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COMBIEN D ADULTES PARTICIPENT À DES ACTIVITÉS DE FORMATION?

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Academic year: 2022

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INDICATEUR C 6

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) en 2012, quelque 50 % des adultes salariés prennent part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur chaque année.

Ce pourcentage va de plus de 60 % au Danemark, en Finlande, en Norvège et aux Pays‑Bas, à moins de 40 % en Fédération de Russie, en France, en Italie, en Pologne et en République slovaque.

Quelque 60 % des adultes salariés qui ont de bonnes compétences en technologies de l’information et de la communication (TIC) et en résolution de problèmes participent à des activités formelles et/ ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 18 % seulement de ceux qui n’ont pas d’expérience en informatique.

Quelque 60  % des salariés qui exercent une profession très qualifiée participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre environ 25  % seulement des salariés qui exercent une profession élémentaire.

Contexte

L’apprentissage à l’âge adulte peut jouer un rôle important pour aider les adultes à entretenir et à enrichir des compétences clés en matière de traitement de l’information, et à acquérir de nouveaux savoirs et savoir‑faire tout au long de leur vie. Il est crucial d’offrir aux adultes des possibilités d’apprentissage dans un cadre organisé au‑delà de la formation initiale et de leur permettre d’y accéder ; c’est particulièrement vrai pour les travailleurs qui doivent s’adapter au changement tout au long de leur carrière. La formation continue est désormais pertinente pour les travailleurs qui exercent des professions tant qualifiées que peu qualifiées. Dans les secteurs de haute technologie, les travailleurs doivent adapter leurs compétences et se tenir au courant des progrès technologiques rapides. Quant aux travailleurs qui sont en poste dans des secteurs où la technologie intervient moins

Graphique C6.1. Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leurs compétences

en technologies de l’information et de la communication et leur volonté de les utiliser pour la résolution de problèmes (2012)

Évaluation des compétences des adultes, salariés âgés de 25 à 64 ans

* Voir la note concernant les données de la Fédération de Russie dans la section « Méthodologie ».

Les pays sont classés par ordre décroissant de la participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur parmi les salariés se situant dans le groupe 4 de compétences (bonnes compétences en TIC et en résolution de problèmes).

Source : OCDE. Tableau C6.1 (P). Voir les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards-sur-l-education-19991495.htm).

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933284339 80

70 60 50 40 30 20 10 0

%

Danemark Norge Finlande Pays-Bas États-Unis Suède Australie Canada Estonie Moyenne Irlande Allemagne Rép. tchèque Flandre (Belgique) Corée Autriche Rép. slovaque Japon Pologne d. de Russie*

Groupe 4 (bonnes compétences en TIC et en résolution de problèmes) Groupe 3 (compétences modérées en TIC et en résolution de problèmes)

Groupe 2 (échec au test de base en informatique ou compétences minimes en résolution de problèmes) Groupe 1 (refus de passer les épreuves informatisées)

Groupe 0 (pas d'expérience en informatique)

Angleterre/ Irlande du N. (RU)

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INDICATEUR C 6

(OCDE, 2013). En règle générale, plus un travailleur est productif, plus son employeur est enclin à investir dans son capital humain.

Autres faits marquants

Dans tous les pays, la participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur est fortement liée à leur degré de maîtrise de compétences clés, notamment en littératie et en numératie, et à leur niveau de formation. Ces facteurs se conjuguent pour créer un cercle vertueux favorisant les individus très qualifiés et très instruits qui tendent à acquérir encore plus de compétences en participant à des activités de formation pour adultes. Ces facteurs se conjuguent aussi pour créer un cercle vicieux qui dessert les individus dont le niveau de formation et de compétences est peu élevé, et qui manquent de soutien pour participer aux possibilités formelles d’apprentissage pour combler leurs lacunes.

Les taux de participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur sont les plus élevés chez ceux qui utilisent le plus souvent leurs compétences de lecture, d’écriture et de numératie dans le cadre professionnel.

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 57 % des salariés travaillant à temps plein sous contrat à durée indéterminée participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 33 % seulement des salariés travaillant à temps partiel sous contrat à durée déterminée.

Dans tous les pays, les salariés âgés de 25 à 34 ans sont plus susceptibles de participer à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur que ceux âgés de 55 à 64 ans.

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C 6

Analyse

Activités formelles et/ou non formelles de formation financées par les employeurs

Les employeurs soutiennent la participation de leurs salariés à des activités de formation lorsqu’ils ont intérêt à investir dans le capital humain. Ils peuvent apporter un soutien en nature, par exemple en proposant des activités de formation que leurs salariés suivent en tout ou partie pendant leur temps de travail, ou un soutien financier, en offrant des bourses aux salariés pour qu’ils participent à des activités de formation.

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 50 % environ des adultes salariés participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur chaque année. Ce pourcentage va de plus de 60 % au Danemark, en Finlande, en Norvège et aux Pays‑Bas, à moins de 40 % en Fédération de Russie, en France, en Italie, en Pologne et en République slovaque (voir le tableau C6.1 [P]).

La forte variation du taux de participation à des activités de formation pour adultes suggère de grandes différences dans les cultures d’apprentissage, dans les possibilités d’apprentissage proposées dans le cadre professionnel et dans les structures de formation pour adultes. Les résultats de l’Évaluation des compétences des adultes, administrée dans le cadre du Programme de l’OCDE pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PIAAC), révèlent une relation nette dans un pays donné entre le degré de participation aux activités de formation pour adultes et le degré moyen de maîtrise des compétences clés en traitement de l’information.

Variation du taux de participation selon les compétences en TIC et le niveau de formation

En 2012, l’Évaluation des compétences des adultes a déterminé dans quelle mesure les adultes étaient capables d’utiliser les TIC pour résoudre des problèmes. Le graphique C6.1 montre que dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 63 % des adultes qui ont de bonnes compétences en TIC et en résolution de problèmes participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 18 % seulement de ceux qui n’ont pas d’expérience en informatique. Les adultes les plus performants sont ainsi environ trois fois plus susceptibles de participer à activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur que les adultes les moins performants (voir le tableau C6.1 [P]).

Le taux de participation augmente avec le niveau de compétences dans tous les pays de l’OCDE et entités infranationales à l’étude. Les adultes les plus compétents sont plus de trois fois plus susceptibles de prendre part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur que les adultes les moins compétents dans tous les pays et entités infranationales participants, sauf en Angleterre (Royaume‑Uni), en Australie, en Fédération de Russie, en Irlande, en Irlande du Nord (Royaume‑Uni) et en République tchèque, où les adultes les plus compétents sont deux fois, mais moins de trois fois, plus susceptibles d’y prendre part que les adultes les moins compétents. En Angleterre (Royaume‑Uni), en Irlande, en Irlande du Nord (Royaume‑Uni) et en République tchèque, 25 % au moins des salariés sans expérience en informatique participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. En Angleterre (Royaume‑Uni), en Australie, au Danemark, aux États‑Unis, en Finlande, en Norvège, aux Pays‑Bas et en Suède, les salariés ayant de bonnes compétences en TIC et en résolution de problèmes sont deux sur trois environ (67 %, voire davantage) à recevoir de leur employeur un soutien pour la poursuite de leur apprentissage (voir le tableau C6.1 [P]).

La fréquence à laquelle les adultes utilisent leurs compétences en TIC et en résolution de problèmes dans le cadre professionnel est également en lien avec leur taux de participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. Les activités en rapport avec les TIC qui ont été retenues sont les suivantes : utiliser des courriels, Internet, des feuilles de calcul, des logiciels de traitement de texte et des langages de programmation ; effectuer des transactions en ligne ; et participer à des discussions en ligne (conférences, messagerie instantanée). Les personnes interrogées ont indiqué à quelle fréquence elles se livraient à chaque activité : jamais ; moins d’une fois par mois  ; moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois par mois  ; moins d’une fois par semaine, mais pas tous les jours ; ou tous les jours. L’indice créé pour mesurer la fréquence d’utilisation des TIC compare la fréquence des activités déclarée par chaque personne interrogée à la fréquence des activités toutes personnes interrogées confondues.

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, le taux moyen de participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par les employeurs passe en moyenne de 36 % chez les adultes qui ne se livrent jamais aux activités en rapport avec les TIC citées ci‑dessus à 67 % chez ceux qui s’y livrent le plus souvent. Parallèlement, au moins 60 % des adultes qui se livrent à ces activités à une fréquence modérée à élevée (soit ceux qui ont indiqué s’y livrer moins d’une fois par semaine,

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C 6

mais au moins une fois par mois ; ou moins d’une fois par semaine, mais pas tous les jours ; ou tous les jours) participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, ce qui suggère l’existence d’un effet de plafonnement (voir le tableau C6.3e disponible en ligne).

Le niveau de formation des salariés est également étroitement lié à leur taux de participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, les travailleurs très instruits sont environ deux fois plus susceptibles que les travailleurs peu instruits de prendre part à des activités de formation (le taux de participation s’établit ainsi à 62 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, contre 29 % seulement chez les individus dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire [niveau de formation le plus élevé atteint]). Dans l’ensemble, cette différence entre les deux groupes est plus importante dans les pays où les taux de participation sont moins élevés (le coefficient de corrélation est de 0.86) (voir le tableau C6.2a).

Variation du taux de participation selon l’environnement professionnel

Les exigences associées aux fonctions professionnelles influent aussi sur les besoins de formation des travailleurs et leur propension à prendre part à des activités de formation. La profession exercée est l’un des indicateurs du niveau de compétences exigé des travailleurs. Dans l’Évaluation des compétences des adultes, quatre groupes différents de professions ont été retenus  : les professions intellectuelles qualifiées (soit les professions des directeurs, les professions intellectuelles et scientifiques, et les professions intermédiaires)  ; les professions intellectuelles semi‑qualifiées (soit celles exercées par les employés de type administratif, les commerçants et les vendeurs) ; les professions manuelles semi‑qualifiées (soit celles exercées par les ouvriers qualifiés) ; et les professions élémentaires.

Graphique C6.2. Participation des salariés à des activités de formation financées par leur employeur, selon le type de profession exercée (2011, 2012)

Évaluation des compétences des adultes et Enquête sur l’éducation des adultes, salariés âgés de 25 à 64 ans

Remarques : les données des pays ayant participé à l’Évaluation des compétences des adultes se réfèrent aux « activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur », tandis que celles des pays ayant participé à l’Enquête sur l’éducation des adultes d’Eurostat se réfèrent aux

« activités non formelles de formation financées par l’employeur en rapport avec les fonctions professionnelles exercées ».

* Voir la note concernant les données de la Fédération de Russie dans la section « Méthodologie ».

Les pays sont classés par ordre décroissant de la participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur parmi les salariés exerçant une profession qualifiée.

Source : OCDE. Tableau C6.2c. Voir les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards-sur-l-education-19991495.htm).

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933284342 80

70 60 50 40 30 20 10 0

%

80 70 60 50 40 30 20 10 0

%

Finlande Danemark Suède Norge Pays-Bas États-Unis Australie Estonie Allemagne Irlande Canada Moyenne Flandre (Belgique) Rép. tchèque Corée Japon Espagne Autriche Pologne France Rép. slovaque Italie d. de Russie* Luxembourg Suisse Portugal Slonie Hongrie Gce

Professions qualifiées

Professions intellectuelles semi-qualifiées Professions manuelles semi-qualifiées Professions élémentaires

Angleterre/ Irlande du N. (RU)

Source : Enquête sur l’éducation des adultes (2011)

Source : Évaluation des compétences des adultes (2012)

Le graphique  C6.2 combine des informations provenant de l’Évaluation des compétences des adultes et des informations provenant de l’Enquête sur l’éducation des adultes (EEA), pour les pays qui n’ont pas participé à l’Évaluation des compétences des adultes. Les résultats sont présentés dans des sections distinctes, car ils ne sont pas directement comparables. Dans la partie gauche du graphique, les données portent sur les activités formelles

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et/ou non formelles de formation, et proviennent de l’Évaluation des compétences des adultes (2012), tandis que dans la partie droite du graphique, les données portent sur les activités non formelles de formation financées par les employeurs et en rapport avec les fonctions professionnelles exercées et proviennent de l’EEA (2011).

En moyenne, dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC), 62 % des salariés exerçant une profession intellectuelle qualifiée participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 26  % seulement des salariés exerçant une profession élémentaire. Les premiers sont donc plus de deux fois plus susceptibles que les seconds de participer à des activités de formation (voir le tableau 6.2c). Ces résultats étayent la thèse selon laquelle les salariés exerçant une profession plus exigeante en termes de compétences sont plus susceptibles de participer à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. La profession exercée par les travailleurs est reconnu comme le facteur le plus déterminant de la fréquence à laquelle ils utilisent leurs compétences dans le cadre professionnel (OCDE, 2013, p. 194).

Ce sont les travailleurs exerçant une profession qualifiée qui participent le plus souvent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, et les travailleurs exerçant une profession élémentaire qui y participent le moins souvent. Parmi les pays et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, en Italie et en Pologne, les taux de participation sont similaires, relativement peu élevés, chez tous les adultes qui n’exercent pas une profession qualifiée. Les taux de participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par les employeurs varient peu entre les salariés exerçant une profession intellectuelle semi‑qualifiée et ceux exerçant une profession manuelle semi‑

qualifiée en Allemagne, en Autriche, au Canada, en Norvège, en République slovaque et en République tchèque, alors qu’ils sont plus élevés chez les salariés exerçant une profession intellectuelle dans la plupart des autres pays. Au Danemark, en Finlande et en Norvège, plus de 35 % des salariés exerçant une profession élémentaire participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre plus de 70 % de ceux exerçant une profession qualifiée. C’est en Autriche, en Corée, en Espagne, en Fédération de Russie, en France, en Italie, au Japon, en Pologne et en République slovaque que les salariés exerçant une profession qualifiée participent le moins à ces activités : leurs taux de participation y sont inférieurs à 60 %. Dans les pays qui ont participé à l’EEA, c’est en Hongrie que le taux de participation est le plus élevé chez les salariés exerçant une profession élémentaire : 40 % d’entre eux y prennent part à des activités non formelles de formation financées par leur employeur et en rapport avec leurs fonctions professionnelles ; quant aux salariés exerçant une profession qualifiée, c’est au Luxembourg que leur taux de participation est le plus élevé : 67 % d’entre eux y prennent part à de telles activités (voir le tableau C6.2c).

Variation du taux de participation selon le type de contrat de travail et le secteur d’activité

Sans grande surprise, les actifs occupés à temps partiel, soit ceux qui travaillent au plus 30 heures par semaine, sont moins susceptibles que les actifs occupés à temps plein de participer à des activités formelles et/ou non formelles de formation, en particulier celles financées par leur employeur. Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 52 % des actifs occupés à temps plein, soit ceux qui travaillent au moins 30 heures par semaine, prennent part à ces activités, contre 35 % des actifs occupés à temps partiel. Les travailleurs sous contrat à durée déterminée tendent aussi à moins participer à ces activités (43 %) que les travailleurs sous contrat à durée indéterminée (55 %) (voir le tableau C6.2d).

Le graphique C6.3 montre l’effet conjugué des deux variables ci‑dessus sur le taux de participation. Les employeurs estiment moins risqué d’investir dans le capital humain des personnes qu’ils emploient à temps plein et sous contrat à durée indéterminée, car ils considèrent que ces personnes resteront vraisemblablement plus longtemps dans leur entreprise et que leur gain de productivité remboursera l’investissement. L’inverse vaut pour les travailleurs à temps partiel sous contrat à durée déterminée. Les résultats le confirment : dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 57 % des salariés travaillant à temps plein sous contrat à durée indéterminée prennent part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 33 % seulement des salariés travaillant à temps partiel sous contrat à durée déterminée (voir le tableau 6.2d).

La classification des secteurs d’activité utilisée dans l’Évaluation des compétences des adultes (à savoir le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire de niveau inférieur et le secteur tertiaire de niveau supérieur) reflète les compétences demandées dans chaque catégorie. Assez logiquement, les travailleurs en poste dans le secteur tertiaire de niveau supérieur affichent les taux de participation les plus élevés dans tous les pays, tandis que ceux en poste dans le secteur primaire accusent les taux de participation les moins élevés dans la plupart des pays.

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C 6

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales participants, 59 % des travailleurs en poste dans le secteur tertiaire de niveau supérieur participent à de telles activités, contre 36 % seulement des travailleurs en poste dans le secteur primaire. Les taux de participation dans le secteur secondaire et le secteur tertiaire de niveau inférieur varient, ce qui s’explique vraisemblablement par les compétences demandées dans le secteur secondaire dans les pays (voir le tableau C6.2e disponible en ligne). Voir l’annexe 3 pour plus de détails sur la classification des secteurs d’activité (www.oecd.org/fr/education/regards‑sur‑l‑education‑19991495.htm).

Variation du taux de participation en fonction de l’existence d’autres formes d’apprentissage dans le cadre professionnel

L’existence d’autres formes d’apprentissage dans le cadre professionnel donne des indications sur la mesure dans laquelle l’entreprise est aussi un environnement d’apprentissage. L’indice créé pour le déterminer est constitué à partir de plusieurs variables : apprendre auprès de superviseurs ou de collègues ; apprendre par la pratique ; et rester au courant des nouveaux produits et services. Le graphique C6.4 montre que ce sont les salariés qui se livrent davantage à ces autres activités d’apprentissage qui participent le plus à des activités de formation financées par leur employeur. Il montre aussi qu’il existe un effet de plafonnement : le taux de participation augmente ainsi fortement entre les salariés qui ne se livrent à aucune activité d’apprentissage et ceux qui s’y livrent occasionnellement, mais pas entre ces derniers et ceux qui se livrent souvent à ces activités. Cet effet s’observe dans les trois variables retenues dans l’indice ; en d’autres termes, il n’est pas imputable à la construction de l’indice (voir le tableau C6.3a).

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 13 % des salariés qui ont indiqué ne jamais se livrer à l’une des activités d’apprentissage prennent part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 59 % de ceux qui se livrent le plus souvent à ces activités d’apprentissage. Ces derniers sont quatre fois plus susceptibles d’y participer que les premiers.

En Allemagne, en Fédération de Russie, en France, au Japon et en Suède, le coefficient de variation du taux de participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur est supérieur à 7 selon la fréquence à laquelle ils se livrent à d’autres activités d’apprentissage dans le cadre professionnel.

Graphique C6.3. Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leur temps de travail

et leur type de contrat (2012)

Évaluation des compétences des adultes, salariés âgés de 25 à 64 ans

1. Pour l’Australie, les données relatives au statut temps plein/temps partiel utilisent une variable plafonnée à 60 heures par semaine ; il n’existe pas de plafond pour les autres pays.

* Voir la note concernant les données de la Fédération de Russie dans la section « Méthodologie ».

Les pays sont classés par ordre décroissant de la participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur parmi les salariés travaillant à temps plein sous contrat à durée indéterminée.

Source : OCDE. Tableau C6.2d. Voir les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards-sur-l-education-19991495.htm).

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933284355 80

70 60 50 40 30 20 10 0

%

Pays-Bas Danemark Finlande Norge Australie1 États-Unis Suède Irlande Canada Corée Moyenne Allemagne Rép. tchèque Estonie Flandre (Belgique) Espagne Autriche le Japon Pologne France Rép. slovaque Italie d. de Russie*

Temps plein, contrat à durée indéterminée Temps plein, contrat à durée déterminée Temps partiel, contrat à durée indéterminée Temps partiel, contrat à durée déterminée

Angleterre/ Irlande du N. (RU)

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C 6

Dans  ces  pays,  le  taux de participation est peu élevé chez les salariés qui ne se livrent jamais à de telles activités d’apprentissage. À l’inverse, dans de nombreux pays affichant des taux relativement élevés de participation aux activités formelles et/ou non formelles de formation financées par les employeurs (soit des taux supérieurs à 16 %) chez les salariés qui ne se livrent jamais à des activités d’apprentissage dans le cadre professionnel, le coefficient de variation des taux est peu élevé (inférieur à 4) selon la fréquence des activités d’apprentissage dans le cadre professionnel. Ces pays de l’OCDE et entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes sont l’Angleterre (Royaume‑Uni), le Canada, la Corée, l’Irlande, l’Irlande du Nord (Royaume‑Uni), la Pologne et la République tchèque (voir le tableau C6.3a).

Variation du taux de participation selon l’utilisation des compétences en traitement de l’information dans le cadre professionnel

Lors de l’Évaluation des compétences des adultes, il a été demandé aux personnes interrogées d’indiquer à quelle fréquence elles utilisaient diverses compétences dans le cadre professionnel. Ces compétences ont ensuite été regroupées pour constituer des indices de compétences en traitement de l’information (lecture, écriture, numératie, compétences en TIC et en résolution de problèmes) et d’autres compétences génériques (hiérarchisation des tâches, apprentissage dans le cadre professionnel, compétences d’influence, compétences de coopération, compétences d’auto‑organisation, dextérité et aptitudes physiques) (OCDE, 2013).

Toutes les compétences en traitement de l’information qui ont été mesurées sont en forte corrélation avec la participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur.

Les résultats confirment l’hypothèse générale selon laquelle les salariés qui utilisent davantage leurs compétences participent également davantage aux activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur (voir les tableaux C6.3b à C6.3e disponibles en ligne).

L’indice de lecture dans le cadre professionnel est constitué à partir de huit tâches différentes. Le graphique C6.5 montre que dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 67 % des adultes qui lisent le plus souvent dans le cadre professionnel prennent part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. Par contraste, 14  % seulement des adultes qui ont déclaré ne jamais lire dans le cadre professionnel en font autant. Plus les salariés lisent dans le cadre professionnel, plus leur taux de participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur augmente (voir le tableau C6.3b disponible en ligne).

Graphique C6.4. Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leurs autres formes d’apprentissage

dans le cadre professionnel (2012)

Évaluation des compétences des adultes, salariés âgés de 25 à 64 ans

* Voir la note concernant les données de la Fédération de Russie dans la section « Méthodologie ».

Les pays sont classés par ordre décroissant de la participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur parmi les salariés dont l’indice d’apprentissage dans le cadre professionnel est de 80 % ou plus.

Source : OCDE. Tableau C6.3a. Voir les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards-sur-l-education-19991495.htm).

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933284364 80

70 60 50 40 30 20 10 0

%

Pays-Bas Danemark Australie Finlande Norge Suède États-Unis Flandre (Belgique) Canada Irlande Allemagne Moyenne Rép. tchèque Estonie Corée Autriche Espagne Japon Pologne France Rép. slovaque d. de Russie* Italie

Moins de 20 % 20 % à moins de 40 %

Jamais 40 % à moins de 60 % 60 % à moins de 80 % 80 % ou plus

Angleterre/ Irlande du N. (RU)

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C 6

Au Danemark, en Finlande, aux Pays‑Bas et en Suède, parmi les salariés qui lisent souvent dans le cadre professionnel, plus de trois sur quatre participent à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur (soit 75 %, voire davantage). À l’autre extrême, en Allemagne, en Autriche, en Estonie, en Fédération de Russie, au Japon et en République slovaque, parmi les salariés qui ne lisent jamais dans le cadre professionnel, moins d’1 sur 10 (moins de 10 %) participe à de telles activités (voir le tableau C6.3b disponible en ligne).

Dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes, 19 % des salariés qui n’écrivent jamais dans le cadre professionnel prennent part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 67 % de ceux qui écrivent très souvent dans le cadre professionnel. Les taux de participation tendent à augmenter plus les adultes écrivent dans le cadre professionnel (voir le tableau C6.3c disponible en ligne).

Les résultats sont similaires si l’analyse porte sur l’utilisation des compétences de numératie dans le cadre professionnel. En moyenne, dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC), 63 % des salariés qui utilisent très souvent leurs compétences en numératie dans le cadre professionnel prennent part à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, contre 33 % seulement de ceux qui n’utilisent jamais ces compétences dans le cadre professionnel (voir le tableau C6.3d disponible en ligne).

Variation du taux de participation selon l’utilisation de certaines compétences génériques dans le cadre professionnel

Le graphique C6.6 montre que l’utilisation des compétences d’influence dans le cadre professionnel est en forte corrélation avec la participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. Les taux de participation augmentent plus les compétences d’influence sont utilisées dans le cadre professionnel : ils s’établissent à 33 % chez les salariés qui n’utilisent jamais leurs compétences d’influence dans le cadre professionnel, mais à 63 % chez ceux qui les utilisent très souvent dans ce cadre. Ces derniers sont donc deux fois plus susceptibles que les premiers de participer à des activités de formation financées par leur employeur (voir le tableau C6.3f disponible en ligne).

Graphique C6.5. Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences en lecture

dans le cadre professionnel (2012) Survey of Adult Skills, employed 25-64 year-olds

* Voir la note concernant les données de la Fédération de Russie dans la section « Méthodologie ».

Les pays sont classés par ordre décroissant de la participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur parmi les salariés dont l’indice d’utilisation des compétences en lecture dans le cadre professionnel est de 80 % ou plus.

Source : OCDE. Tableau C6.3b disponible en ligne. Voir les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards-sur-l-education-19991495.htm).

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933284377 90

80 70 60 50 40 30 20 10 0

%

Danemark Finlande Pays-Bas Suède États-Unis Norge Australie Estonie Canada Irlande Allemagne Moyenne Flandre (Belgique) Corée Japon Rép. tchèque Espagne Pologne Autriche Rép. slovaque France Italie d. de Russie*

Moins de 20 % 20 % à moins de 40 %

Jamais 40 % à moins de 60 % 60 % à moins de 80 % 80 % ou plus

Angleterre/ Irlande du N. (RU)

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C 6

Dans la plupart des pays, la participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur augmente plus ils utilisent leurs compétences d’influence dans le cadre professionnel.

En Allemagne, en Autriche, en Flandre (Belgique), en Pologne et en République tchèque, les taux de participation des deux groupes de salariés qui utilisent le plus souvent leurs compétences d’influence dans le cadre professionnel sont proches (ils ne diffèrent pas de plus de 5 points de pourcentage), ce qui suggère un léger effet de plafonnement (voir le tableau C6.3f disponible en ligne).

Les salariés qui n’utilisent jamais leurs compétences de hiérarchisation (pour choisir ou modifier la séquence de tâches professionnelles, le rythme de travail ou les horaires, ou pour déterminer comment effectuer une tâche) dans le cadre professionnel sont ceux qui participent le moins à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur. En moyenne, dans les pays de l’OCDE et les entités infranationales qui ont participé à l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC), 29 % seulement de ces salariés prennent part à ces activités. Dans la plupart des pays, le taux de participation augmente fortement entre ceux qui n’utilisent jamais leurs compétences de hiérarchisation des tâches dans le cadre professionnel et ceux qui les y utilisent occasionnellement, mais il est plus élevé chez ces derniers que chez ceux qui utilisent le plus souvent ces compétences (voir le tableau C6.3g disponible en ligne).

Définitions

Le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans.

Activités de formation  : par activités formelles de formation, on entend les activités organisées dans le système d’éducation, c’est‑à‑dire dans les établissements d’enseignement (écoles, collèges, universités et autres établissements à vocation pédagogique), qui constituent le parcours normal de la scolarisation à temps plein des enfants et des jeunes. Les formations peuvent être dispensées par des établissements publics ou privés. Par activités non formelles de formation, on entend les activités organisées et régulières qui ne correspondent pas exactement aux activités formelles définies ci‑dessus. Ces activités peuvent être organisées dans des établissements d’enseignement ou ailleurs, et être suivies par des individus de tout âge. Selon les pays, il peut s’agir de programmes d’alphabétisation pour adultes ou de programmes visant à dispenser une formation de base aux jeunes en décrochage scolaire, à enseigner des savoir‑faire professionnels et des compétences utiles dans la vie, ou encore à enrichir la culture générale. L’Évaluation des compétences des adultes dresse une liste d’activités non formelles de formation,

Graphique C6.6. Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences d’influence

dans le cadre professionnel (2012)

Évaluation des compétences des adultes, salariés âgés de 25 à 64 ans

* Voir la note concernant les données de la Fédération de Russie dans la section « Méthodologie ».

Les pays sont classés par ordre décroissant de la participation à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par l’employeur parmi les salariés dont l’indice d’utilisation des compétences d’influence dans le cadre professionnel est de 80 % ou plus.

Source : OCDE. Tableau C6.3f disponible en ligne. Voir les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards-sur-l-education-19991495.htm).

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933284386 80

70 60 50 40 30 20 10 0

%

Danemark Pays-Bas Finlande Norge Suède États-Unis Australie Canada Estonie Irlande Allemagne Moyenne Flandre (Belgique) Corée Japon Autriche Rép. tchèque Espagne Pologne France Rép. slovaque Italie d. de Russie*

Moins de 20 % 20 % à moins de 40 %

Jamais 40 % à moins de 60 % 60 % à moins de 80 % 80 % ou plus

Angleterre/ Irlande du N. (RU)

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C 6

notamment les cours à distance, les cours privés, les formations organisées sur le lieu de travail et les ateliers et séminaires, pour amener les personnes interrogées à citer toutes les activités de formation auxquelles elles ont pris part au cours des 12 mois précédents. Certaines de ces activités de formation sont de courte durée.

Activités formelles et/ou non formelles de formation financées par les employeurs : les employeurs peuvent apporter un soutien en nature (par exemple en proposant des activités de formation que leurs salariés suivent en tout ou partie pendant leur temps de travail) ou un soutien financier (en offrant des bourses aux salariés pour qu’ils participent à des activités de formation).

Compétences génériques dans le cadre professionnel : par apprentissage dans le cadre professionnel, on entend le fait d’apprendre auprès de superviseurs ou de collègues ; d’apprendre par la pratique ; et de rester au courant des nouveaux produits et services ; par compétences d’influence, on entend les compétences utilisées pour donner des ordres, enseigner ou former ; faire des présentations ou des discours ; vendre des produits ou services ; conseiller ; planifier les activités d’autrui ; convaincre ou influencer ; et négocier ; par compétences de hiérarchisation des tâches, on entend les compétences utilisées pour choisir ou modifier la séquence de tâches professionnelles, le rythme de travail ou les horaires ; et déterminer comment effectuer une tâche ; et par compétences de coopération, on entend les compétences utilisées pour coopérer ou collaborer avec des collègues.

Indices d’apprentissage dans le cadre professionnel, d’utilisation des compétences de lecture dans le cadre professionnel, d’utilisation des compétences d’écriture dans le cadre professionnel, d’utilisation des compétences de numératie dans le cadre professionnel, d’utilisation des compétences en TIC dans le cadre professionnel, d’utilisation des compétences d’influence dans le cadre professionnel, d’utilisation des compétences de hiérarchisation des tâches dans le cadre professionnel et d’utilisation des compétences de coopération dans le cadre professionnel : les indices ont été construits selon la méthode de l’estimation de la vraisemblance moyenne pondérée de Warm. Ils sont dérivés de variables basées sur une échelle de Likert, allant de « Jamais » à « Chaque jour ».

Il est possible de comparer à l’aide de valeurs numériques la fréquence d’utilisation de ces différentes compétences : la valeur 0 indique que les compétences visées ne sont jamais utilisées ; la valeur 1, qu’elles sont utilisées moins d’une fois par mois ; la valeur 2, qu’elles sont utilisées moins d’une fois par semaine, mais au moins une fois par mois ; la valeur 3, qu’elles sont utilisées moins d’une fois par semaine, mais pas tous les jours ; et la valeur 4, qu’elles sont utilisées tous les jours. Il convient dès lors d’interpréter la fréquence de l’utilisation des compétences comme suit : une utilisation nulle correspond à l’utilisation la moins fréquente, et une utilisation égale ou supérieure à 80 %, à l’utilisation la plus fréquente. Pour plus de détails sur les indices, voir Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2013 : Premiers résultats de l’Évaluation des compétences des adultes, p. 154 (OCDE, 2013).

Secteurs d’activité  : le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire de niveau inférieur et le secteur tertiaire de niveau supérieur sont définis en fonction de la variable ISIC2C. Voir la liste détaillée des branches d’activité incluses dans chaque secteur à l’annexe 3.

Compétences en traitement de l’information  : les compétences de lecture sont celles utilisées pour lire des documents (consignes, instructions, lettres, mémos, courriers, articles, livres, manuels, notes, factures, graphiques, cartes)  ; les compétences d’écriture sont celles utilisées pour rédiger des documents (lettres, mémos, courriels, articles, rapports, formulaires)  ; les compétences de numératie sont celles utilisées pour calculer des prix, des coûts ou des budgets ; utiliser des fractions, des décimales ou des pourcentages ; utiliser une calculatrice ; préparer des graphiques ou des tableaux ; faire de l’algèbre ou utiliser des formules ; et utiliser les mathématiques ou des statistiques avancées (calcul, trigonométrie, régressions) ; et les compétences en TIC sont celles utilisées pour utiliser les courriels, Internet, des feuilles de calcul, des traitements de texte, des langages de programmation ; effectuer des transactions en ligne ; et participer à des discussions en ligne (conférences, messagerie instantanée).

Niveaux de formation : les niveaux de formation inférieurs au deuxième cycle de l’enseignement secondaire correspondent aux niveaux 0, 1, 2 et 3C (formations courtes) de la CITE 97 ; les niveaux de formation égaux au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire correspondent aux niveaux 3A, 3B, 3C (formations longues) et 4 de la CITE 97 ; et les niveaux de formation égaux à l’enseignement tertiaire correspondent aux niveaux 5A, 5B et 6 de la CITE 97.

Professions : par professions qualifiées, on entend la profession des membres de l’exécutif et des corps législatifs, ainsi que des directeurs, cadres de direction et gérants (grand groupe 1 de la CITP), les professions intellectuelles et scientifiques (grand groupe 2) et les professions intermédiaires (grand groupe 3) ; par professions intellectuelles semi-qualifiées, on entend les professions des employés de type administratif (grand groupe  4), du personnel

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C 6

des  services aux particuliers, des commerçants et des vendeurs (grand groupe  5)  ; par professions manuelles semi-qualifiées, on entend les professions des agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche (grand groupe 6) ; les métiers qualifiés de l’industrie et de l’artisanat (grand groupe 7) ; et les professions des conducteurs d’installations et de machines et ouvriers de l’assemblage (grand groupe 8) ; et par professions élémentaires, on entend les professions des aides de ménage et des manœuvres, et autres professions non qualifiées (grand groupe 9).

Par groupes de compétences, on entend les groupes d’individus constitués en fonction de leurs compétences en technologies de l’information et de la communication (TIC) et de leur volonté d’utiliser ces compétences pour la résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique. Les individus sont répartis entre ces groupes en fonction des caractéristiques des tâches qu’ils ont été capables de mener à bien et des scores qu’ils ont obtenus aux épreuves de résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique lors de l’Évaluation des compétences des adultes.

Groupe 0 (pas d’expérience en informatique)

Groupe 1 (refus de passer les épreuves informatisées)

Groupe 2 (échec au test de base en informatique ou compétences minimes en résolution de problèmes – scores inférieurs au niveau 1 aux épreuves de résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique)

Groupe 3 (compétences modérées en TIC et en résolution de problèmes – scores égaux au niveau 1 aux épreuves de résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique)

Groupe 4 (bonnes compétences en TIC et en résolution de problèmes – scores égaux au niveau 2 ou 3 aux épreuves de résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique)

Temps de travail et type de contrat : par travailleurs à temps plein, on entend les actifs occupés dont le temps de travail est égal ou supérieur à 30 heures par semaine ; par contrat à durée déterminée, on entend les contrats temporaires, les contrats d’intérimaires, les contrats d’apprentissage ou autre programme de formation.

Méthodologie

Toutes les données proviennent de l’Évaluation des compétences des adultes, administrée en 2012 dans le cadre du Programme de l’OCDE pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PIAAC).

Un certain nombre de variables relatives à l’utilisation des compétences proviennent directement de questions posées dans le questionnaire de base administré lors de l’Évaluation des compétences des adultes. D’autres variables ont été dérivées de plusieurs questions posées dans le questionnaire de base. Ces variables ont été manipulées de sorte que leur moyenne est égale à 2 et leur écart‑type à 1, dans l’échantillon global de tous les pays participants, ce qui permet de faire des comparaisons probantes entre les pays (OCDE, 2013, p. 154). Voir le rapport technique de l’Évaluation des compétences des adultes, Technical Report of the Survey of Adult Skills (OCDE, 2014, chapitre 20), pour des informations plus détaillées, ainsi que les notes à l’annexe 3 (www.oecd.org/fr/education/regards‑sur‑l‑

education‑19991495.htm).

Note concernant les données de la Fédération de Russie dans l’Évaluation des compétences des adultes (PIAAC) Il convient de signaler aux lecteurs que l’échantillon de la Fédération de Russie n’inclut pas la population de la municipalité de Moscou. Les données publiées dans le présent rapport ne sont donc pas représentatives de l’ensemble de la population âgée de 16 à 65 ans résidant en Fédération de Russie, mais de la population de la Fédération de Russie, à l’exclusion de la population de la municipalité de Moscou. Des informations plus détaillées concernant les données de la Fédération de Russie ainsi que celles d’autres pays sont disponibles dans le rapport technique de l’Évaluation des compétences des adultes, Technical Report of the Survey of Adult Skills (OCDE, 2014).

Références

OCDE (2014), Technical Report of the Survey of Adult Skills, www.oecd.org/site/piaac/_Technical  %20Report_17OCT13.pdf (version avant publication).

OCDE (2013), Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2013 : Premiers résultats de l’Évaluation des compétences des adultes, Éditions OCDE, Paris, http://dx.doi.org/10.1787/9789264204096‑fr.

(12)

C 6

Tableaux de l’indicateur C6

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888933286024

WEB Tableau C6.1 (L) Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leur niveau de compétences en littératie (2012)

WEB Tableau C6.1 (N) Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leur niveau de compétences en numératie (2012)

Tableau C6.1 (P) Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leurs compétences en technologies de l’information et

de la communication et leur volonté de les utiliser pour la résolution de problèmes (2012) Tableau C6.2a Participation des salariés à des activités de formation financées par leur employeur,

selon leur niveau de formation (2011, 2012)

WEB Tableau C6.2b Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leur sexe et leur groupe d’âge (2012)

Tableau C6.2c Participation des salariés à des activités de formation financées par leur employeur, selon leur profession (2011, 2012)

Tableau C6.2d Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leur temps de travail et leur type de contrat (2012)

WEB Tableau C6.2e Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leur secteur d’activité (2012)

Tableau C6.3a Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon leurs autres formes d’apprentissage dans le cadre professionnel (2012) WEB Tableau C6.3b Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées

par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences en lecture dans le cadre professionnel (2012)

WEB Tableau C6.3c Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences en écriture

dans le cadre professionnel (2012)

WEB Tableau C6.3d Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences en numératie

dans le cadre professionnel (2012)

WEB Tableau C6.3e Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences en TIC dans le cadre professionnel (2012)

WEB Tableau C6.3f Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences d’influence

dans le cadre professionnel (2012)

WEB Tableau C6.3g Participation des salariés à des activités formelles et/ou non formelles de formation financées par leur employeur, selon l’utilisation de leurs compétences de hiérarchisation des tâches dans le cadre professionnel (2012)

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Guy Brucy, historien, professeur en sciences de l’éducation, laboratoire CURAPP (CNRS-université Jules-Verne, Amiens), Pascal Caillaud, juriste, chargé de recherche au CNRS,