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A Travers la Saskat chewan.

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Texte intégral

(1)

Notre Religion, Notre Langue, Nos Droits

Morinville, 28 Avril 1910

A Travers la Saskat chewan.

temps que.cette dernière le voudra.

Puiv, autre inconvénient. inconnu ici. très fréquent là-bas. c’est qu’il est difficile, parfois tnt|M *>"ii Me de se procurer de l’eau potable.

Enfin, clan» 1* Alberta Nord, on y peut faire la culture mixte : culture de tous les céréales, du foin et dca légumes. L’élevage des animaux y

st une des principales ressources,

11 est regrettable que dans la Saskatchewau ou s’efforce dé déprécier notre région fit tentant de faire croire aux étrangers en quête de se créer un foyer, toutes sortes d’invraisemblance*.

Le soi de notre province, dit-on Notre curé; le Rev. J. A Et hier, et M. le curé

de St. Emile, le kév. J.A.Normandeau, arrivent d’un *voyâge-de quelques jours dans ta Saskat¬

chewan. >*

ni ont visité rrtnee-Albert, Saskatoon. Lac aux Canards, Vomla, ete. Purtout d* ont reucon Lé do compatriotes qui savent foire honneur à 4 * - t notre race, 'ions aoui confiant» dans 1 avenir.

Ln Nt»ka!ciu\v.ui et ! Alberta sont deux pro¬

vince foeuïs t t par suite ont plus a’un point de

est trop ri¬

che; Le grain y |>ousse à merveille, mais uc mû- etc.

ljn effet, le sol de f’Aîberta, particulièrement

dp

l’ÀUüi^a*Nordest 4'une fertilité moitié.

U végétation *y est merveilleuse, tout Cela e*t strictement vrai, mau» U uest pas moins vrai que les moissons ah'ivèntl complète maturité.

Chique année noua avons de superbes récoltes U n’est pas rare de voir des champs d* avoine rapporter de 75 à 100 minots de l’acre, pesant de 95 à 10*? lbs. du sac, et des champs de blé rkppoïter de 35 à 45 minots de l’acre, le tout de

ère qualité.

Il est faciTe de comprendre que nos cultivateurs sèment de préférence an blé les autres céréales, car, outre que cette culture est aussi rémunéra¬

trice que celle du blé

pour

le marché, elle leur permet encore d'engraisser leurs animaux pour la vente desquels ils ont 4proximité un des meil¬

leurs marchés. * ^ . Le mil se cultive aussi avec succès. Le prix

m

est de $15.00, $20.00, quelquefois même de

$30,0^la tonne.

Et que dire de l’élevage des bestiapx et de l'in¬

dustrie laitière qui s’introduit partout; si ce n'est qu’elle» sont d’autres sources de revenus des plus productives.

1 y Bref, ceux de uos compatriotes qui songent à se dé^fjjger pour améliorer leur situation, agi- eu visitant avec attention 1A1- Le sol Ici est d'une richesse Incomparable. La

couche de terre Icire qui forme le lit de surface, est rare me i U de moins d un pied d'épaisseur et repose sut une bonne terre arable, tandis que dans la ^skutciu wan, cette terre noire n’ai- teillt jamais plus de trois à quatre pouces d'é- paisseui et repose presque toujours sur un lit de

iviers.

L’Alberta-Nord est partie eu prairies, partie b usée ; et la forêt dans toutes lis localités, est aluéede manière à ce que le colon en profite ans entraver la culture de la terre. Autre avnn- ige fort appréciable que ta province sœur ne Iastst offrir au colon. Celui-ci a toujours besoin uc bois pour se chauffer et se bâtir.

Eu outre, partout dans T Alberta-Nord il y a du charbon. Ses mines Sont inépuisables. Elle f mrnk actuellement tout le combustible à sa voi suie et elle peut le lui fournir tant et aussi long-

ront avec sag*

berta-Nord.

Il y a encore de magnifique* “homesteads"

dans les régions de St. Panl des Métis, du lac La- hi che, du Lac St. Vincent, de Bonyville, etc.etc.

Ceux qui possèdent un petiL capital, feraient

(2)

* ~ ’V*

%

PAGE 2 LE PROGRÈS 28 AVRIL 1910

peut être mieux de faire l'acquisition de propriété*1 Puni de* Métis. St Louis de Home Uke. Thé- (Uns des centres comme Morinville et St. Emile. , nen. Arthabaska Laml.ng, Hnp-auvdU

9g»

où il y. tout ce qu’il (sut pour l’sccotamo,* Paul Duvernsy. Lafoml. Lac St \ net. t . t.

tion du colon : chemio. de fer, élévstents, éco Edouard ainsi quWmontonJa capitule del Al tes é.lises etc On y peut acheter des terres berta. On ,»eut difficilement donner une idée de tes, églises, etc., un y pe . . (, fécondité de cette région pour la culture dis à de bonnes conditions, à raison de »12.0i a ,, «nVIle offre nom

,15.00 r*CT., suiv.nl le lit. elle. amélioration». F**1'” J”) " ' Un rtop cran. nombr. „,.lho»r,.,«».nt on, d„ w<. « d,

M

joué, pu CMt.i».«ont. *colom«Uon pta °

* km propre. «Mk Q"«

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du L. eh». « rouble. moyen de

-s; "r *h

KtUon,

i

chncun d, vtnir vi.itee Ini-nrfme. de ' ™ b.n., qn » celle de In fe.me.,.

voir par lui-méme si le beau et gTand district! Le correspondant du "Devoir,, aurait pu m- d’Edmonton n’est pas en même tempe le plus clure dans son énumération, les paroisses de Mo-

riche. Tous y trouveront à coup sùr de quoi se rinville. 3t. Albert, St. Kmile/en un mots tou satisfaire. Quant à ceux qui ne peuvent visiter, tes les paroisses du district de .St. Allait. Ci"

ils pourraient a'adresser

à

des amis sûrs qu’ils dernières peuvent figurer avec avantage à côte savent dépuis longtemps dans le paya, on encore des premières.

au curé, soit de Morinville, soit de St. Emile . u 1 - Chacun se fera un plaisir de leur communiquer Offler St Gemiaill tous le» renseignement* désirés. » _

Apprécié l'Aiberta.

i , Avocat & Notaire

Morinville Ail

■ • , “ !

Argent à Prêter

Albe rta

”Le Devoir ', tournai de Montréal, qui il tou¬

jours vu d'un fort mauvais «il l’immigration des Canadiens-français dans l’Ouest, publie dans son édition du 20 avril courant, un article élaboré sur la province d'Alberta, dans lequel on peut

lire ce qui Mit :

“Si les Canadiens-Français ont à coeur de conserver quelque influence dans l'Ouest, s'ils désirent que ces immenses pays ne se peuplent pas d-immigrants américains, hongrois, galicien, ou autres, de race étrangère à la leur, et n'ayant aucune affinité avec eux. U est grandement temps qu’ils s’intéressent à cette question, si importan¬

ce pour leurs destinées, de la colonisation de l’Ouest par les Canadiens, car, s’ils retardent Us seront problaWement débordés par ce flot

envahisseur.

’’ Mais dans tout l’Ouest Canadien, il n’est certainement pas de région plus avantageuse pour eux, plus féconde et plus belle qui l'Alber¬

ta centre. On désigne sous ce nom, la partie de cette province qui comprend les paroisses de St -

Iwchtric de Morinville

Viandes.

Jambon»,

Saucisses et Légumes.

Peaux vertes achetées à un prix raisonnable,

COMTOIS I FOUET, PROPRIEUIRES.

Terre a vendre

Bonne terre a trois milles et demi du village de Morinville, et un mille du puits d’huile.

Quart <îe section N.-O sec. 6 Tp. 56 Rau. 25 Uivquart de mille de lécole, 60 acres en cul¬

ture. Bâtisses, clôture, bon puits, etc. n

k

- à

Adressez-vous à Mme. A. Ferras. Morinville.

9 * <-

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m- »• s» >»■ »• »M>r<».«m■ «i ■m,. s.» »-».*is.>o.«i »».«»w.i...>o.«i.»h ... «....KH

(3)

*

LK PROGRÈS 28 AVRIL 1910 PAGE 3

Dimanche dernier, plusieurs étrangers étaient en visite cher des parents et amis. Entre autres M. et Mail. J. Tremblay, de Lamoureux M.Ones.

Coinçait de Rivière Qui Barre, M. J. E. Ar- chainUiult, de Morinville,

GARIEPY & ANDRY

AVOCATS ht NOTAIRES

, ff-’ %

Edmonton, Aberta.

A la grand'messe, notre dévoué Curé, M. l’Ab-

\yé Normandeau, de retour d tin voyage à Prince Albert, et aux alentours, nous a communiqué puelpues-unes de scs impressions de voyage et UUC nous, gens du monde, ne remarquons guère en voyageant. .

Notre pasteur était heureux de se retrouver au milieu de sçs ouailles pour deux raisons principa¬

les. Premièrement pareeque ici à St*Emile, nous tînmes tous de même langue française et de même religion Catholique, ce qui n'existe nnlle part ailleurs . „

Deuxièment, pareeque nulle part ailleurs en¬

core, nous ne pou rions trou /er réunies ensemble et toutes h la fois, autant de richesses, de res¬

sources naturelles qu,ici même; par exemple pour

X bois de coniruction et de chauffage charbon -ons nos pieds, eau de source, climat d’uiitsqlu- brité proverbiale etc. gtc.

M. le Curé a terminé ses quelque^ remarques par des conseils très appropriés à savoir de s’at¬

tacher et de chérir ce coin de terre qu'est notre patrie et qui ne le cède en rien aux patries réelles ou imaginaires, et enfin de montrer par nos ac¬

tions plus que par nos parole^ que nous aurons conserver notre sainte religion et la mettre en

pratique.

Notre devise dort être celle de nos aïeux -''Religion et Patrie''

; Jean du Nord

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Allez tous rendre visite A notre ami

M. Edouard Chevlgny

Quand vous irez a

«S

— Rivlere-Qul-Barre

Progrès

(4)

PAGE 2

LE PROGRES

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A. E. La pal me

LE PROGRES Morinvllle, Alberta.

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Tapissier et Pelntre^cTEfisel gnes. ...

NAISSANCES

Madame J. Lavoie, nn ftls Joæph, Wilfnd, Alexandre. Parrain et Marraine M Alexandre Lavoie et sa Dame/

Madame J Blais, un fil». Joseph Oscar Br- nest. Parrain et Marraine, M. Pierre Gervais et sa Dame.

Voitures Magnifiques

Au bon marche

Bons Chevaux

Madame Joseph Gibault, -une fille, Marie.

Anna, Fleurette. Eglantiue. Parrain et Marraine M. Jos. Cloutier et aa Dame

Madame O, Hébert, un fils, Joseph, Arthur Parrain et Marraine.G Hébert et sa soeur Méliua Monaéeur J. Garicpy, d'Kdmonton, a ven¬

du deux de sien propriétés situées à Morinville. à

deux compatriotes. M, M. D. Bonin, etC. Lajoie.

TERRE A VENDRE

Monsieur Lavoie, de L'Ialct, Québec* a aussi fait l’acquisition de la propriété de M. Odillon Lamarre, de Morinville.

Le nouvel acquéreur est parti aussitôt pour al¬

ler chercher sa famille.

D'autre yisiteùr» sont tn pourparler dans l'in¬

tention de se fixer à Morinville ou dans les envirous.

Nous souhaitons succès

à

tous et plus

cordiale

bienvenus. _ . ...

Jean-Bte BILLO

a utnti Hiitui a

0-0*0

40 Ans D'experience Monsieur Léon A'andenhoiitcn a commencé

ces joqr-ci la coutrtfctioii d * une écurie de louage.

Morinville

Alberta

(5)

LE PROGRÈS 2* AVRIL 1910 PAGE

La Commission R oyale

Se Promette en Vain.

Joailliers et Horlogers experts TELEPHONE 1747

La plus ancienne maison d'Alberta Nous émettons des licences de mariages

303 Ave. Jasper Est.

Edmonton

I«a Commission Royale n’ayant pas le pouvoir

<lc forcer un témoin de Winnipeg à comparaître devant elle à Edmonton, s‘cst elle même trans¬

portée à Winnipeg pour entendre M, Minty, a*

viseur légal de 1*Alberta A Great Waterways Rrtilwuy.

Celui ci qui )>ouf1ant, lors de sa fuite précipi- tée d'Edmonton, avait déclaré qu'il subirait vo¬

lontiers, avec empressement même, l’éprenve de l'examen. |w>nrvu qu'elle eut lieu à Winnipeg, parait aujourd’hui plus rétif que jamais. 11 n'a¬

vait sans doute jias compté avec les droits de contrainte octroyés à la Commission pas la Hau¬

te Cour du Manitoba.

Cependant M. Minty ne se tient pas ponr battu pour si pan. Il tente de faire annuler les pou¬

voirs de la Commission en interjetant appel à la Haute Cour. L'appel est rejeté. Force eét doue à M. Minty de se présenter devant U Commission.

Mais interrogé, (antre ressource) il ne sait rien.

Ii ne pœsède aucun document, ignore où ils -ont, a presque totalement perdu la mémoire au sujet de tout ce qui a rapport à l'A. & G. W,

Ry.

Le Président Clarke, lui, rusé, est loin de Wintiipeg, exempt de toutes entraves et*de tou¬

tes tracasseries. *' "

Pourtant ces gens ne sont pas eu cause et n'ont rien à craindre pour eux-même de la Commis-

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Edmonton

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La prochaine incorporation de Morinville en ville devant avoir pour résultat nécessaire la lusvalue des propriétées foncières, ceux qui désirent faire 1 acquisition d’un ou de plusieurs lots devraient se hâter.

Ainsi suis-je en mesure de vendre à des conditions faciles et pour un prix relative¬

ment bas, plusieurs lots vacants ou construits ainsi que des fétmes è proximité de Morin

^ Vu un tel état de chose, le peuple peut-il con- t.nuer à avoir pleine coufiiance dans les efiorts mouis, mais vains, hélas ! du Gouvernement, pour avoir dts reuseignements sur cette impor¬

tante affaire de I*A.& G,W R.

Les enfants terribles :

• Bob, quel âge a le fiancé de ta soeur ? -Je ne sais pas.

- Est-il jeune I

-Je crois bien...*..il n'a pas encore de che¬

veux.

-Lili, les petites filles bien élevée!» ne sucent lias leur pouce,

-Quel doigt alors, maniam ?

Eugène

Avoine, le minot.

Beurre, la livre,

4 '-T H**--

Oeufs, la dotuaine Porc

(6)

PAGE 6

r.raue, village Caaadieu-fraaçaia. mi fa

«iiae.

à

un mille de la gare du C.N.R., ton en boit scié des plus confortables.

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Adressez-vous au PROGRES.

L, honnorable Juge Noël, accompagné de son secrétaire. M. Wadlin, était ft MorinviHe, lundi,

pour entendre uue cause criminelle.

La Couronne était représentée par M Mac kinnon. C.R., d'Edmonton.

Le prévenu, accusé d’un crime qui pouvait a- mener une condamnation de 14 ans de pnaon. a été honorablement acquitté, grâce

à

l'habileté de son défenseur, M Orner St. Oermain.

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CETTE ANNEE.

La prochaine incorporation de Morinvi ville devant avoir pour résultat nécesau lusvalue des propriétées foncières, ce.n désirent faire 1 acquisition d'un ou de pli, lots devraient ae hâter.

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Ou on -se bâte donc.

_ Eugène Cibault

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Le» membres de l’Association liste de Morinvi lie se

dernier, I M. Hormisdas Gagnon

St. Jean Bap- mis, dimanche présent à 1 asanmblée.

expoae que lasaociation de"Rivière Qui Barre dont il est délégué, désire savoir ce que l'asao

Clarion de Morintrille pense de la suggestion qu'il fait, A savoir ; celle de célébrer |« fête na¬

tionale i Rivière Ufui Barre, cette année,

Tout le monde s'accorde pour assurer à M Gagnon que les com|.atTiotes de Rivière-Qui-

BarTe auvent compters ur le généreux concours jl^ceux de MorinviHe pour donner à la fête nati

ouale qui sera célébrée chez eux, toute la l*c ettout l'éclat possible».

On décide aussi de convoquer ,„ie assemblée îmur le premier dimanche de juin, afin de faire 1 élection des officiers.

Um est ce qui ressemble k plu* à i - U Tribune de U Chambre des Déi>

-????

■*•m pourquoi ?

“ Parce que, lorsqu’un sot descend tre monte.

Terre a vendre

Bonne terre a trois mil village de MorinviHe, e puits d’huile.

Quart de section N.-O sec. <

lrn quart de mille de l’école ture. Bâtisses, clôture, bon pm

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scrupules. un monde sans

Ifc-Bonald

(7)

#

è lV

LE PROGRÈS

-

ijss.1T

28 AVRIL 1910 PAGE 7

Sus a l’Alcol.

La Mémoire et l'Alcool.

„ i

L’alwisscmunt de l'intelligence est accompa¬

gnée de la perte gradnelle de la mémoire qui de¬

vient infidèle, confuse, mêlée.

< Le buveur ne garde plus de ses actes et de ses stansactions qu’un souvenir vague et incohérent S’il est marchand, il ne peut guère espérer de succès dans i ses affaires ; presque infaillible¬

ment, il a'en ira à la banqueroute. S’il est avo¬

cat ou médecin, il verra peu à peu la clientèle s'éloigner de lui. et il Irisera impossible de la ramener. Qui voudrait confier des affaires impor¬

tantes à un homme dominé par la passion de la boisson ï Bientôt le vide se fera autour de lui et l'alcool le mènera jusqu'à la dernière des misè-

les.

A Québec, un homme qui fut l’un des méde¬

cins lesrplua distingués de la ville se mit à boire et tomba dans une indigence telle qu’il en était .çduit à aller de porte en porte mendier chez

æus coufrères le pain nécessaire

à

la vie.

^®ue de décadences et de ruines l'alcool n’a-t- il pas causées parmi les membres des professions libérale» !

La ^olonté et l'Alcool.

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des terres à vendre ou désirent en acheter n’ont qu’à s’adresser

Progrès

l\t H volonté, que devient-elle, sous l'influen¬

ce des laissons fortes ? Elle s’affaiblit rapide¬

ment et en vient à êtse totalement dominée par la passion de l’ivrognerie ;(la liberté fait naufra- , ge. L'homme ne peut plus dire la parole d’érter- gie qui exprime la force morale ; Je veux, et ce¬

la sera ; il en est réduit à balbutier tristement . le mot de l'impuissance : Je voudrais \ oui, je voudrais me corriger, je voudrais ne plus boire, mais c'est plus fort que moi ; impossible de ré¬

sister.

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L-

Que de prêtres ont entendu cette parole dé¬

sespérée ! Qpe d'ivrognes ont repéré coque di-

• lit un malheureux père dé famille : “Mon père je voudrais bien me confesser. J £ voudrais bien promettre de ne plus boire

H...

Mais à quoi bon ! Au sortir de votre chambre, si un ami m’offre un verre de boisson, je n'aurai pas la force de le refuser — ’ '

A. E. Gagnon Prop.

HOHINVIUÆ, AI/TA.

Et le pauvre homme pleurait,.,.Il pleurait de ces larmes d’ivrogne si pénibles a voir, et qui ne font que constater une impuissance de volonté, presque toujours irrémédiable.

#

n ,Ed, Hamon, S.J. J

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(8)

PAGB S LB PROGRÈS 28 AVRIL 1910

Notes Locales

Mouleur Wilfrid Lafrance. est revenu de Rich Valley.

.v *' - 'JJfi' J- r ■ l . .

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”• g9*

fc-I jfi » --v

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K

Monsieur Braetl Caouette, de l’Ialet, Qué., est à Morinville depuis quelques, jours.

-o-

M.M. J. E. Lescsdres et Philias Msisonneu*

ve. sont revenus de Rich Valley.

Monsieur Lescadres partira pour la province de Québec cette semaine.

Monsieur Hormlsdas Gagnon, de Rivière Qui Barre, était à Morinville, cette semaine.

“O*

Monsieur A. B. Lambert, était à Morinville, dimanche dentier.

•o-

Monsieur H. Lefebvre, de 9t* Ambroiss; Qui.

est parti lundi pour la province de Québec, on il va chercher sa famille.

' -O-

Mesdemoiselles M. Gariepy et E. Turgeon, sont en visite à Morinville, cette semaine.

-o-

Monaieur Joseph Mercier de Usai, était de passage à Mourinville, dimanche dernier.

V ' ' «O*

M.M, Antoine Caouette, Alphonse Lamarche et Emile Casa vaut, de Légal étaient à Morinville

mardi dernier par aihire.

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