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Calendrier de l Avent 2021

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Academic year: 2022

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Calendrier de l’Avent 2021

Le magnifique automne que nous venons de vivre et l’immense privilège d’avoir pu arpenter régulièrement nos belles Alpes m’ont inspiré ce calendrier de l’Avent.

Ces heures passées à observer les beautés offertes, à écouter le silence, à ressentir les pulsations de la Nature en transformation me ramenaient chaque fois un peu plus proche de la lumière de mon âme. Quoi donc de plus naturel que de paver le chemin vers Noël en vous partageant un peu de la beauté, de la lumière, de l’abondance, de l’amour, de la pureté, de la magie que j’ai reçus durant ces randonnées automnales. En espérant que chaque image et chaque texte provenant des ressentis bien ancrés dans ces vécus contribueront à entretenir l’éclat et la chaleur de votre feu intérieur durant ce cheminement vers Noël.

Sources des icônes : www.familiscope.fr

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1 décembre : changer de forme et d'apparence

Photo prise sur les Hauts du lac de Fully, le 23 septembre

Durant tout l’été, la végétation poursuit son développement, semble très peu se transformer, jusqu’à l’automne où elle fournit ses fruits et se pare de ses plus beaux atours. Au changement de saison, les feuilles se colorent, chacune à son propre rythme ; les herbes se transforment en fonction de leur biotope et des conditions météorologiques ; la diminution de la sève dans les arbres permet le changement de parure, etc.

Parfois, certaines plantes nous surprennent en fournissant des fruits étonnants. C’est, par exemple, le cas de ces anémones pulsatilles qui passent d’une apparence estivale bicolore, bien dessinée, géométriquement bien agencée à une sorte de joyeux désordre échevelé ! Quelques questions ont surgi, suite à cette rencontre : à un moment ou à un autre, ne sommes-nous pas toutes et tous invités par les circonstances de la Vie à changer en profondeur ? Osons-nous alors lui faire confiance, surtout si la nouvelle manifestation de Vie ne ressemble en rien aux précédentes ? L'observation de la Nature, et de sa sagesse, peut-elle alors nous y aider ?

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2 décembre : cadeaux

Photo prise en direction entre les Crêts du midi et la Brinta, le 29 septembre

Toute la diversité de ce paysage se révèle en automne alors qu’en été, la couleur verte, omniprésente, permet beaucoup plus difficilement de différencier les essences et les tonalités qui le compose.

Cet instant a réveillé un paradoxe en moi : une profonde émotion m’envahit en observant cette richesse de couleurs et de textures ; je me sens rempli de toute cette magie, je suis en profonde gratitude pour ce qui m’est offert ainsi que pour le privilège de pouvoir vivre ce moment. Ce ressenti contraste avec ma tendance, peut-être trop régulière, de me réfugier dans certaines habitudes plus « mono - tones » qui m’empêchent alors de percevoir et de recevoir les cadeaux du riche buffet de la Vie.

Ne vivons-nous pas, toutes et tous, de tels paradoxes ? Où, dans certaines situations, nous sommes pleinement réceptifs à ce que la Vie nous offre tandis que, dans d'autres contextes, nous sommes fermés aux merveilles qui nous entourent ?

Ce temps de Noël ne nous invite-t-il pas à porter notre attention sur tous les cadeaux de la Vie, à les contempler et à les savourer ?

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3 décembre : délicatesse

Photo prise à Zeuzier le 17 septembre

Cette épilobe à feuilles étroites, en fin de floraison, nous offre sa couleur délicate. Et elle se prépare à donner toute la délicatesse de ses fruits doux, laineux et bouclés.

J'ai cherché à révéler encore mieux cette délicatesse en tentant de trouver l'angle idéal pour que l'arrière-plan la magnifie.

Dans cette période où la pandémie augmente notre morosité, pouvons-nous nous laisser inviter par l'Esprit de Noël à entreprendre les changements de points de vue, peut-être indispen- sables, pour pouvoir perce- voir et ressentir la délicatesse qui émane des personnes que nous rencontrons et pour manifester une attention soutenue et délicate aux êtres qui nous sont chers ?

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4 décembre : feu intérieur

Photo prise sous la Tour Bonvin le 5 septembre

Ce matin-là, je m'étais levé très tôt pour être vers 2000m au lever du soleil, ce qui m'a permis de capturer le feu qui semble embraser une partie de ces herbes solitaires.

Là-haut, la Nature et les premiers rayons de soleil m'ont inspiré : la lumière permet de révéler la beauté et l'éclat des créations de la Nature qu'elle touche.

N'avons-nous pas toutes et tous à trouver, à activer régulièrement et en pleine conscience, les sources de lumière qui peuvent (r-)allumer et entretenir nos feux intérieurs ? Comment pouvons-nous "protéger" au mieux nos feux intérieurs de ce (et ceux) qui pourraient les éteindre ?

Si ces questions sont universelles, les réponses, elles, sont propres à chacun.e…

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5 décembre : générosité inconditionnelle

Photo prise au lac Bleu le 16 octobre

Un autre réveil très matinal pour vivre le lever de soleil au lac Bleu avant l'arrivée des cohortes de visiteurs.

J'ai été profondément touché par l'abondance infinie de ce que j'ai reçu lors de ce début de matinée : abondance de pureté (du ciel et de l'eau), de mélèzes flamboyants, de reflets, d'ombres et de lumières, de détails, etc.

J'ai également été profondé- ment ému par la générosité inconditionnelle de la Nature : que nous regardions ou non ces beautés, que nous apprécions ou non ses beautés, que nous soyons d'humeur joyeuse ou empli de malveillance, etc., elle nous révèle sans cesse ses magies.

Inconditionnellement.

Dans l'esprit de Noël, nous serait-il possible, ne serait-ce qu'une journée, tenter d'imiter cette générosité incondition- nelle, même avec des person- nes qui nous sont moins proches ?

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6 décembre : de la poussière dans le vent

Photo prise depuis le sommet des Jumelles le 20 novembre

Seul sur ce sommet, contemplant une mer de brouillard sur tout le lac Léman et le plateau suisse, dans l'infini de ce paysage, la petitesse de notre condition humaine face à l'immensité de l'univers et des forces qui le composent s'est rappelée à moi.

Et j'ai fredonné alors le refrain de la fameuse chanson de Kansas : https://www.youtube.com/watch?v=tH2w6Oxx0kQ

Dust in the wind (De la poussière dans le vent)

All we are is dust in the wind (Nous ne sommes que de la poussière dans le vent)

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7 décembre : éphémère et durable

Photo prise au lac de Fully le 23 septembre

En cette fin d'après-midi d'octobre, le soleil rasant a révélé toutes les rides de ce rocher. J'ai été touché par ce mariage entre la solidité, la durabilité du rocher et l'éphémérité de la végétation en mue automnale. Mariage également perceptible avec le lac qui semble immuable et dont l'eau est rarement "la même".

N'est-ce pas également ce qui nous habite ? Notre corps n'est-il pas en mutation perpétuelle et ne doit-il pas interagir en permanence avec certaines de nos caractéristiques qui sont immuables ? Laissons-nous ces aspects, apparemment contradictoires, se développer pleinement en nous dans le meilleur équilibre possible ?

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8 décembre : calme et paix

Photo prise sous la Tour Bonvin le 5 septembre

Cette rencontre, dans la douceur matinale, a été un moment de grâce.

Les chamois craintifs se sont arrêtés sur l'arête. Comme je ne bougeais pas, nous avons pu nous observer quelques minutes. Ce début de matinée de mi-septembre était d'un calme absolu : pas un souffle de vent, un soleil déjà chaud, aucune rivière qui s'écoulait. Un calme profond a coulé en moi et un sentiment de paix profonde m'a habité ; ces ressentis m'ont accompagné bien après que les chamois aient plongé dans la pente...

Pouvez-nous régulièrement habiter nos sanctuaires de calme et de paix intérieure ? L'esprit de Noël nous y invite-t-il ?

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9 décembre : lumière révélatrice

Photo prise au lac Bleu le 16 octobre

Je ne connais pas beaucoup plus d'endroits qui, en automne et à l'arrivée du soleil, m'inspirent autant sur le rôle que joue la lumière pour embellir un paysage. Ce même paysage qui devient coloré et flamboyant dès qu'il est touché par les premiers rayons, était immensément plus fade avant l'arrivée du soleil, malgré le fait que toutes les épines de mélèzes avaient les mêmes couleurs ;-)

La lumière n'a fait que révéler et magnifier ce qui était déjà là...

Durant ces 18 derniers mois de pandémie, n'avons-nous pas eu plus souvent besoin d'aller rechercher la lumière pour que les beautés de nos cœurs soient révélées (plutôt que d'être un peu estompées par la morosité ambiante) ?

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10 décembre : harmonie des contraires

Photo prise au-dessus de Glassier (Valpelline) le 23 octobre

Une des magies de l'automne est celle de nous offrir un mélange d'ombres et de lumières qui permet de distinguer des détails beau- coup plus difficiles à percevoir dans d'autres saisons. Et de composer des paysages qui sont magnifiés par ces contrastes.

N'est-ce pas nos zones d'ombre et nos vulnérabilités qui permettent aux aspects plus lumineux de nos êtres d'être révélés et offerts ? N'est-ce pas lorsque nous osons regarder nos parties plus sombres que nous pouvons y trouver, en nous, des lumières que nous n'avions jamais perçues ?

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11 décembre : pureté

Photo prise au-dessus de Glassier (Valpelline) le 23 octobre

Par cette belle matinée de fin octobre, en visitant ce petit lac en Vallée d'Aoste, la pureté s'est imposée à moi ! Pureté du ciel, pureté de l'air qui permet au mélèze d'arborer sa parure dorée sous son plus beau jour, pureté de l'eau qui reflète à merveille le paysage...

Invitation à nous épurer de ce qui n'est plus utile, pour

« qu'éclate de joie, chaque heure de chaque jour » ? Invitation à nous donner l'espace nécessaire pour que nos esprits soient aussi purs ?

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12 décembre : mystique...

Photo prise depuis la cabane des Becs de Bosson le 29 septembre

Fin septembre, soirée glaciale passée à la cabane des Becs de Bossons (à près de 3000m). Le mauvais temps m'avait accompagné durant toute l'ascension puis, en fin de soirée, le ciel s'est dégagé après la tempête et m'a gratifié de ce somptueux coucher de jour. La neige du Bishorn reste lumineuse malgré la nuit qui commence à s'imposer tout autour.

Cette ambiance mystique, avec des tonalités dans le ciel rarement observées, avec ce ressenti de petitesse face à ce "tellement grand qui nous dépasse" n'est-elle pas une invitation à nous laisser toucher, inspirer par cette infinie grandeur de la Création ?

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13 décembre : puissance tranquille

Photo prise vers le Mont-Sauveur le 20 novembre

Ces bouquetins, évoluant dans les contreforts du Mont Sauveur, dégageaient une puissance tranquille : en équilibre dans un terrain délicat, profitant des premiers rayons de soleil, se déplaçant avec lenteur en me gardant à l'œil dans un environnement grandiose.

Inspirant pour faire face aux défis quotidiens, petits ou grands, de nos Vies ?

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14 décembre : les reflets du miroir

Photo prise vers le col de la Terrasse le 9 octobre

Le Buet se reflète dans un petit lac sans nom, hors de tout chemin et proche du col de la Terrasse.

Le calme automnal, sans le moindre souffle de vent, a permis cette prise de vue pure et un reflet aussi parfait. L'eau, noire avant le lever du soleil, se colore de tout ce qui s'y miroite.

L'observation attentive de ce miroir, afin de pouvoir trouver le meilleur reflet et le meilleur cadrage, m'a inspiré : n'est-ce pas lorsque notre esprit est calme et serein que peuvent surgir nos plus belles idées ? Car d'où viennent ces merveilleuses idées qui nous nourrissent et nous transportent sinon de cet endroit plus grand que nous, de cette Source qui peut se refléter dans nos esprits lorsqu'ils sont calmes et sereins ?

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15 décembre : transformation permanente

Photo prise dans le vallon de Tré-Les-Eaux le 9 octobre

Mi-octobre. Vers 2000m, la transformation de la Nature est pleinement perceptible : toutes les essences effectuent leur mue de couleurs, certaines donnent leurs fruits, d'autres perdent déjà leurs épines et leurs feuilles.

Pouvons-nous percevoir que, dans tout ce qui nous entoure, la transformation est permanente, alors que nous faisons souvent de la résistance aux changements constants ?

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16 décembre : douceur

Photo prise au lac bleu le 16 octobre

De la douceur automnale émane de cette image : douceur de ces épines de mélèzes, douceur des couleurs, douceur des premiers rayons qui révèle l'éclat de la végétation, douceur du calme de ce lever de jour, ...

Dans cette montée vers Noël, pouvons-nous porter notre attention vers tout ce qui est doux en nous et autour de nous ?

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17 décembre : endormissement

Photo prise entre la Brinta et les Becs de Bosson le 29 septembre

La Nature à haute altitude se prépare tôt au long repos hivernal. Déjà dès fin septembre, la végétation rase revêt ses couleurs fauves, le soleil devient rasant et les nuits peuvent être très fraîches. Cet endormissement est d'autant plus perceptible qu'à des altitudes plus basses, les récoltes de bon nombre de productions de la Nature battent leur plein...

Cette phase d'endormissement de la Nature, nécessaire à sa régénération et à sa Vie future, n'est-elle pas une invitation pour que, dans les vies trépidantes que nous menons souvent, nous nous donnions le repos du coeur, du corps et de l'esprit indispensable à leur plein épanouissement ?

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18 décembre : imagination

Photo prise depuis les hauts d’Albinen le 7 novembre

Tout ce magnifique automne, j'ai pu observer des milliers de créations magiques de la Nature.

Cette forêt d'elfes illuminés par les derniers rayons du jour m'a replongé dans l'imagination créative de l'enfance.

Dans cette période de pandémie, dans laquelle nous sommes invités à ré-inventer de nouvelles histoires, ne pouvons-nous pas à nouveau nous replonger dans la magie de l'enfance

; magie où la capacité d'imagination nous faisaient nous inventer des histoires, peut-être farfelues et irréalistes, mais que nous vivions intensément, sans aucun filtre et "comme si c'était vrai" ? N'avons-nous pas "besoin" de cette imagination créatrice pour laisser venir à nous de nouveaux récits ?

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19 décembre : petites morts quotidiennes

Photo prise sous la « table de l’avocat » le 12 novembre

Ce soir-là, j'ai eu la chance de pouvoir vivre un magnifique coucher de jour. Observer les lumières qui s'adoucissent, écouter le silence, ressentir l'endormissement de la Nature, tout se mettait en place pour que cette journée prenne fin harmonieusement et pour laisser la place à la prochaine journée, obligatoirement différente...

A ce jour, j’ai eu la chance de vivre 21631 couchers et levers de jours. Mais combien de fois en ai-je eu pleinement conscience ? Combien de fois traversons-nous nos journées sans une conscience aiguisée de leur éphémérité ? L'observation, l'écoute, le senti de ces petites morts quotidiennes peuvent-ils nous aider à aborder chaque nouvelle journée habités par la fraîcheur et le renouveau qu'elle contient ? Et par la conscience que hier n'est plus ?

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20 décembre : solide plénitude

Photo prise vers le col des Eaux Froides le 1 octobre

Je suis certain que, lors d'une randonnée, ce paysage brut et passablement minéral ne m'aurait pas forcément fait m'arrêter. Pourtant ce matin-là, je suis resté happé par ces lapiés.

Quelle œuvre du temps pour façonner une sculpture aussi complexe et où néanmoins nous pouvons percevoir le sens général de l'écoulement des eaux tout en pouvant admirer les centaines de petites rigoles qui se sont creusées.

Ce matin-là, aucune inspiration particulière ne m'est parvenue. J'ai simplement été rempli, et me suis laisser remplir, par cette plénitude brute et solide.

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21 décembre : voir l'invisible

Photo prise dans la combe des Andins le 1 octobre

Ce matin-là, dans la combe des Andins, il m'a fallu lever la tête et sortir du chemin pour apercevoir puis contempler cette touffe végétale flamboyant au milieu des cailloux.

Pour apercevoir l'invisible, pour pouvoir être touché par des choses inhabituelles ou inconnues, ne nous est-il pas indispensable de contempler avec plus d'attention et de curiosité tout ce qui nous entoure ? Car, alors peut-être, pourrions-nous découvrir que de la magie se trouve "juste à côté" de ce que l'on vit au quotidien ?

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22 décembre : héritage

Photo prise au-dessus de Cogne le 24 octobre

La transformation automnale éphémère et la longue balade solitaire du jour m'avaient amené à songer aux traces que nous pouvons laisser. Je vous partage un petit texte trouvé ce soir-là qui évoque un héritage

"universel" qu'il est possible de transmettre.

"Qu'aimerions-nous

transmettre à nos enfants ? Une belle image de nous- même, de sorte qu'ils nous voient plus beaux que nous sommes en réalité ? A quoi bon

? Des biens matériels ? C'est leur mettre en les mains un monceau de problèmes. Notre présence ? Que nous le

voulions ou pas, ils seront séparés de nous quand nous mourrons. Ce qu'en revanche nous pouvons leur léguer, c'est une source d'inspiration, une vision des choses qui ait un sens et qui puisse leur donner confiance à chaque instant de leur vie. Pour cela, nous devons bien sûr acquérir nous-mêmes une certaine assurance, une certitude intérieure. Or, ce sentiment ne peut à l'évidence venir que de notre esprit ; il est donc grand temps de nous occuper de celui-ci."

Jigme Khyentse Rinpoche

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23 décembre : le bruit du silence (vide fertile ?)

Photo prise vers la Lötschenpasshütte le 14 octobre

Un lever de jour, un matin d'octobre, après une nuit passée tout là-haut...

Le silence du matin est encore plus présent lorsque le jour se réveille ; en automne ces levers de jour durent longtemps et sont, pour moi, une invitation à encore plus entendre, voir, sentir ce silence ; je suis alors invité à laisser ce silence s'installer en moi, à faire le vide avant l'agitation du travail et du quotidien.

Sommes-nous à l'aise avec le fait de laisser s'installer le vide, à le sentir, à le traverser sans chercher forcément à le remplir ? Pouvons-nous vivre pleinement cet inconfort du vide qui peut permettre à ce qui doit émerger du plus profond de nous de le faire ? Réalisons-nous combien ce vide peut être fertile si nous lui laissons l'espace et le temps nécessaires à pouvoir semer de nouvelles graines ?

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24 décembre : traversée vers l'inconnu

Photo prise sur les hauts d’Albinen le 7 novembre

Cette fin d'après-midi de novembre, au sortir de la forêt, les derniers rayons de soleil éclairaient cette ouverture. Le chemin n'y passait pas mais j'ai cédé à l'invitation à traverser cette

« porte » ...

N'avons-nous pas toutes et tous, à un moment donné de nos Vies, des portes impor- tantes à franchir ? Sommes- nous toujours suffisamment lucides pour y percevoir la lumière qui s'y cache ? Développons-nous le courage d'oser dépasser nos peurs pour s'y engager ?

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25 décembre : rayonner son meilleur

Photo prise vers Corbyre le 14 novembre

Mes vœux pour un joyeux Noël:

que votre lumière intérieure soit suffisamment puissante pour que, lorsqu'elle rencontre un obstacle, elle se diffuse dans toutes les directions et irradie toutes celles et tous ceux qu'elle touche !

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Table des matières

1 décembre : changer de forme et d'apparence ... 2

2 décembre : cadeaux ... 3

3 décembre : délicatesse ... 4

4 décembre : feu intérieur ... 5

5 décembre : générosité inconditionnelle ... 6

6 décembre : de la poussière dans le vent ... 7

7 décembre : éphémère et durable ... 8

8 décembre : calme et paix ... 9

9 décembre : lumière révélatrice ... 10

10 décembre : harmonie des contraires ... 11

11 décembre : pureté ... 12

12 décembre : mystique... ... 13

13 décembre : puissance tranquille ... 14

14 décembre : les reflets du miroir ... 15

15 décembre : transformation permanente ... 16

16 décembre : douceur ... 17

17 décembre : endormissement ... 18

18 décembre : imagination ... 19

19 décembre : petites morts quotidiennes ... 20

20 décembre : solide plénitude ... 21

21 décembre : voir l'invisible ... 22

22 décembre : héritage ... 23

23 décembre : le bruit du silence (vide fertile ?) ... 24

24 décembre : traversée vers l'inconnu ... 25

25 décembre : rayonner son meilleur ... 26

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