Dualité et séries formelles
Laurent Poinsot
LIPN UMR 7030 - Université Paris 13 - Institut Galilée
CIP
Sommaire de la présentation
1 Objectif
2 Rappels : Anneaux, corps, modules et espaces vectoriels topologiques
3 Rappels : Dualité
4 Dual topologique deKX Preuve du théorème Conséquences
Sommaire de la présentation
1 Objectif
2 Rappels : Anneaux, corps, modules et espaces vectoriels topologiques
3 Rappels : Dualité
4 Dual topologique deKX Preuve du théorème Conséquences
Sommaire de la présentation
1 Objectif
2 Rappels : Anneaux, corps, modules et espaces vectoriels topologiques
3 Rappels : Dualité
4 Dual topologique deKX Preuve du théorème Conséquences
Sommaire de la présentation
1 Objectif
2 Rappels : Anneaux, corps, modules et espaces vectoriels topologiques
3 Rappels : Dualité
4 Dual topologique deKX Preuve du théorème Conséquences
Le but de cet exposé est de démontrer le résultat suivant : Théorème
SoientKun corps topologique séparé, etXun ensemble.SiKX est équipé de la topologie produit, alors son dual topologique est (isomorphe à) l’ensembleK(X)des applications à support fini deX dansK.
(Une applicationf:X→Kest à support fini si, et seulement si, l’ensemble desx∈Xtels quef(x)6=0 est fini.)
Le but de cet exposé est de démontrer le résultat suivant : Théorème
SoientKun corps topologique séparé, etXun ensemble. SiKX est équipé de la topologie produit,alors son dual topologique est (isomorphe à) l’ensembleK(X)des applications à support fini deX dansK.
(Une applicationf:X→Kest à support fini si, et seulement si, l’ensemble desx∈Xtels quef(x)6=0 est fini.)
Le but de cet exposé est de démontrer le résultat suivant : Théorème
SoientKun corps topologique séparé, etXun ensemble.SiKX est équipé de la topologie produit, alors son dual topologique est (isomorphe à) l’ensembleK(X)des applications à support fini deX dansK.
(Une applicationf:X→Kest à support fini si, et seulement si, l’ensemble desx∈Xtels quef(x)6=0 est fini.)
Le but de cet exposé est de démontrer le résultat suivant : Théorème
SoientKun corps topologique séparé, etXun ensemble. SiKX est équipé de la topologie produit,alors son dual topologique est (isomorphe à) l’ensembleK(X)des applications à support fini deX dansK.
(Une applicationf:X→Kest à support fini si, et seulement si, l’ensemble desx∈Xtels quef(x)6=0 est fini.)
Le but de cet exposé est de démontrer le résultat suivant : Théorème
SoientKun corps topologique séparé, etXun ensemble. SiKX est équipé de la topologie produit, alors son dual topologique est (isomorphe à) l’ensembleK(X)des applications à support fini deX dansK.
(Une applicationf:X→Kest à support fini si, et seulement si, l’ensemble desx∈Xtels quef(x)6=0 est fini.)
Le but de cet exposé est de démontrer le résultat suivant : Théorème
SoientKun corps topologique séparé, etXun ensemble. SiKX est équipé de la topologie produit, alors son dual topologique est (isomorphe à) l’ensembleK(X)des applications à support fini deX dansK.
(Une applicationf:X→Kest à support fini si, et seulement si, l’ensemble desx∈Xtels quef(x)6=0 est fini.)
Comme corollaire du résultat précédent, sous les mêmes conditions, l’espaceL(KX)des endomorphismes continus deKX est isomorphe à l’espace vectorielKX×(X)des “ matrices ” dont chaque “ ligne ” est à support fini ,i.e.,M:X×X→Ktel que quel que soitx∈X, {y∈X|M(x,y)6=0}est fini.
Comme corollaire du résultat précédent, sous les mêmes conditions, l’espaceL(KX)des endomorphismes continus deKX est isomorphe à l’espace vectorielKX×(X)des “ matrices ” dont chaque “ ligne ” est à support fini,i.e.,M:X×X→Ktel que quel que soitx∈X, {y∈X|M(x,y)6=0}est fini.
Comme corollaire du résultat précédent, sous les mêmes conditions, l’espaceL(KX)des endomorphismes continus deKX est isomorphe à l’espace vectorielKX×(X)des “ matrices ” dont chaque “ ligne ” est à support fini ,i.e.,M:X×X→Ktel que quel que soitx∈X, {y∈X|M(x,y)6=0}est fini.
Convention
Dans cet exposé, on suppose que tous les anneaux considérés sont unitairesetcommutatifs(et, évidemment, associatifs).Les modules sont également supposésunitaires(1R·x=x).
Convention
Dans cet exposé, on suppose que tous les anneaux considérés sont unitairesetcommutatifs(et, évidemment, associatifs). Les modules sont également supposésunitaires(1R·x=x).
Topologie produit
Soit(Ei, τi)i∈I une famille (quelconque) d’espaces topologiques.On appelletopologie produitsurY
i∈I
Eila topologie la moins fine (celle qui possède le moins d’ouverts) pour laquelle chaque projection πi: Y
i∈I
Ei →Eiest continue. Les ouverts pour cette topologie sont les unions quelconques d’ensembles de la forme
\
j∈J
πj−1(Uj) ={(xi)i∈I | ∀j∈J, xj∈Uj}
oùJest un sous-ensemblefinideI, et pour chaquej∈J,Uj ∈τj
(c’est le produit dans la catégorie des espaces topologiques, et c’est
Topologie produit
Soit(Ei, τi)i∈I une famille (quelconque) d’espaces topologiques. On appelletopologie produitsurY
i∈I
Eila topologie la moins fine (celle qui possède le moins d’ouverts) pour laquelle chaque projection πi: Y
i∈I
Ei →Eiest continue.Les ouverts pour cette topologie sont les unions quelconques d’ensembles de la forme
\
j∈J
πj−1(Uj) ={(xi)i∈I | ∀j∈J, xj∈Uj}
oùJest un sous-ensemblefinideI, et pour chaquej∈J,Uj ∈τj
(c’est le produit dans la catégorie des espaces topologiques, et c’est
Topologie produit
Soit(Ei, τi)i∈I une famille (quelconque) d’espaces topologiques. On appelletopologie produitsurY
i∈I
Eila topologie la moins fine (celle qui possède le moins d’ouverts) pour laquelle chaque projection πi: Y
i∈I
Ei →Eiest continue. Les ouverts pour cette topologie sont les unions quelconques d’ensembles de la forme
\
j∈J
πj−1(Uj) ={(xi)i∈I | ∀j∈J, xj∈Uj}
oùJest un sous-ensemblefinideI, et pour chaquej∈J,Uj ∈τj
(c’est le produit dans la catégorie des espaces topologiques, et c’est
Topologie produit
Soit(Ei, τi)i∈I une famille (quelconque) d’espaces topologiques. On appelletopologie produitsurY
i∈I
Eila topologie la moins fine (celle qui possède le moins d’ouverts) pour laquelle chaque projection πi: Y
i∈I
Ei →Eiest continue. Les ouverts pour cette topologie sont les unions quelconques d’ensembles de la forme
\
j∈J
πj−1(Uj) ={(xi)i∈I | ∀j∈J, xj∈Uj}
oùJest un sous-ensemblefinideI, et pour chaquej∈J,Uj ∈τj
(c’est le produit dans la catégorie des espaces topologiques, et c’est
Topologie produit
Soit(Ei, τi)i∈I une famille (quelconque) d’espaces topologiques. On appelletopologie produitsurY
i∈I
Eila topologie la moins fine (celle qui possède le moins d’ouverts) pour laquelle chaque projection πi: Y
i∈I
Ei →Eiest continue. Les ouverts pour cette topologie sont les unions quelconques d’ensembles de la forme
\
j∈J
πj−1(Uj) ={(xi)i∈I | ∀j∈J, xj∈Uj}
oùJest un sous-ensemblefinideI, et pour chaquej∈J,Uj ∈τj
(c’est le produit dans la catégorie des espaces topologiques, et c’est
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle.De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗).La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle.De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE.Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X.On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE.Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit.La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X.On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application.Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit.La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application.Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Exemples (topologie produit)
1 ConsidéronsRn(n∈N∗). La topologie produit (pourRmuni de sa topologie usuel) surRncoïncide avec la topologie euclidienne usuelle. De même la topologie produit surCncorrespond à la topologie d’espace hermitien habituelle.
2 Soit(E, τ)un espace topologique etXun ensemble quelconque.
Considérons l’ensembleEX de toutes les applications définies surXet à valeurs dansE. Cet ensemble est visiblement en bijection avec le produit cartésienY
x∈X
Ex, oùEx=Equel que soitx∈X. On peut donc le munir de la topologie produit. La projection sur le facteurExcorrespond donc à l’évaluation f 7→f(x)enxd’une application. Dans cette topologie produit, une suite d’applications(f ) converge versf si, et seulement
Anneaux topologiques
SoitRun anneau etτ une topologie surR.On dit que(R, τ)est un anneau topologiquesi, et seulement si,
1 L’addition(x,y)∈R×R7→x+yest continue (R×Rreçoit la topologie produit) ;
2 L’applicationx7→ −xest continue ;
3 L’application(x,y)∈R×R7→xyest continue.
Les deux premiers axiomes indiquent que(R,+,0)est ungroupe (abélien) topologique.
Anneaux topologiques
SoitRun anneau etτ une topologie surR. On dit que(R, τ)est un anneau topologiquesi, et seulement si,
1 L’addition(x,y)∈R×R7→x+yest continue (R×Rreçoit la topologie produit) ;
2 L’applicationx7→ −xest continue ;
3 L’application(x,y)∈R×R7→xyest continue.
Les deux premiers axiomes indiquent que(R,+,0)est ungroupe (abélien) topologique.
Anneaux topologiques
SoitRun anneau etτ une topologie surR. On dit que(R, τ)est un anneau topologiquesi, et seulement si,
1 L’addition(x,y)∈R×R7→x+yest continue (R×Rreçoit la topologie produit) ;
2 L’applicationx7→ −xest continue ;
3 L’application(x,y)∈R×R7→xyest continue.
Les deux premiers axiomes indiquent que(R,+,0)est ungroupe (abélien) topologique.
Anneaux topologiques
SoitRun anneau etτ une topologie surR. On dit que(R, τ)est un anneau topologiquesi, et seulement si,
1 L’addition(x,y)∈R×R7→x+yest continue (R×Rreçoit la topologie produit) ;
2 L’applicationx7→ −xest continue ;
3 L’application(x,y)∈R×R7→xyest continue.
Les deux premiers axiomes indiquent que(R,+,0)est ungroupe (abélien) topologique.
Anneaux topologiques
SoitRun anneau etτ une topologie surR. On dit que(R, τ)est un anneau topologiquesi, et seulement si,
1 L’addition(x,y)∈R×R7→x+yest continue (R×Rreçoit la topologie produit) ;
2 L’applicationx7→ −xest continue ;
3 L’application(x,y)∈R×R7→xyest continue.
Les deux premiers axiomes indiquent que(R,+,0)est ungroupe (abélien) topologique.
Anneaux topologiques
SoitRun anneau etτ une topologie surR. On dit que(R, τ)est un anneau topologiquesi, et seulement si,
1 L’addition(x,y)∈R×R7→x+yest continue (R×Rreçoit la topologie produit) ;
2 L’applicationx7→ −xest continue ;
3 L’application(x,y)∈R×R7→xyest continue.
Les deux premiers axiomes indiquent que(R,+,0)est ungroupe (abélien) topologique.
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque.Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique.(Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique.(Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble.L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble.L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Exemples
1 SoitRun anneau quelconque. Alors(R, τ)est un anneau topologique pourτ la topologie triviale ou la topologie discrète.
Dans le premier cas,(R, τ)n’est pas séparée, alors qu’il l’est dans le second cas.
2 Soit(Ri, τi)i∈Iune famille quelconque d’anneaux topologiques.
Alors le produit directY
i∈I
Ride ces anneaux, avec la topologie produit, est un anneau topologique. (Produit dans la catégorie des anneaux topologiques.)
3 Soient(R, τ)un anneau topologique etXun ensemble. L’anneau des applicationsRX est un anneau topologique pour la topologie
Corps topologiques
SoitKun corps etτ une topologie surK.On dit que(K, τ)est un corps topologiquesi, et seulement si,
1 (K, τ)est un anneau topologique ;
2 (K∗,×,1)est un groupe topologique. (Il est suffisant de vérifier que l’inversion dansK∗est continue.)
Corps topologiques
SoitKun corps etτ une topologie surK. On dit que(K, τ)est un corps topologiquesi, et seulement si,
1 (K, τ)est un anneau topologique ;
2 (K∗,×,1)est un groupe topologique.(Il est suffisant de vérifier que l’inversion dansK∗est continue.)
Corps topologiques
SoitKun corps etτ une topologie surK. On dit que(K, τ)est un corps topologiquesi, et seulement si,
1 (K, τ)est un anneau topologique ;
2 (K∗,×,1)est un groupe topologique. (Il est suffisant de vérifier que l’inversion dansK∗est continue.)
Corps topologiques
SoitKun corps etτ une topologie surK. On dit que(K, τ)est un corps topologiquesi, et seulement si,
1 (K, τ)est un anneau topologique ;
2 (K∗,×,1)est un groupe topologique.(Il est suffisant de vérifier que l’inversion dansK∗est continue.)
Corps topologiques
SoitKun corps etτ une topologie surK. On dit que(K, τ)est un corps topologiquesi, et seulement si,
1 (K, τ)est un anneau topologique ;
2 (K∗,×,1)est un groupe topologique. (Il est suffisant de vérifier que l’inversion dansK∗est continue.)
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé.On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe. L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé. On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe. L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé.On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe. L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé. On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe.L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé. On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe. L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé. On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe.L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples
1 Q,R,Cavec les topologies usuelles ;
2 Un corps avec la topologie triviale est un corps topologique non séparé. On peut montrer que c’est la seule topologie de corps non Hausdorff ;
3 (Wie¸sław, Topological fields) Soitφun automorphisme non continu (pour la topologie usuelle !) du corps des complexes,i.e., φn’est ni l’identité ni la conjugaison complexe. L’application (z,z0)7→ |φ(z)−φ(z0)|définie une métrique, laquelle induit une topologie de corps distincte de la topologie usuelle ;
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den.Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier.Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den.Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n).Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0.Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n).Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0.Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels.La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels.La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Exemples (suite)
1 Soitpun nombre premier. Pour chaque entier naturel non nuln, on définitvp(n)comme l’exposant depdans la décomposition en produt de facteurs premiers den. Cette fonction est étendue aux nombres rationnels :vp(mn) =vp(m)−vp(n). Lanormep-adique est alors définie parvp(r) =p−vp(r), pourr∈Q,r 6=0, et vp(0) =0. Cette norme définit latopologiep-adiquesurQ, qui est distincte de la topologie usuelle ;
2 Soit(pn)n∈Nune suite de nombres premiers, et(ai,j)j≤i une suite de nombres naturels. La collection des ensembles
Un = {
∞
X
i=n
ki
`i
pi | ki ∈Z, `i ∈N∗, km=0, massez grand,
|ki| ≤a , |`| ≤23i−n}
Théorème (Podweski 1973, Kiltinen 1973)
Tout corps infiniKadmet 22|K| topologies de corps distinctes.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau.UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Modules, espaces vectoriels
SoitRun anneau. UnR-moduleMest
1 un groupe abélien(M,+,0)
2 avec une application(λ,x)∈R×M7→λx∈Msatisfaisant les axiomes suivants :
1 λ(x+y) =λx+λy;
2 (λ+µ)x=λx+µx;
3 λ(µx) = (λµ)x;
4 1x=x
quels que soientλ, µ∈R,x,y∈M.
Dans le cas oùRest un corpsK, on parle alors deK-espace vectoriel.
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules.Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R.L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R.L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R.LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R.LorsqueM=N, on
Homomorphismes de modules et module des homomorphismes
SoientRun anneau,M,NdeuxR-modules. Une application φ:M→Nest diteR-linéaire, si et seulement si,
1 φ(x+y) =φ(x) +φ(y);
2 φ(λx) =λφ(x)
quels que soientx,y∈M,λ∈R. L’ensembleHomR(M,N)des applicationsR-linéaires deMdansNest naturellement muni d’une structure deR-module :
1 (φ+ψ)(x) =φ(x) +ψ(x);
2 (λφ)(x) =λ(φ(x))
quels que soientφ, ψ∈Hom (M,N),λ∈R. LorsqueM=N, on
Modules et espaces vectoriels topologiques
SoientRun anneau topologique,MunR-module, etτ une topologie surM.On dit que(M, τ)est unR-module topologiquesi, et
seulement si,
1 (M,+,0)est un groupe topologique ;
2 (λ,x)7→λxest continue deR×MdansM.
SiRest un corps topologiqueK, alors on parle deK-espace vectoriel topologique.
Modules et espaces vectoriels topologiques
SoientRun anneau topologique,MunR-module, etτ une topologie surM. On dit que(M, τ)est unR-module topologiquesi, et
seulement si,
1 (M,+,0)est un groupe topologique ;
2 (λ,x)7→λxest continue deR×MdansM.
SiRest un corps topologiqueK, alors on parle deK-espace vectoriel topologique.
Modules et espaces vectoriels topologiques
SoientRun anneau topologique,MunR-module, etτ une topologie surM. On dit que(M, τ)est unR-module topologiquesi, et
seulement si,
1 (M,+,0)est un groupe topologique ;
2 (λ,x)7→λxest continue deR×MdansM.
SiRest un corps topologiqueK, alors on parle deK-espace vectoriel topologique.
Modules et espaces vectoriels topologiques
SoientRun anneau topologique,MunR-module, etτ une topologie surM. On dit que(M, τ)est unR-module topologiquesi, et
seulement si,
1 (M,+,0)est un groupe topologique ;
2 (λ,x)7→λxest continue deR×MdansM.
SiRest un corps topologiqueK, alors on parle deK-espace vectoriel topologique.
Modules et espaces vectoriels topologiques
SoientRun anneau topologique,MunR-module, etτ une topologie surM. On dit que(M, τ)est unR-module topologiquesi, et
seulement si,
1 (M,+,0)est un groupe topologique ;
2 (λ,x)7→λxest continue deR×MdansM.
SiRest un corps topologiqueK, alors on parle deK-espace vectoriel topologique.
Exemples
1 SoientRun anneau topologique etXun ensemble.L’ensemble RX de toutes les applications deXdansRest unR-module topologique (avec la topologie de la convergence simple) ;
2 SoitRun anneau topologique etXun ensemble.La structure “ linéaire ” de l’algèbreRhhXiides séries non commutatives surX à coefficients dansRest unR-module topologique, toujours avec la topologie produit. (Ce module est isomorphe au moduleRX∗, oùX∗ désigne le monoïde libre surX: à toute série formelle
X
w∈W∗
αww, on associe l’applicationf:w∈X∗ 7→αw∈R.)
3 En particulier,R[[x]]est unR-module topologique. En tant que R-module topologique, il est isomorphe et homéomorphe àRN:
∞