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Chapitre 5 : La flèche qui crève l'abcès

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Academic year: 2022

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Chapitre 5 : La flèche qui crève l'abcès

Par iamlittlepapers Publié sur Fanfictions.fr.

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Peut-être que certain l’auront remarqué, mais j’ai fait une boulette concernant l’Oracle : normalement c’est Rachel qui annonce les prophéties.Oubliez la momie, c’est bien elle qui fait les prophéties à partir de maintenant. Sur ce, bonne lecture !

J’ouvre les yeux difficilement. Ma tête est lourde comme une pierre. Mes yeux se posent sur un un toit en toile, comme celui d’un tente. J’essaye de bouger la tête mais une une douleur me lancine les tempes.

- N’essaye pas de bouger, me conseille une voix à côté de moi.

Mon esprit est trop embrumé pour le moment, je n’arrive pas à savoir qui c’est, ni même si c’est une voix féminine ou masculine. J’obéis et ferme les yeux. J’attends de me sentir un peu mieux pour me relever sur mes coudes. Je sens de l’activité autour de moi. Je suis sans doute à l’infirmerie. Je tente de rassembler mes souvenirs. Le dîner. Le feu. Et puis la fille qui m’a parlé. Et c’est là que j’ai perdu connaissance. Mais pourquoi j’ai aussi mal au crâne ? Au bout de ce qui me semble une éternité, je peux me relever et analyser ce qui se trouve autour de moi. Je suis bien à l’infirmerie. C’est une bâtiment qui ressemble à une tente mais ce sont des colonnes de bois qui supportent les toiles. Je suis allongée dans un hamac, aligné avec d’autre semblables. À côté de moi, Percy me sourit.

- Ça va mieux ? me demande-t-il. Tu t’es cogné la tête violemment en t’évanouissant.

Ça explique la douleur.

- Je ne suis pas remise du choc « psychologique » mais le choc physique, si ça va, dis-je avec un sourire.

Percy me sourit à son tour. Je cherche Annabeth ou Piper du regard et mon regard tombe sur l’autre idiot qui m’a bousculé hier. Il est adossé négligemment contre un poteau et me regarde.

Je l’ignore et me tourne vers Percy.

- J’ai dormi combien de temps ? - Toute la nuit. Il est 9h du mat’.

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J’hoche la tête. Je m’étire et remarque que l’autre idiot est toujours là à me fixer.

- Qu’est-ce qu’il fout là lui ? je demande à Percy.

Il tourne la tête vers l’autre idiot.

- Alexander ? Il s’est occupé de toi cette nuit. Enfin une partie de la nuit. Après j’ai pris la relève pour qu’il puisse dormir.

Je fixe Percy sans comprendre.

- Il s’est .. occupé de moi ? Genre de soins ? Percy hoche la tête.

- Mais …

Je tourne la tête vers Alexander. Il n’est plus là.

- Pourquoi lui ? devine Percy. C’est une fils d’Apollon, c’est un de nos meilleurs guérisseurs.

- Mais je l’ai giflé Et je lui ai hurlé dessus, je renchéris. Et il a bien voulu s’occuper de moi malgré ça ?

Percy hausse les épaules.

- Il n’a rien demander à personne et dès que tu es arrivée ici, il s’est occupé de toi.

Je fais la moue. Si c’est le type de garçon que j’imagine, il a fait ça pour que je lui sois

redevable. Je défais mes tresses qui partent dans tous les sens et laisse mes cheveux tomber librement sur mes épaules. Ils sont tous ondulés, un peu comme ceux d’Annabeth. Ça me donne un regain d’énergie. Depuis que je la connais – donc à peine une jour lol – elle est devenue mon modèle. J’espère pouvoir être une aussi forte demi-dieu qu’elle un jour. Je sors du hamac et Percy me lance un regard suspicieux.

- Tu es sûre que tu es en état ? - Ça devrait aller, je rétorque.

Je me lève et Percy me tend mon sac-banane. Je le remercie.

- C’est un objet magique non ? J’hoche la tête.

- Moi aussi j’en ai un, dit-il en sortant un stylo bille de sa poche. Anaklusmos, dit-il fièrement.

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Je regarde la stylo, perplexe. Percy débouche le capuchon et aussitôt, le stylo se transforme en une épée rutilante. Je la regarde, impressionnée.

- Et toi ? demande-t-il.

- Je ne crois pas que je puisse la transformer sur commande. La seule fois où je l’ai utilisé, c’était en cas d’urgence. C’est un arc, je précise.

Percy hoche la tête.

- Bon, s’exclame-t-il en prenant par les épaules et en me tirant hors de l’infirmerie, il est temps de passer à ton entraînement !

Je souris.

- Par quoi on commence ?

- Pourquoi pas le tir à l’arc ? Je suis très médiocre, mais Will peut t’enseigner.

- Pourquoi pas.

Nous nous dirigeons vers un espace en plein air avec plusieurs cibles et quelque pensionnaires qui s’entraînent.

- Will ! appelle Percy.

Un grand gars blond se tourne vers nous et nous fais signe d’approcher.

- Oh, je vois que t’a amené la nouvelle. Enchanté, Will Solace, fils d’Apollon.

Il me tend sa main que je sers.

- Nos parents sont jumeaux, non ? j’interroge.

Il hoche la tête.

- Des rumeurs circulent comme quoi tu aurais eu un sphinx adulte au bout d’une seule flèche et sans entraînement.

J’hoche timidement la tête.

- Fais tes preuves, dans ce cas, m’encourage-t-il.

Il me tend un arc. Je le saisis. Je vais enfin montrer de quoi je suis capable. J’arme l’arc et me concentre. Je sens un bien-être immense m’envahir. C’est comme si l’arc faisait parti de moi.

Je tire une flèche les yeux fermé. Je les rouvre et constate que la flèche s’est planté au milieu

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de la cible et qu’elle a même transpercé celle qui y était déjà planté. Je souris de satisfaction.

Percy me lance un regard fier. Will fixe la cible, interloqué.

- Tu as … tu as tiré les yeux fermés ? dit-il perplexe.

J’hoche la tête.

- Plus de doute, tu es bien la fille d’Artémis, dit-il avec un rire.

Je sens mon coeur mon se soulever de soulagement. Enfin on mentionne ma mère de façon positive.

- Je vais rejoindre Annabeth, me préviens Percy.

J’hoche la tête.

- Il semblerai que tu n’ai pas besoin d’entraînement, plaisante Will.

Devant ma mine perplexe, il ajoute :

- Je rigole, on a toujours besoin d’entraînement, demi-dieu avec d’incroyable aptitude ou non.

Je respire un grand coup et nous continuons à nous entraîner toute la matinée. Will est vraiment un chouette type, il est drôle, très bon archer – pas meilleur que moi – et nous devenons très vite amis. Je tente des cibles les plus éloignées possible et obstruite par des branches ou des mannequins. Je fais un sans faute systématiquement. Lorsque la conque retentit, nous allons tous les deux au réfectoire. J’y croise les regard d’Alexander. Il est neutre, je n’arrive pas à y discerner l’expression. Je détourne le regard. Il n’est pas venu s’excuser mais s’est occupée de moi cette nuit. Bizarre. Enfin bref.

Cette fois, je m’assois à la table d’Artémis. Je n’y pas seule puisque quelque nymphes et dryades m’y rejoignent. Je discute avec certaines d’entre elles et deviens très proche de celle qui s’appelle Lizzy. C’est une naïades qui vit sous l’eau du lac et qui m’a vu hier quand Percy est allé parler à son père via le lac. Nous papotons de tout et de rien. Le repas passe très vite et au moment où la conque retentit une nouvelle fois et qu’il faille repartir à nos activités respectives. Je m’apprête à suivre Lizzy qui me montrer quelque chose sous le lac, quand Alexander s’approche de moi. Je feins de l’ignorer mais il m’aborde avant que j’ai eu le temps de m’enfuir.

- Il paraît que t’as transpercé ma flèche, dit-il d’un ton condescendant.

Je l’ignore et tente de partir mais il me barre le passage. Je prends une grande respiration et lui lance :

- Oh, c’était ta flèche ? C’est pas une très grande perte alors.

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- Ouais, c’est ça, marmonne-t-il. Tu crois pas que tu me dois un merci ? Je le fixe, incrédule. Il a un de ces culot.

- Non, dis-je avec un sourire hypocrite.

- Tu sais combien de filles rêveraient que je me sois occupée d’elle cette nuit ? dit-il d’un ton présomptueux.

- Ah, c’est donc ça … Tu es le tombeur de la colonie et tu veux m‘ajouter sur ta liste ? Et ben, désolé pour toi, mais je ne suis pas ce genre de fille. Si tu veux bien t’écarter.

Ma remarque semble l’avoir blessé, mais je m’en fiche. J’avais raison, c’est bien le genre de gars que je m’imaginais. Pff, quelle perte de temps. Je sors – enfin – du réfectoire et rejoins la pelouse près du lac. Cependant, je sens son regard dans mon dos. Je me retourne et vois qu’il me fixe. Il a vraiment un problème. Ses cheveux blond cendrés, un peu comme ceux

d’Annabeth, voltigent devant ses yeux.

Bien que ce ne soit pas-du-tout mon style de mec, je comprends ce que les autres peuvent lui trouver.

Je sens dans son regard une lueur de défi et quelque chose me dit que lui et moi on ne va pas être amis.

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