurgicale par laparotomie. Il s’agit d’une perforation intrapéritonéale ou sous-péritonéale importante. Les caractéristiques cliniques, les résultats oncologiques à long terme, l’incidence et le temps d’apparition de la localisation extra-vésicale ainsi que la survie des patients présentant cette complication ont été étudié. La survie globale a été mesurée par la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats L’âge moyen est de 65 ans. Un antécédent de résection noté dans 12 cas, la taille moyenne de la tumeur est de 4,9 cm.

La perforation est intrapéritonéale chez 15 patients et extrapérito- néale chez les 4 autres. Elle intéressait la face latérale dans 14 des cas. Le diagnostic est peropératoire dans 17 cas. Deux plaies grê- liques étaient diagnostiquées. La majorité des tumeurs était de haut grade (15 cas) et classée au moins pt1 dans 15 cas. La progression était observée dans 5 cas. Deux récidives extra-vésicales étaient notées (paroi antérieure et psoas) survenant respectivement à 5 et 15 mois. La survie moyenne est de 41 mois, respectivement de 75 %, 50 % et 25 % à 1, 3 et 5 ans. Cette survie chute de fac¸on significative dans le groupe des TVIM.

Conclusion La perforation vésicale au cours d’une RTUV nécessi- tant une réparation chirurgicale semble être plus fréquente chez les patients âgés présentant une tumeur de la face latérale sur une vessie déjà réséquée. Le taux de récidive et de progression seraient augmenté contre une baisse de la survie globale. Le taux de dissémination métastatique est faible mais précoce imposant une surveillance rapprochée.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.017

CO 10

Résultats périopératoires de la néphro-urétérectomie totale par voie laparoscopique pure versus robot assistée pour le traitement des

tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure

Q. Alimi1,∗, T. Seisen2, F. Bruyere3, N. Brichart4, G. Verhoest1, V. Graffeille1, L. Tondut1, B. Pradere3, V. Vanalderwerelt3, A. Rammal4, C. Vaessen2, P. Colin5, M. Roupret2, K. Bensalah1, B. Peyronnet1

1CHU de Rennes, Rennes, France

2La Pitié-Salpêtrière, Paris, France

3CHU Tours, Tours, France

4CHR d’Orléans, Orléans, France

5Clinique Lille, Lille, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :quentin.alimi@gmail.com (Q. Alimi)

Objectifs L’objectif de cette étude était de comparer les résul- tats périopératoires obtenus après le traitement des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure (TVEUS) localisée par néphro- urétérectomie totale (NUT) par voie laparoscopique combinée à un abord électif iliaque (NUT L) versus robot assisté (NUT RA).

Méthodes Les données périopératoires de patients opérés d’une NUT L ou d’une NUT RA dans 4 centres en France entre 2012 et 2016 ont été rétrospectivement collectées. Les résultats périopé- ratoires ont été comparés entre les 2 groupes.

Résultats Cent trois patients ont été inclus : 60 dans le groupe NUT L et 43 dans le groupe NUT RA. Les durées opératoires étaient similaires dans les deux groupes (255 vs. 239 min ;p= 0,14). Les

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676 Communications orales

pertes sanguines moyennes étaient inférieures dans le groupe robot (456 vs. 271 mL ;p= 0,04). Le taux de marges était similaire dans les 2 groupes (10 % vs 7 % ;p= 0,62). La durée d’hospitalisation était plus courte dans le groupe robot (8,8 vs 6,1 ;p= 0,04). Le taux de complications était inférieur dans le groupe robot (43,3 % vs 18,6 % ; p= 0,009).

Conclusion Cette étude est la première comparaison multicen- trique de la NUT-L et de la NUT RA. Les résultats périopératoires de la NUT RA semblent supérieurs à ceux de la NUT L. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer les résultats oncologiques de la NUT RA.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.018

CO 11

Néphro-uréterectomie pour tumeurs de la voie excrétrice supérieure : la voie robot assistée est-elle

équivalente sur le plan carcinologique à la voie ouverte et à la voie

laparoscopique ?

B. Peyronnet1,∗, N. Brichart2, F. Bruyère3, T. Seisen4, Q. Alimi1, V. Vanalderwerelt3, A. Ramal2, R. Mathieu1, L. Tondut1, B. Pradere3, P. Colin5, G. Verhoest1, M. Roupret4, K. Bensalah1

1CHU de Rennes, Rennes, France

2Centre hospitalier d’Orléans, Orléans, France

3CHU de Tours, Tours, France

4Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris, France

5CHU de Lille, Lille, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :peyronnetbenoit@hotmail.fr (B. Peyronnet) Objectifs Récemment plusieurs équipes ont décrit des tech- niques de néphro-ureterectomie par voie robot assistée (NUTRA) dont l’avantage principal est l’exérèse de la collerette vésicale par voie laparoscopique ce qui était exceptionnellement le cas au cours des NUT laparoscopique (NUTL). L’objectif de ce travail était de comparer les résultats oncologiques et le profil des récidives après NUTRA et après NUT ouverte (NUTO) et NUT laparoscopique (NUTL).

Méthodes Tous les patients ayant eu une NUT dans 4 centres entre 2008 et 2016 ont été inclus dans une étude rétrospective.

Les patients étaient divisés en trois groupes : NUTRA, NUTO, NUTL.

Les survies sans récidive (RFS), spécifique (CSS), globale (OS) et sans récidive vésicale (BRFS) ont été estimées selon la méthode de Kaplan-Meier puis comparées par le test de log rank. Les facteurs pronostics associés à la RFS, la BRFS, l’OS et la CSS ont été évalués par un modèle multivarié de Cox. Les sites des récidives ont été comparés entre les 3 groupes par le test du Chi2.

Résultats Au total 185 patients ont été inclus : 50 dans le groupe NUTO, 93 dans le groupe NUTL et 42 dans le groupe NUTRA. Après un suivi médian de 22 mois, il y a eu 34 récidives (18,4 %) avec des taux similaires de carcinose péritonéale dans les 3 groupes (15,8 % vs. 12,5 % vs. 14,3 % ;p= 0,98). Les survies globales et spécifiques étaient comparables dans les 3 groupes. En revanche la RFS était inférieure dans le groupe NUTRA par rapport aux groupes NUTO et NUTL (à 1 an : 57,7 % vs. 76,1 % vs. 76,7 % ;p= 0,02) de même que la BRFS (à 1 an : 57,1 % vs. 81,6 % vs. 74,8 % ;p= 0,04). En analyse multivariée, la NUTRA était associé à la BRFS (OR = 8,7 ;p= 0,01) mais pas à la RFS (OR = 1,7 ;p= 0,92) (Fig. 1 et 2).

Conclusion Dans cette étude multicentrique, la voie robot assis- tée était associée, à moyen terme, à une RFS inférieure aux voies d’abord laparoscopique et ouverte en analyse univariée. La BRFS de la NUTRA était inférieure à celles de la NUTO et de la NUTL en analyse univariée et multivariée. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats, en particulier à long terme.

Fig. 1 Survie sans récidive.

Fig. 2 Survie sans récidive vésicale.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.019

CO 12

Efficacité de la chimiothérapie adjuvante après

néphro-urétérectomie totale pour le traitement des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure classées pT3/T4 et/ou pN+

T. Seisen1,∗, R. Krasnow2, M. Rouprêt1, S. Lipsitz2, J. Leow2, M. Vetterlein2, M. Preston2, A. Kibel2, T. Choueiri3,

J. Bellmunt3, Q. Trinh2, S. Chang2

1Pitié-Salpétrière, Paris, France

2Brigham and Women’s Hospital, Boston, États-Unis

3Dana Farber Cancer Center, Boston, États-Unis

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :thomas.seisen@wanadoo.fr (T. Seisen)

Objectifs Évaluer l’efficacité de la chimiothérapie adjuvante après néphro-urétérectomie totale (NUT) pour le traitement des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure (TVEUS) classées pT3/T4 et/ou pN+.

Méthodes À partir de la Nationale Cancer Data Base, nous avons réalisé une étude observationnelle incluant 3491 patients ayant rec¸u une chimiothérapie adjuvante ou observation après NUT pour TVEUS classée pT3/T4 et/ou pN+. Des courbes de Kaplan-Meier ainsi qu’un modèle de Cox ajustés par la probabilité inverse de recevoir une chimiothérapie adjuvante (IPTW) ont été utilisés pour comparer la survie globale entre les 2 groupes de traitement.

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