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Jardin de Pâques jour 3

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Jardin de Pâques – jour 3

Aujourd’hui, nous voulons mettre un agneau dans notre jardin !

Préparons

un agneau – voici une proposition assez facile à réaliser

Souvenons-nous

que la Pâques chrétienne est liée à la pâque juive où l’on se souvenait du passage des hébreux de l’oppression vers la Liberté. Ce jour-là, on sacrifiait des agneaux. Ils étaient le signe du passage de Dieu dans leur vie.

Pour les chrétiens, Jésus est comme l’agneau du sacrifice. Il suit la volonté du Père et donne sa vie pour le bonheur des hommes, pour que ceux-ci marchent vers la liberté des enfants de Dieu.

Lisons Jean 1;29-34 Prions

Seigneur les agneaux se laissent conduire par le berger car ils le connaissent et lui font confiance.

Seigneur fais-nous rentrer dans cette même Alliance : connaître que tu es notre Bon Berger que tu vas donner ce qui est bon pour nous

que tu te soucies de chacun de nous.

Tu nous donnes un lieu de ressourcement, ton amour et ton accompagnement.

Seigneur toi le berger tu connais nos petites pattes, nos yeux myopes et nos oreilles inquiètes nous avons besoin d’être de ton amour porté donne-nous de te laisser rentrer dans nos cœurs et nos têtes. Amen

Chantons

« Torrents d’amour et de grâce »

Partageons une tradition – le Lamala

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Le Lamala (agneau en dialecte), est traditionnellement partagé en famille lors du petit déjeuner de Pâques en Alsace. Cette pâtisserie que vous pourrez préparer en fin de semaine, symbolise le sacrifice fait par Abraham à la demande de Dieu. Jésus est désigné comme l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde ce qui fait que les chrétiens partageaient un agneau au repas de pâques. Probablement aussi en souvenir du repas de la pâque juive. Par ailleurs, dès le XVIème siècle, on retrouve trace du Ochterlamala (agneau pascal). En effet, durant les quarante jours du jeûne du carême les fidèles ne mangeaient pas d’œufs. Les ménagères et les boulangers devaient donc utiliser la grande quantité d’œufs accumulés lors de cette période. Ils le faisaient notamment en réalisant et en offrant des Lamala.

Quand nous mangerons le Lamala au matin de pâques, souvenons-nous de tout l’amour de Dieu envers nous.

Déposons l’agneau que nous avons fabriqué sur le plateau avec les rameaux

Il sera le mémorial de la sortie d’Egypte. Oui Dieu veut nous libérer de toutes nos idoles, de toutes nos servitudes, de toutes nos craintes.

Il sera le mémorial de Jésus venu vivre la même vie que nous avec ces joies mais aussi ses douleurs.

Il sera le mémorial de la présence de Dieu qui nous aime comme un berger et qui veut que nous ne manquions de rien. Il veut nous faire reposer dans de verts pâturages. Il nous dirige vers les eaux paisibles. Il restaure notre âme. Il nous conduit dans les sentiers de la justice à cause de son nom. Quand nous marchons dans la vallée de l’ombre de la mort, nous ne craignons aucun mal car il est avec nous. Ainsi le bonheur et la grâce sont avec moi. AMEN

Crédit : Isabelle Horber (UEPAL) – photos Pixabay et Elise Frohn

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Jardin de Pâques – jour 2

En ce dimanche des rameaux, rentrons dans la semaine sainte

Hier nous étions dans le désert, le sable de nos soucis s’insinuait entre nos orteils.

Mais parfois le sable est un petit grain qui nous fait prendre une autre direction. Jésus a été un tel petit grain de sable. Il a bousculé les habitudes, il a balayé les idées fausses, il a pardonné les péchés, il a annoncé l’amour de Dieu.

Que nous sachions faire de la situation actuelle un grain de sable pour plus de solidarité.

Préparons

– des rameaux (si possible découpés dans du papier vert) et un stylo par personne

Regardons

et méditons avec cette vidéo

Prions

Seigneur nous venons à toi tels que nous sommes avec notre vécu, nos craintes et nos joies.

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Nous venons à toi, cherchant peut-être un roi

et ne comprenant pas que tu viens simplement au côté de chaque homme.

A Jérusalem autrefois, en nos maisons aujourd’hui donne-nous de trouver avec cette liturgie

assez de foi pour t’acclamer pour trouver des routes d’amitié.

Donne-nous d’être ensemble pour apprendre à regarder, ensemble pour changer ce monde au cœur blessé.

Écoutons une narration

(inspirée du culte des Rameaux )

Les gens de Jérusalem étaient venus ensemble pour accueillir le Seigneur. L’un avait encore les mains pleines de la farine avec laquelle il faisait le pain. L’autre avait sa tunique tachée du chantier sur lequel il travaillait. Certains portaient sur eux la poussière de la rue ou l’odeur du repas qu’ils étaient en train de préparer, ou celle des animaux avec lesquels ils vivaient. Ils se rendaient compte qu’ils ne savaient pas comment l’accueillir. Ils étaient venus tels qu’ils étaient. Ils n’avaient rien prévu. Alors comment faire ? Ils étaient plein d’attente et plein de reconnaissance vis-à-vis de lui, mais comment lui montrer ?

Alors les premiers ont commencé à arracher les branches des arbres pour décorer la rue. Puis, il y a eu des gens qui ont enlevé leurs tuniques, une sorte de cape qu’ils portaient au-dessus de leurs robes, et à les mettre sur le sol. Comme s’ils voulaient préparer un tapis pour le roi du monde qui arrivait. Pour qu’il ne marche pas dans la poussière, pour que même son âne sur lequel il est assis ne marche pas dans la poussière. Mais ce n’est pas un tapis comme les autres, ce n’est pas le tapis rouge qu’on met pour les princes et empereurs, c’est un tapis fait par des tuniques, un grand patchwork de leurs histoires et de leur vécu. Voici qu’ils soumettent devant Jésus : leur joies, leurs angoisses, leurs attentes, leurs espérances, leur honte par rapport aux échecs de leurs vies, leurs limites, leurs fardeaux … en bref, tout ce qu’ils portaient avec eux.

Déposons notre vécu au pied de Jésus en l’écrivant sur les feuilles des rameaux (recouvrir le jaune par le vert des rameaux après avoir écrit notre vécu). Ainsi le désert devient vert, car nous nous sommes rapprochés de Jésus.

Lisons : Mathieu 21;1-11

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Chantons

Que la grâce de Dieu soit sur toi Pour t’aider à marcher dans ses voies. Reçois tout son pardon et sa bénédiction. Va en paix, dans la joie, dans l’amour.

Crédits : Isabelle Horber (UEPAL) – photos Pixabay et Elise Frohn

Jardin de Pâques – jour 1

En cette semaine sainte, je vous propose de vous préparer à Pâques en faisant un jardin de Pâques.

Pourquoi un jardin ? Car,

Tout a commencé dans un jardin un clair matin

qui est devenu chagrin dans ce merveilleux jardin d’Eden c’est le compte à rebours de la mort qui s’égraine.

C’est encore dans un autre jardin que Jésus a décidé d’aller au bout de son chemin malgré son cœur lourd il a pris une décision aérienne :

que ta volonté et non la mienne advienne.

A l’aube du troisième matin Marie arrive pétrifiée de chagrin au Jardinier, telle une tragédienne, elle demande à ce que Son Corps revienne.

Jardin de la perdition jardin de la supplication

jardin de la résurrection qui nous préparent au dernier jardin

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celui d’un monde sans deuil ni souffrance celui d’un monde qui est notre espérance…

alors faisons, en nos maisons, fleurir un jardin car Jésus nous y tendra la main.

Préparons

– un plateau

– des petits morceaux de papier (si possible jaune) avec le nom de tous ceux auquel nous pensons et que nous voulons présenter devant Dieu dans nos prières. Ne pensons pas seulement à nos proches mais à tous ceux qui ont besoin de nos prières (malades, soignants, ceux dont la précarité est accentuée par la situation sanitaire)

– semer des graines sur du coton déposé dans un œuf évidé dès maintenant pour pâques.

Prions

Seigneur je suis à plat, vidé

comme ce plateau que je dépose devant toi (déposer le plateau).

Je crois, Seigneur, mais viens au secours de mon manque de foi.

Mes activités habituelles ont cessé.

Où que je regarde autour de moi le monde est bouleversé.

J’entends et je vois beaucoup de discours de haine…

Je ne peux pas voir, embrasser beaucoup de ceux que j’aime.

Comme Jésus, j’ai l’impression d’être dans un désert,

mais je dépose ces noms que je lis devant toi afin que notre prière nous fédère (déposer en lisant les noms préparés) -temps de silence-

Je suis éparpillé dans mes sentiments et ma vie comme des millions de grains de sable

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Chacun est confiné en sa maison, et moi je ne suis qu’un grain dans ce monde, mais je suis aussi précieux qu’une perle à tes yeux. Merci

Lisons Psaume 139 Chantons

« Nous écoutons ta voix »

Crédit : Isabelle Horber (UEPAL) – photos Pixabay et Elise Frohn

Jardin de Pâques

« Jardin de Pâques » est une proposition de cheminement de 9 jours pour aller du samedi avant le dimanche des Rameaux jusqu’à Pâques. Le cheminement est spirituel ( textes bibliques, méditations et prières pour chaque jour) que l’on peut vivre seul ou en famille- mais aussi visuel, puisqu’un geste symbolique est suggéré chaque jour pour élaborer un jardin de Pâques. Le jardin peut prendre la place que nous lui donnons…

Idée et propositions de la pasteure Isabelle Horber (UEPAL). Photo illustrant le projet de Christine Isch

Jardin de Pâques – jour 1 (samedi avant le Dimanche des Rameaux) nous préparons le jardin: cliquer ici Jardin de Pâques – jour 2 Dimanche des Rameaux : cliquer ici

Jardin de Pâques – jour 3 (lundi) nous voulons déposer un agneau dans notre jardin : cliquer ici Jardin de Pâques – jour 4 (mardi) nous ajoutons un peu d’eau : cliquer ici

Jardin de Pâques – jour 5 (mercredi) nous ajoutons le pain sans levain : cliquer ici Jardin de Pâques – jour 6 (jeudi) nous ajoutons les oliviers : cliquer ici

Jardin de Pâques – jour 7 (Vendredi Saint) nous ajoutons le tombeau à la porte fermée : cliquer ici Jardin de Pâques – jour 8 (Samedi Saint) nous ajoutons le coq : cliquer ici

Jardin de Pâques – jour 9 Dimanche de Pâques : cliquer ici

Crédits : Isabelle Horber, Christine Isch, Elise Frohn, Jonas Horber et Pixabay – Point KT

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Opération ICHTHUS : Vivre Pâques en confinement, seul-e ou en famille

Présentation : du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques, les Eglises se souviennent que Jésus est entré triomphalement dans Jérusalem (dimanche des Rameaux), qu’il a célébré la pâque juive (ou « seder ») avec ses disciples, devenue la Cène pour les chrétiens (jeudi saint). Le vendredi, il est mort sur la croix et le dimanche de Pâques, il est ressuscité des morts.

Notre proposition est de « traverser » cette Semaine Sainte en rythmant chaque jour d’une rencontre seul-e ou en famille avec Dieu et sa parole. En effet, dans la période de confinement que nous vivons, chaque jour représente un nouveau défi, et cela représente une belle occasion de vivre avec intensité cette Semaine.

Ce cheminement s’appuie :

sur un choix de paroles bibliques en lien avec la Passion (Les textes bibliques présentés le sont dans la traduction Nouvelle Français Courant -NFC).

sur une réalisation symbolique et simple de la foi pascale : le poisson (ICHTHUS) A quoi ressemble le temps quotidien ?

Que l’on soit seul-e ou en famille, réservons-nous un temps favorable dans notre journée.

Pour les familles, le mieux serait de pouvoir prendre un temps ensemble.

Mais au gré des disponibilités et peut-être aussi des humeurs, chacun peut s’y associer plus librement.

Allumer une bougie

Lire le verset et la méditation

Proposer au même moment, ou à un autre moment de la journée de prier, à l’aide du texte proposé.

Finir avec la prière du Notre Père Bricoler seul ou en famille Éteindre la bougie Pourquoi un poisson (ICHTHUS) ?

ICHTHUS est tout simplement un mot grec qui signifie poisson. Mais sous la forme d’un dessin, ce poisson est depuis l’Eglise primitive un symbole chrétien. Le poisson est cet animal qui survit dans l’eau, autrement dit que l’eau n’engloutit pas. De la même manière, le chrétien qui passe par les eaux du baptême n’y laisse pas sa vie. Il y meurt et en ressuscite symboliquement. Il reçoit donc à travers l’eau une vie nouvelle.

Mais le nom ICHTHUS a par ailleurs un sens par ses lettres, qui sont des initiales grecques.

I pour Iesous : Jésus CH pour CHristos : Christ

TH pour THeos et U pour Uios : Fils de Dieu S pour Sôter : Sauveur.

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ICHTHUS : Jésus-Christ, Fils de Dieu et Sauveur. C’est pourquoi le poisson est vite devenu un signe de reconnaissance pour les chrétiens. Il dit en effet l’essentiel de leur foi.

Le dimanche de Pâques

Au matin de Pâques, en l’absence de célébration, nous sommes invités à manifester notre foi dans le Ressuscité en accrochant à notre fenêtre ou à notre balcon le poisson réalisé au cours de la semaine. Ce geste peut-être accompagné d’un chant.

Dimanche 5 avril

Allumer une bougie Parole biblique

« Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour tout votre être. » Matthieu 11, 29

Méditation

Douceur, humilité et triomphe. Une rencontre aussi étonnante que celle de l’eau et de la terre ! Comme des vagues, les

« Hosannah » de la foule viennent s’échouer sur les rives paisibles du roi doux et humble de cœur. Dans la vie de Jésus, la proximité n’a sûrement jamais été aussi grande entre l’enthousiasme autour de sa personne, et les caractéristiques de sa royauté (la douceur, l’humilité). Mais le fossé entre les deux va s’agrandir, laissant mieux voir que cette royauté, pour qu’elle soit victorieuse, ne peut pas obéir aux règles de notre monde.

Prière

Dieu invisible et fort, je cherche ta trace autour de moi. Mes yeux et mes pensées se perdent souvent dans des apparences et des illusions. Il m’arrive de choisir ce qui est le plus visible, ou le plus fort. Aujourd’hui, Je veux me laisser conquérir par ton humilité, et vaincre par ta douceur. Seigneur Jésus, règne en moi ! Amen.

Bricolages

Imprimer les 8 pages du fichier à télécharger ici icthus 8 pages et assembler les feuilles en suivant le modèle (les feuilles se chevauchent à 3,50 cm)

ou imprimer le fichier du poisson ici Icthus et l’habiller de votre imagination (pas besoin de savoir dessiner !

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voir les exemples ci-dessous) autre exemple

Lundi 6 avril

Allumer une bougie Parole biblique

« Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : à moins qu’un grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il ne reste qu’un simple grain. Mais s’il meurt, il produit beaucoup de fruits. » Jean 12, 24

Méditation

Ce n’est pas la première fois que Jésus évoque la nature. Il avait déjà pris comme exemple les oiseaux qui ne travaillent pas, mais qui mangent quand même, ou encore les fleurs des champs. Il a aussi parlé plusieurs fois d’une vigne dont Dieu est le propriétaire. Et déjà aussi du Semeur et des grains qu’il jette dans différentes terres. Justement, il y revient : pour donner une plante, un grain doit se transformer. Il doit mourir, pour donner la vie. C’est son « destin » de grain. Et c’est surtout celui de Jésus, qui, lui aussi, meurt pour tous et donne la vie à tous.

Prière

Seigneur, merci pour ta Parole qui me donne des images pour mieux te connaître. J’accepte difficilement la souffrance, et mes propres limites, mais les paroles de Jésus me donnent confiance. Avec toi, je n’ai pas peur de perdre ce que j’ai, puisque tu prépares mon avenir.

Bricolage

Nous utilisons le grand poisson assemblé hier.

matériel nécessaire : des magazines (ou des feuilles papier de couleur) et de la colle.

technique utilisée : papiers déchirés/ collés

nous cherchons dans des vieux magazines à découper les couleurs jaunes et brunes et nous collons dans le corps du poisson tous ces petits papiers déchirés. De près, ce n’est pas très beau, mais dès

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qu’on s’éloigne un peu du projet, cela devient beau… parfois, nous ne comprenons pas tout de suite ce qui nous arrive, ni pourquoi… et avec du temps et du recul on comprend !

fabriquer de la colle maison : mettre à chauffer 3 verres d’eau. Pendant ce temps, mélanger 1 verre d’eau et 1 verre de farine dans un bol. bien mélanger au fouet. Avant ébullition de l’eau, verser le mélange du bol dans l’eau et travailler au fouet pendant 3 minutes. Laisser refroidir, la colle est prête.

bricolage plus méditatif (et très reposant) : continuer à mettre en couleur le poisson de la veille

Mardi 7 avril

Allumer une bougie Parole biblique

« À ce moment même, Jésus fut rempli de joie par l’Esprit saint et s’écria : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te loue d’avoir révélé aux tout-petits ce que tu as caché aux sages et aux personnes instruites. Oui, Père, dans ta bienveillance, tu as voulu qu’il en soit ainsi. » Luc 10, 21

Méditation

Il y a des personnes qui ne peuvent s’empêcher de mettre en avant leur savoir. Elles écrasent les autres avec leur connaissance, et ceux qui les écoutent pensent : « Je ne comprends rien. Qu’est-ce qu’elle est intelligente ! ». On aurait raison pourtant de penser : « Elle n’est pas assez intelligente pour me faire comprendre ce qu’elle veut dire ». Dieu, lui, a cette intelligence ! Le Saint Esprit qui remplit Jésus de joie donne généreusement à tous de comprendre la volonté de Dieu qui pourrait rester pourtant très loin de nous. Personne ne peut comprendre par sa raison le sens de la Passion.

Remercions Dieu de compter sur notre cœur pour y arriver ! Prière

Il y a, Seigneur, tant de choses qui me semblent inaccessibles. Je suis loin de tout comprendre ! Mais je sais que je peux te connaître, toi, parce que tu me parles avec l’intelligence du cœur. Saint Esprit, je te remercie pour la joie que tu as donnée à Jésus, et que tu me donnes à moi aussi. Amen !

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Bricolage

Défi : photographier quelque chose de beau et qui se trouve dans la maison (ou dans le jardin). On peut faire des très gros plan sur un petit objet… le tout est de réapprendre à voir ce qui est beau près de nous…. comme la fleur du cerisier de mon jardin !

Mercredi 8 avril

Allumer une bougie Parole biblique

« C’est vous qui êtes le sel du monde. Mais si le sel perd son goût, comment le rendre de nouveau salé ? Il n’est plus bon à rien ; on le jette dehors, et les gens le piétinent. C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville construite sur une montagne ne peut pas être cachée. » Matthieu 5, 13-14

Méditation

Lumière du monde ! Rien que ça. C’est pas un peu too much ? Jésus a de l’ambition pour les hommes et les femmes qui veulent le suivre. Cette ambition n’est pas d’avoir du pouvoir, de gagner beaucoup d’argent ni d’être célèbre : c’est que notre vie rayonne, et qu’elle ait du goût pour les autres. Etre sel et lumière. Nous n’y arriverons pas seul. Quand on essaye de le faire seuls, on se trompe facilement dans les quantités : notre vie devient vite trop salée, ou pas assez. Nous devons donc laisser Dieu nous donner toujours la bonne mesure. Nous le faisons déjà en suivant, jour après jour, les étapes de cette Semaine.

Prière

Merci, Seigneur, de me donner un but, de l’ambition. Comme toi, je veux rayonner de goût et de lumière. J’ai peur de ne pas y arriver, alors éclaire-moi ! Je te laisse assaisonner ma vie avec le sel de ta Parole, Je repose dans ta main. Amen ! Bricoler

télécharger et imprimer la feuille ici vous êtes le sel du monde découper chaque cercle.

Assembler les disques du plus petit au plus grand et les fixer avec une attache parisienne en son centre (ou une punaise plantée sur un bouchon de liège)

trouver le message secret en tournant chaque disque.

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Jeudi 9 avril (1)

Allumer une bougie Parole biblique

« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation. L’être humain est plein d’ardeur, mais il est faible aussi. » Marc 14, 38 Méditation

La tentation existe, je l’ai rencontrée. Jésus aurait très bien pu dire ça à Pierre, Jacques et Jean, les disciples qui l’avaient accompagné au jardin de Gethsémané. La tentation, ce n’est pas de tomber sur le pot de Nutella, mais c’est de tourner le dos au chemin que Dieu nous propose, pour en choisir un plus facile, plus large, plus acceptable aux yeux des autres.

Ailleurs, Jésus parle bien de la « voie étroite » pour être sauvé. Il existe bien des manières de suivre le Christ, car Dieu tient compte de ce que nous sommes. Mais le danger est là d’en choisir d’autres, qui nous paraissent meilleurs. Nous devons donc nous montrer toujours vigilants.

Prière

Apprends-moi à prier, Seigneur, pour rester attentif, pour rester sur le bon chemin. Je ne me sens pas meilleur que tes disciples qui ont eu du mal à te suivre. Ne me laisse pas entrer en tentation, mais délivre-moi du mal ! Amen.

Jeudi 9 avril (2)

Allumer une bougie Parole biblique

« Puis il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le partagea et leur donna en disant : « Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » Il leur donna de même la coupe, après le repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance, qui est conclue grâce à mon sang versé pour vous. » Luc 22, 19-20

Méditation

Ce geste de Jésus a marqué l’humanité pour l’éternité. On ne trouvera sans doute pas d’autre geste dans l’histoire qui ait eu autant de rayonnement. La raison en est simple. Ce geste nous parle d’un don de soi, et d’une alliance conclue. En

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partageant le pain, Jésus montre que sa vie, comme le pain partagé, est donnée pour tous. Il n’y a rien de plus grand que ce don, qui devient une alliance entre Dieu et les humains. Le sang, qui a coulé du corps de Jésus sur la croix, devient alors le symbole de ce don et de cette alliance. Et c‘est la bonté de Dieu envers nous que nous voyons dans le pain et le vin.

Prière

Oui, ton amour est mystérieux pour moi, Seigneur. Je peux à peine le nommer, tellement il me dépasse. Heureusement tu as choisi des choses aussi simples que du pain et un peu de vin pour me le montrer. Dans la tristesse ou dans la joie, donne-moi de rester en communion avec toi. Amen.

Bricolage

Reprendre le grand poisson (ou le petit poisson) et écrire au dessus, en grand « Vous êtes le sel « Mettre ces lettres en couleur rouge (peinture ou feutres)

Autre proposition : faire du pain ! voici la recette pour faire du pain :

Ingrédients : 500 g de farine ; 8 g de levure de boulanger ; 30 cl d’eau ; 4 ou 5 pincées de sel Mélanger la levure dans un peu d’eau

Mélanger le sel et la farine dans un saladier ; former un puits au centre et y verser l’eau.

Pétrir la pâte pendant une dizaine de minutes, en la retournant sur elle-même pour l’assouplir.

Laisser reposer pendant au moins 30 mn sous un torchon

Avant d’enfourner (four très chaud à 220°), chasser l’air de la pâte avec le poing.

Laisser cuire 30 mn.

Astuce : mettre un peu d’eau dans le four pour aider à la formation de la croûte.

Vendredi 10 avril (1)

Allumer la bougie Parole biblique

« Heureux ceux qu’on persécute à cause de leur combat pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! » Matthieu 5, 10

Méditation

On a le droit de dire ce que ces paroles nous coûtent. Quand on sait ce qu’est la persécution, ce que supportent tous ceux qui luttent pour plus de justice, pour ceux qui continuent à vivre et à dire leur foi même sous les menaces. Mais celui qui prononce ces paroles ne parle pas en l’air. Au contraire, il est le premier de tous à se battre, sans violence, par la seule force de l’Esprit, pour que les humains changent leur manière de voir Dieu, et leur manière d’agir avec les autres. Il se retrouve condamné, humilié, et finalement crucifié pour cela. Mais sa mort, qui ne rend personne heureux, ne sera pas le dernier mot. Au bout de ce tunnel viendra la lumière.

Prière

Je contemple la croix, Seigneur, et mes pensées s’agitent. Pourquoi toutes ces violences, pourquoi ces incompréhensions, et ces guerres ? Aide-moi à vivre sans réponses toutes faites, à supporter mes doutes. Fais, Seigneur, de nos souffrances

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un passage, une traversée où tu nous rejoins. Amen !

Vendredi 10 avril (2)

Allumer une bougie Parole biblique

« Jésus prit le vin aigre, puis il dit : « Tout est achevé ! » Il baissa la tête et rendit l’esprit. » Jean 19, 30 Méditation

Nous voici apparemment au bout du bout avec Jésus. « Tout est fini » ont dû penser celles et ceux qui jusque là, tant bien que mal, l’avaient suivi. La tête baissée de Jésus sur la croix nous fait penser à celle de ses deux disciples qui ont quitté Jérusalem peu de temps après, et qui marchaient la tête basse, désespérés. Et pourtant, tout est achevé, mais tout n’est pas fini. La mort de Jésus a le goût d’un accomplissement, et pas d’un simple coup de ciseau du destin. Quelque chose est accompli : cela veut dire qu’il y a du sens. Cette mort n’annonce pas un grand vide, mais une autre plénitude.

Prière

Quand il n’y a plus rien à espérer, quand le mal apparemment triomphe, aide-moi à ne pas baisser les bras. Quand je me sens seul et abandonnée, quand je n’entends plus ta voix, continue à me donner ta paix qui dépasse ce que je peux imaginer. Et si je dois plonger dans le silence, viens le remplir de ta présence. Amen !

Bricolage

avec les moyens du bord, fabriquons une petite croix à poser près de la bougie

Samedi 11 avril

Allumer la bougie Parole biblique

« Aussitôt, le père de l’enfant s’écria : « Je crois, aide-moi, car j’ai de la peine à croire ! » Marc 9, 24 Méditation

Dans les Eglises, ce samedi est habituellement un jour de silence et d’attente. On pourrait le comparer aux derniers jours de préparation d’un sportif avant son match, ou d’un artiste avant son entrée en scène. Sauf que, dans ce cas, ce n’est pas nous qui entrons en scène, mais Dieu, qui ne nous a pas laissé sans promesse face à la mort de Jésus, et face à notre propre mort. La foi se fraye donc un chemin, en ce samedi où ce qui est attendu, la résurrection, n’est pas encore là. Cette foi, la nôtre, loin d’être une forteresse imprenable, est plutôt à l’image de la flamme d’une bougie chancelant dans l’obscurité. Mais elle brille quand même.

Prière

Tu fais de ma vie, Seigneur, un accrobranche. J’hésite à me lancer, je doute d’atteindre le but, pourtant je me sais en sécurité avec toi. Ma foi ne tient qu’à un fil, mais ce fil est le tien, et cela me suffit. Ta grâce me suffit. Ta force donne toute ta mesure dans ma faiblesse. Amen !

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Bricolage

sous le grand poisson (ou le petit poisson), nous écrivons en grand » et la lumière du monde » et nous colorions les lettres (en bleu)

le fond peut être mis en couleur

Jeu de la confiance

se joue à trois personnes minimum. Un volontaire se place entre les deux autres, ferme les yeux et se laisse tomber vers l’un de ses amis. Celui-ci le renvoie tout en douceur vers l’autre. Chacun expérimentera le toucher, l’attention, la douceur dans cet exercice de lâcher prise.

Dimanche 12 avril

Allumer la bougie Parole biblique

« Allez vite dire à ses disciples : “Il est ressuscité et il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. » Matthieu 28, 7

Méditation

Les messagers de Dieu sont surprenants. A la fin de son incroyable annonce, celui qui se trouve dans le tombeau de Jésus termine sobrement : « Voilà ce que j’avais à vous dire », comme s’il n’avait fait que son devoir. Pourtant il vient de lâcher une bombe : Christ est ressuscité, Christ est vivant ! La nouvelle ne va pas tarder à se répandre, des femmes aux disciples, des disciples au monde. La preuve : on en parle encore aujourd’hui. Pâques, c’est le soleil de Dieu qui illumine nos ténèbres, c’est le rire de Dieu qui déride nos angoisses, c’est l’Esprit de vie de Dieu qui nous réveille et nous relève quand nous tombons. Alleluia !

Prière

Christ est ressuscité ! Toute ma vie ne suffira pas à saisir cette nouvelle extraordinaire. De tout mon être, Seigneur, je veux crier ton nom, je veux vibrer de la joie que tu nous donnes, et vivre chaque jour dans la gloire du Ressuscité ! Amen.

Prier ensemble la prière « Notre Père » Bricoler

Accrocher notre grand poisson à la fenêtre pour que ce message devienne message d’espoir pour tous !

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Crédits : Julien N. Petit et Laurence Gangloff (UEPAL) – Point KT

Comment « Pleinledo » est devenu

« Lépido »

Comment « Pleinledo » est devenu « Lépido » ou Le mystère de vie des petites morts ! Derrière ces titres bizarres, voici une narration de Frédéric Gangloff pour faire vivre l’expérience de Pâques aux enfants. Les papillons et leur cycle de vie deviennent un symbole pour expliquer la résurrection.

Adaptation de ce texte pour une célébration à la maison télécharger ici pleinledo-lepido def Personnages : Lépido adulte et Préhisto-lépido

Lépido adulte : Je me souviens de ce moment comme si c’était hier… D’ailleurs, cela ne fait que quelques mois ; la vie de papillon est courte et passe à tire d’ailes ! Mais c’est de ma vie d’avant que je voulais vous parler…. Un matin, alors que nous faisions une pause assis entre deux fleurs, j’ai demandé à Papido : « Dis Pap’s ! Comment on fait des enfants papillons ? Quelle tête j’avais quand je suis né ? » Il avait l’air drôlement embêté : « J’ai pas le temps-là, je passe l’aspirateur à nectar, va voir ta mère ! » Mamido n’était pas non plus pressée de me répondre : « Désolée, Lépido ! Je dois aller me faire redresser les antennes, j’ai du mal à capter mes nouvelles fréquences de vol ! Mais vas voir l’ancien, Préhistolépido, je crois bien qu’il vole dans nos prairies depuis bien des lunes… Il saura te répondre : « Bon vol, mon fils ! »

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J’ai pris mon envol et assez d’élan pour planer jusqu’au rocher de l’ancien, que j’ai réveillé de sa sieste au soleil, dans un grand bruissement d’ailes…

Préhistolépido : Hein ! Quoi ! Qui ose m’enrhumer avec tout ce courant d’air devant ma porte ? Y a pas moyen de pouvoir lézarder au soleil ! Encore ces jeunes qui font crisser leurs ailes et qui redécollent à tombeau ouvert !

Lépido : Pardon l’ancien, mais mam’s m’a dit que vous sauriez m’expliquer comment j’suis né et surtout à qui je ressemblais… Pourquoi les papillons adultes y répondent jamais à ce genre de questions ? Sur la vie ? Sur la mort ? Sur qui on est ? Où on va ?

Préhistolépido : Holà ! Une chose à la fois ! J’suis qu’un papillon mâle un peu vieux ! Je pense que tu es assez grand maintenant pour que je te révèle les grands mystères de ton exceptionnelle vie Lépido, car tu es un papillon hors du commun !

Lépido : Ah bon ! Moi qui pensais que j’étais noyé sur la toile, presque transparent !

Préhistolépido : Non ! Tu es unique par ta forme, ta couleur et les motifs sur tes ailes… Tes lointains ancêtres vivaient déjà ici, dans cette verdure, il y a 200 millions d’années à côté d’énorme lézards ! Quant à toi, ta vie a commencé, à quelques kilomètres d’ici dans le village de Bethlehem !

Lépido : C’est connu comme endroit ?

Préhistolépido : Oh ! Que oui ! Grâce à un personnage, comme toi, un peu spécial, qui a changé le cours de l’existence des êtres humains !

Lépido : Mais, vénérable… Don Papillon… En quoi est-ce que je suis si unique ?

Préhistolépido : Tu fais partie de ces êtres vivants qui passent par des stades de développement ; à chaque fois, tu changes de peau et tu ne ressembles plus à ce que tu étais avant. Laisse-moi te compter le passage rituel par ces quatre stades du grand mystère de la vie :

L’œuf

1.

Les enfants forment un œuf que l’on pourrait recouvrir d’une toile… On verrait juste bouger à l’intérieur…

Préhistolépido : Au commencement… tu n’avais pas du tout la même tête ! Tu t’es formé dans un œuf ! Lépido : C’est quoi un œuf ? Jamais vu !

Préhistolépido : C’est un truc rond ou ovale ! Entièrement fermé ! Nul ne sait où est le début et où est la fin. C’est comme une couche de protection qui t’isole de l’extérieur et où des tas de choses se passent à l’intérieur. Mais personne ne peut vraiment voir ni comprendre ce qui se passe avec toi, dans ton œuf ! Tout cela t’appartient ! Tout ce que je sais c’est que tu grandis et grossis jusqu’au jour où tu as besoin de casser cet œuf trop petit pour te contenir et en sortir le plus vite possible !

Lépido : Trop cool ! Et m’envoler vers le soleil levant, en chantant : « Butterfly, oh Butterfly… dans un mois, je reviendrai… »

Préhistolépido : Minute papillon ! C’est pas aussi simple que cela… Avant de pouvoir s’envoler dans les airs de ses propres ailes, il faut apprendre à ramper par terre à plusieurs pattes ! Toujours est-il que les humains s’imaginent, depuis très longtemps, que le monde est né d’un œuf et qu’il en a les contours… C’est aussi ce que les plus anciens papillons m’ont raconté concernant la naissance d’un enfant un peu particulier comme toi. Sa mère était un peu ronde, comme un œuf, et beaucoup de choses se sont passées pendant les mois où elle le portait ! C’est comme si cet enfant symbolisait le début d’une nouvelle création, d’un recommencement pour l’humanité et pour nous aussi !

Lépido : Hum ! L’ancien, ce n’est pas que je voudrai être malpolis, mais tu papillonnes, tu papillonnes ! Revenons à moi…

Tu disais qu’il me faudrait… ramper…

(19)

La chenille

2.

Les enfants forment une chenille !

Préhistolépido : Oui ! Les humains nomment cela une chenille ! C’est le stade le plus long de ton développement, mais qui te rendra mobile et curieux de tout ! Tu vas apprendre à te déplacer, à te nourrir et à changer encore plusieurs fois de peau ! Parce que tu vas grandir, grossir, changer de couleur et d’aspect ! Les humains ne nous aiment pas sous cette forme. Certains pensent même que nous sommes nuisibles, méchants ! C’est vrai qu’on est moche, mais eux, ne sont pas tous beaux non plus ! Le plus dur c’est de déplacer son corps un peu mou le plus rapidement possible ! Sans compter que tu as des fausses pattes et des vraies ! Quand tu passes la ligne d’arrivée, il faut attendre que le derrière suive !

Lépido : Trop drôle ! Mais cela signifie que la plus grosse partie de ma vie, je l’ai passée à ramper, à traîner mon corps et mes pattes, à me nourrir et à éviter de me faire manger par les autres ?

Préhistolépido : Cela n’a rien de dramatique ! Regarde les humains ! Au début ça braille et fait caca dans les couches ! Ils mangent, font leurs dents et essayent de marcher ! Ensuite, ils sont dépendants de leurs parents pour tout le reste ! Il paraît même qu’ils arrivent, pour beaucoup, à l’âge bête ! C’est un peu comme nous ! Ils n’aiment pas leur corps, qui comme le nôtre, change de peau et d’aspect ! Ils sont un peu maladroits… Il paraît que, même l’enfant de Bethlehem, en grandissant, a plusieurs fois mué ; il a fait une fugue en laissant ses parents en plan ! Une chenille ça n’a pas l’air sexy, mais il faut en passer par là, pour arriver à digérer toutes les transformations de notre corps !

Lépido : Et comment de la chenille… Quand on en a plein le dos, on redémarre pour devenir papillon ?

La chrysalide

3.

Les enfants s’enferment dans un sac de couchage et ne bougent plus !

Préhistolépido : Justement ! On ne démarre pas vraiment ! Mais on s’arrête plutôt ! On appelle cela le troisième stade : La chrysalide ! Une fois, qu’en étant chenille, tu as assez mangé et gambadé, tu te tisses une sorte de cocon, ou bien tu t’enterres à l’abri, pour te donner du temps de devenir papillon. En fait, tu ne te déplaces plus, tu ne manges plus et ton corps se restructure complètement jusqu’à se transformer en quelque chose de totalement différent d’avant ! Et cette transformation se fait à l’abri du regard des autres, dans une coque protectrice !

Lépido : C’est comme si j’étais enfermé dans un tombeau, prisonnier de cette chrysalide ! Mais c’est horrible !

Préhistolépido : Ne t’en fais pas, tu as l’air mort de l’extérieur, mais à l’intérieur tu vis et tu te développes en sécurité en prenant le temps qu’il te faudra. Ce qui est remarquable, c’est que toi, Lépido, tu avais accroché ta chrysalide juste à côté d’une grande pierre plate. Je crois que les humains appellent cela une tombe. C’est là, qu’ils avaient mis le jeune homme, devenu célèbre sous le nom de Jésus de Nazareth, dont je te parlais avant. Il était, comme toi, enroulé dans des draps et ils l’ont déposé dans le ventre de la roche.

Lépido : Cela veut dire que pour vraiment vivre, il faut passer par plusieurs petites morts afin de changer de peau ? Préhistolépido : En tous cas, avant de devenir un papillon adulte, il faut un certain temps à l’abri dans sa chrysalide pour accepter et assumer tous ces changements ! Là où nous, les papillons, fabriquons un cocon pour nous protéger, les humains, quelquefois, se réfugient derrière plusieurs carapaces, seules capables de maintenir en vie leur zones sensibles ! Lépido : Et comment on devient finalement papillon ?

Préhistolépido : Ça c’est à toi de le décider !

Le Papillon

4.

Les enfants mettent leur costume de papillon !

Préhistolépido : Je ne sais pas combien de temps a duré ton processus de transformation, mais à l’aube du troisième jour, tu as commencé à te débarrasser de ta peau morte et à sortir de cet abri en superbe papillon. Tu t’es suspendu au rocher, la tête en bas, pour laisser tes ailes mouillées se sécher au soleil ! Il se raconte, qu’au même moment, la grande pierre

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plate de la tombe avait été déplacée et que les rayons du soleil ont pénétré à l’intérieur ! Lépido : Et où était Jésus emmitouflé dans son linceul ?

Préhistolépido : Certains disent qu’il n’était déjà plus là. Trois femmes étaient venues d’un pas lourd et triste et se sont enfuies, apeurées, en courant. Et puis, deux hommes sont entrés tout à tour et ressortis avec le linge dans les mains. Ils étaient étonnés et, en même temps, ils se réjouissaient aussi… Au même moment, tu avais séché tes ailes et pris ton premier envol pour ta toute nouvelle vie ! Voilà, et maintenant, stp, laisse-moi me reposer ; ce genre d’histoire ça me donne le bourdon ! J’espère que tu as tout de même compris tout le chemin que tu as fait et qu’à force de mourir et de changer de peau, tu ne peux jamais être le même hier, aujourd’hui et demain ?

Lépido : Dites l’ancien et si ce Jésus-là, s’était finalement transformé en papillon ! C’est pour cela qu’ils ne l’ont pas retrouvé !

Préhistolépido : Peut-être ! Mais je ne suis pas sûr que cela soit humainement possible ! Les anciens disaient de cet homme, qu’il n’était plus le même ! Plus personne n’était capable de la reconnaître tellement il avait changé de peau, même pas la femme dans le jardin ! Il était vraiment vivant, mais autrement ! Et son message de vie a fait le tour de la terre de manière à la changer radicalement pour tous les êtres humains. Et tu ne devineras jamais, mais je me dis que l’on pourrait appeler cela : « l’effet papillon » !

Crédit : Frédéric Gangloff (UEPAL) .

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