LES CHIFFRES DE LA RENTREE SCOLAIRE DE L ENSEIGNEMENT BILINGUE EN 2020

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Les chiffres de la rentrée scolaire de l’enseignement bilingue en 2020 - 1 –

LES CHIFFRES DE LA RENTREE SCOLAIRE DE

L’ENSEIGNEMENT BILINGUE EN 2020

POLE ETUDE ET DEVELOPPEMENT

OBSERVATOIRE DES PRATIQUES LINGUISTIQUES

O

CTOBRE

2020

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Ouvertures

L’offre d'enseignement bilingue dans le primaire (préélémentaire et élémentaire)

20 sites bilingues ont ouvert en maternelle :

o 13 dans l'Enseignement public : Ploubezre, Prat (22), Brest, la Feuillée - Brennilis - Loqueffret (RPI¹), Plourin-lès-Morlaix, Rosporden (29), Vitré, Pleurtuit, Rennes (35), Nantes, Saint-Nazaire (44), Lauzach, Ploemeur (56).

o 6 dans l'Enseignement catholique : Plerin (22), Plouedern, Trégunc (29), Mordelles (35), Kervignac et Monterblanc (56).

o Le réseau Diwan a ouvert 1 nouvelle école à Quimper (3^ème site).

2 sites ont fermé en primaire :

o L'Enseignement catholique a fermé 1 filière à Gourin. Elle accueillait 17 élèves en 2019.

o L’école Diwan de Questembert (56) a également été fermée. 20 élèves y étaient scolarisés en 2019. L’école avait ouvert en 2000.

1 Regroupement Pédagogique Intercommunal.

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En 2020, l’extension de l’offre a concerné les 5 départements. C’est la 3^ème fois depuis 2015 (après 2016 et 2019), alors que cela ne s’était produit que 2 fois auparavant. Il s’agit là d’une des avancées de la convention Etat-Région signée en 2015 qui a notamment posé l’objectif de la bonne couverture du territoire de l’académie de Rennes par l’enseignement bilingue. De plus, c’est la première fois que l’on compte au moins 2 ouvertures dans chaque département. Le Finistère est le département qui compte le plus de nouveaux sites (7), suivi du Morbihan (4), de l’Ille-et-Vilaine (4), des Côtes-d’Armor (3) et de la Loire-Atlantique (2).

Le réseau public est le plus dense avec 153 maternelles (55% du total qui s’élève à 278) ; il y en a 77 dans l’Enseignement catholique. Diwan dispose de 48 écoles.

Plusieurs communes voient leur réseau bilingue se renforcer cette année.

Brest et Rennes gagnent chacune une 5^ème filière publique. Le réseau nantais s’accroît, lui aussi, avec un 3^ème site public tandis qu’une 3^ème école Diwan ouvre à Quimper (c’est la première fois qu’une commune accueille 3 écoles Diwan). De plus petites villes voient leur réseau bilingue progresser également : Plerin et Vitré avec leur premier site public et Trégunc avec une filière catholique.

Nombre de nouveaux sites bilingues ouverts chaque année en primaire

2019 constituait déjà un record avec 17 sites ouverts mais les 20 sites de 2020 en font la meilleure année dans l’histoire de l’enseignement bilingue pour le nombre de nouvelles filières. Les écoles publiques, en particulier, comptent 13 nouveaux sites. 78%

des ouvertures des 5 dernières rentrées ont été réalisées dans la filière publique. Cette extension de l’offre est le résultat du travail accompli sur le terrain par l’OPLB pour la mise en œuvre du plan de développement que constitue la carte des pôles actualisée tous les 2 ans, en collaboration étroite avec l’Education nationale, les élus et les associations de parents. Elle s’inscrit néanmoins dans un contexte difficile de crise sanitaire et de baisse démographique sur la majeure partie du territoire. Par ailleurs, l’enseignement catholique a ouvert 6 sites cette année, ce qui ne s’était pas produit depuis 15 ans (2005) ; dans ce réseau aussi, le développement commence à se structurer.

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Nombre de nouveaux sites bilingues publics ouverts chaque année en primaire

Suite à la signature de la convention Etat-Région en 2015, un plan de développement a été élaboré pour le public et un protocole de travail a été signé entre l’Education nationale et l’OPLB pour sa mise en œuvre. Ainsi, 52 nouvelles filières ont été ouvertes dans les maternelles publiques de l’académie de Rennes, soit une moyenne de 10,4 sites chaque année (soit davantage qu’au cours des 11 rentrées scolaires précédentes). En l’espace de 5 rentrées, autant de sites ont ouvert qu’au cours des 14 années précédentes. C’est le résultat du travail de structuration du développement mené depuis 2015.

Toutefois, la carte des pôles n’a pas été pleinement mise en œuvre : dans le primaire public, seules 58% des ouvertures programmées dans la carte des pôles 2016-2017 ont été réalisées, 61% de celles de la carte 2018-2019 et 61% des sites prévus pour 2020 dans la carte 2020-2021. Par ailleurs, l’académie de Nantes se trouve hors du champ de cette convention et reste en marge de la dynamique observée dans l’académie de Rennes.

Malgré cela, c’est la première fois que 2 sites publics ouvrent simultanément en Loire-Atlantique et c’est également la première fois que ce département enregistre des ouvertures 2 années de suite.

L’Enseignement catholique a ouvert 46% des sites prévus pour 2020 dans la carte des pôles 2020-2021. Ce résultat est inférieur à celui de la filière publique mais il constitue tout de même une avancée dans la mesure où seulement 19% des ouvertures programmées pour le réseau catholique avaient été réalisées pour la période 2018-2019.

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L’offre d’enseignement bilingue dans le secondaire (collèges et lycées)

4 filières bilingues ont ouvert au collège : o 1 dans l’Enseignement public à Callac (22).

o 3 dans l’Enseignement catholique à Fouesnant, Carhaix-Plouguer (29) et Vitré (35).

2 filières bilingues ont ouvert au lycée :

o 1 filière dans l’Enseignement catholique à Sainte-Anne-d'Auray (56).

o Le second lycée Diwan a ouvert à Vannes (56), qui devient ainsi la première ville disposant d’une offre complète de la maternelle jusqu’au lycée dans la filière immersive.

3 sites ont été mis en sommeil : o Collège public de Guingamp (22).

o Collèges catholiques de Rostrenen (22) et d’Hennebont (56).

Entre 2017 et 2019, le nombre de filières bilingues dans les collèges publics a notablement augmenté (13 filières en tout) rattrapant ainsi en partie un retard marqué en termes de couverture du territoire par l’offre dans le secondaire comparé au primaire.

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Cependant, le nombre d’ouverture a nettement baissé en 2020 (seulement 1 nouveau site, ce qui correspond au rythme des ouvertures avant 2017). Dans l’Enseignement catholique, les créations de sites sont plus nombreuses depuis 2017 (10 nouveaux sites entre 2017 et 2020, soit autant qu’au cours des 11 années précédentes).

En 2020, seul 1 collège (contre 2 l’an passé) sur les 33 pôles bilingues du public accueille une filière bilingue véritablement paritaire (à Lannilis), c’est-à-dire comptant 5 disciplines non-linguistiques enseignées en breton². On observe un progrès dans le réseau de l’Enseignement catholique : pour la première fois cette année, il y a une filière bilingue véritablement paritaire au sein d’1 collège parmi les 25 pôles bilingues, à Plougastel-Daoulas. Comme dans l’Enseignement public, la couverture du territoire reste malgré tout très incomplète. Seul le réseau Diwan propose une offre conséquente de disciplines non-linguistiques enseignées en breton.

L’offre a progressé au lycée. Outre le second lycée Diwan, l’Enseignement catholique a ouvert un nouveau site pour la 3^ème année consécutive, ce qui ne s’était jamais produit. Néanmoins, pour l’heure, aucun lycée public ou catholique ne propose de filière bilingue à parité horaire. Quel que soit le nombre de lycéens, seule l’histoire-géographie leur est proposée en breton, à l’exception du lycée Saint François de Lesneven qui a également mis en place les mathématiques.

L’offre d'enseignement bilingue par pays

2 4 autres collèges proposent officiellement 5 disciplines non-linguistiques mais, dans les faits, seuls 4 sont réellement enseignées en breton.

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En primaire, l’offre est présente dans tous les pays de l’académie de Rennes dans au moins une des trois filières. Dans l’académie de Nantes, par contre, il reste encore 4 pays sans aucune offre.

En 2020, la continuité école-collège est assurée dans un pays supplémentaire (le pays de Vitré) grâce à l’offre mise en place par l’Enseignement catholique.

Le pays de Saint-Brieuc ne dispose toujours d’aucune offre au collège ; il s’agit du dernier pays breton abritant un chef-lieu de département sans possibilité de poursuite au collège.

Un 9^ème pays dispose d’une offre jusqu’au lycée (le pays d’Auray). En Basse-Bretagne, il ne reste que 2 pays où les lycéens sont dans l’impossibilité d’être scolarisés dans les deux langues, le pays de Morlaix et celui de Pontivy.

L’offre d'enseignement bilingue par EPCI³

En 2020, 1 EPCI supplémentaire dispose d’une offre bilingue, la communauté de communes Blavet Bellevue Océan. Il existe au moins 1 site bilingue en primaire dans près des ¾ des EPCI (54 sur 75, 72%). En Basse- Bretagne, les îles sont les derniers territoires dépourvus d’offre.

3 Etablissement Public de Coopération Intercommunale.

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Les élèves peuvent poursuivre au collège dans plus de la moitié des EPCI disposant d’une offre en primaire (28 sur 54). Une offre supplémentaire a été mise en place en 2020 au sein de la communauté de communes du Pays Fouesnantais et de Vitré Communauté.

An lycée, l’offre se poursuit dans 11 EPCI, 1 de plus par rapport à l’an passé : Auray Quiberon Terre Atlantique.

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Chiffres

Entre les deux académies, on compte désormais 593 sites d'enseignement bilingue dont 278 maternelles.

Dans l'académie de Rennes, le nombre d'élèves est de 18 352 : 9 207 dans le public, 5 465 dans l’Enseignement catholique et 3 680 dans les écoles Diwan.

L'académie de Nantes, pour sa part, scolarise 813 élèves dont 379 élèves au sein du réseau Diwan, 376 dans le public et 58 dans l’Enseignement catholique.

Actuellement, les 2 académies scolarisent donc 19 165 élèves: 9 583 dans le public, 5 523 dans l’Enseignement catholique et 4 059 dans le réseau Diwan.

Effectifs de la maternelle au lycée

Diwan Progression Public Progression Catholique Progression Total Progression

22 638 -8,1% 1 525 2,1% 445 1,8% 2 608 -0,6%

29 2 302 -4,2% 4 379 3,7% 2 180 0,6% 8 861 0,8%

35 198 -10,0% 1 320 14,8% 434 4,3% 1 952 9,3%

44 379 -6,7% 376 12,2% 58 1,8% 813 1,9%

56 542 -7,4% 1 983 3,3% 2 406 0,8% 4 931 0,8%

Académie

de Rennes 3 680 -5,7% 9 207 4,8% 5 465 1,1% 18 352 1,4%

Académie

de Nantes 379 -6,7% 376 12,2% 58 1,8% 813 1,9%

Bretagne 4 059 -5,8% 9 583 5,1% 5 523 1,1% 19 165 1,5%

Progression -248 463 60 275

L’enseignement bilingue compte 275 élèves supplémentaires. Cette progression est faible en dépit des nombreuses ouvertures qui ont eu lieu cette année. Bien que la loi dispose que les familles seront informées, il apparaît assez clairement que l’enseignement bilingue a pâti de la crise sanitaire.

Les enseignants n’ont pas pu présenter les filières bilingues aux parents dans le cadre des portes ouvertes, par exemple. De même, l’OPLB n’a pas pu tenir de permanences au printemps. Il est probable que, lors de leur inscription en mairie, beaucoup de familles n’aient pas été informées de l’existence d’une offre bilingue dans le public.

Les effectifs sont en forte baisse au sein de Diwan (-248 élèves). Jamais auparavant, ce réseau n’avait connu pareil recul. Une légère baisse avait toutefois déjà été observée en 2019. De plus, ce recul s’observe dans les 5 départements simultanément (dans les Côtes-d’Armor, Diwan a perdu près de 16% de ses effectifs depuis 2016). Outre la crise sanitaire, le réseau associatif se heurte à des difficultés de financement et souffre d’un réseau d’écoles installé sur des territoires où la population scolaire diminue, comme le Finistère qui regroupe plus de la moitié des élèves de la filière. Ces différents éléments influent négativement sur la progression de Diwan depuis des années

Pour sa part, l’Enseignement public enregistre la 4^ème croissance la plus élevée de son histoire (+463 élèves), immédiatement derrière les 3

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dernières rentrées⁴. L’évolution des effectifs de cette filière est supérieure à celle de l’enseignement bilingue dans son ensemble (+275, en raison de la baisse de Diwan), ce qui ne fait que renforcer le poids du réseau public dans les effectifs globaux (exactement la moitié des élèves bilingues y sont inscrits cette année contre moins de 42% il y a 10 ans). Le taux de progression de la filière publique s’élève à 5,1%. Un pourcentage inférieur à celui des 3 années passées (7% en 2017, 6,9% en 2018 et 6,5% en 2019) ; il est aussi légèrement inférieur à la moyenne des années 2010 (5,3%).

Ce ralentissement de la croissance provient, en grande partie, de la baisse des effectifs dans les sites maternels de plus d’un an.

La filière catholique affiche la 4^ème croissance la plus faible de son histoire (+1,1% avec 26 élèves de plus) ; elle est tout de même légèrement supérieure à celle des 2 dernières rentrées (+0,1 et +0,5%). Pourtant, cela faisait longtemps que cette filière n’avait pas ouvert autant de nouveaux sites mais le réseau catholique pâtit de l’absence de politique de développement au cours des années passées. Le rythme d’ouvertures retrouvé en 2020 demandera à être maintenu sur plusieurs années avant de produire un effet clair sur les effectifs.

Dans les Côtes-d’Armor, les effectifs sont en baisse pour la première fois depuis 19 ans (-0,6%). Dans les autres départements, les effectifs progressent mais à des taux parmi les plus bas des 20 dernières années⁵. L’Ille-et-Vilaine est le seul département où le taux de progression est supérieur à la moyenne des 10 années précédentes (+9,3% contre +6,9%, en moyenne, entre 2009 et 2019). Dans ce département, le réseau public continue à rattraper progressivement son retard vis-à-vis du reste de l’académie.

L’Ille-et-Vilaine est également le département qui compte le plus d’élèves supplémentaires (+166, 60% de la croissance globale en Bretagne), devançant assez largement les autres départements (entre -17 dans les Côtes-d’Armor et +72 dans le Finistère). C’est la 2^ème année consécutive que l’Ille-et-Vilaine enregistre la croissance nette la plus importante, cela ne s’était jamais produit auparavant.

En dépit des 3 sites publics qui y ont ouvert, les effectifs globaux des Côtes- d’Armor sont en baisse (-17 élèves). Au-delà de la crise sanitaire et des difficultés que rencontre Diwan, ce département fait les frais d’un développement de l’enseignement bilingue moindre, cantonné pendant longtemps à la partie la plus occidentale du territoire, qui est la zone où la population scolaire diminue le plus (monolingues et bilingues confondus⁶). De plus, les écoles où la filière bilingue est majoritaire sont rares.

Dans le secondaire, seul 78,6% de la cohorte qui était en seconde en 2019 poursuit en bilingue en première en 2020. La baisse significative constatée l’an passé (75,2%) se maintient donc, comparée au taux de poursuite moyen qui était de 91,9% pour les 10 années précédentes. Cette baisse se concentre particulièrement sur 7 des 12 établissements proposant une filière bilingue en première : 5 lycées publics sur 6 (Lannion, Brest, Quimper, Landerneau et Rennes) et 2 lycées catholiques sur 5 (Brest et Vannes). Il faut rapprocher cette inflexion de la réforme des lycées ; les choix d’option ont probablement contraint davantage d’élèves à quitter la filière bilingue.

4 +521 en 2017, +554 en 2018 et +557 en 2019.

5 +0,8% dans le Finistère et le Morbihan, +1,9% en Loire-Atlantique.

6 Bien que moins forte, on observe la même tendance dans le Finistère et le Morbihan.

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Effectifs en primaire

22 430 -7,3% 1 314 2,4% 349 9,1% 2 093 1,3%

29 1 502 -5,5% 3 589 4,5% 1 844 -0,7% 6 935 0,8%

35 198 -10,0% 1 128 17,9% 372 0,3% 1 698 9,7%

44 314 -10,3% 347 14,5% 58 1,8% 719 1,3%

56 368 -18,2% 1 850 3,5% 2 168 0,9% 4 386 0,0%

Académie

de Rennes 2 498 -8,3% 7 881 5,6% 4 733 0,8% 15 112 1,6%

Académie

de Nantes 314 -10,3% 347 14,5% 58 1,8% 719 1,3%

Bretagne 2 812 -8,5% 8 228 6,0% 4 791 0,8% 15 831 1,5%

Progression -261 463 38 240

La progression des effectifs se fait principalement en primaire (240 élèves sur 275, soit 87% de l'ensemble).

La filière publique est celle qui progresse le plus en primaire (+463), de loin. En Ille-et-Vilaine, la progression du réseau public est vigoureuse, cette année encore : +17,9% (depuis 2016, la progression a dépassé les 15% chaque année). Les effectifs bilingues y ont plus que doublé en 5 ans. En cette rentrée, le département passe la barre des 1 000 élèves bilingues dans le primaire public. La croissance du réseau public est forte en Loire-Atlantique également : les effectifs bilingues y ont été multipliés par 1,7 en l’espace de 5 ans. Dans les départements de l’ouest, la progression n’est pas aussi importante.

Diwan accuse un net retrait (-261 élèves). Cette baisse frappe tous les départements ; le Morbihan étant le plus touché (-18,2% en un an). La diminution des effectifs concerne l’ensemble du primaire et pas seulement la maternelle. Les taux de passage des cohortes d’élèves d’une année sur l’autre sont inférieurs dans le réseau Diwan à ce qu’ils sont d’ordinaire⁷ alors qu’ils sont légèrement supérieurs dans les 2 autres filières.

Il est possible que la filière associative ait été délaissée par certaines familles qui ont rencontré des difficultés pour accompagner le travail de leurs enfants pendant le confinement, ne maîtrisant pas eux-mêmes le breton.

Comme en 2018 et en 2019, les chiffres de la filière catholique sont quasiment stables en primaire. Le Finistère connaît une baisse pour la 2^ème année consécutive. Les Côtes-d’Armor sont le seul département à enregistrer une progression remarquable (+9,1%) après 2 années de baisse. Si le réseau catholique enregistre des ouvertures cette année, son développement est resté bloqué pendant des années. Le réseau bilingue de l’Enseignement catholique n’existe réellement que dans le Morbihan et le Finistère. Les autres départements n’atteignent pas encore les 400 élèves en primaire après plus de 20 ans d’enseignement bilingue dans les écoles catholiques.

7 Pour les élèves arrivant entre la grande section et le CM2.

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Effectifs en maternelle

22 182 -6,2% 585 -3,8% 162 8,0% 929 -2,4%

29 648 -10,0% 1 593 0,1% 785 -2,4% 3 026 -2,9%

35 90 -26,2% 650 16,5% 157 -8,2% 897 5,4%

44 157 -16,9% 200 16,3% 42 -10,6% 399 -2,2%

56 162 -12,0% 938 -0,7% 957 -1,6% 2 057 -2,1%

Académie

de Rennes 1 082 -11,3% 3 766 1,7% 2 061 -1,8% 6 909 -1,6%

Académie

de Nantes 157 -16,9% 200 16,3% 42 -10,6% 399 -2,2%

Bretagne 1 239 -12,1% 3 966 2,3% 2 103 -2,0% 7 308 -1,6%

Progression -170 91 -42 -121

Il s’agit d’une mauvaise année pour les effectifs de maternelle : -1,9%

par rapport à 2019. Seule l’Ille-et-Vilaine voit son nombre d’élèves progresser (+5,4%) grâce au dynamisme de la filière publique (+16,5%, les autres filières sont en baisse). Les effectifs des 4 autres départements sont en baisse, ce qui ne s’était jamais produit au cours des 20 années passées.

2 filières sur 3 perdent des effectifs ; seules les maternelles publiques connaissent une légère augmentation. Et encore, sans les nouveaux sites de cette année, les chiffres seraient à la baisse dans chaque filière. En effet, si on ne prend en compte que le réseau d’écoles existant en 2019, il y a une perte de 401 élèves, soit 5,4% de la population scolaire de 2019.

L’analyse du détail des chiffres fait apparaître que le recrutement en maternelle a été plus difficile qu’à l’accoutumée à cause de la crise sanitaire qui a empêché l’organisation de portes ouvertes au printemps 2020 par exemple. On compte moins d’enfants de 2 et 3 ans que l’an passé, ce qui n’est d’ordinaire pas le cas. Les élèves de 4 ans sont également un peu moins nombreux que ce qu’on pouvait attendre. On remarque ces tendances particulièrement dans le réseau Diwan mais aussi, moins fortement, au sein de la filière catholique et, ce, en dépit des ouvertures qui ont eu lieu ; ce n’est pas aussi net pour la filière publique.

Bien que toujours en hausse, la filière publique affiche en maternelle l’un des taux de croissance les plus bas de son histoire : +2,3%, loin derrière les taux des 3 dernières rentrées (entre +6,9% et +8,6%). Les ouvertures ayant été nombreuses cette année et lors des 4 rentrées précédentes, il y a donc lieu de penser que, dans le public aussi, l’information des parents a souffert de la crise sanitaire. Sans les ouvertures de 2020, le réseau public accuserait une perte de 97 élèves.

On constate une baisse importante au sein des maternelles de Diwan, laquelle ne correspond toutefois qu’au 2/3 de la baisse globale du réseau. Un nombre conséquent d’élèves a été perdu dans chaque département (il n’y a que dans les Côtes-d’Armor que la baisse ne dépasse pas les 10%). Très peu de sites ont été ouverts ces dernières années.

En dépit de ses 6 nouveaux sites, l’Enseignement catholique enregistre une baisse globale (-2%) qui se ressent dans 4 départements sur 5.

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Evolutions de l'enseignement bilingue

Evolution des 3 filières

• Entre 2000 et 2015, près de 50% de l’augmentation des effectifs bilingues provenait de la seule filière publique. Pour les 5 dernières rentrées scolaires, cette proportion grimpe à 87%.

• Au début des années 2000, les élèves se répartissaient entre les 3 filières en 3 parts relativement égales. En 2020, la filière publique représente la moitié du total à elle-seule.

• En fait, la croissance des effectifs ne provient plus que du réseau public, celle de l’Enseignement catholique est des plus réduites et Diwan accuse une baisse. Le développement du réseau associatif est lent depuis des années. Celui de la filière catholique connaît une très légère reprise en 2020 après être resté à l’arrêt pendant des années

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Nombre d'élèves supplémentaires

• Avec 275 élèves bilingues supplémentaires entre les 2 académies alors que 20 nouveaux sites ont ouverts, l’année 2020 se caractérise par un grand paradoxe : jamais il n’y a eu autant d’ouvertures et jamais la croissance n’a été aussi faible pour ainsi dire. Il faut revenir près de 30 ans en arrière pour trouver une croissance plus faible (+252 élèves en 1991, à une époque où on ne comptait que 1 456 élèves dans l’enseignement bilingue, en tout et pour tout).

Répartition de la croissance entre croissance externe et croissance interne

• La progression de 2020 provient exclusivement des 20 nouveaux sites qui ont été ouverts (croissance externe). Il s’agit de la 3^ème plus forte croissance externe des 20 années passées. Par contre, c’est la première fois depuis au moins 20 ans que la croissance interne est nulle ou

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négative (la part de la croissance qui est liée aux sites déjà ouverts l’an passé).

Il est clair qu’il y a eu un grave problème d’information au moment des inscriptions dans les écoles déjà dotées d’une filière. Pendant le confinement, les familles qui ont inscrit leurs enfants n’ont souvent pas reçue d’information concernant l’enseignement bilingue, information pourtant prévue par la loi.

Cela montre à quel point cet enseignement reste fragile puisqu’une année sans publicité peut déstabiliser l’ensemble des filières.

Evolution de la croissance de l’enseignement bilingue

La croissance globale s’établit à 1,5%, soit la moitié de celle de 2019. Il s’agit de la croissance la plus faible de l’histoire de l’enseignement bilingue. Le fait que la progression ne soit plus alimentée que par une filière, celle de l’Enseignement public, influe beaucoup sur ce résultat (cf. graphique ci- dessous).

La population brittophone continue de vieillir (d’après la dernière enquête TMO-Régions, on compte environ 207 000 locuteurs en 2018 dont 79% ont plus de 60 ans). Il faudrait donc que le rythme de croissance des effectifs scolarisés dans l’enseignement bilingue soit beaucoup plus conséquent, sans quoi il sera très difficile de maintenir un nombre suffisant de locuteurs permettant un usage social de la langue.

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Evolution de la croissance de chaque filière

Après des tendances irrégulières de 2010 à 2014, suivies d’une augmentation plus régulière de 2015 à 2017, on voit que le taux de croissance de la filière publique se stabilise maintenant autours de 6%. Cette évolution résulte en grande partie de la convention Etat-Région qui devra encore être renforcée. La tendance que suit Diwan depuis 2015 est inquiétante. L’Enseignement catholique amorce une reprise mais ce réseau a accumulé beaucoup de retard ces dernières années.

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En 2020, pour la 43^ème rentrée consécutive, l’enseignement bilingue continue de s’étendre et de croître.

Pour la première fois, 20 sites ont ouvert en primaire simultanément. Depuis la convention signée entre l’Etat et la Région Bretagne en 2015, nous avons connu 5 rentrées successives à plus de 10 ouvertures, ce qui ne s’était jamais produit auparavant. Cependant, sur les 64 filières ouvertes en maternelle en 5 ans, 56 l’ont été dans le public, ce qui montre que le développement des autres réseaux est resté quasiment à l’arrêt bien que celui de la filière catholique semble repartir en 2020.

L'académie de Rennes scolarise 18 352 élèves et celle de Nantes 813, soit un total de 19 165 élèves. En 2020, on compte 275 élèves bilingues supplémentaires entre les deux académies, ce qui est une augmentation très faible tant au regard du nombre d’ouvertures enregistré que de la progression générale attendue des sites bilingues déjà existants.

La filière publique est la seule dont les effectifs progressent de façon substantielle, comme l’an passé et l’année précédente. Sans elle, les effectifs globaux ne seraient pas en augmentation ; il y aurait même une baisse. La filière publique conserve un taux de progression correct mais qui atteint à peine la moyenne des années 2010 et reste inférieur à celle des années 2000. Le travail de programmation porte ses fruits, le nombre de nouveaux sites étant plus important, mais la progression des effectifs est décevante, les inscriptions étant en baisse dans les maternelles disposant d’une filière depuis un an ou davantage.

Diwan est confronté à une crise profonde. Ayant ouvert peu de nouveaux sites, ses effectifs avaient tendance à se stabiliser ces dernières années ; ils accusent une forte baisse en 2020. Des familles ont quitté ce réseau et peu de nouvelles familles l’ont intégré.

En 2020, l’Enseignement catholique commence à organiser l’extension de son réseau (6 sites ouverts). Toutefois, la filière n’a guère ouvert de sites au cours des années qui ont précédé ; cela influe encore sur les effectifs.

2020 est une année particulière, l’enseignement bilingue connaissant 2 tendances contraires : d’une part, le nombre d’ouvertures augmente malgré la crise sanitaire et, d’autre part, le taux de croissance des effectifs est historiquement faible (la part de croissance liée aux sites déjà existants l’an passé étant nulle).

On peut finalement dire que 4 faits principaux expliquent ce résultat, avec un poids variable d’une filière à l’autre :

• La crise sanitaire a rendu plus difficiles les nouvelles arrivées en maternelle et a sans doute amené certaines familles à quitter Diwan. Des tendances similaires s’observent par exemple au Pays Basque.

• L’absence de développement dans le réseau Diwan (et au sein de la filière catholique encore récemment). De plus, le développement de la filière publique n’est pas programmé en Loire-Atlantique, département qui ne bénéficie d’aucune convention équivalente à celle qui a été signée entre l’Etat et la Région Bretagne.

• L’habitude de limiter le poids des élèves bilingues dans les écoles disposant d’une filière. Au Pays Basque, par exemple, le poids moyen de l’enseignement bilingue dans les écoles proposant une filière est 2 fois plus élevé qu’en Bretagne.

• Une démographie scolaire orientée globalement à la baisse, particulièrement dans les 3 départements de l’ouest où se trouve la majeure partie du réseau de chacune des 3 filières bilingues.

(18)

Annexes

Effectifs par département et par niveau Préélé-

mentaire

Elémen-

taire Collège Lycée Total Croissance Taux de croissance

Côtes-d'Armor 929 1 164 461 54 2 608 -17 -0,6%

Finistère 3 026 3 909 1 454 472 8 861 72 0,8%

Ille-et-Vilaine 897 801 203 51 1 952 166 9,3%

Loire-Atlantique 399 320 94 813 15 1,9%

Morbihan 2 057 2 329 493 52 4 931 ³⁹ ^0,8%

Académie de

Rennes 6 909 8 203 2 611 629 18 352 260 1,4%

Académie de

Nantes 399 320 94 0 813 15 1,9%

Bretagne 7 308 8 523 2 705 629 19 165

Croissance -121 361 56 -21 275

Taux de croissance -1,6% 4,4% 2,1% -3,2% 1,5%

Augmentation Diminution

Effectifs par filière et par niveau Préélé-

mentaire

Elémen-

taire Collège Lycée Total Croissance Taux de croissance

Diwan 1 239 1 573 939 308 4 059 -248 -5,8%

Public 3 966 4 262 1 101 254 9 583 463 5,1%

Catholique 2 103 2 688 665 67 5 523 60 1,1%

Total 7 308 8 523 2 705 629 19 165

Croissance -121 361 56 -21 275

Taux de croissance -1,6% 4,4% 2,1% -3,2% 1,5%

Effectifs par département et par filière

Diwan Public Catholique Total Croissance Taux de croissance

Côtes-d'Armor 638 1 525 445 2 608 -17 -0,6%

Finistère 2 302 4 379 2 180 8 861 ⁷² ^0,8%

Ille-et-Vilaine 198 1 320 434 1 952 166 9,3%

Loire-Atlantique 379 376 58 813 15 1,9%

Morbihan 542 1 983 2 406 4 931 39 0,8%

Académie de

Rennes 3 680 9 207 5 465 18 352 260 1,4%

Académie de

Nantes 379 376 58 813 15 1,9%

Bretagne 4 059 9 583 5 523 19 165

Croissance -248 463 60 275

Taux de croissance -5,8% 5,1% 1,1% 1,5%

(19)

Effectifs par département, par filière et par niveau Dép. Filière Préélé-

mentaire

Elémen-

taire Collège Lycée Total Total par dép.

22

Diwan 182 248 208 0 638

2 608

Public 585 729 167 44 1 525

Catholique 162 187 86 10 445

29

Diwan 648 854 507 293 2 302

8 861

Public 1 593 1 996 645 145 4 379

Catholique 785 1 059 302 34 2 180

35

Diwan 90 108 0 0 198

1 952

Public 650 478 141 51 1 320

Catholique 157 215 62 0 434

44

Diwan 157 157 65 0 379

Public 200 147 29 0 376 813

Catholique 42 16 0 0 58

56

Diwan 162 206 159 15 542

4 931

Public 938 912 119 14 1 983

Catholique 957 1 211 215 23 2 406

Classement des communes selon leurs effectifs bilingues (de la maternelle au lycée)

Rang Communes Dép. ^Premier_{site en} Diwan Public Catholique Total Croissance

1 Rennes* 35 1977 152 563 169 884 39

2 Brest* 29 1978 269 353 98 720 11

3 Quimper* 29 1977 384 219 117 720 -23

4 Vannes 56 1990 246 89 242 577 25

5 Nantes* 44 1978 197 262 58 517 8

6 Carhaix-Plouguer 29 1985 377 85 49 511 -16

7 Landerneau 29 1987 78 308 118 504 13

8 Lannion 22 1978 95 281 116 492 -32

9 Plougastel-Daoulas 29 1995 42 190 248 480 6

10 Relecq-Kerhuon (le) 29 1988 236 118 0 354 30

11 Lorient 56 1978 95 189 50 334 10

12 Lannilis 29 1995 0 203 128 331 -5

13 Lesneven 29 1981 110 0 149 259 -20

14 Saint-Renan 29 2008 40 0 189 229 12

15 Pluneret 56 1998 0 118 106 224 6

16 Plésidy 22 1995 208 0 0 208 -22

17 Saint-Herblain 44 2008 106 79 0 185 24

18 Hennebont 56 1997 0 55 130 185 3

19 Guingamp 22 1981 65 0 115 180 -14

20 Saint-Avé 56 2001 0 56 121 177 -1

21 Theix-Noyalo 56 1995 0 38 135 173 -25

22 Pontivy 56 1984 61 42 67 170 -14

23 Languidic 56 2001 0 49 120 169 3

24 Lanester 56 1988 0 165 0 165 -18

25 Auray 56 1999 72 18 74 164 9

26 Saint-Brieuc 22 1979 75 88 0 163 0

27 Bégard 22 2007 0 162 0 162 -3

(20)

28 Bannalec 29 1982 87 75 0 162 -7

29 Plabennec 29 1991 26 0 135 161 -6

30 Locminé 56 2003 0 0 156 156 3

31 Plouzané 29 2003 0 155 0 155 13

32 Quimperlé 29 1989 57 97 0 154 -4

33 Douarnenez 29 1989 0 150 0 150 8

34 Morlaix 29 1988 64 83 0 147 -26

35 Guissény 29 1990 96 0 50 146 -9

36 Guidel 56 1991 0 145 0 145 14

37 Briec 29 2006 0 144 0 144 3

38 Bruz 35 2003 0 140 0 140 5

39 Plouay 56 1994 0 139 0 139 -11

40 Pluvigner 56 1994 0 37 101 138 -1

41 Milizac-Guipronvel 29 2006 0 134 0 134 1

42 Redon 35 1997 0 54 80 134 5

43 Ergué-Gabéric 29 2002 0 89 43 132 3

44 Guipavas 29 1995 0 128 0 128 9

45 Loperhet 29 2004 0 128 0 128 -4

46 Rostrenen 22 1984 0 67 57 124 -8

47 Saint-Pol-de-Léon 29 1978 71 24 23 118 -8

48 Ploudalmézeau 29 1977 57 0 58 115 -2

49 Plouguerneau 29 1996 21 94 0 115 2

50 Caudan 56 2013 0 0 114 114 12

51 Ploemeur* 56 2014 0 111 0 111 25

52 Dinan 22 2000 77 0 32 109 1

53 Liffré 35 2015 0 109 0 109 7

54 Questembert 56 2000 0 32 75 107 -8

55 Concarneau 29 1999 0 27 77 104 10

56 Sizun 29 2004 0 104 0 104 -4

57 Surzur 56 2007 0 0 102 102 5

58 Landivisiau 29 2000 0 0 101 101 -6

59 Baud 56 1991 37 64 0 101 9

60 Lanmeur 29 2004 0 100 0 100 -8

61 Fouesnant 29 2013 0 0 94 94 5

62 Plomeur 29 1993 0 91 0 91 -4

63 Saint-Martin-des-Champs 29 2011 0 91 0 91 12

64

Saint-Thégonnec-Loc-

Éguiner 29 2012 0 91 0 91 5

65 Cléder 29 1991 0 24 65 89 4

66 Brec'h 56 1989 0 76 12 88 -18

67 Cavan 22 1987 0 87 0 87 -3

68 Vitré* 35 2007 0 10 77 87 6

69 Gouesnou 29 2004 0 84 0 84 0

70 Plouarzel 29 2006 0 0 81 81 -6

71 Pabu 22 1991 0 80 0 80 -3

72 Tréméven 29 2005 0 80 0 80 2

73 Landévant 56 2016 0 0 79 79 8

74 Locoal-Mendon 56 1994 0 0 77 77 -8

75 Plougonvelin 29 2007 0 76 0 76 8

76 Muzillac 56 2011 0 0 76 76 5

77 Bouëxière 35 2017 0 73 0 73 10

(21)

78 Moréac 56 2000 0 0 73 73 3

79 Plerin* 22 2016 0 60 9 69 23

80 Plouvorn 29 2006 0 0 69 69 3

81 Grand-Champ 56 1996 0 0 69 69 6

82 Sainte-Anne-d'Auray 56 1994 0 0 69 69 5

83 Pont-Scorff 56 2001 0 67 0 67 7

84 Locmaria-Plouzané 29 2012 0 0 66 66 3

85 Châteaubourg 35 2012 0 0 66 66 7

86 Plouha 22 2010 0 65 0 65 4

87 Guilers 29 2002 0 0 65 65 8

88 Penvénan 22 1999 0 63 0 63 1

89 Elliant 29 2013 0 62 0 62 1

90 Trégunc* 29 1982 48 0 14 62 5

91 Plounéour-Ménez 29 2013 0 61 0 61 5

92 Josselin 56 2003 0 0 58 58 -8

93 Plescop 56 2005 0 0 58 58 -10

94 Louargat 22 1998 0 57 0 57 -9

95 Pluguffan 29 2012 0 55 0 55 11

96 Moëlan-sur-Mer 29 2012 0 54 0 54 -1

97 Pont-l'Abbé 29 1995 0 24 30 54 -1

98 Montfort-sur-Meu 35 2016 0 54 0 54 15

99 Gourin 56 1994 0 54 0 54 -13

100 Ploeren 56 2008 0 54 0 54 -1

101 Plestin-les-Grèves 22 1999 0 53 0 53 2

102 Plonéour-Lanvern 29 2009 0 0 53 53 -4

103 Faou (le) 29 1998 52 0 0 52 -5

104 Séné 56 2011 0 52 0 52 0

105 Ploumagoar 22 2013 0 51 0 51 2

106 Trégastel 22 1989 0 51 0 51 -2

107 Ploemel 56 2017 0 51 0 51 11

108 Plouézec 22 2014 0 49 0 49 -6

109 Pleyber-Christ 29 2008 0 49 0 49 2

110 Plouescat 29 1999 0 0 49 49 0

111 Saint-Nazaire* 44 1991 40 9 0 49 -3

112 Plumelin 56 2005 0 0 49 49 4

113 Châteauneuf-du-Faou 29 2003 0 47 0 47 -4

114 Crozon 29 1989 47 0 0 47 -1

115 Pont-Croix 29 2015 47 0 0 47 7

116 Scaër 29 1998 0 45 0 45 -2

117 Roche-Maurice 29 2016 0 44 0 44 4

118 Guerlédan 22 2017 0 43 0 43 10

119 Clohars-Carnoët 29 2015 0 43 0 43 5

120 Saint-Malo 35 2000 0 42 0 42 0

121 Plozévet 29 2007 0 41 0 41 -6

122 Vern-sur-Seiche 35 2016 0 41 0 41 -3

123 Plogastel-Saint-Germain 29 2010 40 0 0 40 -2

124 Quéven 56 2006 0 40 0 40 -4

125 Val-d'Anast 35 2017 0 39 0 39 7

126 Plounévez-Moëdec 22 2002 26 12 0 38 -1

127 Roscoff 29 2002 0 38 0 38 -8

128 Carnac 56 1992 0 0 38 38 3

(22)

129 Orgères 35 2019 0 37 0 37 9

130 Bourbriac 22 2005 36 0 0 36 -14

131 Saint-Rivoal 29 1983 0 36 0 36 2

132 Guégon 56 2000 0 0 36 36 -17

133 Coray 29 2014 0 35 0 35 2

134 Melrand 56 2006 0 0 35 35 1

135 Châtelaudren-Plouagat 22 2018 0 34 0 34 5

136 Querrien 29 2011 0 34 0 34 -1

137 Cléguérec 56 2004 0 0 34 34 1

138 Sarzeau 56 1993 0 34 0 34 0

139 Callac 22 2012 0 33 0 33 17

140 Lanrivain 22 2016 0 33 0 33 4

141 Maël-Carhaix 22 2004 0 0 32 32 9

142 Plomelin 29 2017 0 32 0 32 3

143 Goven 35 2018 0 32 0 32 8

144 Locmiquélic 56 2019 0 32 0 32 10

145 Bulat-Pestivien 22 2007 0 31 0 31 -15

146 Riantec 56 2009 31 0 0 31 -35

147 Louannec 22 2006 30 0 0 30 -5

148 Rospez 22 2004 0 0 30 30 0

149 Commana 29 1977 30 0 0 30 -18

150 Pleumeleuc 35 2019 0 30 0 30 10

151 Langonnet 56 2012 0 30 0 30 3

152 Mauron 56 2000 0 30 0 30 5

153 Peillac 56 2016 0 30 0 30 -5

154 Dinard 35 2019 0 29 0 29 11

155 Sainte-Marie 35 2009 0 0 28 28 -1

156 Paimpol 22 1984 26 0 0 26 1

157 Blain 44 2019 0 26 0 26 9

158 Guérande 44 1999 26 0 0 26 -6

159 Guipel 35 2008 25 0 0 25 0

160 Lamballe-Armor 22 2019 0 24 0 24 7

161 Tréguier 22 1997 0 0 24 24 5

162 Plédran 22 2019 0 24 0 24 3

163 Guerche-de-Bretagne 35 2017 0 24 0 24 8

164 Châteaulin 29 2007 23 0 0 23 1

165 Allaire 56 2018 0 23 0 23 -1

166 Quintin 22 2017 0 22 0 22 1

167 Daoulas 29 2006 0 22 0 22 5

168 Argentré-du-Plessis 35 2018 0 22 0 22 5

169 Ploërmel 56 1994 0 22 0 22 -7

170 Lanvollon 22 2018 0 21 0 21 5

171 Saint-Divy 29 2019 0 21 0 21 4

172 Fougères 35 2013 21 0 0 21 -17

173 Pleurtuit* 35 2020 0 21 0 21 21

174 Monterblanc* 56 2020 0 0 20 20 20

175 Perros-Guirec 22 2007 0 0 19 19 -2

176 Loqueffret* 29 2020 0 19 0 19 19

177 Bignan 56 2000 0 19 0 19 2

178 Péaule 56 2018 0 0 18 18 5

179 Plourin-lès-Morlaix* 29 2020 0 17 0 17 17

(23)

180 Pleyben 29 2019 0 16 0 16 2

181 Ploëzal / Runan 22 2009 0 14 0 14 5

182 Mordelles* 35 2020 0 0 14 14 14

183 Ploubezre* 22 2020 0 12 0 12 12

184 Ploudiry 29 2019 0 12 0 12 0

185 Kervignac* 56 2020 0 0 12 12 12

186 Lauzach* 56 2020 0 12 0 12 12

187 Glomel 22 1998 0 0 11 11 -3

188 Plouedern* 29 2020 0 0 11 11 11

189 Poullaouen 29 2010 0 11 0 11 1

190 Savenay 44 2009 10 0 0 10 -17

191 Lanvaudan 56 2019 0 10 0 10 -3

192 Pleuven 29 2017 0 9 0 9 -2

193 Prat* 22 2020 0 8 0 8 8

194 Rosporden* 29 2020 0 7 0 7 7

* Site nouvellement ouvert dans la commune à la rentrée 2020

Rennes conserve la première place en ce qui concerne le nombre d’élèves bilingues de la maternelle au lycée (884). Elle a un peu plus de 150 élèves d’avance sur les communes qui arrivent en 2^ème place : Brest (+11) et Quimper (-23) sont à égalité avec 720 élèves.

Rennes enregistre également la plus forte progression (+39), suivie par le Relecq-Kerhuon (+30), Vannes et Ploemeur (+25 pour chacun d’entre eux).

En dépit de cette progression qui doit beaucoup à l’ouverture du 2^ème lycée Diwan, Vannes fait du surplace avec des effectifs quasiment stables depuis 13 ans. Cela fait 19 ans que l’offre n’a pas été étendue en primaire.

Plerin (site ouvert en 2016) est la commune qui a le plus progressé dans le classement cette année (en passant de 46 à 69 élèves elle a grimpé de la 117^ème à la 79^ème place).

Les effectifs progressent dans 112 communes (57%) et diminuent dans 73 autres (37%).

Sources des données chiffrées : Education nationale, Enseignement catholique, Réseau d'écoles Diwan, Office Public de la Langue Bretonne.