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Rapport d études. Le numérique pour plus de mobilité dans les territoires. Panorama et perspectives

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Academic year: 2022

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(1)

Le numérique pour plus de mobilité dans les territoires

Panorama et perspectives

(2)

Sommaire

Préambule

Quand l’innovation numérique gagne les transports

De nouveaux supports et usages... p 2

La technologie NFC ... p 3

De nouveaux objectifs pour les opérateurs de transport ... p 4

De nouvelles opportunités pour les collectivités locales... p 4

> L’ère de la mobilité assistée par réseau ... p 4

L’interopérabilité des titres de transport : un nouveau défi ?

L’intérêt des technologies sans contact... p 5

Les initiatives menées sur le territoire... p 5

• Caen et Strasbourg... p 6

• Grenoble ... p 7

• Rennes... p 7

• En Ile-de-France ... p 7

• Dans les Bouches-du-Rhône... p 8

L’écosystème mis en place ... p 9

Une chaîne de valeur en cours d’élaboration ... p 9

Les acteurs de la dématérialisation NFC et leurs visions... p 1

• Les opérateurs de téléphonie... p 11 0

• Les opérateurs de transport... p 11

• Les autorités organisatrices de transport ... p 11

• Les industriels de la billettique (fournisseurs de terminaux, intégrateurs)... p 11

> Une implémentation en France encore à mi-parcours ... p 12

Une réalité qui fonctionne déjà à l’étranger

Le focus retenu pour la réalisation de cet état des lieux planétaire... p 13

Les éléments d’analyse et de mise en perspective... p 13

Aperçu des solutions implémentées à travers le monde... p 14

• Le Japon : un modèle pionnier... p 14

• La Corée du Sud : un laboratoire qui personnalise la technologie... p 18

• Singapour : une inscription du quotidien dans l’avenir... p 20

• New York : l’externalisation de la fonction paiement... p 23

• Londres : un exemple de partenariat public-privé... p 26

> Premiers constats au vu de ce panorama planétaire ... p 29

Quels enseignements pour les collectivités territoriales ?

Les enjeux de la dématérialisation... p 31

La primauté de la technologie NFC... p 31

La valorisation financière du support du titre de transport... p 32

Une nécessaire période de transition... p 32

> Une évolution de l’écosystème et du modèle économique constatée

dans chacune des expérimentations.... p 33

Les points de vigilance à considérer et à dépasser

Interopérabilité et disparités des contextes régionaux ... p 34

Une chaîne de valeur encore instable pour l’émergence du NFC... p 34

La sécurisation de l’ensemble du dispositif NFC... p 35

L’évolution du cadre juridique... p 36

> Un chaînon manquant au centre de l’écosystème... p 36

Conclusion... p 37

Glossaire... p 38

(3)

Préambule

Culture, travail, loisirs, éducation …

Aujourd’hui, le numérique occupe une place sans cesse croissante dans nos vies et fait apparaître chaque jour de nouveaux usages et services, de nouveaux enjeux et mutations pour les entreprises et les collectivités.

Le domaine des transports n’échappe pas à cette tendance, avec de profonds bouleversements, liés notamment à la dématérialisation des titres de transport, qui va faciliter et personnaliser plus encore notre manière de nous déplacer.

La Caisse des Dépôts, mobilisée depuis les années 2000 par l’ampleur des mutations de l’économie numérique, a souhaité proposer des éléments d’analyse et des repères aux collectivités désireuses d’offrir à leurs usagers des infrastructures de transport à la hauteur de leurs attentes et résolument tournées vers l’innovation. Ainsi, pour accompagner le développement de l’attractivité et de la compétitivité économique de leurs territoires, la Caisse des Dépôts a réalisé une étude mi-2008 sur la dématérialisation des titres de transport, en interrogeant, en France et à l’étranger, les principaux acteurs de cette dématérialisation. Ces interviews mises en perspective permettent de faire un rapide tour d’horizon des solutions mises en œuvre à travers le monde et dans l’Hexagone, pour mieux en saisir les contours, les points forts, les faiblesses et les évolutions.

Quelles formes cette dématérialisation va-t-elle prendre ? Quels impacts aura-t-elle sur notre mobilité et les infrastructures existantes ? Quels enjeux recouvre-t-elle ? Quelles perspectives, enfin, ouvre-t-elle en France pour les usagers, les territoires et les principaux acteurs économiques ? Qu’ont fait en la matière nos voisins européens et les autres pays étrangers ? Quels enseignements en tirer ?

La première partie de cette étude recense ces innovations numériques qui préfigurent dans les transports une nouvelle ère de la mobilité, avec de nouveaux usages, de nouveaux services et de nouvelles opportunités.

La deuxième partie dresse un état des lieux des premières initiatives françaises engagées sur les territoires avec les principaux acteurs concernés et leurs visions face au défi de l’interopérabilité dans les transports.

La troisième partie présente un panorama des réalisations les plus pertinentes et les plus innovantes mises en œuvre à travers le monde avec leurs principales évolutions in situ.

La quatrième partie révèle, à la lumière de ces expériences étrangères, les enjeux de la dématérialisation pour les collectivités locales et les facteurs clés qui induisent le changement, les opportunités et les perspectives qui leur sont liées.

La cinquième partie souligne les points de vigilance à dépasser et les priorités à régler aujourd’hui pour garantir la pérennité d’un dispositif de mobilité viable, profitable et équitable pour tous.

Mai 2009

1

(4)

Quand l’innovation numérique gagne les transports

Puces, marqueurs, étiquettes intelligentes… Du ticket papier au ticket magné- tique et au support électronique, des capteurs en tout genre envahissent, accompagnent et balisent désormais tous nos déplacements. Ils favorisent, fluidifient, personnalisent et dématérialisent plus encore notre mobilité.

De nouveaux supports et usages

Les innovations se succèdent, s’entremêlent, coexistent. Elles deviennent de plus en plus com- plexes à concevoir et, en même temps, de plus en plus simples à utiliser. Ainsi est-on passé du ticket papiersur lequel les valideurs imprimaient les informations (date, heure, station…) au ticket à piste magnétiquesur lequel les informations étaient retranscrites sur une piste magné- tique pour arriver aujourd’hui au support sans contact, authentifiable, personnalisable, rechargeable et dématérialisé, qui offre tout à la fois une vitesse de transaction quasi instantanée, de multiples services avec une ergonomie privilégiée et une évolutivité du titre pour l’utilisateur.

De nouveaux usages sont désormais facilités, grâce à l’essor de la billettique et de la télébillet- tique. L’intermodalité, qui permet de passer d’un mode de transport à un autre (bus, métro, tramway, TER…), est simplifiée avec un seul ticket ou un passe unique, tout en bénéficiant d’une tarification plus attractive. Autre nouveauté, la possibilité d’effectuer ses transactions à distance, via son ordinateur ou son mobile, avec un accès sécurisé à des informations personnalisées, sans délai ni attente au guichet, et quelle que soit l’heure. Ainsi, avec la profusion de services et d’aides à la mobilité qui se profilent et se diffusent et avec l’arrivée prochaine des téléphones NFC, les NTIC1vont faciliter l’utilisation des transports et leur accessibilité.

Supports sans contact

Il existe différents supports avec différentes fonctionnalités et niveaux d’interactivité fonctionnant à la même fréquence.

• Les cartes à puce sans contact

Elles fonctionnent par radiofréquence à courte ou moyenne portée, via une antenne interne dont les spires sont moulées dans l’épaisseur du support. Elles peuvent prendre des formes diverses et devenir des objets tendance à accrocher au mobile ou à utiliser en porte-clés.

• Les étiquettes tagsRFID*

Les radioétiquettes comprennent une antenne associée à une puce électronique qui leur permet de recevoir les requêtes radio émises depuis l’émetteur-récepteur et d’y répondre.

Ces puces électroniques contiennent un identifiant et éventuellement des données complé- mentaires, comme dans les passeports.

• Les clés USB RFID

Elles offrent des solutions complémentaires grâce à l’intégration du module RFID à la clé et facilitent ainsi la mise à jour des données. Ce sont de vrais produits de convergence, reliant le monde du Web et celui des transactions sécurisées.

• Le téléphone mobile NFC*

Il combine les fonctionnalités du téléphone et celles du sans contact.

Le développement des transports publics passe par un renforcement de leur attractivité pour les usagers et par la mise en place de supports interopérables.

2 Quand l’innovation numérique gagne les transports

_______________________________

1 . NTIC : nouvelles technologies de l’information et de la communication.

* . Voir glossaire.

(5)

La technologie NFC (Near Field Communication)

La communication « en champ proche » est une technologie d’échanges de données par radio- identification (haute fréquence), à une distance de quelques centimètres entre un lecteur et un terminal mobile. Elle nécessite toujours une démarche volontaire de la part de l’utilisateur.

L’arrivée du téléphone NFC : les avantages combinés du téléphone mobile et du sans contact Dans un futur proche2, pour acheter un titre de transport ou obtenir des informations, il ne sera plus nécessaire de se rendre à un guichet et d’y faire la queue. Il suffira tout simplement de se connecter via son mobile NFC pour effectuer instantanément et du lieu de son choix une réservation, une transaction, un échange d’information ou une consultation.

Un simple exemple de paiement : il suffit de passer le téléphone NFC à quelques centimètres de la borne pour déclencher le paiement. Pratique, sûr et très rapide, le paiement sans contact est destiné aux petits règlements, aux transports et aux commerces de proximité.

Les trois modes du NFC

A Le mode émulation de carte

Le NFC permet de faire fonctionner un termi- nal mobile comme une carte à puce sans contact. Dans le cas où le terminal mobile est un téléphone mobile compatible GSM ou UMTS, la carte SIM est utilisée comme élément de sécurité ou secure element*.

Les usages sont multiples et forment un sur- ensemble des usages de type carte sans contact : paiement, billettique* (ex. : Navigo), couponing, contrôle d’accès. Le mobile, par ses fonctionnalités étendues (interface écran de qualité, connexion réseau, capacité de trai- tement), enrichit considérablement les services qui ont recours aux cartes. Par exemple, le mobile permet de payer et de recharger ses titres de transport à tout instant ou de recevoir l’ensemble de ses points de fidélité.

B Le mode lecteur

Avec ce mode, le terminal mobile devient un lecteur de cartes sans contact ou de tagspassifs (étiquettes électroniques). Ainsi, un usager peut lire des informations en approchant son mobile d’étiquettes électroniques disposées dans la rue, sur des affiches, sur des colis, dans des abribus, sur sa carte de visite (vCard)…

C Le mode peer to peer

Ce mode permet à deux usagers de terminaux mobiles d’échanger des informations (photos, vidéos, etc.), mais il peut être obtenu avec d’autres technologies aux performances meilleures.

_______________________________

2 . Premiers services vers 2011, avec un taux de pénétration significatif (au moins 1/3 du parc des mobiles) vers 2012-2015.

* . Voir glossaire.

(6)

De nouveaux objectifs pour les opérateurs de transports

Même si la solution magnétique, encore utilisée aujourd’hui pour les usagers occasionnels (titres à l’unité), coexiste avec les nouveaux supports billettiques conçus pour les voyageurs réguliers (abonnements), la technologie sans contact offre indéniablement aux exploitants de nouvelles perspectives, en particulier de nouveaux outils pour améliorer et mutualiser plus encore leurs coûts de maintenance, réduire leurs coûts de distribution, lutter contre la fraude et faire dispa- raître la contrefaçon. Elle met aussi à leur disposition de nouveaux outils marketing pour favoriser la convergence des systèmes de tarification et développer des politiques tarifaires plus souples et plus attractives. Elle leur offre enfin de nouvelles opportunités pour faciliter une meilleure connaissance de l’utilisation du réseau par les clients et mettre en place des programmes de fidélisation adaptés à chacun des profils de leurs usagers.

De nouvelles opportunités pour les collectivités locales

Quand l’innovation numérique se diffuse à travers les réseaux de transport et dans leurs bassins, tout le monde y gagne, les usagers, les opérateurs mais aussi les collectivités locales et les auto- rités organisatrices. Car c’est une occasion pour elles, comme l’enseigne l’étude, de dynamiser l’attractivité et l’image de leurs territoires auprès des entreprises et des usagers, ou de continuer à la développer. Elles se projettent ainsi dans l’avenir, en choisissant l’innovation et la moderni- sation de leurs infrastructures, pour améliorer les outils de l’intermodalité, garants d’une plus grande fluidité des transports, en veillant à mettre en place des systèmes de billetterie plus éla- borés et plus fiables, et en cherchant à se doter d’outils de gestion intégrant le partage des coûts, de manière à constituer un dispositif de mobilité efficace, pérenne, ouvert à de nouveaux services et conforme aux normes européennes et internationales.

L’ère de la mobilité assistée par réseau

Avec l’essor des NTIC, qui se généralisent dans les transports, notre relation à la mobilité dépend chaque jour un peu plus du numérique. Des puces intelligentes, communicantes et reliées entre elles ou avec des centres de décision rendent ainsi toujours plus sophistiqué notre usage des transports en même temps que ceux-ci deviennent plus accessibles. Elles préfigurent l’« omniconnexion » des systèmes et des réseaux, qui vont être toujours plus connectés, pour nous offrir une mobilité sans cesse améliorée.

Les atouts de la billettique sans contact sont nombreux. En effet, celle-ci ne favorise pas seulement une meilleure connaissance de la consommation et une optimisation des coûts, mais elle encourage aussi l’usage des transports collectifs, par la commodité et la souplesse tarifaire qu’elle offre.

4 Quand l’innovation numérique gagne les transports

Chiffres clés

••••••••••••••••••

58,2 millions

d’abonnés à un mobile en France

••••••••••••••••••

90,7 %

taux d’équipement de la population

••••••••••••••••••

10 millions

environ de cartes sans contact renouvelées par an en France

••••••••••••••••••

Arcep, mars 2009

(7)

L’interopérabilité des titres de transport : un nouveau défi ?

Parce que l’ère numérique va tout couvrir, tout connecter, comment les systèmes de tarification des différents opérateurs de transport français vont-ils parvenir à s’agréger ? Quelles solutions et quels modèles économiques sont-ils aujourd’hui en train d’émerger ? Qu’est-ce qui fédère ou distingue les principaux acteurs de ce nouvel écosystème ?

L’intérêt des technologies sans contact

Apparues depuis une dizaine d’années dans les transports publics, les solutions sans contact ont connu un bel essor, à travers, notamment, le succès des cartes sans contact comme Navigo en région parisienne, KorriGo à Rennes, OùRA ! en Région Rhône-Alpes…

Leur commodité a fait d’elles des titres de transport incontournables en France, en même temps qu’elles favorisaient les gains de productivité et la prévention de la fraude. Mais le déploiement de la téléphonie mobile NFC devrait, dans les prochaines années, les dépasser. Plus souple, plus rapide, plus pratique, grâce à ses multiples fonctionnalités et à sa connectivité réseau quasi per- manente, le téléphone portable NFC offre aux voyageurs une réelle interactivité. Il se révèle être l’outil idéal pour consulter, choisir, acheter des titres de transport ou régler tout autre achat et bénéficier d’informations, en tout lieu, à tout instant et sur un seul support.

Les initiatives menées sur le territoire

La disponibilité des mobiles NFC sur le marché est prévue à partir de 2010. La technologie NFC offre un nouveau moyen de dématérialisation du titre et un nouveau moyen de paiement. C’est pourquoi de multiples expérimentations ont été mises en place dans différents bassins de trans- port à travers l’Hexagone. Cela a permis d’en analyser la faisabilité (technique et opérationnelle), d’en valider l’intérêt auprès des usagers, avec des bouquets de services différents, et d’en mesurer l’impact sur les systèmes, en particulier les systèmes de billettique.

Certains tests n’ont concerné que la dématérialisation du titre, d’autres ont impliqué des trans- actions bancaires. Ces tests ont mis en évidence certains modes de collaboration, de partenariat entre les différents acteurs.

Parallèlement à ces premières expérimentations hexagonales, un certain nombre de groupes3de travail (Pegasus, Ulysse, Ergosum…), d’associations (AEPM4, AFSCM5…) et un forum des ser- vices mobiles sans contact ont été créés pour donner une impulsion à ce nouveau marché et favoriser son développement.

La généralisation prochaine des mobiles NFC et l’attachement que les utilisateurs éprouvent pour leur mobile confortent l’intérêt que leur porte le monde des transports.

La technologie NFC est très vite apparue, lors de plusieurs expérimentations, comme l’outil privilégié de mise en place de l’interopérabilité, qui accroît l’attractivité des modes de trans- port auxquels elle donne droit et accès, tout en favorisant simultanément l’accès à une profusion de services et la définition de nouveaux modes tarifaires plus adaptés aux usages.

_______________________________

3 . Les projets du pôle TES e-secure transactions (transactions électroniques sécurisées) de Caen : http://www.pole-tes.com. Ulysse : billettique transport sur mobile sans contact. Pegasus : paiement sur mobile NFC SIM centric. Ergosum (ergonomie des services sur mobile) : définir le fonctionnement des services mobiles sans contact dans le point de vente.

4 . AEPM : Association européenne Payez mobile, fondée en octobre 2008 afin de favoriser et d’accélérer le déploiement du paiement mobile sans contact en Europe : http://www.payezmobile.com/.

5 . AFSCM : Association française du sans contact mobile, créée en avril 2008 par les opérateurs de téléphonie mobile pour définir le socle technique et fonctionnel nécessaire à la coexistence des différents services du bouquet client : http://www.afscm.org/.

(8)

PAYEZ MOBILE À CAEN ET À STRASBOURG: EXPÉRIMENTATION DE PAIEMENT SANS CONTACT PAR MOBILE NFC

L’expérimentation Payez mobile lancée à Strasbourg et à Caen en 2007 se poursuit aujourd’hui avec la participation de plus de 500 commerçants et de plus de 1 000 clients porteurs de télé- phones NFC ; elle s’est étendue avec l’arrivée d’une nouvelle banque et d’acteurs de la grande distribution. Cette expérimentation permet d’effectuer des achats unitaires pouvant aller jusqu’à 250 euros. Elle prouve par la diversité de ses acteurs que le paiement sans contact par mobile fonctionne avec plusieurs banques, plusieurs opérateurs mobiles, plusieurs terminaux de paiement chez les commerçants. Les membres ont créé l’Association européenne Payez mobile (AEPM) afin de favoriser et d’accélérer le déploiement du paiement mobile sans contact en Europe.

Les membres du projet :Payez mobile aujourd’hui : 7 banques (BNP Paribas, Crédit agricole-LCL, Crédit mutuel- CIC, La Banque postale, Groupe Caisse d’épargne, Société générale, Groupe Banque populaire) et 4 opérateurs mobiles (Bouygues Télécom, Orange, SFR, NRJ Mobile), en collaboration avec Visa Europe et MasterCard.

Nouveaux membres : Groupe Banque populaire Décathlon, Intermarché et Leroy Merlin.

http://www.payezmobile.com/

http://www.actu24.be/MBO_Article/220671.aspx

6 L’interopérabilité des titres de transport : un nouveau défi ?

Strasbourg

Marseille Caen

Rennes

Paris

Grenoble Rennes: 2007, SNCF, Keolis, Orange.

Services  : carte de paiement, ticket de parking et titre de transport mais aussi informations sur les horaires.

Ile-de-France: entre 2006 et 2007, la RATP a testé l’intégration du passe Navigo sur le téléphone NFC dans les réseaux de bus et de métro, avec chacun des trois opérateurs mobiles.

Grenoble:2007, Transdev, Bouygues Télécom…

Titres de transport dématérialisés dans le mobile et informations concernant l’état du trafic, ou plan de quartier.

Caen et Strasbourg:Payez mobile 2007-9 Pôle TES, 7 banques, collaboration Visa Europe et MasterCard, 4 opérateurs mobiles, 3 équipementiers.

Vérification de l’interopérabilité de la solution entre les différents acteurs.

Marseille:2007, Veolia

Titres de transport dans le mobile, achat des titres ou du passe mensuel par l’intermédiaire des réseaux mobiles.

La Caisse des Dépôts a souhaité dresser un premier état des lieux des principales initiatives engagées sur les territoires.

(9)

GRENOBLE: EXPÉRIMENTATION DE DÉMATÉRIALISATION DES TITRES DE TRANSPORT PAR MOBILE NFC

L’expérience a eu lieu au printemps 2007, pendant deux mois, auprès de 200 clients équipés d’un téléphone NFC, sur l’ensemble du réseau de transport en commun de l’agglomération grenobloise.

Les usagers pouvaient acheter des titres de transport en ligne et les télécharger sur leur télé- phone mobile. En passant leur mobile sur les composteurs électroniques existants, et ce même s’il était éteint ou à court de batterie, ils pouvaient valider leur titre de transport comme ils le font aujourd’hui avec leur carte sans contact. Ils pouvaient également recevoir directement sur leur mobile des informations concernant l’état du trafic et les perturbations éventuelles, et des itiné- raires ou encore télécharger un plan de quartier en présentant leur mobile devant un «  plan intelligent » équipé d’une puce sans contact capable de communiquer avec leur mobile.

Les membres du projet : Bouygues Télécom, Transdev avec Sagem Communication, Gemalto, Inside Contactless, Mobivillage, Parkeon, Aquitaine Valley.

http://www.servicesmobiles.fr/services_mobiles/2007/02/recharger_et_va.html

http://www.comparatel.fr/news/dnews_id-6766_t-Le,mobile,sans,contact,teste,dans,les,transports,a,Grenoble.htm

RENNES: EXPÉRIMENTATION DE DÉMATÉRIALISATION DES TITRES DE TRANSPORT PAR MOBILE NFC

Cette expérimentation combinait paiement avec confirmation par e-mail ou SMS et stockage de titres de transport ou de parking sur téléphone NFC. Elle a été menée à partir d’octobre 2007 et pendant deux mois sur un échantillonnage ouvert à tous les publics avec cependant une surre- présentation de clients multimodaux possesseurs de la carte KorriGo. Cette expérimentation, qui a concerné une cinquantaine d’usagers, offrait également un accès à des informations proposées par tagsRFID. Initiée et menée par les transporteurs et un opérateur de téléphonie, elle a engen- dré une bonne appropriation de l’ergonomie de l’application et elle a été très favorablement accueillie par les clients.

Les membres du projet :SNCF, Keolis, Orange.

http://www.blognfc.com/2007/10/17/rennes-metropole-et-la-region-bretagne-experimentent-le-titre-de-transport-sur-telephone-portable/

http://www.tekit.fr/article-nfc-le-boom-attendu-en-2008-et-2009,3292.html

EN ILE-DE-FRANCE: EXPÉRIMENTATION DE DÉMATÉRIALISATION DES TITRES DE TRANSPORT SUR CLÉ USB SANS CONTACT

La SNCF prépare le titre de transport sur clé USB. Le passe Navigo, depuis déjà dix ans, a inauguré une nouvelle manière de voyager en Ile-de-France, en remplaçant les traditionnels coupons de transport magnétiques par une carte à puce sans contact. Et le STIF (codéveloppeur du système), devant l’engouement du public, ne compte pas s’arrêter là. Il veut que ses usagers puissent acheter leurs billets ou leurs abonnements par Internet et éviter ainsi les files d’attente qui encombrent les gares le premier de chaque mois. Pour y parvenir, le STIF envisage plusieurs solutions.

La première consiste à fournir aux titulaires de cartes sans contact existantes un lecteur de cartes à puce pouvant être raccordé USB à un PC. Une fois le lecteur connecté, l’usager peut se rendre sur le site Web du transporteur, choisir son titre, effectuer le paiement en toute sécurité et charger en retour son titre électronique sur la carte. Plus originale, la seconde méthode semble de surcroît

L’expérience de Grenoble prouve que, techniquement, le système fonctionne et que les clients sont satisfaits. Mais l’avenir laisse imaginer que l’intelligence développée et portée par les cartes pourra être recentrée sur les serveurs.

Jean TERRIER, directeur département Innovation métiers produits, Trandev

(10)

plus légère et plus ergonomique pour les utilisateurs. Fini la carte à puce, l’usager disposerait à la place d’une clé USB RFID, également compatible avec la technologie sans contact déployée sur les réseaux de la SNCF, de la RATP et des autres transporteurs. Plus besoin de lecteur, il suffi- rait de brancher la clé sur n’importe quel PC connecté à Internet pour accéder au site du transporteur et s’acquitter de son titre. La clé USB RFID ferait ensuite office de titre de transport et serait reconnue comme tel par les portillons sans contact.

http://www.tregouet.org/article.php3?id_article=547

La dernière solution envisagée est l’usage NFC sur téléphone mobile.

DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE: EXPÉRIMENTATION DE DÉMATÉRIALISATION DES TITRES DE TRANSPORT PAR MOBILE NFC, INDÉPENDANTE DE TOUT OPÉRATEUR DE TÉLÉPHONIE

Le conseil général des Bouches-du-Rhône et la communauté d’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Etoile ont lancé Treizen à partir d’avril 2007, une expérimentation de six mois sur l’urbain et l’interurbain. Cette expérimentation a concerné 150 personnes environ, qui se sont vu délivrer un téléphone mobile NFC qu’elles pouvaient utiliser avec leur propre abonnement télé- phonique GPRS (Internet sur téléphone mobile) quel que soit leur opérateur de téléphonie. Treizen permettait à ces usagers-testeurs d’acheter leur titre de transport depuis leur mobile et de se servir de ce même mobile comme support de leur titre de transport. Le but de cette expérience était de montrer qu’il était possible de déployer une solution simple pour l’utilisateur et indépen- dante de tout opérateur de téléphonie, consistant à recharger et à payer son titre de transport via son téléphone. Ce système a été très bien accepté (des psychosociologues ont suivi les tes- teurs), quel que soit le segment de clientèle considéré (toutes catégories socioprofessionnelles, tous âges, tous profils d’usage). Cette expérience a concerné en grande partie des femmes de 35-50 ans, disposant pour la plupart d’une voiture et n’utilisant les transports publics qu’occa- sionnellement. On a observé que l’introduction du NFC s'est traduite par une augmentation de l'utilisation des transports par ces personnes, car elle simplifiait le parcours client.

Les membres du projet  : conseil général des Bouches-du-Rhône, communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, Veolia Transport, Venyon (fournisseur de services NFC), ERG (fournisseur du système billettique départemental), Crandy (fournisseur du service de paiement par mobile), Cityway.

http://mobilepayment.typepad.com/paiement_mobile/2007/07/treizen---le-mo.html

Les clés USB RFID viennent compléter la gamme de supports disponibles avec une facilité de connexion à Internet. Dans un proche avenir, elles seront complémentaires de la carte à puce sans contact pour s’inscrire dans les systèmes billettiques actuels sans bouleverse- ment de l’organisation ni du modèle économique.

8 L’interopérabilité des titres de transport : un nouveau défi ?

NAVIGO

10 ansd’existence

6 millionsde cartes passe Navigo actuellement en circu- lation dans une dizaine de régions, sous différents noms Dont 4,6 millionsde cartes passe Navigo en Ile-de-France Le support Navigo va s’étendre à une plus large gamme de services accessibles par clé USB et Internet, qui ne seront plus seulement des services de transport.

Le coût, pour un réseau, de la billettique sur téléphone mobile NFC, qui s’ajoute et ne se substitue pas aux canaux existants (qui se traduit donc par un surcoût), ne devrait pas dépasser les 4 à 5 % du coût de distribution pour garder une attractivité.

Dominique DESCOLAS, chargé de mission, Veolia Transport

(11)

L’écosystème mis en place

Durant ces dix dernières années, le panorama des acteurs de la dématérialisation des titres de transport en France, malgré ces premières inno- vations et solutions billettiques mises en place, est resté inchangé. D’un côté, les autorités orga- nisatrices de transport (AOT) finançaient les équipements, de l’autre, les opérateurs de trans- port commercialisaient (et entretenaient) ces concessions auprès des usagers. Tels étaient les principaux acteurs. Aujourd’hui, l’introduction du téléphone mobile NFC dans la billettique trans- port bouleverse cette donne initiale. Un nouvel acteur fait son apparition, l’opérateur de télépho- nie. Et, avec lui, de nouvelles interactions se profilent et se mettent en place. De nouvelles interrogations se posent aussi, quant au pro- blème de la relation contractuelle pour les équipements. Avec qui, notamment, l’opérateur de téléphonie passera-t-il un contrat de presta- tion de services  : l’opérateur de transport ou l’AOT ? De même, la question se pose pour la

gestion de la relation client, avec le transfert éventuel d’une partie de la relation client-opérateur de transport vers une relation client-opérateur de téléphonie.

Une chaîne de valeur en cours d’élaboration

Bien que les réflexions sur les écosystèmes n’en soient qu’à leurs débuts, les opérateurs de télé- phonie mobile s’impliquent activement en France, en portant des groupes de travail sectoriels

« transport » (Ulysse) et « paiement » (Pegasus, Payez mobile) et en adoptant des positions com- munes (AFSCM). Et leur volonté de mettre en place des solutions NFC standard, interopérables, basées sur une architecture SIM centric* a pour effet l’ajout d’une nouvelle chaîne de valeur avec deux nouveaux entrants : le fabricant du secure element et le gestionnaire du secure element.

Les deux nouveaux entrants de la billettique sans contact par mobile NFC

Deux nouveaux entrants, liés à l’introduction de la téléphonie mobile NFC, font leur apparition sur la chaîne de valeur  : le fabricant du secure element (fabricants de téléphones, fabricants de cartes SIM) et le gestionnaire du secure element.

A Le fabricant du secure elementproduit des puces sécurisées certifiées pour héberger et exécuter les applications de transport.

B Le gestionnaire du secure elementassure la

distribution, la gestion et la maintenance des puces sécurisées dont il reste généralement le propriétaire. Il propose d’héberger et de gérer à dis- tance les applications billettiques au sein de domaines sécurisés privatifs

présents dans le secure element. Mais il n’a pas accès aux applications ni aux données contenues dans les domaines sécurisés.

Remonte les éléments de suivi du réseau

Transporte, commercialise et perçoit les recettes Contrôle

Délègue la fonction transport Fait les investissements

Utilise le matériel

Accord de maintenance

Source : MT3 / 4iCOM

AOT Régulateur

Usager

Opérateur de transport

Fournisseur billetique

Écosystème actuel

de la billettique en France

_______________________________

*. Voir glossaire.

(12)

Les acteurs de la dématérialisation NFC et leurs visions

Afin de mieux comprendre leurs points de vue et leurs intérêts face à cette nouvelle dématériali- sation qui gagne les transports de l’Hexagone, des interviews organisées auprès des différents acteurs concernés (autorités organisatrices des transports, opérateurs de transports, opérateurs télécoms, banques, fournisseurs de technologie) ont permis d’expliciter les points positifs, les freins et le positionnement des uns par rapport aux autres.

Tous confirment l’intérêt et l’opportunité que présente le NFC, comme évolution de la dématé- rialisation du titre de transport en France. Et cela même en dépit des freins, en particulier celui de la diffusion des terminaux.

Ainsi, l’étude menée par la Caisse des Dépôts permet de dégager quelques constats de principe uniformément partagés :

• la nécessité de définir un modèle économique viable ;

• le besoin de choisir une solution ouverte aux standards internationaux ;

• l’exigence de portage des projets par les opérateurs majeurs de téléphonie.

L’étude révèle aussi un réel manque de convergence d’intérêts et de très grandes disparités dans la façon dont les acteurs perçoivent cette dématérialisation. Une première explication tient à la méconnaissance réciproque des « univers métiers » de chacun d’eux, elle-même amplifiée par l’arrivée des opérateurs de téléphonie dans le monde du transport. Ainsi, les divergences enre- gistrées entre les positions respectives de chacun ne permettent pas aujourd’hui, sur de nombreux points, de dégager un consensus : sur les dates de la généralisation de la dématéria- lisation, sur le modèle économique, sur le rôle des différents intervenants, ni même sur l’organisation par rapport à la billettique existante.

Autorités organisatrices et collectivités STIF, Rennes Métropole, la CUB, Sytral, GART Exploitants 

RATP, Transdev, Veolia Transports Opérateurs de téléphonie

Bouygues Télécom, Orange Industriels de la billettique

ACS, Parkeon, Neowave

Si les opérateurs de téléphonie et certains opérateurs de transport sont très volontaristes, la prudence est de mise chez les autorités organisatrices et certains transporteurs.

Les démarches actuelles des acteurs les plus engagés semblent correspondre à une prise de position stratégique.

10 L’interopérabilité des titres de transport : un nouveau défi ?

(13)

Les opérateurs de téléphonie

Pour eux, le NFC ne se conçoit que s’il y a une création de valeur, grâce à un bouquet riche de services (transport, paiement, fidélité et services commerciaux, carte ville, identification, etc.), permettant de donner une nouvelle valeur à leurs offres commerciales et/ou d’accroître l’utilisa- tion de leurs réseaux. Ils se positionnent en prestataires de supports (la carte SIM) pour les prestataires de services. Mais il est impératif pour eux de garder la maîtrise de leurs supports et de gérer le téléchargement des d’applications.

Sur le modèle économique et, notamment, sur la facturation des services, leurs visions diffèrent.

Deux scénarios sont possibles : le modèle B to B to C, pour avoir une relation financière avec le fournisseur de services et non pas avec le client final, le modèle B to C pour créer des forfaits spéciaux pour les utilisateurs du NFC (bouquet de services).

Les opérateurs de transport

Les visions des opérateurs de transport divergent fortement.

Ils admettent tous que la dématérialisation sera généralement bénéfique pour le client en termes d’usage et qu’elle devrait aussi l’être pour eux en termes de coûts de distribution et d’améliora- tion de l’interopérabilité.

Elle sera l’occasion pour eux de se recentrer sur leur métier de base : le transport de personnes.

C’est un secteur à forte concurrence avec des caractéristiques très disparates selon les bassins de mobilité et les modes de pilotage (durée longue des DSP…), dont le modèle économique ne pourra pas être le même en Ile-de-France et ailleurs dans les régions.

Mais ils envisagent de façon très différente le déploiement de la billettique NFC : le calendrier d’adoption du NFC diffère d’un opérateur à l’autre et, de ce fait, leur implication varie.

Les visions des opérateurs de transport divergent aussi sur le positionnement dans l’écosystème.

Certains se déclarent prestataires de services liés au transport public, d’autres « intégrateurs » de services pour les réseaux.

Les autorités organisatrices de transport

La prudence est de mise chez les autorités organisatrices de transport. Elles n’ont été à l’initiative d’aucun des projets NFC et sont en attente de :

• la clarification du modèle économique ;

• la définition de standards industriels stables et ouverts ;

• l’implication équivalente des différents opérateurs de téléphonie.

La dématérialisation est attendue en particulier pour traiter les visiteurs occasionnels et étrangers avec la possibilité d’achat en ligne. Elle est aussi attendue pour favoriser l’interopérabilité des réseaux et pour faciliter l’intermodalité.

Les AOT semblent aussi attendre la fin de l’amortissement des solutions déjà mises en œuvre et l’émergence d’un intervenant de référence qui garantisse le bon fonctionnement de l’ensemble.

Les industriels de la billettique (fournisseurs de terminaux, intégrateurs)

Les fournisseurs de terminaux ont une vision prudente de la dématérialisation même si elle peut être une chance pour eux. La dématérialisation ferait abaisser le coût de maintenance des infra- structures. À terme, les fournisseurs de terminaux craignent une baisse de leur activité. Chez les intégrateurs de solutions ou les nouveaux fournisseurs de supports, la dématérialisation est perçue au contraire comme une opportunité de marché.

La billettique NFC s’inscrit dans une gamme de services larges. C’est cette gamme de services qui crée la valeur.

Suzanne MOLKENTIN, chargée des projets sans contact transport, Bouygues Télécom

Il ne faut pas chercher de solution universelle.

La solution globale passe par un panel de solutions ponctuelles.

Michel BARJANSKY, chargé de prospective, RATP

Le NFC devrait être l’occasion d’offrir des services plus pertinents aux utilisateurs, par exemple le choix d’un titre sur une carte Navigo.

Stéphane ZAFFINO, chargé de mission billettique, STIF (Ile-de-France)

(14)

Une implémentation en France encore à mi-parcours

Comme en témoignent les différentes expérimentations mises en œuvre sur l’ensemble du territoire et rapportées dans notre étude, les premiers usagers- testeurs ont tous validé l’intérêt et la commodité de la billettique sans contact par mobile NFC.

Sa fiabilité et le panel de services qu’elle promet, ainsi que les différents supports qu’elle propose semblent désormais démontrer sa pérennité. Mais, du côté des acteurs de son écosystème, si la convergence des complémentarités, des intérêts et des responsabilités semble être recherchée, elle n’est toujours pas encore à ce jour d’actualité. Or le développement des transports publics passe par un ren- forcement de leur attractivité pour les usagers et par la mise en place de l’inter- opérabilité via les supports de technologie NFC.

Un consensus sur les dates de cette généralisation, sur un modèle économique, sur le rôle des différents intervenants et sur l’organisation par rapport à la billet- tique existante n’arrive toujours pas à se dégager. La lenteur des structures de pilotage semble rester un handicap pour le déploiement à moyen terme de la té- lébillettique NFC, alors que l’opportunité d’ancrer le standard français sur des standards internationaux devient une nécessité.

12 L’interopérabilité des titres de transport : un nouveau défi ?

(15)

Une réalité qui fonctionne déjà à l’étranger

La dématérialisation des titres de transport mise en place à travers le monde a fait émerger de multiples modèles autour de multiples supports dématérialisés du titre de transport. Autant d’approches que la Caisse des Dépôts a voulu recenser dans un état des lieux des solutions les plus innovantes et les plus pertinentes, implémentées en Asie, en Amérique du Nord et en Europe.

Le focus retenu pour la réalisation de cet état des lieux planétaire

La première étape de ce benchmarkinternational mené par la Caisse des Dépôts a consisté d’abord à identifier les solutions de dématérialisation des titres de transport aux caractéristiques innovantes et matures, à travers le monde.

Une collecte d’informations pertinentes par le biais d’entretiens et grâce aux documents disponibles, et un classement des solutions en fonction d’une typologie des supports de dématérialisation existants ou en développement ont permis de réaliser cette première phase de recensement.

Ensuite, la Caisse des Dépôts a sélectionné sept réalisations complémentaires à étudier préci- sément dont cinq font l’objet d’une présentation dans ce rapport, les autres étant disponibles en ligne6comme le benchmarkdans son intégralité.

Les éléments d’analyse et de mise en perspective

Les différents points susceptibles d’éclairer la pertinence de chacune des solutions recensées ont par la suite été approfondis afin de présenter les principaux enseignements de ces expériences et d’étudier les liens possibles avec le contexte français.

• La problématique

– Les opportunités et les contraintes sur les services proposés.

• La mise en œuvre

– L’impact sur l’infrastructure existante.

– L’évolution de l’approche tarifaire et juridique.

• L’écosystème

• Les acteurs

• Les fondements du modèle économique

• Les facteurs clés

• Les perspectives

– L’adaptation des usages et l’évolution des solutions.

Les critères de choix qui ont prévalu :

• les solutions techniques de dématérialisation ;

• la mise en place opérationnelle via un pilote ou une commercialisation ;

• les déclinaisons de services offerts aux usagers et leurs modes de gestion ;

• la disponibilité de l’information sur le contexte d’implémentation ;

• la description de la solution et son mode de fonctionnement.

_______________________________

6 . http://www.dent.caissedesdepots.fr

(16)

Aperçu des solutions implémentées à travers le monde

Le Japon : un modèle pionnier

LA PROBLÉMATIQUE

Tokyo possède le réseau ferré urbain le plus dense au monde, le train étant le premier moyen de transport de la population. Lancée en 2001 par JR East, l’opérateur de transport de Tokyo le plus important, la carte sans contact Suica (Super Urban Intelligent Card) visait à fluidifier le système de tarification mais également à diversifier ses sources de revenus en donnant une valeur financière au support du titre de transport.

Depuis 2001, la carte Suica a évolué de la manière suivante : d’abord augmenter l’acceptation de la carte Suica par les usagers, puis assurer l’interopérabilité de sa solution avec les autres opérateurs de transport, et enfin diversifier ses supports, par l’introduction du téléphone mobile et de ses services.

LA MISE EN ŒUVRE

Le développement de Suica a été progressif. Il est intervenu dix ans après le lancement du ticket magnétique (1990), c’est-à-dire au moment d’un nécessaire renouvellement de l’infrastructure.

Il a fait suite à de nombreux pilotes qui ont été menés de 1992 à 1998, et s’est finalement porté sur le protocole sans contact FeliCa* de Sony.

En 2001, deux cartes Suica de technologie FeliCa ont été lancées, une carte prépayée et une carte d’abonnement. Acceptées par les trois principaux opérateurs de transport de la région de Tokyo, elles ont été adoptées rapidement par les usagers. Elles ont permis la structuration d’un système billettique commun aux trois opérateurs.

En 2003, la fonction porte-monnaie électronique s’est élargie au paie- ment de petits achats dans les réseaux marchands partenaires de JR East, à proximité des stations, notamment. Ce souci de valoriser financièrement le support Suica a mené JR East à conclure des parte- nariats pour implanter l’application Suica sur des cartes de crédit et pour accroître le nombre de cartes en circulation.

Progressivement, l’hébergement des applications sur un même support s’est imposé comme une évidence, pour offrir aux usagers de multiples services.

14 Une réalité qui fonctionne déjà à l’étranger

Le Japon en chiffres

128 millions

d’habitants (2007), dont 33,5 millions dans le Grand Tokyo (2008)

••••••••••••••••••

105 millions

d’abonnés à un mobile (2007), soit 82 % de taux de pénétration.

35 millions

de trajets effectués chaque jour dans l’agglomération de Tokyo

••••••••••••••••••

Tokyo Metropolitan Government, Japan Statistics Bureau, MIC of Japan

La carte Suica en chiffres (avril 2008)

20 millionsde cartes en circulation (dont 2 millions ont la fonctionnalité porte-monnaie électronique) sachant qu’il y a 1 million de Mobile Suica 40 000points de vente

16 000lecteurs (8 000 dans les bus, 275 en stations)

10 millionsde transactions par jour, dont 1 million de transactions de type porte-monnaie électronique

28 millionsde téléphones compatibles FeliCa en circulation au Japon en 2007, tous opérateurs confondus

46 milliardsde yens : coût total de mise en place du système Suica

JR East, avril 2008, Introduction and Future Development of Suica Non-Contact IC Card Ticketing System, Akio Shiibashi, Japan Railways & Transport Review, septembre 2002.

New-York

Londres

Tokyo

Seoul

Singapour

Amélioration de l’ensemble du système tarifaire Amélioration de la gestion des transports publics Addition d’une valeur financière

1995 2000 2005 2010

1994

Carte MetroCard PATH

2003

Carte Oyster 1

2004

Carte Oyster 2

2007

Carte 1 Pulse

2007

Pilote NFC O2 Wallet

2004/

2006

Application Carte

2006

Mobile T-Money

2009/

2010

Pilote NFC 2004

Carte T-Money

2006/

2007

Carte Smart Link PATH 2006

Master Card MTA

2007

Pilote NFC MTA

2008

Carte NJ Transit

2001

Carte Suica 1

2003

Carte+

pme Suica 2

2003

Carte crédit View Suica

2006

NFC Mobile Suica

2007

Carte Pasmo

2001

Carte EZ-Link 1

2002

Carte prépayée EZ-Link 2

2007

Deux pilotes NFC 1995

Premières cartes

••

••

_______________________________

*. Voir glossaire.

(17)

En 2006, est lancé Mobile Suica, application Suica pour téléphone mobile utilisant la technolo- gie Mobile FeliCa.

Devant le succès rencontré par les cartes sans contact, FeliCa de Sony et le premier opérateur de téléphonie mobile au Japon, NTT DoCoMo, saisissent l’occasion pour développer des appli- cations de paiement sur mobile. FeliCa lance la technologie Mobile FeliCa (très proche de la technologie NFC) et la plate-forme de gestion des applications FeliCa Network (transports, paie- ment, fidélité).

L’objectif est la recherche d’un seul support via la convergence avec le téléphone portable et la création d’une plate-forme pour permettre aux émetteurs de disposer d’une application person- nalisée, en échange du paiement de la licence FeliCa.

Pour faciliter l’extension de la carte Suica, 2004 verra la création de FeliCa Network et du consor- tium Pasmo.

Le consortium Pasmo Co, ltd.

Issu de l’investissement conjoint d’une centaine d’opérateurs de bus, de métro et de train, il a pour objectif la création et la mise en place d’un programme d’interopérabilité de leurs titres de transport respectifs. Le premier chantier est la construction d’un système de traitement centralisé pour le calcul du montant des trajets revenant à chaque opérateur. Les autres chantiers du pro- gramme sont la production des lecteurs de cartes et la mise en place de l’infrastructure nécessaire au fonctionnement du système Pasmo, et, enfin, l’émission et la distribution des cartes. La mise en place de l’infrastructure est cofinancée par le consortium de sociétés au sein de Pasmo Co et de JR East.

En mars 2007, les autorités de Tokyo étendent l’interopérabilité et l’intermodalité de la carte Suica comme titre de transport à plus d’une centaine d’opérateurs différents, en lançant la carte Pasmo.

Cette carte est compatible avec le système Suica. L’usager peut la recharger depuis une carte de crédit via Internet ou Internet mobile. Différentes cartes Pasmo sont disponibles : la carte per- sonnelle pour adultes ou pour enfants, le passe à la semaine, au mois ou à l’année. Dès les premières semaines de lancement, la carte Pasmo a été un réel succès avec 3 millions de cartes vendues le premier mois.

Toujours en 2007, JR East explore la fidélisation et introduit de nouveaux services comme le service Suica Points, qui offre la possibilité aux détenteurs de la carte Suica de transformer leurs points de fidélité en monnaie. JR East lance aussi le système SuiPo(Suica Poster), qui donne accès aux usagers de cartes Suica et d’Internet mobile à des offres spéciales via des tags.

La plate-forme FeliCa comme standard inclut :

• une plate-forme adaptable à chaque type de service ;

• la tarification de la licence étudiée au cas par cas ;

• des possibilités de collaboration entre les acteurs de l’Alliance Mobile Wallet.

(18)

LÉCOSYSTÈME

Avec une intégration verticale des fonctions, JR East a finalement créé autant d’écosystèmes que de supports mis en circulation. L’approche globale, dès la phase de réflexion, pour répondre à des impératifs de croissance, a permis à JR East de s’assurer d’un contrôle des fonctions prin- cipales du « système Suica » en particulier de la fonction paiement. Néanmoins l’écosystème mis en place pour Mobile Suica est un écosystème ouvert à de nombreux partenaires.

LES ACTEURS

16 Une réalité qui fonctionne déjà à l’étranger

Opérateur de transport

JR East

Usager Pasmo ltd.

Rôle de chambre de compensation Financement de l'infrastructure

Émission et gestion des cartes et des flux financiers Redistribution des revenus aux opérateurs à la fin de l'usage Transmission

des paiements usager par les opérateurs Paiement de

commission par les opérateurs

Rechargement de sa carte par l'usager

Rechargement de sa carte par l'usager

Source : MT3 / 4iCOM

Consortium Pasmo Régulateur Ministère des Finances

Groupe NTT - DJB partenaire financier 10 millions de

transactions par jour

Opérateurs de transport Opérateurs

de transport

Opérateurs de transport

Opérateur de transport

JR East

Usager Commerçant

Opérateur télécoms

Utilisation et paiement d'un abonnement

Paiement licence FeliCa

Transfert d'une commission sur les achats usagers réalisés par Suica Location d'emplacement pour

leur application sur le secure element

Participation au déploiement du réseau

Société créée par NTT DoComo Sony JR East pour gestion plate-forme de convergence sans contact

Paiement licence FeliCa

Source : MT3 / 4iCOM

FeliCa Network Régulateur Ministère des Télécoms et Ministère des Finances 10 millions de

transactions par jour

L’écosystème pour la carte Pasmo L’écosystème pour le Mobile Suica

Acteurs technologiques

FeliCa Mobile :puce FeliCa pour les téléphones portables.

Hitachi :mise en place du système de traitement des transactions liées à la carte Suica.

OMRON :fournisseur des lecteurs.

Constructeurs de terminaux :intègrent la puce FeliCa à leur mobile.

Régulateurs

Ministère des Télécommunications et ministère des Finances Opérateurs de transports

JR East

Opérateurs du groupe JR East

Consortium Pasmo : créé par l’investissement conjoint d’une centaine d’opérateurs de transport pour améliorer l’interopérabilité.

Opérateurs télécoms

NTT DoCoMo, KDDI, Softbank :fournissent les téléphones compatibles FeliCa et l’accès au réseau pour toutes les opérations nécessitant l’utilisation d’Internet mobile.

(19)

LES FONDEMENTS DU MODÈLE ÉCONOMIQUE

Ils reposent sur trois éléments.

• L’augmentation des transactions :

– augmentation de la vitesse, de la satisfaction des usagers, diminution des fraudes ; – augmentation du nombre de transactions par la superposition d’un réseau marchand.

• Le partage des revenus avec les acteurs partenaires selon l’utilisation du réseau : – opérateurs de transport ;

– acteurs financiers (cartes de crédit avec application Suica) ; – commerçants ;

– FeliCa Network (selon utilisation de FeliCa Mobile) ;

– Groupe NTT (déploiement des lecteurs chez les commerçants).

• Le contrôle de différentes fonctions de la chaîne de valeur FeliCa Mobile :

– prise de parts dans FeliCa Network : licence pour utilisation du standard et de la plate-forme ; – prise de parts dans Bitwallet, société propriétaire du porte-monnaie électronique sur mobile.

LES FACTEURS CLÉS

• La création de sources nouvelles de revenus.

• Le développement d’une vision prospective :

– une solution standardisée qui a permis à terme l’interopérabilité avec d’autres solutions exis- tantes et ainsi l’extension du réseau Suica ;

– exploration très tôt des opportunités offertes par le marché des moyens de paiement au Japon.

• La mise en place d’un système ouvert avec contrôle des rôles stratégiques.

LES PERSPECTIVES

Mobile Suica n’est pas encore un succès.

• Deux ans après son lancement, seulement 1 million d’usagers avaient souscrit un abonnement contre 20 millions de cartes Suica en circulation.

• L’usage du téléphone portable pour les paiements de proximité n’est pas encore ancré dans les comportements.

Partenaire financier

Groupe NTT (NTT DoCoMo et NTT Data) : finance en partenariat avec JR East le développement de l’infras-tructure lecteurs chez les commerçants.

Autres acteurs

FeliCa Network :fournisseur de la licence et de la plate-forme de gestion des services FeliCa.

Autres émetteurs-accepteurs d’application Mobile FeliCa.

Commerçants :permettent l’utilisation de Suica comme porte-monnaie électronique.

Bitwallet: a réalisé le premier porte-monnaie électronique EDY (Euro Dollar Yen) en 2001.

À la mi-2006, leur nombre atteint 20 millions et ils sont acceptés par 35 000 boutiques.

ID :service créé par NTT DoCoMo permettant de disposer de l’application carte de crédit sur son mobile compatible FeliCa.

(20)

18 Une réalité qui fonctionne déjà à l’étranger

La Corée du Sud : un laboratoire qui personnalise la technologie

LA PROBLÉMATIQUE

Séoul, la troisième ville la plus peuplée au monde, un embouteillage à ciel ouvert, a lancé en 2002 un projet de réforme globale des trans- ports publics (Seoul Transport System Reform) pour dissuader les gens d’utiliser leur propre véhicule, en améliorant la régulation et en favorisant l’utilisation des transports collectifs. Une nouvelle tarification basée sur la distance parcourue a été mise en place et on a procédé à une refonte des systèmes de billettique.

En 2004, la municipalité de Séoul a lancé la carte sans contact T-Money, qui a unifié le système de tarification des transports en commun et réalisé l’interopérabilité des titres de transport pour les systèmes de transports publics, bus et métro, de la capitale et de ses environs.

L’intermodalité est devenue alors plus simple pour des milliers d’usa- gers, qui avec le même titre de transport ont pu accéder désormais aux différents moyens de transports publics et aussi payer les parkings et les taxis.

LA MISE EN ŒUVRE

Séoul a été la première ville au monde, en 1995, à expérimenter la carte sans contact comme titre de transport. Celle-ci a rapidement été adoptée par les usagers (14,2 millions de cartes de transport en 2001). Chaque opérateur de transport a développé sa propre carte, et l’usager devait avoir plusieurs cartes pour effectuer ses trajets de bout en bout. Pour développer la carte unique T-Money, une joint-venture , KSCC (Korean Smart Card Corp.)7, a été créée pour s’occuper de son émission et gérer les applications et le traitement des transactions.

Deux versions de T-Money ont été développées :

• une version respectant les standards de la carte Mifare8pour assurer l’interopérabilité de la nouvelle solution T-Money avec les lecteurs déjà en place dans le métro et les bus ;

• une version améliorée pour les combi-cards ou cartes multi-applica- tives, qui disposent des standards9de communication et de sécurité avec une interface de communication Mifare pour l’interopérabilité de l’application transport.

Le développement de la carte T-Money a été guidé par la volonté d’en faire un outil de la vie quotidienne et d’offrir de nouveaux services et des applications complémentaires tels que :

• le porte-monnaie électronique permettant de payer taxis et parkings ;

• le titre d’admission dans des parcs d’attractions ou des musées.

T-Money est également une application portée sur d’autres supports :

• les cartes de fidélité ;

• les cartes de crédit.

_______________________________

7 . KSCC (Korean Smart Card Corp.) : joint-venture de plusieurs entreprises privées (LG + CNS) et du Seoul Metropolitan Government (35 %), créé pour développer et gérer la nouvelle carte sans contact T-Money.

8 . Mifare : protocole sans contact développé par Philips.

9 . Standards de communication et de sécurité : type B selon les normes de standardisation des cartes sans contact (voir glossaire).

Le Corée du Sud en chiffres

49 millions

d’habitants (2007), 23 millions dans le Grand Séoul (2008)

••••••••••••••••••

40 millions

d’abonnés à un mobile (2007), soit 81,2 % de taux de pénétration.

13,7 millions

de trajets effectués chaque jour dans l’agglomération de Séoul

••••••••••••••••••

IT for Seoul Public Transpor Reform, Young Wook Park, Korea Smart Card Corp, 2006 Korea : South Korea National Statistical Office, MOCT

New-York

Londres

Tokyo

Seoul

Singapour

Amélioration de l’ensemble du système tarifaire Amélioration de la gestion des transports publics Addition d’une valeur financière

1995 2000 2005 2010

1994

Carte MetroCard PATH

2003

Carte Oyster 1

2004

Carte Oyster 2

2007

Carte 1 Pulse

2007

Pilote NFC O2 Wallet

2004/

2006

Application Carte

2006

Mobile T-Money

2009/

2010

Pilote NFC 2004

Carte T-Money

2006/

2007

Carte Smart Link PATH 2006

Master Card MTA

2007

Pilote NFC MTA

2008

Carte NJ Transit

2001

Carte Suica 1

2003

Carte+

pme Suica 2

2003

Carte crédit View Suica

2006

NFC Mobile Suica

2007

Carte Pasmo

2001

Carte EZ-Link 1

2002

Carte prépayée EZ-Link 2

2007

Deux pilotes NFC 1995

Premières cartes

••

••

T-Money en 2008

12 millionsde cartes en circulation 2 500points de vente

27 000lecteurs

22 millionsde transactions par jour

Séoul

11

lignes de métro (+ 2 en construction), 287 km de ligne et 391 stations

••••••••••••••••••

764

lignes de bus (soit 7 600 km) régies par 67 opérateurs privés

••••••••••••••••••

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