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Une restauration de berges bénéfiques pour la communauté et la faune! Ile de Grace

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B

B RISE RISE DU DU LAC LAC

Volume 9 numéro 1 Volume 9 numéro 1

Une restauration de berges bénéfiques pour la communauté et la faune!

Ile de Grace

Sainte-Anne-de-Sorel - L’archipel du lac Saint-Pierre est reconnu pour sa grande beauté. Les nombreux types de milieux présents offrent à la faune et à la flore des habitats importants. Cette région est reconnue comme une composante majeure de l’écosystème du Saint- Laurent. Ces milieux riches et fragiles vivent pourtant des menaces anthropiques quotidiennement. Le passage annuel de milliers de bateaux commerciaux et de plaisance, les forts courants, les vents et la mise à nu des berges ne sont que quelques exemples de causes entraînant l’érosion des rives. L’archipel et sa centaine d’îles n’y échappent pas. L’île de Grâce est l'une des plus touchées par ce phénomène. Sa position dans l’axe des courants, des vents, des glaces ainsi que la voie maritime accroît le phénomène d’érosion sur cette île. Chaque année, ces rives subissent un recul pouvant atteindre 4 mètres, créant un apport sédimen- taire énorme dans les eaux du lac Saint-Pierre. Ce dernier cause, entre autres, une diminution de la qualité de l’eau, l’accumulation de sédiment dans les chenaux de navigation de plaisance, l’ensablement des baies, le colmatage des frayères et la remise en circulation de métaux lourds. De plus, considérant qu’annuellement plus de 35 000 pêcheurs, ainsi que des milliers d’obser- vateurs et chasseurs arpentent le territoire des pertes économiques et environnementales importantes sont envisageables pour la région.

Afin de réduire les problématiques créer par l’érosion, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre et ces nombreux partenaires ont stabilisé 563 mètres de berge en forte

Table des matières

Restauration de l’Île Grâce ... 1-2

Caractérisation des ruisseaux du lac Saint-Pierre ... 3

Semez pour l’avenir ... 4

Projet Phragmite ... 4

Chauve-souris ... 5

Fête de la pêche ... 5

Suivi des plantes envahissantes ... 6

Gardien ZICO ... 7

Suivi des ruisseaux agricoles ... 8

Table de concertation régionale du lac Saint-Pierre ... 9

Poisson en péril à Odanak ... 10

Marais Saint-Eugène ... 10

Suivi des nichoirs ... 10

À venir en 2014 ... 11

Implication du Comité ZIP du lac Saint-Pierre ... 11

La nature en images ... 12

Nos coordonnées ... 12 érosion sur l’île de Grâce. Les travaux ont été réalisés à l’aide de technique de génie végétal. Les étapes principales consistaient à un remodelage des pentes pour les adoucir, un boudin de fibre de coco au bas de la berge pour contrer l’effet des vagues, une toile de fibre de coco sous laquelle sont dispersées des branches de saules et retenues par des pieux de saules qui permettent de soutenir les berges et de créer un couvert végétal et racinaire solide et finalement une plantation d’arbustes au sommet de la berge afin de créer une bande riveraine végétale.

Ces travaux s’ajoutent aux travaux réalisés par le Comité ZIP en 2011 sur l’île aux Corbeaux accumulant plus d’un km de protection de berge.

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Restauration de l’Île de Grâce : Résultats

En collaboration avec :

Gains environnementaux du projet

 Signature de 14 ententes de protection à perpétuité

 Protection de 563 mètres de berges

 Implantation d’un couvert végétal avec 13 800 végétaux et 100 kg de semences

 Création d’habitats naturels sur 4 000m2

 Réduction des pertes de sol d’au moins 5 000 m3

 Amélioration du paysage

 Protection de 5 espèces à statut précaire

 Amélioration de la qualité de l’eau

 Protection et augmentation de la biodiversité

 Diminution de l’ensablement des chenaux

 Protection de la baie de l’île de Grâce

 Sensibilisation d’au moins 30 000 pêcheurs et 6 000 plaisanciers

Comité de protection des habitats fauniques de Sainte-Anne-de-Sorel

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Diagnostics des cours d’eau du lac Saint-Pierre

L’eau au Québec est l’une de nos grandes richesses. Ce dernier en est recouvert sur 10 % de son territoire.

Le Québec possède 3 % des réserves en eaux douces renouvelables de la planète, et 40 % de toute cette eau se concentre dans le bassin hydrographique du Saint-Laurent (source : MDDEFP)

Le lac Saint-Pierre n’échappe pas à la richesse hydrologique de notre province. Plus de 200 ruisseaux et rivières rejettent leurs eaux dans celui-ci. La qualité de la majorité de ces cours d’eau n’est toutefois pas bien documentée. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a donc débuté une caractérisation complète d’une centaine de ces cours d’eau.

Cette année, l’équipe du ZIP LSP a sillonné le territoire pour y faire l’inventaire d’une cinquantaine de ruisseau. Les cinq MRC de notre territoire ont été parcourues, toutefois, les ruisseaux de la MRC d’Autray et de Maskinongé ont été les plus visités.

En début de saison, le personnel du Comité ZIP a réalisé une vingtaine de p ê c h e s e x p é r i m e nt a le s a f in d’observer la présence ichthyenne dans les cours d’eau. Par le fait même, des données physico- chimiques étaient réalisées afin d’observer la qualité de l’eau. Durant la période estivale, 50 cours d’eau ont été inventoriés. Notre équipe de technicien de la faune observait plusieurs critères préétablis. La présence faunique et floristique, les p r o b l é m a t i q u e s h y d r i q u e s (sédimentation, état des ponceaux, infrastructures, végétation…), les types de cultures présentes, la qualité de la bande riveraine et sa composition, la granulométrie et plusieurs autres observations.

Le manque récurrent de bande riveraine et le type de culture de

grande interligne dans la plaine inondable 0-2 ans sont les deux observations les plus remarquées.

Plusieurs autres problématiques furent également observées telles que la sédimentation, les matières fécales en suspension, l’érosion, les ponceaux en très mauvais état (diamètre inadéquat, installation ina d a pt é e, s éd im e nt a t io n... ), l’utilisation de produits chimiques et les fertilisants à proximité des cours d’eau, rejet de déchets, etc.

Notre équipe a également fait l’observation ponctuelle d’une faune et d’une flore riche et diversifiée, malgré les grandes problématiques anthropiques. Plusieurs mammifères, oiseaux, insectes, amphibiens, reptiles et poissons ont été identifiés.

Marmotte commune, cerf de Virginie, porc-épic d’Amérique, grand héron, bécasse d'Amérique, paruline rayée, buse à queue rousse, grenouille léopard, couleuvre rayée, vice-roi, chenille de lophocampe maculé n’en sont que quelques-unes. Les sites de nidifications ont également été notés.

Plusieurs espèces à statut précaire ont été observé et entendu sur notre territoire : Goglu des Prés, Pygargue à tête blanche, Pioui de l’Est, Matteuccie fougère à l’autruche, Lis du Canada, Noyer cendré, Aster à feuilles de linaire et Monarque.

En 2014, le projet ce poursuit.

L’équipe du Comité ZIP du lac Saint- Pierre parcourra 50 nouveaux cours d’eau et notera une fois de plus toutes ses observations.

En collaboration avec :

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Semez pour l’avenir : les insectes source de vie!

Depuis des années, une sonnette d’alarme se fait entendre : un déclin marqué des pollinisateurs est observé.

Ces derniers permettre la pollinisation de plus de 75 % des végétaux. Entre d’autres mots, ils ont une impor- tance capitale. En particulier pour le secteur agricole qui en dépend pour produire des fruits et des légumes.

Plusieurs facteurs ont joué contre nos abeilles, papillons, et autres insectes, une utilisation intensive des pesticides, l’introduction d’espèces parasitées, la perte d’habitat…

Il nous faut donc agir un geste à la fois pour contrer ce fléau. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a offert à la popu- lation du lac Saint-Pierre 8 000 sachets de semences florales. Parmi celles-ci on retrouve de l’échinacée, du pavot, de l’onagre, du coquelicot, de la verveine, de l’hélénie, du cosmos, du dalée, du tournesol, de la margue- rite, du lupin, de la phacélie et du coréopsis. Chaque sachet peut couvrir une superficie de 10 pieds carrés.

Donc se sont plus de 7 400 mètres carrés d’habitat fleuri qui ont été créé pour nos pollinisateurs, si petits, mais si importants.

Projet phragmite : une envahissante du réseau routier

Le phragmite commun est une espèce venue d’Eurasie. Elle préconise les habitats humides et s’implante très facilement. Elle pousse densément et produit des toxines qui empêchent la croissance de végétaux dans son secteur d’implantation, diminuant la biodiversité végétale et animale. En 2005, Agriculture et Agroalimentaire Canada le qualifiaient de la « pire » plante envahissante au pays.

Ses multiples techniques de reproduction lui permettre une dispersion plus étendue facilement. Le phragmite se reproduit par dispersion de ses graines, par les rhizomes de ses racines ou par des fragments de stolons.

La présence du Phragmite commun est devenue familière dans notre paysage. On l’observe facilement dans les fossés des routes et autoroutes. C’est pourquoi le Ministère des Transports du Québec (MTQ) de la Mauricie et du Centre-du-Québec a mis sur pied un suivi de son réseau routier. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a sillonné une portion de l’autoroute 40 et de la 55, ainsi que la route 132 et 138, y notant toute présence de phragmite. Par la suite, 42 stations dans des secteurs jugés prioritaires ont été inventoriées plus précisément. Les résultats ont été remis à l’équipe du MTQ qui dresse le portrait de la situation sur le territoire.

En collaboration:

En collaboration avec :

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Adopter une chauve-souris pour mieux protéger l’environnement

Découverte de la pêche au lac Saint-Pierre - encourageons la relève

Nous sommes toujours étonnés de constater à quel point les jeunes sont fascinés par la faune en milieu naturel. Pour plusieurs, la nature se résume au boisé et aux fleurs du parc du quartier, aux nombreux chats qui parcourent les rues, aux quelques écureuils pour- suivis par le chien du voisin et aux incroyables abeilles et moustiques qui donnent la « grattouille ». Pire, le fleuve est uniquement un lieu où circule les bateaux et lequel nous devons traverser pour aller sur l'autre rive.

Pour la plupart, le lac et ses poissons sont accessibles que pour les propriétaires d’embarcation. Selon eux, les poissons nagent au large et ne fréquentent pas les berges. Ils n’ont aucune idée des plaisirs qui s’y ratta- chent. Certains n’y ont même jamais mis les pieds!

En collaboration avec le programme ‘’Pêche en herbe’’, deux classes de niveau primaire ont pu obte- nir une canne à pêche et un permis de pêche (valide jusqu’à 18 ans). Par la suite, ils ont pu mettre en ap- plication les conseils offerts par l’équipe du Comité ZIP du lac Saint-Pierre et un agent de protection de la faune sur le territoire de l’île St-Quentin.

Les populations de plusieurs espèces de chauve-souris connaissent un déclin marqué, comme la petite petite- chauve-souris brune avec plus de 90 % de perte. La principale cause est une infection fongique qui se développe en période d’hibernation provoquant un réveil fréquent provoquant l’épuisement et même le décès. Ces mammi- fères sont des prédateurs importants pour le contrôle des insectes nocturnes, dont plusieurs ravageurs.

Situés au cœur d’un important développement domiciliaire, les étudiants de l’école Beausoleil ont observé la défo- restation des boisés situés à proximité de l’école. Comme Trois-Rivières ne cesse de s’urbaniser et que les milieux naturels sont de plus en plus rares ou fragmentés, nous avons mis en place un projet de création d’habitats pour les chauves-souris. Le personnel du Comité ZIP du lac Saint-Pierre a permis à deux classes de l’école de Pointe-du- Lac (Beausoleil) de construire une vingtaine de nichoirs à chauve-souris et de les installer près de leur école.

En collaboration avec :

En collaboration avec : École Les Bâtisseurs

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Suivi annuel des plantes envahissantes

L’implantation et la colonisation du territoire par des plantes envahissantes sont communes. Toutefois l’apport de ces plantes entraîne quelques fois des conséquences négatives graves sur notre propre environne- ment. Elles accaparent l’espace vital d’espèces indigènes diminuant la biodiversité de nos écosystèmes.

Depuis 2006, l’équipe du Comité ZIP du lac Saint-Pierre participe au suivi de plusieurs plantes envahissantes.

Plusieurs stations se sont établies depuis les années. Nous en sommes maintenant à 60 stations prédéfinis.

Annuellement, 20 d’entre elles sont inventoriées. En 2013, trois nouvelles espèces se sont ajoutées à la liste : soit le Nerprun bourdaine, la Berce de Caucase et l’ériochloé velue. La première s’implante dans les milieux boisés, la seconde sur les bords de route, cours d’eau et dans les milieux ouverts comme les champs en friche et la dernière dans les zones cultivées. Toutes trois s’installent dans des milieux différents et présentent des problématiques différentes.

Le personnel du comité ZIP LSP lors de ses suivis terrain surveille donc 11 plantes envahissantes. Toutefois, l’équipe garde toujours un œil ouvert lorsqu’elle parcourt le territoire. C’est pourquoi suite à notre projet de caractérisation des cours d’eau du lac Saint-Pierre, une autre espèce fut aperçue : soit l’impatiente glandu- leuse ou de l’Himalaya. Cette dernière ne fait pas l’objet d’un suivi particulier, mais est toutefois considérée comme une plante envahissante.

En collaboration avec :

Afin de contrer l’envahissement des plantes exotiques et de leurs implantations : renseignez- vous sur les plantes que vous achetez, vous plantez, vous partagez ou même jetez. Certaines

d’entre elles sont magnifiques, mais ont des épines cachées!

Espèce à suivre

- Myriophylle à épi - Hydrocharide grenouillette - Butome à ombelle - Salicaire commune - Phalaris roseau - Phragmite commun - Nerprun bourdaine - Berce de Caucase - Ériochloé velue - Châtaigne d'eau - Renouée japonaise

Impatiente glanduleuse

Phalaris roseau Salicaire commune Butome à ombelle

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ZICO : Les oiseaux au cœur du lac Saint-Pierre

L’importance du lac Saint-Pierre pour la faune aviaire n’est plus à prouver. On y a déjà observé plus de 290 espèces, dont 131 nicheuses et 41 autres probables. Trente-deux espèces ayant un statut précaire ont également été identifiées dans le secteur dont 13 l’utilisent ou l’ont déjà utilisé pour la nidification. On y trouve également la plus grande héronnière en Amérique du Nord ainsi que la plus importante halte migratoire dans l’Est du Canada.

Des milliers d’oiseaux s’y arrêtent annuellement pour s’y reposer, s’y nourrir ou s’y reproduire. Quatre secteurs ont été jugés prioritaires et ont obtenu le titre de Zones d’Importances pour la Conservation des Oiseaux (ZICO). Ce dernier est un programme international mené par Birdlife International qui vise à identifier, surveiller et protéger les habitats essentiels pour la conservation de la faune aviaire et la biodiversité de la planète. Au Québec, c’est Nature Québec qui coordonne le programme qui comprend 96 sites.

Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a été désigné comme gardien ZICO en 2011 et participe à un suivi annuel de chacune de ces quatre ZICO. L’équipe doit se rendre dans ces secteurs et décrire si elles ont subi des modifications ou des perturbations et si des actions de conservation sont nécessaires ou ont été réalisés. De plus afin de sensibiliser la population et de l’informer sur la présence de ces zones précieuses, des dépliants ont été remis lors de nos activités. Finalement, les activités anthropiques entraînent souvent des problématiques pour la faune aviaire. Les canards arboricoles sont touchés par les modifications des habitats par l’humain. La coupe d’arbres morts (chicot) qui sont utilisés par ces espèces pour nicher limitait leur évolution. Ces pourquoi Canards illimités Canada a engendré un projet d’installation de nichoirs.

En 2013, 12 nichoirs furent installés sur la Grande île afin de favoriser la nidification des espèces arboricoles, tels le canard branchu et le harle couronné. De plus, l’équipe du Comité ZIP a investi plus de 54 heures dans les quatre ZICO du lac : soit la plaine inondable de Saint-Barthélemy, la Grande île, le Centre du lac Saint-Pierre et Nicolet/

Baie-du-Febvre.

En collaboration avec : Plaine inondable de Plaine inondable de Plaine inondable de

Saint Saint

Saint---BarthélemyBarthélemyBarthélemy La Grande îleLa Grande îleLa Grande île

Centre du Centre du Centre du lac Saintlac Saintlac Saint---PierrePierre Pierre Nicolet et Nicolet et

Nicolet et BaieBaie

Baie--du-du-du-Febvre-Febvre Febvre

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Suivi des cours d’eau agricole en plaine inondable

Depuis une dizaine d’années, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre et ses nombreux partenaires ont restauré 14 ruisseaux se situant dans la plaine inondable du lac Saint-Pierre. Suite aux travaux, des suivis de montaison du poisson, des bandes riveraines (BR) et de la reprise végétale doivent être faits. En 2013, ce sont 6 cours d’eau qui ont été suivis pour la montaison ichthyenne et 9 pour les bandes riveraines. De plus, pour 4 ruisseaux des stations IQBR (Indice de qualité de la bande riveraine) ont été effectuées. Cette dernière permet d’évaluer les conditions écologiques des habitats riverains (milieu aquatique et terrestre).

Quelques propriétaires n’ont pas honoré leurs ententes de conservation des bandes riveraines. Ces derniers ont tous reçu un avertissement ou un avis d’infraction en cas de récidive. Cependant, la majorité de ceux-ci respectaient leurs bandes riveraines. Des ajustements ont été effectués sur 3 de nos cours d’eau aménagés en 2012. Plusieurs arbustes plantés n’ont pas survécu à l’été sec de 2012 et au prolongement de la crue printanière 2013. C’est pourquoi plus de 600 nouveaux arbustes y ont été implantés. Dès le début de la frai des espèces hâtives, des pêches à l’aide de verveux ont permis la capture de plusieurs spécimens de grand brochet . La Perchaude s’est faite plus rare. Plusieurs autres espèces ont été observées, telles que la lotte, la barbotte brune, le crapet-soleil, le poisson-castor, l’achigan à petite bouche, le méné d’argent et le méné jaune.

Par la suite, les pêches se sont poursuivies jusqu’à la mi-juin sur 3 cours d’eau toujours à l’aide d’une seine pour observer la faune piscicole dans son ensemble utilisant les cours d’eau. Les conditions hydriques de cette année ont limité le nombre de pêches et par le fait même le nombre de prises possible. Ce sont 1 239 poissons qui furent capturés, soit 21 espèces appartenant à 9 familles.

Nos collaborateurs:

Propriétaires Suivi montaison

Suivi montaison

Respect des BR Respect des BR

NonNon--respect des BRrespect des BR

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Une Table de concertation régionale au lac Saint-Pierre!

Avec la signature de l'Entente Canada-Québec sur le Saint-Laurent (2011-2026), les instances gouvernementales ont prévu la mise en place de mécanismes de concertation permettant aux acteurs locaux de participer au processus de gestion de la zone du fleuve Saint-Laurent qui les concerne. Plus précisément, ce sont douze tables de concertation régionales qui seront progressivement créées afin d'harmoniser la gestion intégrée du Saint-Laurent (GISL).

La table de concertation régionale pour la zone du lac Saint-Pierre (TCR LSP) permettra aux individus et aux organisations d'ici de s'impliquer dans la planification et l'application des actions à porter afin de soutenir le développement durable de leur région. Ainsi, grâce à une approche de concertation qui favorisera la conciliation des intérêts et des besoins de tous à l'égard de la qualité de l'eau et de la santé des écosystèmes aquatiques, la GISL assurera une meilleure utilisation et la protection de nos ressources, tout en facilitant l'essor économique et social des communautés locales.

La gestion intégrée d'une ressource comme le lac Saint-Pierre s'avère toutefois complexe. Les intérêts politiques, environnementaux et socioéconomiques sous-jacents à une telle harmonisation sont nombreux.

Le défi majeur de la TCR LSP sera donc de rechercher un équilibre en soupesant les différentes contraintes et enjeux mis de l'avant par les « acteurs de l'eau ». Ces derniers sont les personnes et les organismes que la GISL intéresse en raison de leurs responsabilités ou de leurs activités dans le domaine de l'eau : instances gouvernementales fédérales, provinciales et municipales; industries et commerces; regroupements professionnels; fédérations agricoles; agences sectorielles; associations et organismes divers; communautés autochtones; groupes environnementaux; etc. Lors des réunions, la Table visera en somme à accorder les divers intérêts des acteurs, dans le but de former un consensus pour l'amélioration durable de l'état du lac Saint-Pierre. Conséquemment, le mandat de la TCR LSP se résume en trois points principaux :

1 - Favoriser la concertation des personnes et des organisations concernées par les enjeux liés au lac Saint-Pierre, afin de dégager une vision commune et d'harmoniser leurs actions.

2 - Informer, mobiliser et sensibiliser la population en faisant la promotion de la GISL.

3 - Contribuer à l'élaboration, à l'adoption, à la mise en œuvre et au suivi d'un document directeur — le plan de gestion intégrée des ressources (PGIR) — reflétant les préoccupations et la volonté d'action du milieu.

En vue de l'assemblée de fondation qui a eu lieu le 6 février 2014, plusieurs dizaines d’organismes et ministères ont répondu à l’invitation de participer à la TCR. Ces membres ont été associés à différents secteurs et catégories d'acteurs, dans lesquels les organisations, les associations et les sociétés de natures similaires sont groupées selon le type d'activités, de responsabilités ou d'intérêts qu'elles partagent, et ce, dans le but d'offrir une composition équilibrée et cohérente à la TCR. Bien évidemment, seulement certains des organismes adhérents occupent un siège à la table principale. Ainsi, c'est suite à la nomination des représentants par les différentes instances concernées, notamment lors d'élections dans certains secteurs, que la Table fut officiellement formée. En effet, un représentant siégera à la TCR pour chacune des catégories du secteur communautaire et du secteur économique. Ces derniers sont élus parmi les membres de leur catégorie et ils ont comme mandat de les représenter à la table. La

table de concertation régionale (TCR) du lac Saint-Pierre est maintenant composée de 23 sièges soutenus par plusieurs ministères fédéraux et provinciaux.

En collaboration avec :

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Des poissons en péril au lac Saint-Pierre, mais aussi dans ses rivières

En collaboration avec :

Marais Saint-Eugène : une beauté naturelle accessible et gratuite

67 nouveaux canetons pour la richesse faunique du lac Saint-Pierre

En 2012, le Comité ZIP du lac Saint-Pierre avait reçu le mandat de localiser la présence de 2 espèces de pois- sons ayant un statut précaire, soit le dard de sable et le fouille-roche gris. Quelques spécimens avaient été dé- couverts. En 2013, le bureau environnement et terre d’Odanak a demandé la collaboration du Comité ZIP pour vérifier la présence de ces espèces dans une portion de la rivière Saint-François incluse dans leur territoire.

Quelques spécimens des deux espèces visées furent identifiés à l’aide de deux techniques de pêche : la grande

seine et la pêche électrique. En collaboration avec :

Le marais Saint-Eugène est un îlot marécageux entouré de terre en bordure du fleuve dans un secteur achalandé de Trois-Rivières. Des travaux d’aménagement ont été réalisés en 2012 afin de faciliter la dévalaison du poisson venue y frayer, mais qui si voyait prisonnier lors de la décrue printanière. Des belvédères ont été construits près des points stratégiques du marais pour le faire découvrir à la population, mais aussi pour déplacer les usagers aux endroits les moins fragiles. En 2013, des suivis ichtyologiques ont été réalisés en collaboration avec l’équipe du MRNF Mauricie. Pendant la période la plus achalandée, une technicienne était présente pour discuter et in- former la population et limiter la circulation hors sentier. De plus, les berges de la structure de contrôle des eaux avaient subi une forte érosion. C’est pourquoi plusieurs arbustes et des toiles en fibre de coco ont été installés.

Ce projet est une vraie réussite! En collaboration avec :

Association des propriétaires et locataires de l’Île Saint-Eugène

Encore cette année, le canard branchu a utilisé les nichoirs installés sur la rive nord du lac Saint-Pierre. Ce sont 67 membranes qui ont été découvertes à l’inté- rieur de nos 30 nichoirs. Toutefois, 76 œufs non éclos ont été observés. Ceux-ci appartenaient à deux espèces : canard branchu et harle couronné.

Les résultats sont moins bons que les années précé- dentes. La présence d’oiseau de proie et humaine dans le secteur a possiblement influé ses résultats.

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À venir en 2014

Bassins MTQ - Ces milieux humides, créés artificiellement lors de la construction de l’autoroute 40, sont des sites privilégiés pour la reproduction, l’alevinage, l’alimentation et le repos de nombreuses espèces de pois- sons. Toutefois, les pratiques agricoles au nord des bassins dégradent la qualité de l’eau. Le ZIP LSP désire donc limiter l’apport de fertilisant, produits chimiques et sédiment en aménageant des structures de réten- tion à une quinzaine d’entrées d’eau en lien direct. Nous souhaitons donc ainsi améliorer la qualité de l’eau dans les bassins et par le fait même du lac Saint-Pierre. De plus, des corrections pour la libre circulation du poisson sont envisagées.

Pointe-à-Caron - En 2009, Le ZIP LSP a restauré une passerelle dans le secteur de la Pointe-à-Caron. En 2014, nous désirons aménager un stationnement pour y faciliter l’accès, un chemin menant à la rampe de mise à l’eau déjà existante ainsi qu’une aire de pique-nique pour offrir à la population un lieu de repos en bordure l’eau. Le secteur présente plusieurs types d’habitats offrant un milieu de choix et de qualité.

Aménagements et caractérisation de cours d’eau - Au total, une cinquantaine de cours d’eau seront caractérisés afin de faire un plan d’action prioritaire au lac St-Pierre. De plus, 5 cours d’eau en milieu agricole choisi parmi les priorisations de 2013 seront aménagés.

Implication du Comité ZIP du lac Saint-Pierre dans différents comités

 Comité de développement durable de la MRC Maskinongé

 Comité de protection des habitats fauniques des Îles de Ste-Anne de Sorel

 Comité des résidants du Marais St-Eugène

 CRRNT et CRÉ, plan quinquennal

 Table de concertation de Baie du Febvre

 Comité de suivi du chevalier cuivré

 Comité de navigation du Plan Saint-Laurent

 Comité de planification et d’évaluation environnemental des dragages du Plan Saint-Laurent

 Regroupement des Comités ZIP et Stratégie Saint-Laurent

 Tables de la culture du littoral au lac Saint-Pierre rive nord et rive sud

 Et plusieurs autres comités de travail ponctuels

Nombreux suivis annuels

Nichoirs canards branchus, Gardien ZICO, Cours d’eau aménagés, Plantes envahissantes, Surveillance des marais

Plusieurs autres projets à venir!

Tous les projets passés, présents et futurs sont rendus possibles grâce à la participation de nombreux par- tenaires. Que se soient avec l’aide financière, humaine, matériel ou technique, tous contribuent à la réalisa- tion de projets de qualité et à l’amélioration de la qualité de vie humaine, faune et floristique.

Sincères remerciements!

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Le lac St-Pierre…

Un milieu de vie à protéger et à partager

Comité ZIP du lac Saint-Pierre 121, Petite Rivière, Local 25 Louiseville (Québec) J5V 2H3 Téléphone : (819) 228-1384 Télécopie: (819) 228-1385 Courriel : info@comiteziplsp.org www.comiteziplsp.org

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