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Des domaines de Fatou-Bieberbach à plusieurs feuillets

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Academic year: 2022

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(1)

Des Domaines de Fatou-Bieberbach à Plusieurs Feuillets.

CLAUDIO MENEGHINI(*)

RÉSUMÉ- Nous définissons l’idée de bassin d’attraction pour l’itération des ger- mes holomorphes attractifs de (CN, 0 ) et la notion de domaine de Riemann- Fatou-Bieberbach: c’est un domaine de RiemannRbiholomorphe àCNmais recouvrant une regionV%CN. Enfin, étant donné un endomorphisme deCN admettant un point fixe répulsif en 0 (satisfaisant une hypothèse technique supplémentaire), nous prouvons que le bassin d’attraction du germe inverse admet un recouvrement par un domaine de Riemann-Fatou-Bieberbach.

1. Introduction.

Rappelons qu’un domaine de Fatou-Bieberbach est un ouvert de CN biholomorphe àCN; le bassin d’attractionVd’un point fixe d’un automor- phismefdeCNa cette propriété dans le cas attractif (voir [RR], appendi- ce), et, parfois, dans le cas des applications tangentes à l’identité (voir [Wck]). Pour plus d’exemples de tels domaines, voir [BS], [BF], [FS], [G], [K], [My], [Si], [Ste] et [Stn].

Nous proposons une généralisation de ce concept, consistant en un domaine de Riemann (M,p) tel queMest biholomorphe àCNet pourtant p(M) est un ouvert propre V de CN.

Nous montrerons que, étant donné un endomorphismeh de CN avec un point fixe répulsif régulier en 0 (voir déf. ), le bassin potentiel d’at- traction (déf. ) de 0 pour l’inverse local h021 peut être recouvert par un domaine de Riemann (M,p) biholomorphe à CN. Pour ce qui concerne

(*) Indirizzo dell’A.: Dipartimento di Matematica, Università di Parma, Stra- da M. D’Azeglio, 85 43100, Parma.

(2)

les notions fondamentales sur l’extension analytique, le lecteur pourra consulter [9], chap.2,6 ou [7] chap. 1(iv); pour la définition de domaine de Riemann, voir par exemple [5], p.43; enfin, le théoreme de Poincaré- Dulac peut être trouvé dans [10], appendice, lemme 3.

2. Préliminaires.

Soient N et M deux variétés complexes: rappelons que un élément d’application holomorphedeNdansMest une paire (U,f), oùUest un ouvert connexe deNandfune application holomorphe definie surUet à valeurs dans M. Une extension analytique (S,p,j,F) d’un élément d’application holomorphe consiste en un domaine de Riemann connexe (S,p) au-dessus d’un ouvert V%N tel que U%p(S), en une immersion holomorphe j:UKS telle que pij4idNU et en une application holo- morphe F:SKM telle que Fij4f.

Unmorphismeentre deux extensions analytiques S4(S,p,j,F) et R4(T,r,

l

,G) du même élément (U,f) est une application holomorphe h:TKStelle que hi

l

4j. La composition de deux morphismes est un morphisme; si un morphisme admet une application holomorphe comme inverse, elle est encore un morphisme: dans ce cas, nous parlerons d’un isomorphisme d’extensions analytiques.

DÉFINITION 1. Une extension analytique S4(S,p,j,F) de l’élé- ment (U,f) est maximale si, pour chaque extension analytique R4 4(T,r,

l

,G) de (U,f) il existe un morphisme h: RKS.

Remarquons que deux extensions maximales du même element sont forcément isomorphes et donc l’extension analytique maximale est uni- que à isomorphismes près.

THÉEORÈME 2. Tout élément (U,f) d’application holomorphe ad- met une extension analytique maximale. r

Pour une démonstration, on pourra consulter [N], chap. 2.6 ou ou bien [Ma] chap. 1(iv).

Le lemme suivant établit une liaison entre les extensions analytiques maximales de deux éléments qui sont inverses l’un de l’autre.

LEMME 3. Soient(U,f) et (V,g)deux éléments d’applications ho- lomorphes entre ouverts de CN, inverses l’un de de l’autre; soient

(3)

(R,p,j,F) et (S,r,

l

,C) leur extensions analytiques maximales:

alors, siC4 ]points critiques deF(et D4 ]points critiques deC(,on a F(R0C)4r(S0D).

DÉMONSTRATION. A) F(R0C)%r(S0D): soit jR0C et F(j)4h: il existe un voisinage ouvertU1dej, ouvertsU2%p(U1),V2%F(U1) et une fonction biholomorphe g2:V2KU2 (avec inverse f2:U2KV2) tels que (U2,f2) et (U,f) soient l’un prolongement analyitique de l’autre, aussi que (V2,g2) et (V,g). Par construction il existe des immersions holomor- phes jA:U2KRet

l

A:V2KStelles quepiAj4idetri

l

A4id. SoitV14 4F(U1) et

S4 ](x,y)U13V2:F(x)4y(.

Définissons J:V2KS en posant J(v)4( jAig2(v),v). Or (S,pr2, J,pipr1) est une extension analytique de (V2,g2) car pipr1iJ4 4piAjig24g2. Mais (V2,g2) est un prolongement analytique de (V,g), donc (S,pr2,J,pipr1) est une extension analytique de (V,g).

Grâce à la maximalité, cela entraîne qu’il existe une fonction holomor- phe h: SKS telle que rih4pr2, donc h4pr2(j,h)4rih(j,h) r(S).

Enfin, par differentation composée, aucun point de r21(h) ne peut être critique pour C.

B) F(R0C)&r(S0D): soit sS un point régulier de C: il existe un voisinageVde sne contenant que points réguliers deC. C¸ a signifie que, pour chaque s8V, il existe un élément d’application holomorphe (V8,gAs8) (avec r(s8)V8) qui est un prolongement analytique de (V,g);

en outre, il existe une immersion holomorphe

l

A:V8 KV. Par A) désor- mais prouvé,C(s)p(R0C), donc il existepR0Cet un voisinageWde p dans R0C tels que p(p)4C(s) et p21(gA(V8) )

1

W. Posons W8 4 4p21(gA(V8) )

1

W: on peut supposer, sans perte de généralité, quepsoit inversible dans W8: alors il existe une immersion holomorphe Aj:gA(V8)KW. Donc, pour chaquezAj(gA(V8) ), il existe h

l

A(V8) tel que F(z)4F( jAigAir(h) ). Or par la définition de extension analytique, on a FiAj igA 4id, c’est-à-dire F(z)4r(h). Considérons maintenant la fonc- tion holomorphe J: W3VKCN définie en posant J(w,v)4F(w)2 2r(v): on a Jf0 dans jA(gA(V8) )3

l

A(V8): cet ensemble est ouvert dans W3V, doncJf0 dansW3V. Cela implique finalementF(p)4r(s), ce qui conclut la démonstration. r

(4)

Le lemme suivant, dont la démonstration est élémentaire, décrit le comportement d’une application holomorphe au voisinage d’un point fixe attractif P (dans la suite on supposera toujours P40).

LEMME 4. Soit V un voisinage de0enCNet F:VKCNune appli- cation holomorphe avec un point fixe attractif en0 :alors il existeaE1 et un voisinage ouvert R%V de P tel que F7n(R)%anR.

3. Le théorème principal.

DÉFINITION 5. Soit (R,F) un élément d’application holomorphe avec un point fixe attractif en 0; on dira quepest dans le bassin poten- tiel d’attraction de 0 pour la dynamique de F (dans la suite: p BPA(F, 0 ) ) s’il existe une suite finie de points]xn(n40RNet des prolon- gements analytiques (Vn,Fn) deFtels quex04p,xnVn,Fn(xn)4xn11, Fn(Vn)%Vn11 etnj

40 N

Fn(V0)%R.

DÉFINITION 6. Soit h un endomorphisme de CN avec un point fixe répulsif en 0; le point fixe estréguliers’il admet un voisinageRsur lequelh est inversible, [hNR]2k%akRpour 0EaE1 et, pour chaque k, h7k est un revêtement topologique; on appellera R un voisinage de régularité de 0.

LEMME 7. Soit 0CN un point fixe répulsif régulier pour h,Run voisinage de régularité de 0 et F»4[hNR]21. Alors pBPA(F, 0 ) si et seulement si il existe kF1 et un prolongement analytique (Vk,Fk) de F7k tel que Fk(Vk)%R. Par conséquent, pour tout kF1 , h7k(R)%

%BPA(F, 0 ).

DÉMONSTRATION: (¨) étant trivial, on prouvera (ˆ). Pour chaque 0E EnGketxhn(R) il existe un inverse localefn,xdehnet un voisinage Un,x de x tels que fn,x(Un,x)%R. Posons x0»4p, xn11»4

»4h7(k2n11)ifk2n,xn(xn) etFn»4h7(k2n11)ifk2n,xnpour 0GnEk. Alors Fn(xn)4xn11, Fn(Un,xn)%Un21 ,xn11 etnj

40 k

Fn(Uk,p)%R. On conclut en posant, selon la notation de la définition 5, Vn»4Uk2n,xn. r

DÉFINITION 8. Un domaine de Riemann-Fatou-Bieberbach au- dessus d’un ouvert V%CN est un domaine de Riemann (R,p) au-des- sus de V, tel que R est biholomorphe à CN.

(5)

THÉORÉME 9. Soit h un endomorphisme deCN avec un point fixe répulsif régulier en0 ,Run voisinage de régularité de0 ,Vle bassin po- tentiel d’attraction de0pour la dynamique de F»4[hNR]21. Alors il exi- ste un domaine de Riemann-Fatou-Bieberbach M au-dessus de V.

DÉMONSTRATION. Rappelons queF7n(R)%anRpour 0EaE1 conve- nable. Grâce au théorème de Poincaré-Dulac, on prouve, comme dans la démonstration duthéorèmede l’appendice de [RR], qu’il existe un auto- morphisme polynomial triangulaire G (avec G( 0 )40 et G

*N04F

*( 0 )) deCNet une application polynomialeT:CNKCN, avecT40 ,T

*N04id tels que la suite d’applications holomorphes](G2kiTiF7k)(kNconver- ge uniformément sur les compacts deR, pourkK Q, vers une applica- tion holomorphe C0: RKCN, satisfaisant

C0( 0 )40 , (C0)

*4id et G2niC04C0hn. (1)

Considérons le prolongement analytique maximal (M,p,j,C) de C0. LEMME 10. Si x1,x2M et C(x1)4C(x2), on a p(x1)4p(x2).

DÉMONSTRATION. Comme p(x1),p(x2)V, il existe des voisinages Ui dep(xi), des points ]xik(k40RN(avec xi04p(xi),i41 , 2) et des élé- ments d’applications holomorphes (Wik,fik), i41 , 2 , chacun desquels prolongement analytique de F, tels que xikWik, fik(xik)4xi,k11 et

lj40 N

fil(Wi0 )%R, (i41 , 2) En outre, on peut supposer, sans perte de gé- néralité, quejadmet des prolongements analytiques jik sur tous lesWik, de fac¸on telle que]jik(Wik)( (i=1,2) soient deux chaînes d’ouverts enM connectant respectivementj( 0 ) avecx1etj( 0 ) avecx2. On peut aussi sup- poser que, pour k assez grand, WikfR et jikfj, i41 , 2.

Posons Fik4 jl40

k

fil, i41 , 2; on a CijikiFikip4GkiC, donc Cj1kF1kp(x1)4GkC(x1)4GkC(x2)4Cj2kF2kp(x2).

(2)

On peut supposer, sans perte de généralité, quejsoit inversible dans R et C injective dans j(R). On a alors que (2) entraîne, pour k4N j1NiF1Nip(x1)4j2NiF2Nip(x2); en appliquant h7Nip on obtient p(x1)4p(x2). r

LEMME 11. On a:(i) V4p(M); (ii)p est un revêtement topologique et (iii) c est un revêtement topologique.

(6)

DÉMONSTRATION. (i): grâce au lemme 7, V4k41

1

Q[h7k(R) ]. Comme R%h(R) on ah(V)4V. Prouvons d’abord queV%p(M). SipV, il exi- ste, encore grâce au lemme 7, nN et un prolongement analytique (V,Fn) de (R,Fn) à un voisinage V de p, tel que Fn(V)%R.

Cela entraîne que la suite d’applications holomorphes ](G2kiTiF7k2n)iFn(kN

(3)

(oùT est l’application polynomiale deCN introduite avant l’équation (1)) converge (par rapport àk) uniformément sur les compacts deVvers une application holomorphe Cp, qui est visiblement un prolongement ana- lytique de C0 car Fn est un prolongement analytique de Fn. Ainsi pp(M).

Soitpp(M): il existe un prolongement analytique (Up,Cp) deC0à un voisinage Up de p.

On peut supposerC0inversible sur un ouvertU%R: en soit (V,C021) l’inverse. On peut toujours supposer V%R. Comme

C021

iGniC04Fn (4)

surRpour toutnet, par le lemme 1 de l’appendice de [RR], lim

kK QG7k40 uniformément sur les compacts deCN, on voit que, pour chaque compact K%Upetnassez grand,GnCp(K)%R. On peut donc prolonger le mem- bre gauche de (4) surUp, en gagnant l’élémentC021

iGniCp. Par con- séquent, Fn aussi peut être prolongé sur Up à un élément (Up,Fn) et Fn(p)R. Ainsi ph7n(R) et, grâce au lemme 7, pV.

(ii): prouvons quep jouit de la propriété du relèvement des courbes.

Soit g: IKp(M) un chemin et xp21(g( 0 ) ). Par construction de M il existe un chemin b:IKp(M) tel que b( 0 )40 , b( 1 )4g( 0 ) admettant un relèvement bA:IKM tel que bA( 0 )4j( 0 ) et bA( 1 )4x. Soit G»4b*g:

commep(M)4Vpar(i),V4k

1

41 Q

[h7k(R) ] ethk(R)%hk11(R), on aG(I)%

%hN(R) pour N assez grand.

OrhNest un revêtement, donc (R,FN) admet un prolongement ana- lytique le long de G jusqu’à un élément (V,Fn) dans un voisinage de g( 1 )4G( 1 ).

On peut définir un prolongement analytique deC0le long de Gà l’ai- de de (3).

Cela entraîne que G admet un relèvement GA: IKM tel que GA( 0 )4 4j( 0 ) etGA( 1 /2 )4x. Posons gA(t)»4GA( (t11 ) /2 ): on voit quegA( 0 )4xet

(7)

p gA 4g, doncg admet un relèvement respectivement àp commençant à x, c’est-à-dire p est un revêtement topologique.

(iii): notons que la définition deCppar (3) entraîne que cette applica- tion est une limite de biholomorphismes locaux, donc soitCpest dégéné- rée au voisinage de p, soit elle y est biholomorphe. Le premier cas ne peut pas se présenter, car sinon, par prolongement analytique, mêmeC0

serait dégénérée, ce qui contredit (1).

En outre, au voisinage de 0 on a C021

4 lim

kK Q

hkiSiGk, (5)

Sdénote l’inverse local de Tau voisinage de 0. cette définition-là peut être prolongée à une application holomorpheU sur CN, car lim

kK Q

Gk40 uniformement sur les compacts de CN.

Or, au voisinage de chaque pointpCN, la suite (5) est une suite de biholomorphismes locaux, car les]hk( le sont surR, donc soit Uest dé- générée au voisinage de p soit p n’est pas un point critique pour U. Le premier cas ne peut pas se preésenter, car sinonU serait dégénérée sur CN, ce qui contredit U*( 0 )4C*( 0 )214id Grâce au lemme 3 et à (ii), U(CN)4V.

Montrons quecjouit de la propriété du relèvement des courbes. Soit g:IKCN un chemin et yc21(g( 0 ) ): grâce au lemme 10, y p21(U(g( 0 ) ) ). Puisquepest, par(iii), un revêtement, il existe un relève- mentgA:IKMdeUgcommençant ày; comme on a aussic gA 4g, on voit quegA est un relèvement degpar respectivement à C, commençant ày, c’est à dire C est un revêtement topologique. r

Fin de la démonstration du théorème 9: montrons queC est surjec- tive: on peut recouvrirM par un ensemble dénombrable d’ouverts ]Vl( tels quepNVlest inversible; posonsUl»4p(Vl). Grâce au lemme 11(i)et au fait que h(V)4V, pour tout n et tout l on aura aussi hn(Ul)%

%lL(l,

1

n)Ul, pour un certain ensemble d’indices L(l,n).

Par construction C(M)4l

1

41 Q

Cl(Ul), où chacun des (Ul,Cl) est un prolongement analytique de C0, et donc G2nC(M)4l

1

41 Q

G2nCl(Ul).

Par prolongement analytique de (1), on a, pour chaque l,n, G2nCl(Ul)4lL(l,

1

n)Clh(Ul)%C(M); en considérant la réunion sur l, on obtientG2nC(M)%C(M); mais alors, grâce au théorème de Poinca- ré-Dulac CN4n

1

41 Q

G2nC(M)%C(M), donc C(M)4CN.

(8)

Finalement, grâce au lemme 11(ii),Cest un revêtement topologique, donc, grâce à la connexité simple de CN, il s’agit d’une application biholomorphe. r

4. Exemples.

Soit E»4C2(z,w)0]0( 3C: construissons une application holomorphe propreh: C2KEavec un point fixe répulsif etJhc0 surE. Pour ce faire on pourra partir de l’application biholomorphe sur C2, prenant valeurs en E, de [RR], p. 76 où 77, que nous allons appeler G. Soit G( 1 , 1 )4 4(a,b)(E); or, pour a, b convenables l’application H définie en po- sant

H(z,w)»4G(az2aa11 ,by2bb11 )

a un point fixe répulsif enp»4(a,b). Enfin, on pourra considerer h»4

»4H(a12nzn,w), qui jouit évidemment des propriétés énoncées au de- but du paragraphe.

Or, pour chaque voisinageVdepenEet pour chaque entier positifk, on ahk(V)%E par construction. Par ailleurs, hkNV est un biholomorphi- sme local propre, et donc un revêtement topologique. Ainsi le point fixep est régulier. Donc la construction du théorème nous donne un domaine de RiemannM biholomorphe à CN qui recouvre le bassin potentiel d’at- traction deppar respect à un inverse local deh. Par construction, ce bas- sin est contenu en E, et donc il est un sousensemble propre de C2.

R E F E R E N C E S

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Manoscritto pervenuto in redazione il 13 dicembre 2003.

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