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DERNIÈRE CHANCE POUR UN MODÈLE 2016 MOINS DE 30 VÉHICULES À TRÈS BON PRIX. Dentiste familiale avec douceur Consultation disponible avec

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Le mercredi 8 mars 2017 Vol. 17 #10 | 40 pages

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DOSSIER

www.versants.com | 8 mars 2017

Toutes les chroniques sur

versants.com 3

Depuis 2014, l’agglomération de Longueuil est largement remise en question par trois des cinq municipalités qui la composent.

Nous avons voulu, dans ce dossier, faire une présentation de ce qu’est l’agglomération de Longueuil.

un texte de Frédéric Khalkhal fkhalkhal@versants.com

L’an dernier, l’agglomération de Longueuil soufflait ses 10 bougies dans la controverse. Les Villes de Saint-Bruno-de-Montarville, Brossard et Saint-Lambert n’acceptent plus, depuis décembre 2014, de voter ce qu'on appelle les dépenses mixtes et contestent leur quote-part.

Les dépenses sont dites mixtes lorsqu’elles sont faites par la municipalité centrale, ici Longueuil, à la fois pour elle et pour l’exercice des compé- tences d’agglomération sur le plan administra- tif. Nous pouvons prendre, par exemple, le salaire du directeur général de la Ville de Longueuil qui est payé par les villes liées lors- qu’il agit pour l’agglomération de Longueuil.

La Commission municipale du Québec (CMQ) a rejeté l’opposition de ces trois villes au règle- ment de partage des dépenses mixtes en 2016.

LA QUOTE-PART

La quote-part est une autre dépense partagée par l’ensemble des villes liées de l’aggloméra- tion de Longueuil pour assurer des services essentiels à l’ensemble des citoyens de l’agglo- mération.

« Les municipalités les plus riches sont

surfacturées. » - Rapport des HEC

Cette quote-part est également largement contestée par les municipalités dissidentes, non pas pour la mauvaise qualité des services fournis, mais sur le fait qu’ils ne sont parfois pas appropriés à leurs besoins jugés moins grands que ceux de la ville-centre. Cependant, la prin- cipale revendication est que son calcul se base uniquement sur la richesse foncière de chaque

ville. Les trois maires demandent que l’on tienne compte de leur population.

Sur ce point aussi, le ministère des Affaires municipales a fermé la porte à cette demande, même si un rapport indique qu’il y a un pro- blème dans le calcul actuel des quotes-parts.

Pour les 10 ans de l’agglomération, Jonathan Deslauriers, Robert Gagné et Jonathan Paré de HEC Montréal ont émis quelques réserves quant au mode de gestion de cette entité. Leur rapport indique que lors des défusions, « les municipalités reconstituées ont certes retrouvé leur pouvoir de taxation et leurs citoyens ont retrouvé leur gentilé, mais dans les faits, tous demeurent assujettis à une agglomération dont la gestion échappe vraisemblablement aux municipalités reconstituées ».

Plutôt que de se baser sur la richesse foncière

« où les municipalités les plus riches sont surfacturées », il serait plus judicieux, selon le rapport, de penser à « une facturation à l’uti- lisation », sur le principe de l’utilisateur-payeur.

Aujourd’hui, l’agglomération de Longueuil ne finance que 47 % des services d’agglomération compte tenu de sa richesse relative, alors qu’elle représente 57 % de la population de l’agglomération.

Toutefois, le rapport indique aussi que la crois- sance des dépenses des services locaux a été plus rapide que celle des charges de quotes- parts. « La croissance des dépenses de Brossard, Boucherville et Saint-Bruno-de-

Montarville est majoritairement expliquée par une augmentation des dépenses locales et non pas par une augmentation des dépenses d’agglomération. » Seule Saint-Lambert aurait vu la croissance de ses charges quotes-parts augmenter plus rapidement.

LA GOUVERNANCE

À l’agglomération de Longueuil, les décisions sont prises à la majorité des deux tiers. Pour qu’une mesure soit adoptée au conseil d’agglomération, il faut donc que 8 élus sur 11 votent pour. Longueuil dispose de 7 votes (la mairesse et 6 conseillers) et les villes liées d’un vote chacune. Pour qu’une résolution soit adoptée, il suffit qu’une municipalité vote dans le sens de Longueuil comme le fait actuelle- ment Boucherville.

Les trois autres villes s’en offusquent et deman- dent qu’il n’y ait qu’une seule voix par ville.

Depuis 11 ans maintenant, l’agglomération de Longueuil fonctionne ainsi. Depuis plus de trois ans, le maire de Saint-Bruno-de- Montarville, qui en avait fait un argument de campagne lors de son élection en novembre 2013, travaille avec Brossard et Saint-Lambert pour que ça change.

C’est le ministre des Affaires municipales Martin Coiteux qui est le seul habilité à pouvoir agir dans le dossier, mais il ne semble pas avoir montré un intérêt particulier pour que les cho- ses changent.

Le fonctionnement de

l’agglomération de Longueuil

L’agglomération de Longueuil a célébré ses 10 ans d’existence l’an dernier. (Photo : archives)

Dossier agglomération de Longueuil

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C’est lors des séances publiques du conseil d’agglomération, qui se réunit à l’hôtel de ville de Longueuil une fois par mois, que sont votées les résolutions en vigueur dans l’agglomération.

un texte de Frédéric Khalkhal fkhalkhal@versants.com

Le conseil d’agglomération exerce sur l’ensem- ble de l’agglomération certaines compétences d’intérêt collectif. Ces compétences sont dites d’agglomération. Les municipalités reconsti- tuées sont responsables quant à elles des services de proximité aux citoyens. Il s’agit des compétences de proximité.

COMPÉTENCES D’AGGLOMÉRATION

L’agglomération, organisée par Longueuil, la municipalité centrale, est seule compétente pour certains services dans l’ensemble des vil- les liées que sont Saint-Bruno-de-Montarville, Brossard, Boucherville et Saint-Lambert.

- L’évaluation municipale : pour connaître l’évaluation d’une maison, il est nécessaire de se rendre sur le site Internet de la Ville de Longueuil afin de consulter le rôle d’évaluation.

En effet, toutes les données du rôle d’évalua- tion et toutes les adresses des villes de l’agglo- mération sont répertoriées par la ville-centre.

- Le transport collectif des personnes : créé en juillet 1974, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) compte plus d’un milliard de déplacements depuis sa fondation. Il est la troi- sième société de transport en importance au Québec avec un territoire couvrant les cinq

villes de l’agglomération de Longueuil, ce qui représente une superficie de 282 km2.

- L’alimentation en eau et l’assainissement des eaux : l’alimentation en eau est également sous la responsabilité de l’agglomération. La compétence exclusive de la Ville de Longueuil en matière d’assainissement des eaux ne s’applique pas sur le territoire de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville qui est rattachée à la Régie intermunicipale d’assainissement des eaux usées de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand.

- L’élimination et la valorisation des matières résiduelles, ainsi que tout autre élément de leur gestion si elles sont dangereuses, de même que l’élaboration et l’adoption du Plan de gestion de ces matières : il existe trois écocentres dans l’agglomération de Longueuil.

Un se trouve sur la rue Marie-Victorin et un autre sur Grande Allée à Longueuil, le troisième étant à Saint-Bruno-de-Montarville. Ce service gratuit est offert à l’année, aux citoyens du territoire.

- Les éléments de sécurité publique : les ser- vices de police, de sécurité civile, de sécurité incendie et de premiers répondants; le centre d’urgence 9-1-1; l’élaboration et l’adoption du

schéma de sécurité civile et du schéma de couverture de risques en matière de sécurité incendie sont aussi des éléments pris en charge par l’agglomération de Longueuil.

- La cour municipale : comme pour le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), la cour municipale de Longueuil a juridiction sur le territoire de l’agglomération de Longueuil. Les juges de la cour entendent les causes sur les infractions aux règlements des villes de l’agglomération (sur la prévention des incendies, le zonage, l’entretien des bâtiments, le stationnement et la circulation), à la salubrité et à la propreté, au bon ordre, à la paix et à la tranquillité publique. La cour muni- cipale peut également se prononcer sur les infractions à la loi du Québec, notamment au Code de la sécurité routière , à la loi de l’impôt sur le tabac, à la loi sur le transport par taxi.

- Le logement social et l’aide destinée spécifiquement aux sans-abri : une étape importante a été franchie le 19 janvier par l’agglomération de Longueuil dans le dossier du logement pour les résidants à faible revenu avec l’adoption d’une Politique-cadre favorisant la création de logements sociaux et abordables sur son territoire. Il reviendra à chaque ville de l’agglomération, dont cette compétence relève, d’établir ses propres priorités en lien avec les orientations de l’agglomération. La Ville de Longueuil, en exer- çant ses compétences d’agglomération, sou- tiendra les demandes d’appui provenant des groupes promoteurs, entre autres pour l’obten- tion de la contribution du milieu. Cette Politique-cadre a été préparée en cohérence

avec le Plan d’action métropolitain pour le logement social et abordable 2015-2020 de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

- La prévention de la toxicomanie et de la prostitution et la lutte contre celles-ci.

- Les éléments du développement économi- que : l’agglomération de Longueuil fait ainsi la promotion du territoire de toute municipalité liée. Ainsi, le Développement économique Longueuil (DEL) soutient le développement économique de l’agglomération de Longueuil et offre aux entrepreneurs de son territoire et à ceux qui souhaitent y installer leur entreprise une vaste gamme de services sur mesure afin de simplifier, faciliter et accélérer la réalisation de leurs projets d’affaires. L’agglomération de Longueuil a fait que l’aéroport de Saint-Hubert est devenue une compétence de Longueuil. La compétence des parcs industriels a été redon- née aux municipalités liées lors de modifica- tions législatives en 2007.

Toutes ces compétences de l’agglomération de Longueuil ne peuvent être changées que par un décret d’agglomération pris par le gouver- nement. Lui seul peut modifier l’agglomération de Longueuil.

Que fait l’agglomération de Longueuil?

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8 mars 2017 versants.com

Cela fait maintenant 10 ans que les munici- palités de Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville, Brossard et Saint-Lambert ont retrouvé leur statut de ville. Statut qu’elles avaient perdu à l’époque du pro- gramme des fusions municipales amené par le gouvernement provincial.

un texte de Frank Jr Rodi frodi@versants.com

Le gouvernement provincial a instauré une série de réformes qui sont venues bouleverser le milieu municipal au début des années 2000, touchant plus de 200 villes du Québec, dont Saint-Bruno-de-Montarville, fusionnée pour former la mégaville de Longueuil avec les municipalités de Saint-Hubert, Greenfield Park, LeMoyne, Brossard, Boucherville et Saint- Lambert.

Mais Saint-Bruno-de-Montarville, en compa- gnie des Brossard, Boucherville et Saint- Lambert, n’accepte pas ce projet et choisit la défusion. Autant les fusions que les défusions, qui surviennent en juin 2004, auront coûté cher aux citoyens.

L’agglomération de Longueuil voit le jour en 2006 et a comme objectif d’administrer les services communs desservant la Ville de

Longueuil et les municipalités reconstituées.

Dès sa constitution, la gouvernance de l’agglomération est un enjeu; le premier budget de l’agglomération de Longueuil ne reçoit pas l’aval des maires des municipalités reconstituées.

SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE : FUSION-DÉFUSION Saint-Bruno-de-Montarville obtient son incorporation municipale le 4 septembre 1958.

Lors de la création des municipalités régionales de comté en 1982, Saint-Bruno-de-Montarville se regroupe sous la MRC de La Vallée-du- Richelieu et y demeure jusqu’au 1er janvier 2002, où la Loi réformant l’organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l’Outaouais faisait de Saint-Bruno-de- Montarville un arrondissement de la grande Ville de Longueuil avec Boucherville, Saint-Hubert, Brossard, Greenfield Park et le Vieux-Longueuil. La ville est ensuite reconstituée le 1er janvier 2006 par un décret de reconstitution. La population montarvilloise choisit alors de regagner son autonomie. Par contre, certaines compétences, comme la cour municipale, la sécurité incendie, le Service de police, la sécurité publique, le transport collec- tif, l’élimination et le recyclage des matières résiduelles relèvent toujours de l’aggloméra- tion de Longueuil.

L’agglomération de Longueuil voit le jour en 2006.

Parce qu’il juge que la quote-part ne correspond pas aux services rendus, le chef du Parti montarvillois, Martin Murray, annonce lors de sa campagne électorale de 2013 qu’il a l’intention de soumettre aux Montarvillois, dans un délai « relativement restreint », une proposition pour retirer Saint-Bruno-de- Montarville de l’agglomération de Longueuil.

Les Villes reconstituées de Saint-Bruno-de- Montarville, Brossard et Saint-Lambert veulent changer les choses, mais Boucherville n’unit pas sa voix dans cette démarche. Ce qui complique la tâche des maires de ces villes, respectivement Martin Murray, Paul Leduc et Alain Dépatie, qui sont en campagne contre l’agglomération de Longueuil depuis décembre 2014.

Les trois municipalités tentent par tous les moyens de changer le mode de gestion de l’institution qui, d’après eux, ne prend pas en considération les Villes liées à Longueuil.

Après avoir fait plusieurs demandes infruc- tueuses au ministère des Affaires municipales pour régler les problèmes de gestion et de gouvernance qu’ils dénoncent au sein de l’agglomération, les maires dissidents ont lancé en octobre dernier un site Internet : www.onpaietrop.com.

Ils proposent une réforme sur quatre axes, soit un mode de financement calqué sur les muni- cipalités régionales de comté (MRC), selon une formule qui considère 50 % de la population et 50 % de la richesse foncière; une administra- tion indépendante et dédiée pour l’aggloméra- tion de Longueuil afin d’éviter un mélange des genres et de ressources avec la Ville de Longueuil; un conseil d’agglomération compo- sé uniquement des maires de Saint-Bruno-de- Montarville, Boucherville, Brossard et Saint- Lambert, et la mairesse de Longueuil afin d’améliorer la transparence et la démocratie;

une appellation différente de Longueuil devrait être associée à l’agglomération afin de bien démontrer l’indépendance de cette der- nière.

Aujourd’hui, l’agglomération de Longueuil compte plus de 420 000 habitants et com- prend les municipalités de Longueuil, Boucherville, Brossard, Saint-Bruno-de- Montarville et Saint-Lambert.

Fusion, défusion,

agglomération, 10 ans plus tard

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Pour ce dossier sur l’agglomération de Longueuil, le journal s’est aussi penché sur le coût des quotes-parts que les municipali- tés appartenant à une MRC doivent verser.

un texte de Frank Jr Rodi frodi@versants.com

Combien il en coûte à Saint-Bruno-de- Montarville, Saint-Basile-le-Grand et Sainte- Julie lorsqu’elles doivent verser des quotes- parts à l’agglomération de Longueuil, à la municipalité régionale de comté (MRC) de la Vallée-du-Richelieu et à la MRC Marguerite- D’Youville, ou encore à des régies intermunici- pales?

Nous nous sommes concentrés sur la sécurité incendie, le Service de police et le transport collectif.

SAINTE-JULIE

Le budget 2017 de la Ville de Sainte-Julie en matière de sécurité incendie s’élève à 1 499 726 $, une somme qui comprend notamment les dépenses de fonctionnement ainsi que l’entre- tien des bâtiments et des véhicules. Celui pour le Service de police est de 4 808 567 $, une quote-part versée à la Régie intermunicipale de police Richelieu - Saint-Laurent (RIPRSL).

Quant au transport collectif, le coût net repré- sente 2 269 587 $. Il est intéressant de mention- ner que pour la police (ainsi que les matières résiduelles et l’alimentation en eau), Sainte- Julie débourse une quote-part à la MRC Marguerite-D’Youville ou à des régies intermunicipales. Par contre, pour les incendies et le transport collectif, il s’agit de services qui relèvent directement de la Ville. Sainte-Julie compte un peu plus de 30 000 résidants.

SAINT-BASILE-LE-GRAND

Les frais de fonctionnement du Service de sécurité incendie de Saint-Basile-le-Grand, une ville de 16 944 habitants, pour l’année 2017 sont de 1 760 165 $. La quote-part versée à la RIPRSL pour le Service de police s’élève à 2 623

624 $. Enfin, un montant de 1 761 994 $ est consacré au transport collectif, dont une quote-part de 1 714 257 $ versée au Conseil intermunicipal de transport de la Vallée du Richelieu. À l’instar de la municipalité de Sainte-Julie, l’administration grandbasiloise gère les frais de fonctionnement de son Service de sécurité incendie. Notons aussi que pour l’assainissement des eaux usées, une quote- part est remise à la Régie intermunicipale d’assainissement des eaux usées de Saint- Basile/Saint-Bruno (RIAEU).

SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE

En 2017, le budget pour le Service de police de la Ville de Saint-Bruno est de 8 878 200 $. Celui réservé au Service de sécurité incendie est de 3 461 600 $. Pour le transport collectif, il en coûte 6 691 900 $ à la municipalité, qui dénombre une population de 27 000 personnes. Ces trois sommes sont versées comme quote-part à l’agglomération de Longueuil. Comme Saint- Basile-le-Grand, l’administration montarvilloise remet une quote-part à la RIAEU pour l’assai- nissement de ses eaux usées.

En calculant les sommes octroyées aux services de police, des pompiers et du transport collectif des trois municipalités, nous obtenons 8 577 880 $ pour Sainte-Julie, 6 145 783 $ pour Saint-Basile-le-Grand, et 19 031 700 $ pour Saint-Bruno-de-Montarville.

Selon les maires de Saint-Bruno, Saint-Lambert et Brossard, « la structure de l’agglomération de Longueuil est défaillante et doit être modi- fiée, et sa gouvernance est problématique ». Ils affirment que sans une réforme de l’agglomé- ration, cette dernière demeurera inéquitable et une autre structure devra être proposée; ils suggèrent une MRC.

VOX POP : L’OPINION DES CITOYENS

Êtes-vous pour ou contre l’agglomération de Longueuil, et pourquoi? Le journal est allé dans la rue et dans les commerces de Saint-Bruno- de-Montarville afin de tâter le pouls des

citoyens concernant l’agglomération de Longueuil. Alors, pour ou contre l’agglo?

« Je suis contre!

Parce que nous payons beaucoup trop, encore une fois. Nous payons beaucoup, beaucoup, beaucoup trop cher! » - Jeanne D’Arc Ste-Marie

A priori, plusieurs d’entre eux n’osent pas abor- der le sujet parce qu’ils ne le connaissent pas suffisamment. « C’est un sujet complexe sur lequel je préfère ne pas me prononcer » ou encore « Je ne comprends rien dans cette poli- tique! »

D’autres pensent que le dossier est clos depuis l’époque des défusions, en 2004. Alors que l’agglomération de Longueuil, de laquelle la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville fait partie, a été formée en 2006.

Mais sinon, les gens rencontrés et qui ont répondu à la question du journal ne sont pas

d’accord avec l’agglomération de Longueuil.

« Je suis contre! Parce que je suis tanné de payer pour rien! Je ne vois pas pourquoi les citoyens d’une ville dont la majorité vote pour ne pas faire partie de cette agglomération sont forcés par le gouvernement du Québec d’y res- ter. C’est un non-sens! Je compare la chose à un mariage forcé! Ça fait combien d’années déjà que les Montarvillois se battent contre ça? » demande M. Faucher.

France Lefebvre se dit contre l’agglomération de Longueuil également. « Je viens de Hull et aujourd’hui, à cause de ces fusions, tout est Gatineau! Alors, je suis contre l’agglo, principa- lement en raison de l’impact sur nos taxes. Je souhaite que ma ville redevienne Saint-Bruno- de-Montarville à part entière. »

« Je suis contre! Parce que nous payons beau- coup trop, encore une fois. Nous payons beau-

coup, beaucoup, beaucoup trop cher!

D’ailleurs, je me joins à l’équipe du maire actuel, et à celles des maires de Brossard et Saint- Lambert, qui sont en campagne contre l’agglo- mération de Longueuil », de mentionner Jeanne-D’Arc Ste-Marie.

Elle était accompagnée de son amie Pauline Carrier, qui s’est contentée de dire : « Idem! »

Comparaison des coût entre l’agglo et les MRC

France Lefebvre se dit contre l’agglo.

Agglomération de Longueuil

Pour Réjean Faucher, l’agglomération de Longueuil est un non-sens. (Photos : Frank Jr Rodi)

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ACTUALITÉ

Même si elle en a grand besoin, et ce depuis plusieurs années, et que l’infrastructure est prévue dans son Plan d’urbanisme, la ville de Saint-Bruno-de-Montarville ne peut se payer un nouvel hôtel de ville, plus grand et pouvant regrouper tous les services.

un texte de J.C. Gagnon redaction@versants.com

« Le fardeau fiscal est actuellement trop élevé pour que l’on puisse se le permettre », affirme le maire Martin Murray.

Le dossier a longtemps été une priorité de l’ex- maire Claude Benjamin qui espérait, avant de quitter la politique, faire avancer le projet éva- lué à plusieurs millions de dollars. C’est bien connu, l’hôtel de ville actuel, vétuste et trop petit, coûte une fortune en frais de chauffage.

« La salle du conseil est trop petite et mal clima- tisée, surtout l’été. On est conscients de cela », explique le maire Martin Murray, qui n’en fait toutefois pas sa priorité. Surtout que selon lui, le projet ne semble pas une préoccupation pour les employés de la ville. « J’en ai rarement entendu parler », avoue le maire.

NÉGLIGENT?

Pour Martin Murray, le projet aurait dû se réali- ser déjà depuis plusieurs années. « Les adminis- trations précédentes ont été négligentes de ce côté », dit le maire. « L’hôtel de ville, la bibliothè- que, à Saint-Bruno, on a oublié d’amener nos équipements collectifs au goût du jour comme

ce fut le cas dans plusieurs autres municipalités voisines », avoue Martin Murray, qui se rend compte aujourd’hui que « la pilule est dure à avaler » et que les coûts d’un tel investissement sont tout simplement « astronomiques ».

CENTRE MULTISPORTS

Selon le maire Martin Murray, c’est plutôt le Centre multisports qui est une priorité. « On doit louer les installations à la commission sco- laire et les plages horaires de la piscine demeu-

rent limitées. » Pour ces raisons, la construction de cette installation se traduirait, en fin de compte, par des économies. De plus, la ville vient d’injecter une somme de 250 000 $ pour la mise à niveau de sa bibliothèque. Une autre installation qui a grand besoin de rénovation.

PARC INDUSTRIEL

D'après le maire de Saint-Bruno, la solution passe par la rentrée de nouveaux revenus et par l’arrivée de nouvelles entreprises dans le parc industriel. « C’est un investissement important. Tant qu’on n'aura pas de revenus additionnels, ça demeure impensable », dit le maire Murray. « Apportez-moi un investisse- ment de 500 millions dans le parc industriel d’ici deux ans et le projet va se réaliser », sou- tient-il.

La ville incapable de se le payer

Saint-Bruno n’a pas les moyens de se construire un nouvel hôtel de ville même si l’équipement est prévu dans le Plan d’urbanisme qui vient d’être adopté. (Photo : archives)

Nouvel hôtel de ville à Saint-Bruno

« Le fardeau fiscal est actuellement trop élevé pour que l’on puisse se le permettre. »

- Martin Murray

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La c aric atur e de R ichar d

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« Saint-Basile-le-Grand : un long fleuvetranquille » (Publié le 7 février)

ANDRÉ MÉTIVIER

« En ce qui me concerne, aucun élu ne devrait pouvoir être en poste sur une période de plus de huit ans. Le but ultime étant d’offrir aux citoyens des visions, des façons de faire et des opportunités différentes afin de toujours amé- liorer les services aux citoyens (ça ne devrait être en aucun cas dans le but de faire une car- rière politique). Selon mon expérience, cette période serait bien suffisante pour aussi per- mettre une gestion à court et long terme tout en évitant que certaines décisions puissent être teintées en fonction d’une éventuelle réélection. Effectivement, une présence politi- que trop longue peut conduire à des compor- tements qui peuvent être préjudiciables au bon fonctionnement d’une municipalité. Il pourrait alors s’installer au sein du conseil municipal :

1) un réflexe de facilité : soit une incapa- cité à voir différemment la gestion municipale, à identifier de nouvelles opportunités, à favori- ser de nouveaux défis, à sa capacité/volonté de

se remettre en question et à actualiser sa vision de la société. Le statu quo devient alors la solu- tion privilégiée;

2) une présence publique minimale : la disponibilité et la présence publique devien- nent moins grandes au fil des années. En effet, certaines choses peuvent être tenues pour acquises et les élus ont trop souvent la ten- dance à diminuer leurs présences et visibilités dans la communauté;

3) une perte d’indépendance : être à la tête d’une municipalité, pendant une aussi lon- gue période, peut conduire à établir des liens (ex. idéologiques, d’affaires, etc.) avec différen- tes organisations. Cette trop grande proximité peut mettre à risque une gestion impartiale des deniers publics; et

4) une proximité avec les opérations : cela peut conduire à une trop grande proximi- té des élus avec les opérations de la municipa- lité. Parfois, cela pourrait même faire en sorte que certaines décisions, liées aux opérations régulières, soient teintées d’un aspect politi- que. J’irai encore plus loin dans ma réflexion en

disant que l’association du maire à un parti politique amène, presque systématiquement, à ce que l’on appelle la ligne du parti. Pourtant, un maire se devrait d’être indépendant et ouvert aux idées de tous, et ce, dans le but d’assurer que chacun des conseillers munici- paux ait un poids équivalent dans les décisions administratives et l’établissement des grandes orientations de la municipalité. Il ne serait alors plus question d’un discours du parti, mais plu- tôt, d’échanges continuels des idées. En termi- nant, peu importe les différentes idées et visions dont les citoyens vous feront part en répondant à votre question, le principal défi demeure de conscientiser ces derniers à l’importance d’aller voter et de s’impliquer dans la communauté. Trop souvent, nous cons- tatons que certains groupes d’âge portent peu d’intérêt à l’administration municipale (possi- blement par manque de temps), alors que d’autres se mobilisent fortement. Toutefois, est-il nécessaire de rappeler que l’implication de tous les groupes d’âge est importante afin que l’administration municipale reflète les dif- férentes visions de notre communauté. »

Chaq ue se mai ne , n o us p u bli er o ns la r éac t io n d e n o s l e c teurs fac e à l’ac tu ali t é p r é sent é e sur n o tre s i te Internet o u sur n o s r é se a u x s ocia u x.

« Deux amis d’enfanceaux Jeux du Québec » (Publié le 1ermars)

2199 personnes atteintes

« Ilregardel’aveniren snowboard » (Publié le 2 mars)

1920 personnes atteintes

« Une nouvelleliaison Saint-Hubert / Toronto » (Publié le 28 février)

1828 personnes atteintes

A rticle s le s p lu s lu s s ur In ter n et la s e m ai n e der n i è re

Avant de vous mettre au lit dans la nuit

du 11 au 12 mars 2016, n’oubliez pas

d’avancer vos horloges d’une heure.

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ACTUALITÉ

Le 25 février, l’événement le Grand Spin Don (GSD) de la Rive-Sud, LE défi de type spinning de la Société canadienne du cancer (SCC), a eu lieu au Cégep Édouard- Montpetit de Longueuil. Près de 200 personnes étaient présentes et plus de 15 000 $ ont été amassés.

Ce sont une vingtaine d’équipes, des dizaines de personnes venues seules et une vingtaine d’enfants qui ont répondu présents ce jour-là.

Depuis le mois de septembre, le comité organi- sateur de l’événement a préparé le Grand Spin Don de la Rive-Sud. Ces gens ont réussi à réunir des équipes corporatives telles que Shaw direct, Deloitte et Sportium, des équipes de cyclisme comme Louis Garneau et ABC, des équipes familiales, ainsi que des enfants au même moment et au même endroit pour la cause.

Il y avait 2 volets lors du GSD : le volet « cours de groupe », et le volet « dépassement ». Les parti- cipants, en équipe de 5 personnes, avaient le choix de suivre en relais un cours de spinning de 3 heures, animé par 4 instructeurs, ou de participer au défi dépassement : c’est-à-dire, les spinners positionnés en arrière essayaient de brûler un maximum de calories durant ces

3 heures. À 11 h 30, les enfants se sont joints au peloton, et ont pédalé avec eux jusqu’à la fin de l’activité.

Le GSD a connu un gros succès. Le Cégep Édouard-Montpetit a fourni 43 vélos à la SCC, et l’ETS de Montréal 28 vélos supplémentaires afin de pouvoir accueillir toutes les équipes.

Des massothérapeutes étaient présents, le magasin Sportium de Saint-Hubert a offert de nombreux prix, ainsi que Guillaume Touchette, qui a fourni les repas et divers cadeaux.

Le GSD a été, cette année, un événement festif, et accessible à tout le monde! Avec l’appui de 300 000 donateurs annuels et de 30 000 béné- voles, la Société canadienne du cancer (SCC) est l’organisme québécois lié au cancer qui a le potentiel de sauver le plus de vies. Chaque année, plus de deux millions de Québécois se tournent vers elle.

L’argent recueilli permettra de prévenir plus de cancers et d’exiger des lois qui protègent la santé, de financer davantage de projets de recherche ou encore de soutenir plus de per- sonnes touchées par le cancer. (FK)

ILS ONT PÉDALÉ POUR « SAUVER PLUS DE VIES »

Près de 200 personnes étaient présentes et plus de 15 000 $ ont été amassés. (Photo : courtoisie)

Le Grand Spin Don de la Rive-Sud

2242, boul. Sir-Wilfrid-Laurier, Saint-Bruno

Accès par route 116, coin boul. De Boucherville ou rue De Chambly

450 653-4225

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LES DIMANCHES

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Anne-Josée Rochette, audiologiste,

depuis 2005 à Saint-Bruno

3

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chronique d’une série de 10, votre audiologiste vous informe sur divers sujets reliés à la santé auditive. 

Des difficultés à entendre

Depuis quelque temps, vous vous rendez compte que vous faites répéter?

Les gens semblent marmonner? On vous fait la remarque que vous montez trop fort le volume du téléviseur? Votre audition a peut-être changé, mais pourquoi?

Voilà la réponse que votre audiologiste tentera de vous donner. Après avoir fait un bilan à l’aide de questions qui concernent entre autres vos difficultés auditives, le dérangement associé, le passé de vos oreilles, les autres symptômes reliés au système auditif, votre histoire d’exposition au bruit, votre état de santé, l’audiologiste procédera à une évaluation complète de votre système auditif.

L’audiologiste est le professionnel de la santé ayant une formation universitaire à la maîtrise et son rôle est de dépister, évaluer et traiter les troubles de l’audition et d’équilibre. Lors d’une rencontre pour une évaluation de l’audition, il vérifiera l’état et le fonctionnement de l’oreille externe, moyenne et interne pour identifier l’origine de votre difficulté à entendre et/ou comprendre. Il pourra, par exemple, vous renseigner sur la présence ou non d’un bouchon de cérumen, d’une pression anormale dans les oreilles, d’une perforation du tympan, d’un moins bon fonctionnement du tympan et des osselets, ou d’une atteinte des cellules de l’oreille interne. D’autres examens permettront de vérifier s’il y a des indices d’atteinte au niveau du nerf auditif. Le degré de votre audition sera testé et votre capacité à comprendre la parole aussi.

À la suite de ces investigations, l’audiologiste est en mesure de vous diriger dans la recherche de solutions pour vous aider à mieux entendre. Selon les résultats, il vous dirigera peut-être en otorhinolaryngologie, soit en ORL, afin d’avoir l’avis de ce médecin spécialiste si un traitement médical est possible, comme un médicament ou une chirurgie. Sinon, l’audiologiste discutera avec vous des solutions reliées aux appareils auditifs et aux aides de suppléance à l’audition.

Il vous donnera également des conseils pour faciliter l’écoute et la communication. Il répondra à vos préoccupations et vos questions. Il vous dirigera possiblement vers un audioprothésiste si vous désirez vous procurer des appareils auditifs ou si vous voulez davantage d’informations à ce sujet. Dans certains cas, il procédera à une référence vers un centre de réadaptation selon les besoins identifiés.

L’audiologiste prendra le temps d’analyser votre dossier pour vous informer si vous êtes admissibles à un programme qui pourra vous fournir sans frais un ou des appareils auditifs, ainsi que des aides de suppléance à l’audition comme des écouteurs sans fil pour la télévision ou un téléphone amplifié. Divers programmes existent, comme celui de la RAMQ, des Vétérans et de la CNESST, anciennement la CSST.

En somme, si vous avez un doute au sujet de votre audition, il est fortement recommandé de consulter en audiologie. Votre audiologiste vous guidera dans la recherche de solutions adaptées à vous!

Comment votre audiologiste peut vous aider avec…

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www.versants.com | 8 mars 2017

Toutes les chroniques sur

versants.com

10

La Géorgie (le pays) s’est fait une notorié- té ces dernières années pour son éton- nante culture des vins, mais c’est seule- ment une des raisons pour visiter. La capitale, Tbilissi, avec sa classe jeune et créative, a émergé grâce à ses nombreux lieux d’art, de musique et de gastrono- mie. Elle est également en bonne posi- tion pour devenir une nouvelle aire de jeux pour les skieurs et planchistes pas- sionnés qui cherchent à accéder à des terrains vierges (Montagnes du Caucase).

Oman - Pendant des années, les Européens, en particulier les Britanniques, ont connu Oman comme le summum des vacances au Moyen- Orient. Un antidote à l’extravagance de Dubaï, Oman offre une beauté naturelle incroyable sous la forme du vaste désert, de la côte immaculée et des montagnes escarpées.

Langkawi, Malaisie - La Thaïlande et le Vietnam ont traditionnellement attiré les projecteurs en Asie du Sud-Est, même si la cuisine, l’art, l’architecture et les plages de la Malaisie sont tout aussi fantasti- ques. Langkawi, un archipel composé de 99 îles sur la côte Ouest de la Malaisie, est sur le point de mettre le pays sur la carte de voyage.

Madagascar - Environ 75 pour cent des espèces trouvées à Madagascar ne vivent nulle part ailleurs sur la planète, faisant de l’île la version africaine des Galapagos. Cette année, l’ouverture de Miavana sur l’île de Nosy Ankao donne enfin au pays ses premières installations pour explorer en confort la faune et les terres sauvages.

La Jordanie - Les amateurs de plein air, de trekking et de pèlerinages à la recher- che d’une alternative à Compostelle devraient envisager un voyage en Jordanie. Un sentier de plus de 600 km a été récemment achevé, reliant les paysa- ges très diversifiés du pays, des villages de style quasi méditerranéen du nord à l’impressionnante Vallée du Rift du Jourdain et la mer Rouge.

Aarhus, le Danemark - Aarhus a été cou- ronnée la capitale européenne de la cul- ture et de la région de la gastronomie en 2017 (la première fois qu’une ville a tenu les deux titres). Aarhus mettra en valeur ses richesses : restaurants, musées et galeries; quelques-unes des meilleures plages du Danemark; et Mols Bjerge, l’un des quatre parcs nationaux du Danemark, qui se trouve à une courte distance en voiture.

Quelques destinations hors des sentiers battus pour 2017

CHRONIQUE VOYAGE

André Houle Directeur général VOYAGE LM LTÉE

LE CLIC

DE LA SEMAINE

Activité hivernale

L’observation des oiseaux : mésanges, roselins, chardonner ets et juncos. (Photo : Marcel Rossignol)

FAITES-NOUS PARVENIR VOS

PHOTOS À

REDACTION@VERSANTS.COM

J’ai assisté à une rencontre de consultation pour le SPA qui doit être construit au pied de la montagne et aux deux rencontres de consulta- tion sur le Plan d’urbanisme. Je suis peut-être de ces concitoyens qui craignent la vision du 21e siècle partagée par les élus municipaux de la majorité, mais tous les changements annon- cés me rendent inquiète sur le devenir de notre belle ville.

Étant propriétaires depuis 37 ans, nous avons, au départ, choisi de nous établir à Saint-Bruno pour son côté village familial, chaleureux et sécuritaire afin d'y élever notre famille. Nous voulions un endroit où, après le travail , nous retrouverions notre coin de tranquillité, loin de la frénésie de la grande ville. Au fil des années , notre ville est devenue de plus en plus un endroit où il faisait bon vivre, où nous retrou- vions les espaces pour que notre famille puisse s’y épanouir, y faire du sport et y créer de grands liens d’amitié. Que ce soit à l’épicerie, à la pharmacie, au salon de coiffure ou dans tout autre lieu, nous sommes presque assurés d’y rencontrer un visage connu, un ami ou une connaissance.

Que voulons-nous faire de Saint-Bruno?

Comme me le disait une concitoyenne : « À Mont-Tremblant , ils vivent bien avec le SPA! » Mais, nous, voulons-nous devenir un petit Mont-Tremblant? Une autre nous disait : « Avec le développement de la montée Sabourin, vou- lez-vous que Saint-Bruno devienne un nou- veau 10/30? » Je m’inquiète de tous ces chan- gements, ça va trop vite! Combien tout ça coû- tera-t-il aux contribuables? On dit que Saint- Bruno est une des villes où la population est vieillissante; les personnes vieillissantes auront- elles les moyens de faire face aux hausses de taxes que tous ces changements apporteront?

On dit que les jeunes familles ont de la difficul- té à s’acheter une première maison à Saint- Bruno à cause du coût élevé. Ne pourrions- nous pas envisager de construire, à la place du SPA, un quartier de maisons plus abordables où de jeunes familles, en s’y installant, apporte- raient des revenus supplémentaires à nos com- merces, des enfants dans nos écoles et en plus, pourraient profiter pleinement de tous les avantages de la proximité de la montagne? Ce magnifique terrain ne devrait-il pas être con- servé pour les habitants de Saint-Bruno plutôt

que de profiter à des gens de passage qui ne viendront sûrement pas apporter un plus à notre communauté?

Déménager la gare, déménager la caserne des pompiers, interdire le stationnement devant les commerces (pauvres de nous qui prenons de l’âge!), construire des stationnements éta- gés et mettre un marché public dans le station- nement de notre église, en voilà des projets qui changeront le visage de notre village... Quand nous irons faire nos emplettes, dirons-nous

« je m’en vais au village » ou plutôt dirons-nous

« je m’en vais au centre-ville »?

C’est à nous de choisir ce que nous voulons pour notre ville et ce que nous accepterons des plans de développement proposés par nos élus .

Ginette Montpetit

Centre-ville ou village?

COURRIER AUX LECTEURS

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ACTUALITÉ

Les employés de la Régie intermunicipale de l’eau potable (RIEP), qui dessert les villes de Varennes, Sainte-Julie et Saint-Amable, viennent de signer une nouvelle conven- tion collective.

un texte de J.C. Gagnon redaction@versants.com

Le nouveau contrat de travail, d’une durée de six ans, prévoit des augmentations salariales de 2,5 % par année. Il prévoit plusieurs améliora- tions aux conditions de travail des huit salariés permanents, des techniciens à l’entretien et des techniciens à l’opération. Et contrairement à ce qui se passe souvent dans le milieu muni- cipal depuis quelques années, les pourparlers se sont bien déroulés. « La négociation a été plus que cordiale, il y avait une excellente colla- boration entre les deux parties », indique la conseillère du syndicat SCFP, Marie-Claude Lessard.

DES AMÉLIORATIONS

Parmi les améliorations obtenues par les syndi- qués à ce nouveau contrat de travail, il y a notamment une prime de chef d’équipe et de remplacement, la possibilité de reporter quatre jours de vacances à l’année suivante et une modification de l’assurance collective qui sera assumée moitié-moitié par l’employeur et

l’employé, à l’exclusion du secteur dentaire qui est payé à 100 % par l’employé. De plus, la perte d’ancienneté après absence ne sera plus effective après 24 mois, mais plutôt après 36 mois. Le nouveau contrat de travail prévoit aussi la possibilité pour un travailleur de ren- contrer son supérieur afin de régler un pro- blème avant de déposer un grief. Aussi, une

clause est maintenant prévue lorsqu’un salarié perd son permis de conduire.

CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE

Le nouveau contrat de travail fait un pas de plus vers la conciliation travail-famille. Les con- gés pour des raisons familiales ou parentales sont améliorés. Ainsi, les employés qui avaient

déjà 10 journées de congé sans solde, dont 30 heures pouvaient être prises à même les ban- ques de maladie, auront maintenant droit de prendre ces journées à même les différentes banques de l’employé et elles peuvent être prolongées au-delà de 10 jours pour des motifs sérieux après entente avec la RIEP. Pour le pré- sident de la section locale, Michel Dumont, l’entente est très acceptable. « C’était important pour nous d’aller chercher des gains qui per- mettent une meilleure conciliation travail- famille. » Les parties s’engagent de plus, dans les 12 mois suivant la signature du nouveau contrat de travail, à procéder à la réévaluation des emplois.

Convention collective de six ans pour les employés de la RIEP

Les huit employés de la Régie intermunicipale de l’eau potable Varennes, Sainte-Julie, Saint-Amable ont un nouveau contrat de travail. (Photo : courtoisie)

RIEP Varennes, Sainte-Julie, Saint-Amable

« La négociation a été plus que cordiale, il y avait une excellente collaboration entre les deux parties. » - Marie-Claude Lessard

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12 ACTUALITÉ

www.versants.com | 8 mars 2017

La Montarvilloise Frédéricke Allard est ambassadrice du Relais pour la Vie de Saint- Bruno-de-Montarville. L’événement, qui permet de récolter des fonds au profit de la Société canadienne du cancer, se déroulera les 2 et 3 juin. Rencontre.

un texte de Frank Jr Rodi frodi@versants.com

« Le Relais fait partie de ma vie. Ce rendez-vous annuel est synonyme d’espoir, de ne jamais abandonner, de croire, d’espérer. Pour d’autres, comme ceux qui font partie de l’entourage de ceux qui sont atteints, de ceux qui nous ont quittés, c’est une façon de ne jamais oublier », souligne Frédéricke Allard, que le journal a interviewée.

Cette année, le comité organisateur du Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville a décidé de collaborer avec Frédéricke Allard.

Une première. Tout comme c’est aussi une nou- velle collaboration avec le jeune Grandbasilois Louis Herbaux, ambassadeur jeunesse pour l‘événement. Pourtant, ce n’est pas la première fois que Frédéricke s’implique pour le Relais pour la Vie. « J’ai été nommée partout, sauf dans ma propre ville. Mais depuis l’année der- nière, il y a un vent de changement qui souffle dans cette organisation et je suis bien contente d’en faire partie aujourd‘hui », raconte Mme Allard, qui s’est dite touchée et émue d’être choisie pour ce rôle dans lequel elle entend s’investir.

Ses responsabilités, en tant qu’ambassadrice du Relais pour la Vie? « J’y vais avec mon natu- rel. C’est-à-dire que je reste dynamique et impliquée. J’épaule Louis dans ce qu’il entre- prend en tant qu’ambassadeur jeunesse, puis je continue à véhiculer le même message que je dis tous les jours : avancer et penser positif, penser à la relève... »

UNE HISTOIRE

Frédéricke Allard est passée par le processus du dévoilement il y a plus de quatre ans mainte- nant, dans les pages des journaux et des revues, dans des reportages et à l’Assemblée nationale. Le cancer, elle a connu, mais elle n’aime pas revenir sur le passé. Selon elle, on ne devient pas ambassadeur ou président d’hon- neur pour une cause sans avoir un vécu s’y rat- tachant. Âgée aujourd’hui de 21 ans, c’est la fille de Frédéricke Allard qui lui a permis de vivre, de s’en sortir, de regarder vers l’avant. Elle a été son point d’ancrage. « Quand j’ai eu la mauvaise nouvelle, je l’ai regardée - du haut de ses trois ans - et je me suis dit : “C’est impossible que ça ne se poursuive pas”. Chaque fois que j‘avais une mauvaise nouvelle, je me disais que je devais être là pour elle, un peu plus long- temps : pour sa rentrée au secondaire, pour son

bal de finissants, quand elle deviendrait maman. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, alors je regardais vers l’avant. » Pour ceux qui ne la connaissent pas, cette Montarvilloise depuis 24 ans se considère comme une personne qui aime la vie et les gens, passionnée par son travail, qui donne aux autres et sur qui les gens qu’elle aime peuvent compter. Sa grande fierté? « Ma fille! La jeune femme qu’elle est devenue : déterminée, disci- plinée, d’une forte personnalité, intègre. C’est l’amour de ma vie. »

DEUXIÈME MAMAN DES ATHLÈTES

Depuis quelques années, Frédéricke Allard est préparateur physique et coach sportive. Elle donne aussi des conférences sur la préparation physique. Patineuse artistique à l’adolescence,

elle se spécialise aujourd’hui dans le dévelop- pement d’athlètes de soccer, de hockey, de football, de tennis. « Ma plus belle récompense, c’est de les voir réussir et atteindre leurs buts, de les voir heureux », de poursuivre celle qui est souvent considérée comme la deuxième maman des athlètes.

En plus de se joindre à l’équipe du Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville, Frédéricke Allard s’implique aussi avec la Fondation des sports adaptés, la Fondation Honoré-Mercier dans le cadre du Tour de la Montagne, la Course de lits pour les enfants.

« C’est important pour moi de m’impliquer dans ces organismes, pour ces causes, parce qu’on ne sait jamais quand ça peut arriver, à nous ou à l’un de nos proches », indique Mme Allard, qui croit qu’en tant qu’êtres humains, nous avons tous une responsabilité de venir en aide à notre prochain.

RÊVER

Pour cette combattante, il est essentiel de rêver, d’avoir des projets. Afin de continuer à vivre, d’aller chercher encore plus loin, d’avoir envie de poursuivre.

Le Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de- Montarville souhaite atteindre certains objec- tifs, notamment l’inscription de 40 équipes, dont 320 participants et la participation de 80 survivants. Le comité vise une récolte de 115 000 $ pour la Société canadienne du cancer.

Frédéricke Allard, ambassadrice, se joint à l’équipe

Les ambassadeurs du Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville, Louis Herbaux et Frédéricke Allard.

(Photo : Alain Bellier)

Relais pour la vie de Saint-Bruno-de-Montarville

« Le Relais fait partie de ma vie. Ce rendez-vous annuel est synonyme d’espoir, de ne jamais abandonner, de croire, d’espérer. »

- Frédéricke Allard

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LES VERSANTS

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ACTUALITÉ

Pascan Aviation offrira des vols réguliers vers Toronto à partir du 10 avril.

un texte de Frédéric Khalkhal fkhalkhal@versants.com

Pascan Aviation en a fait l’annonce la semaine dernière. Tous les jours, à partir du 10 avril, deux vols aller-retour par jour seront proposés à par- tir de l’aéroport de Saint-Hubert à destination de l’aéroport Billy Bishop de Toronto, et ceci en partenariat avec le revendeur La Corporation Ufly.

UNE NOUVELLE ENTREPRISE

L’entreprise, qui a soufflé ses 18 printemps cette année, entame une nouvelle ère. Les nou- veaux propriétaires, qui ont racheté l’entreprise de 115 salariés le 1er janvier 2017, après l'avoir stabilisée, se projettent désormais vers l’avenir en desservant Toronto. « Les clientèles d’affai- res de la Rive-Sud et du centre-ville de Montréal multiplient leurs déplacements dans la métropole ontarienne, et Pascan Aviation possède les actifs, les compétences et les infrastructures pour desservir ce segment de marché. L’avion contitue un moyen de déplace- ment rapide et constant. À preuve, la durée de notre vol est équivalente au temps requis pour ces gens de simplement se rendre à l’aéroport de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau. L’ajout de ces deux vols réguliers représente également une opportunité d’attirer une clientèle d’affai- res torontoise sur le territoire global de l’agglo- mération de Longueuil », précise Julian Roberts, président de Pascan Aviation et rési- dant de Saint-Bruno-de-Montarville.

Garante du développement de l’aéroport de Saint-Hubert, la Ville de Longueuil a octroyé

70 000 $ au transporteur, tandis que Développement économique de l’aggloméra- tion de Longueuil (DEL) a versé 30 000 $ pour permettre à Pascan Aviation d’établir une liai- son régulière vers Toronto : « L’appui de la Ville et de DEL nous permet de véritablement avoir le moyen de nos ambitions. Au-delà de leur soutien financier, ces instances ont une vérita- ble vision du développement du territoire et nous sommes fiers de prendre part à celle-ci », explique Yani Gagnon, vice-président directeur de Pascan Aviation qui, lui aussi, habite la Rive- Sud.

UN PARTENARIAT GAGNANT

Le développement de cette nouvelle offre de vols vers Toronto se fera en partenariat avec Ufly : « Nous voulons transformer le modèle des voyages d’affaires afin de l’adapter aux attentes toujours plus élevées de cette clientèle. Notre format d’adhésion corporatif permet de gagner du temps lors des passages obligés à l’aéroport. De cette façon, nos membres peuvent passer plus de temps avec leurs clients. Pascan Aviation est le transporteur le plus à même de remplir cette mission avec ses avions de type exécutif et son service à la clientèle VIP », selon David Brochu, directeur expérience client de Ufly.

À PROPOS DE PASCAN AVIATION

Pascan Aviation est le plus important transpor- teur aérien régional indépendant au Québec.

L’entreprise, dont le siège social est à l’aéroport de Saint-Hubert de Longueuil, emploie plus de 115 personnes. Pascan Aviation dispose d’une flotte d’une dizaine d’avions turbopropulsés affectés à des vols régionaux quotidiens vers 12 destinations au Québec, au Labrador, et maintenant en Ontario.

Pascan Aviation offrira des vols réguliers vers Toronto à partir du 10 avril. (Photo : Frédéric Khalkhal)

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14 ACTUALITÉ

www.versants.com | 8 mars 2017

Pascan Aviation vient de lancer une nou- velle ligne de Saint-Hubert à Toronto.

Portrait d’une compagnie 100 % Rive-Sud, dont l’un des deux propriétaires est un Montarvillois.

un texte de Frédéric Khalkhal fkhalkhal@versants.com

Pour se rendre à Québec ou Toronto, les desti- nations les plus proches que dessert Pascan, il y a plusieurs moyens. Le plus rapide est de pren- dre les airs. À 750 $ tout inclus pour se rendre et revenir de Toronto, les tarifs ne peuvent rivali- ser avec la voiture ou encore le train, mais pour ce qui est du confort, nul doute que Pascan sur- classe beaucoup de monde et peut-être même les compagnies aériennes au départ de l’aéro- port Pierre-Elliott-Trudeau.

« Notre clientèle est essentiellement une clien- tèle d’affaires ou encore de professionnels à qui nous pouvons offrir un service de premier ordre », indique Julian Roberts, président de Pascan Aviation, qui habite à Saint-Bruno-de- Montarville depuis 10 ans.

Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas chez Pascan, qui a dû se restructurer en se séparant d’environ 200 employés avant que de nouveaux propriétaires prennent les comman- des.

Yani Gagnon, vice-président directeur, un rési- dant lui aussi de la Rive-Sud, à Saint-Lambert, et Julian Roberts ont tous les deux racheté la compagnie aérienne pour lui donner un nou- vel élan en janvier 2017. À peine un mois plus tard, après avoir réussi à stabiliser l’entreprise, ils annonçaient déjà la création d’une nouvelle ligne vers Toronto.

« Nous souhaitons diversifier notre offre. Nous avions une grande activité avec les entreprises minières du Grand Nord. Les destinations comme Toronto permettent de toucher un autre public », de préciser M. Gagnon.

L’entreprise réussit à rassembler 1500 passa- gers par mois, transporte dans les régions des- servies du courrier prioritaire pour entre autres Poste Canada, amène 2500 passagers par an aux Îles de la Madeleine.

L’une des priorités aujourd’hui pour les deux propriétaires est de montrer aux professionnels de la Rive-Sud et même de Montréal que Pascan peut aider à gagner du temps.

Ce n’est pas pour rien que l’une des affirma- tions de la compagnie régionale est de dire que

« la durée de notre vol est équivalente au temps requis pour ces gens de simplement se rendre à l’aéroport de Montréal Pierre-Elliott- Trudeau ».

UN SERVICE TROIS ÉTOILES

Pour prendre un vol Pascan à Saint-Hubert, il faut oublier toutes ses expériences dans un grand aéroport.

Il suffit d’arriver 30 à 40 minutes avant son vol seulement. Le stationnement réservé aux clients est gratuit pour toute la durée du séjour.

Quand on franchit la porte d’entrée, on arrive directement dans le terminal de départ, juste avant l’embarquement. Le service à la clientèle est dans la même grande salle et il n’est pas rare d’y croiser le président. Les passagers peuvent se servir gratuitement du café, disposé sur une table, en attendant leur avion, qui viendra les chercher au-devant du bâtiment, côté piste.

Dans la salle d’attente, une collation est même offerte pour les vols du matin.

Derrière une porte, réservée au personnel, un hangar abrite la flotte de la compagnie qui doit suivre son programme de maintenance habi- tuel parmi les 14 avions disponibles. Le vol pour Toronto sera un avion de neuf places.

Même le centre de réservation est sur place.

« Nous avons intégré tous les services dont nous avons besoin. Ainsi, nous ne sommes dépendants de personne pour fonctionner », explique M. Roberts.

Le plus important transporteur aérien régional indépendant au Québec, situé dans l’agglomé- ration de Longueuil, est allé chercher les com- pétences de son personnel sur la Rive-Sud. Les deux propriétaires montrent eux-mêmes l’exemple en venant de Saint-Bruno-de- Montarville et Saint-Lambert. « Tous nos employés sont de la Rive-Sud, de Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno, Brossard... et il y a un sentiment d’appartenance à l’entreprise. Le personnel veut rester à Pascan. C’est une grande famille », conclut M. Roberts qui, âgé maintenant de 38 ans, a commencé son apprentissage dans le monde de l’aéronauti- que à 16 ans.

La « Rive-Sud » aux commandes

Julian Roberts et Yani Gagnon, les deux propriétaires de Pascan Aviation, habitent sur la Rive-Sud. (Photo : Frédéric Khalkhal)

Pascan Aviation

« Tous nos employés sont de la Rive-Sud et le personnel veut rester à Pascan. C’est une

grande famille. » - Julian Roberts

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