Calcul diff´erentiel Equations diff´erentielles ´
Cours 3
Composition
Proposition. Soit f :U ⊂E→F,g:V ⊂F →G,a∈U et f(a)∈V. On suppose quef est diff´erentiable en aetg en f(a).
Alorsg◦f est diff´erentiable en a, et
d(g◦f)(a) =dg(f(a))◦df(a).
En particulier, siB, B0, B00 sont des bases deE, F etG, on a M at d(g◦f)(a), B, B00
=M at dg(f(a)), B0, B00
M at df(a), B, B0 .
Composition
Proposition. Soit f :U ⊂E→F,g:V ⊂F →G,a∈U et f(a)∈V. On suppose quef est diff´erentiable en aetg en f(a).
Alorsg◦f est diff´erentiable en a, et
d(g◦f)(a) =dg(f(a))◦df(a).
En particulier, siB, B0, B00 sont des bases deE, F etG, on a M at d(g◦f)(a), B, B00
=M at dg(f(a)), B0, B00
M at df(a), B, B0 .
Composition
Proposition. Soit f :U ⊂E→F,g:V ⊂F →G,a∈U et f(a)∈V. On suppose quef est diff´erentiable en aetg en f(a).
Alorsg◦f est diff´erentiable en a, et
d(g◦f)(a) =dg(f(a))◦df(a).
En particulier, siB, B0, B00 sont des bases deE, F etG, on a M at d(g◦f)(a), B, B00
=M at dg(f(a)), B0, B00
M at df(a), B, B0 .
D´eriv´ees partielles. Puisque (aik)i,k(bk,j)k,j = (
p
X
k=1
aikbkj)i,j
le produit des jacobiennes donne :
∂(gi◦f)
∂xj (a) =
p
X
k=1
∂gi
∂xk(f(a))∂fk
∂xj(a).
D´eriv´ees partielles. Puisque (aik)i,k(bk,j)k,j = (
p
X
k=1
aikbkj)i,j
le produit des jacobiennes donne :
∂(gi◦f)
∂xj (a) =
p
X
k=1
∂gi
∂xk(f(a))∂fk
∂xj(a).
Exemple. Sif :R→F etg:F →G, alors (g◦f)0(a) =dg(f(a))(f0(a))∈G.
En effet,
d(g◦f)(a)(h) =dg(f(a)) df(a)(h) soit (g◦f)0(a)h=dg(f(a)) f0(a))h et donc le r´esultat.
In´ egalit´ e des accroissement finis
Proposition.Soit f :U ⊂E →F, diff´erentiable surU,x∈U ety∈U, tels que
[x, y] ={tx+ (1−t)y, t∈[0,1]} ⊂U.
Alors
kf(x)−f(y)kF ≤ sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y,
avecg0(t) =x−y, doncφ0(t) =df(g(t))(x−y). Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y, avecg0(t) =
x−y, doncφ0(t) =df(g(t))(x−y). Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y, avecg0(t) =x−y, doncφ0(t) =
df(g(t))(x−y). Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y, avecg0(t) =x−y, doncφ0(t) =df(g(t))(x−y).
Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y,
avecg0(t) =x−y, doncφ0(t) =df(g(t))(x−y). Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y,
avecg0(t) =x−y, doncφ0(t) =df(g(t))(x−y). Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
D´emonstration. Soitφ: [0,1]→F,t→f(tx+ (1−t)y).
C’est la compos´ee de f et de g:R→E, g(t) =tx+ (1−t)y,
avecg0(t) =x−y, doncφ0(t) =df(g(t))(x−y). Par cons´equent, kf(x)−f(y)kF = kφ(1)−φ(0)k=k
Z 1 0
φ0(t)dtk ≤ Z 1
0
kφ0(t)kdt
≤ Z 1
0
sup
s∈[0,1]
kdf(g(s))kkx−ykEdt
= sup
z∈[x,y]
kdf(z)kkx−ykE.
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est
constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors
f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF.
Sinon, soitγ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety.
PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U.
Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1,
si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)] sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)]
sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.
La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Proposition.Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable, de diff´erentielle nulle. SiU est connexe par arc, alorsf est constante surU.
D´emonstration. Soientx ety dansU. Si [x, y]∈U, alors f(x) =f(y) par l’IAF. Sinon, soit γ : [0,1]→U ⊂E un arc continu reliantx ety. PuisqueU est ouvert, pour tout
t∈[0,1], ∃rt>0, B(γ(t), rt)⊂U. Puisqueγ([0,1]) est compact (image d’un compact par une application continue), l’arc est recouvert par un nombre fini de boulesB(γ(ti), rti),
0 =t1 <· · ·< tN = 1, si bien que les segments [γ(ti), γ(ti+1)]
sont dans la r´eunion des deux boules associ´ees (`a voir !), donc dansU.La r´eunion de ces segments forment un arc continu entrex ety, et par r´ecurrence sur le nombre de segments on obtientf(x) =f(y).
Diff´ erentielles secondes
D´efinition. Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable en tout point de U, et a∈U. On dit quef est deux fois diff´erentiable en asi df :U → L(E, F) est diff´erentiable en a. On note
d2f(a) :=d(df)(a)∈ L E,L(E, F) .
Donc
∀h∈E, d2f(a)(h) ∈ L(E, F)
∀h∈E,∀k∈E, d2f(a)(h)(k) ∈ F.
Exemple. Sif ∈ L(E, F), alors∀x∈U, df(x) =f donc d2f(a) = 0.
Diff´ erentielles secondes
D´efinition. Soit f :U ⊂E →F diff´erentiable en tout point de U, et a∈U. On dit quef est deux fois diff´erentiable en asi df :U → L(E, F) est diff´erentiable en a. On note
d2f(a) :=d(df)(a)∈ L E,L(E, F) . Donc
∀h∈E, d2f(a)(h) ∈ L(E, F)
∀h∈E,∀k∈E, d2f(a)(h)(k) ∈ F.
Exemple. Sif ∈ L(E, F), alors∀x∈U, df(x) =f donc d2f(a) = 0.
Proposition.Si f :U →F est diff´erentiable sur U et deux fois diff´erentiable en a, alors,
I ∀h∈E,φh:x∈U 7→df(x)(h) est diff´erentiable en aet dφh(a) =d2f(a)(h)∈ L(E, F).
I si une base B de E est choisie, les d´eriv´ees partielles surU sont diff´erentiables ena, donc poss`edent des d´eriv´ees partielles, et on a :
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a) =d2f(a)(ej)(ei)∈F,
Par lin´earit´e,
d2f(a)(h)(k) =
n
X
i,j=1
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a)hjki ∈F.
Proposition.Si f :U →F est diff´erentiable sur U et deux fois diff´erentiable en a, alors,
I ∀h∈E,φh:x∈U 7→df(x)(h) est diff´erentiable en aet dφh(a) =d2f(a)(h)∈ L(E, F).
I si une base B de E est choisie, les d´eriv´ees partielles surU sont diff´erentiables ena, donc poss`edent des d´eriv´ees partielles, et on a :
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a) =d2f(a)(ej)(ei)∈F, Par lin´earit´e,
d2f(a)(h)(k) =
n
X
i,j=1
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a)hjki ∈F.
D´emonstration.
I Soit h∈E etψh:L(E, F)→F, ψh(L) =L(h).
On a donc
φh=ψh◦df, donc
dφh(a) = dψh(df(a))◦d(df)(a),
= ψh◦d2f(a) =d2f(a)(h).
I On a ∀x∈U,∂x∂f
j(x) =df(x)(ej) =φej(x),donc
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a) =dφej(a)(ei) =d2f(a)(ej)(ei).
Deux bonnes nouvelles
Proposition.Une application f :U ⊂E →F est C2
(diff´erentiable deux fois et sa diff´erentielle seconde est continue) ssi elle admet des d´eriv´ees partielles secondes continues.
Th´eor`eme de Schwarz. Soit f :U ⊂E→F,B une base de E etf deux fois diff´erentiable surU, alors
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a) = ∂
∂xj
∂f
∂xi
(a) := ∂2f
∂xi∂xj(a).
Deux bonnes nouvelles
Proposition.Une application f :U ⊂E →F est C2
(diff´erentiable deux fois et sa diff´erentielle seconde est continue) ssi elle admet des d´eriv´ees partielles secondes continues.
Th´eor`eme de Schwarz. Soit f :U ⊂E→F,B une base de E etf deux fois diff´erentiable surU, alors
∂
∂xi
∂f
∂xj
(a) = ∂
∂xj
∂f
∂xi
(a) := ∂2f
∂xi∂xj
(a).
Cons´equence alg´ebrique. Sif :E →R,
d2f(a)(h)(k) =d2f(a)(k)(h)∈R, doncd2f(a) est une forme bilin´eaire sym´etrique.
Si E=R d2f(a)(h)(k) =f00(a)hk∈F. Le cas n= 2.
d2f(a)(h)(k) = ∂2f
∂x2(a)h1k1+ ∂2f
∂x∂y(a)h1k2 + ∂2f
∂y∂x(a)h2k1+∂2f
∂y2(a)h2k2. En particulier,
d2f(a)(h)(h) =∂2f
∂x2(a)h21+ 2 ∂2f
∂x∂y(a)h1h2+∂2f
∂y2(a)h22.
Cons´equence alg´ebrique. Sif :E →R,
d2f(a)(h)(k) =d2f(a)(k)(h)∈R, doncd2f(a) est une forme bilin´eaire sym´etrique.
SiE =R d2f(a)(h)(k) =
f00(a)hk∈F. Le cas n= 2.
d2f(a)(h)(k) = ∂2f
∂x2(a)h1k1+ ∂2f
∂x∂y(a)h1k2 + ∂2f
∂y∂x(a)h2k1+∂2f
∂y2(a)h2k2. En particulier,
d2f(a)(h)(h) =∂2f
∂x2(a)h21+ 2 ∂2f
∂x∂y(a)h1h2+∂2f
∂y2(a)h22.
Cons´equence alg´ebrique. Sif :E →R,
d2f(a)(h)(k) =d2f(a)(k)(h)∈R, doncd2f(a) est une forme bilin´eaire sym´etrique.
SiE =R d2f(a)(h)(k) =f00(a)hk∈F.
Le cas n= 2.
d2f(a)(h)(k) = ∂2f
∂x2(a)h1k1+ ∂2f
∂x∂y(a)h1k2 + ∂2f
∂y∂x(a)h2k1+∂2f
∂y2(a)h2k2. En particulier,
d2f(a)(h)(h) =∂2f
∂x2(a)h21+ 2 ∂2f
∂x∂y(a)h1h2+∂2f
∂y2(a)h22.
Cons´equence alg´ebrique. Sif :E →R,
d2f(a)(h)(k) =d2f(a)(k)(h)∈R, doncd2f(a) est une forme bilin´eaire sym´etrique.
SiE =R d2f(a)(h)(k) =f00(a)hk∈F.
Le cas n= 2.
d2f(a)(h)(k) = ∂2f
∂x2(a)h1k1+ ∂2f
∂x∂y(a)h1k2 + ∂2f
∂y∂x(a)h2k1+∂2f
∂y2(a)h2k2.
En particulier,
d2f(a)(h)(h) =∂2f
∂x2(a)h21+ 2 ∂2f
∂x∂y(a)h1h2+∂2f
∂y2(a)h22.
Cons´equence alg´ebrique. Sif :E →R,
d2f(a)(h)(k) =d2f(a)(k)(h)∈R, doncd2f(a) est une forme bilin´eaire sym´etrique.
SiE =R d2f(a)(h)(k) =f00(a)hk∈F.
Le cas n= 2.
d2f(a)(h)(k) = ∂2f
∂x2(a)h1k1+ ∂2f
∂x∂y(a)h1k2 + ∂2f
∂y∂x(a)h2k1+∂2f
∂y2(a)h2k2. En particulier,
d2f(a)(h)(h) = ∂2f
∂x2(a)h21+ 2 ∂2f
∂x∂y(a)h1h2+∂2f
∂y2(a)h22.
Exemple. f :E=R2 →F =R2,f(x, y) = (xsiny, e2x) dans les bases canoniques. On a
d2f(x, y)(h)(h) =
(0,4e2x)h21+ 2(cosy,0)h1h2+ (−xsiny,0)h22.
Exemple. f :E=R2 →F =R2,f(x, y) = (xsiny, e2x) dans les bases canoniques. On a
d2f(x, y)(h)(h) = (0,4e2x)h21+ 2(cosy,0)h1h2+ (−xsiny,0)h22.
Colin Maclaurin (1698-1746) Cailean MacLabhruinn
I Fils de pasteur, vite orphelin de p`ere et de m`ere plus tard
I (son p`ere avait traduit Le livre des Psaumesen ga¨elique)
I Pris en charge par son oncle le pasteur Daniel Maclaurin.
Colin Maclaurin (1698-1746) Cailean MacLabhruinn
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I (son p`ere avait traduit Le livre des Psaumesen ga¨elique)
I Pris en charge par son oncle le pasteur Daniel Maclaurin.
Colin Maclaurin (1698-1746) Cailean MacLabhruinn
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I (son p`ere avait traduit Le livre des Psaumesen ga¨elique)
I Pris en charge par son oncle le pasteur Daniel Maclaurin.
I Entre `a l’universit´e de Glasgow `a...
11 ans
I Master of Arts `a... 14 ans ! On the power of gravity
I Professeur `a l’universit´e d’Aberdeen... `a 19 ans !
I Entre `a l’universit´e de Glasgow `a... 11 ans
I Master of Arts `a... 14 ans ! On the power of gravity
I Professeur `a l’universit´e d’Aberdeen... `a 19 ans !
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I Professeur `a l’universit´e d’Aberdeen... `a 19 ans !
Record battu par Alia Sabur en 2007
I 1719 - : rencontre Newton `a Londres
I Accompagne deux ans le fils du diplomate Lord Polwarth en Europe, sans avertir son universit´e...
I 1724 :Percussion of Bodies (´ecrit en Lorraine)
Record battu par Alia Sabur en 2007
I 1719 - : rencontre Newton `a Londres
I Accompagne deux ans le fils du diplomate Lord Polwarth en Europe, sans avertir son universit´e...
I 1724 :Percussion of Bodies (´ecrit en Lorraine)
Record battu par Alia Sabur en 2007
I 1719 - : rencontre Newton `a Londres
I Accompagne deux ans le fils du diplomate Lord Polwarth en Europe,
sans avertir son universit´e...
I 1724 :Percussion of Bodies (´ecrit en Lorraine)
Record battu par Alia Sabur en 2007
I 1719 - : rencontre Newton `a Londres
I Accompagne deux ans le fils du diplomate Lord Polwarth en Europe, sans avertir son universit´e...
I 1724 :Percussion of Bodies (´ecrit en Lorraine)
Record battu par Alia Sabur en 2007
I 1719 - : rencontre Newton `a Londres
I Accompagne deux ans le fils du diplomate Lord Polwarth en Europe, sans avertir son universit´e...
I 1724 :Percussion of Bodies (´ecrit en Lorraine)
Record battu par Alia Sabur en 2007
I 1719 - : rencontre Newton `a Londres
I Accompagne deux ans le fils du diplomate Lord Polwarth en Europe, sans avertir son universit´e...
I 1724 :Percussion of Bodies (´ecrit en Lorraine)
I 1740 :Th´eorie des mar´eesGrand Prix de l’Acad´emie des sciences
I 1742 :Treatise on Fluxions (763 pages)
I 1745 : Oppos´e `a la r´ebellion Jacobite et organise la d´efense d’Edingburgh.
I Chute de cheval, ´epuis´e, meurt d’oed`emes.
I 1740 :Th´eorie des mar´eesGrand Prix de l’Acad´emie des sciences
I 1742 :Treatise on Fluxions (763 pages)
I 1745 : Oppos´e `a la r´ebellion Jacobite et organise la d´efense d’Edingburgh.
I Chute de cheval, ´epuis´e, meurt d’oed`emes.