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TAUX DE CHÔMAGE PAR NIVEAU DE QUALIFICATION

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Academic year: 2022

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F

Trouver

un emploi

Rechercher un emploi exige du temps, de l’énergie et de la persévérance. Pour optimiser vos chances de décrocher un poste, divers organismes et dispositifs peuvent vous aider. Dans les phases de découragement, pensez aussi aux clubs de recherche d’emploi. Ils vous permettront de bénéfi cier d’une dynamique de groupe et de développer votre réseau.

aire le point

Défi nir son projet professionnel

Avant d’envoyer des CV, faites le point pour défi nir précisément ce que vous voulez. Vous pourrez alors construire un projet professionnel cohérent et rédiger des CV et lettres de motivation convaincants.

Se poser les bonnes questions

Commencez par faire le point sur vos envies, vos motivations, vos qualités et vos compétences.

Pour un emploi donné, quels diplômes sont deman- dés ? Quelles compétences sont exigées ? Quelle expérience est recommandée ? Quelle rémunération pouvez-vous espérer ? Serez-vous amené à vous dé- placer souvent ? La maîtrise des langues étrangères est-elle nécessaire ? Préférez-vous intégrer une grande entreprise ou une PME (petite et moyenne

Seul ? Êtes-vous disposé à quitter votre région pour obtenir ce poste ? Autant de questions qui vous aide- ront à cibler votre recherche d’emploi et vous prépa- reront à répondre aux questions lors des entretiens d’embauche.

Identifi ez les postes, entreprises et secteurs d’activité qui vous intéressent. Informez-vous sur les compé- tences attendues et analysez les offres d’emploi afi n de vous confronter à la réalité du marché. Recher- chez, par le biais de LinkedIn ou Viadeo, des per- RÉPARTITION PAR SECTEUR

DES PERSONNES EN EMPLOI

Source : Insee

STRUCTURES POUR VOUS AIDER À TROUVER UN EMPLOI TAUX DE CHÔMAGE

PAR NIVEAU DE QUALIFICATION

76%

secteur tertiaire

3%

agriculture 1%

autre

7%

construction 13%

industrie

Sans diplôme, CEP, brevet des collèges : 16%

CAP, BEP : 9%

Baccalauréat : 9%

Bac +2 : 5%

Diplôme supérieur à bac + 2 : 5%

Pôle emploi

Apec

Missions locales

Structures du réseau IJ

Associations et clubs de recherche d’emploi

?

Réforme de l’assurance chômage

Certaines dispositions de la réforme de l’assurance chômage sont reportées au 1er janvier 2021 (décret n°0186 du 30 juillet 2020).

© Ijeab / Fotolia

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Une fois votre projet construit et vos objectifs fixés, définissez votre stratégie de recherche d’emploi pour capter l’attention des entreprises que vous au- rez sélectionnées.

Faire le point

sur ses compétences

Si vos envies sont importantes dans une recherche d’emploi, vos compétences le sont aussi. À vous d’identifier ce que vous avez à offrir à l’entreprise dans laquelle vous postulez, car c’est ce qui vous permettra de vous « vendre » plus facilement dans votre lettre de motivation et en entretien.

Si vous répondez à une offre, le profil recherché est généralement détaillé et vous permet de savoir rapi- dement si vous pouvez prétendre au poste. Il est rare de posséder toutes les compétences requises, mais ne vous découragez pas et n’hésitez pas à pos- tuler si votre profil est proche de celui recherché. En multipliant les candidatures, on multiplie aussi les chances d’être recruté !

Si vous envoyez des candidatures spontanées, c’est à vous de cerner ce que pourrait attendre l’entreprise et de mettre en avant vos compétences en fonction de ses besoins éventuels.

Bilan de compétences

Le bilan de compétences peut vous aider à faire le point sur vos compétences, aptitudes et motivations et à définir un projet professionnel ou de formation.

Cette démarche consiste à identifier, avec l’aide d’un consultant spécialisé, de nouvelles perspec- tives d’évolution professionnelle en 3 phases :

• une phase préliminaire pour définir vos besoins ;

• une phase d’investigation pour déterminer vos pos- sibilités d’évolution professionnelle en fonction de vos motivations et compétences ;

• une phase de conclusion pour établir un projet professionnel réaliste et prévoir les étapes de sa mise en œuvre.

Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez faire la demande auprès de Pôle emploi.

Si vous êtes salarié, vous pouvez demander un congé de bilan de compétences soit dans le cadre du CPF (compte personnel de formation), soit dans le cadre d’un plan de développement des compétences, soit dans le cadre d’un congé de reclassement. Le bilan de compétences peut être également pris en charge par le plan de formation de l’entreprise si votre em- ployeur l’accepte.

Autre option : demander un conseil en évolution professionnelle (Cep) proposé par des organismes comme Pôle emploi, l’Apec (Association pour l’em- ploi des cadres), les OPCO (opérateurs de compé- tences)…

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de la fédération nationale CIBC (Centre interins- titutionnel de bilans de compétence) et trouver le CIBC le plus proche de chez vous.

www.cibc.net

> Voir liste 6 du carnet d’adresses.

Profil de compétences en ligne

Le site internet de Pôle emploi propose la mise en place d’un profil de compétences en ligne qui vous permet de faire le point sur votre situation et construire votre projet professionnel. Ce profil de compétences regroupe les informations que vous avez échangées avec votre conseiller ainsi que les informations qui se trouvent sur votre CV en ligne (sur le site de pôle emploi).

www.pole-emploi.fr rubrique Plus de services / Mes services en ligne.

Envisager toutes les options

Il existe de nombreuses alternatives à la recherche classique d’un emploi. Il est parfois intéressant d’envisager d’autres options pour faciliter la concré- tisation de votre projet.

Parcours emploi compétences

Le parcours emploi compétences (Pec) peut aussi être une piste. Son objectif : vous permettre de trouver un emploi tout en bénéficiant d’un accom- pagnement.

> Cf. dossier Accompagnement vers l’emploi : le

parcours emploi compétences n°3.04.

À LIRE AUSSI

Découvrir l’entreprise n° 3.0 Les métiers qui recrutent n° 3.01 Les métiers de demain n° 3.011 Trouver un emploi sans diplôme n° 3.03 Trouver un emploi avec les contrats aidés n° 3.04 Trouver un job n° 3.05

Travailler en intérim n° 3.21

Les droits et obligations du salarié n° 3.22 Travailler à l’étranger n° 8.21

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Se former

Vous pouvez bénéficier d’un contrat de travail en alternance (apprentissage ou professionnalisation).

C’est un bon moyen de vous former et d’acquérir un diplôme tout en travaillant. L’alternance peut aussi être un bon tremplin vers un CDD ou un CDI. La formule est largement promue par l’État auprès des employeurs, et les apprentis bénéficient des mêmes avantages que les étudiants.

www.alternance.emploi.gouv.fr

> Cf. dossier Alternance et apprentissage n°1.42.

Par ailleurs, si vous êtes salarié ou demandeur d’em- ploi et que vous souhaitez reprendre des études, pensez à la formation continue qui peut être une option intéressante pour concrétiser votre nouveau projet professionnel.

> Cf. dossier La formation continue : mode d’emploi n°4.0.

Interim

Les agences d’emploi et entreprises de travail tem- poraire (ETT) proposent des missions courtes ou sai- sonnières. L’été, les missions concernent générale- ment la manutention, la préparation de commandes et l’agroalimentaire.

> Cf. dossier Travailler en intérim n°3.21.

informer

Connaître le marché de l’emploi

Avant d’envoyer vos candidatures, renseignez-vous sur l’actualité du secteur qui vous intéresse. Des recrutements sont-ils prévus ? Existe-t-il des perspectives plus importantes dans certaines régions ou en fonction de certaines spécialités ?

Quels secteurs recrutent ?

En raison de la crise liée à l’épidémie de Covid-19, les recrutements dans de nombreux secteurs sont sont actuellement incertains.

Néanmoins, certains secteurs recrutent générale- ment plus que d’autres. C’est le cas, par exemple, de l’informatique, des services à la personne, de la santé et du social, de la banque et de l’assurance…

> Cf. dossier Les métiers qui recrutent n°3.01.

Il existe également des secteurs qui recrutent da- vantage que d’autres les candidats sans diplôme.

> Cf. dossier Trouver un emploi sans diplôme n°3.03.

Pensez aux PME

Dans une recherche d’emploi, on a souvent ten- dance de ne s’adresser qu’aux grands groupes.

Pourtant, les PME (petites et moyennes entreprises) et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) sont une vraie piste pour votre recherche d’emploi : elles embauchent environ 53 % des salariés français se- lon l’Insee. Pour les trouver, consultez les listings et annuaires d’entreprises des chambres de commerce et d’industrie (CCI) et des syndicats professionnels.

Salons professionnels

Les salons professionnels sont un bon moyen pour vous informer sur un secteur, ses métiers, une entre- prise et ses concurrents… Vous pouvez ainsi glaner des informations pertinentes pour donner du relief à vos lettres de motivation.

C’est aussi une occasion de vous entraîner à l’oral en discutant avec des professionnels.

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour plus d’infos, consultez notre sélection de ressources.

Voir liste 1 du carnet d’adresses.

S’

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N’y allez pas avec l’idée que vous trouverez du tra- vail sur place, mais plutôt avec l’objectif d’élargir votre réseau et de trouver des informations. Une fois le salon terminé, relancez vos contacts : vous mon- trerez ainsi votre dynamisme et votre détermination.

Ils permettent aussi de repérer les entreprises d’un secteur où vous pourrez envoyer vos candidatures.

Les foires et salons à Paris sont notamment réperto- riés sur le site de la CCI de Paris.

www.cci-paris-idf.fr rubrique Études et prises de po- sition / Salons et foires à Paris Île-de-France Agenda des salons dédiés à la formation et à l’em- ploi sur www.cidj.com.

rouver des offres

Le Web, incontournable

Que vous optiez pour des candidatures spontanées ou que vous répondiez à des offres, Internet sera votre meilleur allié. Le Web vous donne accès à un nombre considérable d’offres et, par mail, tout peut aller très vite.

Sites d’offres d’emploi et jobboards

On recense plus de 500 sites dédiés à la recherche d’emploi. Certains sont généralistes et d’autres spécialisés, en fonction du profil des candidats ou d’un secteur. Certains sont des portails qui fédèrent d’autres sites (partenaires ou non) et d’autres pro- posent des offres d’emploi trouvées sur le Web (mé- tamoteurs).

Aujourd’hui, toutes les entreprises utilisent les job- boards (les sites qui mettent en ligne des offres d’emploi) pour recruter. Pas la peine de vous inscrire sur tous les sites d’emploi que vous trouverez sur Internet, ils sont trop nombreux ! Choisissez les prin- cipaux : Cadremploi, Regionsjob, Monster, Keljob, Qapa, Apec, Pôle emploi, Indeed, Direct Emploi…

Certains sont spécialisés dans des thématiques : Le Moniteur emploi (BTP, immobilier…), Lesjeudis.com pour l’emploi informatique et digital, l’Asfored pour l’édition, Emploi Soignant pour les professions médi- cales et paramédicales, Qapa pour l’intérim…

> Voir liste 3 du carnet d’adresses.

Certaines plateformes vont plus loin que la simple mise en ligne d’annonces. « Welcome to the jungle » propose également des pages entreprises dans les- quelles elles peuvent se présenter (profil, équipe, vidéos des directeurs, emplois proposés…). Plus de 2 500 entreprises sont présentes sur le site. La plate- forme « Glassdoor » propose, en plus des offres d’em- ploi, de lire les avis de salariés sur plus de 600 000 entreprises : les conditions de travail, les salaires…

www.welcometothejungle.com www.glassdoor.fr

UNE AIDE À L’EMBAUCHE DES JEUNES

Dans le cadre du plan jeunes annoncé en juillet 2020 pour faire face à la crise sanitaire, une prime de 4 000 € peut être allouée aux entreprises qui embauchent un jeune de moins de 26 ans pour un salaire ne dépassant pas 2 Smic.

Les entreprises pourront en bénéficier pour un CDI ou un CDD d’au minimum 3 mois.

La prime est valable 1 an, pour des embauches du 1er août au 31 janvier 2021. Cette aide a pour objectif d’inciter les entreprises à recruter des jeunes malgré le contexte diffi- cile lié à l’épidémie de Covid-19. Au total, le gouvernement espère voir 450 000 jeunes embauchés.

TRAVAIL DES PERSONNES HANDICAPÉES

Une personne handicapée peut travailler dans n’importe quelle entreprise, association ou collectivité locale. Les employeurs n’ont pas le droit de refuser un emploi à un·e candidat·e en raison de son handicap. D’ailleurs, les entreprises, dans le secteur public et privé, de plus de 20 salariés ont l’obligation d’employer des travailleur·se·s handicapé·e·s dans une proportion de 6 % de l’effectif total.

Cf. dossier Jeunes handicapé·e·s : trouver un emploi ou une formation n°5.584.

T

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Offres de Pôle emploi et de l’Apec

Pôle emploi traite l’offre proposée par les employeurs en la rapprochant des demandes des personnes ins- crites comme demandeurs d’emploi.

Vous pouvez consulter en ligne la totalité des offres d’emploi dont Pôle emploi dispose, classées par secteur, type d’emploi, niveau de formation, et y répondre. Il est aussi possible d’y déposer votre CV et de recevoir des offres par e-mail.

Les offres sont consultables sur le site de Pôle em- ploi et sur Emploi Store, sa plateforme numérique.

Pour faciliter votre recherche d’emploi, notamment si vous envisagez d’envoyer des candidatures spon- tanées, le service « La bonne boîte » de Pôle emploi vous permet de repérer les entreprises d’un secteur qui ont un fort potentiel d’embauche. Ce service est accessible sur l’Emploi store.

www.pole-emploi.fr www.emploi-store.fr

Forums, job dating et autres rencontres avec les employeurs sont référencés sur : www.pole-emploi.fr rubrique Région.

En fonction de votre situation (envie de partir à l’étranger, demandeur d’emploi dans le spec- tacle…), vous pouvez vous adresser à des agences Pôle emploi spécialisées. Basées à Paris, elles ont des correspondants dans toute la France.

www.pole-emploi.fr rubrique Portails spécialisés.

Si vous avez un diplôme de niveau bac + 4 et plus, adressez-vous à l’Apec (Association pour l’emploi des cadres). Sur son site, vous trouverez de nom- breuses informations et bénéficierez de conseils éclairés. Vous pourrez également participer à des chats ou à des ateliers sur des thématiques précises.

www.apec.fr

Sites des entreprises

La plupart des grands groupes disposent d’un site internet avec une rubrique « Carrière », « Emploi » ou « Ressources humaines ». Consulter le site d’une entreprise permet aussi de mieux cerner sa stratégie, ses axes de développement et ses besoins, ce qui peut vous aider pour la rédaction de votre lettre de motivation. Il arrive même que l’on y déniche le nom de la personne chargée des ressources humaines et son mail, voire ses coordonnées téléphoniques ; ce qui reste le meilleur moyen de la contacter !

Lorsque vous postulez en ligne, faites ressortir quelques mots-clés qui définissent le mieux votre fonction et seront captés par le logiciel de gestion des offres. Si vous postulez via votre messagerie, ajoutez systématiquement une petite lettre de moti- vation dans le corps du mail.

Attention : ne noyez pas les entreprises sous les CV ! Ciblez uniquement celles qui vous intéressent, envoyez votre CV et, en l’absence de réponse, re- contactez-les par mail ou par téléphone.

Réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont incontournables pour dé- velopper vos contacts professionnels et être visible auprès des recruteurs. L’un des grands réseaux so- ciaux professionnels est LinkedIn. Il rassemble plu- sieurs millions d’entreprises (allant de la start up à la multinationale) et propose de nombreuses offres d’emploi. Mais le réseau social permet également d’entrer en relation avec des professionnels et de se tenir informé sur des secteurs grâce aux nombreux articles et vidéos qui sont partagés. Créez et soignez votre profil pour y être présent !

www.linkedin.com

Utilisés le plus souvent de manière personnelle, Twitter et Facebook permettent également de mus- cler son réseau professionnel.

Mais attention à votre e-réputation : réfléchissez à ce que vous publiez sur Facebook ou Twitter et aux des- tinataires de ces contenus. Quand vous envoyez une candidature à une entreprise, il n’est pas rare que le responsable des ressources humaines consulte vos profils sur les réseaux sociaux.

MOBILISEZ VOTRE RÉSEAU !

De nombreux emplois sont accessibles par le bouche-à- oreille ou par cooptation (recommandation). C’est donc en activant son réseau (famille, amis, relations d’études ou de travail) que l’on peut être informé·e d’une opportunité.

Pensez aussi au dispositif « parrainage pour l’emploi » du ministère du Travail. Le concept : un·e professionnel·le en activité ou retraité·e, bénévole, partage son expérience et/ou ses réseaux avec un·e jeune pour l’accompagner dans son parcours d’accès à l’emploi.

https://travail-emploi.gouv.fr rubrique Emploi / Me- sures jeunes / Parrainage pour l’emploi

Si vous êtes diplômé d’un bac + 3 ou plus vous pouvez aussi vous faire parrainer dans le cadre du dispositif « Nos quartiers ont du talent ». Vous serez accompagné, individuellement, par un cadre en activité dans le secteur qui vous intéresse.

www.nqt.fr

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La grande majorité des recruteurs utilise les réseaux sociaux essentiellement pour valider, compléter et enrichir les informations sur les candidats qui ont retenu leur attention. Quand ils s’en servent comme canal de « sourcing » (c’est-à-dire pour trouver des candidats) c’est bien souvent qu’ils n’ont pas trouvé de profils intéressants dans les CVthèques et sur les sites généralistes.

CVthèques

Des plateformes comme Doyoubuzz, Canva ou CVde- signr vous permettent de créer et de diffuser votre CV en ligne. Un CV en ligne s’avère particulièrement per- tinent si vous cherchez un poste dans le marketing, la communication, le Web ou le commerce, car il vous permet de valoriser vos expériences professionnelles en ajoutant du contenu multimédia et hypertexte.

Nos conseils : pour un CV réussi sur Internet, la per- tinence des mots-clés utilisés pour définir le poste recherché, la formation que vous avez suivie et les compétences dont vous témoignerez feront qu’il sera sélectionné ou non par les employeurs. Cela commence par le titre de votre CV ou le profil : à vous de bien lire les offres d’emploi des entreprises et des postes qui vous intéressent pour choisir les bons mots-clés et remonter dans les résultats de recherche des recruteurs.

Pensez à mettre à jour (une fois par semaine envi- ron) votre CV pour qu’il soit plus visible dans les re- cherches des employeurs. Même si vous n’avez pas eu de nouvelles expériences, vous pouvez ajouter une compétence ou décrire davantage une mission.

Des applis de rencontres…

professionnelles

De plus en plus d’applications se sont lancées dans le créneau de la recherche d’emploi et proposent de mettre en relation les professionnels sur le même modèle que les sites de rencontres amoureuses : Shapr, One hour job.

Grâce à divers renseignements remplis au préalable (secteur professionnel, localisation…), l’application vous propose des profils susceptibles de vous inté- resser. Si la personne est également intéressée par votre profil, c’est un « match » ! Vous pouvez alors discuter avec elle et pourquoi pas vous rencontrer.

Sites de la presse spécialisée

En fonction des secteurs, certains titres de presse spécialisée publient régulièrement des offres d’em- ploi. Il est parfois possible de s’abonner à leur news- letter pour les consulter plus facilement.

Osez la candidature spontanée

Pas toujours facile de se lancer dans la candidature spontanée : vous n’êtes pas sûr que l’entreprise au- près de laquelle vous postulez a besoin de recruter et c’est à vous de trouver le nom et les coordonnées de la personne adéquate à qui envoyer votre can- didature. Là aussi, Internet peut être un allié pré- cieux. Par ailleurs, les réponses – même négatives – aux candidatures spontanées sont très rares, ce qui peut vite vous décourager.

Mais il est possible que vous postuliez au bon mo- ment ou que le recruteur mette votre CV de côté et vous contacte quand un poste se libère. Vous n’avez rien à perdre : si une entreprise vous attire particu- lièrement, n’hésitez pas à tenter votre chance ! Pour un premier contact, vous pouvez envoyer un message via les réseaux sociaux de l’entreprise (Fa- cebook, Twitter, LinkedIn…).

Conseils d’organisation

Au moment de commencer votre recherche, fixez- vous des objectifs et des échéances précis. Par exemple, répondre chaque jour à une annonce ou CONSTRUIRE SA E-RÉPUTATION

Plutôt que d’être présent·e mais peu actif·ve sur plusieurs plateformes, privilégiez un ou deux réseaux et faites vivre vos profils. Sur votre page, mettez en avant tous les projets, expériences et compétences susceptibles d’intéresser un re- cruteur et pensez à les actualiser régulièrement. Pour aug- menter votre visibilité, devenez un membre actif du réseau en vous inscrivant aux groupes de discussions et en créant et publiant de nouveaux contenus (articles, photos…).

La candidature spontanée n’a d’impact que si elle est per- sonnalisée. En effet, si vous envoyez une candidature dans laquelle votre CV reprend des termes généraux et que votre lettre de motivation pourrait s’adresser à tout le monde, la personne responsable du recrutement ne se sentira pas spécialement concernée et ne percevra pas votre réelle mo- tivation à intégrer l’entreprise.

V. Deflandre, conseillère du Cidj Conseil

Une candidature unique pour chaque entreprise

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effectuer une candidature spontanée, surfer sur les sites d’emploi et sites d’entreprise.

Relancez par téléphone les entreprises ou les cabi- nets auxquels vous avez envoyé votre candidature.

N’oubliez pas que postuler sans relancer, c’est tom- ber dans l’oubli !

En fin de journée, faites votre bilan et dressez le planning du lendemain.

Vous pouvez aussi tenir un carnet de bord dans le- quel vous notez les personnes contactées, les CV en- voyés, les relances et les réponses reçues, avec les dates auxquelles vous avez effectué ces démarches.

onvaincre les recruteurs

Le CV

Même si dans certains secteurs la fantaisie est davantage acceptée que dans d’autres, le CV (curriculum vitæ) doit respecter des règles formelles de présentation et de contenu.

Un CV adapté à chaque offre

Pour être convaincant et pertinent, vous devez adapter votre CV à chaque offre ou poste visé. Voici quelques conseils :

• si vous répondez à une annonce, imprégnez-vous de l’offre et du profil de l’entreprise. Reprenez les termes employés dans l’annonce tout en faisant le lien avec votre expérience personnelle ;

• en fonction du poste visé, mettez tout particulière- ment en valeur les éléments de votre parcours qui correspondent au profil recherché ;

• si vous avez suivi des formations qui n’ont rien à voir avec le poste, contentez-vous de les men- tionner brièvement. Pour les autres, insistez sur tous les travaux (projets de groupe, mémoires…) en rapport avec le poste convoité ;

• utilisez des rubriques personnalisées pour mettre en évidence vos atouts ou expériences en lien avec le poste. C’est cette touche individuelle qui vous différenciera éventuellement des autres candi- dats : compétences en langues, en informatique, engagement associatif, voyages…

Attention, « trafiquer » et mentir sur son CV n’est pas recommandé. S’il a des doutes, un futur employeur peut vous demander des photocopies de diplômes, des certificats de travail ou des lettres de référence.

Il n’est pas rare également qu’un recruteur appelle votre ancien employeur pour en savoir plus sur vous et sur les conditions de votre départ.

• Pour un CV plus organisé et lisible, vous pouvez procéder en colonne avec une bordure à gauche qui contient les rubriques « État civil », « Compé- tences » et « Centres d’intérêt ».

CV chronologique ou thématique ?

Selon votre parcours et expérience professionnelle, vous pourrez choisir entre une présentation (anti-) chronologique ou thématique de votre CV.

CV anti-chronologique

On peut présenter son CV de façon anti-chrono- logique, en mettant en premier l’expérience ou la formation la plus récente. Il est intéressant d’opter pour cet ordre lorsqu’on a occupé plusieurs postes du même type et que l’on souhaite mettre en va- leur le dernier poste occupé. Avantage : il déroule, avec une très grande clarté, votre parcours. C’est le CV idéal du candidat qui n’a rien à cacher : ni des périodes d’inactivité inexplicables, ni des passages trop brefs dans des entreprises…

Si vous n’avez pas de diplôme, mais que vous avez déjà travaillé (les petits boulots comptent aussi), il vaut mieux commencer son CV par la partie « Expé- riences professionnelles ». À l’inverse, si vous venez de finir vos études, il est préférable de présenter votre CV avec la partie « Formations » en premier.

Votre parcours sera ainsi mieux valorisé.

CV thématique

Le CV thématique, quant à lui, permet de structu- rer ses expériences professionnelles en fonction des compétences et non des dates.

Il est plus difficile à construire qu’un CV chronolo- gique : il faut avoir une vision claire de son parcours, des compétences mises en œuvre dans chacun de ses postes et de son projet professionnel.

C

(8)

Il est notamment conseillé d’opter pour un CV thé- matique :

• quand l’expérience professionnelle est trop longue pour recourir à un CV chronologique ;

• quand vous avez travaillé comme intérimaire pour éviter l’énumération de nombreuses expériences courtes ;

• pour masquer des points qui pourraient être mal perçus par le recruteur : des périodes sans emploi, des changements d’entreprises fréquents…

Présentation

Le CV doit être clair, court et précis.

Il doit être saisi sur ordinateur avec une police clas- sique (Arial ou Times en corps 11 ou 12) sur fond blanc, il est conseillé de le faire tenir sur une seule page de format A4. Aucune faute d’orthographe ou de frappe n’est tolérée ! N’hésitez pas à faire relire votre CV par une personne de votre entourage avant de l’envoyer aux recruteurs.

Aujourd’hui, les candidatures, quel que soit le sec- teur, peuvent être envoyées par mail. Indiquez en objet « Candidature pour le poste de… » ou « Ré- férence annonce… + intitulé du poste ». Envoyez de préférence votre CV en pièce jointe sous format PDF (sinon, utilisez un fichier Word) en le nommant

« CV_Prénom_Nom ».

De nombreux guides et sites d’offres d’emploi vous aident à réaliser un CV.

> Voir liste 2 du carnet d’adresses.

Classique ou originale ?

Un CV bien présenté, avec un peu de couleur, donne envie aux recruteurs de le lire. Vous pouvez par exemple insérer les logos des grandes entreprises pour lesquelles vous avez travaillé.

L’originalité peut avoir sa place à condition de s’adapter au domaine dans lequel on postule. Cer- tains domaines, comme le marketing ou le design, appellent à davantage de créativité.

Trouvez le bon équilibre : faites attention à l’excès de couleurs et veillez à ce que votre CV ne soit pas surchargé.

État civil

Sur le CV, vous devez mentionner votre prénom (en minuscules) suivi de votre nom (en majuscules), votre adresse, âge, téléphone et e-mail. Pour ce der- nier, mieux vaut éviter les adresses farfelues et en choisir une où figurent vos nom et prénom entiers.

De même, pensez à enregistrer un message d’ac- cueil convenable sur votre téléphone !

Il n’est pas nécessaire d’ajouter votre photo ou de préciser votre situation de famille ou votre nationa- lité (sauf demande expresse de l’entreprise). Rap- pelez-vous qu’aucune discrimination ne saurait être tolérée.

Si l’emploi auquel vous postulez exige le permis, mentionnez-le dans la partie consacrée à l’état civil.

Rubriques principales

Pour le rendre lisible, il est conseillé de découper le CV en 4 rubriques générales.

Expérience professionnelle

Dans cette rubrique doivent figurer la ou les fonc- tions occupées, la description des tâches effec- tuées, le nom de l’entreprise, la nature, la durée du contrat de travail et la date de l’expérience.

Mettez l’accent sur les compétences acquises utiles à l’entreprise pour laquelle vous postulez. En re- vanche, ne mentionnez pas les activités sans intérêt pour l’entreprise.

Si vous n’avez pas ou peu d’expérience profession- nelle, précisez quels stages vous avez réalisés. Les jobs étudiants ou d’été sont aussi à mentionner car ils montrent votre débrouillardise et votre indépen- dance.

DISPOSITIF ANTI-FRAUDE

Le gouvernement devrait ouvrir prochainement un service numérique pour délivrer les attestations de diplômes d’État.

Ce dispositif simplifiera les démarches pour l’usager et lui permettra de transmettre les attestations à un recruteur sous forme numérique ou d’en faire état sur les réseaux sociaux professionnels.

https://diplome.gouv.fr

DES MESURES CONTRE LES DISCRIMINATIONS Pour lutter contre les discriminations à l’embauche (qu’elles soient territoriales, liées au sexe ou à la couleur de peau), plusieurs mesures sont mises en place par le gouvernement.

Les emplois francs ont été créés afin de lutter spécifique- ment contre les discriminations territoriales. Ce dispositif consiste à inciter les entreprises, via une prime à l’em- bauche, à recruter des personnes résidant dans un quartier prioritaire de la ville.

https://travail-emploi.gouv.fr rubrique Emploi / Emplois francs.

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Formation

Cette rubrique est un descriptif rapide des études suivies. Les diplômes obtenus, les spécialisations, le nom des établissements et leur localisation (sans l’adresse) sont à préciser. Il est inutile d’indiquer les diplômes intermédiaires, par exemple bac + 3 si l’on a déjà un master (sauf si vous avez suivi des spécia- lités différentes), ou le brevet si l’on a obtenu le bac.

Mettez-vous en avant sans trop en faire ! Par exemple, certains recruteurs apprécient que vous précisiez vos mentions, d’autres non.

Vous pouvez aussi indiquer votre sujet de mémoire et si vous avez voyagé ou changé de région pendant votre cursus.

Compétences

Repérer, dans les offres qui vous intéressent, les mots-clés liés aux compétences recherchées par les recruteurs. Ce sont généralement ces mots qu’ils tapent lorsqu’ils consultent des CVthèques en ligne : s’ils figurent dans votre CV, ce dernier sera plus visible.

Citez les langues pratiquées et votre niveau : débu- tant, intermédiaire, courant, bilingue. Si vous avez passé des tests de type TOEIC ou TOEFL, indiquez la note obtenue. Ne vous surestimez pas ! Lors de l’entretien, les recruteurs évaluent fréquemment les candidats sur ce point.

Précisez également vos connaissances en informa- tique : maîtrise des outils classiques (Word, Excel) ou de logiciels spécifiques, etc.

Pour muscler votre CV, vous pouvez passer des certifications en orthographe, langues vivantes ou informatique : certificat Voltaire, TOEIC, IELTS, Linguaskill (ex Bulats), PCIE, C2I, Mooc… Ces cer- tifications permettent aux recruteurs d’évaluer vos compétences.

Si vous avec un Bafa (Brevet d’aptitudes aux fonc- tions d’animateur) ou un brevet de secourisme, il est possible de les mentionner dans cette rubrique.

Centres d’intérêt

Cette rubrique regroupe les activités associatives, sportives ou de loisirs. De nombreux employeurs lui accordent une certaine importance car elle donne un aperçu de votre personnalité.

Ne rédigez cette rubrique que si vous avez des acti- vités régulières dont vous pourrez parler en entre- tien. Supprimez-la si vous n’avez rien à y mettre de pertinent.

Vous pouvez par exemple indiquer quel sport vous pratiquez, si vous l’exercez en club et votre niveau de compétition… Si vous aimez voyager, vous pou- vez préciser quel pays vous a le plus marqué plutôt que lister tous les pays visités. Évitez les généralités du type « lecture, cinéma, sorties entre amis ».

EN BONUS SUR VOTRE CV

Vous pouvez préciser votre disponibilité et votre mobilité géographique. Cela évitera au recruteur de devoir cher- cher le mail ou la lettre de motivation pour retrouver ces informations.

Pensez aussi à insérer le lien vers votre profil sur les réseaux sociaux professionnels comme Viadeo ou LinkedIn.

DES APPLIS GRATUITES POUR CRÉER SON CV VIDÉO Parfois, les entreprises demandent un CV vidéo. Il existe des applications gratuites qui vous permettent d’en créer rapi- dement. C’est le cas de CV Tube de Pôle emploi ou encore de Fyte4U du cabinet de recrutement Fyte.

La lettre de motivation

Même si les recruteurs se focalisent sur le CV, la lettre de motivation est importante : elle doit éveiller la curiosité de l’employeur et lui donner l’envie de vous rencontrer. Allez droit au but : il convient de vous présenter et de dire en quoi votre profil correspond au poste proposé.

Évitez les lettres généralistes

Ne négligez pas la lettre de motivation : envoyer la même lettre à tous les recruteurs sans la person- naliser ou l’adapter à l’offre ou à l’entreprise (en cas de candidature spontanée) n’est pas conseillé.

Cela se voit très vite car vos formulations sont trop généralistes : l’employeur peut se dire que vous n’êtes pas spécifiquement motivé par le poste ou l’entreprise et que vous postulez simplement « à la chaîne ».

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Consultez le site internet de l’entreprise pour bien connaître son fonctionnement ou ses produits avant de vous lancer dans la rédaction.

Même si rédiger une lettre prend du temps, sachez qu’en cas d’appel du recruteur, le travail que vous aurez fourni vous aura déjà permis de vous préparer un peu à un éventuel entretien.

Sachez à qui vous vous adressez

Vous passerez plus ou moins de temps sur votre lettre de motivation en fonction de son destinataire.

Une agence d’intérim se concentrera par exemple essentiellement sur votre CV, tandis que si vous en- voyez une candidature directement à l’entreprise, la lettre de motivation peut faire la différence.

Soyez clair et concis

La lettre de motivation apporte des informations complémentaires à celles du CV et doit vous mettre en valeur. Courte et claire, sans faute d’orthographe, elle révèle un individu motivé que l’employeur po- tentiel doit avoir envie de recruter.

Elle est, en général, écrite sur ordinateur, sauf si l’employeur demande expressément une lettre ma- nuscrite. Dans ce cas, bannissez les ratures, soignez votre écriture, écrivez sur le recto d’une seule page et envoyez l’original directement à la personne char- gée du recrutement et non à un service.

Par mail, vous pouvez l’insérer directement dans le corps de votre message avec votre CV en pièce jointe et l’envoyer, là encore, à la personne chargée du re- crutement. Si vous devez la joindre (c’est souvent le cas quand vous postulez via un site d’entreprise), nommez-la « LM_Prénom_Nom » et envoyez-la sous format PDF.

Éléments obligatoires

Coordonnées : précisez votre nom et vos coordon- nées en haut à gauche et, en haut à droite, celles de l’entreprise sur 3 lignes : nom et adresse de l’entre- prise, nom du destinataire et son titre si vous les connaissez. Il vaut mieux indiquer le nom du recru- teur plutôt que Madame, Monsieur, car cela montre un effort de personnalisation.

Objet : l’objet doit figurer en tête de la lettre avec une formule courte et précise (exemple : « Objet : candidature à un poste d’assistant commercial export dans l’entreprise X. »).

Si vous répondez à une annonce, indiquez les réfé- rences précises. Sous l’objet, indiquez vos dispo- nibilités et votre mobilité géographique (exemple :

« Disponible à partir du 1er janvier 2021, région Île- de-France »).

Date, lieu : n’oubliez pas de dater et de localiser votre lettre de motivation comme vous le feriez pour une lettre classique.

Formules de politesse : en fin de lettre, exprimez votre envie de rencontrer votre interlocuteur et précisez que vous joignez un CV. Par ailleurs, une formule de politesse est obligatoire. Un exemple :

« En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à ma candidature, je vous prie, Madame, Monsieur, d’agréer mes meilleures salutations. »

Un plan à respecter

Attention si vous vous inspirez de modèles : il faut vraiment relier la candidature à votre parcours ! Notre conseil : rédigez la lettre de motivation en 3 parties.

Travaillez l’accroche

Établissez un lien avec le recruteur : « Ayant appris sur le site X que vous cherchiez un nouveau colla- borateur pour le service Y, je me permets de vous envoyer ma candidature. »

Annoncez le but de votre démarche : « Je me per- mets de vous contacter car j’aimerais travailler en tant qu’assistant commercial export au sein de votre entreprise. »

Montrez, quand c’est le cas, que vous connaissez le poste. Pour cela, utilisez les expressions apprises lors de votre formation ou de vos stages en entreprise.

Parlez de vous

Présentez votre cursus scolaire, votre projet profes- sionnel et en quoi vous correspondez au poste visé :

« Après avoir décroché le bac général à dominante économique, j’ai intégré le BTS commerce internatio- nal, afin de travailler dans tel secteur / à tel poste… ».

Que pouvez-vous apporter à l’entreprise ? Précisez les compétences que vous pourrez mettre en pra- tique (prospection de la clientèle, par exemple). Si vous répondez à une annonce, tâchez de montrer que vous correspondez à ce qui est demandé. Par exemple, mettez en avant que vous maîtrisez tel logiciel depuis votre dernier stage. Les compétences extrascolaires comptent aussi (le soin, la précision, l’autonomie, l’esprit d’initiative, la créativité, l’es- prit logique…).

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Parlez de l’entreprise

Expliquez pourquoi vous souhaitez intégrer cette structure en particulier. Évitez les généralités : toutes les entreprises sont des références dans leur secteur, donc inutile de le préciser !

Pour vous aider, consultez l’actualité de l’entreprise.

Cela montre que vous êtes attentif sur les évolutions du secteur.

Style

Soyez direct et concret : pas de phrases longues ni de formules négatives ! Déclarez votre motivation dès l’accroche. Expliquez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise en montrant comment vos qualités et vos compétences peuvent intéresser cette dernière.

Enfin, n’hésitez pas à mettre en gras les mots-clés de votre lettre. Cela facilitera le travail de votre recruteur s’il entre votre candidature dans sa base de données.

L’entretien

Individuel, avec un jury, collectif, simple ou accompagné d’une batterie de tests, l’entretien est la phase ultime du recrutement. Si vous avez passé avec succès la première étape (le tri des CV), c’est que vous intéressez l’em- ployeur : à vous de le convaincre que vous êtes la personne dont il a besoin !

Identifiez le recruteur

Parfois, c’est un cabinet extérieur à l’entreprise qui se charge de la première sélection. Si le recrutement est direct, vous rencontrerez le chef du personnel ou le responsable du service. Vous pourrez être amené à participer à plusieurs entretiens. Dans tous les cas, on vous décrira le profil du poste et on s’entretiendra avec vous de votre expérience et de votre formation.

Le chef de service vous posera des questions pour vérifier que vous possédez les compétences profes- sionnelles exigées. Cet entretien est important, il est impératif de faire bonne impression : si vous êtes embauché, cette personne sera votre chef direct !

Différentes formes d’entretien

L’entretien individuel est la forme la plus courante.

Le candidat se retrouve seul face à la personne char- gée du recrutement.

Dans l’entretien avec un jury, le candidat se retrouve face à un groupe de personnes. Si vous devez en pas- ser un, ne vous laissez pas impressionner, répondez en regardant toujours l’intervenant qui pose la question.

Dans les entretiens individuels à la chaîne, vous ren- contrez à la suite diverses personnes de l’entreprise.

Vous pouvez également subir des tests de person- nalité, de logique et autres exercices de mise en situation.

Enfin, l’entretien collectif réunit tous les candi- dats face à plusieurs interlocuteurs. Dans ce cadre concurrentiel stressant, ne soyez pas agressif, écou- tez et montrez votre détermination. N’essayez pas

de vous mettre trop en avant. Vous êtes évalué sur votre capacité à organiser et à défendre vos idées.

Préparez votre entretien

L’entretien est un échange : vos interlocuteurs vous posent des questions, à vous d’y répondre et d’expo- ser ce que vous pouvez leur apporter. Si vous voulez réussir un entretien, préparez-le bien !

Informez-vous sur l’entreprise

Vous renseigner sur l’entreprise qui recrute (activi- tés précises, nombre de salariés, chiffre d’affaires, classement sur le marché) permet de prouver votre intérêt, donc votre motivation. Vous aurez par ailleurs plus d’assurance si vous arrivez en entretien en com- prenant exactement de quoi le recruteur vous parle.

Préparez vos questions

Si vous manquez d’informations, listez les questions que vous vous posez sur le fonctionnement de la société ou du service. Vous pourrez les poser durant la rencontre : cela montrera votre sens de l’initiative et votre capacité à faire « vivre » l’entretien.

Préparez-vous aux questions qui risquent de vous être posées

Mettez-vous à la place du recruteur et anticipez les questions qu’il pourrait vous poser pour y répondre au mieux. Préparez-vous surtout à tous les sujets sensibles, notamment si vous devez justifier d’une période sans emploi ou si vous cherchez un nouveau poste alors que vous ne travailliez pas depuis très longtemps dans votre entreprise actuelle…

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La question du salaire souhaité est toujours déli- cate. Ne donnez pas de chiffre, mais plutôt une fourchette, pour laisser la place à la discussion.

À savoir : les questions en rapport avec votre sexua- lité, votre situation matrimoniale, vos activités syn- dicales ou mutualistes et vos convictions religieuses sont interdites lors d’un entretien d’embauche. Si toutefois, le recruteur vous pose ce genre de ques- tions, mieux vaut l’éluder : expliquez que vous ne souhaitez pas répondre car la réponse n’a pas de lien avec le poste visé. Vous avez aussi la possibilité d’y répondre. Sachez que le recruteur ne pourra pas vous refuser le poste du fait de votre réponse.

Ne venez pas les mains vides

Apportez un dossier : pendant la rencontre, certains documents peuvent être légitimement demandés : copie des diplômes et des certificats de travail, lettres de recommandation…

Pensez à prendre votre CV au cas où le recruteur aurait oublié de l’imprimer.

Ayez aussi des feuilles ou un carnet pour prendre des notes.

Ponctualité, look soigné et politesse exigés

Ces règles de base n’ont l’air de rien, mais elles peuvent faire la différence lors de l’entretien.

Soignez votre look : ayez une tenue correcte de la tête aux pieds, en adoptant le style vestimentaire qui correspond au secteur.

Soyez prévoyant : pour avoir l’esprit tranquille, tâ- chez d’arriver au moins 15 minutes en avance. Pré- voyez le temps nécessaire pour vous rendre au ren- dez-vous et comptez large. Repérez l’itinéraire sur un plan. Notez les coordonnées de l’entreprise et ayez un téléphone portable chargé, pour avertir le recruteur si vous avez du retard.

Soyez poli et souriant : serrez la main en début d’entretien et attendez qu’on vous autorise à vous asseoir. Répondez par des phrases courtes et claires, ne coupez pas la parole. Articulez et parlez posé- ment, ni trop rapidement ni trop lentement, ni trop bas ni trop fort, en essayant de n’être ni timide ni arrogant.

Maintenez le contact

Ne sortez pas de l’entretien sans savoir qui doit re- prendre contact, de quelle manière et dans quel dé- lai. Si le recruteur n’en parle pas, posez la question.

Dès le lendemain, adressez un mail à la personne qui vous a reçu pour la remercier de la qualité de l’échange et réaffirmer votre motivation.

Ce qu’il faut éviter

Si vous voulez que le recruteur vous recontacte, certaines choses sont à éviter durant un entretien, notamment :

• horaires et congés : ne vous montrez pas trop in- sistant sur les horaires et les congés : cela donne l’impression que moins vous serez au bureau mieux vous vous porterez. Si vous avez déjà réservé des vacances au moment où vous passez l’entretien, n’en parlez que si l’on vous pose la question et en disant qu’il est peut-être possible de vous arran- ger. Sinon, n’évoquez le sujet que lorsqu’on vous propose le poste… et toujours en restant ouvert à la possibilité de raccourcir ou d’annuler vos va- cances ;

• évoquer des soucis rencontrés dans votre ancienne entreprise : même si vous n’êtes absolument pas en tort, cela provoquerait la méfiance de votre interlocuteur. Évitez au maximum les tournures négatives ;

• mentir : comme dans un CV ou une lettre de moti- vation, le mensonge est à proscrire : si vous vous surestimez par exemple, vous pouvez vite vous faire piéger.

DES SIMULATEURS EN LIGNE POUR S’ENTRAÎNER Recherche d’emploi, entretien d’embauche, vie de l’entre- prise, droit du travail… il existe plusieurs jeux ou simula- teurs en ligne pour préparer son entrée dans la vie active.

www.emploi-store.fr

http://simulateur-entretien.apec.fr

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e faire accompagner

Pôle emploi : dispositifs, aides et services

Pôle emploi s’adresse d’abord aux demandeur·se·s d’emploi, mais les salarié·e·s qui souhaitent évoluer dans leur projet professionnel ou les personnes en situation précaire qui recherchent un emploi durable peuvent aussi en bénéficier.

S’informer, s’inscrire comme demandeur·se d’emploi

Pôle emploi vous inscrit comme demandeur d’em- ploi, détermine vos droits à l’indemnisation, verse vos allocations et vous fait bénéficier, si vous y avez droit, des mesures mises en place pour favoriser votre retour à l’emploi.

Inscription ou réinscription : www.pole-emploi.fr Tél : 39 49 (+33 1 77 86 39 49 depuis l’étranger) L’inscription se fait en ligne mais peut se faire sur place si vous n’avez pas d’accès à Internet. Une fois l’inscription enregistrée, votre espace personnel est créé automatiquement sur le site de Pôle emploi.

Vous recevrez une convocation pour finaliser l’ins- cription et apporter les papiers demandés.

Si votre dernière inscription à Pôle emploi date de moins de 6 mois, vous serez réinscrit sans avoir à vous déplacer ni à fournir des documents.

Pôle emploi et les jeunes

Dans chaque région, Pôle emploi propose un accom- pagnement spécifique pour les jeunes de moins de 26 ans. Avec l’aide d’un conseiller, vous avez la possibilité de prendre connaissance des mesures et dispositifs d’aide à l’embauche (Pacea, AFPR, POE I…), des services et prestations disponibles et vous avez accès aux contrats accessibles aux jeunes (Parcours emploi compétences…).

En fonction de vos besoins, vous pouvez bénéficier d’actions de formation et demander une évaluation de vos compétences et de vos capacités profession- nelles.

Guichet unique, référent unique

Lors de votre inscription à Pôle emploi, un conseiller référent est désigné ; il devient votre conseiller per- sonnel et vous accompagne dans vos démarches de retour à l’emploi.

Que vous soyez suivi au sein de Pôle emploi ou par un opérateur externe privé auquel Pôle emploi vous aura adressé, le nom et les coordonnées de ce conseiller vous seront communiqués dans les quinze jours. L’objectif ? Personnaliser les conseils, les ser- vices, les aides et prestations mobilisés pour chacun à mesure de l’évolution de sa situation.

Emploi Store, le site de Pôle emploi

Emploi Store est une plateforme numérique en libre accès. Proposés par Pôle emploi ou par des pres- tataires partenaires, de nombreux services, pour se former, choisir un métier, trouver un emploi ou pré- parer sa candidature y sont référencés. On y trouve notamment des conseils pour multiplier les chances de se faire recruter (tutoriels d’aide à la rédaction d’un CV, serious games et simulateurs d’entretien pour s’entraîner avant un recrutement…), mais aus- si des cours en ligne pour se former.

www.emploi-store.fr

PPAE et retour à l’emploi

Dès votre inscription à Pôle emploi, un projet per- sonnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) est élaboré avec votre conseiller Pôle emploi. Ce PPAE définit l’offre

« raisonnable » d’emploi qui vous sera proposée et les moyens mis en œuvre pour faciliter votre retour à l’emploi.

S

FINANCEMENT DU PERMIS DE CONDUIRE

Être titulaire du permis de conduire peut être un précieux sésame pour décrocher un emploi.

Il existe des dispositifs pour financer son permis : aide de 500 € pour les apprenti·e·s ; permis à 1 € pour les jeunes de 15 à 25 ans ; aide du Pôle emploi de 1 200 € pour les chômeur·se·s ; prestation de compensation du handicap pour les personnes en situation de handicap ; utilisation du compte personnel de formation. Certains dispositifs peuvent être cumulés.

> Cf. dossier Passer son permis : auto, moto, bateau

n°5.142.

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Le PPAE tient compte de votre formation, de vos qualifications, de vos connaissances et compé- tences, de votre situation personnelle et familiale et de la situation du marché du travail local. Il précise :

• la nature et les caractéristiques de l’emploi recher- ché ;

• la zone géographique privilégiée ;

• le niveau de salaire souhaité.

Tout au long de votre recherche, les éléments consti- tutifs de l’offre raisonnable d’emploi et les moyens d’y accéder sont révisés avec votre conseiller. Dans les faits, la fréquence des contacts avec votre conseiller Pôle emploi est adaptée à vos besoins et en fonction du nombre de demandeurs d’emploi que le conseiller doit gérer.

Vos droits

Votre inscription à Pôle emploi vous permet d’obte- nir des aides, qui s’accompagnent d’obligations de démarches.

Être inscrit comme demandeur d’emploi vous ga- rantit d’abord l’accès gratuit aux services de Pôle emploi : consultation des offres d’emploi, utilisation des outils en libre-service dans les agences, mais aussi participation à des ateliers, accompagnement et soutien d’un conseiller.

Vous pouvez améliorer vos techniques de recherche d’emploi en participant à des ateliers thématiques portant sur l’organisation de votre temps quotidien de recherche d’emploi, l’identification de vos atouts et points forts, la formalisation de vos compétences, l’élaboration d’un CV ou d’une lettre de motivation, la préparation d’un entretien d’embauche… Pôle emploi peut également vous proposer d’évaluer vos compétences et de définir vos besoins en formation.

Un accompagnement renforcé peut vous être pro- posé si vous rencontrez des difficultés particulières.

Un conseiller peut alors vous accompagner dans vos démarches de recherche d’emploi ou de projet pro- fessionnel pendant 3 à 6 mois.

Pour accélérer votre retour à l’emploi, il existe diffé- rentes possibilités : aides à l’embauche, à la mobi- lité et à la reprise d’emploi, ainsi que des formations pour s’adapter à un futur poste de travail, acquérir une qualification professionnelle ou se perfection- ner. Citons notamment les formations en alternance sous contrat de travail, les actions de formation pré- alables au recrutement (AFPR) et la préparation opé- rationnelle à l’emploi individuelle (POE I), qui per- mettent de combler l’écart entre vos compétences et celles requises pour l’emploi que vous visez.

En qualité de demandeur d’emploi, vous bénéficiez en outre d’une protection sociale dont l’étendue dépend de votre situation antérieure. Vous pouvez aussi percevoir ou non une indemnité ou allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

Indemnisation du chômage

À savoir : certaines dispositions de la réforme de l’assurance chômage, entrée en vigueur à partir du 1er novembre 2019, sont reportées au 1er jan- vier 2021 pour les personnes qui ont perdu leur emploi depuis le 1er août 2020.

La réforme a introduit des modifications significa- tives concernant la durée d’affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger des droits ainsi que le mode de calcul des indemnités chômage. Et, nouveauté, les démissionnaires salariés et les indépendants pourront, sous conditions, en bénéficier.

Dorénavant, pour prétendre aux indemnités chô- mage (allocation d’aide au retour à l’emploi), vous devez justifier d’une durée minimale d’emploi de 6 mois (910h) de travail au cours des 24 mois qui précèdent la fin de votre contrat de travail (terme du préavis) pour les moins de 53 ans (36 mois pour les plus de 53 ans), la condition d’âge étant appréciée à la date de rupture du contrat.

Pour bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’em- ploi (ARE), vous devez ne pas avoir quitté volontai- rement votre emploi sauf en cas de rupture conven- tionnelle ou si la démission est considérée comme

« légitime » (pour suivre votre conjoint, en cas de mariage impliquant un changement de résidence, à la suite d’un acte délictueux…).

LE RSA

Pôle emploi participe à la mise en œuvre du revenu de soli- darité active (RSA), destiné aux plus de 25 ans (ou moins, sous conditions), afin que celles et ceux qui ne travaillent pas bénéficient d’un revenu minimum et ceux·celles qui ont une activité professionnelle, d’un complément de revenu.

Parallèlement, le RSA « jeunes actifs » est accessible aux moins de 25 ans, sans enfant à charge, ayant occupé un emploi pendant 2 ans (ou 3 214h d’activité) les 3 ans pré- cédant la demande.

À savoir : des concertations ont été lancées par le gou- vernement en 2019 en vue de mettre en place le revenu universel d’activité, qui devrait remplacer le RSA ainsi que d’autres aides sociales. Un projet de loi devrait voir le jour en 2021 pour une entrée en vigueur en 2023.

www.service-public.fr

> Cf. dossier Les aides aux personnes en difficulté n°5.52.

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Depuis le 1er novembre 2019, les salariés démis- sionnaires (pour une raison autre que « légitime ») ont droit à l’allocation chômage, à condition d’avoir cumulé 5 ans d’ancienneté dans la même entreprise et de justifier d’un projet de reconversion profes- sionnelle ou de création/reprise d’entreprise. Une commission paritaire interprofessionnelle régionale évalue la cohérence du projet et en cas d’avis favo- rable, le salarié démissionnaire dispose de 6 mois pour déposer sa demande d’allocation chômage.

Autre nouveauté pour les indépendants : en cas de liquidation judiciaire ou de procédure de redresse- ment judiciaire, ils pourront dorénavant prétendre à l’allocation chômage (800 € par mois pendant 6 mois) s’ils justifient d’une activité consécutive durant 2 années au titre d’une seule entreprise et s’ils justifient de revenus supérieurs ou égaux à 10 000 € par an durant cette période.

Autres conditions pour pouvoir bénéficier de l’ARE :

• être physiquement apte à exercer un emploi. En cas de maladie, l’allocation chômage est en prin- cipe remplacée par une allocation journalière de Sécurité sociale ;

• être inscrit comme demandeur d’emploi ou suivre une formation inscrite dans le PPAE ;

• être à la recherche permanente et effective d’un emploi ou être en phase de création ou de reprise d’entreprise ;

• résider sur le territoire français ;

• ne pas avoir atteint l’âge légal de la retraite.

Les demandeurs d’emploi qui arrivent au terme de leurs droits à l’ARE peuvent bénéficier de l’allo- cation de solidarité spécifique (ASS). Pour cela, ils doivent justifier de 5 ans d’activité salariée dans les 10 ans précédant la fin du contrat de travail et ne pas dépasser un plafond de ressources. Le montant journalier de l’ASS est de 16,89 € par jour.

www.service-public.fr

Calcul du montant de l’ARE

Le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi se calcule à partir de vos anciens salaires, primes comprises. Pôle emploi tient compte des 24 der- niers mois précédant la fin de votre contrat ou le dernier jour travaillé. Cela s’appelle la période de référence calcul.

Pour connaître votre indemnité brute par jour, il faut d’abord calculer le salaire journalier de référence (SJR). Vous devez additionner tous les salaires bruts de la période de référence calcul et diviser cette somme par l’ensemble des jours (travaillés ou non) à partir du premier jour d’emploi, et non plus les seuls jours travaillés comme c’était le cas aupara- vant. Ainsi, les personnes qui alternent entre CDD et périodes d’inactivité percevront une allocation d’un montant plus faible.

Le montant de l’indemnité brute par jour est égal à la plus élevée des 2 sommes :

• soit 57 % de votre SJR ;

• soit 40,4 % de votre SJR + 12,05 € par jour (par- tie fixe de l’ARE).

Bon à savoir : un bénéficiaire ne peut pas percevoir moins de 29,38 € par jour d’allocation ni plus de 75 % de son SJR. En cas de formation profession- nelle, le seuil minimal de l’ARE « formation » est fixé à 21,04 € par jour.

L’ARE est versée mensuellement ; ce paiement cor- respond à l’indemnité brute par jour multipliée par le nombre de jours travaillés ou non à compter du premier jour d’emploi pendant la période de réfé- rence jusqu’au terme de celle-ci. La durée maximale d’indemnisation étant de 24 mois jusqu’à 53 ans, 30 mois de 53 à 54 ans et 36 mois à partir de 55 ans.

Le dispositif de « rechargement des droits » peut permettre de prolonger la durée de l’indemnisation, surtout si vous connaissez une alternance de pé- riodes de chômage et de périodes travaillées. Mais là encore, la réforme a durci les règles puisqu’il fau- dra désormais travailler 6 mois (910h) pour rechar- ger ses droits au lieu de 1 mois (150h).

Dégressivité des hauts revenus : avec la réforme de l’assurance chômage, les salariés ayant un revenu supérieur à 4 500 € brut par mois verront leur in- demnisation réduite de 30 % à partir du 7e mois d’indemnisation, avec un plancher mensuel fixé à 2 261 € net.

SE FORMER TOT AU LONG DE LA VIE

Suivre une formation en vue de l’obtention d’un diplôme peut vous permettre de trouver un emploi. Pour les jeunes sorti·e·s du système scolaire ou les adultes (salarié·e·s, demandeur·se·s d’emploi, intérimaires…), il est possible de préparer un diplôme en formation continue.

La formation peut être suivie en cours du soir, en stage inten- sif, en cours d’emploi ou hors du temps de travail. Plusieurs actions de formation existent en fonction de votre profil.

Cf. dossier La formation continue : mode d’emploi n°4.0.

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Obligations des demandeurs d’emploi

Être inscrit comme demandeur d’emploi vous engage à rechercher un emploi et à en donner des preuves (copies de réponses d’employeurs, invitations à des entretiens…).

Nouveauté : les demandeurs d’emplois des régions Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire devront tenir « un journal de la recherche d’em- ploi ». Une évaluation sera menée afin de voir si cette expérimentation a des effets positifs sur la recherche d’emploi et pour décider d’une éventuelle généralisation du dispositif.

Pour confirmer que vous êtes toujours à la recherche d’un emploi, vous devez actualiser votre situation chaque mois sur www.pole-emploi.fr ou par télé- phone (39 49), par la borne Unidialog dans certaines agences Pôle emploi ou encore via l’application mo- bile dans la rubrique « Mon espace ». Si vous ou- bliez d’effectuer cette démarche, vous ne serez plus inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi et cela entraînera l’interruption du paiement de vos alloca- tions chômage.

En cas de changement de situation, vous devez en informer Pôle emploi dans les 72h, de même qu’en cas de période d’absence de votre résidence habi- tuelle d’une durée supérieure à 7 jours (dans la li- mite de 35 jours par an).

Vous devez répondre aux convocations de Pôle em- ploi ou de l’opérateur ou organisme externe auquel vous a adressé Pôle emploi, comme l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) si vous effectuez un parcours Prépa compétences par exemple. Une absence éventuelle doit être justifiée.

Accepter une « offre raisonnable d’emploi »

Autre obligation : vous devez accepter toute « offre raisonnable d’emploi », c’est-à-dire tout poste cor- respondant à vos compétences professionnelles ou à votre formation, compatible avec vos possibilités de mobilité géographique et votre situation personnelle.

Vous ne pouvez refuser plus de 2 offres raisonnables d’emploi proposées par Pôle emploi, sans motif légi- time, sans risquer une radiation pendant 1 à 4 mois entraînant la suspension de l’allocation chômage sur cette durée.

Motifs de radiation

Vous pouvez être radié pour les motifs suivants :

• non-accomplissement du renouvellement mensuel de votre demande d’emploi ;

• refus à 2 reprises sans motif légitime d’une offre raisonnable d’emploi ;

• refus d’une action d’insertion ;

• refus de définir ou d’actualiser le projet person- nalisé d’accès à l’emploi (PPAE) proposé par Pôle emploi, de suivre une action d’aide à la recherche d’emploi ou une formation s’inscrivant dans le cadre du PPAE ;

• absence à une convocation, y compris pour une visite médicale d’aptitude ;

• incapacité à justifier votre recherche effective d’emploi ;

• le fait de faire de fausses déclarations (qui peut en plus être puni d’une amende allant jusqu’à 30 000 €, article 441-6 du code pénal).

Les durées de radiation varient entre 1 et 12 mois en fonction de la nature des manquements consta- tés et de leur répétition.

CRÉER SON ENTREPRISE

• Acre, Arce… Pôle emploi octroie des aides aux chômeur·se·s créateur·trice·s ou repreneur·se·s d’entre- prise. Certaines aides peuvent se cumuler.

www.pole-emploi.fr

• Le dispositif Nacre (Nouvel accompagnement à la création/

reprise d’entreprise) est proposé par les conseils régionaux.

• Pensez aussi au statut de micro-entrepreneur : www.autoentrepreneur.urssaf.fr

Cf. dossier Créer ou reprendre une entreprise n°3.5.

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Autres structures d’aide

et d’accompagnement

Informations, conseils, techniques de recherche d’emploi… des organismes peuvent vous aider dans votre re- cherche : les missions locales pour les moins qualifiés, l’Apec pour les bac + 4, l’Afpa pour la formation profession- nelle, le réseau Information Jeunesse pour tous, mais aussi les représentants des collectivités locales.

Clubs et associations de recherche d’emploi

Se retrouver, partager ses expériences, maîtriser les techniques de recherche d’emploi, contacter des entreprises, autant de démarches qui permettent d’allier l’utile à l’agréable. Le club vous aide à ac- quérir les outils indispensables pour avancer rapide- ment et dans la bonne direction, de manière à être vraiment efficace.

L’association Activ’action a pour objectif de faire du chômage une période constructive en permettant aux personnes en recherche d’emploi de se rencon- trer et de participer à des ateliers d’entraide gratuits pour développer réseau et compétences.

www.activaction.org

Pensez aussi à vous adresser à votre centre d’Infor- mation Jeunesse. Il propose peut-être des ateliers pour les demandeurs d’emploi. C’est le cas au Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ) à Paris où il est possible de participer à un atelier collectif mensuel pour les personnes qui sont en recherche d’emploi, de stage ou d’une alternance.

www.cidj.com

Missions locales

Les missions locales accueillent, orientent et ac- compagnent les 16-25 ans en difficulté d’insertion.

Elles proposent notamment le Parcours contractua- lisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (Pacea), dont l’objectif est d’organiser les actions nécessaires à la réalisation d’un projet d’insertion dans un emploi durable. En tant que titulaire d’un Pacea, vous serez accompagné par un conseiller d’une mission locale.

https://travail-emploi.gouv.fr rubrique Emploi / Me- sures jeunes / Pacea

> Cf. dossier Trouver un emploi sans diplôme n°3.03.

Services emploi des municipalités

Certaines mairies peuvent proposer un service spé- cifique pour les demandeurs d’emploi et offrir des prestations telles que des accompagnements, des ateliers de rédaction de CV, de préparation aux en- tretiens de recrutement, des événements de mise en relation avec les employeurs… Renseignez-vous auprès de votre commune.

Apec

L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) diffuse des offres et propose des prestations (bilans, simu- lations d’entretien, chats, forums…). Elle s’adresse aux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, titulaires depuis moins d’un an d’un diplôme univer- sitaire de niveau bac + 4, d’un diplôme d’école de commerce reconnu par l’État ou d’un diplôme d’in- génieur. Peuvent également s’y inscrire les cadres confirmés, en activité ou sans emploi.

www.apec.fr

Autres réseaux

Ouverts à tous ou destinés à un public précis, les réseaux suivants ne sont pas à négliger !

Organisations professionnelles

Les organisations professionnelles (syndicats, asso- ciations, ordres, chambres syndicales) disposent d’études sur tout ou partie de leur secteur. Elles ren- seignent en priorité leurs adhérents, mais peuvent aussi s’adresser à un public plus large.

www.pagesjaunes.fr, taper Syndicats ou Ordres pro- fessionnels

Associations d’aide aux demandeurs d’emploi

Ces associations peuvent vous accompagner dans vos démarches. La plupart disposent d’un réseau ou de délégations régionales.

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